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 Sick of the tension, sick of the hunger | James

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Sirius Black
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MessageSujet: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyLun 20 Nov - 17:05

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Ç'avait commencé par quelques mots, couchés sur un morceau de papier. Parce que j'en pouvais littéralement plus. Que ce mois, était l'incarnation même d'une merde sans nom et que tout se mettait d'accord pour me faire chier. Pour me foutre les nerfs. Que ce soit de pire en pire, au fur et à mesure qu'on avançait dans le temps. Temps, que je n'avais pourtant plus, quand je pensais à Circée et ce qu'il advenait d'un 'nous', qui n'avait jamais vraiment existé. Ou qui était là, sans le verbaliser. De retrouvailles avec Marlène, et dont je n'avais strictement aucune idée à quoi ça aboutirait tout ça. Et surtout ... mon embrouille avec Remus Lupin.

Une partie de mon âme et de mon cœur s'était envolée avec cette perte momentanée de notre amitié. J'avais fait le con, et par fierté, je m'étais pas excusé. Parce que m'excuser ainsi, c'était mettre ne serait-ce qu'un genou à terre et écraser ma dignité. Alors, j'avais préféré ne plus avoir de nouvelles, faire en sorte de jouer aux abonnés absents alors que j'en souffrais le martyre, mais j'étais bien trop con pour me l'avouer. Mais, je savais pas ce qu'il advenait du Lycan, -ça me rendait fou-. J'en savais rien. C'était le flou intersidéral. L'Apocalypse que moi-même, j'avais provoqué.

Le Bombarda Maxima, que j'avais lancé. Bien malgré moi. Avec toujours les mêmes effets dévastateurs. Ceux, qui m'incombaient un retour en arrière, que je voulais clairement pas opérer. Parce que ouais, c'était ma fierté mal placée qui guidait mes conneries. Comme celle, d'avoir écrit ces quelques mots à James. Parce qu'il était mon frère et mon meilleur ami. Qu'on se disait tout. Même si, par automatisme, j'en occultais quand même. On se refaisait pas, hein. C'était viscéral. Alors, j'avais opté pour venir à Poudlard, dans ses appartements. Sans me faire repérer. Sans me faire voir.

C'était pas comme si, je connaissais Poudlard comme ma poche.
En tant que membre des Maraudeurs, c'était limite à nous qu'on devait les passages secrets, les alcôves mystérieuses et tout ce que ça signifiait. Moi, je me baladais littéralement comme un roi. Comme si j'avais toujours été dans ce royaume que j'avais pas vraiment quitté. Alors, j'en arpentais les différents coins sans pour autant me faire prendre. Une clope fichée entre les lèvres, mais pas allumée, -j'étais pas suicidaire non plus-, les mains dans les poches de mon cuir, j'arrivais à ma destination. Non sans en éprouver une sorte de ressentiment que je parvenais pas à m'expliquer.

Est-ce que j'allais tout lui dire ? Là, comme ça ? Est-ce que j'allais lui déballer tout ce qui me passait par la tête ? C'était ce qui se nichait dans mon âme, tandis que je tentais de réorganiser mes pensées pour pas que ça soit une logorrhée verbale inintelligible qui franchirait mes lèvres, dès lors que j'ouvrirais la bouche. C'était catastrophique. Totalement. Pleinement. Avec un énième froncement de sourcils, je toquais à la porte de mon meilleur ami, le poussant d'une épaule alors qu'il m'avait ouvert la quiétude de son sanctuaire.

- Faut qu'on parle. Faut qu'on discute. Je me frottais nerveusement l'arête du nez. Et une bonne partie du visage, pendant au moins cinq bonnes minutes, sans rien dire de plus. Faisant les cent pas comme un lion en cage. J'ai merdé. Comme un con et comme d'hab', j'ai merdé. Ces explications, elles voulaient pas sortir. Elles voulaient pas se frayer un chemin, alors que j'avais même pas pris la peine de me griller ma cigarette, celle-ci s'étant embrasée sans pression, alors que je l'avais relâchée au moment même où j'avais commencé à causer.

Et, en parlant d'embrasement, y'avait la moitié des rideaux de l'appart' de James Potter qui partaient littéralement en fumée. Ah merde. Oupsie. Merde. Merde. Merde !

- Ah oui, putain. Y'a ça aussi.




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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptySam 25 Nov - 16:19

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Poudlard avait rouvert depuis un mois. J’avais été content d’y retourner, revoir les collègues – enfin… pas tous – revoir les élèves, même si certains ne m’aimaient pas. Certains m’avaient connu en tant qu’élèves et je reconnais que je n’avais jamais été des plus cool avec certains. Et pourtant, j’avais un sentiment d’inachevé lorsque j’y suis retourné. Encore plus, lorsque la gamine était entrée dans la Grande Salle. Je crois que j’étais l’un des rares à qui elle manquait. Je m’étais promis en voyant la petite Tahia que je ne la laisserais pas tomber, pas comme sa grande sœur. Ce qui était arrivé à Kaelia me faisait mal au bide. J’aurais voulu faire tellement plus. J’aimais pas entendre ce que l’on pouvait dire d’elle, ou de sa petite sœur. Et puis y’avait celui qui avait pris ma place. Le nouveau directeur – autant dire que je le détestais – avait donné ma place à ce satané professeur, juste parce que j’avais échoué au concours. Mais comment travailler des examens sur un lit d’hôpital. Même si je reconnais que MacGuire avait raison, ça m’agaçait d’écouter les leçons d’un prof qui n’avait pas lis les pieds dans une école depuis mille ans. Je savais que j’avais encore beaucoup à apprendre, mais ce n’était pas avec Bangura dans les pattes.

Et je crois que j’étais en colère. Et je n’arrivais pas à m’en défaire. Et puis, y’avait les Maraudeurs. Pas que je les fuyais, mais ils me rappelaient trop le monde sorcier duquel je voulais m’éloigner. C’était compliqué dans ma tête. J’étais en colère contre les sorciers et contre les moldus. Et ce n’était pas près de s’arranger. La cigarette roulée, agrémentée de mandragore, se consumait lentement dans le cendrier. Les appartements que j’occupais à Poudlard étaient plutôt agréables – pourtant leur ancienne occupante n’était pas forcément des plus accueillantes. Et pourtant, c’était ma prof préférée et Merlin sait que j’aurais mille fois préféré qu’elle les récupère, plutôt que de me coltiner Bangura. McGonagall avait toujours été une prof stricte, mais juste. Et j’admets, je trouvais ça classe d’occuper ses anciens appartements. Et la porte qui menait directement dans la salle commune des Gryffondor, levait le voile sur ses arrivées intempestives, en plein milieu de la nuit.

Asphodèle dormait sur mon lit. Ou peut-être qu’elle me surveillait. Depuis que j’avais voulu sauter du pont, elle me collait. Comme si j’allais faire une nouvelle connerie. Qu’elle se rassure, j’avais une autre mission en tête. Mais qui allait devoir attendre. Déjà parce qu’il n’était pas l’heure d’arranger les choses – et qu’elle devait sans doute dormir à cette heure-ci - et parce que celui qui possédait le titre de meilleur ami devait pointer le bout de sa truffe. Je ne sais même plus depuis quand on ne s’était pas vu. Depuis mon séjour à l’hosto, je crois. Cela dit, je n’étais pas sorti de Sainte-Mangouste avant de revenir à Poudlard. Il semblait stressé quand j’ai ouvert la porte. Je l’ai laissé entrer, l’observant faire les cents pas dans le salon. Gardant le silence qu’il avait imposé. Il ouvrirait la bouche quand il se sentirait prêt. Fallait pas le brusquer le chien sauvage. J’ai failli ouvrir la bouche pour approuver ses dires, mais je n’étais pas sûr que l’enfoncer fut – en soi – la meilleure idée. Même si j’attendais avec une impatience non dissimulée les explications qui allaient avec. « Wooo c’est quoi ça ?! » Ma main qui allait attraper la clope dans mon cendrier et restée en suspension pendant des secondes qui m’ont paru une éternité avant que ma baguette arrive dans ma main droite. Les rideaux tiraient mauvaise mine. « Ouais va falloir que tu m’expliques là… »



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptySam 25 Nov - 17:00

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En faisant les cent pas dans l'appartement de James Potter, -celui qui était à la fois mon frère et mon meilleur ami-, je me disais que je ferais bien de faire un retour à la case départ. De fuir, comme un putain de Serpentard, parce que je savais pas prendre à bras le corps, ce que je ressentais. Que c'était somme toute assez catastrophique tout ça et que ça me rongeait une bonne partie de l'existence. Du coup, si j'avais débarqué ici, c'était bien parce que je me sentais en sécurité, non ? C'était ça, la seule et unique réponse. C'était ça, la seule option, n'est-ce pas ?

J'en savais fichtrement rien, et ça commençait sérieusement à me les briser sévère. Je savais pas par quoi commencer. Je savais pas quoi énoncer, parce que c'était le bordel dans ma tête et que ça hésitait pas à s'extérioriser en flambant la moitié du mobilier de mon meilleur pote qui savait pas comment prendre cette première nouvelle. Ouais, bah ... y'a quelques jours de ça, je savais pas non plus. Même si c'était toujours plus un fiasco qu'une réussite à proprement parler. Je savais pas le maîtriser ce Don. Comme je savais pas hiérarchiser des sentiments qui me prenaient à la gorge et au cœur. J'étais paumé. J'avais fait de la merde et c'était juste à moi, que je devais m'en vouloir.

Inspirant et expirant un grand coup, je laissais mon meilleur pote tenter de redonner une seconde jeunesse à ces pauvres rideaux enflammés. Alors que je me massais l'arête du nez avec force, me massant la nuque avec rage. Mais ça, tout ça là, ça fonctionnait pas des masses pour calmer le feu qui me crâmait les entrailles. C'était même pire encore. Je repensais à Remus, qui avait toujours les mots pour me tempérer. Mais ... je lui parlais plus au Lycan. Et merde, putain !

- Oh putain que ça me casse les couilles ! Calme-toi, on t'a dit. Du calme. Je devais répondre à mon interlocuteur avec le plus de sérénité possible. Et, c'était peine perdue, ça. Ça s'est déclenché le jour de mon anniversaire, quand j'ai peut-être appris que mon daron était mort. Je sais pas, si c'est corrélé. Mais ... Et je sais pas apprivoiser ce que j'ai entre les mains. Ça passe d'un instant où je sais même pas m'allumer une clope à l'embrasement de l'entièreté du Chemin de Traverse. Je sais pas comment le gérer. Je sais pas.

Une des premières nouvelles, déjà. Les 'autres', elles me demandaient un investissement personnel un brin trop conséquent. Je devais un peu trop me livrer sur les dernières semaines, voire les derniers mois. Et ... c'était pas facile, ça. Même si mon vis-à-vis, était le meilleur du monde. Même s'il était compréhensif et qu'il me jugerait jamais, j'aimais pas. C'était la faute à une famille consanguine totalement dysfonctionnelle. Et, j'aimais pas me sentir dans une situation que je contrôlais pas. C'était plus fort que moi.

- Pour le reste, là où j'ai merdé, c'est ... en gros et sans entrer dans les détails. Tu poseras tes questions chiantes, après. Je te connais. Un long silence, alors que j'observais d'une œillade sombre le plafond de son appartement, -c'était vachement haut quand même-, essayant vainement de ne pas croiser le regard de James, que je sentirais probablement réprobateur au moment même où ces quelques mots auront franchi mes lèvres : Je me suis engueulé avec Remus, on se parle plus, c'est ma faute. Parce que je me suis rapproché de Circée Travers.

Une toux. Un froncement de sourcils.
J'attendais la sentence, tout en sachant parfaitement que je devrais me maîtriser parce que j'aimerais pas, ce qu'il aura à me dire, hein. Ça, c'était sûr et certain.




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Dernière édition par Sirius Black le Mar 9 Jan - 10:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyLun 8 Jan - 21:10

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J’étais entrain de rêver ou il venait de foutre le feu à mes rideaux, ce con ? Depuis quand il faisait ça ?! Pour peu que je m’en souvienne, jamais il n’avait joué avec le feu sauf quand il s’allumait une clope. Mais putain ! L’aqua a éteint le feu, laissant les gouttes d’eau s’épancher sur le plancher. J’allais expliquer ça comment, moi, au nouveau dirlo ? Déjà qu’il ne m’avait pas forcément à la bonne de part mon comportement infecte avec Issa Bangura – il n’avait qu’à pas me le coller dans les pattes, j’aurais été plus aimables. Mais la posture de mon meilleur ami me fit oublier les pseudos ennuis que je pourrais avoir avec MacGuire. Lui, je m’en fichais, il n’avait aucun intérêt pour moi – à part celui de ne pas me virer de Poudlard et quand bien il le ferait je savais parfaitement où j’irais pour combler mon existence. Mais l’heure n’était pas à la réflexion de mon avenir. Sirius avait clairement besoin d’aide. Le chien sauvage qu’il était semblait angoissé et stressé à l’idée – peut-être – de lâcher prise et de se confier. Ce qu’il ne faisait pratiquement jamais. Mais un don pareil, pyromancien c’était pas anodin quand même – ne venait pas juste par la force du Saint-Esprit. Y’avait autre chose derrière. Des gènes déjà. Et un très gros choc émotionnel. Ce qui pouvait paraitre un peu étrange lorsque l’on voyait le protagoniste principal. Lui qui était connu pour être passé maitre de ses émotions. J’pourrais presque en rire.

Ce que je ne fis pas. Je le sentais bien trop fébrile pour être réceptif à mon humour. J’ai sursauté quand il s’est exprimé. Vu son état, j’en convenais parfaitement que cela lui cassait les couilles. Je pourrais sensiblement penser la même chose si j’étais à sa place. J’avais lu le décès d’Orion Black dans la Gazette, j’avoue j’en avais pas pleuré, c’était un sacré connard. J’avais quand même envoyé un mot à Sirius « J’te paie une bière ». Parce que mes condoléances, j’étais pas sûr qu’il les veuille. A vrai dire, je savais pas trop comment il avait appris la nouvelle mais à en juger par cette arrivée importune de ce don, il était évident qu’il avait été bien plus affecté qu’il ne l’aurait voulu ? Ça restait quand même son paternel, il pouvait être touché par sa disparition – même si pour le coup ça n’allait pas changer la face du monde, ou peut-être que si. En mieux. Un monde sans Orion Black, et sans sa famille de taré, était sûrement bien meilleur, mais ça j’allais pas lui dire à mon meilleur ami. T’façon, j’crois qu’il savait ce que je pensais de chacun des membres honoraires de sa famille. « On va gérer comme on a toujours fait » ai-je répondu. Normal, qu’il sache pas. Comme la première fois qu’on avait essayé de se transformer en animal. On sait pas. Mais on saura. Et puis, ça doit pas être si compliqué la pyromancie, non ? Sauf peut-être pour Sirius. Mais Impossible n’était pas Maraudeur. Même à six pieds sous terre, on s’en sortirait. Comme à chaque fois.

Il avait merdé. Comme souvent. On en avait l’habitude et on y prêtait plus attention. Parce qu’il était comme ça Sirius. Il agissait pour lui d’abord, pour les autres ensuite. Et puis après il réalisait qu’il avait – peut-être – fait une boulette. Trop impulsif était ce qui le caractérisait, mais pour tout dire je n’en voulais pas un autre de Sirius. Il était parfait celui-là, même avec ses défauts. Fallait le prendre comme ça, attendre que ça vienne de lui, comme ses confidences qui me laissèrent sans voix. « Que… Quoi ? »

Parce que se disputer avec Remus, ça, c’était carrément impossible. Comment quelqu’un pouvait se disputer avec Remus ? L’être le plus sage et le plus gentil au monde. Oui, parce que Remus, c’était une peluche au cœur tout mou. La raison, aussi stupide que surprenante, me fit pourtant grincer des dents. J’aimais pas Travers. C’était une crétine, avec des idées de merde. Elle méritait aucunement notre considération, et surtout pas de la part de Sirius. Elle était pas pour lui cette fille. Je sais pas s’il l’avait déjà rencontré la femme de sa vie, mais c’était sûr c’tait pas Travers. Elle allait lui apporter que des emmerdes. Et puis, t’façon, elle allait se marier avec Malefoy.

J’ai soupiré avant de m’asseoir sur le canapé trempé dans un gros splosh. Mon meilleur ami était un crétin fini. Y’avait pas d’autre mot. « J’pas les mots mon pote, tu vois. Parce que revoir Travers… tu sais c’que j’pense d’elle. Qu’c’est pas une nana pour toi. Tu vaux mieux qu’çà mais… putain… t’engueuler avec Remus ?! ». J’ai roulé une cigarette, avec beaucoup de mandragore – et j’m’en fichais qu’il soit d’accord avec ça, là j’en avais besoin – dans un long silence. « T’as dit quoi à Remus pour qu’il ne te parle plus ? » Il avait dû être sacrément con. Et Remus, il m’avait absolument rien dit. Parfois, je me demandais si j’étais vraiment aussi proches des Maraudeurs que je le pensais. Avait-on évolué tous les quatre dans un sens contraire ? Eux d’un côté, moi de l’autre ? Ils avaient grandi ou était-ce moi ? On était arrivé au bout de notre amitié pour que je sois le dernier au courant de ce qu’il pouvait leur arriver ? Putain, ça me retournait qu’ils ne se parlent plus. « Et depuis quand vous vous causez plus ? » En vrai, je m’en foutais de Travers, qu’il ait pu la revoir, et lui trouver à nouveau un quelconque intérêt. Y’avait que Remus qui comptait, et il avait intérêt à aller arranger les choses avec le lycanthrope s’il ne voulait pas se prendre une engueulade made in Potter.



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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyMar 9 Jan - 11:25

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Une œillade envers les rideaux de l'appartement de Potter et je me disais que je serais bien capable de lui en racheter une paire. Parce que c'était un peu de ma faute, s'ils étaient partis en fumée et que mon meilleur ami allait probablement se faire engueuler, parce que la décoration de son logement de fonction avait été sacrément mise à mal. Alors, dès que je sortirais de ces explications que je voulais pas avoir, j'irais peut-être chez Madame Guipure pour compenser le manque matériel. C'était typique de moi ça. Me concentrer sur un détail stupide pour ne pas avoir à dire ce qui me bouffait littéralement le cœur et l'âme.

Depuis tout gosse, j'avais cadenassé ce que je ressentais. Ce que je pouvais éprouver. Parce que ça rendait immensément faible de ressentir. De se laisser aller à ce quelque chose qui était parfois hors de contrôle. Le mien, cependant. Du coup, tant bien que mal toutefois, je tentais de rester le maître de ces satanées émotions qui jouaient des tours aux autres mais certainement pas à moi. Du moins, c'était l'illusion que je m'en faisais. Parce que ... ce que je ressentais là, en ce moment, dans cet appartement où j'avais failli y foutre le feu, c'était un sentiment incoercible que j'arrivais pas des masses à surmonter. Pas tout seul, en tout cas.

... mais ... y'avait cette voix. Celle qui englobait tout. Celle qui me soufflait insidieusement à l'oreille que ça servait à rien de s'épancher. Que c'était se rendre vulnérable et que moi, Sirius Orion Black, j'étais pas comme ça. Et, que je le serais jamais. Comme quand celui pour lequel je portais l'héritage de ce second prénom avait rendu son dernier souffle. En même temps, mon père avait été une sombre merde toute sa vie et le serait encore le jour de sa finitude. Donc ... se laisser aller, pour lui en plus ? Ja-mais. Par contre, j'avais aimé la bière proposée par mon meilleur ami, ce jour-là. C'était bien la meilleure que j'avais pu boire jusque-là.

Hochant ma tête aux mèches sombres, alors que je faisais toujours les cents pas dans son appartement, j'entendais bien sa promesse notamment. Qu'on allait gérer. Ensemble. Comme on l'avait toujours fait et comme je me plaisais à le penser : comme on le ferait toujours. Mais moi, j'avais cruellement merdé. Et, j'avais dû m'expliquer. Essayer. Et, comme je m'y attendais : James Potter était pas très content de mes agissements.

Qui le serait, en même temps ? Même pas moi, au bout du compte.

- Hum. Je laissais planer un silence. Avant de reprendre, mâchoires serrées et passablement courroucé : ... d'où t'oses me dire que Travers est pas une nana pour moi ? D'où ? Et me sors pas l'argument qu'elle va se marier bro', parce que je t'en colle une. Je te colle une trempe, si t'oses me dire ça. Je le pointais de l'index, avant une première pointe dans le cœur qui me fit grimacer. L'autre pointe, elle survint peu après avec la mention de Remus Lupin.

... Remus ... qui, avec le recul de cette scène, s'était probablement inquiété de mon état de cette scène à laquelle, il venait d'assister. Scène pour laquelle, j'avais coupé court à toute velléité de discussion et de compréhension. Littéralement, je l'avais envoyé chier et j'avais jamais vu dans le regard noisette bienveillant du Lycan, une telle fureur. Fureur, dont j'étais moi-même à l'origine. Et dont ma Fierté, me dictait avec véhémence que je devrais certainement pas courber l'échine ni ployer le genou.

Là, j'avais mal. Rien que d'y repenser, j'avais mal. La douleur dans mon palpitant, elle s'atténuait pas. Mais, j'en montrais plus rien.

- C'est plutôt ce que j'ai pas dit. Une inspiration vive, alors que je tirais la chaise devant moi, pour prendre place dessus. J'ai pas compris qu'il s'était inquiété et je l'ai ... envoyé sur les roses. Parce que je voulais rien entendre de la scène à laquelle, il venait d'assister malgré lui. Aucune question. Aucune volonté d'entendre que je faisais probablement une connerie en renouant avec elle. Un silence. Et ... j'ai certainement pas envie de l'entendre de ta bouche. Okay ?

Je le fixais de mon regard noir, qui l'était bien plus qu'à l'accoutumée. Serrant les mâchoires et tentant de réfléchir au moment même où on se parlait plus avec le Lycan. Ça venait de ce jour-là. Lentement je venais prendre ma tête dans mes mains, m'arcboutant sur ce siège de fortune. Inspirant un grand coup avant d'énoncer cette triste vérité qui venait ajouter une troisième pointe dans ce qui me servait de cœur.

- Depuis ... ce jour-là. Depuis ce jour-là, on se voit plus. Je lui parle plus. À l'anniversaire de Peter, c'était déjà le cas. Mais t'as rien vu parce que je voulais pas que tu voies. Et Peter non plus. Parce que c'était son anniversaire et que j'avais pas envie de le lui gâcher avec ma connerie. Et ... j'ai cette impression qu'un Inferius s'amuse à m'arracher le cœur rien qu'à cette pensée, tu vois ? Mais, y'a la fierté qui m'impose que je dois pas plier. Je lui en avais trop dit. Je lui en avais clairement trop dit. Trop de confidences, ça me coûtait. Trop de 'ça' et puis de 'ça', c'était une perte de mon contrôle perpétuel que je pouvais pas offrir.

Même pas à James. Même pas à mon meilleur ami. Parce que ... même si c'était l'une de mes âmes sœurs, Potter, il me comprenait pas à cent pour cent. Déjà que je me comprenais pas moi-même et que j'étais totalement flingué au niveau de ce que jugeais être une vulnérabilité innommable pour le commun des mortels. Moi, y compris malheureusement.




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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyVen 15 Mar - 9:40

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Je me suis contenté d’hausser les épaules sans rien répondre. Il savait ce que je pensais d’elle, et ce n’était pas en me menaçant de son index que j’allais changer mon point de vue sur la blonde. Bien sûr que la Travers elle allait se marier. C’était comme ça, et il ne pourrait rien y faire. C’était sûrement malheureux pour lui, mais c’était ainsi. Et puis soyons honnête, le mec je le voyais de toute façon pas avec une femme à son cou. Il aimait trop sa liberté, et il ne voulait pas s’attacher. Parce que cela faisait souffrir. Oui. L’Amour cela faisait souffrir, mais c’était ainsi que l’on avançait dans la vie. Avec des hauts et des bas. Et qu’à force de rejeter tout le monde, tout le monde finirait par s’éloigner. Au fond, qu’il ait renoué avec la miss Travers m’importais peu. Même si je maintenais que l’ancienne serpentarde n’était pas faite pour lui, il pouvait bien faire ce qu’il voulait avec elle. Je n’avais rien à dire. En revanche qu’il s’engueule avec Remus, ça, ça me posait bien plus de problème. Déjà parce que l’on était les quatre meilleurs amis du monde que nous étions liés par quelque chose d’impensable, unique et extraordinaire. C’était inimaginable que les deux puissent ne plus se parler, je ne pouvais pas le croire.

Comment en étaient-ils arrivés à ce point ? Bien sûr que Remus pouvait s’inquiéter, comme nous tous lorsque cela concernait l’un d’entre nous. Parfois la fierté, l’égo ou je ne sais quoi de Sirius pouvait pomper l’air. Juste parce qu’il n’aimait pas qu’on le voie dans une situation qui le rendait – peut-être – faible. Il est vrai qu’il valait mieux s’engueuler avec son meilleur ami. De toute façon la connerie, il l’avait déjà faite. C’était trop tard. J’aimais pas l’idée qu’il renoue avec Travers mais si c’est ce qu’il voulait. J’espérais juste qu’il ne se casse pas les dents sur quelque chose qu’il n’aurait jamais, parce que oui la nana, elle allait se marier. « Tu fais ce que tu veux avec Travers. En réalité, je m’en fiche… » De toute façon, mon avis n’allait pas compter, je le savais. Il faisait toujours ce dont il avait envie. « … mais Remus… putain… » Tu chies dans la colle, ai-je failli rajouter. Remus, il nous avait lié à jamais les maraudeurs. Et même si nos voies prenaient des directions différentes, totalement opposées ou je-ne-sais-quoi, on resterait toujours liés tous les quatre. On pouvait pas ne plus se parler.

Autant, je trouvais ça absolument généreux de sa part de ne pas avoir voulu gâcher l’anniversaire de Peter, autant je trouvais ça tellement con d’avoir gardé ça pour lui. Si on ne pouvait pas les aider dans leurs emmerdes, à quoi on servait ? « T’es juste con, en fait » lui ai-je balancé en m’asseyant sur le bord de la table du salon. Je me suis allumé une cigarette. « C’est quoi le plus important, ta fierté ou ton amitié avec Remus ? » Je crois que j’ai été un peu sec dans mes propos. J’ai tiré longuement sur ma clope avant de lui tendre le paquet. « T’en veux une ? » lui ai-je proposé, les yeux un peu dans le vague. « Ça me fait mal tu sais, de n’apprendre ça que maintenant. ».




La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyVen 15 Mar - 17:40

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Fallait pas être le plus doué des Legilimens pour piger que mon meilleur pote ne cautionnait pas mes retrouvailles récentes avec Circée Travers. Mais, comme la plupart des actes que je faisais dans cette société qui m'avait vu naître, je me branlais royalement de ce que les autres étaient en mesure de penser. Même s'il restait mon frère de cœur, ça le regardait pas ce que je faisais. Même si, je savais pertinemment qu'en janvier, des serments et des noces seraient prononcés, je pouvais pas m'y plier. Parce que j'en avais pas envie. Parce que c'était comme ça et pas autrement et que malgré tout ce qui avait été provoqué par cette réunification du passé, je pouvais certainement pas revenir en arrière.

Est-ce que j'en avais envie ? Non. Est-ce que je le regrettais ? Peut-être. Beaucoup. Parce que ça me coûtait irrémédiablement mon amitié avec Remus Lupin, et j'en étais pas fier de ça. C'était un tribut lourd à devoir payer et je m'en rendais bien compte. Chaque jour qui passait, avec l'absence du Lycan. Chaque pensée, où je préférais peut-être qu'il n'apparaisse plus, parce que c'était douloureux. J'avais merdé sur toute la ligne et j'étais pas sûr qu'un jour, ça se réparera. C'était brisé et ça sera plus jamais pareil. Recoller les pièces métaphoriques d'une amitié cassée, ça prendrait du temps.

Or, je pouvais pas me permettre d'abandonner l'ancienne Verte et Argent, à nouveau. Parce que j'aimais nos moments partagés, mais ceux-ci incluaient un éloignement drastique d'avec mon camarade Maraudeur, que je nous avais imposé avec mes mauvaises décisions. Et ça, je m'en voulais. C'était ma honte. La pure et dure.
Et, si j'avais voulu trouver un peu de réconfort auprès de mon meilleur ami, je m'étais lourdement trompé. Il se permettait de juger ma relation avec Travers, ma sortie de route avec Remus et ça, c'était strictement hors de question que j'en vienne à le tolérer.

Serrant les dents, j'accusais le coup. Sentant poindre une vague de colère et de flammes, que je ne parviendrais pas des masses à contrôler. Et ... est-ce que je le souhaitais ? Pas plus que ça, bizarrement.

- J'ai dit que je voulais pas de commentaires, venant de ta part Potter. Mes mots étaient glacés, contrastant avec cette fureur qui elle, m'habitait. Et Remus ? Ouais. Merci. Je le savais que j'étais un gros connard et qu'il méritait pas ça. Que j'avais craché sur notre relation, des plus importantes. J'étais au courant, de tout ça. Pas besoin de me le rappeler, putain. Je sais, bordel. Je sais, merci.

Avant de me faire traiter de con, ce qui alluma une nouvelle gerbe de rage à l'entente de ces paroles. Celles qui provenaient de celui qui était un frère et qui, au final, faisaient peut-être le plus mal. Ajouté au reste. Étrécissant mon regard noir, j'en venais à me mordre sauvagement l'intérieur des joues. Parce que j'étais bloqué bêtement. Je m'étais bloqué bêtement. Avec ma fierté bien trop mal placée, là. Mais ici, ça passait plus. Ma patience, avait atteint ses limites et qu'est-ce qui pouvait alors arriver ? Que je me dispute salement avec deux de mes meilleurs potes ?

Boh. Au point où j'en étais, hein.

- J'en veux pas de ta clope. Tu sais quoi ? Je vais me barrer, ce sera plus simple. Et quoi ? Il avait mal que de l'apprendre que maintenant ?! Il le sentait pas que j'endurais plus que de raison, chaque jour que Merlin faisait ? Il se doutait pas que si j'en avais pas parlé de suite, c'était que j'en avais honte ? Et que lui, me juge ?! Ciao. On se croisera, ailleurs. Probablement. C'était pas de la fuite, c'était juste que j'en avais marre. Marre de devoir admettre que finalement, j'étais comme les autres. Et que ressentir, c'était décidément pas dans mes cordes. Ou, c'était bien flingué.

Un soupir, avant de marmonner un :

- Désolé. Pour rien et surtout, tout à la fois.




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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyMar 26 Mar - 11:21

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En fait, je me demandais pourquoi il était là s’il ne voulait pas entendre mon avis. C’était la meilleure de l’année, s’engueuler avec Remus. Le mec le plus gentil du monde. Je reconnais que ça me faisait chier qu’il est renoué avec Travers, mais bon, c’était sa vie, son problème, pas le mien. Il avait un lourd passé avec elle, et une relation pas forcément saine. Trop différents, ils étaient. Mais j’étais qui pour l’empêcher de la revoir ? Absolument personne. S’il voulait se faire du mal, quand bien lui fasse. De toute façon, il était aussi têtu qu’une bourrique, il entendait pas, ce qu’on pouvait lui dire. Parce que trop fier pour ça. « okay, j'dis rien »

Lily, elle m’avait mis à six pieds sous terre, enterré vivant sous une dix mille tonnes de terre, mais au fond de moi, j’étais content. Elle m’avait permis de grandir, voir le monde différemment, et d’accepter les faiblesses que je pouvais avoir. Même si cela faisait mal. J’ai allumé ma clope. Je sais qu’il le prenait mal ce que je venais de lui dire, mais en même temps, il était con. S’engueuler avec Remus pour des bêtises, c’était con. Et s’il était là, ici, c’est p’t’ête qu’au fond, il voulait qu’on l’aide à gérer ? Sinon, oui, il n’avait qu’à rentrer chez lui. J’allais pas le retenir. J’avais pas envie de me battre avec lui, ni de m’engueuler avec lui. C’était pas le jour. J’ai haussé les épaules. Il avait tort, la clope elle était bonne. Sans mandragore. Parce que je savais qu’il aimait pas ça. Cela dit, y’avait peu de choses en ce moment qu’il acceptait de ma part. Je suis resté silencieux, tirant sur ma cigarette. J’ai attendu. Toujours fuir, c’était son crédo. Ne pas affronter ce qui l’emmerdait. Et pourtant, Merlin savait que cela lui ferait un bien fou. Juste déballer ce qu’il avait sur le cœur, accepter qu’il puisse tenir un peu de trop à quelqu’un, que ça le bouffait de s’engueuler avec son meilleur pote. D’accepter que la mort de son père lui en eût mis un coup – même s’ils ne s’entendaient pas, ça restait son paternel.

Je me suis rapproché de lui, dans un petit sourire, la clope entre les lèvres. J’ai passé mon bras autour de son épaule. « Allez viens, j’connais le cuistot d’ici, il fait des supers saucisses au fromage » Les elfes de Poudlard, ils se mettaient toujours en quatre quand on venait dans les cuisines le soir lorsque nous étions élève. Et j’admets que depuis que je hantais les couloirs comme professeur, je prenais un malin plaisir à me rendre dans les cuisines juste sous le nez de Rusard. Et qu’il ne pouvait rien y faire. Et les elfes, ils continuaient à se mettre en quatre. En même temps, on était Maraudeur ou nous ne l’étions pas. « Y’aura p’t’ête encore du fondant au chocolat de ce soir ».



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyMar 26 Mar - 22:25

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Mon amitié ou de ce qui se rapprochait de quelque chose de plus intime avec Circée, ça n'engageait que moi. Ça ne regardait que moi. Et elle aussi. Le reste, je m'en foutais bien s'ils avaient quelque chose à y redire. Et, ça commençait par James lui-même. Qui lui, était clairement contre ces retrouvailles énigmatiques avec l'ancienne Serpentard. Ces mêmes retrouvailles, elles avaient été faites sous couvert d'une seule et unique pensée qui m'avait traversé l'esprit à l'instant même où on était sortis de l'enfer du Pisces.
Cette pensée, c'était de la voir elle. De faire appel à la nostalgie commune. Que notre lien, il était basé sur ça. Sur cette idée.

C'était ça, qui m'avait conduit jusqu'à elle, ce soir-là. Ça et aussi le fait, que j'aurais eu des regrets, si j'étais mort lors de cette soirée et que j'aurais pu jamais rétablir un contact avec elle. C'était ainsi que c'était survenu. Et, j'avais pas pu aller contre. Même si, au demeurant, ça m'avait coûté mon amitié avec le Lycan. Des nuits sans trouver le sommeil, à m'en vouloir et à ne pas faire un geste pour prétendre m'excuser. Tout ça, parce que cette fierté, elle m'étouffait dans son entièreté.
J'avais peut-être besoin d'aide, finalement ? Mais ... le formuler, c'était pas facile. Surtout pas face à James.

Je m'étais forgé tout seul. Certes avec son amitié. Mais, tout de même tout seul. Parce que je devais me défendre contre les Black, me rebeller. Montrer que j'étais réellement différent et ô combien indestructible. Parce que ma force de caractère, elle résidait dans ce cas de figure. Même si, à l'intérieur, j'étais flingué dans tout ce qui constituait les relations humaines. Je faisais pas confiance aux autres. Je m'épanchais pas. Je conservais tout pour moi, jusqu'à ce qu'à un moment donné, ça explose.

- Y'a intérêt. Il avait pas à se prononcer pour Circée. J'avais certainement pas besoin de son avis. Et, je l'écouterais pas de toute façon. À quoi bon ? Je savais que de toute façon, ça serait biaisé par le fait pur et simple, qu'il pouvait pas la saquer. Il l'avait jamais comprise. Et elle, elle ne portait pas mon meilleur ami dans son cœur non plus.

Or, de cette discussion stérile qui n'avait qu'un but : c'était de me gonfler, j'avais envie de me barrer. Disparaître. Potter étant largement en train de me casser les couilles plus que de raison, en me culpabilisant encore plus envers le Lycan. Je m'en branlais de sa cigarette de l'amitié, à la con. Tout ce que je voulais, c'était au final, disparaître de là. Aussi rapidement que j'étais arrivé.
Même si j'avais proféré un seul mot d'excuse qui témoignait à lui seul, de toute cette détresse que j'avais accumulée.

Inspirant vivement, j'accueillis le bras de mon meilleur ami autour de mon épaule. Ce qui m'arracha instantanément un sourire tendre. Ainsi qu'un regard sombre qui pétillait d'affection mutine à nouveau. S'il était pas là, qu'est-ce que je devenais moi ? Je serais probablement perdu. Ça, ce serait certain.

- Tu sais me parler. Ce plat, il était emblématique. C'était celui qu'Arkos m'avait fait quand j'avais fugué de chez moi et que je m'étais réfugié chez James. Les meilleures saucisses au fromage de toute ma vie. Et si en plus, y'avait du fondant au chocolat à la clé, j'étais clairement preneur ! Je te suis. Je le suivais alors dans les dédales que constituaient Poudlard, jusqu'aux cuisines où des Elfes de Maison officiaient encore à cette heure. T'avais raison. Ça sent le fondant au chocolat. J'offrais un mince sourire. Conscient que le chocolat, c'était pas ma faiblesse. C'était celle de notre camarade Maraudeur. Merci.

Il comprendrait sûrement, à quoi ce remerciement ferait référence. Il me connaissait plus que bien, non ?





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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyMar 9 Avr - 11:10

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Je me disais qu’un jour tout lui pèterait à la gueule. A force de tout garder pour lui. Comment pouvait-il ne pas exploser avec tout ce qu’il avait sur le cœur. Qu’il n’aille pas me faire croire que tout allait bien, il ne serait pas ici. Il n’aurait jamais bravé l’interdit pour venir passer la soirée en ma compagnie, surtout pour venir cramer mes rideaux rouges. Sa pyromancie s’était déclarée étrangement, mais peut-être était-ce justement le moyen que son esprit avait trouvé pour faire baisser un peu la tension qui l’animait ?

Au fond, j’ignorais si c’était plus simple de toute laisse transparaitre, se confier à qui voulait l’entendre. Je m’étais pris une sacrée gifle lorsque j’avais éprouvé mes sentiments envers Lily Evans. Un revers que je n’avais pas vu venir. Jamais je n’avais envisagé ce retournement de situation et pourtant… Peut-être que Sirius avait raison, qu’il était mieux de ne pas s’attacher aux gens. Cela faisait mal. Bien trop mal. J’en avais souffert comme jamais je n’avais souffert. Mais j’étais ainsi, et ne serait-ce que dire Je t’aime à mes proches cela me faisait du bien. Et quand je voyais Sirius aujourd’hui, je me disais que j’avais raison. Mais que je n’étais sans doute pas le mieux placé pour l’aider. Surtout s’il ne le voulait pas. Je ravalais donc les paroles que j’avais, concernant ses retrouvailles de l’ancienne serpentarde. Ils avaient un passé commun et bien trop douloureux, mais effectivement, il faisait bien ce qu’il voulait. S’il voulait se faire du mal quand bien lui fasse. Mais qu’il se rassure, je serais là pour le ramasser comme il l’avait été pour moi. Je lui devais tout à mon frère de cœur – à défaut d’être de sang. Et la dette que j’avais envers lui, elle ne serait jamais acquittée tant elle était intense. Je me suis contenté d’hausser les épaules, et de lui proposer une cigarette, sans mandragore.

J’avais des hauts et des bas avec la mandragore. J’avais réussi à diminuer en revenant d’Egypte. J’avais le cœur léger, une nouvelle copine, l’âme un peu revigorée vis-à-vis de la sorcellerie, ainsi que de l’Ordre du Phénix. Et puis, y’avait eu le Picses qui avait tout flanqué par terre. J’crois que j’étais plus fait pour la violence, ou alors je me sentais tellement inutile que cela me rendait totalement mélancolique. Le combat que l’on menait avec l’Ordre, j’avais l’impression qu’il ne servait à rien. Dumbledore était loin de l’homme que j’avais suivi aveuglément en sortant de Poudlard. Je croyais en lui, mais aujourd’hui, je n’en étais plus si sûr. Comme je n’étais plus assuré de croire encore au monde sorcier. Peut-être que j’étais un peu trop utopique. Et puis il y avait eu cet échec au concours – mais cloitré sur un lit d’hôpital, il n’était pas évident de travailler. Ce chaperonnage qui m’agaçait profondément. Certes, j’étais jeune, certes, je n’étais pas professeur depuis vingt ans, mais je savais enseigner la métamorphose. C’était ma matière de prédilection, celle où j’avais été imbattable pendant sept ans. Et l’autre, il me donnait des conseils. Fallait que je prenne mon mal en patience m’avait lancé ma mère. C’est un très bon professeur, et il connait la pédagogie et la métamorphose sur le bout des doigts avait continué mon père. Comme si les deux, c’étaient passés le mot pour me démontrer par a+b qu’Issa Bangura était le parfait formateur.

Alors, j’avais un peu replongé. Pour oublier la mandragore était parfaite. Elle me faisait planer. C’était grisant d’être sous mandragore. Mais Sirius n’aimait pas ça. Pourtant, j’étais persuadé que cela lui ferait le plus grand bien de s’y mettre. Avec tout ce qu’il avait en tête, une petite séance de fumette lui ferait un peu oublier tous les problèmes qu’il pouvait avoir. Mais bon, j’allais pas l’obliger s’il ne voulait pas. Pendant un instant, j’ai cru qu’il allait partir, comme ça. Cela n’aurait pas été la première fois. C’était comme ça entre nous. On s’aimait mais on devait marquer notre territoire. Emmerder l’autre. Mais n’était-ce pas lui qui était venu me voir ? Lui qui avait – en plus – cramer mes rideaux. Lui qui avait franchi le pas de mes appartements de fonction pour se confier sur ce qui lui pesait ? Mais, il n’était pas d’humeur – il ne l’était jamais – pour écouter ce que nous avions à lui dire. Alors, je le laissais partir parfois. Il revenait toujours, comme je revenais toujours quand je m’éclipsais de la même manière. On pouvait se vexer vite lui et moi. Mais on revenait toujours. Parce que nous étions meilleurs amis, âmes sœurs, frère de cœur et de sang.

Et que rien, ni personne ne changerait cela.  

Si la clope n’avait guère fonctionné, quoi que peut-être était-ce cette proposition qui l’avait poussé à lancer une excuse à demi-mots, les saucisses au fromage, je savais qu’elles feraient leur petit effet. Parce qu’il n’avait jamais su résister à ce plat. Peut-être un plat « doudou » aussi bon que réconfortant. Arkos les faisaient à la perfection. Les Elfes de Poudlard, c’étaient des petites créatures si serviables. Je dois dire qu’on les avait souvent sollicités pour nos blagues, et nos folles nuits de maraude dans les couloirs du château. Fallait bien se sustenter, fomenter des blagues sa creusait l’estomac. Je reconnais que depuis que j’étais professeur, je venais souvent leur rendre visite le soir, pour discuter avec eux, et j’avais toujours le droit à de la glace, parfum menthe-chocolat – parce qu’il n’y avait rien de meilleur – et des petites madeleines pour tremper dedans. Ouais, ils étaient à fond serviables.

Je lui ai fait une tape sur l’épaule, en entrant dans la cuisine, pour faire écho à ses paroles. Parce qu’il n’y avait sans doute pas grand-chose à ajouter. Ça lui ferait du bien un peu douceur. Même s’il ne faisait que manger, et qu’il ne s’épancherait pas. Evidemment les elfes se sont mis en quatre pour nous accueillir. Et puis, Sirius ça faisait longtemps qu’ils ne l’avaient pas vu. Comme les deux autres maraudeurs. Et s’il y en avait bien un qui faisait honneur au fondant au chocolat c’était le lycan avec lequel mon meilleur ami c’était engueulé. Je savais pas comment ils allaient pouvoir régler ça. Aussi têtu l’un que l’autre, et puis le Sirius il avait parfois une fierté un peu mal placée qui lui faisait rarement faire le premier pas. Fallait composer avec, et c’était pas évident quand on ne le connaissait pas. Lorsqu’on le connaissait aussi, cela dit. J’ai fermé la porte des cuisines une fois à l’intérieur. Si moi, j’avais toute la légitimité d’être ici, Sirius en revanche ne l’avait pas. Et honnêtement, je ne voulais pas d’ennuis avec le Directeur, et les autres profs. J’en avais déjà suffisamment. « Vivement l’été qu’on se fasse un barbec… avec ton nouveau pouvoir ça sera facile d’allumer le feu » ai-je lancé, tout sourire. J’pouvais bien me moquer un tout petit peu… il m’avait quand même cramé mes rideaux, et je savais pas encore comment expliquer ça à Macguire quand il s’en apercevrait.



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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyMar 9 Avr - 19:15

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J'avais cette habitude égoïste et pour le moins survivaliste, de tout garder pour moi. D'enfouir au plus profond de mon être, ce que je considérais comme étant une gêne. Et, ce qui était pour moi un problème, c'étaient les sentiments. De n'importe quelle nature. Avec une propension manifeste à détester et à haïr, ceux qui étaient d'une nature amoureuse. Ceux-là, c'étaient les pires. Ils étaient un aveu de faiblesse, face au monde. Et, en aucun cas, je me devais de les montrer. Même aux proches. Même à ceux, qui possédaient ma pleine et entière confiance.
Pourtant, James Potter était comme un frère, pour moi. Une sorte d'âme sœur, même.

Mais, le fait qu'il cautionnait pas cette singulière relation que j'avais avec Circée Travers, ça me mettait (peut-être) hors de moi. Parce qu'il la comprenait tout simplement pas. Qu'elle était basée sur quelque chose de plus ancien, qui nous avaient unis l'ancienne Serpentard et moi. C'était peut-être de la nostalgie que j'avais, quand je la regardais. Une insouciance comme quand on était gamins. Avant que tout ne parte en couilles ou que tout disparaisse dans les flammes. C'était peut-être ça, que je recherchais. Ça, et autre chose. Parce que ... j'y étais plus qu'attaché à l'ancienne Verte et Argent.

La preuve en était le pourquoi de ma venue dans les appartements de mon meilleur ami. Pour me faire engueuler, concernant ce que j'avais pu faire à Remus Lupin. Cette infamie, elle me suivra probablement le restant de ma vie. Parce que j'avais pas agi comme un véritable ami, mais plutôt comme un véritable connard. Ne prenant pas en compte ce qu'il avait pu ressentir, lorsque je lui avais adressé mes mots, aussi aiguisés que des lames de couteaux. J'avais joué à l'auto-centré et à l'égoïste et ça m'avait plus que desservi pour le coup. Mais, ça restait une habitude, dont il m'était difficile de me défaire.
Elle aussi, elle me collait à la peau.

C'était sûrement cet état de fait, qui me poussera à finir seul. Parce que, de toute manière, c'était comme ça. Moi, qui n'accordais que peu d'importance au Fatalisme et au Destin, je savais que pour moi : ça sera immuable. Car, tout ce que j'avais le malheur d'effleurer ou de toucher, il parvenait à se briser entre mes doigts. En morceaux épars. À l'image de cette amitié, avec le Lycan. Lycan, pour qui, je donnerais ma vie, sans aucune hésitation. S'il me le demandait, je préférerais me jeter vivant dans un Feudeymon, si seulement lui, pouvait en réchapper. Or, j'avais failli. J'avais pas respecté ce qui faisait de nous, des Maraudeurs. Les quatre gars à l'amitié enviée, qui arpentaient Poudlard, comme s'il avait été leur royaume.

Au lieu de ça, c'était la galère. La vraie.
J'avais brûlé les rideaux de James, tout comme j'avais envie de me barrer. Car, je pouvais autant le détester que de le vouloir avec moi. Parce qu'il était mon frère. Qu'il était, ouais, cette âme sœur. Une de celles qui gravitait autour de moi. Une, que j'avais pas encore bousillée avec mon tempérament qui n'écoutait pratiquement jamais les conseils qu'on pouvait m'apporter. Tout comme, c'était préférable d'être égocentrique, je préférais lâcher des Bombarda Maxima et voir ce qu'ils pouvaient faire. Jusqu'à parfois, en venir à me péter à la gueule, ceci étant.
Peut-être qu'à force, ça me rentrera dans le crâne ? J'en étais même pas certain de ça.

Je me laissais pas aller facilement aux introspections. Et pourtant, c'était sûr et certain que ça me ferait du bien hein. Comme mon putain d'interlocuteur qui hésitait pas à foutre de la mandragore dans sa clope. Comme si ça endormait son 'mal' ? Moi, j'en voulais pas de sa merde, la considérant comme inutile. Parce que la détente, elle était provisoire. La Carrow, avait bien tenté une fois, de me faire succomber à sa substance et j'avais rapidement refusé. Parce que, malgré moi, j'aimais pas perdre le contrôle. Et ... elle, elle l'avait perdu. Tant et si bien, qu'elle en est morte. Comme ça, juste en claquant des doigts.
Alors, quand je voyais mon meilleur ami s'injecter ce poison dans l'esprit et dans les veines, ça me faisait grincer des dents.

Mais, qui j'étais pour le faire changer d'avis ? Il était comme moi, hein. Il était buté. Le genre de gars, qui était pourri par son égo. C'était aussi peut-être pour ça, que bien que parfois, on se barrait chacun de notre côté ... baaaah ... on revenait toujours l'un vers l'autre. Parce qu'on était ainsi et que c'était ma foi, une sorte de pacte tacite entre nous. Celui qui transcenderait même les années, s'il le pouvait. Du coup, j'avais bien dû m'excuser. Même si ça m'écorchait toujours la bouche, d'avoir à le faire. Demander pardon, ça faisait bien partie des trucs chiants chez moi.

Dans les cuisines de Poudlard, y'avait de bonnes odeurs mais j'avais pas si faim que ça. Même s'il y avait la promesse des saucisses au fromage et d'une purée. Non, j'avais pas faim. Mais, je prenais quand même un truc à manger, tendu par l'un des Elfes de Maison, avec un sourire feint. Croquant un bout de croissant salé, -ils savaient faire ça, franchement ?-, j'écoutais mon vis-à-vis me sortir une connerie. Toutefois, il avait sensiblement raison : si mon pouvoir était là, c'était bien parce qu'il y avait une raison. Non ?

- J'espère quand même qu'il va pas me servir qu'à ça. Mais, je vois le genre ouais. Un soupir, une gorgée de jus de citrouille pour faire passer la bouchée. Si déjà, je crâme pas Londres en éternuant, tu pourras me remercier. Un silence. Promis, je te payerais d'autres rideaux. Pas envie que le nouveau Dirlo, il t'engueule. Déjà, c'était moyennement prévu que je sois là, alors si en plus j'en venais à incendier le mobilier, hein.





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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyDim 14 Avr - 18:06

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Je ne sais pas où il allait. S’engueuler avec Remus Lupin était quand même quelque chose d’assez surprenant. Même si on l’écoutait pas toujours, lui notre conscience malgré lui, il en fallait beaucoup pour se brouiller. Enfin… c’est ce que je croyais. Moi, j’avais l’impression que le monde – et moi avec – avait changé, et que j’étais plus le môme de Poudlard. Y’avait quelque chose qui m’échappait dans ma relation avec les Maraudeurs. Certes, je les voyais toujours, et ils pouvaient être assurés que je ferais tout pour eux – même me flinguer s’il le fallait – mais j’savais pas, y’avait un truc qui n'était plus pareil. J’avais, p’t’ête grandi trop vite et l’insouciance qu’on avait à Poudlard, je l’avais plus alors qu’eux, si ?! Y’avait eu trop de choses qui s’étaient produites depuis l’attentat de Poudlard, et j’me rendais compte que le monde sorcier ne me faisait plus autant rêver que lorsque j’étais gamin et qu’on jouait dans le jardin du Manoir avec ma petite sœur, et Alexis – avant qu’elle ne parte en France.

J’avais été tellement déçu par mes congénères humains, toutes « races » confondues. Moldus, sorciers, au fond, y’en avait pas un pour rattraper l’autre. Et si, nous, les maraudeurs, liés à jamais par un pacte d’écolier, on était capable de s’engueuler, j’pouvais bien comprendre pourquoi ça partait totalement en cacahuètes lorsque l’on mettait un sorcier et un chasseur dans le même endroit. N’empêche qu’il revoit Circée me laissait un peu pantois. Cela ne lui faisait clairement pas du bien et il serait bien mieux sans elle. En plus, elle allait se marier bientôt. Il attendait quoi ? Qu’elle trompe son mari ? En vrai, moi j’m’en tapais de ce que pouvait faire Circée à son futur mari – à vrai dire ni l’un, ni l’autre n’avait une importance vitale à mes yeux – mais, lui, Sirius… lui qui refusait clairement de dire à une fille qu’il l’aimait – parce que bon, c’était pas dans ses cordes, et que c’était pas bien d’aimer – ça allait vraiment lui faire du bien de renouer avec elle pendant ces trois mois et ensuite la laisser partir ? Bien sûr que je le consolerais lorsque l’ancienne Serpentard, elle allait l’abandonner – parce que désormais mariée – mais cela n’empêchait pas que ce n’est pas ce que je voulais pour mon meilleur ami.

J’aimais pas voir souffrir mes amis, et il plongeait les deux pieds joints, et avec une telle conviction qu’il s’en était même fritté avec Rems. Et même là, ça lui tiltait pas que l’on pouvait s’inquiéter de ce qui pourrait éventuellement se passer lorsque Circée Travers, elle dirait « oui » à l’autel à son mari qui n’était pas Lui. Parce qu’il fallait pas être sorti de l’ESM pour le comprendre – même si j’en avais un peu mal au cœur pour Marlène, parce qu’honnêtement Marlène elle était quand même bien plus sympathique que Circée – il l’aimait sa Serpentarde. Il ne parlait qu’elle, et renouer avec son passé – lui qui avait tout fait pour y échapper, c’était pas un comportement de « bien sûr que non, je ne l’aime pas… c’est que de la nostalgie. Mais gars, la nostalgie t’en as pas de ton passé pourri chez tes vieux. Assume juste d’être amoureux, tu verras c’est chouette d’éprouver et de dire ses sentiments – même si pour le coup, valait mieux qu’il les garde pour lui et pas les balancer à Circée, parce que ça allait lui faire mal. Ou pas. P’t’ête que Circée elle renoncerait au mariage ? Bon, j’avoue moi ça me ferait chier d’avoir Circée en pseudo-belle-sœur – parce que je pouvais pas me l’encadrer, cette puriste détestable – mais bon si c’était la meuf à Sirius, bah j’l’accepterais.

Parce que c’est ce que font les amis. Accepter les défauts de l’autre – et Circée était le défaut de Sirius. Chacun sa croix. J’avais tout ça en tête en entrant dans la cuisine de Poudlard, où les elfes se sont mis en quatre pour nous accueillir, comme à chaque fois. Comme au bon vieux temps. Une petite page d’enfance qui me revenait à la gueule, parmi l’horreur qu’on pouvait vivre à l’extérieur. Parce que ouais, moi, j’avais du mal à m’en remettre de ce qu’il s’était passé. La perte de la Serdaigle était compliquée. Personne ne comprenait ce que je pouvais ressentir, parce qu’ils la voyaient tous comme la sale traitresse qui avait vendu ses camarades et le Château. Moi, je la voyais juste comme une meuf totalement paumée qui n’avait pas su comment faire pour s’en sortir et qui n’était pas tombé sur les bonnes personnes, au bon moment. Et j’m’en voulais tellement de ne pas avoir réussi à l’aider plus. Et putain, elle me manquait. « Tant que tu me crames pas Godric’s » Très égoïste mais j’prêchais pour ma paroisse et moi, j’habitais à Godric’s quand j’étais pas à Poudlard.

J’ai vaguement haussé les épaules en coupant un morceau de pain. « Il a pas besoin de ça pour m’engueuler » ai-je repris en souriant. Bien qu’en ce moment, il n’était pas trop après moi. Certes, je savais qu’il me surveillait. De près. Parce qu’il connaissait mon palmarès dans les couloirs de Poudlard, et parce que ouais, je signais mon avenir cette année. Bangura était là pour m’entrainer – à part me dire que j’étais en retard, j’sais pas trop à quoi il servait – et il lui faisait des rapports quotidiens, j’suis sûr. J’avais fait parti de ceux qui avaient voté contre Albus Dumbledore. Je le reconnais, j’avais tellement été échaudé par l’attaque que je m’étais rebellé de cette manière, mais si j’avais su qu’ils allaient nous mettre un gars du ministère – qui n’y connaissait rien à l’enseignement – et surtout qui allait accepter la présence d’auror et de tireurs d’élite dans l’école, j’aurais laissé Dumbledore à sa place. Parce qu’à part faire flipper les élèves, les aurors ils ne servaient à rien. Même mon père, il l’avait dit à son successeur. Quand j’étais sur mon lit d’hosto, je l’avais entendu causer avec l’actuel chef des aurors derrière ma porte de chambre. J’sais pas ce qu’il foutait là le chef mais il était pas non plus d’accord avec la présence des aurors à Poudlard mais qu’il n’avait pas eu le choix que d’obéir aux ordres de sa hiérarchie. Idée si stupide qu’ils avaient eu les directeurs, et Macguire d’accepter. Je suis persuadé que Dumbledore, lui, il aurait refusé purement et simplement l’arrivée des aurors et des tireurs d’élite dans son école, et l’on s’en porterait tellement mieux. « J’ai p’tête un bouquin sur la pyromancie dans ma salle de classe. » J’enseignais, certes, la métamorphose mais j’aimais bien avoir des livres sur pleins d’autres sujets dans la salle, parce que tout était lié en magie. Les sortilèges, les DCFM, la métamorphose. Tout était imbriqué, et parfois, il fallait connaitre l’un pour réussir l’autre. Et puis, aussi, parce que j’adorais lire et que j’avais toujours été curieux de tout. « Ça pourrait t’aider à le contrôler… » Parce que bon, qu’il crame mes rideaux c’était pas grave mais s’il se mettait à cramer le Chelsea, j’lui en voudrais. C’t’ait mon bar, il devait pas subir ça. Oui, son bar portait mon nom, c’était mon bar.

J’préférais parler de sa pyromancie, plutôt que de Circée ou de Remus. Ces sujets-là, ils étaient bien trop délicats. Et puis, parler de son père ? J’préférais que ça vienne de lui. Le paternel, c’était plus qu’un sujet sensible.


La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyMar 16 Avr - 10:35

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Sans mentir et ce, depuis le début du mois de novembre, j'avais mis les pieds dans mon propre Enfer. Même si, j'avais aucune idée du cercle dans lequel j'avais atterri, j'étais bien disposé à y rester. Et, ç'avait peut-être commencé plus tôt que prévu ça, finalement ? Quand j'avais, volontairement ou non, renoué avec Circée Travers. Une âme de mon passé, dont je ne pouvais visiblement point me défaire. Parce qu'elle, tout comme Reggie, ils faisaient partie de cette nostalgie dans laquelle, je vivais et dans laquelle, malgré moi, je me sentais bien. Même si, je savais qu'il fallait pas s'attarder sur l'avant.
Et que ... j'étais même le premier à le dire. Qu'il fallait aller de l'avant.

Que le reste, c'était bien plus facile de le laisser à l'arrière. Et, de ne plus se retourner afin de le regarder. Mais, j'avais pas pu le faire avec l'ancienne Serpentard. Ce qui m'avait causé indubitablement, une amitié mise à mal avec le Lycan. Alors, que le Lycan, je le connaissais depuis ce fâmeux jour dans le Poudlard Express. Là, où j'avais réappris à vivre. Pensant que je ne serais pas avalé par les ténèbres, inhérentes à la famille Black. Que j'aurais un tant soit peu d'espoir, parmi les ombres denses. Et cet espoir : ce furent mes amis.

Ami -Remus Lupin-, dont je venais de cracher au visage des mots cinglants qui étaient le miroir même de cette famille que je haïssais. Même si on était liés pour la vie, y'avait quelques problèmes qui faisaient en sorte que je m'éloigne, plus que de raison. Alors que Potter, restait mon frère, englué dans sa romance avec Alexis. Ce que moi, je ne parvenais pas à cautionner, parce que je n'avais pas envie de le faire. C'était une Illusion, offerte aux Bienheureux. Tandis que, personnellement, j'avais bien d'autres Fléreurs à fouetter. C'était pas dans mes prérogatives, d'avouer ne serait-ce que le fond de ma pensée à l'ancienne Verte et Argent, qui allait se marier.
C'était juste profiter avec elle, jusqu'à ce que sonne le glas.

Et, il était certainement hors de question, que j'entende les mots suivants de la part de mon interlocuteur : ah bah, je te l'avais dit hein. Que cette nana, elle était pas pour toi. Que sa vie, elle sera pas à tes côtés, comme tu l'avais initialement pensé. Ces phrases-là, James Potter, il était même pas certain que je les pense moi-même, mais s'il venait à les prononcer, je parviendrais plus à me contrôler. Et surtout, je voudrais pas de sa compassion hypocrite. Celle qui ne serait pas sincère, parce qu'il serait bien trop content que je me sois foiré et ce, dans les grandes largeurs.

Parce qu'au fond de moi, je le savais tout ça. Pas besoin de me le dire. Pas besoin de me faire sentir encore bien plus con, que je ne l'étais déjà, là. J'avais oublié l'importance de Remus, au profit d'une histoire qui n'en était pas une. Et qui, ne l'avait peut-être jamais été ? Après tout, j'en savais rien. Je prenais ce qui venait, et ça me convenait. Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à ce que tout explose. Et, que je ne laisse qu'une trainée de cendres, derrière moi. Sans me soucier du reste.
C'était bien ce qui était en train de se passer, là. Non ?

Les flammes, j'en possédais maintenant. Et, j'étais pas des masses en mesure de les contrôler. Elles étaient vivaces quand elles sortaient, mais j'avais pas mal. Je m'y étais habitué, sauf pour leur couleur. Si moi, je m'étais attendu à un rouge incandescent, je m'étais retrouvé face à un bleu irradiant. Et bien plus brûlant. C'était chouette, hein. Mais globalement singulier. Note, que ça dépendait peut-être de mon humeur en fait ? Si elles oscillaient entre du rouge et du bleu ? C'était peut-être ça, le fond du problème : mon humeur.
J'entendais déjà James me dire : carrément !

- M'invite pas quand je suis colérique. Un silence. Et perso', j'ai d'autres choses à foutre, que de te crâmer Godric's. Un sourire bref, et un rire qui l'était tout autant. Parce que putain, si j'incendiais son lieu de résidence, mon meilleur ami, il m'en voudrait à vie. Et certes, c'était pas le but. Promis, ton chez toi, restera intact.

... jusqu'à quand ? Aucune idée.
Tant qu'on parlait pas de sujets qui fâchent, probablement.

- Il serait pas un peu chiant, le nouveau dirlo ? Je dis ça, je dis rien. De toute façon, j'avais toujours eu une préférence nette pour Dumbledore. L'autre, ç'avait l'air d'être un gros connard. Bon par contre, j'avais été celui qui s'était pas privé de lui mettre à mal son mobilier. Oupsie. Or là, avec ses palabres, James ... il m'intéressait, putain ! Ah baaaah, je vais peut-être comprendre pourquoi j'ai des flammes bleues qui surgissent en plus des rouges basiques. Ce serait, peut-être un début. J'ironisais franchement, parce que j'étais totalement paumé. Merci James, t'es un vrai.

J'avais besoin de quelque chose de plus fort, qu'un vulgaire jus de citrouille, maintenant. Et surtout, j'avais une envie irrépressible de fumer. Parce que ... fallait que je cause un peu de ce qui me minait, mais c'était plus fort que moi, j'y arrivais pas. Et peut-être que, je le voulais pas. Orion et Walburga, avaient jamais laissé la place à ces conneries. Et, je le comprenais. Mais, ça me bouffait un peu trop, pour tout avouer.

- Merci pour ton attention à mon anniversaire et ... la mort d'Orion. Je passais sous silence, le fait que j'avais vu Circée pour mon anniversaire. C'était pas le but, de la manœuvre, là. ... je dis pas que ça m'a rien fait ... mais genre ... Reggie, ça m'inquiète plus, tu vois ? Parce que Reggie, c'était son père. J'ai eu plus d’interaction père-fils, avec le tien. Et celui de la magnifique blonde, mais ça aussi, je le taisais. Même si, c'était la vérité.





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MessageSujet: Re: Sick of the tension, sick of the hunger | James   Sick of the tension, sick of the hunger | James EmptyHier à 21:21

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J’avais pas besoin de l’inviter, c’était lui qui venait. Le plus souvent. Qu’il soit colérique, joyeux ou n’importe quoi d’autre. Mais c’t’ait pas grave parce que c’t’ait mon frère et que j’pouvais pas le laisser à la porte, quel que soit l’était dans lequel il se trouvait et tant pis s’il devait cramer mes rideaux. Toute façon, j’les aimais pas, moi, les rideaux de Poudlard. Et pour Godric’s, si l’envie lui prenait de me cramer le Manoir. Déjà il aurait mon courroux pour le restant de ses jours et il se farcirait ma tendre mère. Et ma tendre mère pouvait s’avérer être un démon lorsqu’elle n'était pas contente. Pire que mon auror de père, c’pour dire. On met pas une femme Potter en colère, c’était la règle numéro un si l’on voulait survivre un peu plus longtemps que deux jours et demi. « Tu connais Eliane. J’te dis juste ça » ai-je répondu à sa promesse.

Même mon père il se frottait pas à sa femme quand elle était énervée. C’pour dire. Parfois, je me demandais même comment il avait fait pour tenir aussi longtemps en tant qu’auror, vu qu’il s’écrasait dès que sa femme d’un mètre soixante à peine haussait le ton. Et pourtant, parait que c’était un requin quand il était dans une salle d’interrogatoire, que les gens qui s’y trouvaient en ressortaient totalement épuisés, et à bout, près à déclarer tout ce que l’on voulait. S’ils le voyaient en présence d’Eliane Potter, j’crois qu’ils seraient jaloux. Y’avait des gens comme ça qui imposaient le silence dès qu’ils ouvraient la bouche, ma mère elle en faisait partie. Moi, j’bronchais pas quand elle me parlait. Contrairement à Macguire, où j’hésitais pas à dire ce que je pouvais penser. Ou presque. J’allais pas lui dire que j’étais pas content qu’il soit là, que je trouvais l’idée de mettre des aurors partout dans l’école était une idée stupide, et qu’il avait réellement l’étoffe d’un directeur d’école, mais j’pouvais être sacrément pète-couille avec lui. En même temps, en ce moment, j’étais en rage contre le monde sorcier, tout comme je l’étais contre le monde moldu. Y’en avait pas un qui était mieux que l’autre. J’avais juste envie de faire le deuil de Kaelia tranquille sans que l’on vienne m’emmerder. J’aimais plus la violence qui se tramait dans les rues de Londres, et qui commençait à poindre dans les couloirs de Poudlard. J’crois que le monde il devenait totalement fou. « Si. Il est un peu crétin aussi » ai-je ajouté, bien conscient que je n'étais guère sympathique envers lui. Il n’avait qu’à pas m’avoir collé un baby-sitter dans les pattes. Ça, ça passait pas. Comme si j’avais besoin d’un chaperon pour donner des cours. Alors, oui, bien sûr j’étais pas au niveau de McGonagall, personne l’était, mais quand même je savais enseigner l’art de la métamorphose, je l’avais fait l’année passée, et mes élèves ils avaient pas été des nullos qui captaient rien. Au contraire.

Mais bon, Macguire estimait que j’avais pas ma place au château, si j’avais pas le concours. D’où le chaperon à mes basques, matin, midi et soir. « Je sais pas à quel point il est complet mais ouais, ça peut p’t’ête t’aider… on ira le chercher tout à l’heure ». Je l’avais utilisé lorsque j’avais eu Amaury Lestrange dans mon bureau, et qu’il m’avait parlé de ces dons. J’sais pas si je l’avais vraiment aidé, le pote à ma sœur, mais j’avais essayé. C’était pas facile d’être pyromancien, le feu c’était pas quelque chose de bien vu par la collectivité. J’ai eu un sourire, un peu vantard. « T’en doutais ? » lui ai-je simplement répondu, de la fierté dans la voix. L’ami parfait, c’était moi, même s’il ne s’en rendait pas compte. Comme lui, il l’était à mes yeux. Et j’pouvais pas le laisser seul avec ses démons et ses flammes rouges et bleues. C’t’ait pas possible.

J’ai mangé un morceau de gâteau, restant silencieux, me demandant s’il allait aborder un sujet de lui-même ou si j’allais devoir lui tirer les vers du nez. Avec quand même la certitude que je ne rentrerais pas dans ce petit jeu. Sirius, je l’asticotais rarement sur les sujets qu’il voulait pas. Déjà parce que j’avais pas envie de me prendre la tête avec lui, et que cela ne faisait que le braquer plus. J’préférais qu’il fasse ça tout seul, comme un grand. Et parfois ne rien dire, ça suffisait à ce qu’il entame la discussion. Parfois, ça marchait pas. Ça pouvait pas réussir à chaque fois non plus, mais en l’occurrence ce soir, si. Il avait pas besoin de me remercier, cependant, c’était normal, non ? C’était mon meilleur ami. J’pouvais pas passer à côté et faire comme si de rien était. Il était clair que cela lui avait quelque chose, sinon il n’aurait jamais développé ses pouvoirs de pyromancie. Fallait pas être psychomage pour déduire cela, en revanche qu’il soit plus inquiet pour son petit frère, c’était carrément compréhensible. Parce que ouais, Orion Black c’était le père de Regulus. Le petit frère il pouvait être sans dessus dessous. « C’normal que tu t’inquiètes… c’est ton frère » J’savais pas bien comment le rassurer. Parce que y’avait pas les mots pour ce qu’ils venaient de vivre. Et le deuil, chacun le vivait à sa manière. Et y’avait rien qui pouvait apaiser ça. « Mais il est fort ton frère, il s’en sortira… et puis, il peut compter sur toi » Parce que je sais que Sirius, il le laisserait pas tomber, son petit frère.



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