L’automne est magnifique comme toujours. Les feuilles rouges, oranges et or parseme le sol pour lui donner un air de couché de soleil majestueux. La petite rousse admire chaque feuille, chaque couleur se demandant si elle pourrait en reproduire les couleurs dans un dessin. Il faudrait qu’elle essaies, mais pour ça elle a besoin d’examiner les couleur du plus de feuille possible pour savoir quel crayon et couleur utiliser pour rapporter au mieux cette beauté hors du temps et pourtant bien ancrée dans une saison terrestre. Curieuse et intéressé, elle a depuis longtemps oublier de faire attention à son uniforme que l’himidité du sol à déjà bien trempé. Si sa mère avait été là elle l’aurait sans doute houspiller, juger sur le tribunal de la maman trop protectrice comme se mettant en danger de choper la crève. Maïa voit bien sa mère faire ça et ça la fait rire, mais là elle n’est pas là donc elle peut se salir. Et suivre dans la boue les dernier petit mammifères qu’elle croise avant que le silence de l’hiver les rendent plus difficile à apercevoir. Le reste n’a pas d’importance que cette joie d’une aventure pour un potentiel futur dessin qui se trace dans son esprit. De sa main elle vient frôler un écureuil presque aussi roux que les feuilles autours de lui. L’animal prend peur et fuit. Elle pousse un soupir de déception. Elle aurait bien aimer le caresser franchement, mais il vaut mieux que ces petite créatures aient peur pour ne pas tomber dans les griffes de leur prédateur. Elle se redresse donc et observe sa course encore un instant pour s’imprégner comme il faut dire paysage avant d’aller s’installer sur un muret très bas pour dessiner tranquillement. Dessiner représente les rares moment où elle est capable de ne pas bouger pendant de longues minutes voir heure sans broncher. Cela occupe son imaginaire suffisamment bien pour ne pas lui donner envie de s’occuper autrement, de changer d’activité par ennui contrairement au cours.
« Petit temps d’automne, il est l’heure de t’immortaliser. »
Et les coups de crayons commencent. Ils sont encore incertain, même incorrect pour certain. Malgré tout pour son âge elle a un très bon niveau de ce qu’en dise les autres. Pour elle ce n’est pas encore assez. Elle n’arrive pas à avoir l’image de sa tête sur le papier et c’est frustrant. Pourtant, elle s’entête à continuer le dessin, elle veut progresser et l’échec est un pas vers la réussite. Toujours tout réussir n’est pas bon. Sans les erreurs elle ne redoublerait pas d’inventivité pour réussir et resterait toujours aux même niveau. Elle ne pourrait pas imaginer de nouveau plan encore et encore pour échapper aux adultes et découvrir les secrets de Poudlard quand vient la nuit tombante. Elle ne pourrait pas n’ont plus affiner les traits de ses dessins pour les rendre plus précis. Alors elle veut bien échouer tant qu’elle est meilleure la fois suivante. Elle sourit alors qu’une jolie feuille de peuplier se dessine sous un arbre encore trop brouillons pour être qualifier d’arbre selon elle.
