Sujet: Touch the Sky (pv James) Sam 16 Déc - 12:26
Touch the sky @James Potter & Alexis Davies Vendredi 10 octobre 1980
James lui a écrit de son école où il est professeur et lui a proposé de venir l’y voir. Alexis en a parlé aux parents de James chez qui elle vit encore. Dimitri et sa femme n’ont pas eut l’air d’accord concernant l’idée de me faire venir dans un coin nommé pré-au-lard. Enfin Dimitri surtout n’a pas aimé l’idée, mais allait savoir comment sa femme l’a convaincu. Le lendemain Alexis c’est donc préparé en jean basket et haut brillant avec un maquillage léger avant de rejoindre Dimitri Potter. Elle prend sans discuter la potion qu’il lui donne ayant compris que ça lui permettait de voir certain chose caché par magie. Le village en question devait être une de ces choses tout comme l’école. Alexis est mitigé à l’idée de voir ce village. Elle est contente de voir James, mais pour le reste elle a vraiment du mal en ce moment. Elle essaie de cacher sa rancœur, mais pour le moment elle en veut au monde entier. Elle n’arrive pas à se remettre de cette nuit, avoir vu James au plus mal et voir encore son patron dans ce lit d’hôpital à peine vivant ça lui fait mal au tripe. Quel monstre avait pu croire que c’était une bonne chose de s’en prendre à un lieu de fête rempli d’innocent ? Pourquoi le Pisces ? Parce que que des sorciers et des moldus étaient unis en ce lieu. Il n’y avait vraiment que ça ? Cette raison lui semble juste horrible et elle n’arrive pas à l’accepter. Elle est tout le temps en colère ou rongé par la tristesse. Les sourires se font rares et la méfiance est devenu une amie qui l’a rend méconnaissable. Elle essaie de faire semblant, mais c’est difficile. Aaron l’a bien remarqué et les Potter en particulier Dimitri s’en sont bien rendu compte et c’est pour ça qu’il doute un peu. Il n’y a que James pour la faire sourire un peu dans ces heures sombres et pourtant elle ne le voit pas souvent. Elle lit les lettre qui lui envoie avec un sourire tendre sur le visage. Néanmoins ça n’enlève pas tout et elle ne sait pas si elle veut vraiment aller dans ce village. Après c’est un moyen de passer un moment avec James donc c’est parti pour le village magique. Elle attrape le bras de Dimitri et il transplane avec lui. Le voyage lui donne envie de vomir, mais elle parvient à se retenir. Elle propose à Dimitri de boire un café avec elle en attendant que James les rejoigne au trois balais. Elle ne veut pas être seule ici. Et puis elle a l’impression que ça va le rassurer de la savoir accompagné en attenda’t James donc c’est avec plaisir qu’elle attend avec lui. Le café est devant eux depuis une quinzaine de minutes quand une tête brune pointe son bout de nez. La métisse offre un large sourire à celui qui est devenu son compagnon en plus de son meilleur ami cette été. Elle vient lui voler un baiser quand il s’approche.
« Bonjour toi. »
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James Potter
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Sujet: Re: Touch the Sky (pv James) Mar 2 Jan - 16:13
Poudlard ne ressemblait plus à une école. Avec les aurors et les tireurs d’élite qui hantaient les couloirs, j’avais plus l’impression d’être dans une succursale du ministère de la Magie que dans une Ecole de Sorcellerie. Mais parait-il que cela rassurait les parents, mais les élèves est-ce que l’on y pensait réellement à ce qu’ils pouvaient ressentir lorsqu’ils se retrouvaient nez-à-nez avec des aurors ou des tireurs d’élite qui surveillaient tous leurs faits et gestes, comme si c’étaient eux qui avaient fait exploser Poudlard l’année passée ? Le Collège avait rouvert quatre jours plutôt, et j’en avais déjà marre. Entre cette sensation d’être surveillé par le ministère et celle d’être chaperonné par un baby-sitter, franchement j’aurais préféré rester encore en convalescence à Sainte-Mangouste. Au moins, j’y aurais été plus tranquille même avec les visites intempestives de ma chère mère.
J’avais envoyé un hibou au Manoir Potter, à l’intention d’Alexis. Je savais qu’elle y habitait depuis l’attaque du Picses. Je la sentais tellement en colère et dans l’incapacité de l’apaiser. Parce qu’au fond, je l’étais aussi, en colère. Contre les sorciers, les moldus, tous ceux qui s’en prenaient aux autres parce que différents. Et pour tout dire, je doutais fortement que cela s’améliore un tant soit peu. Je savais que l’invitation la ferait sans doute hésiter. Pré-au-Lard était le village anglais sorcier par excellence. Seule la magie y régnait. Je ne l’avais pas revu depuis que j’étais parti pour Poudlard, et j’avais passé les trois dernières semaines à Sainte-Mangouste. Autant dire que je n’avais guère profité d’elle. J’ignorais si c’était l’idée du siècle de la faire venir à Pré-au-Lard, mais j’avais envie de lui faire partager ce que j’avais vécu toute mon adolescence, ce village que l’on adorait. Zonko, le meilleur magasin du monde, Honeydukes qui faisait les meilleures chocogrenouille de la terre. Et puis les Trois-balais. Certes, ce n’était pas le Picses, mais la Taverne avait son charme et la biéraubeurre n'avait pas meilleure gout là-bas. J’écoutais distraitement Morgan Delestré et David Lagardère parler en français. Autant dire que je n’y comprenais pas grand-chose. J’parlais un peu, sûrement pour faire plaisir à Alexis, mais j’étais incapable de suivre une conversation. J’crois qu’ils parlent de Quidditch, mais le mot « étoile » m’a fait un peu douter, je l’avoue. Bangura était sur la table d’à côté. Lui, c’était mon baby-sitter, comment m’apprendre à être professeur. J’admets, que cela me saoulait grave de devoir le subir pendant cette année. Mon ego, je le reconnais clairement, en prenait – encore – un coup. Cela dit j’étais habitué. Avec Lily Evans, il était tombé plus bas que terre, enterré à six pieds sous la surface. Il avait eu du mal à remonter, et avec mon échec au concours – en même temps travailler sur un lit d’hôpital, c’pas facile facile – il était redescendu au niveau du sol.
Le pire, c’est que j’étais persuadé que l’on pourrait bien s’entendre Bangura et moi, s’il n’était pas là pour me babysitter. Je me suis étiré sur ma chaise. Il était bientôt l’heure de mon rendez-vous avec Aleixs, et je n’avais pas l’intention de la faire attendre. Même si, j’étais persuadé qu’elle ne serait pas seule. Connaissant mon paternel, il allait attendre avec elle. Auror un jour, auror toujours. J’ai pris congé des profs qui se trouvaient là et je suis sorti de la salle des profs. J’ai traversé le hall qui grouillaient d’élèves contents d’être en week-end. Avec les Maraudeurs, c’était signe de rendez-vous dans la salle sur demande. Les blagues n’attendaient pas. J’ai salué, dans un grand sourire, Rusard qui faisait le pied de grue sur les marches du château, regardant dans le parc – dès fois qu’un élève récalcitrant soit entrain d’aller faire l’imbécile près de la Forêt Interdite. Lui, on l’avait fait tourner en bourrique pendant nos sept années à fréquenter l’école. Après les Serpentard, c’était notre victime préférée. On l’avait fait courir dans les couloirs et c’était notre petite fierté lorsqu’on réussissait à ne pas se faire chopper. Quand j’y pense, on était des sacrés connards tous les quatre.
Les grilles du château passées, j’ai transplané à Pré-au-Lard, au milieu de la place principale. Je suis entré dans Honeydukes pour acheter des patacitrouilles. Et je suis parti aux Trois-Balais. Papa et Alexis étaient au fond de la salle, Madame Rosemerta à son comptoir. « Une biéraubeurre, s’il vous plait, ma chère Rose » « Tu n’es pas avec ton acolyte aujourd’hui ? » Et non. Cela faisait longtemps qu’on était pas venu ici avec Sirius. J’ai hoché la tête et je me suis dirigé vers la table où mon père et Alexis étaient. J’ai répondu à son sourire et à son baiser. « Bonjour, Lex’. P’pa ». Mon père s’est levé avec toute l’élégance dont il était doté. Cela dit, même avec de la boue jusqu’au coude, il resterait élégant et digne. Il a passé sa main sur l’épaule d’Alexis. « Passe une bonne journée Lexie. Arkos te ramènera quand tu lui demanderas » Il s’est arrêté à ma hauteur. « Les effets de la potion se dissiperont dans la soirée… appelle Arkos en cas de besoin » J’ai hoché la tête. « Passez une bonne journée. Je vous quitte, j’ai affaire ». Je me suis demandé ce qui pouvait bien occuper le temps d’un auror retraité. J’ai entrainé Alexis autour de la table. J’étais content de la voir. « Comment ça se passe à Godric’s ? » lui ai-je demandé, sans trop de préambule. Vivre avec mes parents pouvait, parfois, être un peu éprouvant. Surtout avec ma mère. Mon père n’était pas du genre à se mêler de la vie privée de ses enfants, ma mère, en revanche, pouvait parfois être très intrusive. Je lui ai attrapé les mains pour les embrasser. « Tu m’as manqué, tu sais ». J’espérais qu’avec cette journée, elle allait un peu oublier ce qui était arrivé au Picses, l’état de son patron, et qu’elle allait juste profiter de l’endroit et du temps passé tous les deux.
La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
Alexis Davies
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Sujet: Re: Touch the Sky (pv James) Lun 22 Jan - 19:50
Touch the sky @James Potter & Alexis Davies Vendredi 10 octobre 1980
Alexis regarde James qui semble bien plus rayonnant qu’elle. Il a ce truc qui fait que même quand le monde tombe en ruine, il est resplendissant comme si rien ne l’atteignait. Elle ne peut pas en dire autant. Elle a des cernes bien trop grande, la fatigue marque ses traits, la colère est accroché à ses iris et son sourire semble avoir disparu. Le Pisces a marqué son esprit si profondément qu’elle n’est pas capable de faire face. Elle ne doit pas penser à ça maintenant sinon elle va vriller donc elle essaie de se concentrer sur James et son sempiternelle sourire.
« Merci Dimitri. »
Lance Alexis quand le père de James pose une main sur son épaule en lui disant qu’elle peut faire appel à Arkos quand elle voudra rentrer. Elle le savait déjà, mais elle aurait préféré que ce soit Dimitri ou James qui l’a ramène. Bien que sa relation avec Arkos soit meilleure aujourd’hui, elle n’est quand même pas à l’aise avec l’elfe. Il y a quelques choses qui la dérange avec lui, sans doute une réminiscence du fait que James a voulu la faire surveiller, garder par la créature. Elle a l’impression qu’il a des yeux partout et l’observe en permanence, c’est dérange. Elle ne le dit pas, car ça ne changerait rien et que ce serait juste méchant au fond.
« C’est … c’est pas chez moi. J’adore tes parents James, mais j’aimais mon appartement et je ne suis pas faite pour vivre avec autant de monde autours de moi. Surtout quand tu n’es pas là… »
James n’a pas vécu un seul jour avec elle depuis son déménagement un peu forcé à Godric. C’est sans doute le fait le plus dur pour elle, devoir vivre chez les parents de son compagnon sans lui. Elle se pose en face de lui et retient un soupir. Elle veut rentrer chez elle, retrouver sa vie avec son flereur et son bar. Sauf que rien ne dit que le Pisces se relèvera, rien ne dit qu’elle retrouvera sa vie d’avant l’attaque.
« Tu m’as manqué aussi. »
Ils sont amis depuis le berceau et pourtant c’est cette année que leur relation a pris un nouveau tournant, alors qu’ils se sont dévoilés leur sentiment l’un à l’autre en Egypte. Cette relation c’est comme un cadenas qui c’est ouvert pour devoiler une histoire déjà écrite entre eux. C’est comme si la vie a fait en sorte de lier leur destin le plus tôt possible pour que ça se réveille au moment le plus opportun, un moment sombre où ils avaient besoin d’être un.
«Raconte moi Poudlard, les élèves, les cours, change moi les idées James. »
Alexis a besoin d’oublier le Pisces, son patron toujours dans le coma et ce bar si cher à son cœur qui est en presque ruine. En savoir plus sur Poudlard et surtout sur ce travail qui tient James éloigné d’elle lui semble être une bonne chose. Elle se dit que ça ne pourra que lui faire du bien, calmer le feu de sa colère .
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Sujet: Re: Touch the Sky (pv James) Mar 30 Jan - 10:48
Je la trouvais fatiguée. En même temps avec ce que l’on avait subi, cela paraissait logique. Surtout elle. Son patron était toujours à l’hosto. Elle n’avait plus d’appart’. Il y avait eu beaucoup de morts ce jour-là, des habitués, des amis à elle. Au nom de quoi ? D’idées stupides. Et pour tout dire, je doutais fortement que cela s’apaise. Moi, je ne savais déjà plus où j’en étais. J’y croyais plus en mon monde, mais je ne croyais plus non plus en celui d’Alexis. Ils avaient leurs torts de chaque côté. Que ce soient les Chasseurs, les Mangemorts ou ces Anteawichs, venus de nulle part. Moi, j’croyais plus en rien. Sauf en Lexie. Y’avait réellement qu’avec elle que je voulais être. Et depuis que j’étais revenu à Poudlard, j’avais souvent pensé à m’enfuir. Et puis, la raison – cette petite voix intérieure, là je maudissais Remus, parce que c’était toujours la sienne qui me remettait dans le droit chemin – reprenait le dessus. Les élèves avaient besoin de moi, surtout lorsque l’on voyait les aurors et les tireurs d’élite dans les couloirs. Si le Ministère avait trouvé de bon ton de faire venir des hommes de loi pour protéger les lieux et apaiser les tensions, je trouvais au contraire que cela donnait un sentiment d’insécurité. Comme si le ministère savait que Poudlard allait se faire réattaquer. Voilà ce à quoi cela me faisait penser. Et j’voulais être là pour rassurer les élèves. Et c’est ce qui m’empêchait de partir de Poudlard, ce qui me permettait de supporter Issa Bangura, mon baby-sitter.
Je me suis assis à la place qu’occupait mon paternel deux minutes avant. Aurait-il accepté d’envoyer ses hommes à Poudlard, s’il avait été encore Chef des aurors ?! P’t’ête que son successeur n’avait pas eu le choix. J’crois qu’au fond, je préférais ne rien savoir. Et comme j’allais pas aux réunions de l’Ordre, s’ils en parlaient je ne le savais pas. La cohabitation avec mes parents ne devait pas être de tout repos. Ma mère pouvait être… très agaçante lorsqu’elle s’y mettait. Mon père, il savait tout, même lorsqu’il n’était pas là. J’admets que vivre à Poudlard cela me faisait du bien. De ne plus les avoir sur le dos. Et je comprenais le ressenti d’Alexis. Elle n’était pas chez elle, même si mes parents avaient sans doute tout fait pour qu’elle le soit. Enfin, j’crois. Ils étaient chiants et insupportables mais ils faisaient en sorte que les invités se sentent bien. « Je comprends » me suis-je contenté de dire. Qu’est-ce que je pouvais dire d’autre de toute façon. Je n’allais pas revenir. Je travaillais à Poudlard, je ne pouvais pas faire autrement que de dormir là-bas. J’aurais bien aimé qu’elle puisse venir avec moi là-bas, mais elle était moldue. Poudlard n’était pas un endroit pour elle. Déjà, elle ne le voyait pas comme moi je le voyais et puis, je doutais qu’autant de magie autour d’elle lui fasse du bien. Pourtant, ici, à Pré-au-Lard, il y en avait de la magie. Et elle était là. « J’vais venir certains week-ends » ai-je ajouté. Les week-ends, je pouvais sortir de Poudlard et que je passe mon week-end à me morfondre dans mes appartements de Poudlard, il valait peut-être mieux qu’on se morfonde tous les deux à Godric’s.
Je l’ai embrassé sur la joue. SI je n’avais pas cette petite voix qui me disait que les élèves avaient besoin de moi, je l’embarquerais pour repartir en Égypte. Le seul endroit où nous avions réellement été bien pendant un mois entier. Pas de magie autour de nous. Pas d’attentat. Juste elle et moi. Et pour tous les galions du monde, j’aimerais que cela soit de nouveau le cas. J’ai commencé à me rouler une cigarette. J’avais réussi à diminuer un peu la mandragore mais depuis l’attentat du Picses, je le sentais que j’avais réaugmenté la dose. Ça me détendait, et me faisait du bien. Je sais que je ne devrais mais c’était plus fort que moi. J’en avais besoin. Je lui ai fais un sourire, cherchant ce que je pourrais lui dire sur Poudlard. Entre les aurors, le baby-sitter qui me collait au cul, les élèves qui s’en prenaient aux autres, la présence de la petite sœur de Kaelia, j’étais pas sûr que ça allait lui changer les idées. « T’as pas envie qu’on parte pendant les vacances de Noël ? » Oui, je ne répondais pas à sa demande mais pour tout dire, tout ce que je pouvais lui révéler risquait de lui faire encore plus de mal. Poudlard avait été attaqué – bien plus fort que le Picses – des gosses étaient morts, d’autres blessés, et aujourd’hui ? Il survivait tant bien que mal, avec des aurors et des tireurs d’élite. Moi, j’essayais de faire un deuil que personne ne pouvait comprendre. Et l’ambiance, elle était flippante avec tous ses aurors au milieu des couloirs. Alors, non, je n’avais pas envie de lui parler de Poudlard. Pas aujourd’hui. Quand elle irait mieux.
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Sujet: Re: Touch the Sky (pv James) Mar 23 Avr - 17:41
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Et elle est persuadée qu’il comprend vraiment quand il lui dit cette simple phrase. Il a beau ne pas avoir le même vécue qu’elle de toute cette affaire, il est aussi celui qui la connait le mieux. Il connait les mots de la fillette de dix ans désespérés d’aller en France, déraciné de son village natal. Donc il sait ce que ça fait au moins par le souvenir des lettres si nombreuses qu’elle lui a envoyé. Ironique qu’aujourd’hui ce soit dans ce village qu’elle ne se sent plus à sa place. Petite luciole des bars londonien, elle se rend bien compte que sa place est au Pisces. Cet établissement est celui qui a permis qu’elle reste à Londres malgré les espoirs de ses parents pour son avenir resplendissant en France. Elle est chez elle à Londres dans son petit appartement avec James pas loin. Pas chez les parents de ce dernier -aussi doux soient-ils à son égard- en espérant que les choses s’améliorent pour elle, impuissante.
« Je ne sais pas si ça changera grand-chose. Enfin ce sera plaisant de te voir un peu, mais ça reste un endroit qui n’est pas chez moi et ça ne le sera jamais. Pas comme ça … ce n’est pas possible comme ça. »
Les phrases nébuleuses ça commencent à la connaitre, mais ce n’est pas ce qu’elle a l’habitude de servir à James. Sauf que là, elle doit admettre qu’elle n’a rien qui puisse expliquer ce qu’elle ressent et pourquoi elle ne se trouve pas chez elle au sein du manoir Potter. Il n’y a aucun mot pour l’exprimer. Elle joue avec sa tasse en se faisant un peu pensif alors qu’elle cherche comment le dire en vain. Elle finit par relever les yeux vers James en abandonnant l’idée de mieux expliciter ses paroles.
« James… Tu contournes le sujet. Et si je veux bien repartir en voyage avec toi, là tout de suite, je veux savoir ce qui ne vas pas. Ne me cache pas quelques choses, parce que ce serait trop dur à entendre. Si tu ne peux pas te confier à moi, c’est que je ferai une bien piètre copine. »
Lance Lexie avec un air qui ne laisse aucun doute sur le fait qu’elle souhaite une réponse sincère de la part de son homme. Elle sent que quelque chose ne va pas. Le genre de chose trop lourde à dire et elle se doute que c’est en lien avec l’attentat de Poudlard. Il lui en a parlé pendant leur voyage en Egypte s’arrêtant en particulier sur une élève : Kaelia Heredia. L’histoire l’a marqué. Enfant qui a commis l’irréparable juste parce que des gens ont cru bon d’harceler une jeune fille pour ses origines. Elle prend la main de James et la porte à ses lèvres pour lui donner du soutient. Elle lui offre un petit sourire fatigué.
« Je ne suis pas en sucre et je peux entendre ce que tu as besoin de partager, je te le promet James. »
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Sujet: Re: Touch the Sky (pv James) Dim 28 Avr - 21:18
J’savais pas quoi faire pour qu’elle aille mieux. J’crois, au fond, y’avait pas grand-chose à faire. A part attendre que cela passe. J’pouvais venir les week-end à Godric’s Hollow mais j’ignorais si cela lui ferait réellement du bien. Après ce que nous avions vécu, c’était difficile de s’en remettre. J’avais vécu ça avec Poudlard, et même si Poudlard était revenu de ses cendres, j’étais pas sûr que j’avais réellement pansé les plaies que cela m’avait infligé. J’comprenais ce qu’elle vivait, et j’avais pas les mots réconfortants, parce que y’avait rien à dire. C’était juste un drame. Et fallait vivre avec. Plus ou moins bien. Mais je comprenais que la manoir n’était pas sa maison. C’était juste un endroit de substitution en attendant de retrouver son vrai chez elle. J’pouvais pas lui en vouloir de penser ça. Même si mes parents, je savais qu’ils se mettaient en quatre – surtout ma mère - pour qu’elle s’y sente bien. Ça j’en étais persuadé. Ils étaient comme ça mes vieux. J’ai posé ma main sur la sienne, un sourire tendre sur les lèvres. « Je sais ». Y’avait rien à ajouter de plus. J’allais pas lui dire qu’elle allait s’y faire, que ça allait s’arranger, parce que j’en avais aucun idée de l’avenir. Peut-être que non, rien n’irait mieux. Et j’voulais pas lui donner de faux espoirs.
Comme j’voulais pas lui parler de Poudlard. Parce que cela me faisait mal, et que cela ne l’aiderait pas à aller mieux. Après ce qu’elle avait vécu, elle avait pas besoin en plus de se prendre mes craintes, et mes pensées en pleine face. Ça la ferait pas avancer. Parce que oui, Poudlard ça avait été plus qu’un drame. Des enfants étaient morts. De mômes de tous les âges qui n'avaient rien demandé à personne, que ces connards de chasseurs avaient détruits, juste parce qu’ils étaient des sorciers. Et, oui, j’pouvais comprendre qu’après ça, les sorciers allaient attaquer un bar remplis de moldus. Même si je l’acceptais pas, parce que les chasseurs c’était qu’une petite poignée de la population, tout comme les mangemorts et que le reste des moldus et des sorciers étaient des gens hyper cools qui méritaient pas de mourir. J’ai tiré sur ma clope, en baissant le regard. J’crois qu’elle comprenait pas bien ce que je pouvais ressentir, à l’heure actuelle. Partagé entre le monde moldu et le monde sorcier, que j’affectionnais autant l’un que l’autre. Que je détestais ceux qui s’en étaient pris à Poudlard. Que je détestais ceux qui s’en étaient pris aux moldus. Que j’avais honte d’être un sorcier, et que j’aurais tout aussi honte si j’étais moldu. J’voulais pas lui mettre ça dans la gueule, parce qu’elle en avait pas besoin. Elle avait bien d’autres choses à penser, qu’à mes états d’âmes.
« Je sais que t’es pas en sucre. » ai-je répondu. J’ai tiré une nouvelle fois sur ma cigarette. Cela n’empêchait pas que je ne puisse pas lui dire que ce qui était arrivé à Poudlard, c’était bien plus dramatique que ce qui était arrivé au Picses. Cela serait bien égoïste de ma part de penser cela, mais c’est ce que je ressentais. Oui. J’savais plus trop où j’en étais à vrai dire. « C’est juste que c’est pas le bon moment ». Elle avait ses propres soucis à gérer, pas besoin de lui encombrer l’esprit avec les miens. « Tu veux aller te balader dans les rues ? J’te montrerais la meilleure boutique qui existe sur cette planète » Même pour ceux qui ne mangeaient pas de bonbons, ils la trouvaient sensationnelle. Honeydukes. La meilleure boutique du monde.
Et puis, moi, j'avais besoin de me changer les idées.
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