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 So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus

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Sirius Black
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MessageSujet: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyVen 3 Fév - 12:06


So close no matter how far …
@Sirius Black, @Remus Lupin & @James Potter
… couldn't be much more from the heart

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J’avais été soigné à la va vite après l’attentat qui était survenu au Pisces. L’établissement où bossait la nana de Potter. Mes blessures n’étaient rien à comparer de celles de mon meilleur ami. J’avais cru le voir crever sous mes yeux sombres et j’avais cru perdre un frère. Un frère qui n’était pas de sang mais bien de cœur. Parce que James Potter, il avait toujours été là pour moi. Même quand j’avais fui ma famille et les putains d’idéaux puristes qui viciaient celle-ci. L’ancien Gryffondor, il avait été pour moi, le véritable phare dans mes propres ténèbres. Et parfois, je lui octroyais même une Loyauté sans limite. À l’image des Poufsouffle.

Mais là, j’avais envie de le buter. De mes propres mains. De le ranimer, -malgré mes maigres connaissances en nécromancie-, pour le buter à nouveau. Comme ça. Je suis comme ça. Parce que la douleur de le perdre s’était mélangée à l’inquiétude. À l’idée qu’il ne fasse plus partie de ce monde. De MON monde. Qu’il ait été gommé comme ‘ça’. Tout ça, à cause de fous furieux dont on s’était pas méfiés à un seul moment. J’étais un membre de l’Ordre du Phénix, bordel. Même pas foutu de protéger mes amis. Les plus proches. Et putain, heureusement que Remus et Peter avaient été absents de ce bain de foule … et de sang … ainsi que Circée et Marlène. Là, j’aurais VRAIMENT pété un plomb. Et fait disparaitre le peu de moralité que je possédais encore.

J’avais revu Circée, après cette débâcle et globalement, ça s’était bien passé. Mise à part quelques détails, concernant son futur à elle. D’où ma fureur ne faisant que s’accroître alors que je continuais de servir mes clients, attendant que Shannon me remplace pour que je puisse m’évaporer et me diriger vers Sainte-Mangouste. En compagnie de Remus Lupin. Je l’avais pris comme état mon garde-fou, celui qui serait le garant de mes émotions et notamment de mes excès de colère. En ce qui concernait Peter, bah … c’était Peter. Il se pointerait quand il le jugerait nécessaire. De toute façon, je l’attendais pour un essai au Chelsea Potter.

Dès lors que je vis la silhouette de l’un des Maraudeurs pointer le bout de sa truffe dans mon bar, j’empoignais mon cuir. L’enfilant à la hâte et sans un mot. Parce que ces mêmes mots, je les gardais bien logés au fin fond de ma gorge pour les faire sortir le moment venu. Potter serait décidément pas prêt. J’allais pas le ménager et j’en avais pas l’intention. Il avait joué au con, putain. Il avait merdé cet abruti. Il avait failli crever par … Amour. Qu’est-ce qu’on était con, en étant amoureux. C’était pas possible. Sur le trajet, je parlais pas beaucoup avec mon second meilleur ami. Et, il me connaissait à force : je parlais généralement pas pour rien dire.

Et contrôler mes émotions, j’étais à des lieues de savoir le faire. C’était pas dans mes intentions, d’ailleurs. Avant de pénétrer dans le bâtiment qui abritait l’hôpital pour Sorciers Britanniques, je m’en grillais une. Un pied appuyé contre le mur, non loin de la vitrine où s’affichait les vieux mannequins. Purge & Pionce Ltd, que ça s’appelait. Avec un soupir, j’écrasais ma clope sous la semelle de ma botte. Prêt à en découdre. Ouais.

- Où il est ce putain de con ? Où est James Dimitri Potter ? Que je gueulais sans ménagement à l’Accueil de Sainte-Mangouste. Devant une sorcière replète et chaussée de lunettes violettes en forme de demi-lune. Sa chambre ? Il est où putain ?
- Calmez-vous Monsieur ! Ce n’est pas comme ça, que je vais accéder à vos requêtes !

Oh.
Putain.

Ce fut Remus, qui calma ma tension exacerbée et manifeste en posant une main douce sur mon épaule. Là, j’inspirais et j’expirais grandement. Tentant de reprendre le fil de mes pensées, sans exploser encore plus. Et, de marmonner entre mes mâchoires serrées, un semblant de discours un peu plus cohérent, non plus dicté par une colère vive et tangible. En gros … j’étais « poli ».

- Madame. Où se trouve le patient James Potter, je vous prie ? Mon interlocutrice, pouvait facilement constater qu’il y avait un effort dans ma voix, mais pas dans mon regard sombre, qui était encore plus acéré.
- Par là. Et de me donner le sésame d’entrée. Là où se trouvait mon meilleur pote que j’allais incendier.

Je l’avais dit hein : il était pas prêt pour ce calvaire que j’allais lui faire endurer. Parce qu’on était devant sa chambre, qu’il y avait une équipe de Médicomages qui était en train de vérifier ses constantes et de faire ses soins. En espérant qu’il y ait pas McKinnon à l’intérieur, vu comment ça s’était fini, la fois qu’on s’était revus. J’avais pas besoin de ça, en plus. Pour exploser, imploser ou buter James. J’avais suffisamment de hargne pour l’engueuler. Je savais pas maîtriser mes émotions, et dans quelques secondes, ça serait un exemple parfait.

Let’s go.
Il regrettera d’être pas mort là-bas, peut-être.

- PUTAIN POTTER ! Que je commençais en hurlant. En en ayant rien à foutre que les Médicomages soient loin ou pas. Je te croyais mort putain ! Qu’est-ce que t’as fichu à faire le connard héroïque ?! J’ai cru que t’étais mort, espèce de connard ! Ces mots, j’avais même pas franchi le seuil de sa chambre, quand je les ai gueulés. Je serais même allé te ramasser par la peau du cul, si t’étais tombé dans le Styx. J’aurais même payé Charon pour passer te chercher de l’autre côté de la rive. Un silence pour tenter de me calmer mais spoiler : je me calmais pas. J’ai failli perdre mon meilleur ami ce jour-là.

Fallait que ça sorte.
Même en hurlant.
Mais, fallait que ça sorte.

- T’es con putain, James Dimitri Potter. Un sale con, qui fait de la merde. Par Amour. J’étais désabusé alors que mon regard sombre s’attardait sur ses blessures. Les miennes, c’était de la pisse de Fléreur, à côté. Ouais, en gros … content que tu t’en soies sorti. Suivant ce qu’il allait répliquer, j’allais l’étouffer avec son oreiller. Ou autre chose. Rien à foutre.




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Dernière édition par Sirius Black le Lun 4 Sep - 9:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyMer 15 Fév - 9:33


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Il n’a pas été là durant l’attentat. Il n’a pu qu’imaginer le chaos, à partir de ce qu’il en a lu, et de ce que Sirius en a dit, entre deux éclats de colère. Derrière ce premier sentiment, il décèle le parfum immanquable de la peur, qui habite chacun des gestes de Padfoot ; non pas pour son propre destin, mais pour celui d’un autre, c’est aisé à comprendre. Mais la colère est plus légitime, dans les yeux noirs, est plus aisée à exprimer. C’est elle, de fait, qui occupe la première place.

Et en tant que souveraine, elle dicte ce premier acte, dans la journée qui suit le drame : une visite à l’hôpital. Dans un but bien identifié, et qui n’a rien à voir avec l’idée de porter des fleurs à leur leader de facto.

Remus, pour être honnête, ne cherche pas à raisonner le ténébreux Animagus. Il connaît trop Sirius, et l’aime pour ces éclats, ces débordements que lui-même ne s’autorise pas. De fait, il n’est dans cette scène qu’un accompagnant, marchant dans ses pas, sans questionner. Quand la préposée à l’accueil se fait incendier, il a une grimace, en arrière-plan, et finit par intervenir, sans confrontation : seulement un geste d’apaisement, de mesure. Ce n’est rien d’autre qu’un contact fugace, mais il est signifiant de façon presque inconsciente ; rappelant qu’ils sont là, qu’ils se tiennent avec lui, que la Nuit n’a pas gagné. Fort heureusement, tout se décante, et il adresse à la chargée d’accueil un geste muet de gratitude, un sourire doux, sans s’arrêter pour autant.

C’est qu’il a été chargé d’une mission, relativement importante : empêcher un meurtre.

Les journaux feraient leurs choux gras d’un assassinat inter-sang-purs-traîtres-à-leurs-places, et lui perdrait deux amis d’un seul coup ; il n’est pas certain qu’Azkaban ait aménagé un parloir.

Bref, il jouera les garde-Blacks si nécessaire.

Mais d’abord, il y a des vérités à balancer, une colère à exprimer, pour le bien de tout le monde.

Appuyé contre le chambranle de la porte, mains dans les poches de son imperméable, il attend que Sirius ait fini. Qu’il ait exprimé, au-delà de sa peur, son ressentiment, le sentiment de trahison, à l’idée d’avoir manqué d’être abandonné par son frère de sang, pour protéger une *fille*. Le lien entre ces deux-là n’a pas d’équivalent. Il ne le dit pas comme ça, bien sûr, mais Remus a suffisamment observé son camarade pour savoir.
Un hochement de tête pour appuyer le soulagement que James Potter ait survécu, avant de plussoyer Sirius (avec plus de modération cependant) :

« Cette nouvelle stratégie de flirt est originale ; mais il doit y avoir plus efficace pour attirer l’intérêt d’une fille, que de finir au cimetière. »

Un sourire discret avant d’offrir une ouverture, une porte de sortie :

« Si j’ai bien compris, les extrêmes moldus et les extrêmes sorciers ont choisi de s’entretuer ? …peut-être que l’Ordre va pouvoir prendre des vacances, finalement. »

La boutade est offerte d’un air sérieux. C’est une invitation à raconter, en s’éloignant de ce qui a fait paniquer Sirius, en dézoomant, pour voir l’image dans sa totalité.
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyVen 24 Fév - 17:58


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Cela faisait presque une semaine que j’étais cloitré dans cette chambre, à subir les venues incessantes des médicomages pour voir si je me remettais de mes blessures. La réponse était oui. J’avais juste envie de partir, rentrer chez moi, et profiter de ma meuf, avant mon retour à Poudlard. Si tant est que Poudlard réouvre un jour. Et là, ce n’était pas encore gagné. Mais je me sentais presque bien. Non, en vrai j’étais hyper fatigué et le moindre mouvement me faisait mal à l’abdomen. J’avais l’impression d’être passé sous les pieds d’un dragon, écrasé par tout son poids. Et franchement, aller marcher dans le couloir me demandait un effort surhumain à chaque fois. Mais trop fier pour le reconnaitre, j’allais bien. Juste bien. Et puis, bon, ce n’était pas une petite balle d’arme moldue qui allait avoir raison de moi. J’avais survécu à bien plus. Des sortilèges lancés par des mangemorts, un presque saut de l’ange du haut d’un pont – que si Sirius n’avait pas arrêté je l’aurais réussi – et là, une arme moldue m’avait mis à terre. Putain, c’était vraiment l’enfer. Alexis était venue dans la matinée et était partie voir son patron, qui lui n’allait carrément pas bien, par rapport à moi. Je me retrouvais donc seul, ou presque. C’était sans compter les médicomages, de de retour, à me poser tout un tas de questions, dont ils avaient encore les réponses, me prendre plein de paramètres, comme si j’étais à l’article de la mort. C’est bon, je réponds aux questions, je respire… oubliez-moi. J’ai étouffé un bâillement, je n’avais qu’une envie, dormir jusqu’au lendemain.

Si mon voyage en Egypte m’avait un peu réconcilié avec le monde sorcier, l’attaque au Picses l’avait éloigné de moi. Plus les jours passaient, et plus j’étais en colère contre tous ces connards qui s’en prenaient aux autres, qu’ils soient sorciers ou moldus. Un sentiment de honte s’était emparé de moi, de faire parti du même monde que les anteawichs. Et cela m’horrifiait que l’on puisse se servir de quelque chose de si merveilleux – oui, la magie était merveilleuse lorsque l’on savait s’en servir – pour des fins aussi funestes. Mais c’était tout aussi vrai dans le monde moldu. Les Chasseurs ne méritaient pas plus notre attention et notre compassion. Ils tuaient tout autant que les mangemorts ou les anteawichs. J’ai observé les médicomages sortirent – enfin – de ma chambre me laissant avec ma solitude et ma tranquillité, ou presque. J’ai à peine eu le temps de fermer les yeux qu’une voix stridente, grave et peut-être un peu paniquée se fit entendre, m’engueulant comme si j’avais été un gamin de quatre ans entrain de mettre la main dans le pot de confiture de citrouille. J’ai mal à la tête à l’entendre. Je reconnais que mon attitude n’avait pas été des meilleures, mais je tenais trop à Alexis pour la laisser seule face aux anteawichs et aux chasseurs. Elle était mon amie d’enfance, la personne qui comptait le plus en ce moment – parce que la plus éloignée des deux mondes aussi malsains l’un que l’autre. Et puis, parce que je l’avais perdu pendant suffisamment d’années pour ne pas à avoir envie de pleurer son absence définitive. Je n’aurais pas supporté. Il y avait eu bien trop de morts autour de moi depuis plusieurs mois. Sulpicia pour commencer m’avait laissé un vide. Kaelia m’avait désarmé face à son décès. Pourtant, je savais qu’elle avait trahi Poudlard, ses camarades de classe, mais je n’arrivais même pas à lui en vouloir. Je ne voyais que son absence, une gamine partie bien trop tôt, possédant un mal-être inconsolable. Je m’étais attaché à elle, plus que je ne l’aurais dû, je l’admets mais c’était ainsi. Kaelia me manquait. Et si j’avais du perdre Alexis en prime, je ne m’en serais pas remis. Alors oui, j’avais fait la connerie de partir la protéger bravant le danger – ou presque, juste pour être sûr qu’elle allait bien.

« T’as fini de hurler ? J’ai mal au crâne » ai-je lâché d’une voix morne. Phrase qui risquait sans doute de le faire remonter dans les aigus. Mais au fond, j’étais content qu’il se soit autant inquiété pour moi. L’inverse aurait été tout aussi vrai. Sirius, c’était mon âme-sœur, mon double, mon frère et si quelque chose lui arrivait, bah, j’en mourrais de ne pas l’avoir sauvé. On se comprenait d’un regard ou d’un geste. On savait ce que l’autre pensait sans même l’avoir exprimé. C’était ainsi entre nous. Un coup de foudre amical qui s’était fortifié avec les années, et qui aujourd’hui était aussi solide que les écailles d’un dragon. Et p’y y’avait Remus, le sage. Ma conscience – enfin quand je l’écoutais. Lui, qui était sûrement là pour calmer les ardeurs de mon meilleur ami. Heureusement, d’ailleurs, car soyons honnête si Sirius décidait de s’en prendre à moi – de quelle que façon qu’il soit – je ne faisais pas le poids. Bien trop mal en point pour ça. Ce que les chasseurs n’avaient pas réussi à faire – m’expédier au paradis – Sirius le ferait sans aucun problème. « C’est toujours mieux que de ne pas donner de nouvelle » ai-je répondu à Remus, une pique – peut-être un peu déloyale, certes – à Sirius. Il n’avait qu’à pas me gueuler dessus. Comprendra ce qu’il voudra. Je me suis redressé dans mon lit, grimaçant sous la douleur physique à l’abdomen. C’est fou comme un truc aussi petit qu’une balle de pistolet pouvait faire autant mal. « Ils n’ont même pas réussi à s’exterminer… » ai-je ajouté. Les anteawichs avaient été arrêtés par les aurors, tout comme les Chasseurs. Au moins, eux, étaient mis hors-jeu, et cela n’allait pas me faire pleurer. Bien au contraire. « Chuis aussi content que tu ailles bien, Pad’ » ai-je fini par lancer. Parce que lui aussi avait été blessé, certes, moins que moi, mais quand même. Et puis, franchement, subir un Sirius au meilleur de sa forme c’était déjà hyper sportif, mais subir un Sirius défiguré était pire.



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptySam 25 Fév - 9:10


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C’était fou, comme j’arrivais pas à me contrôler. La colère, et tout ce qui s’en rapportait avait pris toute la place. J’étais un démon, ou un truc qui faisait flipper, invoqué par on ne savait quel sorcier adepte de magie noire. Même les gestes apaisants de Moony, n’y pouvaient rien. J’étais ivre de ressentiment et de peur. Peur d’avoir failli perdre un frère. Furieux, qu’il ait voulu se sacrifier pour la bonne cause : sa « meuf ». Le geste était chevaleresque et altruiste, mais totalement con. Et s’il avait pas réussi à la sauver, ce con ? S’il était mort là-bas ? Sa meuf aurait rien gagné dans l’histoire. Juste de la tristesse et du chagrin. Alors, j’avais tout simplement envie de le cogner de mes propres poings.

Qu’il sache combien la douleur de m’inquiéter pour mon meilleur ami, me faisait me sentir atrocement mal. James Potter, ça avait été l’âme sœur dans le Poudlard Express. Ça avait été le phare dans mes propres Ténèbres. La main tendue, quand j’avais fui ma famille de consanguins dégénérés et ô combien puristes. Prongs, c’était à la vie, à la mort. Et il savait que je bluffais pas quand je disais toujours que je donnerais ma vie pour lui. Parce qu’il y avait une extrême loyauté envers lui. Chose que je donnais pas souvent. Sauf à notre quatuor. Sauf aux Maraudeurs.

Alors, quand je l’entendais râler sur moi, c’était simple : j’hallucinais. Tout en serrant mes mâchoires. Et en fomentant le plan de ouais, j’allais l’étouffer avec son oreiller, cet imbécile. Je fronçais mes sourcils, rendant mon regard bien plus sombre qu’à l’ordinaire. Il me connaissait non ? Il savait qu’il lui suffisait d’allumer une petite mèche, pour que tout s’embrase. Bah, c’était ce qu’il était en train de faire avec ses commentaires. HEUREUSEMENT, heureusement que Remus était pas loin. Lui, il avait du boulot avec nous deux. Conscience pour l’un et garde-fou des émotions pour l’autre. Mais là, j’arrivais plus vraiment à me contenir. Même si on était à Sainte-Mangouste. Même si mon frère de cœur était alité et devait se remettre de ses blessures.

Et de ses émotions.
Je t’en foutrais moi, des émotions.
Tout ça pour aller sauver sa « meuf ».

J’avais rien contre Alexis, j’avais été même enchanté de la rencontrer mais qu’il crève pour elle : non. Hors de question. Hors de question, qu’il nous laisse. Qu’il me laisse surtout. C’était ça, que je ressentais bien loin au fond de moi … mais je l’exprimais pas. J’étais trop fier pour le faire, de toute façon. Puis, y’avait sûrement Moons qui avait compris, hein. Sans que je le verbalise. Sans que je l’explicite.

- La ferme Potter. Je déciderais d’arrêter de gueuler, quand moi, je le voudrais. Mon ton était froid, et pas du tout sympathique. Parce que putain, j’en avais plus rien à foutre. Et comme je le disais : j’étais clairement à deux doigts d’exploser.

Et avec sa ‘subtile’ remarque : j’explosais.

- Tu te fous de ma gueule là ? Tu te fous VRAI-MENT de ma gueule, Potter ? C’est toi que j’ai envie de buter là. C’est toi que je suis venu voir et viens pas foutre sur le tapis, une ‘histoire’ qui te concerne en rien. Ça te regarde pas ou plus et honnêtement, j’en ai rien à foutre là. Je me calmais pas, c’était pire que tout. En ce moment, ils se donnaient tous le mot pour me foutre dans des états de nerfs pas possible.

Pour me faire chier. C’était ça en fait le plan.

Je donnais une tape sur l’épaule de Remus Lupin, qu’il gère ça. L’espace d’un court instant. Pour que moi, j’aille fumer ma clope en dehors de l’hôpital pour sorciers britanniques. Parce que mes poings me démangeaient pour refaire le portrait de mon meilleur pote blessé. J’avais besoin de nicotine, d’espace. De parler ou pas, à des infirmières. De me calmer et de pas fracasser James Potter contre le mur de sa chambre, ce serait déjà un bon début.

- Tu gères cet abruti amoureux, je sors quelques secondes. J’avais même pas relevé le fait qu’il m’avait dit qu’il était content de me voir en un seul morceau. Y’avait une sorte de jalousie qui arrivait pas à passer. Moony serait plus enclin de décrypter cette émotion, moi c’était pas si compliqué : j’y arrivais pas.

Pour l’instant. Parce que pour l’instant, je devais tenter de faire taire cette Ire colossale qui me brûlait les veines. En y ajoutant la clope.





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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyVen 10 Mar - 18:45


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La chance et la malédiction de Sirius Black et de James Potter tiennent toutes les deux au fait qu’ils étaient comme des frères. Nouvelle démonstration de ce phénomène : la réaction de James à l’émotion informulée de Sirius. Ouverture : minimiser avec agacement. Premier couplet : une remarque cryptée dont le sens réel échappe à Remus, mais que Sirius, lui, semble parfaitement comprendre. Ce n’est pas une façon de le féliciter ni de plaisanter, ou Padfoot ne l’abandonnerait pas ainsi pendant qu’il tente de gérer sa colère et la façon dont James a ajouté de l’huile sur le brasier de la colère stellaire.

Et c’est comme ça qu’il se retrouve en tête à tête avec James Potter, l’homme qui menace de faire s’abattre le ciel sur leur tête à tous.

Il a une expression à mi-chemin entre la grimace et le sourire, une expression qui dit à la fois la compassion et une forme d’amusement. Parce qu’au fond, il sait très bien comment tout ça se finira.

Mais. Il a été chargé d’une mission sacrée, alors il s’installe sur la chaise la plus proche (d’expérience, il sait que la chaise est préférable à s’asseoir sur le bord du lit, parce que les draps réussissent toujours à presser une zone douloureuse ; et parce que ça serait bizarre). La chaise n’est pas confortable, et pourtant, il est plaisant de ne pas être dans le lit de celui qu’on visite en essayant de ne pas parler trop fort, pour une fois.

A James Potter, il offre un regard plein de sagesse.

« Ce que Sirius essaie de te dire, c’est que tu lui as fait peur. Et qu’il préfèrerait prononcer un discours de garçon d’honneur qu’une oraison. »

Ce n’est pas l’entièreté du problème, mais il doute que James soit prêt à entendre que Sirius était blessé d’être passé après une fille.

« Puisque c’est à moi que revient d’annoncer les évidences : je ne suis pas sûr que le monde ait envie de découvrir à quoi ressemblerait Sirius sans toi. »

L’expression du visage de Remus devient, graduellement, plus sérieuse.

« Je comprends que tu aies agi instinctivement. ….mais l’Ordre a déjà perdu trop de monde. »

En prononçant ces mots, il invoque à leurs côtés des images. Les visages de ceux qui sont morts, ceux qu’ils ont connu et ceux qui sont tombés avant même que les Maraudeurs ne rejoignent le groupe, des visages de photographie, à jamais figés dans une situation.

Et puis, tout de même, parce qu’il reconnaît ce qui a motivé Prongs, et qu’il ne se voyait pas poser la question à Sirius, tout à l’heure :

« Est-ce qu’elle va bien, au moins ? »

Il ne précise pas l’identité de la jeune femme. James aime de façon pleine, entière et exclusive, un rien dramatique, comme le prouve cet épisode. Pendant des années, il n’y avait eu que Lily. A présent, il aime avec la même intensité. Son cœur est fait pour fonctionner à plein régime, sans demi-mesure. De sorte qu’il arase les montagnes et qu’aucun problème n’en est un, pour peu que l’on soit aimé par James Potter.

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James Potter
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptySam 22 Avr - 11:35


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Me prendre les foudres de mon meilleur ami, j’avoue j’en avais plein la tête et surtout pas l’envie. J’étais en vie, lui aussi. Il n’y avait que ça qui comptait, non ? Bien sûr, il ne pouvait pas comprendre. Ce que je ressentais. Pour elle. Celle qui m’avait sorti de ce dédale vertigineux qu’était la dépression. Evans m’avait mis à terre, plus que ça même. Et Alexis, quoi qu’il en dise, m’en avait sorti. Elle m’avait permis d’aller mieux. De reprendre gout à la vie, qui pourtant – quand je voyais comment certains êtres humains se mettre sur la gueule – n’était pas des plus roses. J’avais même réussi à reprendre un eu confiance au monde sorcier, grâce à elle. C’était étrange à expliquer mais mon voyage à la manière moldue m’avait fait du bien. M’avait permis de comprendre que j’aimais le monde dans lequel j’étais né, même si c’était celui qui m’avait mis le plus à mal. Et à vrai dire, tant pis si Sirius ne comprenait pas ça. Lui, l’handicapé de l’amour, s’il acceptait un peu plus de se laisser aller, peut-être comprendrait-il le besoin que j’avais eu d’aller protéger Alexis lors de l’attaque du Picses.

Ce n’était pas la première fois que l’on s’engueulait et cela ne serait certainement pas la dernière. Deux coqs dans une basse-cour, voilà ce que nous étions. A celui qui hurlait le plus fort. Pourtant, on reviendrait toujours l’un vers l’autre. C’était ainsi que nous fonctionnons. A la vie, à la mort, telle était notre devise, infaillible et immuable. On serait toujours là pour l’autre. Quelle que soit l’adversité entre nous. C’est un fait. J’ai posé la tête sur mon oreiller. J’étais fatigué et j’avais envie de dormir. Heureusement que Remus Lupin, le sage, était là pour nous canaliser. Avant un haussement d’épaules. Le discours du garçon d’honneur attendrait, vu mon échec cuisant un an et demi auparavant, je n’étais absolument pas prêt de renouveler l’expérience. Présentement, je ne vivais que le temps présent, sans me projeter dans l’avenir. Au risque d’être une nouvelle fois déçu. J’avais eu du mal à m’en remettre, je n’étais pas prêt à recommencer. « Il n’y aura ni l’un, ni l’autre » ai-je répondu à Remus. Je n’allais pas me marier, et encore moins mourir. J’avais essayé, Sirius m’en avait empêché. Avant de lâcher un petit rire. « Toujours aussi con » ai-je répondu. « Ça ne changera pas de d’habitude. » J’admets qu’il m’avait énervé à s’exciter comme un crétin, juste parce que j’avais fait ce que lui était incapable de faire depuis qu’il était né. Je n’y pouvais rien, moi, si j’étais amoureux d’une fille, et que j’étais capable de le montrer. Contrairement à lui. Pourtant, il n’avait qu’à se laisser aller, oublier d’où il venait, vivre au jour le jour, ce n’était pas parce que l’on aimait une fille que l’on était faible. Et puis, tout le monde ne s’appelait pas Evans, il y avait des nanas cool sur cette planète, des nanas capables de supporter le Sirius, grognon, relou, agaçant, un peu trop victime, arrogant, joyeux, gentil, formidable, sociable, attentif aux autres. Elle existait, ça j’en étais sûr.

J’ai haussé les épaules, avec un air de dédain. L’Ordre, là, je n’en avais un peu rien à faire. Pour ce qu’il m’avait été utile. Il m’avait déçu, pour leurs actions presque inexistantes, leur inutilité à Poudlard. « Ce n’est pas comme si j’étais membre à plein temps » L’Ordre je l’avais déserté pendant longtemps. Et si aujourd’hui, je revenais un peu, je n’étais pas des plus assidus. Je reconnais qu’avec l’attaque de Poudlard, j’avais un peu perdu foi en lui. En Dumbledore, aussi. J’avais toujours cru qu’avec lui à mes côtés, on était invincible et que rien ni personne ne pourrait s’en prendre à nous. La mort de mes élèves m’avait bien montré le contraire. Et j’admets qu’un nouveau directeur de Poudlard me rassurerait pour les mois à venir – même si je n’avais pas spécialement envie qu’un mec du ministère vienne faire joujou sur les bancs de l’école. J’ai chassé ces images de mon esprit. Entre Poudlard et le Picses, j’avais vu bien plus de morts que la plupart des gens, et cela m’horrifiait que l’on puisse en arriver là, juste pour des histoires de sang. Un sourire, franc et sincère est apparu sur mes lèvres, alors que l’image d’Alexis me venait à l’esprit. En vrai, en ce moment, il n’y avait qu’avec elle que j’étais bien et que je voulais être. Seulement elle. J’ai hoché la tête de haut en bas. « Oui. Elle va bien. Elle est secouée parce qu’elle adore son patron et qu’il est à l’hôpital, mais elle, elle va bien » ai-je répondu, le ton plein d’amour dans la voix. « Et toi, mon Remus ? » Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Entre ma déprime, Poudlard, ma non-envie de voir du monde cette année, mon voyage en Egypte, je reconnais que je n’avais pas vraiment eu de temps pour les Maraudeurs. J’avais eu besoin de fuir le monde sorcier, pour m’aider à aller mieux. « Je suis désolé de pas avoir été plus présent ces derniers temps ».



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyLun 4 Sep - 9:30


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Il me cassait les couilles. À faire comme si ç'avait été le Chevalier sauvant sa Belle en détresse. Et, s'il y était passé ? S'il avait pas réussi à la sauver ce con ? S'il avait été mort pour elle comme un putain d'abruti ? C'était ce qu'il était au final, alors que je tirais sur ma clope, à l'extérieur de Sainte-Mangouste. Un pied posé contre un mur de pierre, dans une stature qui était pas franchement très relax pour le coup. J'étais encore furieux, et la nicotine apaisait pas mes craintes. Parce que c'était ça en fait, le vrai problème. Celui qui attisait les flammes de ma colère.

J'avais craint qu'il disparaisse et ce putain d'abruti en avait pas saisi le sous-texte. Tout 'ça', tout ce 'sacrifice' pour une putain de nana ? Tout ça, par "Amour" ? J'y croyais moyennement à ce terme, parce qu'on me l'avait jamais appris et que dès que ça s'apparentait de près ou de loin à 'ça', je préfèrais largement me barrer. Loin. Parce que me connaissant, ça me porterait d'office préjudice et que ça allait m'affaiblir. Chose que je voulais pour rien au monde. Alors ouais, j'avais pas pigé pourquoi. Pourquoi, se mettre autant en danger ? Pourquoi crever ?

Ma Raison me soufflait qu'on était pas morts tous les deux. Blessés mais en vie. Que je devais mettre de côté ce sentiment, qui me bouffait les entrailles. Or, je le pouvais pas. C'était comme faire profil bas, et j'y arrivais pas non plus. Ça faisait pas partie de mes capacités et je crois bien que ça le serait jamais. Cependant, notre Amitié, elle en avait vu d'autres. Même si on se battait souvent comme deux hippogriffes fougueux qui voulaient pas lâcher le morceau. Ça faisait partie de notre duo complémentaire ça.

On pouvait s'aimer autant qu'on pouvait se détester.
Ou plutôt autant, qu'il pouvait me casser les couilles.

À l'extérieur, je fumais toujours. Avec rage. Priant intérieurement pour que Remus, le raisonne. Et l'étouffe pas non plus avec son oreiller. Quoique Moons, c'était la Conscience. Jamais il ferait ça, si ? Moi, je le ferais hein. Mon paquet de clopes était en train d'y passer, alors que je m'obligeais à entrer de nouveau, dans l'hôpital pour Sorciers Britanniques. J'avais toujours les nerfs, ça c'était un état de fait, mais avec encore plus de poison dans les poumons. Ça, c'était peut-être un peu moins cool.

- Vous vous êtes calmé Monsieur ? Hum. La même sorcière à l'accueil. Obnubilée par ses putain de formulaires.
- En quoi, ça vous regarde ? C'était sorti avant que je ravale mes propos sept fois dans ma bouche.
- J'ose espérer que vous ne parlez pas de la sorte à votre pauvre mère !

OH. PUTAIN.
La sécurité de Sainte-Mangouste me tomba dessus. Manu militari. Meilleure journée sur cette terre. Ever. Pour me foutre sur la chaise avec une certaine poigne, tout ça dans le bureau du nouveau Directeur de l'établissement : Laszlo Zeitmann. Si j'en croyais sa plaque noire rehaussée de lettres dorées qui trônait fièrement sur son bureau.

- Je ne tolère point un esclandre de ce genre dans mon établissement. Une voix posée mais néanmoins froide, assortie d'un accent germain, irritant aux oreilles. Et merde.





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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyMar 26 Sep - 21:02


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Remus a un sourire en voyant James Potter se radoucir et bouder à la fois. Il n’y a pas d’autres mots, pour qualifier ce qui se passe. Le survivant a lâché un rire, avant de se rappeler, sans doute, qu’il est agacé, et de lâcher une petite pique à l’adresse de Padfoot, qui n’est pas là pour l’entendre, et donc tout est pour le mieux.

Le jeune homme se cale aussi confortablement que possible sur la chaise (l’institution fait-elle exprès de doter les chambres de ce genre de mobilier pour s’assurer que la famille et les proches ne s’y attardent pas trop longtemps ?). Puis, il remet une dose de sagesse dans tout cela, pour venir à bout des derniers grammes de bouderie :

« Tu es le centre de son monde. Je crois que n’importe qui aurait une crise existentielle à l’idée que le soleil disparaisse. Sirius l’exprime à sa façon. »

Un sourire de compassion accompagne ses mots, pour eux tous, qui cherchent à trouver un équilibre pour avancer, dans un univers qui ne les ménage pas. Dans un tel contexte, comment s’étonner que leur plus grande force puisse parfois se retourner contre eux-mêmes, de par l’intensité de leurs liens ?

Une idée se rappelle à lui, subrepticement, alors qu’il se fait cette remarque. La réflexion cryptée qui a fait s’enflammer Sirius plus encore.

« Est-ce qu’il y a quelque chose que je devrais savoir, et qui aurait mis de l’huile sur le feu entre vous deux ? »

Tant qu’à faire, s’il doit aller, ultérieurement, récupérer Sirius Orion Black dans les couloirs, il préfère avoir tous les tenants et les aboutissements de la situation, et éviter de se prendre un retour de bâton pour un mot maladroitement placé sur l’échiquier.

Comme par exemple lorsqu’il mentionne l’Ordre, et que le visage de James se ferme. Il voit presque le ressentiment déferler sur Prongs, lorsque son ami lui fait une réponse où danse l’amertume. Un silence passe, durant lequel Remus regrette qu’il n’y ait pas ici de quoi se faire du thé, de quoi occuper ses mains et habiller le temps nécessaire à poser des idées calmes (décidément, entre les chaises et les théières, l’auguste hôpital lui semble moins accueillant lorsqu’il est placé en position de visiteur ; lorsqu’il se trouve à demi-mort sur un lit, curieusement, il ne relève pas ces détails).

« Tu es membre à plein temps. quel que soit le temps que tu as à consacrer à tout ça. Tout le monde préfère te savoir auprès des élèves. Au cas où... »

Il n’a pas besoin de finir sa phrase. James, plus que tout autre, sait à quoi il fait référence. Il n’a pas discuté avec Foleil ou avec les autres, mais Remus en est convaincu : personne ne reprochera quoi que ce soit à James. Leur Ordre existe dans les marges. On y consacre le temps que l’on peut. On y sacrifie ce que l’on peut. James a la chance, l’opportunité, de pouvoir faire le bien auprès de plus jeunes, et d’avoir un avenir qui s’ouvre à lui.

« A Poudlard, tu œuvres pour la communauté et pour l’avenir. C’est une mission fondamentale. Dans les temps troublés, quand on est plus jeune, on a besoin de figures de référence. »

Quel message enverrait-il aux enfants qui l’admirent, s’il les abandonnait soudain, au gré d’une mission qui aurait mal tourné ? ….

Avec un sourire, il observe son ami qui n’est pas au plus éclatant de sa forme.

« Si tu ne le fais pas pour Sirius, évite de te faire défigurer pour protéger les esprits impressionnables de tes élèves. Ils vont faire des cauchemars si tu suis le chemin de Maugrey. »

L’amour est peut-être la kryptonite de James Potter, mais elle est également sa force : il n’y a qu’à voir la façon dont ses yeux s’illuminent à la simple mention de sa petite amie. Remus ne la connaît pas, pas réellement, et cependant, il se sent heureux qu’elle n’aie rien, peut-être parce qu’il est, au fond, heureux que James soit heureux. Alors il hoche la tête, laisse ses yeux transmettre que tout ça est une bonne nouvelle.

« J’espère que son employeur s’en remettra rapidement, alors. Elle a pu passer te voir ? Ou tu veux qu’on lui transmette un message de ta part ? »

La présente situation est peut-être un des rares cas dans lesquels la missive irait plus vite que si James attend l’arrivée d’un hibou. Et Remus doute qu’on l’autorise à lancer un Patronus dans son état.

La question, puis les excuses qui arrivent ensuite, Remus ne les a pas anticipées. Et comme toute chose imprévue, il y a une faille brève dans son comportement contrôlé. Avant qu’il ne se reprenne, secouant la tête.

« Tu as eu…. autre chose à penser. Et je n’ai rien de vraiment nouveau à annoncer. Le Ministère n’a pas vraiment investi dans le confort de ses équipements pour… les hébergements ponctuels. »

Son sourire n’en est pas vraiment un, cette fois. Il passe rapidement, vers un sujet plus positif :

« Je n’ai toujours pas été renvoyé de ma place à la librairie. Et…. Ça me fait plaisir. »

A présent, il sourit réellement, un sourire plus doux, plus secret.
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptySam 25 Nov - 16:15


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Je n’étais pas d’accord avec Remus sur ses propos. Le centre du monde de Sirius, c’était Sirius lui-même. Personne d’autre. Certes, j’étais entré à l’intérieur – j’ignorais comment j’avais fait mais les faits étaient là – mais il restait toujours maitre de son monde. Il était difficile de comprendre Sirius, moi-même je ne le comprenais pas toujours. Toujours maitre de ses pensées et de ses gestes, il se refusait de lâcher prise. J’ai haussé les épaules sans répondre. Je détestais lorsque Sirius faisait son… Sirius. Mais je l’aimais comme ça, mon Sirius et au fond, j’étais content qu’il s’inquiète ainsi. Et l’inverse serait tout aussi vrai. Il y avait toujours eu un lien important entre lui et moi. Depuis que l’on s’était assis l’un en face de l’autre dans le Poudlard Express. Deux familles que tout opposait, et je crois que cela nous faisait kiffer de les réunir. Juste pour faire la nique à nos parents, et leurs préjugés. Bien que les miens en possèdent moins que les autres. Les miens étaient tolérants, mais je les avais toujours entendu dire que les Black étaient de la mauvaise graine. J’ai arqué un sourcil à sa question, et je doutais que la réponse lui convienne.

Et surtout, cela ne le regardait pas. C’était un secret entre Sirius et moi, et je sais que cela lui pesait de le garder, et qu’il devait avoir ce poids que cela recommence. Mais personne ne devait savoir à quel point j’étais tombé si bas. Et je crois que ce qui c’était passé au milieu du Picses lui avait rappelé sans doute de mauvais souvenirs. « Non, je crois juste qu’il n'aime pas passer après une fille » ai-je répondu, avec conviction. Comme moi, je n’aimerais pas passer après une fille auprès de Sirius, même si je comprendrais parfaitement.

Membre à plein temps, j’en doutais fortement. Depuis l’attaque de Poudlard, j’avais perdu la confiance que j’avais en eux. En Dumbledore et au monde sorcier en général. L’ordre était bien le cadet de mes soucis. Je pleurais la perte d’une élève, que tout le monde insultait pour ce qu’elle avait fait. J’essayais de me réconcilier avec le monde sorcier – et j’avais presque réussi lors de l’attaque du Picses. Quant à mes élèves, je n’étais pas sûr de les retrouver lorsque Poudlard réouvrirait. Le concours était difficile et travailler ici était compliqué. Le remplaçant de Dumbledore était tombé hier, Declan MacGuire et pour tout dire, même si je n’avais plus confiance en Dumbledore, j’avais encore moins confiance en l’ancien membre du ministère. Mais je n’étais personne pour avoir quelque chose à y redire. J’ai ri, avant de grimacer à cause de la douleur au ventre. « La figure de référence, je ne sais pas… je resterais à jamais le fauteur de trouble. Même les profs le disent… » ai-je répondu. J’avais cette identité sur les épaules, et il en serait dur de m’en défaire. Et pour tout dire, je ne pouvais clairement pas leur en vouloir. « Je vais essayer mais c’est dans mes gènes de sauver les jeunes filles en détresse », un grand sourire sur mes lèvres. Je sais pourquoi j’avais arrêté mes études d’auror, mais j’avais le métier dans le sang et je continuerais à sauver les autres, et tant pis si cela me faisait du mal. Les autres étaient bien plus important que moi. Alexis en tête de liste.

J’ai acquiescé. Alexis venait tous les jours. Sur le plan physique, elle allait bien. Le plan psychologique, en revanche c’était plus compliqué. Triste pour son patron, en colère contre ceux qui avait fait ça et le monde sorcier en général. Même si elle ne me l’avait pas dit ouvertement, je l’avais compris. Elle habitait chez mes parents, son appartement au-dessus du Picses ne pouvait plus être habité. Pour le moment. « Son patron est dans un bien pire état que moi ». Et j’en étais bien désolé pour lui. « Elle vit chez mes parents, son appart’ a été détruit avec le bar, mais merci ». J’ignorais si la cohabitation avec mes vieux se passaient bien. J’imaginais ma mère la harcelait de questions. Mon père qui observait, silencieux. Arkos qui faisait semblant de ne pas la surveiller – alors qu’il gardait toujours un œil sur elle, bon j’en étais responsable, je le lui avais demandé. Et ma petite sœur qui devait être excitée comme une puce d’avoir une « grande sœur ».

« Je viendrais à la prochaine pleine lune » ai-je lancé, en signe d’excuse et de compassion de ce qu’il vivait. J’aimais pas comment le ministère les traitaient. Malheureusement, je n’étais pas sûr que l’on puisse y faire quelque chose. Sa transformation m’avait toujours fait peur, et j’espérais qu’il ne découvre jamais mon Epouvantard. Et pourtant, j’en étais malade que ça lui arrive à lui. Sirius, c’était plus que mon meilleur ami, c’était mon frère, mon double. Remus, lui, c’était mon meilleur ami, et rien, ni personne ne pouvait changer ça. Pas même cette bête qui me faisait froid dans le dos à chaque fois que je le côtoyais. Et pourtant, je n'aurais jamais renoncé à l’aider. J’ai souri « En même temps, tu es une encyclopédie à toi tout seul, le patron aurait tort de se passer de toi ». Ma conscience et celui qui nous filait ses cours quand on dormait comme des secs pendant l’histoire de la magie. J’ai jamais su comment il faisait pour supporter les cours de Binns après une nuit de pleine lune. « Et sentimentalement parlant ? » Oui, je suis comme ma mère je pose des questions qui mettent mal à l’aise. C’est dans les gènes.



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptySam 25 Nov - 18:35


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- Herr Black, vous êtes vous calmé ou dois-je encore faire appel à la sécurité de Sainte-Mangouste ou au mieux vous administrer une potion par la force, afin de vous tempérer ? Quel est désormais, votre choix ? Il ne déconnait pas, et c'était bien ça le pire dans tout ce scénario. L'Allemand était pas tendre. Monsieur Zeitmann, -qui pouvait prononcer ce nom sérieusement ?- me semblait pas des plus commodes.

Alors, j'inspirais et j'expirais. Tentant de garder le restant de calme que je pouvais encore avoir dans les veines :

- Ça va. J'ai pas non plus commis un meurtre. J'ai juste un peu élevé la voix sur l'une de vos employées. Rien de bien méchant.
- Croyez-vous que cela soit un comportement adéquat ? Je pense que vous êtes un jeune homme avisé et sûrement né dans une bonne famille. Je ne penche point sur un problème d'éducation, vous concernant.
- En effet. Je croisais les bras sur mon torse. Je voulais pas en dire plus, c'était pas un Psychomage et j'étais venu voir ce connard de Potter à la base. C'était le deal. J'étais pas venu pour me faire engueuler comme en première année, quand j'avais fait voler un encrier dans la gueule d'un Serpentard. J'étais pas un gosse, putain de merde.

Certains diraient que 'si'. Et, c'était mon meilleur pote, qui aurait cette idée, d'ailleurs.

- Je vous fais la promesse de plus élever la voix, Monsieur Zeitmann. Je serais sage comme une image de Chocogrenouille. Rien de plus, rien de moins ! Je m'exclamais tout en levant mes deux mains, en signe de bonne foi. Avec un sourire. Alors que je voyais le Directeur de Sainte-Mangouste avoir des messes basses avec celle, que je pensais être sa femme.
- Ma Natascha vous laisse une chance de mieux vous comporter Herr Black. Ne la gâchez point inutilement. Avec votre comportement puéril.

Gna-gna-gna. Je sortais du bureau en bougonnant. Encore énervé de m'être fait reprendre comme un mioche, parce que j'avais pas aimé la manière dont la sorcière de l'accueil m'avait causé. Et surtout, parce que j'avais été inquiet pour mon meilleur ami, qui était franchement le plus doué pour faire des conneries : à savoir sauver des nanas en détresse et se mettre en danger. Quitte à crever. Prenant sur moi, -encore-, je décidais de revenir dans la chambre de ce patient que j'étais venu voir. Comme si de rien n'était. Histoire de lui proposer une pause dans le salon de thé, de Sainte-Mangouste. Pour qu'il puisse se changer les idées, au moins.

Prêt à entrer, j'entendis une bribe de conversation, cependant. Les excuses de Potter, qui étaient ma foi, la preuve que les miracles pouvaient exister sur cette terre et la question sentimentale concernant Remus. Là, j'étais curieux. Parce que Moony, il parlait jamais de nanas. Ou alors, il était méga discret sur le sujet. Ça pouvait arriver, note. Ce serait pas le premier. Mais, il n'empêche que ça avait titillé ma curiosité. Dans le bon sens, hein. Or, je décidais de faire mon entrée après les réponses du Lycan. Comme si rien ne s'était passé.

- Yo. Ça vous dit de migrer vers le salon de thé ? Au pire, je te porte James. Si tu sais pas tenir sur tes jambes. Belle conclusion. Nette. Parfaite. Rien à y redire.




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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyJeu 30 Nov - 20:36


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Il regarde son camarade alité, avec un mélange de fatalisme et de compréhension. Peut-être de compréhension qui lui permet de voir ce que James ne voit pas. Dans la façon dont Sirius le considère, l’estime, l’aime, à sa manière brute et passionnée. Mais aussi, sans doute, ce que James ne voit pas dans sa propre attitude.

Ce lien qui est si exclusif. Cette façon d’être qui fait que Sirius et James ont toujours été, dans le petit groupe, une entité particulière. Et continuent de l’être. Il n’y a qu’à voir cette phrase sibylline, qui a été lâchée avec un brin d’acidité, et qui signifie quelque chose que seul Sirius peut comprendre. Quelque chose qui a provoqué son courroux et l’a fait fuir, et qu’il serait intéressant que Remus sache s’il doit calmer le tempétueux Animagus, mais une chose que James feint de dissimuler. Il soupire intérieurement. Bon, eh bien… la tâche n’en sera que plus ardue. Sirius n’aime pas s’étendre sur ce qui le blesse.

Par diplomatie, il hoche la tête, sans insister, parce que ma foi, si James souhaite prétendre que tout ça est uniquement dû au fait qu’il a privilégié la vie de sa petite amie, plutôt qu’une existence avec son meilleur ami, il ne peut rien y faire. De même il écarte le reste de déception au rappel que ce lien est mutuellement exclusif, s'étonnant d'en ressentir encore quelques traces malgré les années pour s'y habituer.

« Oui, cela, c’est certain. »

L’affirmation concernant l’Ordre et Poudlard ne laisse a priori le garçon alité ni convaincu, ni de meilleure humeur ; il ne confirme pas, et cela, en soit, est une dénégation. Cela dit, James retrouve des couleurs, un rire, qu’il semble regretter l’instant suivant, au vu de sa grimace.

« C’est une leçon qui peut être profitable à tes élèves. Parfois, on gagne à penser en dehors des clous. »

Bien que…

« Je te fais confiance pour réussir. Le sommeil paisible de tes élèves en dépend. »

Il tente de garder un ton léger, mais la tâche n’est pas aisée. Et à vrai dire, le sujet ne s’y prête pas, malgré le rayon de lumière qu’offrent les paroles de James. Au moins tout n’est-il pas totalement ruiné. Il reste des raisons de croire en l’être humain.

« Tes parents ont toujours été généreux. Accueillants. Elle doit se sentir en sécurité, ça doit être précieux. Pouvoir se reposer. »

James tente, il fait des efforts. Mais Remus entend, la grimace dans les mots offerts, il sait la difficulté que l’autre jeune homme aura à se rendre disponible. Avec douceur, il secoue la tête.

« Ne t’en fais pas. Je me débrouille ; et Padfoot me récupère même à moitié en morceaux. C’est plus facile pour lui, avec les horaires du Chelsea. »

Plus facile que pour un enseignant qui devra assurer des cours, ou pour un amoureux qui devra veiller sur les rêves de sa petite amie et les préserver des cauchemars. Les premières lueurs du jour restent le domaine des oiseaux de nuit.

Pour le reste en revanche, son sourire est plus franc. Il ne croit pas mériter ces compliments, mais au moins est-il amusé qu’on puisse le comparer à une encyclopédie.

« Je suis trop spécialisé sur certaines domaines. La propriétaire de la librairie, elle, est réellement incollable, et continue à suivre les dernières sorties. Si elle était d’ascendance sorcière, je jurerais qu’elle possède un retourneur de temps. »

Peut-être parce que c’est l’enchaînement logique dans l’esprit de James, le prochain sujet normal d’une expérience de vie normale, le sujet glisse abruptement vers les relations. Amoureuses. Physiques.

Il offre un sourire contrôlé, doux. Un sourire dont il a une telle habitude qu’il est parfaitement naturel.

« Oh, tu sais, rien de neuf… j’ai la tête dans mes livres, et ça me suffit. »

Le retour soudain de Sirius est un double soulagement. D’une part, parce qu’il empêche la conversation de continuer à glisser sur ce terrain que Remus n’a pas réellement envie d’explorer. D’autre part, parce que le jeune homme, c’est immanquable, n’est plus autant en colère. Quelque chose s’est passé qui a chassé l’orage, et Remus n’aura pas besoin de chercher à le convaincre sans avoir toutes les pièces du puzzle. C'est un petit miracle.

Aussi, Sirius peut compter sur l’appui certain du Lycan, face à cette proposition. ….et puis, un salon de thé. Qui refuserait de rejoindre son milieu naturel ? D'autant qu'avec le retour de Sirius, quelque chose a changé, dans l'air, et il lui semble plus aisé de sourire, avec amusement et une forme de défi.

« Je crois avoir vu des fauteuils roulant dans le couloir... »

La proposition implicite flotte dans l’air alors qu’il interroge Sirius du regard.

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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyLun 8 Jan - 21:06


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J’avais un peu perdu foi en l’Ordre. Et au monde sorcier, en général. Au monde moldu aussi, cela dit. Et je n’étais pas convaincu que tout finirait par s’arranger. Mon arrivée à Sainte-Mangouste en était la preuve. Je reconnais que j’avais mis mon existence en danger, mais ce n’était ni la première fois, ni la dernière. Et rien n’était plus important qu’Alexis, qui elle, n’avait rien demandé à personne. Que c’était ma faute s’il était rentrée en Angleterre – alors qu’elle était bien mieux à vivre en France loin de tout ça. Mais maintenant qu’elle était ici, à Londres, en ma compagnie, je ne pouvais pas la laisser risquer le moindre danger. Et je continuerais à « braver » les dangers pour la savoir en sécurité. Que cela lui plaise ou non au grand chien noir. Pourtant, au fond, je savais ce qui avait pu l’inquiéter. Mais ne me connaissait-il pas assez pour savoir que non, ce n’était pas l’envie de mourir qui m’avait fait partir au secours de la nana dont j’étais amoureux ? Parce que ouais, je l’aimais Alexis Davies. Plus que tout. J’étais comme ça. J’aimais sans condition. Mais même si Alexis avait trouvé sa place dans mon cœur, Sirius la quitterait jamais. Parce que Sirius, c’était le frère que je n’avais jamais eu. Mon meilleur ami, mon double, mon âme sœur et que s’il avait été en danger, j’aurais agi exactement de la même façon. Et oui, tant pis si j’perdais la vie, tant que ceux que j’aimais ils survivaient, c’était le plus important, non ?

Poudlard, j’avais un peu peur d’y retourner. L’attentat nous avait bien ébranlé, surtout moi. J’étais désolé de ce qu’il était arrivé, et outrageusement honteux de ne pas avoir pu sauver tout le monde, et complètement anéanti de la perte de Kaelia. Elle avait trahi le monde sorcier, en vendant le château au Chasseur, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’elle n’était qu’une gamine paumée qui avait géré sa vie comme elle pouvait. Et ça me faisait mal de l’avoir enterrée. Mais ça, je ne pouvais pas le dire que je ne lui en voulais pas, que je regrettais de ne pas avoir réussi à la comprendre à temps. J’étais pas la référence au château. La totalité des profs me prenaient pour le « petit con » qui passait son temps en retenue et dissipait la moitié de la classe. Et je ne parlais même pas des élèves des dernières années. Je n’avais clairement pas l’autorité d’un prof – même l’évanescent Morgan Delestré en avait plus que moi et lui, il n’en avait pas. C’pour dire. « Je crois que tu m’idéalises de trop mon cher Moon » ai-je répondu, un peu morose. Mais n’était pas James Potter qui voulait, et je ne m’appellerais pas James Potter, si je renonçais si facilement. J’essayerais à convaincre l’assemblée des professeurs et des élèves que oui, j’étais le candidat idéal pour apprendre la métamorphose. Parce que bon, j’étais quand même le mec le plus doué en métamorphose lorsque nous étions à Poudlard. Et ça, personne ne pouvait dire le contraire.

La présence d’Alexis chez mes parents me rassurait. Pour elle. Je n’aurais pas aimé qu’elle se retrouve seule dans un appartement à Londres près ce qu’il s’était passé au Picses. Elle n’avait plus de logement, l’appartement avait été détruit en même temps que le bar. Mes parents avaient toujours été accueillants, même lorsque Sirius était arrivé un soir d’été, après avoir fugué de chez lui. Un Black chez les Potter c’était quelque chose de totalement surréaliste, mais ils avaient mis de côté tous les préjugés que l’on pouvait avoir sur les familles puristes et avaient accueilli Sirius sous leur toit. J’crois que j’avais eu une vague de reconnaissance envers eux, que je ne pourrais jamais leur rendre, j’avais été si fier de faire parti de cette famille-là. « J’espère que c’est le cas… » Je sais que mes parents ne la laisseraient pas courir le moindre danger. Mais elle, le savait-elle ? « J’crois qu’elle rumine beaucoup sur ce qu’il s’est passé, maman dit qu’elle finira par s’apaiser… » J’ai laissé ma phrase en suspens, parce que j’en étais réellement pas sûr qu’elle s’apaise un jour. Cette attaque l’avait profondément meurtrie et je doutais qu’elle s’en remette un jour, même si je ferais tout pour qu’elle oublie – un peu – ce qu’il s’était passé. Même si j’allais retourner à Poudlard, et la laisser seule un peu trop souvent. Comme j’avais laissé Moony un peu trop seul pour les pleines lunes. Ouais, j’m’en voulais. Parce qu’on était uni par une amitié sans faille, et qu’en ce moment j’étais un piètre camarade. Alors oui, j’lui faisais la promesse d’être là pour la pleine lune suivante, même si j’devais sortir contre avis médical de Sainte-Mangouste. Y’avait quoi de plus important que les amis ? Surtout en ce moment. « J’serais là » lui ai-je assuré, même si oui, avec les cours à Poudlard, cela serait difficile.

J’ai ri à ses paroles, me faisant grimacer dans la même seconde. C’est fou ce qu’une blessure d’une arme moldue pouvait faire bien plus mal qu’une blessure magique. J’avais l’impression qu’on m’arrachait les entrailles à chaque fois que je bougeais ou que je riais. J’crois que j’aurais préféré mourir plutôt que de ressentir cette douleur lancinante dans mon abdomen. Et les potions anti-douleurs n’étaient pas des plus efficaces. « Arrête, je suis sûr que tu en connais autant qu’elle, même sans Retourneur de temps. » Et j’étais sincère. Remus, il avait une culture incroyable. Quoiqu’il en dise. Et pour lui, ça devait être simple de draguer une nana. Qu’elle soit moldue ou sorcière. Toutes les filles aiment les mecs cultivés, non ? Et je trouvais ça triste qu’il préfère quand même ses livres. Et j’voulais creuser un peu le sujet. Parce que je pouvais être chiant, énervant, lourd, lorsqu’il s’agissait d’amour et de sentiments. J’étais comme ça, comme ma mère, à poser les questions que personne n’aimait. Mais si je ne le faisais pas qui le ferait ?

Mais il avait de la chance le lycanthrope que le Black fût de retour dans la chambre. Il ne perdait rien pour attendre. La proposition de sortie fut accueillie, j’admets, avec plaisir. J’en avais marre de cette chambre blanche, de cette odeur d’éther, de ce lit loin d’être confortable. J’en aurais presque oublié qu’on venait de s’engueuler lui et moi si la pique envoyée ne m’avait pas fait lever le majeur dans sa direction, en signe de protestation. Parce que putain, y’a que la vérité qui blesse et ouais sans aide, j’étais incapable de marcher. Vexé, oui je l’étais. « Et si tu pouvais me porter jusqu’au fauteuil » ai-ajouté à celui qui me servait de meilleur ami.



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyMar 9 Jan - 10:30


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La petite interaction improvisée avec le Directeur de Sainte-Mangouste avait peut-être amoindri ma colère et ma fierté. Parce que ... si je voulais rester dans son établissement, il fallait bien que je me calme. Même si Potter, avec ses phrases à la con, avait un sacré don pour me faire sortir de mes gonds. Avec en plus, cette propension à vouloir crever pour les yeux de sa belle. Comment on pouvait être con à ce point ? Comment ? Je persistais à croire que l'Amour était décidément la malédiction la plus tordue de toutes. Que c'était pas possible autrement, de toute façon.

Et ... le simple fait que mon meilleur ami ait failli perdre la vie pour et par ce sentiment en était la preuve formelle. Moi, ce serait pour mes meilleurs amis que je donnerais ma vie. Parce qu'on était liés et qu'on était les Maraudeurs. Mais, jamais ô grand jamais, ce serait par ... rien que de penser à ce terme, ça me dégoûtait. Ça rendait faible, ça. Ça faisait faire des conneries insensées et inconsidérées. Y'avait pas plus con quand on était am-ou-reux. Humpf.

C'était peut-être une forme de jalousie, qui me rongeait les entrailles et me putréfiait le cœur à outrance, quand il s'agissait de James Potter. Notre Lien, il avait ce quelque chose de spécial que je ne saurais m'expliquer tant il était anormalement puissant. Prongs, c'était mon âme sœur. Mon meilleur ami (crétin hein ; paye ton meilleur ami). Mon frère mais pas de sang mais de cœur. Une sorte d'âme double que j'avais rencontré dans le Poudlard Express alors que fondamentalement, j'avais plus trop confiance dans le genre humain quand je voyais ceux chez qui j'étais né.

James Potter était le Lumos de mes Ténèbres et il était hors de question que je le perde pour de telles futilités. Qu'elles lui soient chères. Ou non.
Alors, je pouvais jamais lui en vouloir trop longtemps, parce que c'était comme ça. Bien que parfois, il le mériterait cet abruti. Pour que ça lui rentre dans le crâne. Mais, j'étais plus vraiment concentré sur le malade encore alité, j'étais concentré sur le Lycan. À qui, la proposition d'un thé venait de faire écho dans le regard noisette où se dissimulait une complicité.

Complicité à laquelle, il m'était largement aisé de répondre :

- Un fauteuil roulant qui va s'accorder parfaitement avec les fesses de James. J'eus un ricanement, alors que je m'approchais du principal concerné, afin de le porter comme une future mariée. Presque aussi grand que moi, et presque aussi lourd. Mais, il arriva sans encombre dans le fauteuil où je le fis asseoir. Allez, direction le cinquième étage. Salon de thé et boutique. Que j'achète à ce gros malade, un petit souvenir ... J'eus un autre rire avant de me diriger vers l'ascenseur faisant en sorte qu'on se fasse pas gauler par le personnel et par Monsieur Zeitmann en personne.

... parce que je le soupçonnais clairement d'avoir des indic's partout. Indic's qui me feraient sortir de l'Hôpital pour Sorciers Britanniques, manu militari. Au cinquième étage, y'avait pas énormément de monde. Et moi, ça me convenait. Y'avait de bonnes odeurs : du café qui venait d'être fait et des roulés à la cannelle saupoudrés de glaçage magique. À chaque bouchée, ça changeait manifestement de goût.

- Vous voulez quoi ? James ? Remus ? En ce qui me concernait, je savais déjà. Un café noir et sans sucre et cette merveille sucrée de la nature.




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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyMar 30 Jan - 21:27


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« Ta mère a raison ; il y a peu de peines de cœur qui résistent au passage du temps. »

Les douleurs qui pouvaient bien paraître les plus sévères s'érodaient à chaque lever de soleil multicolore, à chaque vie d'enfant, à chaque parfum floral, à chaque caresse offerte. Il n'y avait que les plus graves , les plus désespérées, contre lesquelles le Temps s'avérait impuissant à améliorer la situation. Enfin... le temps et les maladies, du type mensuel ou autres cochonneries.

Mais l'argument ne semble pas avoir convaincu James Potter lorsqu'il était énoncé par sa mère. Il y a peu de chance qu'il porte davantage, dans la bouche d'un camarade . Il n'insiste pas, de fait. Prongs a ceci de particulier qu'il lui faut parfois éprouver par lui- même les choses, quoi qu'on puisse lui dire. Il y a chez lui une forme d'obstination qui, à n'en pas douter, est aussi sa force, puisqu'elle lui permet de poursuivre des objectifs coûte que coûte, quelles qu’en soient les difficultés, de continuer malgré tout, là où d' autres auraient abandonné.

Qu'importe, donc. Là encore, il n'y a que le Temps qui pourra se montrer utile et apporter un peu de confiance dans l’avenir.

De même, il ne conteste pas l'affirmation de James : qu’il soit là ou pas à la prochaine Lune compte finalement assez peu. Qu'il soit retenu par les cours, par des responsabilités autres , par sa petite amie, peu importe : au moins James aura-t-il eu l'intention de venir, ce qui est bien le plus précieux. A l'origine, il y a plus de dix ans, Remus n'espérait même pas qu'un jour, quelqu'un puisse vouloir venir le récupérer, après l'agonie. De fait, que cette promesse se concrétise dans la réalité ou non, il s'agit déjà d'une victoire sur le destin.

Sirius, fort heureusement et de façon ironique , vient le sauver d'un interrogatoire sur sa vie amoureuse. De questions auxquelles personne n'aurait voulu réellement la réponse.

Remus est heureux, soulagé, de pouvoir se placer en retrait, l'attention de James se reportant irrésistiblement sur son frère de cœur, son reflet sombre. La colère qui a éclaté plus tôt s'est envolée, comme un nuage qui chasse le vent. Ils sont libres, un instant, de redevenir de grands adolescents, de simples fauteurs de trouble, libres d'oublier les normes et les règlements. Il y a dans cette légèreté quelque chose de parfait. Il ne saura pas, ce qui a provoqué toute cette colère. Cependant, il choisit de l'accepter.

Il suffit d'un échange de regards avec Sirius pour qu' il comprenne et approuve le projet de vol de fauteuil roulant. James ne renâcle pas trop à se laisser convaincre : il y a encore un reste de ce qu'étaient les Maraudeurs.

Remus manque de suggérer une course dans les couloirs, mais alors que Sirius met le cap sur le cinquième étage, une infirmière parait, et le Lycan décide d’user plutôt de sa salive pour se faire indiquer la serre de botanique, avec force détails, de sorte que la suspicion qui commençait à s'afficher sur les traits de la jeune femme se mue en perplexité, tout le long d'une conversation à laquelle il met fin poliment, pour pouvoir gagner en quelques foulées l'ascenseur, avant que ses camarades ne partent sans lui. Mr Moony se glisse dans la cabine, avec ses comparses , le visage éclairé d'un sourire qui menace d' éclater en un rire chaud.

« Attendez, qu'est- ce que vous - »

Les portes de l'ascenseur se referment sur la demande de l'infirmière, et il n'est pas mécontent de pouvoir se laisser entraîner dans un monde de réconfort sucré.

Dans quelques semaines, il sera de retour ici, avec Sirius et Circé Travers, et le moment sera bien moins agréable. Mais pour l'instant, il se sent bien.

« Un thé, un Assam serait parfait. English Breakfast sinon. Et... un simple brownie pour l'accompagner. J'ai une ordonnance du médecin. »

Il sourit de sa petite plaisanterie.

« La table dans le coin vous convient ? »

Bonne vision du reste de la pièce, pas trop entouré, permettant de parler sans se sentir espionné.

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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptyVen 15 Mar - 9:43


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J’ignorais si c’était la meilleure des idées d’aller hanter les couloirs de Sainte-Mangouste. Surtout en me retrouvant dans les bras de mon meilleur ami. J’ai serré les dents pendant le court trajet qui me mena dans le fauteuil. Mon abdomen me faisait mal, et tous les mouvements, même les plus infimes me faisaient grimacer. Les armes moldues étaient un véritable fléau et la guérison était longue et douloureuse. Et la magie ne pouvait rien y faire. Mais sortir de ma chambre me ferait du bien, j’avais besoin d’air. Arrêter de penser à Alexis et la douleur que j’avais pu lire dans ses yeux et pour laquelle, je ne pouvais strictement rien faire. Les paroles de mon vis-à-vis me faisaient écho et corrélaient avec celles de ma génitrice, mais s’appliqueraient-elles vraiment à Lexie ? Je n’en avais aucune idée, et la voir dans cet état me faisait bien plus mal au ventre que cette satané balle qui me l’avait troué.

Je les ai écoutés palabrer, me demandant ce que Sirius pourrait bien m’offrir. Il avait intérêt que le cadeau soit à la hauteur du leader que j’étais. La montée au cinquième étage fut rapide, et je me sentais un resquilleur, sur mon fauteuil poussé par mon meilleur ami. Et j’avoue, ça me plaisait. Comme à chaque fois qu’on déjouait les pièges de Rusard dans les couloirs, là on déjouait les pièges des soignants qui rôdaient partout dans les étages. Ou presque. C’est sans trop d’encombres que l’on est arrivé dans la cafétéria de Sainte-Mangouste. L’odeur qui frétillait à mes narines me donna des gargouillis dans au creux de l’estomac, ou était-ce la douleur qui se manifestait. Encore. La commande de notre lycan préféré ne m’étonna guère Du thé et du chocolat. Rien de plus simple pour rendre un loulou heureux. « Il te connait si bien, ton médecin » ai-je répondu, avec le même sourire. « Du café pour moi et… sans rien d’autre » Merlin que ça m’a couté de le dire, mais avec les potions que j’ingurgitais tous les jours, la douleur que j’éprouvais, le roulé à la cannelle, je n’allais jamais le digérer. Mais putain qu’il me faisait envie.

J’ai acquiescé à la demande de Remus. « Elle est parfaite cette table ». Du moment que l’on était ensemble, et pas dans ma chambre, tout me convenait. A vrai dire, je me sentais fatigué, comme à chaque fois que je me concentrais sur quelque chose. J’aimais pas être coincé à l’hôpital, à ne rien pouvoir faire. Cela me faisait du bien se « sortir » mais je n’étais pas sûr d’être attentif à tout ce qui allait se passer.  



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MessageSujet: Re: So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus   So close no matter how far, couldn't be much more from the heart | James & Remus EmptySam 16 Mar - 9:40


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Voir James Potter dans cet état et à Sainte-Mangouste, je pouvais pas dire que ça m'enchantait réellement. J'aimais pas voir mon meilleur ami blessé et presque mourant, parce qu'il avait fait le con. Acte prémédité, qui avait façonné cette Colère, qui n'avait demandé qu'à exploser. C'était un truc que je pigeais pas ça. Mais, il l'avait fait et c'était bien trop tard pour revenir en arrière. Juste qu'il avait été prodigieusement con et qu'il avait failli y passer stupidement, comme un satané imbécile.

Mais, c'était clairement pas une légende si l'Amour rendait con. C'était plus que prouvé, là. Cependant, je devais me calmer parce que j'étais à deux doigts de me faire virer par le Directeur de Sainte-Mangouste en personne, qui lui, ne tolérait pas un esclandre au sein de son établissement. Alors, je faisais profil bas, bien que ça m'empêchait aucunement de voler un fauteuil roulant avec l'aide de Remus, pour y mettre James dessus. Avec délicatesse, toutefois. Parce qu'il avait encore mal et que ça se voyait à chaque grimace. À chaque fois, qu'il tentait d'ouvrir la bouche pour nous dire quelques mots.

Néanmoins, comme à son habitude, le Lycan avait fait une parfaite diversion. Ç'avait été la même à Poudlard. Par des paroles, l'ancien Préfet parvenait toujours à embobiner nos professeurs. Et ça, ça m'avait toujours fasciné. Du coup, avec Prongs, on était toujours tranquilles pour mettre à exécution nos plans, pensés quelques temps plus tôt. Ou sur l'instant même. Y'avait pas des masses de conception en amont, mais beaucoup d'improvisation.
Et ... le vol du fauteuil roulant et du patient James Potter, en faisaient partie.

Arrivés au cinquième étage, qui était le salon de thé de Sainte-Mangouste, -ainsi que sa boutique ; là je trouverais sûrement le cadeau de James-, j'avais alors tous mes sens qui étaient en alerte. Ça sentait si bon. Tout me paraissait excellent et la jeune femme derrière le comptoir savait très bien vendre ses boissons et ses préparations. Mais, mes amis avaient fait leurs choix. Et, haussant un sourcil, j'étais évidemment bien curieux de la réponse de mon meilleur ami : seulement un café ?!
Qu'est-ce que cet hôpital pour Sorciers Britanniques avait bien pu faire de mon meilleur ami, hein ?

- Je vous prends ça. Avec un sourire, je revenais à la table que notre ancien camarade Gryffondor, avait choisi. Posant le café demandé par James devant lui, et  le thé et le brownie devant Remus. T'as intérêt à me donner un morceau de ton brownie ... Un sourire en coin destiné à celui à côté duquel j'étais assis. Ne sachant pas que dans quelques semaines, tout sera différent et tout aura implosé par ma seule et unique faute. À notre Leader ! Que je m'exclamais tout en venant faire trinquer nos tasses les unes contre les autres.

Avant d'en prendre une gorgée de la mienne, et de marquer une pause. Parce qu'il y avait décidément plus important en cet instant :

- Tu sais plus ou moins quand tu sors d'ici ? Ou on t'a pas encore donné de date précise ? Je savais qu'il lui faudrait du temps pour se requinquer, qu'il était pas passé loin avec l'attaque du Pisces. On sera là, à ta sortie. Et avec Peter. Les quatre Maraudeurs réunis. Dont l'un d'entre eux, était en train de passer sous silence le fait pur et simple qu'il avait renoué avec une connaissance de son passé, à ses deux meilleurs amis assis à cette table. Hum.




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