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 Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan

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Nollan B. Emerson
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Understand the things I say, don't turn away from me …
@Trystan Robards & @Nollan B. Emerson
… ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree

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Ethel Emerson. Née Robards.
Pour faire simple : ma mère. L’Actrice de théâtre qui brûlait son âme sur les planches de New-York, quitte à vouloir mourir sur scène. Pour ça, je l’aimais ma mère. C’était l’artiste de la famille. À contrario de Mason Emerson, mon père, le Chef des Aurors au MACUSA. Lui, il était bien plus pragmatique et laissait pas sa place à l’imagination. Y’avait bien que ma mère pour ça. Y’avait que ma mère qui offrait un peu de son monde pour l’unir à mon père. Mais, même si ma magnifique mère aimait se dévoiler et être toujours en représentation, elle m’avait jamais parlé de sa famille. C’était le sujet tabou ça.

Sauf quand elle m’avait écrit cette lettre. Avant de partir du MACUSA pour le Ministère de la Magie, elle me l’avait confié. Comme un trésor. Et, je devais l’ouvrir que là-bas, comme une sorte de talisman ou de relique. Du coup, ce courrier écrit de la plume souple de ma génitrice, je l’avais ouvert qu’à mon arrivée sur le sol britannique. Où j’avais découvert rapidement les aspirations de Blondie et ses envies de faire le bien. Alors, je l’avais prise sous mon aile. À l’image d’un protecteur. Et, je m’étais oublié. J’avais oublié cette bombe que ma mère avait fait presque s’exploser. En mentionnant son ‘autre’ famille. Celle que je connaissais pas.

Y’avait eu une sacrée merde avec les Mangemorts, les Chasseurs et tout le restant de connards qui proliféraient sur les terres britanniques, et … j’avais encore zappé de la relire. Parce que la première fois que mon regard ambré s’était attardé dessus : j’avais pâli. Parce que l’autre nom qu’elle avait mentionné, je savais qui c’était. J’avais alors deux oncles que je n’avais jamais vu. Gareth et Trystan Robards. L’un ayant la boutique familiale d’artefacts de protection, l’autre bossant au Ministère. À  quelques niveaux de moi. Et putain, qu’on s’était croisés quelquefois mais jamais parlé. L’oncle en question, il avait pas le monopole du sourire. Il devait sourire à chaque fois, qu’on devait le pincer. Et quelque chose me disait … que personne ne s’y risquait.

Alors que j’étais assis derrière mon bureau, mes boots posées sur celui-ci, j’avais cette fois-ci la lettre entre les mains. Relisant chaque ligne. Chaque mot, où ma mère n’avait pas pu retenir ses larmes et dont l’encre s’étalait en des ronds presque parfaits. Mais, y’avait pas besoin de déchiffrer longuement le contenu. Y’avait l’essentiel en un paragraphe. Je devais renouer avec ces oncles à qui j’avais jamais parlé. Si ma mère avait échoué, j’y arriverais peut-être. Non ? Écrasant ma cigarette mentholée dans le cendrier prévu à cet effet, je me levais d’un bond. Pourvu de cette essence même de Womatou qui se nichait encore dans mes veines. Puis, il allait pas me bouffer, non ? Mon oncle. Putain, que c’était bizarre de se dire ça.

Parce qu’en plus de deux oncles, je devais avoir des cousins. Ou des cousines.
J’étais au moins sûr que l’un d’entre eux, se prénommait Gauwain, le petit ami de Meredith.

Les mains dans les poches de mon blouson d’aviateur en cuir brun, j’arpentais les couloirs du Ministère. Ou du moins, celui qui était devant mon bureau. Ayant gardé la lettre pliée à de nombreuses reprises dans l’une des poches intérieures de ma veste. Et, de me décider enfin. Pour parvenir jusqu’au bureau du responsable des Affaires Galloises, sur le territoire britannique. Mon oncle, donc. Et, mon autre Parrain. Si j’en croyais les mots noircis de ma tendre mère. Chouette.

- C’est pour parler à Monsieur Robards. J’ai pas d’entretien de prévu mais c’est important. Que je lançais à sa secrétaire, qui s’était déjà redressée pour pouvoir m’accueillir. Et, dès lors que je pénétrais dans l’antre du susnommé, j’avais perdu de ma superbe pendant quelques instants.

Parce qu’en plus de la missive, y’avait une photo.
Et, il était semblable à l’un des gamins de la photo.

- Bonjour Monsieur Robards. J’ai à vous parler. D’un truc qui nous concerne. Voilà, j’étais un poil stressé et je lâchais tout. Mais, je pouvais plus tourner autour du pot, durant trop longtemps. Fallait que ça sorte. Ma … mère vous salue. Il allait me congédier, c’était certain. Mais James Steward et Isolt Sayre, m’en soient témoins : au moins, j’aurais essayé.



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Trystan Robards
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MessageSujet: Re: Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan   Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan EmptyMer 15 Fév - 9:43


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Trystan Robards n’avait jamais été dérangé, sur ses heures de travail ou sur son temps personnel, par un Auror. C’était une évidence, il vivait en honnête citoyen, avec droiture et dans le respect de la Loi, comme devrait se comporter un homme correct, ayant des principes. Et de fait, il n’avait nulle raison d’attirer l’attention de services de sécurité spécialisés.

De façon générale, il éprouvait une forme de tolérance indifférente envers ce corps de métier. Principalement parce que son fils avait développé pour le service des Aurors une admiration sans borne. Certes, cela avait servi les intérêts d’un père attendant l’excellence et rien de moins, venant de sa progéniture : la perspective de suivre l’exemple de ces forces de l’ordre avait agi comme un garde-fou tout au long de l’enfance et de l’adolescence de son fils. Ils représentaient un idéal de comportement, un objectif, tout autant qu’une forme de menace (échouer à respecter les standards attendus reviendrait à faire une croix sur ce destin qui faisait rêver le garçon). Mais enfin, il y avait de quoi faire une indigestion lorsque votre enfant avait un intérêt si spécifique ; lui conseiller d’élargir ses perspectives serait revenu à se tirer une balle dans le pied, et Trystan Robards le savait : seul comptait le but que l’on finissait par atteindre. Un voyage enrichissant mais ne menant pas à l’objectif poursuivi était très certainement une belle aventure d’un point de vue général, cependant, au final, restait que tous les efforts déployés ne vous auraient pas permis d’arriver à la destination espérée.

En résumé, Trystan gardait le respect nécessaire envers ce corps de métier, mais la clairvoyance utile à ne pas les considérer comme autre chose que des hommes faillibles, quels que soient leurs talents à manier la baguette. (Il suffisait pour s’en convaincre de voir la façon dont avait été géré un attentat en milieu moldu, alors même que le directeur du département était sur place. Comment l’attaque avait pu durer aussi longtemps et faire autant de victimes restait une énigme, dont la réponse tenait en un mot aux yeux de Trystan : incompétence.)

Aussi il fit signe à sa secrétaire de laisser l’agent entrer, sans faire d’histoire. Son planning restait assez léger ce jour-là, permettant quelques improvisations. Et se figea en reconnaissant aisément le jeune homme qui était entré, d’un air presque mal à l’aise.

Il connaissait cet Auror pour l’avoir croisé à plusieurs reprises dans les couloirs, avec ou sans les membres de sa petite clique. Il détonnait, dans le lot, par son visage poupon, et par un quelque chose qui ne manquait pas d’attirer l’œil de Trystan, un quelque chose qui n’était nullement une quelconque attirance invertie, mais relevait d’un doute, d’une forme de questionnement sur lequel son esprit se refusait à s’attarder.

Il avait fini, bien évidemment, par identifier son nom, via le journal interne du Ministère, avait lu les quelques éléments concernant son parcours, et le doute s’était transformé en certitude, qu’accompagnait un imbroglio confus et sombre d’émotions.

Cependant, il n’avait nullement changé son attitude, avait continué à le croiser sans réaction outre mesure. Le monde magique était minuscule, il pouvait très bien s’agir d’un hasard, et parfois, il était préférable de laisser certaines histoires reposer là où elles étaient.

La présence du jeune homme, ce jour, pouvait très bien tenir à ses fonctions, à des questions et protocoles inhérentes au Pays de Galles, demandant à Trystan une vision d’expert, ou de déployer ses réseaux. Aussi, il l’accueillit comme il aurait accueillit un autre de ses collègues : avec un détachement neutre et circonspect.

Dès ses premières paroles néanmoins, il devint clair que le garçon agissait de façon autonome, qu’il ne s’était imposé ici que pour poursuivre des buts personnels. Et qu’il était au courant de la situation, ou du moins d’éléments lui faisant soupçonner quelque chose de ses origines. Peut-être cherchait-il une confirmation indirecte. Ou peut-être était-il émissaire, mais de quoi ?

Trystan opta pour une stratégique neutralité, haussant un sourcil, tandis que son regard demeurait gardé.

« Je ne comprends pas. »



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MessageSujet: Re: Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan   Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan EmptyVen 3 Mar - 16:35


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J’avais pas prévu de speech en amont pour la cause et autant dire que c’était bien mal barré. Mal barré, c’était un doux euphémisme. Parce que je savais pas quoi dire à celui qui était mon oncle au regard de ma lignée. Je savais pas quoi énoncer à ce gars, qui était le père du petit ami de Blondie et qui était ultra sévère. Ma mère, elle m’avait juste laissé des cartes en main, et c’était à moi de me dépatouiller. J’avais cette photo et sa missive, à elle. Son courrier, qui avait été une bombe dans ce qu’était désormais ma vie. Mais, je savais pas quoi verbaliser.

Alors que putain, j’en avais des questions. Elle, ma mère, qui était toujours en pleurs quand elle se remémorait des souvenirs avec ses deux frères. Des souvenirs, que je pensais douloureux par ailleurs. Parce que ses pleurs à elle, n’avaient rien de joyeux. C’était de la tristesse qui avait pris place dans son cœur. Entourée de non-dits et de rancœur. Et moi, au milieu de tout ça, je devais trouver ma place. Meredith m’aurait dit d’y aller plus stratège, en mode Vert et Argent. À la méthode Serpentard : sa méthode. Moi, d’après ce que j’avais compris, j’y étais allé en mode Gryffondor. Ou Womatou. Histoire que plus vite, j’aurais lâché mon info, plus vite ça irait.

Or, l’homme en face de moi, s’était figé. Et, j’avais pris ça pour une envie de me congédier en hurlant, hors de sa vue et hors de son bureau. Mais, c’était pas ça qui s’était produit. Il faisait mine de pas comprendre, mes allusions. De pas saisir l’essence même de celles-ci. De feindre l’indifférence neutre et froide. Du coup ouais, j’allais carrément en baver. Me rendant compte que Blondie avait pleinement raison : mon attaque était bien trop frontale. Parce que ma mère m’avait dit, -sans que je sache d’où était sorti cet aveu-, que l’un de mes oncles était allé à Serpentard et l’autre à Serdaigle. Et en face de moi, j’avais celui qui avait endossé les mêmes couleurs que ma protégée.

- Je … Je dépliais le cliché, pour le poser sur son bureau en acajou et le faire glisser jusqu’à lui. Je crois qu’en jetant un œil à cette photo, vous comprendrez ce que je veux dire. Un silence, alors que je rivais mon regard ambré dans ses iris argentés. Un peu plus confiant que lorsque j’étais entré en son antre, il y a une dizaine de minutes de ça. C’est vous, non ? Votre frère … et ma mère. La petite blonde, au milieu. Au moins, j’y avais apporté une preuve à mon récit. Qu’il croit pas à des élucubrations. Que je fabulais.

Ou que j’étais victime d’un Sortilège de Confustion. Ç’aurait pu. Mais, j’étais en pleine possession de mes moyens. Mes facultés étaient bien présentes et à cent pour cent. Juste que … ça me faisait bizarre d’être face à un oncle et à un parrain auquel, j’avais jamais adressé plus de deux mots. Si ce n’étaient des politesses au détour d’un couloir du Ministère de la Magie britannique.

- Vous êtes à la fois … mon oncle et mon parrain. C’est ce que m’a écrit Ethel Emerson née Robards. Ma mère.

Bon bah, plus frontal tu meurs. Mais, c’était nécessaire.
Quant à lui, il pouvait encore me foutre dehors. C’était pas impossible.
Mais, j’étais venu pour avoir une discussion. Pour renouer des liens vieux d’une trentaine d’années … et y’avait du boulot de ce côté-là.



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Une chose était sûre : le jeune homme avait hérité de l’impulsivité de sa mère.

Auror ou pas.

Au lieu de contourner le mur que venait de lui opposer Trystan, il vînt s’y fracasser, avec la détermination d’un bélier, focalisé sur son objectif. Il n’accusa même pas son interlocuteur de duperie, ou de jouer un jeu, de porter un masque.

Il lui amena de quoi « comprendre par lui-même ».

Trystan eut très envie de grogner.

Il ne baissa qu’à peine les yeux sur la photo. Un quart de seconde lui avait suffit pour en reconnaître les contours, pour se rappeler l’instant où elle avait été prise, en d’autres lieux, à une autre époque. Le jeune homme le fixait avec affirmation et avec une sorte d’espoir, guettant on ne savait quoi, peut-être des bras qui s’ouvriraient et un homme qui lui ferait fête.

Ce ne fut pas ce qu’il obtînt.

Cependant, Trystan ne s’entêta pas à feindre l’ignorance, au vu des éléments qu’amenait le garçon. Peut-être, également, parce que le jeune homme avait rappelé qu’il y avait autre chose, entre eux, une forme d’engagement moral qu’il n’avait pas respecté, qu’il n’avait pas honoré. Il ne baissa pas ses yeux gris.

Un silence plana dans la pièce, tandis que Trystan Robards choisissait ses mots, comme il aurait sélectionné un artefact, avec plus de soin qu’Ethel et son garçon. Il garda un ton neutre, détaché.

« Tu as fait des recherches. Ou bien cette tête de mule d’Ethel regrette-t-elle ses mots et ses choix de vie ? Te charge-t-elle de tenter de réparer les conséquences de ses fautes ? »

C’était une provocation. Mais au moins comprendrait-il de quoi le garçon était réellement au courant. La version de l’histoire, telle qu’elle avait pu la lui présenter. Ses intentions réelles. Il n’avait aucun doute, vu son entrée en matière, que le jeune homme répondrait avec le cœur franc et de façon frontale. Il ne servait à rien de se méfier d’un quelconque artifice. Qu’avait-elle appris à ce garçon, alors que toute leur famille avait été formée dès l’enfance à la prudence ?

Il haussa un sourcil, pour accentuer cette petite pique, les accusations portées.

Il se rappelait avec clarté la dispute qui avait précédé le départ avec fracas de sa sœur, partie sans se retourner. Lui-même n’avait pas pris part aux conversations, mais avait écouté, observé, jusqu’à ce moment où, dans les larmes et les cris, des décisions avaient été prises. Des décisions irrévocables, qui avaient eu des conséquences irréversibles.

Et dans tout ce déferlement, lui-même, alors jeune homme, loin d'être pleinement installé dans la vie, avait tenté de déterminer où se situaient ses loyautés. On comprendrait aisément, à l'aune du présent, ce qu'avait été sa décision finale. Cependant, il ne révéla rien de tout cela, au jeune homme qui lui faisait face, attendant de voir le comportement qu'il adopterait face à ces allusions.




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Ma mère m’avait pas menti. J’avais bien en face de moi, un homme froid et distant à l’âme et au cœur plus qu’impénétrables. Mon oncle et mon parrain, du côté d’Ethel ma mère, restait imperturbable. Son visage était plus que fermé, et aucun sourire ne venait animer son regard argenté. J’étais entré dans son bureau sans savoir quoi dire, si ce n’était une vérité peut-être un brin trop abrupte et frontale. Mais, je me souvenais des pleurs de ma mère, quand elle évoquait son passé qu’elle ne pensait pas être enterré. Ses frères, devaient lui manquer. Ils faisaient partie d’elle. Même si la décision qu’elle avait prise, avait été la plus dure de sa courte et jeune vie.

Or, j’avais face à moi un mur de rancœur et de ressentiments. Meredith, m’aurait conseillé d’amadouer celui qui était devenu son beau-père, au regard du monde. Mais … j’étais pas passé par quatre chemins, y’avait eu l’impulsivité de mon ancienne Maison des Womatou, qui avait parlé pour moi. Et, je me retrouvais là, à peser le pour et le contre pour continuer. Comment continuer d’aborder un sujet qui commençait à mettre mon interlocuteur hors de lui ? J’avais pas le choix, de toute façon. Ma mère était triste et j’aimais ma mère. Mon père aimait ma mère, et détestait de la sentir peinée. Même si ses choix à elle, avaient conditionné son avenir à lui. À eux.

Cependant, j’étais un Guerrier moi. J’affrontais mes adversaires avec poigne et hargne. Sans pour autant être finalement stratège comme le pensait parfois Blondie. Mais, c’était bien pour ça qu’elle était venue me trouver, pour que mon approche change de la sienne. Et, ça lui apportait un brin de spontanéité, qu’elle, elle ne possédait pas jusqu’à présent. Néanmoins, mon regard ambré devait se recentrer sur l’homme en face de moi et sur ses piques assassines. Il attaquait ma mère sans vergogne. Mais, cette dernière me soufflerait qu’il eût amplement raison. Qu’il avait raison, malgré ce qui le rendait peu amène.

- Ma mère a fait ses choix et si elle ne les avait pas faits, je ne serais pas présent pour en parler. Je mettais un silence entre nous deux. Avant de poursuivre, tout en jetant une œillade, alternant entre mon vis-à-vis et ce cliché qu’il n’avait même pas scruté. Elle vous aime mais elle ne regrette en rien ses choix de vie. Même si elle se doute que vous réagiriez de la sorte à ma venue, elle comprend que vous en étiez affecté. Même sans vous en épancher.

Combien de fois, m’avait-elle parlé de ses frères lors de ces repas de famille, où ils n’étaient pas présents ? Qu’ils brillaient par leurs absences. Alors, qu’elle aurait aimé qu’ils soient là, pour partager la dinde et des sourires. Mais … jamais, ça sera ça. Jamais.

- Moi, je veux vous connaître. Je veux savoir qui est ce frère qui est mon oncle et mon parrain. Je veux vous connaître Trystan. Et seulement après, je penserais à ma mère et à sa volonté de renouer.  Ça allait être compliqué mais j’étais pas mal persévérant dans cette histoire. Surtout, si ça concernait ma famille. Surtout Ethel, ma mère.



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Le garçon n’était pas né du dernier chaudron, et commençait à placer Trystan dans une situation…. Relativement compliquée. La passe d’armes l’enfermait dans une impasse. Il ne pouvait pas nier, ne pouvait pas convenir de faux-semblants, ne pouvait pas arranger comme nécessaire une partie des événements. Le garçon semblait savoir. Peut-être pas tout. Mais suffisamment.

C’eut été plus simple qu’il ne montre revendicatif. Qu’il attaque et agresse. Qu’il demande des comptes et réclame une forme de justice pour son sang. Mais non. Le jeune homme ne tremblait pas, gardait le menton obstinément levé, mais lui parlait de sentiments et de liens et de loyautés familiales.

Trystan Robards grogna. ….Ethel avait donné le jour à un Poufsouffle.

Il se passa une main sur le visage, et lança un long regard ombrageux à son vis-à-vis, toujours planté devant son bureau.

« Je suppose que tu ne partiras pas, n’est-ce pas ? »

Il les connaissait, ces obstinés. Ils recommençaient, encore et encore, même s’ils n’excellaient pas, semblant s’être mis en tête que tant qu’ils essayaient, ils se rapprochaient du but. Sa mâchoire tressauta. L’amener à renoncer serait vain. Autant s’épuiser à remplir un chaudron percé. Il le retrouverait encore et encore, devant sa porte, recevrait des courriers, pire, aurait droit à des épisodes flamboyants en public. Il préférait s’en passer.

Tout bien pris en compte, il préférait encore hâter le processus, et ne pas ajouter à ses cheveux du gris à ses cheveux , encore que sa comtesse de compagne semblait y trouver du charme.

« Tu n’as pas un instant considéré que je pouvais avoir fait le deuil de cette sœur qui s’est comportée comme la dernière des idiotes et qui a craché sur notre nom de famille et notre héritage, hm ? »

Il secoua la tête, se relevant pour sortir de son bureau, et faire signe à sa secrétaire. A la différence d’autres fonctionnaires que l’on ne citerait pas par politesse (et parce que leur réputation les précédait et qu’il n’était donc pas nécessaire de les nommer), Trystan Robards ne conservait pas dans son bureau la moindre goutte d’alcool ; une telle substance n’était acceptable qu’en dehors du cadre professionnel. Cependant, ici, le personnel s’empiétait sur son espace contrôlé, le passait ressortait de sa boîte tel un diable sur ressort, pour confronter Trystan à des sujets qu’il ne souhaitait pas aborder. Il voulait un whisky. Il faudrait bien cela pour poursuivre.

D’un air sombre, il revint s’installer dans son fauteuil de bureau, le regard acéré, posé sur le jeune Auror trop téméraire. ….son neveu.

« Je ne te dois rien. Je ne dois rien à Ethel. Elle a fait son choix et faisant son choix, elle nous a libérés de toutes dettes à son égard et ce faisant, au tien. »

Une pause, puis, comme le verre d’alcool ambré venait apparaître sur son bureau…

« Cependant. Je suis prêt à répondre à quelques questions. Au moins pour que tu me laisses en paix. »

Il prit une gorgée d’alcool, laissa le liquide sirupeux lui réchauffer l’âme, un petit miracle en soit.

« Trois questions. Pour trois membres de la fratrie. Choisis-les avec soin, fils d’Ethel. Avec plus de prudence que ne parle ta mère, à moins qu’elle ne se soit assagie avec l’âge. »

A posteriori, il réalisa que dans cette dernière phrase, qu’il avait voulue acerbe et critique, se nichait autre chose, se nichait un non-dit, un élément qu’il ne voulait pas s’avouer. Il espéra que le garçon, impulsif et instinctif, manquerait de la finesse nécessaire à deviner ce qui s’était joué entre les mots.



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Sans pour autant me voiler la face, je crois que j'étais face à l'adversaire le plus difficile qui soit. Et qui, au vu des liens familiaux qui s'étaient étiolés avec le temps était à la fois mon oncle et l'un de mes Parrains. Ma mère, Ethel Robards avait quitté le foyer familial sans se retourner, ce qui avait alors causé des dégâts irréversibles sur sa fratrie. Elle avait fait ses choix et eux, les leurs. Et ... fallait croire que tout était en opposition. Parce que face à moi, il y avait un homme qui lui en voulait d'être partie. Même s'il demeurait taiseux à ce sujet, je le ressentais quand même.

Fallait être clairement aveugle pour pas s'en rendre compte.
Or, j'avais pas perdu de temps. J'étais rentré directement dans le vif du sujet, quitte à me prendre un mur en pleine face. Un mur de ressentiments humains, devrais-je dire. Mais moi, mon but premier, c'était de connaître mon vis-à-vis, qui avait brillé par son absence aux repas de famille. Absence que ma chère mère n'avait su combler que par des chagrins, qu'elle ne voulait jamais me montrer. Or, j'étais pas dupe, moi. Je les voyais, les larmes de ma mère et j'aimais pas ça, les voir.

Et pour répondre à la question de mon interlocuteur : non. Il était hors de question que je parte. Que j'abandonne le défi. Ce challenge presqu'impossible de vouloir renouer avec cet homme froid que Meredith estimait assez pour lui faire confiance. Parce que ... d'après ce que j'avais pu en comprendre et ce que Blondie, avait bien voulu m'expliquer, mon oncle avait commis un parjure, en se mettant en couple avec la Comtesse de Vermandois. Moi, je connaissais pas tous les tenants et tous les aboutissants, de cette histoire. Moi, ce qui m'intéressait, c'était de parvenir à faire légèrement ployer le Colosse face à moi.

Qu'il ait trompé sa femme, ici, ça servait pas vraiment mes intérêts.

- Non. Car comme vous parlez de ma mère, ça sonne comme le contraire. Si vous prétendiez l'oublier comme vous tentez de me le faire croire, vous en aurez oublié jusqu'à son prénom. Mais ici, c'est pas le cas. C'est tout l'inverse. Je faisais une pause dans mes propos, le suivant de mon regard ambré, alors qu'il allait apparemment se servir un verre d'alcool. Qu'est-ce que je devais en comprendre ?

Silencieux alors, j'observais ses faits et gestes, alors qu'il revenait s'installer derrière son bureau. Avec toujours cette même mine acerbe et ce regard gris bien peu avenant. J'eus d'ailleurs un sourire imperceptible à cette vision, me disant que ouais, j'allais probablement ramer. Mais, qu'importe.

- Hum. Ses choix de vie ne vous ont pas plu, j'en conviens tout à fait. Mais, elle a des remords probablement. Il ne me croirait sûrement pas, mais c'était la vérité. Les larmes versées, en était une preuve plus qu'alarmante. Fronçant légèrement les sourcils, et pourtant prêt à toutes les expectatives, je l'avais pas vue arriver celle-là. Le fait pur et simple de lui poser trois questions qui devaient être réfléchies.

Ne pas te précipiter Nollan. C'était le mot d'ordre. Et, merde. Cependant, je pouvais pas louper ce qui s'était tramé en filigrane bien caché dans son laïus. Ma mère, malgré tous ses dires aigris et sarcastiques lui manquait atrocement. J'allais attendre, avant de me plier aux trois interrogations.

- Ethel vous manque. Vous aimeriez savoir comment, elle se porte. Si elle est en sécurité. Ce n'était somme toute pas une question. Mais une cruelle affirmation.



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MessageSujet: Re: Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan   Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan EmptyDim 31 Déc - 14:55


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Décidément, le jeune homme refusait de jouer selon des règles dictées par d'autres. Sans aucun doute tenait-il particulièrement de sa mère.

Au moins était-il trop direct pour s'embarrasser de subtilités qui auraient desservi Trystan. Il le crut, d’abord, du moins jusqu’à ce que le garçon le détrompe, au moins partiellement. Car il lui restait semblait-il la capacité à percevoir certaines choses et à tirer certaines conclusions. Le Ministère ne recrutait pas que des incompétents alcooliques, cela avait un côté rassurant. Mais ça n’arrangeait pas ses affaires.

Trystan Robards continua à jouer avec son verre, fixant de son regard d’orage le garçon qui refusait de quitter son bureau. Après de longs instants de silence, où tout resta suspendu, il lâcha un soupir d'exaspération.

« Je n'ai pas été jusqu'à demander qu'on m'ôte tout souvenir d'elle par oubliettage, effectivement. Je suis plus sensé et solide que le portrait qu'elle t'a manifestement fait de ma personne. »

Ethel et ses grands éclats mélodramatique. qui n'avait jamais laissé la raison l'emporter sur quelque chose d'aussi superficiel que des sentiments...! Comment avaient-ils tous trois pu sorti du même sein, ça le dépassait. Son aîné, tout exaspérant qu’il fut, agissait au moins en se basant sur son intellect, bien que ses calculs ne s’avèrent pas toujours justes.

« Esseulée, en territoire américain, loin des affaires d'héritage, et elle aurait des remords ? Que je suis surpris. »

Le sarcasme était lourd, dans ce qui était une pique gratuite. fondé sur le vent, et destiné à faire fuir le jeune homme, dans une nouvelle tentative plus indirecte.

« Non, ce qui m'étonne le plus ait qu'elle ait mis tant de temps à ravaler sa fierté. Quelle bourrique. Mais si ses remords sont réels, je te prie de lui indiquer qu'elle peut présenter ses excuses par elle- même. »

Le garçon avait déjà signifié qu’il avait agi de son propre chef, mais il n’excluait pas que sa mère ait pu l’inciter implicitement à agir. Et la pique ne ferait que le pousser à bout. Peut-être enfin s’en irait-il ?

La dernière analyse du garçon lui tira un grognement et plutôt que de confirmer ou d'infirmer, il contre - attaqua :

« Si tu ne comptes pas profiter de ma généreuse proposition de répondre à trois questions, je te prierai de quitter mon bureau. En ce qui me concerne, j'ai bien d'autres chats à fouetter. »

Après tout, il s’était montré généreux, et, quelque part, avait offert une certaine forme de bonne volonté, en lui proposant de lui livrer des éléments de compréhension. S’il ne souhaitait pas s’en saisir, grand bien fasse à Trystan ! Car il ne doutait pas que les questions seraient déplaisantes ou brasseraient des choses déplaisantes. S’il pouvait s’en passer, et prétendre que tout ça n’avait pas existé, profitant du calme revenu dans son bureau… formidable ! Il applaudirait des deux mains.

Mais la balle était dans le camp du garçon. Trystan lui avait savonné la planche, s’était assuré de le pousser à bout, et s’il avait un tempérament sanguin, il fallait espérer que cela suffirait à ce qu’il abandonne la lutte.



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MessageSujet: Re: Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan   Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan EmptyDim 28 Jan - 15:35


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Mon oncle et parrain, était clairement le challenge le plus dur que j'avais à affronter de toute mon existence. Ma mère, ne s'était pas privée de me mettre au courant de ce qu'il était et de comment, il pouvait fonctionner. Même si elle aimait son frère, elle le considérait toujours comme une tête de pioche. Et, je pouvais clairement lui donner raison. Mon approche, n'avait pas été des plus subtiles, certes mais ... je devais au moins être assuré que ça fonctionne. Au moins, pour Ethel Robards. Le reste, si je me prenais des coups, métaphoriquement parlant, j'en avais strictement rien à foutre.

Or, mon interlocuteur était coriace. Et là encore, selon ma mère, il l'avait méritée sa place chez les Serpents. Tout comme Blondie et Gauwain, celui qui était par extension mon cousin. Ici aussi, je devrais faire part d'une future rencontre avec le petit ami de ma protégée, à ma mère. Pour lui certifier que j'étais déterminé à aller jusqu'au bout. À faire comprendre à Trystan Robards, que j'étais pas là pour faire de la figuration et que mon insigne d'Auror, elle ne m'avait pas été allouée qu'en décoration.

Cependant, à chaque pique assassine entendue, j'ôtais pas mon sourire sur ce visage d'éternel adolescent. Mon regard ambré quant à lui, ne cillait pas. Trop occupé à fixer le regard gris virant à l'orage qui continuait de me faire face. Non. Il était vraiment pas facile à convaincre. Et, l'émotion n'était pas le genre à le saisir aux tripes. Au moins, je pouvais me dire que j'avais essayé ... et que c'était pas probant.

- Ç'aurait pu. Si la douleur de l'absence avait été trop forte. Note, que ç'avait pas l'air d'être le genre de type à s'appesantir sur ses sentiments. Au contraire, même. J'ai jamais dit que vous étiez sensible. Et, c'est pas vraiment le portrait que ma mère a fait de vous. C'est tout l'inverse. Là encore, je brillais par un élan d'honnêteté franche. Le genre d'envolée lyrique qu'aurait pu faire ma génitrice, sur ces planches qu'elle adorait fouler ...

... et qui lui valaient à l'heure d'aujourd'hui, tous ces ressentiments.

- Mon père, Mason Emerson, la soutient. Il est un élément probant dans sa vie, tout comme je le suis. Et comme vous l'êtes, ou vous l'avez été. Et, vous connaissez bien mal ma mère, pour l'accuser ainsi de vouloir un héritage dont elle se fout. Un silence. Elle veut vous revoir vous et son autre frère. C'est tout. J'argumentais encore. De façon franche et détâchée face à ce quelqu'un qui me semblait être un roc, qu'il était difficile d'éroder. Croisant les bras sur mon torse, j'affichais désormais une mine bien plus sérieuse. Car, il y avait bien un truc que je supportais pas dans cette vie : qu'on s'en prenne à ma mère.

Frangin aîné ou pas.
Même si c'était le père du petit copain de la belle blonde. Même s'il pouvait se révéler sous son plus mauvais jour. Je pouvais pas tolérer qu'il insulte la personne qui m'était la plus chère. Qui avait fait des choix. Même si ceux-ci paraissaient discutables pour la partie adverse.

- Peut-être qu'il fallait que ce soit moi qui tâte le terrain en premier ? Parce que je pense pas qu'elle aurait été accueillie à bras ouverts. Ce serait tout l'inverse qui se serait produit. Évidemment que j'oubliais pas le joker de ses trois questions. Et d'ailleurs, il venait de me le rappeler. Une façon de me dégager de son bureau, si je les lui posais pas. Bien. Je me barrerais de ton bureau, quand j'aurais posé ces trois fâmeuses interrogations. J'avais zappé le tutoiement, plus rien à foutre. Qu'est-ce que ma mère a fait pour que tu lui en veuilles autant ? Peut-être que ma mère ne m'avait pas tout dit, histoire de me préserver. Et moi, Nollan Blake Emerson, je voulais en avoir le cœur net. Et ... l'âme aussi.



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MessageSujet: Re: Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan   Understand the things I say, don't turn away from me, ‘cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree | Trystan EmptyMer 31 Jan - 21:53


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Il était évident que le garçon avait jeté ces mots en pensant l'insulter, le provoquer en retour. Il avait encore du chemin à faire. Car loin de ressentir une culpabilité ou une honte, Trystan Robards goûta une satisfaction sombre à l'idée qu'il n'avait pas été dépeint comme un homme faible et prompt à la sensiblerie.

Ce fut son seul motif de réjouissance. Pour le reste, le garçon demeurait entêté, refusant de quitter le terrain, bien que les coups aient porté leurs fruits et qu'il soit, c'était évident, plus vindicatif. L'accusation d'une démarche intéressée semblait avoir été particulièrement porteuse de vexations, au point que le jeune Auror en avait appelé au nom de son père, comme pour faire front avec lui. C'était une technique qui pouvait porter ses fruits, mais surtout, qui crispa son interlocuteur, avec le souvenir de l'homme qui avait ruiné un équilibre familial.

Le tutoiement était une autre façon de partir au combat, en refusant le respect naturellement dû. En les plaçant sur le même niveau. ...comme s'il suffisait de ça.

En homme d'expérience, Trystan ne fit pas l'erreur de répondre aux provocations lancées. Tout au plus afficha-t-il un rien de dédain dans le sourire, non parce qu'il ressentait cette émotion, (encore qu'il n'avait effectivement aucun respect pour l'homme maudit qui avait séduit sa soeur, dans une autre vie), mais pour tenter de pousser son adversaire à la faute,sans lui-même franchir les limites. De l'amener à craquer pour de bon, et quitter le bureau. Peine perdue. Tout comme il avait été vain d'espérer que le garçon renonce à ses trois questions et fuie, comme il aurait du s'y attendre.

Cependant, il avait commis une erreur, avec cette entrée en matière, et le regard gris se courrouça d'orage.

« Que sais-tu des rapports de bien_séance entre un homme et une femme ? Encore que je doute que cette péronnelle d'Ethel t'ait éduqué sur ce sujet, elle n'est pas si stupide. »

L'âge du jeune homme correspondait, il n'y avait pas grand mystère.

« Elle n'aurait pas dû fréquenter ton père, à son âge, et en dehors du mariage. Et quand il est arrivé... Quand il est devenu clair que tu allais arriver... Quelle femme correcte fuit avec un amant en coupant les ponts avec sa famille ? »

La question était rhétorique. Aucune.

« Ses devoirs allaient à ses parents. Elle a manqué à tout ce qui est attendu d'une fille. Elle a brisé le coeur de notre mère. Et elle a craché sur tout ce que notre père avait de sacré, en leur tournant le dos. Elle les a condamnés à la honte. En choisissant cette voie. ...Mais qu'importe à Ethel, n'est-ce pas? Ce qui compte est qu'elle ait pu profiter de sa petite aventure américaine. »





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Si ma Blondie avait dépeint son beau-père comme un Vert Gallois, -en référence à Gauwain son petit ami et non l'homme qui me faisait face-, elle n'aurait été décidément pas loin du compte. Le frère de ma mère, était un homme féroce qui ne se laissait pas vraiment distraire par des états d'âmes, qu'il n'avait peut-être plus. Ou, qu'il avait simplement mis de côté au fil des années. Il avait été élevé comme un homme et un héritier, à l'instar d'Ethel Robards, qui elle, selon ses propres dires, était celle qui n'en faisait qu'à sa tête. Une princesse à laquelle, on refusait rien et à qui, on donnait tous les égards. Elle était peut-être là, cette jalousie qui bouffait l'égo de mon oncle ?

J'en savais rien. Mais, c'était une forme d'intuition qui avait pris place dans mon être au fur et à mesure qu'on parlait. Enfin, qu'on tentait d'échanger quelques mots, sans que lui ne me saute à la gorge et que moi, je m'énerve. Or, j'étais une force tranquille et il en fallait des tonnes pour me pousser à bout. Et ... c'était clair que s'il en venait à manquer de respect à ma mère, -sa sœur !-, j'allais certainement rompre cette promesse. Tout comme j'avais abandonné le vouvoiement, pour y instaurer un tutoiement. À quoi bon, ça me servait de faire montre de politesse, si j'étais reçu avec un minimum de respect ?

Ça servait à rien de rien et j'en avais bien conscience, là.

- Je sais ce que ma mère m'en a appris et par expérience avec une ancienne fiancée. J'allais certainement pas m’appesantir sur le sujet, c'était pas ça le nœud du problème. Elle m'a surtout exprimé ce qu'elle ressentait en étant la seule femme de sa fratrie. Un silence, avec un sourire un coin. Parce que, même si étant petite, elle avait eu des envies de meurtres prémédités sur ses frères, ma mère les aimait plus que tout. Surtout celui qui m'avait été désigné comme Parrain et dont elle n'avait jamais regretté le choix.

... et, c'était bien ce que j'avais pensé au tout début de notre entrevue. Mon père, Mason Emerson, avait été la pièce décadente des rouages familiaux Robards. L'actuel Directeur des Aurors du MACUSA, avait séduit ma mère avec ses rêves de gloire et d'indépendance. Avec ses envies d'ailleurs. Et, même si je comprenais la rancœur qui avait éclos dans le cœur de mon vis-à-vis, j'espérais au moins qu'avec les années, elle se serait amoindrie. Or, c'était pas franchement le cas : c'était même pire.

- Ma mère aimait profondément mon père et je suis né de cette union. Et pour sa fuite, elle avait peut-être peur de se heurter à ce genre de paroles ? Surtout celles venant d'un frère qu'elle aimait plus que tout. Les voies de l'amour, elles sont clairement pas compréhensibles parfois. Si Ethel est partie, c'était par amour pour mon père et par amour pour l'art. Et, elle est douée là-dedans. Sur les planches de bois d'un théâtre. Un silence, alors que je le fixais de mon regard ambré sans ciller, nullement prêt à me faire escorter hors de son bureau. Tant que je n'aurais pas dit ce que j'avais de lourd sur mon palpitant. Ce que j'y vois surtout, ou plutôt ce que j'entends ... c'est une forme de jalousie et de tristesse. De s'être senti bafoué comme tu l'as été. Et surtout ... je vois ce que tu n'as pas réussi à faire. À te choisir sûrement un avenir qui te conviendrait mieux.

J'avais sifflé ça, d'un ton fataliste, prêt à me faire traiter de tous les noms ou de me prendre un Incendio, en pleine figure. Puis, parce que j'étais apte à en rajouter une couche :

- ... et ... je crois quand on aime les gens, surtout ceux de sa famille, faut les laisser s'en aller. Qu'ils fassent leurs propres expériences. Même si ça vous fait un mal de chien. Est-ce que je parlais pour Eden Shane ? Peut-être bien.



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