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 Things happen, but we don't really know why | Gauwain

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Celys Carroll
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MessageSujet: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyJeu 9 Fév - 21:15


Things happen, but we don't really know why
@Celys Carroll & @Gauwain Robards
18 octobre 1980

Crédits gifs : Pinterest, Gfycat & Wattpad

Cela était parti de l’envie de Callum Pritchard, d’aider son meilleur ami : Gauwain Robards. À aller mieux. À tenter d’oublier certains traumatismes qui étaient en train de s’insinuer douloureusement dans son esprit. En plus de l’attentat commis au Pisces, il semblerait que le jeune Gallois avait vu des scènes, qu’il n’aurait point dû voir. La missive de l’ancien Poufsouffle avait été brève et concise et quand Celys Carroll l’avait reçue, elle ne pouvait dès lors, qu’y donner une suite des plus favorables. Les patients devenaient de plus en plus nombreux, et la petite Psychomage s’affairait à les aider du mieux qu’elle le pouvait. Parce qu’elle était faite pour cela : pour soigner les maux par des mots.

Quand ceux-ci n’étaient point troublés par un jeune homme dont le regard azuréen était somme toute assez inoubliable. Sköll, -car tel était son prénom-, s’immisçait parfois dans les pensées de la petite brune qui se devait de rester sérieuse. Parce qu’elle était ainsi. Parce que rien ni personne, n’était en mesure de la détourner de son objectif premier. À savoir : aider les autres. Parvenir à les soulager un peu de leur souffrance, constituait déjà en une certaine réussite, n’est-ce pas ? Et un tel travail ne se faisait nullement en claquant des doigts. Il y avait un long processus de reconstruction, après être passé par une phase de ‘deuil’. Peut-être, était-ce ce que devait faire ce Gauwain Robards ?

Car telle était l’identité notifiée dans le courrier. Et, étrangement ce patronyme n’était pas inconnu pour la minuscule Galloise. Ils s’étaient au moins croisés dans les couloirs du Château séculaire, ne faisant point partie de la même Maison. Et de ce fait, il y avait bien un jeune homme qui les avait mis en contact, parce que lui, les connaissait tous les deux. Ainsi, le rendez-vous avait été pris en cette matinée d’Octobre. Un samedi matin, pour être sûre que l’étudiant Auror, serait disponible. Qu’ils pourraient de ce fait, converser à loisir, sans en être empêchés.

D’ordinaire, un sablier rythmait les séances de la petite disciple d’Helga. Mais ici, elle n’en avait cure. Les émotions du jeune homme, qui serait bientôt son patient devraient être canalisées au possible. Et, le temps ne serait point un facteur intéressant. Parce qu’il lui faudrait s’épancher et parler. Que généralement, une première séance s’avérait être toujours compliquée. Le patient en tant que tel, jugeait cette inconnue qui prétendait lire dans son esprit. Et ce, autant au sens propre qu’au figuré, par ailleurs. Tout en remettant en ordre son bureau, -rien ne dépassait et tout était impeccable comme à chaque fois-, Celys Carroll s’attendait à recevoir Gauwain Robards.

À neuf heures pile.
Des cafés étaient disposés sur la petite table ovale devant son grand bureau, ainsi que des douceurs sucrées provenant de la cafétéria de Sainte-Mangouste. Peut-être, n’aurait-il point faim sur l’instant ? Mais, la séance le viderait de toute son énergie, la cousine de Cole Bronson en était sûre et certaine. Et, il lui faudrait alors se sustenter.  Réajustant, sa robe jaune orangé lui arrivant au-dessus des genoux ainsi que son serre-tête assorti, la petite brune faisait les cent pas. Perchée sur ses grandes bottes blanches. Un « toc » léger à la porte de son bureau se fit entendre, et la petite Galloise vint ouvrir la porte de son antre. Un tendre sourire présent sur ses lèvres.

- Bonjour, Monsieur Robards. Enchantée de vous rencontrer. Le ‘vous’ était toujours bien trop formel à son goût. Mais, cela était à la patientèle d’indiquer si elle voulait toujours un éloignement policé. Ou non. Asseyez-vous. Et de lui désigner un fauteuil sombre et confortable avant de refermer la porte derrière lui. Du café et quelques douceurs sont à votre disposition. Et … sachez que nous avons tout notre temps. Nous ne sommes pas pressés. Je tiens à vous le signaler. À nouveau, un sourire des plus bienveillants à l’adresse de ce jeune homme qui était un compatriote, ayant grandi sous l’égide du Dragon Rouge.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyMer 15 Fév - 9:25


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Cela étaiPour être tout à fait honnête, Gauwain Robards n’avait jamais envisagé de se rendre à une séance de thérapie de ce genre. Il était trop solide pour ça, n’avait pas besoin de ce genre de trucs, enfin ! C’était pour les filles ou les fragiles, et en répondant ça à son meilleur ami, il était relativement conscient de répéter des phrases entendues dans d’autres bouches, mais dont il était persuadé qu’elles avaient un fond de vérité. Résultat, si son père ou le Mwrad n’aurait pas sourcillé devant de telles prises de position, Callum, lui, n’avait pas été amusé.

Et comme il maintenait, que ça n’était pas en discutant autour d’une bière, dans un pub, qu’on allait régler l’air misérable de l’autre Gallois, ni même trouver des solutions à ses questions dépitées, l’ancien Poufsouffle avait décidé de prendre les choses en main, à sa manière.

Voilà comment Gauwain s’était retrouvé, un samedi matin, devant la porte d’un bureau de Sainte-Mangouste, plus mal à l’aise encore que le jour de l’examen de personnalité pour intégrer l’ESM.

Il hésita vaguement à faire demi-tour, et à expliquer à Meredith puis Callum qu’il n’avait pas trouvé, mais, si la première ferait peut-être mine de croire son mensonge (car elle-même semblait avoir eu des sentiments contrastés face à cette proposition de thérapie), le second le traînerait devait le bureau en le tirant par la peau du cou, il n’avait aucun doute là-dessus. Autant s’épargner une perte de temps. Et au pire, il allait ressortir de là en disant que ça n’avait pas aidé, et demanderait à Callum d’aller boire une autre bière, pour rediscuter entre mecs. Ou il recueillerait les précieux conseils du Mwrad (ce qui supposait de confesser la situation infâmante ; donc…. Ouais, non).

Il souffla pour exprimer son sentiment général sur toute cette situation, et finit par toquer à la porte…. Faisant instantanément surgir une jeune femme brune, qu’il connaissait de visu, via leur scolarité commune. Elle arborait un sourire qui disait que tout dans cette situation était parfaitement normal, et on verrait si elle continuerait d’afficher la même mine quand il aurait expliqué. SI il expliquait.

« Ouais, huh- Bonjour. Mrs Carroll. »

Quel était le plus étrange ? Appeler une fille de son âge Mrs, ou rajouter ce qualificatif, alors qu’ils avaient tous plus ou moins passé leur scolarité à appeler les autres élèves par leur nom de famille ? …il n’allait peut-être pas commencer par cette entrée en matière.

A la place, il fit ce à quoi elle l’invitait, s’asseyant à la place désignée, dans le grand fauteuil traîtreusement confortable, et la laissa refermer le piège sur lui. Il la suivit des yeux, silencieux, comme elle expliquait avec une forme de neutralité toute professionnelle, et signala qu’il avait bien compris, avec un hochement de tête légèrement (mal à l’aise) dubitatif.

« Je veux bien un café. Et – hm- okay, ouais. Après, y a pas grand-chose à dire, je vais pas t- vous déranger longtemps non plus. »

Allez, sa stratégie était finalisée : se débarrasser ça dans un minimum de temps.

« Comment on procède, exactement ? Je vous décris le problème et vous nous trouvez les potions adaptées ? »

Peut-être pouvait-il s’en tenir aux faits, sans rentrer dans le détail, et se voir prescrire malgré tout la solution à tous leurs problèmes. Ce n’était pas du tout ce que Callum avait décrit, mais qu’importe : ça méritait de tenter le coup, si c’était possible.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyVen 17 Fév - 20:35


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Cela serait une séance triviale comme toutes les autres non ? Comme celles qui étaient consignées sur ses carnets alignés sur les étagères de son bureau ? Il y avait une sorte de traumatisme qu’il lui faudrait travailler avec son patient. Quitte à le faire sortir de ses retranchements. De sa zone de confort. Faire en sorte, qu’elle était une alliée et non une menace. Parce que Callum Pritchard lui avait tout de même soufflé qu’il n’énoncerait peut-être aucun mot lors de cette séance. Que Gauwain Robards resterait silencieux, et qu’elle, Celys Carroll devrait user d’une certaine malice professionnelle pour parvenir à ses fins.

Ce jeune homme, Gallois tout comme elle, l’ancienne Jaune et Noire avait hâte de le connaître. Car il était le meilleur ami de celui qui les avait mis en relation tous les deux. Alors, il devait être intéressant, en plus d’être une personne future pour qui la petite brune tendrait une oreille attentive. L’ancien Serpentard, -parce que oui ; elle savait tout ou presque-, serait bientôt là. Et prendrait place dans son bureau et sur ce siège sombre et capitonné que bon nombre de sa patientèle adorait. Et, comme elle l’avait justement pensé : son ‘invité’ était somme toute assez mal à l’aise.

Pour le rassurer, il n’était point le premier et ne serait assurément point le dernier.

- Bonjour. Et je crois que l’on pourra se tutoyer à l’avenir. Si cela vous semble efficace Monsieur Robards. À nouveau, un sourire tendre et bienveillant alors que le jeune homme énonçait ses désirs. Un café, donc. Et de servir la dite boisson chaude, dans une tasse ornée de fleurs et à la soucoupe assortie, que les fines mains tendirent à son interlocuteur. Il y a du sucre et du lait, si jamais le cœur vous en dit.

Au vu de ses propos, il avait le souhait d’en finir au plus vite. Et là encore, il n’était pas le premier à avoir eu cette idée en tête. Beaucoup de jeunes étudiantes et étudiants de Poudlard, avaient poussé la porte de son cabinet, ‘obligés’ par leurs propres parents à venir confesser leurs peurs et leurs doutes, pour l’Après. Pour l’Avenir, qu’ils craignaient. Alors, certaines et certains demeuraient avares de palabres. S’en tenant au strict minimum, pour pouvoir s’échapper au plus vite d’une prison dont ils n’en avaient pas la clef.

- Sache que je suis là pour ça. Et que tu ne me déranges point. Le tutoiement était survenu naturellement, afin de mettre en confiance son vis-à-vis. Même si cela était toujours peu aisé pour la petite Psychomage d’établir une telle relation lors de sa toute première séance. Mais, l’ancienne Poufsouffle y parvenait. Avant toute chose, je suis Legilimens. Et, pour que tu sois au courant, je n’entre point dans les esprits de mes patients, sans leur demander leur consentement au préalable. Peut-être, que je ne vais pas avoir recours à ce stratagème … tu pourras peut-être te détendre et amener tes propres réponses ? Lentement, la petite brune, faisait en sorte de rapprocher son siège pour ne se retrouver qu’à quelques centimètres de son patient. Un tendre sourire présent sur les lèvres rosées.  Mais je veux que tu m’expliques pourquoi tu es là. Pourquoi tu es présent. Peut-être par des mots clés, si tu te sens plus à l’aise ? Mais, tu n’es point obligé … et je répète ce que j’ai dit en tout début de séance : nous avons tout notre temps. Et, je ne suis point pressée.

Cela était l'entière et exacte vérité.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyDim 12 Mar - 16:07


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Le tutoiement était un soulagement, c’était trop bizarre de rester formel à ce point, dans ce contexte. Mais soyons honnête, ce n’était pas non plus ça qui rendait toute la situation plus facile, parce qu’il restait l’hippogriffe dans la pièce.

...le café aiderait peut-être.

Ou pas.

Il remercia d’un sourire tendu, en espérant que personne ne le prendrait en photo avec la petite tasse fleurie très féminine, et secoua la tête quand elle proposa d’adoucir la boisson. D’habitude, il prenait son café noir, et là, franchement, il avait un tel goût amer dans la bouche que rien de sucré ne le tentait. Il n’avait qu’une envie, et c’était de faire demi-tour. Ca n’aurait pas été pire s’il avait confessé tout ça à la mère de Callum.

Ca allait être compliqué, il le sentait. Tout en regardant la farandole de petites fleurs délicates, il cherchait des mots qui ne venaient pas, qui ne viendraient pas, il le sentait, parce que personne n’était entraîné à partager ce genre de trucs, ou alors il ne fréquentait pas les bonnes personnes. Au contraire, révéler l’épisode qu’ils avaient vécu et ce qu’ils traversaient depuis leur aurait valu d’avoir leurs camarades sur le dos, de perdre en crédibilité concernant leurs études, peut-être pire ? Alors, ils ne pouvaient-

Il releva instantanément la tête quand elle commença à dévoiler pleinement ses cartes. Une Legilimens.

Okay, curieusement, en d’autres circonstances, ça l’aurait crispé, mais là, il devint clair à ses yeux qu’il tenait sa porte de sortie. Sa respiration se dénoua. ….bien qu’elle veuille faire les choses « dans l’ordre, manifestement. »

Il se massa l’arrière de la nuque, avec une grimace. Pourquoi était-il là… ?

« ...moi et ma petite amie, on a des soucis en ce moment. »

Avant de se reprendre, aussitôt, protestant face à ses propres mots.

« On s’aime toujours, c’est pas le problème, hein ! Mais c’est juste que- dès que je la touche- y a comme… comme un blocage. Comme si on supportait plus de faire plus que dormir l’un avec l’autre. »

Une nouvelle grimace. Un soupir.

« Comment ça marche, comment tu utilises la Legilimensie dans ce cadre ? S’il y a des choses que je ne veux pas que tu voies, je peux garder un minimum de barrières actives ? »

Après tout, ils étaient formés aux bases de l’Occlumensie, ce n’était pas pour ouvrir leurs esprits aux quatre vents. La jeune femme avait beau offrir des manières professionnelles et bienveillantes, elle avait beau être Poufsouffle, la difficulté de cette maison était que leur loyauté pouvait revenir aux mauvaises personnes ou qu’ils pouvaient aisément se faire manipuler, aveuglés qu’ils étaient par leurs attaches. D’accord, on effrayait rarement les enfants avec les histoires de Blaireau Jaune le Mage Noir Acharné, mais il restait que ces profils pouvaient faire plus ou moins sans le voir des dégâts.

Et de toute façon, Poufsouffle ou pas, laisser quelqu’un fouiller dans votre tête restait un risque, quelle que soit la Maison du principal concerné

.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyDim 2 Avr - 8:30


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Les micro-expressions sur le visage de son nouveau patient présent dans son bureau, disaient l’importance de ce tutoiement qui venait de survenir. En d’autres temps et d’autres lieux, Celys Carroll aurait conservé cette même envie que de détendre à la fois physiquement et psychologiquement, celui ou celle, qui était en train de lui faire face. Quelques-uns et quelques-unes restaient tout de même réfractaires à ce concept : celui d’empiéter sur un espace vital. Sur une personnalité. En se présentant comme une « amie ». Ce qu’au fond était, l’ancienne Jaune et Noire. Sa douceur et son empathie parvenaient à faire des miracles. Et quelques patients et patientes, n’avaient point besoin d’une longue thérapie pour se sentir mieux.

En d’autres termes, chacun et chacune allait à son rythme. En se délestant de son propre poids et de ses doutes. Et, Gauwain Robards en faisait partie, visiblement. Attentive et silencieuse, la petite Galloise observait de son regard intéressé et de professionnelle, celui qui était venu ici, dans son bureau … grâce à Callum Pritchard qui avait été le levier de cette singulière conversation. Ainsi donc, cela avait à voir avec un problème de couple ? Intriguée, l’ancienne Poufsouffle masqua habilement sa surprise mais un léger sourire s’était dessiné sur ses lèvres rosées. Car, il devait y avoir plus que cela, n’est-ce pas ? Quelque chose de sous-jacent, dont l’ancien Serpentard était encore bien loin de verbaliser.

En cela, la Legilimancie serait une aide des plus précieuses. La microscopique brune en était convaincue.

- Des soucis d’ordre charnel, je vois. Même s’il n’y avait eu dès lors que Jérémy Baker et un certain Sköll qui s’invitait parfois dans ses rêves, la jeune femme n’avait dès lors pas assez de connaissances à ce niveau pour demeurer crédible. Or, de toute manière, cela n’était que la première strate du problème. Il y avait encore à creuser pour parvenir à la source. Callum, m’a expressément certifié que vous étiez assez enclins à vous retrouver de nombreuses fois dans certains états de nudité … et que cela était sensiblement singulier de vous arrêter simplement à vous effleurer … ou à ne faire que dormir l’un à côté de l’autre. Nul jugement dans la douce voix, juste une tentative de compréhension. Même si je ne vous connais point en tant que couple, je sais que vous vous aimez. Cela ne fait aucun doute.

Un sourire tendre afin de le rassurer, avant de poursuivre sa réflexion :

- Toi comme moi, et je ne t’apprends rien à ce niveau … c’est que dès que ton traumatisme sera avéré et réparé, tu pourras pleinement retrouver celle qui partage ta vie. Et … je pense que vous devez en passer par là. Que cela a constitué et constitue une épreuve dans votre couple, que vous surmonterez haut la main. J’en suis persuadée. Un silence. Tout n’est qu’une question de temps. C’est ainsi qu’est constituée notre vie.

Les questionnements légitimes arrivèrent enfin. Et, la petite Psychomage ne put que garder un élégant sourire sur ses lèvres rosées. Comment fonctionnait son Don, dans ce cadre ? Il était certain, qu’elle aurait pu en faire usage dès le début de la séance, sans son consentement à lui. Mais, où se trouvait alors l’éthique professionnelle ? Elle ne fonctionnerait jamais ainsi et ne l’avait jamais fait. Même avec des patients récalcitrants ou en souffrance. Pénétrer dans un esprit déjà tourmenté était tout autant éprouvant pour celui qui subissait l’intrusion que pour celui qui la commettait.

Et certains et certaines, y conservaient des secrets inavoués qui leur était délicat de ‘dévoiler’. Peut-être que l’ancien Serpentard, faisait partie de cette catégorie ?

- Je suis assez douée pour déverrouiller des zones occultées de l’Inconscient. Mais, s’il y a des choses que tu ne veux point que je voie … conserve tes barrières. Mon but étant de guérir ce qui te met mal à l’aise. Ce qui t’empêche de vivre pleinement ta romance, en ce moment. Ce n’est point de découvrir tes secrets les plus inavouables. Comme peut-être celui, d’être un grand amateur de composition florale ? Un léger rire afin de détendre l’atmosphère, même si son vis-à-vis n’était peut-être point un grand adepte de cet humour. Es-tu prêt Gauwain ? As-tu cadenassé, ce que tu ne voulais point que je voie ?


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyMar 26 Sep - 21:05


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Il grogna d’un air dépité, quand elle comprit ses demi-mots, et résuma tout le problème : oui, c’était ‘charnel’, sexuel, tout ce qu’on voulait. Et c’était vraiment important. S’il avait grogné de dépit en devant explicitement admettre la nature du problème, le bruit qu’il laissa échapper quand elle continua avait tout à voir avec la protestation.

« Attends, il a dit quoi ?! »

Mais Callum, bon sang de pipe à Merlin ! Cela dit, son Poufsouffle de meilleur ami s’embarrassait moins de certaines pudeurs, concernant ce qui se passait sous les draps, en général. C’était la résultante des engagements professionnels de sa mère, à n’en pas douter. Et quelque part, c’était aussi ce qui faisait que Callum était à même d’aider, non ? Il avait dû se dire, à juste titre, qu’il valait mieux clarifier d’emblée le problème plutôt que de compter sur la capacité du Serpentard à ne pas trop louvoyer sur le sujet très intime qui l’amenait.

…..mais quand même, il les avait affichés, non ? (Peut-être se dirait-il, plus tard, que lui et Meredith n’étaient parfois pas vraiment discrets sur leur attirance, et qu’il ne s’était peut-être pas assez ouvert à son meilleur ami des problématiques que cela posait pour eux vis à vis du département des Aurors.)

Au moins la psychomage respectait-elle son engagement et les valeurs de son ancienne Maison, annonçant d’emblée qu’elle n’exprimait pas de jugement négatif. Malgré tout, Gauwain baissa un instant la tête, en grimaçant.

« J’espère en tout cas. Je l’aime, je sais qu’elle m’aime. Mais ça va finir par nous rendre dingues, tout ça. »

C’était rassurant, aussi, d’apprendre qu’elle respecterait une certaine éthique et qu’il aurait la possibilité de lui occulter certaines choses. Il lui vint, fugacement, une inquiétude quant à sa formation : pourrait-il lui être reproché d’avoir ainsi laissé quelqu’un entrer dans son esprit, et avoir accès à des informations importantes ? Il repoussa cette question, tranchant qu’en tant qu’étudiant, il n’en savait pas encore assez pour qu’on lui reproche quoi que ce soit. Mais qu’en serait-il d’un Auror confirmé ? Lui serait-il impossible de bénéficier de ce genre d’aides, par peur de compromettre la sécurité d’état ?

….une question pour un autre temps.

Il inspira, en réponse à sa question. Et hocha la tête, tendu alors même qu’elle avait essayé de l’amadouer d’une plaisanterie.

« Je suis prêt. Je décide de te faire confiance. De toute façon… je suis nul en composition florale. »

Aha. Mais sa plaisanterie n’était que moyennement convaincante et convaincue.

Il expira en fermant les yeux. Se forçant à faire le vide, à ne penser à rien. Ne laisser de barrières mentales qu’autour de choses très privées, qu’il ne voulait pas lui partager, des choses personnelles, notamment concernant le statut de Meredith.

Sans en avoir conscience, il déroula un paysage mental organisé. Un long couloir, tout de bois dans des teintes chaleureuses et dorées. Et le long de ce couloir, des dizaines de portes, toutes irrémédiablement fermées, certaines carrément cadenassées. D’une façon presque curieuse, dans un tel décor, il parvenait un écho éthéré d’une musique plus contemporaine.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyJeu 21 Déc - 16:20


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Callum Pritchard, ne s'était pas embarrassé de tabous, quand il était venu rendre visite à la jeune Psychomage qui partageait les couleurs de sa Maison et avec qui, il pouvait se targuer d'avoir une relation réellement amicale. Afin de préserver, tout de même, la vie charnelle de son meilleur ami devant l'éternel, il n'était point entré dans les détails mais en avait soumis l'essentiel. Comme le fait pur et simple, que le couple d'aspirants Auror, éprouvait une certaine réticence à poursuivre, ce qui allait au-delà des caresses intimes. Quitte à s'arrêter, dans cet état de fait, à préférer respecter une distance convenable plutôt qu'une étreinte enfiévrée. Ce furent les mots, du natif de Dunbar à Celys Carroll, qui comprit assez aisément la réaction quelque peu outrée de son vis-à-vis :

- Callum n'est point entré dans les détails. Il est resté factuel. J'en sais juste assez pour prétendre me faire ma propre opinion. Et rien d'autre. Un sourire tendre et un regard brun foncé qui l'était tout autant.

Parce que ... même si à ce jour, la petite Galloise n'avait aucune relation d'ordre charnelle, bien que ses pensées pouvaient dériver quelquefois, elle pressentait toutefois que cela posait problème. Que l'Amour du couple, était peut-être trop mis à l'épreuve. Même si le Gallois, l'assurait du contraire. Car, les deux anciens Serpentard s'avéraient être des plus soudés, quand il s'agissait de traverser certaines épreuves liées à la vie, qui ne les avait point épargnés. Là encore, l'Aquamancien ne s'était point tu. Préférant être des plus sincères avec la minuscule brune. Parce qu'il savait que son meilleur ami, ne s'épancherait probablement point sur le sujet.

Il le connaissait depuis des années après tout.
Une main douce et délicate posée sur l'épaule de son patient du jour, la cousine de Cole Bronson n'affichait dès lors qu'un sourire rempli d'affection. Il était venu la voir et cela lui coûtait, assurément. Car, il n'en avait probablement point l'habitude. Et, que la technique qu'elle emploierait alors, serait bien plus acceptée par celui qui allait la recevoir. Il n'y aurait nul dommage dans son esprit. Juste une exploration succincte des strates supérieures, sans entrer pour autant dans celles qui causeraient des dommages irréversibles.

- Je vais mettre tout en œuvre pour que vous puissiez vous retrouver. Que vous ne souffriez plus de cet état. Je te le promets. Il était fin prêt et autant se saisir de cette opportunité pour la mettre en pratique. Pénétrer la Psyché humaine était un exercice complexe et difficile, sans pour autant en heurter l'essence même. Et, celle du jeune homme qui lui faisait face, faisait partie sans le vouloir, de ces patients dont l'âme était un dédale.

Un labyrinthe de portes fermées, auxquelles la petite brune n'avait aucun accès. Aucune clé pour déverrouiller certaines de ces mêmes portes qui étaient elles-mêmes cadenassées. Cependant, dans tout cet enchevêtrement de boiseries, il y ressortait une musique agréable. Ainsi qu'une silhouette. Fugace. Mais permanente. Dans un décor qui avait évolué et qui avait l'apparence d'une forêt dense. Cette silhouette, sans même la connaître, l'ancienne Poufsouffle savait qui elle pouvait être pour Gauwain Robards. Cette petite amie, à laquelle, chaque pensée était pourvue. Chaque geste et chaque parole. Il en était fou amoureux, cela était indéniable.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyMar 30 Jan - 18:24


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Il avait perdu la notion de ce qu'était l'exercice. Le rêve se déroulait de façon tout aussi incontrôlée que tous ceux qui l'avaient précédés, et son esprit n’ayant pas d’avertissement, il n’était plus conscient de la présence de Celys.

Elle voyait ce qu'il voyait, elle était lui, un instant, sans l'être, leurs existences se juxtaposant, sans pour autant que leurs natures se mêlent. Il lui laissait apparaître ce qui l'entourait, sans pourtant lui laisser entrevoir tout ce qu'il était.

Présentement, il (donc elle) se trouvait dans un bois. C' était un de ces petits couverts gallois qui pouvaient s'avérer plus denses qu'il n'y paraissait, et qui gardaient plus de secrets que de légendes, en réalité. Comme pour accentuer sa nature, il s'y déployait une brume, des volutes qui dissimulaient les détails à la vue, qui donnaient à chaque volume une part d'intangible. Des mouvement diffus se devinaient entre les troncs, des silhouettes familières qui semblaient l'appeler ou l'attendre, pour aussitôt se dérober à la vue ou au toucher. Ces bois étaient peuplés.

Sans qu'il sache encore pourquoi, il avait l'instinct de poursuivre la présence familière, si bien que ces dérobades n'étaient que plus frustrantes à chaque instant qui passait. Pourtant, il continuait d'avancer, mû par un désir d' Elle impérieux, un appel qui était rivé dans son corps, tout autant que son esprit et son cœur. Il voulait la retrouver, ses courbes familières, la douceur brûlante de sa peau, qui invitaient à tous les plaisirs et à tous les bonheurs. L'âme en proie aux ombres rendait le chemin plus difficile, obscurcissait la vue par des volutes de nuit, gênait la progression par des branches enchevêtrées et des racines traîtresses.

Pourtant, il continuait d' avancer, accélérait sa course, criait son prénom lorsque la voix tant aimée venait murmurer à son oreille. Avancer. Plus vite, encore, pour enfin la retrouver !

Mais quand ses doigts furent sur le point d'atteindre la silhouette élégante, quand la femme qu'il poursuivait se retourna, ce ne fut pas le visage adoré qui s'offrit à lui.

Non.

Ce fut le regard de mépris azuré de la Comtesse .Une horreur glacée s'empara de lui, alors que le givre venait dévorer les arbres environnants. Le froid emplit tout son être, le condamnant à l’immobilisme, le clouant sur place alors que ses membres se couvraient d’une glace mortifère. Mais il ne prononça pas une parole avant d'être frappé par la foudre, projeté à des mètres de distance.

« QUI M'A DONNE UN TEL ABRUTI POUR FILS? HORS DE MA VUE, PETIT IMBÉCILE ! »

C'était le tonnerre et la voix de son père mêlés, et aussi sûr que la nuit était dépourvue d'étoiles, il se dressait au dessus de lui, la rage déformant ses Traits. Son corps était nu, à peine vêtu d’ombres, et Gauwain eut envie de vomir lorsqu'il le vit enlacer la Comtesse, dans un spectacle grotesque qui n'avait rien de normal.

Il ferma les yeux et hurla, priant pour que tout cela s'arrête, qu'on le rende au Néant. Son cri se perdit entre les arbres décharnés.


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Dernière édition par Gauwain Robards le Mar 30 Jan - 19:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyMar 30 Jan - 19:19


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Il fallait croire que pour la petite Psychomage, chaque épopée à travers l'esprit d'un patient était différente. Chaque peur, ou chaque angoisse, se matérialisait différemment. Sous des formes parfois absurdes, parfois fantasques ou même parfois affreuses. Et, à chaque fois, Celys Carroll s'en sortait avec les honneurs dûs à ce travail, qu'elle aimait par-dessus tout. Réparer les âmes humaines en perdition était un leitmotiv qui ne faiblirait jamais. Ici, le cas Gauwain Robards était à la fois passionnant et inquiétant. Or, son ami, Callum Pritchard comptait sur elle. L'ancien Jaune et Noir, souhaitant que la petite Galloise vienne à bout de ce mal-être qui rongeait son homologue.

Et qui, mettait à mal un couple. Et un Lien. Avec un soupir, la petite brune avançait dans ce paysage qui se modelait sous ses pas. Accueillant chaque parcelle d'âme de son patient. Un léger rire s'échappa d'entre les lèvres rosées, lorsque l'ancienne Jaune et Noire constatait qu'une certaine présence évoluait parmi eux. À la fois joueuse et tendre. Rieuse, et immanquablement magnifique. Le grand brun, en était follement épris, et la Psychomage comprenait cet état de fait. Au-delà de cette attirance physique il y avait ce quelque chose, que la minuscule brune devait remettre en l'état.

Cela s'avèrerait peut-être un peu compliqué, n'est-ce pas ? Mais, le challenge, elle adorait cela ! Il faisait partie de son emploi et elle vivait pour ce dernier ! Alors, l'aspirant Auror s'en trouverait soigné, elle donnait sa parole ! Même si, ce qui se profilait à l'horizon de sa conscience n'était pas de bonne augure. La silhouette mutine, n'était plus. À sa place, la hantise du meilleur ami de Callum Pritchard. Cet adultère qui mettait à mal une relation saine. Un éloignement avéré, à cause de ce dernier. Arrivée à la hauteur du jeune homme, la cousine de Cole Bronson ne put que mettre une main douce sur l'épaule de son interlocuteur. Interlocuteur, qui était en proie à des affres, qu'elle n'appréciait pas mais qui étaient pourtant bien présentes.

- Concentre-toi sur ma voix. Tu n'es pas seul. Et, ramène dans tes pensées, la silhouette de ta petite amie. Oublie le reste. Oublie-moi. Fais en sorte qu'elle soit ton étoile dans tes ténèbres. Qu'elle puisse te guider. Les entités que tu crées, sont les monstres de ton Inconscient. Il te faudra les battre, pour secourir ta Belle. Mais, j'ai confiance. Vas-y. Tout, n'est pas perdu. Elle t'attend.

Un sourire bienveillant. Mais, la Psychomage, restait en ce lieu métaphorique. En retrait, mais à la lisière tout de même. Prête à intervenir. Prête à délivrer son patient de son 'emprise', si celle-ci tarderait trop à s'estomper. Or, la séance n'était pas encore finie. En cela, la jeune femme le savait pertinemment. Rien, n'avait été encore réglé ou apaisé. Tout était encore à faire. Toutefois, Celys Carroll avait confiance dans les capacités de Gauwain Robards. Cela était somme toute assez indéniable.


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptySam 16 Mar - 18:47


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Au milieu de son hurlement, au milieu de ces ténèbres tournoyantes, cerné par cette présence et la conscience de ce qui se tramait, alors que rien ne semblait pouvoir le sauver, ce fut comme si soudain lui parvenait une brise d’été, un souffle d’air qui venait éclaircir ses pensées, et ramener un peu de lumière.

Une lueur dorée, douce, l’ombre d’un contact sur son épaule, une forme de soutien. A son esprit, on chuchota des mots. Il s’y raccrocha comme un noyé se cramponnerait à une bouée de sauvetage. Chaque murmure venait convoquer une image, une forme de magie, réécrire ce qui l’entourait.

Au dessus de lui vint s’allumer une étoile, lui faisant lever les yeux et clouant le bec à son père, qui lui aussi leva la tête, semblant contrarié d’être interrompu dans ses invectives. Graduellement, l’étoile se mit à lui, à chaque instant plus éclatante, et il se rappela qu’elle était cette lumière qui le guidait dans les Ténèbres, qui lui montrait le chemin, qui donnait un exemple brillant d’excellence. Sa lumière se fit étincelante, et baigné de sa clarté, il trouva la force de se redresser, de se relever.

D’affronter son père, alors que la lumière s’enveloppait autour de lui, telle une armure. Le défendant et l’armant, tout à la fois. Lui donnant la force de parler, d’une voix rauque mais qui résonna dans les territoires oniriques.

« Ce que vous faites… ça vous appartient… mais ce n’est pas bien. Et quelques soient vos décisions… vous n’avez pas le droit de nous retirer ce que nous avons… vous n’avez pas à venir polluer nos pensées… polluer notre amour... »

Il fixa son père des yeux, le défiant du regard. La lumière de son armure était aveuglante, forçant son adversaire à reculer.

Étonnamment, la Comtesse souriait, alors même que la lumière commençait à dissoudre ses formes.

Son père, avec un cri de rage, s’élança en avant, mais soudain, Gauwain se trouva muni d’une épée de lumière : il frappa, dans un cri puissant qui se réverbéra dans tout le plan éthéré :

« LAISSEZ-NOUS TRANQUILLES !! »

La lumière explosa quand il frappa, et quand elle retomba en pluie d’étincelles, les silhouettes ennemies avaient disparu. Ne restait plus qu’une étoile incarnée, à la peau d’or blanc, aux yeux d’émeraude et au sensuel sourire grenat, lui faisant face. Sa chevelure était d’un blond presque blanc tant il était pur. La lumière qui émanait d’elle était douce et enveloppante, havre de paix après la tempête.

Il sourit, avec toute la tendresse et tout l’amour du monde dans le coeur : tout le reste n’avait plus d’importance, que de la retrouver.

« Eyh… Salut, Reddy... »

Sous ses doigts, elle était toute aussi réelle que s’il avait été éveillé. Et dans son coeur, s’était inscrit une leçon : il n’avait pas à sacrifier sa relation. Pas plus qu’il n’avait à tolérer ce qui se passait. Il faudrait sans doute du temps, pour assainir tout cela réellement, mais il serait avec sa petite amie, et ils y arriveraient, à deux. ….en parvenant à parler...


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MessageSujet: Re: Things happen, but we don't really know why | Gauwain   Things happen, but we don't really know why | Gauwain EmptyDim 17 Mar - 10:25


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Pour Celys Carroll chaque circonvolution de la psyché humaine était unique. Chaque sentier métaphorique emprunté par ses différents patients était singulier. Et à chaque fois, la petite Psychomage était agréablement surprise. Si certains ou certaines nécessitaient qu'une main tendue leur soit octroyée, pour son patient d'aujourd'hui, il ne fallut que quelques mots d'encouragement pour le faire se révéler et affronter ce qu'elle jugeait comme étant un Égrégore quelque peu vindicatif et belliqueux.

Il lui en avait fallu du courage. Mais, il avait réussi cette quête seul, avec l'appui cependant, de cette jeune femme tant aimée qu'il personnifiait dans ces limbes, par une étoile brillante qui le guidait et l'accompagnait. Avec un tendre sourire, la minuscule Galloise assistait à cette lutte, satisfaite. Que le jeune homme brun se redresse et puisse affronter ce qui lui faisait peur au demeurant. Accueillir cette émotion vive. Faire en sorte qu'il terrasse ce qui l'avait amené ici, dans son cabinet. Et, ainsi conclure cette séance qui n'en méritait pas d'autres.

Là aussi, cela était sensiblement différent. Si certains et certaines avaient besoin de plus d'entrevues avec elle, la petite Jaune et Noire se ferait un plaisir de les aider. En revanche, si cela en nécessitait une seule, pourquoi poursuivre ? Cela serait une perte de temps pour les deux parties en présence.
Enchantée, la disciple d'Helga assistait alors à ce regain d'énergie et d'amour personnifiés. Émue, peut-être ? Sûrement. Car, un tel Lien ne pouvait dès lors être rompu aussi aisément. En cela, l'ancien Serpentard et meilleur ami de Callum Pritchard, l'avait certainement compris. Souriante, la petite Psychomage s'était lentement effacée de l'esprit de son patient, étant quant à elle, revenue sur un plan bien plus physique. Assise, jambes croisées, dans son fauteuil.

Attendant, que lui, en fasse de même.

- Je suis contente. Un sourire tendre et bienveillant. ... et je crois que tout a été fait et dit. Souhaites-tu cependant que nous discutions à ce propos ? Ou souhaites-tu retrouver ta bien aimée, ce que je comprendrais aisément. Un silence, alors qu'elle proposait toutefois une boisson à son interlocuteur. Je pense que tu as vaincu ta plus grande peur et ce qui empoisonnait ton âme ainsi que ton cœur, à cet instant. Ce que j'en ai retenu et de ce que j'en ai vu ... c'est que votre Lien est inaltérable. Inébranlable. Parce que vous vous retrouverez toujours avec ta bien aimée. Malgré les épreuves. Et celle-ci, en était une qu'il t'a fallu surmonter et dont ton expérience sera une aide précieuse quant au fait qu'elle en vienne à la surmonter, elle aussi. Un autre sourire tendre. Félicitations Gauwain, je suis fière de toi.

Même si, cela serait perçu nullement comme un exploit au regard du monde, la cousine de Cole Bronson, elle, le voyait comme tel. Vaincre ses propres démons, aussi intangibles, soient-ils, était une adversité quotidienne. Cependant, il fallait saluer ce triomphe, qui avait été couronné de succès.

- Et ... je comprends alors, pourquoi Callum t'apprécie énormément. Pour Callum Pritchard, Gauwain Robards était réellement un Chevalier, dont il en portait le patronyme avec une certaine passion. Et cela, personne ne pouvait le lui ôter. Même le plus vil des Dragons.


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