Sujet: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Mar 16 Aoû - 20:56
« L'empire contre-attaque » EMMA & THOMAS
25 mai 1980
Parce qu’il faut bien que je marque les derniers jours avant les examens dans le château, je m’étais éclipsé tranquillement après la fin du cours de métamorphose. Et au lieu de me rendre en cours de Potions – que je détestais au plus haut point – j'étais parti dans le couloir de la Salle Commune des Serpentard. Depuis que j’étais à Poudlard, j’avais bien compris que les Serpentard et les Gryffondor n’étaient pas en bons termes. Je l’avais encore plus compris quand j’entendais les remarques désobligeantes des Serpentard sur Amaury parce qu’il fricotait avec un sale Gryffondor. Je les aime pas les Serpents. Sauf Amaury. Parce que lui, c’est le meilleur des meilleurs. Et que nous, on s’en fout des maisons, on veut juste être ensemble. Et là, parce qu’Amaury c’est mon meilleur pote et qu’on s’en prend pas à mon meilleur pote, j’avais décidé de la venger. A la hauteur de mes moyens. Je suis pas assez calé en Sortilèges pour pouvoir utiliser la Magie, par contre, je suis super fort en lancer de Bombabouses et de pétards mouillés. Je suis incollable. Je vise, je lance, je touche. En plein dans leurs tronches à ses sales petits idiots de serpents.
Bon, je savais que j’allais me faire enguirlander par ma directrice de maison, et aussi par maman, car elle allait sans doute recevoir une lettre comme quoi j’avais sécher - encore – le cours de potions. Mais j’y comprends rien moi en potion. Nicholas – le seul Serpentard respectable avec Amaury – avait commencé à m’aider, mais j’étais tellement nul que les cours avec lui étaient tout aussi compliqués. D’ailleurs, je crois qu’on se voyait samedi prochain. Mouais, peut-être. En ce moment, il traine avec Lysea. Je crois. A vrai dire, je ne lui ai pas redemandé s’il avait réussi à sauver la belle princesse de sa vilaine tour. Je crois qu’il n’aurait pas répondu si je l’avais fait. Et puis avec les examens qui approchaient, on n’avait pas le temps de sortir. Moi surtout. Je voulais montrer à tous que je ne portais pas le nom de Londubat pour rien. J’avais une pression trop intense, parce que tout le monde me considérait comme un sang-pur, et que mes prédécesseurs - maman et mon oncle – avaient été de très bons élèves, et que je me devais d’être à leur hauteur. Je n’ai jamais osé dire à personne que je n’étais pas un sang-pur, que je n’étais rien. Je ne savais même pas si mes parents étaient des sorciers, si un seul l’était, ou aucun. Aujourd’hui, je m’en fichais, j’étais Thomas Londubat, possédant la meilleure maman du monde. N’empêche que les professeurs attendaient des choses de moi que j’étais incapable de leur fournir. Alors je travaillais. Un peu. Beaucoup. Pour rendre fière ma mère. Et pour montrer à mon oncle que non je n’étais pas juste un gamin qui bouge trop. Lui, il bouge pas, ça fait l’équilibre.
J’étais sûr que ma mère aurait pu faire ce que je m’apprêtais à faire. Mon parrain aussi. Lui, il était trop cool comme parrain. Heureusement d’ailleurs, parce que si j’avais eu un parrain comme mon oncle. Non, mais je l’aime mon oncle. C’est mon oncle. Mais bon, s’il pouvait être un peu plus cool, parfois, ça serait hyper bien. Il est trop strict mon oncle. Il aime pas qu’on crie dans ses oreilles, il n'aime pas que je mette ses affaires en bordel – pourtant moi j’adore aller jouer dans son bureau chez mon parrain – il a tout un tas de trucs supers cool. Il a un capteur de dissimulation. J’adore lui piquer pour aller jouer à capter les extra-terrestres. A l’orphelinat, j’aurais fait fureur avec cet objet. J’aimais bien lui emprunter son stylo aussi. Il avait plein de couleurs toutes aussi bizarres les unes que les autres. Y’avait un jeu entre nous, moi à chercher comment ouvrir la porte, lui à trouver le moyen le plus efficace pour que je n’y arrive pas. Il est tombé sur un os mon oncle, je gagne à chaque fois. Et puis, ce n’est pas comme si je lui avais planqué son gel pour les cheveux. Ah si. Je l’ai fait. Faudra que je demande à mon parrain s’il l’a retrouvé. J’en rigole d’avance. J’aime bien le mettre en boite mon oncle, il faut bien qu’il se déride un peu, l’oncle pas sourire, comme l’appelle Juliet. En même temps, il ne sourit jamais.
Je me suis planqué derrière la statue situé en face de la porte qui menait à la salle commune des Serpentard, trois bombaouses et trois pétards mouillés à la main. Trois essais, trois lancés, trois sorties ou entrées d’un Serpentard dans sa salle. Ils allaient être bien empuantés les Serpentard Pantouflards. Ils allaient être blafard devant mes pétards. Et moi, j’en serais complètement hilare. Ça leur apprendra à être des sales crevards. Quand la porte de la salle commune des Serpentard s’est ouverte sur l’un d’eux j’ai armé ma main droite, une bombaouse prête à s’enfiler dans l’encablure de la porte qui commençait déjà à se refermer.
Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Dim 25 Sep - 19:20
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Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Lun 17 Oct - 11:10
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Je l’aurais maudite celle qui m’a attrapé le poignet. Je l’aurais eu ce sale Serpentard. J’ai poussé un grognement mécontent, sans répondre à sa question. Ça se voyait non, ce que j’étais en train de faire ?! Pourtant, elle est pas comme les autres qui hurlent ou qui engueulent. J’en serais presque honteux de moi d’avoir voulut envoyer une bombabouse sur un élève. Je me suis tourné vers elle. Une petite blonde, plus âgée que moi. Une Poufsouffle vu les couleurs qu’elle arborait fièrement. Ils sont cool les Poufsouffle. Enfin, Maïa est cool. Les autres, je ne les connais pas assez pour dire. Mais on ne les entend jamais. Ils ne font jamais d’esclandre. Il faut dire qu’entre les Serpentard, ces connards, et les Gryffondor, ces warriors, les autres n’avaient plus beaucoup de place pour s’exprimer. L’ouverture de leur salle commune venait de se refermer, j’ai soupiré. Je les aurais la prochaine fois.
J’ai fait un grand sourire conquérant à la Poufsouffle. Elle m’avait juste retardé dans mon objectif, et j’avais tout le temps de recommencer. Deux heures pour être exact. Le temps du cours de potions. Sécher pour sécher, je n’allais certainement pas y retourner. Et je doutais que la jaune et noir ait deux heures à perdre en ma compagnie. J’ai levé les yeux ciel pour réfléchir à sa réflexion. C’est vrai que cela n’était pas gentil. C’est vrai que je ne devrais pas le faire, et si cela avait été un professeur à la place de la blonde, j’aurais sans doute eu une retenue sans possibilité de m’expliquer. Mais. Amaury c’est mon pote, et je n’aime pas qu’on dise des méchantes choses sur lui parce qu’il traine avec un Gryffondor, une Serdaigle et une Poufsouffle. Moi, en vrai, j’aurais voulu qu'il n'y ait aucune maison à Poudlard, et qu’on soit tous ensemble. Au moins, on pourrait manger tout le temps ensemble. Bien que l’on s’octroie souvent ce droit. Chaque jour à une des tables quatre tables. Les autres ils s’en fichent sauf les Serpentard qui nous regardent toujours de travers quand on est installé à leur table. Faudrait que je demande à mon oncle si les Serpentard ils étaient aussi comme ça à sa vieille époque. Et si lui, il était comme ça. Vu son caractère, je suis sûr que oui. En même temps, il fait peur mon oncle pas sourire, personne n’a envie de s’installer à sa table. Sauf mon parrain. C’est un mystère que je n’ai jamais résolu du pourquoi mon parrain, ils sont tellement… différents tous les deux. Maman dit que c’est parce que les opposés s’attirent. Mouais. C’est bizarre quand même.
J’ai croisé les bras sur ma poitrine, pour prendre un air hyper sérieux pour me défendre face à la Poufsouffle. « J’aime pas qu’on s’en prenne à mes copains » ai-je répondu tout simplement. Et Amaury c’est meilleur copain. Alors, je le défends. Comme je défendais Pierre à l’orphelinat. Je défendrais Maïa et Juliet tout pareil d’ailleurs. « Juste parce qu’Amaury, il est copain avec moi. » ai-je ajouté. C’est vrai quoi. Pourquoi on n’a pas le droit d’être copains lui et moi ? Et ça m’énervait, parce qu’Amaury c’est le mec le plus cool de l’univers, et que les Serpentard ils le critiquent parce qu’il traine avec un Gryffondor. Mais ils ne le connaissent même pas. Ils verraient qu’il est cool. « Et puis c’est bien plus intéressant de les emmerder que de faire des potions. » ai-je terminé, absolument pas coupable de ne pas avoir mis un orteil dans les cachots. Je me prendrais sans doute une retenue quand j’y retournerais dans deux jours. Ou peut-être pas. « Et toi, tu sèches quel cours ? » Même si elle avait l’air trop sage pour sécher un cours, on ne sait jamais. Mon oncle, il dit toujours qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Ça peut être un peu vrai dans son cas. Parce qu’il est cool quand même mon oncle, même s’il ne sourit pas.
Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Dim 12 Fév - 17:26
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Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Jeu 20 Avr - 21:40
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Je n’aimais pas me faire prendre, par qui que ce soit. J’affrontais ça comme un échec Et puis, là, c’était une question d’honneur. On n’attaque pas mon pote sans en subir les représailles, comme à l’orphelinat quand les grands s’en prenaient à Pierre. Je faisais tout pour le venger, aussi sec. J’aime pas qu’on s’en prenne à mes potes. Et les Serpentard faisaient toujours leurs réflexions débiles sur Amaury sous prétexte que l’on trainait ensemble. Mais nous on s’en fichait des maisons, on était justes amis. Et si les autres ne l’acceptaient pas, tant pis, ils subiraient les conséquences. Mais voir la Poufsouffle face à moi, même si elle semblait super gentille, m’agaçait. Et puis, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire que je m’en prenne aux Serpentard ? Ils détestaient tout le monde de toute façon, fallait bien leur rendre la pareille. Les bras croisés sur mon torse, je l’observais, prêt à répliquer avec toute la grâce dont j’étais capable. A l’orphelinat, les sorcières disaient toujours que j’étais insolent. J’en étais fier. Si elles me voyaient aujourd’hui, elles seraient surprises. Avant, j’aurais déjà envoyé bouler la Poufsouffle mais depuis que je vivais chez Amaël, je m’étais assagi. Un peu. Même si je n’allais pas mettre mon caractère entièrement de côté, je respectais un peu plus le reste du monde. Sauf Amaël. Avec elle, j’avais tendance à dépasser les limites. Pour voir jusqu’où elle était capable d’aller, ce dont elle était capable d’accepter venant de ma part. J’étais toujours là, elle ne m’avait pas encore renvoyé à l’orphelinat – alors que d’autres familles l’auraient fait depuis longtemps. J’ai acquiescé d’un signe de tête, un peu surpris par la question. Je m’étais attendu à des reproches, que ce n’était pas bien de s’en prendre aux autres, que je ne devrais pas être là et blablabla… « Tout le temps, ils s’en prennent toujours à lui » Parce que c’était un Serpentard, et que j’étais un Gryffondor. Parait-il que les Serpentard ne devaient pas trainer avec les Gryffondor. Mais qu’est-ce qu’ils en savaient, tous ? Un Poudlard sans maison, voilà qui aurait été le nec plus ultra.
J’ai haussé les épaules. Elle, elle était bien trop naïve. Les Serpentard, ils ne comprenaient rien. Ils étaient stupides. Comme les grands à l’orphelinat, qui n’aimaient que la violence gratuite. Je répliquais, à leurs manières. « Les Serpentard sont des idiots, qui ne comprennent rien. » ai-je répondu, sans desserrer la mâchoire. Ils ne comprenaient que les actes, bien trop idiots pour comprendre les mots. Mais ils ne perdraient rien pour attendre, aujourd’hui ils avaient été sauvés par la Poufsouffle mais demain, elle ne serait pas là. Elle serait en cours, moi pas. Sécher les cours ne m’avait jamais posé de problème, surtout si c’était pour venger mes copains. Surtout, si c’était les Potions. Vivement la sixième année que je puisse arrêter ce cours détestable, où de toute façon je n’y comprenais tellement rien que mon absence permettait aux autres d’avoir un cours sans explosion de chaudron. Et moi, ça m’évitait d’avoir des préparations ressemblant plus à de la boue qu’à une potion. J’ai haussé à nouveau les épaules. S’il y a bien quelque chose que je ne ferais pas, gâcher ma pause pour faire un devoir de potions. Ma mère recevrait encore une lettre du Directeur, comme quoi je séchais les cours, et que je n’étais pas doué pour un galion en potions. Et alors ? Je ne voulais pas être potioniste, ça n’allait pas me poser de problème de ne pas savoir faire des potions. « Tu devrais essayer de sécher, c’est vachement bien » ai-je répliqué un grand sourire aux lèvres. J’ai arqué un sourcil à la proposition, avais-je vraiment une tête à vouloir me rendre à la bibliothèque ? Pas que je n’aimais pas ça, mais j’y avais passé suffisamment de temps à l’orphelinat lorsque l’on devait faire nos devoirs, alors aujourd’hui, moins j’y passais du temps mieux je me portais. Mais j’ai quand même acquiescé d’un signe de tête, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que je l’aimais bien la Poufsouffle, avec son sourire gentil, et son calme. Et puis, j’avais comme dans l’idée qu’elle ne me lâcherait pas la grappe si je lui disais non. « Et tu veux discuter de quoi ? » lui ai-je demandé, en la suivant. Espérant secrètement qu’elle ne me fasse pas la morale sur ce que j’étais entrain de faire. Je n’avais pas du tout envie d’entendre les reproches et remontrances qu’elle pouvait penser.
« Tu peux leur dire, j’m’en fiche, j’ai l’habitude » ai-je répondu, les mains dans les poches. Même si, je reconnais que je préférais qu’elle ne dise rien, je n’allais pas lui en vouloir de le faire. J’avais l’habitude de me faire engueuler, à l’orphelinat, j’étais régulièrement puni pour mauvaise conduite, ça n’allait pas changer quelque chose à mon quotidien de l’être ici aussi. Mais j’avoue que je préférais de loin que les profs ne sachent rien sur ce que j’étais entrain de faire. De toute façon, je me prendrais sans doute une retenue pour avoir sécher le cours de potions. « Et c’est comment ton prénom ? » ai-je fini par lui demander. « Moi, j’m’appelle Thomas ».
Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Ven 2 Juin - 22:55
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Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Sam 24 Juin - 18:13
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A l’orphelinat, y’en avait toujours une pour nous empêcher de nous battre ou de faire des bêtises. Elle partait en croisade à chaque fois, et ça avait le don de m’agacer. Quand on me cherche on me trouve, j’aime pas qu’on s’en prenne à mes amis, et surtout j’aime pas qu’on m’empêche de les venger. Elle était gentille la Poufsouffle mais j’admets que j’aurais préféré qu’elle ne soit pas ici, en cet instant présent. Que je puisse faire la misère aux Serpentard. Leurs réflexions à deux galions m’horripilaient. Amaury il avait pas choisi d’être à Serpentard, moi j’avais pas choisi d’être à Gryffondor. On y était, c’était tout. Et rien ni personne allait nous empêcher de trainer ensemble. Et les Serpentard, ils étaient vraiment cons. Cette guerre, je ne la comprenais pas. Avec les autres, on se fichait pas mal des maisons, des couleurs, du moment que l’on pouvait être ensemble. J’aurais tellement aimé qu’on soit tous dans la même maison, qu’il n’y en ait qu’une seule, c’aurait été tellement plus simple. J’ai hoché la tête aux paroles de la Poufsouffle. « Qu’est-ce ça peut faire qu’on soit pas dans la même maison… on est copains, c’est tout. Et j’aime pas qu’on s’en prenne à mes copains » Et j’aurais agi de la même façon contre les Serdaigle ou les Poufsouffle s’ils avaient été désagréables avec Maïa ou Juliet. Mais eux, ils étaient pas aussi cons que les Serpentard. Je sais pas comment il faisait Amaury pour être à Serpentard, avec des imbéciles pareils. Et vu comme il était intelligent, il aurait été vachement mieux à Serdaigle. Mais il parait que les membres de chaque famille allaient souvent dans la même maison. Je sais pas si c’était vraiment vrai, parce que mon oncle Cilian, il était à Serpentard – bon lui, c’était normal, parfois il pouvait être très très bête – ma mère et mon oncle Logan, ils étaient à Poufsouffle, et moi à Gryffondor. Bon, j’avoue que moi, je faisais pas parti de la famille. Peut-être que mes parents, ils avaient fait Poudlard eux aussi, et peut-être qu’ils étaient à Gryffondor ? EN réalité, je m’en fichais totalement de ce qu’ils étaient, ce qu’ils avaient fait ou de ce qu’ils faisaient maintenant. Ils m’avaient abandonné le jour de ma naissance, sans même me donner un prénom, je n’avais rien à avoir avec eux, et je ne voulais rien à avoir d’eux. J’avais fait une croix dessus depuis longtemps.
J’ai arqué un sourcil à sa demande. « Leur parler ? Ils comprennent rien tellement ils sont bêtes ! » ai-je renchéri, un peu virulent. Parler à un Serpentard, c’était comme essayer de négocier avec une dragonne qui couvait son œuf. Autant dire que c’était inutile. Ils avaient leurs idées bien arrêtées, et les Serpentard ne devaient pas trainer avec les Gryffondor. Cela dit, mes camarades de maison – si tant est que cela soit des camarades – eux aussi voyaient ça d’un sale œil que je trainasse avec Amaury. Mais je n'en avais que faire. Je continuerais quand même. « Je sais pas pourquoi y’a une guerre entre les deux maisons, mais quel que soit le parti, ils aiment pas que l’on traine ensemble. Mais moi, je m’en fiche. Et je ne fais que leur montrer. » ai-je lâché avec un grand sourire. Et puis, honnêtement, même si elle avait l’air sympa la Poufsouffle, c’était pas aujourd’hui qu’elle résoudrait ce problème vieux de dix millions d’années, au moins. Et ce n’était pas en m’entrainant à la bibliothèque, qu’elle résoudrait mon problème avec les potions, mais je l’ai quand même suivi. Elle est gentille, et puis de toute façon, elle m’avait piqué mes munitions de bombabouses. Je lui ai donc emboité le pas, me disant, qu’en fait j’aurais peut-être dû partir dans l’autre sens. Comme si j’avais une tête à discuter. Là, j’avais surtout envie de profiter de mon heure de sèche… genre en allant me planquer dans le parc pour m’entrainer à la métamorphose, histoire de ne pas avoir l’air idiot demain en cours. C’était mon cours préféré, et j’avais pas envie de décevoir le prof, surtout que c’était le frère à Juliet, fallait un peu de sérieux quand même. Je sais pas comment elle faisait Juliet pour rester calme avec son frère face à elle. J’aurais été trop stressé moi, si j’avais eu mon frère en professeur. Bon, le problème était réglé, j’avais pas de frère, ni de sœur. J’aurais tellement aimé ça. Avoir un petit frère, ou une grande sœur. Ma mère, elle dit toujours que c’est génial d’avoir des frères. Bon, ça dépende des frères. Parce que si tonton Logan, il est trop cool, Cilian, c’est tout l’inverse. Moi, je veux plein de frères et sœurs, comme Logan. J’crois que si j’avais eu un frère comme Cilian, je l’aurais étouffé à la naissance. Emma, parce que c’est comme ça qu’elle s’appelle, elle a une voix toute douce. « C’est joli comme prénom » ai-je lancé. Y’avait aussi une Emma à l’orphelinat quand j’étais petit, mais elle, elle avait été très vite adoptée. Et on l’avait jamais revu. Elle était plus grande que moi Emma, la Poufsouffle aussi d’ailleurs. « Je suis en première année » ai-je répondu fièrement. Et franchement, c’était pas gagné pour que j’arrive à Poudlard. Les sorcières de l’orphelinat ne nous envoyaient pas à Poudlard. Elles disaient qu’on y avait pas notre place. Elles étaient tellement méchantes de toute façon. Je rêvais d’être en sixième année, juste, pour pouvoir arrêter les potions. Cela me ferait des vacances. Plus que cinq ans à tenir. La question m’a un peu surpris. Tout le monde aimait sécher. C’était ainsi. « Bah chais pas c’est marrant de rien faire pendant que les autres travaillent » ai-je répondu « Je sèche pas la métamorphose mais les potions j’aime pas et je suis nul » ai-je ajouté. Et franchement, passer deux heures à m’entendre dire que je n'étais qu’un bon à rien dans cette matière, bah j’en avais un peu marre. « T’as jamais séché, toi ? » C’était triste si elle avait jamais ne serait-ce qu’essayer.
Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Mer 31 Jan - 1:06
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Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Ven 15 Mar - 10:25
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Le problème avec les Serpentard c’est qu’ils ne connaissaient rien. Bien sûr que leur balancer des bombabouses allaient pas arranger les choses mais ils ne comprenaient que ça. Et de toute façon, c’était toujours comme ça que je réagissais. Déjà à l’orphelinat. Quand les grands s’en prenaient à mon copain Pierre. Je les avais tellement fait tourner en bourrique. Avec des matelas retournés, des armoires pas à la bonne place. J’avais même réussi – une fois – à inverser deux chambres. Bon, je m’étais fait sacrément punir derrière mais ça en valait la peine. Les Serpentard, ils étaient comme les grands de l’orphelinat. Bêtes et stupides. Sauf Amaury. Et leur parler, c’était juste voué à l’échec. J’crois qu’ils comprennent même pas l’anglais. J’ai fait une grimace, en haussant les épaules. Elle était gentille Emma mais j’crois qu’elle avait pas le sens de la réalité. Mais j’lui ai quand même répondu « Non, j’ai jamais essayé ». Faudrait-il encore qu’ils écoutent ce qu’on avait à lui dire. « Tu veux bien essayer avec moi ? » J’me dis qu’avec une grande, ils feront moins les fiers et peut-être qu’ils écouteront ? J’en doutais mais sait-on jamais. C’est vrai que maman, elle disait toujours qu’il fallait essayer.
J’ai failli attraper les bombabouses qu’elle agitait devant mon nez. Mais j’ai gardé mes mains dans les poches. Sourire aux lèvres. J’allais pas m’arrêter de jouer avec Amaury. Je m’en fichais, en vrai, moi, des autres. Et s’il fallait, je continuerais à emmerder les Serpentard, s’ils continuaient à s’en prendre à mon meilleur ami. « Je vais même manger à sa table, tu sais » ai-je lancé, avec fierté. Parce que je trouvais ça bête de manger chacun dans notre coin. Alors on avait pris l’habitude avec le Quatuor de manger tous ensembles, sur n’importe quelle table de la Grande Salle. Le premier installé choisissait la table, et les autres le rejoignaient. C’était un peu mal vu par certains des autres élèves mais nous on s’en fichait. Royalement. Pendant qu’on parlait, j’avais suivi la Poufsouffle dans les couloirs du château. C’était bizarre de parler avec une grande. A l’orphelinat, les grands ils faisaient tout pour nous pourrir la vie. Ils aimaient pas les petits, parce qu’on était trop bêtes. Bah, le jour où l’un d’entre eux s’est retrouvé enfermé dans le placard du dernier étage, il bien fait comprendre aux autres, que non, on n’était pas trop bêtes et qu’on savait se défendre. Mais Emma, je la trouvais gentille et très jolie, mais peut-être pas assez aventureuse. Sécher les cours, ça avait quelque chose de grisant. Ne rien faire pendant que les autres trimaient sur leurs potions. Ça s’était le rêve. J’aimais pas les potions, et à chaque fois ma préparation ressemblait à de la boue verte. Et pourtant, je suivais toujours ce qui était écrit dans le manuel. Alors oui, ça m’agaçait et oui je séchais. De toute façon, que je sois présent ou absent, j’allais avoir un T. Alors autant m’amuser dans les couloirs du château. J’ai hoché la tête dans la négative. « Y’a toujours quelque chose à faire ici quand on est pas en cours » Chercher les passages secrets, par exemple. Mais ça j’allais pas lui dire, elle risquerait de vouloir m’en dissuader. Je la trouvais gentille de me dire que je n’étais pas nul, mais cela se voyait qu’elle n’avait jamais vu mes préparations. « Amaury et Juliet aussi sont en première année et eux leurs potions, elles sont toujours parfaitement parfaites. Moi, c’est juste de la boue. » J’ai fait mine de réfléchir. « Tu sais, je m’en plains pas. J’ai fait une croix sur les potions. Et puis, moi je veux m’occuper des chiens plus tard, alors j’ai pas besoin de potions pour ça » C’était mon rêve d’ouvrir un refuge exclusivement pour les chiens abandonnés où ils pourraient faire tout ce dont ils avaient envie.
C’est vrai qu’on apprenait pleins de choses en cours. Surtout en métamorphose. J’adorais transformer des objets en autre chose. Le verre à pied que notre professeur avait fait marcher le long de son bureau, ça m’avait fait trop marrer. Emma, je la trouvais, quand même trop sérieuse. « On a appris la constellation du chien, en astronomie. » ai-je répondu. J’aimais bien l’astronomie. En réalité, j’aimais toutes les matières de Poudlard, sauf les potions. Mais ses paroles m’ont fait stopper net dans mes pas, les yeux écarquillés. « Une potion qui donne chance ?! Waaa » Avec ça, on pourrait être carrément les rois de Poudlard avec le Quatuor. On trouverait tous les passages secrets en un rien de temps. Fallait que j’en parle aux autres. « J’pourrais être bon en potion alors si jamais j’en prends » ai-je lancé dans un léger murmure, en reprenant ma marche auprès d’Emma. « Mais c’est pas un peu tricher si on en prend ? » lui ai-je demandé.
Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Ven 19 Avr - 21:06
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Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Ven 26 Avr - 20:34
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25 mai 1980
Les grands de l’orphelinat, ils devaient prendre exemple sur Emma. Elle. Elle est gentille. Pas comme ces crétins des Licornes. J’ai fait un sourire pour la remercier silencieusement. J’sais pas si j’avais réellement envie, mais y aller avec la Poufsouffle, ça me donnait un peu plus de motivation. Parce que j’étais persuadé que moi, tout seul, ils écouteraient rien les Serpentard. Ils voulaient jamais rien écouter. Comme les Gryffondor, quand un Serpentard s’adressait à lui. Je les voyais bien, les grands de Gryffondor à parler mal sur les Serpentard. J’avais jamais compris le combat entre les deux, parait que ça remontait à très longtemps. J’étais même pas né. Mais n’empêche que je comprenais pas, parce qu’on savait même plus pourquoi. C’était entré dans les habitudes les Gryffondor ne doivent pas aimer les Serpentard. Et les Serpentard ne doivent pas aimer les Gryffondor. Mais moi, j’aimais mon pote Amaury. En vrai j’aurais bien voulu qu’on soit tous dans la même maison, c’aurait été bien plus facile. Et peu importait la maison, elles étaient toutes bien en vrai. Ça m’aurait fait trop marrer si je m’étais retrouvé à Serpentard comme mon oncle Cilian. Sauf si je devais devenir comme lui, pas sourire, chiant, et toujours entrain de râler.
J’ai hoché la tête de haut en bas. J’pensais pas qu’elle allait vouloir qu’on y aille aussi vite. Faut que je sache ce que je vais leur dire. Maman, elle dit toujours qu’il faut être diplomatique. Je sais même pas ce que ça veut dire diplomatique. Mais j’vois comment elle parle à tonton : Cilian ! J’t’ai dit non ! J’sais pas si c’est diplomate, ça ?! P’tête qu’il faudrait que j’essaie sur les Seprentard. « J’vous ai dit non ! Arrêtez maintenant ! » Ouais c’est bien ça. « Euh… ouais d’accord. » ai-je répondu. « Merci » Maman m’a toujours appris d’être poli. Elle aime pas quand je dis pas merci, ou bonjour. Mais parfois, j’ai du mal. A l’orphelinat, j’disais jamais merci. J’allais quand même pas dire merci aux vieilles mégères qui me punissaient. Fallait pas rêver. Mais bon, maman maintenant elle me reprend à chaque fois, alors j’essaie d’être poli. Même quand mon oncle Cilian est désagréable et qu’on a envie de l’étrangler. Heureusement que maman, et tonton Logan y sont pas comme lui, ça serait déprimant les repas de famille. Bon, même si en ce moment, Logan je l’aime plus trop. Il a pas répondu à ma lettre. Et ça m’énerve. Maman elle dit qu’il doit être au fin fond de la toundra et qu’il peut pas répondre. Je sais même pas où c’est la Toundra. Faudrait que je demande à Amaury, j’suis sûr qu’il sait lui. J’ai souri fièrement. Ouais, c’était chouette qu’on mange ensemble. Mais bon, ça plaisait pas à tout le monde. « Ça plait pas à tout le monde » ai-je répondu. Enfin, moi j’m’en fichais si ça plaisait pas. Je suis comme ça, moins ça plait, plus je fais. C’était un mode de survie à l’orphelinat des Licornes. Et puis dans les familles d’accueil aussi.
« Amaury, il m’aide… mais il va finir par en avoir marre… » Et puis y’avait tant de choses à faire quand on allait pas en cours. J’travaillais tous mes autres cours. Parce que j’voulais être au niveau de mes amis, qui eux, connaissaient la magie depuis qu’ils étaient nés. Ils connaissaient déjà tous les sortilèges, ils savaient voler sur un balai, ils s’étaient déjà servis d’une baguette magique… moi j’savais même jamais vu de match de Quidditch de ma vie. J’avais lu ça dans les livres qu’on avait à l’orphelinat – et encore parce que je l’avais volé dans le bureau du directeur. J’avais déjà tout en tête, pour ouvrir mon refuge pour chiens. Parce que je voulais qu’ils soient bien, moi, les chiens abandonnés. Pas comme moi, à l’orphelinat. J’ai fait une grimace, me disant qu’elle avait p’tête raison mais elle savait pas non plus, que le vétomage j’en connaissais déjà un. « Mon tonton Logan il est vétomage. Il viendra les soigner ». Oui, j’avais réponse à tout. Mais p’t’ête qu’elle avait raison, p’t’ête que je devrais m’améliorer en potions. Mais c’était pas gagné.
En réalité, j’aimais bien aller en cours. Jusqu’à cette année, j’étais persuadé que je n’irais jamais à Poudlard. C’est ce qu’elles me disaient les sorcières des Licornes. Elles aimaient pas qu’on fasse de la magie, et moi elle me disait toujours que jamais je n’irais à Poudlard. J’étais trop fainéant et trop rebelle. Alors maman, je la remercierais jamais assez pour m’avoir laisser partir au château. Alors j’voulais qu’elle soit fière de moi, alors j’essayais de bien travailler mais c’était pas facile. Et les potions, j’avais abandonné parce que j’y arrivais pas et j’aimais pas, toute façon. Mais p’tête que la potion qui donnait de la chance pourrait me permettre de dépasser Amaury. Mais, j’trouvais ça quand même un peu tricher. Pas très honnête. Oncle Cilian, il aimerait pas ça. Lui, il était trop strict et trop droit. J’ai haussé les épaules. Je travaillais dur, elle pouvait pas imaginer mais c’étaient les potions qui m’aimaient pas. « J’peux te dire un secret ? » lui ai-je demandé en étant hyper sérieux. « Mais faut pas que tu le répètes, hein, à personne. » Et surtout pas à mes amis.
Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Dim 5 Mai - 8:29
@Thomas Londubat & Emma Jenkins 25 mai 1980, sous-sols de Poudlard, Écosse
L'empire contre-attaque
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Thomas Londubat
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Sujet: Re: L'empire contre-attaque | Emma Jenkins Hier à 17:19
« L'empire contre-attaque » EMMA & THOMAS
25 mai 1980
J’sais pas si j’irais réellement parler aux Serpentard. L’idée me plait bien aujourd’hui, mais p’tête que demain, j’aurais plus envie, mais parrain y disait toujours qu’il fallait prendre les choses comme elles venaient. Et qu’il fallait pas se prendre la tête – je me demande si tonton il appliquait ça, vu qu’il se prenait toujours la tête, pour tout. Moi, j’vivais selon mes envies, j’aimais pas les règles et encore moins quand il fallait les respecter. J’avais vécu ça pendant onze ans de ma vie avec les sorcières de l’orphelinat qui nous obligeaient à pleins de choses. Parfois, j’voulais leur faire des blagues, parfois non. Alors, ouais, p’tête que demain j’aurais plus envie ou p’t’ête que si. J’verrais bien. Là, aujourd’hui, j’avais envie de suivre la Poufsouffle, elle était gentille Emma, même si elle m’avait confisqué mes bombabouses. Elle, je suis sûre qu’elle faisait pas partie de ceux à qui cela ne plaisait pas qu’on mange à une table différente tous les jours. On s’en fichait nous des maisons, j’trouvais ça… sectaire. C’comme à l’orphelinat. Les grands avec les grands, les petits avec les petits… mais si moi, j’voulais trainer avec les grands ? Nan en vrai, jamais, j’arais voulu ça, eux ils étaient pires que les Serpentard. Ça rendait pas sympathique, l’abandon. Moi, j’me rendais compte que j’avais de la chance, maman elle m’avait adopté… y’en avait à l’orphelinat, ils avaient dix-sept ans quand je suis parti. J’ai acquiescé d’un signe de tête. Ouais, on se faisait pas prier pour le faire. Et tant pis si les autres ils râlaient, j’crois qu’ils étaient juste jaloux.
Jaloux de notre amitié à tous les quatre. Faut dire qu’elle faisait du bruit. Et puis, moi j’en voulais pas d’autres des copains. Même s’ils étaient carrément meilleurs en tout, par rapport à moi. Faut dire qu’ils avaient baigné dans la magie dès le départ, nous à l’orphelinat, on avait pas trop le droit d’en faire. C’était dangereux. Y’avait rien de dangereux, j’crois surtout qu’elles avaient peur qu’on les transforme en vipères. Amaury il m’aidait en potions, là c’était vraiment la matière où j’peinais. J’avais beau m’entrainer plus dur, ça marchait jamais. Mais il allait finir par se lasser de récupérer mes potions… à chaque fois. « Oui, il est gentil mais quand même… il fait deux potions à chaque fois en classe. La sienne, et il rattrape la mienne » Alors, oui, il risquait d’en avoir un peu marre à force. Ça demandait du temps et de la concentration de faire deux potions en même temps. J’sais pas comment il faisait. Franchement, j’avais hâte de finir Poudlard, juste pour arrêter les potions. Mon tonton Logan, il savait les faire, et au pire je les achèterais. Comme ça plus de problème. J’ai fait une grimace, elle avait vraiment envie de m’embêter. « Bah… j’demanderais à… » J’ai cherché mais y’a eu aucun nom qui m’est venu. « … j’aime quand même pas les potions » ai-je grogné, en croisant les bras sur mon torse. Elle m’embêtait la Poufsouffle. Mais de toute façon, c’était pas aujourd’hui que j’allais retourner en potions.
On avait fini par arriver à la bibliothèque. J’m’étais arrêté avant d’entrer. J’sais pas pourquoi j’voulais lui dire ça, p’tête pour qu’elle comprenne pourquoi moi j’étais nul en magie contrairement aux autres. Mais à mes amis, j’pouvais pas leur dire. Mais j’voulais pas qu’elle répète. T’façon si cela venait aux oreilles du quatuor je savais que cela viendrait d’elle, et je l’attendrais à la sortie de sa salle commune avec des Bombabouses, tiens. Mais j’sais pas, j’avais confiance, et j’crois qu’elle allait pas me trahir. « Tout le monde croit que je suis un sang-pur mais c’est pas vrai…j’suis adopté » ai-je lancé à mi-voix. « C’pour ça que je suis nul en potions… alors même avec du travail, j’arriverais jamais à rien » j’avais à nouveau croisé les bras. « C’est les sorcières de l’orphelinat qui ont raison, je suis bon à rien en magie ». Alors autant sécher les cours que j’aimais pas.