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 L'Éducation sentimentale | Remus

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Sirius Black
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MessageSujet: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyJeu 12 Oct - 17:00


L’ Éducation sentimentale
@Sirius Black & @Remus Lupin
3 novembre 1973

C’était le jour de mes quatorze ans en ce monde et fallait dire que ça me trottait dans la tête, depuis un petit moment déjà. Et, dans tout ce qui se passait dans mon esprit et dans mon corps d’ado’, c’était impossible que j’en parle à ma famille. Ma mère, en ferait une syncope. Mon père, me trouverait bien trop discourtois pour y penser et Regulus s’étoufferait dans son jus de citrouille à la Grande Table, côté des Serpentard. C’était pas faute, d’avoir essayé hein. Pas faute, d’avoir tenté le tout pour le tout pour obtenir des renseignements à me mettre sous la dent. Or, les principales concernées étaient réticentes pour répondre à certaines interrogations provenant du grand Sirius Orion Black, et je devais alors y faire face moi-même.

Malgré tout ce que je pouvais dire, j’aimais pas être dans l’ignorance. Même si j’étais pas le premier à être le nez dans les livres. Le premier de nous quatre, c’était Remus. Lui, il était devenu Préfet, parce que c’était le plus calme entre James et moi. J’aurais pu, mais j’étais un peu trop indiscipliné et le pouvoir me serait peut-être un peu trop vite monté à la tête. Alors, c’était l’un de mes meilleurs amis qui faisait régner l’ordre et la justice dans les couloirs de Poudlard, et pour sûr que j’étais fier ! Pas au point de l’afficher comme un sale serpent, mais fier quand même ! Même si mes quelques « facéties » faisaient perdre des points à notre Maison. À cette pensée, je grimaçais intérieurement, bien qu’extérieurement j’étais un brin trop content.

Autour de moi, y’avait une tripotée de filles. Et pour une fois, le temps de l’Écosse était plus que clément … parce que les filles (toutes Maisons confondues), avaient pas encore de collants qui cachaient la peau nue de leurs jolies jambes. Et, c’était ça qui m’intéressait alors que mon regard sombre se perdait sur une magnifique chevelure blonde, accompagnée par une autre qui ne semblait pourtant pas être comme de l’or liquide mélangé à de la soie. C’étaient deux Serpentard : Meredith Hawthorne et Sulpicia Carrow. L’une surpassant largement l’autre par sa beauté. Et … fallait dire qu’Hawthorne ne laissait AUCUN des étudiants du château séculaire indifférent. On était tous à fond sur elle mais y’avait aucun d’entre nous qui se démarquait pour être son petit copain.

Peut-être qu’il lui fallait quelqu’un avec de l’expérience ? Et en parlant d’expérience, j’en avais pas des masses. La seule personne que j’avais embrassé à ce jour, c’était James. Ça m’avait pas traumatisé, mais c’était pas une fille. Y’avait eu Circée aussi. Mais, c’étaient des baisers de gamins non ? Même si on était fiancés et que je voulais assurer. Y’avait de ça aussi. Je voulais pas décevoir Travers, même si elle restait plus vraiment avec notre groupe, vu qu’elle avait du mal à supporter Potter quand il s’y mettait. Du coup, on restait rien que nous deux et ça me plaisait ça aussi. Beaucoup même. Toutefois, ça n’empêchait pas qu’il y avait énormément de possibilités, trop de filles et pas assez d’expériences !

Je pourrais demander à James, mon frère, mais il était plus coutumier de se prendre des râteaux que des baisers par Evans. Peter, je savais même pas s’il regardait les filles et pour mon plan … il restait Remus. Et, je savais où le trouver ! Il serait sûrement à la Bibliothèque, le nez dans un bouquin à apprécier la quiétude de ce lieu, que je trouvais un brin trop ennuyant. Courant dans les couloirs, jusqu’à en perdre haleine, je me retrouvais sur des escaliers qui n’allaient pas assez vite à mon goût. Le quatrième étage atteint et surtout la Bibliothèque, je pouvais apercevoir plein d’élèves qui avaient la tête enfouie dans leurs grimoires.

Mon regard sombre étudiant tous les visages studieux, jusqu’à ENFIN, repérer celui qui m’intéressait. Assis par terre, contre une étagère. Avec un sourire, j’arrivais vers lui, les mains dans les poches de mon pantalon, la chemise blanche n’étant pas impeccablement rangée à l’intérieur et la cravate qui n’enserrait pas mon cou. C’était pas ma faute, j’aimais pas être étranglé. Surtout pas par ce genre d’artifices qui ressemblait trait pour trait à un collier de chien.
Arrivé à la hauteur de mon ami, je me penchais en avant, lui apportant de l’ombre sur sa lecture.

… mon arrivée avait été trop calme. C’était ma réflexion, là.

- REMUS ! Faut qu’on parle ! C’était la seule et unique vérité, ça ! Fallait qu’on parle. Des filles. De comment, on pouvait embrasser des filles sans passer pour des nuls ! Et, je l’avais dit : je me voyais pas embrasser Circée à notre mariage comme un Poufsouffle, moi. Ça serait si naze ! Des filles !

Voilà. Le sujet était lancé. Lui, qui avait lu plein de livres, -je le soupçonnais avec Hawthorne d’avoir lu au moins trois fois, tous les livres de la Bibliothèque- ; j’étais certain qu’il serait le plus apte à me renseigner. À nous renseigner. Non ?


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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptySam 14 Oct - 10:44


L’ Éducation sentimentale
@Sirius Black & @Remus Lupin
3 novembre 1973

Il y aurait d’autres journées, plus sombres.

Pour l’instant, le soleil d’hiver est doux, il éclaire merveilleusement bien la Bibliothèque. Il invite à oublier un peu le temps, en feuilletant les grimoires à la recherche des meilleurs ingrédients pour répondre au devoir imposé par le professeur Slughorn, et qui laisse Remus J. Lupin un peu dubitatif. Ce n’est pas qu’il soit foncièrement mauvais en potions, mais il n’a pas l’instinct d’autres élèves, notamment de Serpentards, ou la main sûre de certains de ses camarades. Pour réussir il lui faut avoir précisément étudié, à défaut de quoi il est tout à fait possible qu’il accomplira le quart de tour de trop, ou qu’il utilisera les fanes au lieu des boutons.

Fort heureusement, il se connaît, même à seulement quatorze ans, et sait que les livres sont ses alliés.

Il commence à tracer sur le parchemin son début de réponse, ses yeux revenant de façon régulière au grimoire ouvert devant lui, pour copier une phrase en particulier ; il a une idée claire de l’argumentaire qu’il va donner au professeur et-

La quatrième phrase de sa dissertation s’orne d’un pâté d’encre, quand il sursaute,  parce que Sirius Orion Black vient de se matérialiser avec perte et fracas juste au-dessus de lui, son regard sombre éclairé d’une lueur qui n’y apparaît qu’en cas de SPIL (Superbe Plan Infaillible et Légendaire).

La panique arrive en vagues successives : d’abord, parce que Sirius parle suffisamment fort pour que tous les autres élèves aux alentours lèvent la tête, que Remus a besoin de ce livre, et que Madame Pince ne l’autorisera pas à le conserver au vu du crime de Rupture d’Atmosphère Paisible par Explosion de Décibels (ce qui ne fournit pas d’acronyme particulièrement plaisant).

Ensuite, parce que Sirius n’est pas venu pour le trouver pour un plan de Maraudeurs.

Toutes les têtes s’étaient levées ; à la mention du sujet brûlant, toutes les paires d’yeux du coin se rivent à eux. Le garçon s'étrangle.

Le visage écarlate, Remus Lupin admet sa défaite, remballe parchemins et plumes à une vitesse défiant l’entendement, et referme le grimoire avec un soupçon de regret, mais une Serdaigle a l’air de vouloir s’approcher pour se joindre à la conversation, alors il entraîne Sirius par le bras, avant que Madame Pince ne se montre et ne prononce un terrible bannissement à titre définitif, qui ne traumatiserait sans doute pas Sirius mais serait une peine trop lourde pour les épaules de notre jeune gryffondor de 14 ans.

Une fois dehors, il n’enguirlande pas Sirius.

D’abord, c’est Sirius. Par un étrange phénomène, Remus est incapable de lui en vouloir trop longtemps, ou de lui en vouloir tout court, mais il n’est pas le seul ; il a bien vu les sourires discrètement amusés de Mme McGonnagal. Circonstance atténuante : c’est en plus l’anniversaire de Sirius, ils vont faire une fête de tous les diables ce soir, et Remus a l’impression que son cadeau manque d’éclat à côté de ceux de ses amis, donc il peut au moins offrir le don du Pardon. Ca semble… assez raisonnable.

Il s’autorise néanmoins un soupir, au moins parce qu’il est censé quand même jouer les Préfets, même s’il n’a rien demandé pour obtenir le badge siglé de la terrible lettre P.

« D’accord- Sirius… je t’écoute. Pourquoi on doit parler de filles ? »

Il continue à marcher, bien sûr, sa besace et Sirius à ses côtés. Il y a de grandes chances que tout ça ait à voir avec Lily Evans, parce que quand les filles sont mentionnées dans le dortoir des Gryffondors, il est à 97 % question de leur camarade rousse et les contributions sont à 99,9 % fournies par James.

Pris d’un doute terrible, il a une grimace :

« ...tu n’es pas tombé amoureux de Lily aussi, hein ? »

Cette idée, pour une multitude de raisons, ressemble à une catastrophe que même l’anniversaire de Sirius Black ne réussira pas à effacer.


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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptySam 14 Oct - 15:35


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@Sirius Black & @Remus Lupin
3 novembre 1973

Ça m’avait toujours fasciné combien Remus avait toujours été le plus calme d’entre nous. C’était celui qui se manifestait jamais à la Grande Table des Gryffondors, alors qu’avec James, on entendait généralement que nous. Remus, c’était le plus posé. Celui qui avait jamais un mot au-dessus de l’autre et voilà que peut-être, j’enviais cette capacité. Moi, ça restait toujours des éclats de voix, des états de rébellion et d’une écoute que j’avais pas vraiment. Même si Circée, parvenait à me canaliser parfois, je n’avais de cesse de sortir des sentiers battus. Et ça … cet état de fait, plaisait pas à mes parents. Et encore moins à mon petit frère. Qui lui, était un « pantin » parfait entre leurs doigts de marionnettistes.

Or, mes considérations n’étaient pas de ce fait cette-fois. Elles étaient autres et surtout, je devais régler un problème qui faisait écho dans mon esprit et probablement dans celui de mon frère. Les filles. Ces êtres aux comportements indéchiffrables et aux expressions quelque peu dramatiques. Certaines, -surtout les Serpentard et l’une d’entre elles en particulier-, n’appréciaient pas les blagues des Maraudeurs. Mais d’autres, ne pouvaient pas s’empêcher de vouloir entrer dans nos bonnes grâces. Et là, je me disais que l’insigne de Préfet était à bannir de mes envies, car j’en userais de trop. J’en abuserais avec pertes et fracas. Et, c’était peut-être pour ça que les hautes instances avaient vu juste en optant pour celui que j’allais retrouver.

Et … c’était bien ce que j’avais pensé quelques instants plus tôt : Lupin était plus que fascinant. Même si j’avais botté en touche, ce qui lui servait de concentration. Je savais qu’on avait un devoir à faire pour Slughorn et comme d’hab’, j’allais m’y mettre à la dernière minute. Cependant, j’estimais que c’était mon anniversaire et que je pouvais y réchapper. C’était dans l’ordre des choses. Il suffisait que je fasse une pirouette pour qu’on m’accorde le Pardon, non ? Ou un large sourire, en prenant en compte les recommandations (mortifères) du professeur de Potions, que je n’écouterais probablement pas. Slughorn était un Serpentard dans l’âme et j’écoutais pas ces gens-là.

Peut-être que j’avais parlé un brin trop fort en hélant Remus, comme je l’avais fait. C’était mon observation silencieuse alors que toutes les têtes étudiantes se tournaient vers nous et que moi, je m’en fichais royalement. Parce que j’avais une idée en tête et qu’elle n’était pas ailleurs. Et que de toute façon, c’était une urgence AB-SO-LUE. Savoir comment embrasser une fille et … faire … des … choses avec elle, ça s’apprenait pas dans les grimoires ou bien ? Ça, seul mon interlocuteur serait en mesure de me l’assurer.

Interlocuteur qui venait d’avoir du rouge sur les joues, alors que moi, ça me faisait hausser un sourcil. Au pire, j’inventerais un mensonge à Madame Pince, histoire qu’elle ne nous bannisse pas à vie de la Bibliothèque. Je le ferais pour mon ami ça, parce qu’honnêtement moi, c’était bien le cadet de mes soucis. Avec un salut de la main à la Serdaigle qui aurait voulu partager ses éclaircissements avec nous, -Remus ne lui a pas laissé l’opportunité de le faire-, je me laissais entraîner à l’extérieur. Quitte à ce qu’il me passe un savon pour mon intrusion dans son sanctuaire.

Ah …
… bah non, en fait. La Punition, ne vint pas.
Mieux, il renchérissait sur mon désir d’en savoir plus ! Voilà ! C’était exactement ce que j’attendais !

- Parce que. C’est l’âge de parler des filles, non ? En soi, y’avait pas vraiment d’âge ou si ? J’en savais fichtrement rien. Tout ce que je savais en revanche, c’était qu’il y’en avait partout et que si je sortais pas avec l’une d’entre elles, j’allais passer pour un gros nul. Même si bon, Circée, elle comptait. Mais, Circée … c’était pas pareil. Je veux pas passer pour un naze.

Mon regard sombre, l’observait à la dérobée. Alors qu’on était en train de marcher, et que je continuais à avoir les mains dans les poches de mon pantalon. Jusqu’à ce que je m’arrête quand il me pose LA QUESTION, qui eut un seul impact : celui de me faire exploser. Evans ? EVANS ? Comment, je pourrais tomber amoureux d’elle alors que je pouvais pas me la voir ? À force d’entendre James m’en rabattre les oreilles, j’en pouvais plus. Et surtout … elle le faisait tourner en bourrique. Si au début, c’était drôle de le voir se prendre râteaux sur râteaux, je devais avouer que j’étais dépité pour mon pote.

Se mettre dans un tel état pour une fille ?

- Non mais … ça va pas la tête ou bien ? Que je répondis en reniflant dédaigneusement, crachant sur le sol à la mention de la rousse. Je l’aime pas Evans. Je la tolère parce que James est à fond sur elle, rien d’autre. Si elle existait pas, ça serait la même. Ça serait surtout bien mieux, aussi. Mais ça, je pouvais pas le dire à Potter.

Puis moi, j’étais plus blonde que rousse, de toute manière. Enfin, je crois.

- Je préfère les blondes. C’était ma conclusion, alors que je me frottais l’arête du nez, conscient de me lancer dans une quête initiatique qui n’aurait pas de réelle fin.


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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyDim 15 Oct - 16:55


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Est-ce vraiment l’âge de s’intéresser aux demoiselles ? S’il est honnête, les concernées ont l’air de le penser. Il n’en a pas forcément trop fait étalage aux autres, mais on vient de plus en plus lui demander ce que James ou Sirius préfèrent, et ce ne sont pas des garçons de Serpentard qui l’approchent avec ce genre de questions.

Il reste néanmoins dubitatif quant à l’affirmation de Sirius, refusant prudemment de répondre à sa question. Selon les standards de James, ça fait trois ans qu’il serait temps de parler de filles. Selon les propres élans de Remus, ce genre de conversations peut encore attendre un peu. Il est tout à fait content de partager un dortoir avec trois autres garçons, lui qui croyait grandir tout seul, toute sa vie, à l'écart.

Avant que vous ne vous fassiez de fausses idées, ce n’est pas qu’il n'aime pas les filles, au contraire. Il aime travailler avec Lily et leurs autres camarades. Elles sont souvent attentives, futées et parfois drôles, dans un genre différent des garçons de son dortoir. Elles sont jolies, aussi, c’est certain, mais… ça ne provoque pas chez lui des envies de noircir des parchemins de poésie pour elles, ou bien de les suivre tout le temps, partout, ce qui serait, franchement, un peu bizarre et effrayant. Juste un peu. Beaucoup. ….enfin… d’après Lily en tout cas, ça n’est pas mignon, et c’est plutôt franchement énervant, et il ne fait que répéter ce qu’elle a dit plusieurs fois.

Sirius, lui, semble bien plus enthousiaste que Remus à aborder le sujet. Son enthousiasme ne faiblit pas, et au contraire, il a un argument qu’il semble juger irréfutable et qui présente néanmoins une faille aux yeux du jeune Lupin :

« Je ne crois pas que ce soit possible, Sirius. Que tu passes pour un naze. »

Tout ce que fait Sirius est accompli avec une grâce naturelle et inconsciente, comme s’il n’était pas exactement du même univers qu’eux. Même dans les pires moments, même dans les pires catastrophes, et même quand il fait exploser un truc, il réussit à avoir un sourire ou un regard qui lui donne l’air cool, ou exceptionnel. Quelle que soit l’aventure qu’il propose, même un plan stupide et risqué, devient un moment brillant. C’est comme un champ de gravité, il se l’est dit plusieurs fois, un champ de gravité qui empêche de dire non et de dire que c’est stupide et très risqué et contre le règlement. Dans le dictionnaire des antonymes, il doit y avoir le nom Sirius Black quand on regarde à l’entrée pour ‘naze’.

En revanche, vu la réaction de Sirius, il pourrait très bien y avoir le nom de Remus dans le dictionnaire, si on regarde à ce même mot. Il grimace. Mais en même temps, savoir que Sirius n’est pas amoureux de Lily lui apporte une forme de soulagement. Parce que… eh bien… parce que ça serait très compliqué et infernal, et affreux, dans le dortoir, avec James et… et ce qui compte, c’est que donc, le sujet n’est pas Lily Evans, ce qui est un changement certain.

Ils marchent sans trop faire attention, dans les couloirs, montant des escaliers, croisant d’autres élèves, au gré de la discussion, et Remus est sûr que l’élève de Poufsouffle qu’ils viennent de croiser a rougi en entendant Sirius exprimer, de façon très directe, dans quelle direction se dirigent ses intérêts.

….hm. Il prend un couloir moins fréquenté.

« Je ne crois pas qu’on aime les gens à cause d'un seul élément physique.  Imagine une fille qui serait blonde mais qui dirait des choses affreuses ou… ...ou qui te forcerait à passer tout ton temps à lire et relire toujours le manuel d’Histoire de la Magie. »

Même Remus Lupin a des limites en termes de livres.

« Sirius… Pourquoi… Pourquoi tu te poses des questions sur les filles ? »

Il se sent un peu embarrassé en réalisant le ton sur lequel il a posé cette question, avec quelque chose qui ressemble à de l’inquiétude, mais il est trop tard pour la retirer. Il y a sans doute un portrait de lui-même, sur cette fameuse page du dictionnaire.

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Dernière édition par Remus Lupin le Dim 15 Oct - 18:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyDim 15 Oct - 18:05


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Je crois que j’ai peut-être un peu trop attendu pour m’intéresser aux filles. James, ça faisait depuis notre premier voyage dans le Poudlard Express, qu’il s’intéressait à Evans. Même, si je la supportais pas, ça faisait un poids énorme dans la balance émotionnelle de mes questionnements (encore sans réponses) envers la gente féminine. Parce que … même si j’étais fiancé avec Circée, je la voyais toujours comme un ami avec des attributs en plus. On se connaissait depuis qu’on était tous gosses, et je me voyais mal développer quelque chose de l’ordre du sentimental pour elle. Car, c’était ce que je redoutais le plus au fond de mon être : être dépendant d’une fille à tel point que je ne verrais qu’elle. Que je ne serais plus en mesure de penser par moi-même. Qu’elle m’aurait jeté un sort, ce serait tout pareil.

Alors, je me devais de prendre les devants. Parce que j’avais pas envie de passer pour un naze aux yeux des filles. Surtout pas envers certaines dans le Château. Je devais assurer moi : j’étais un Maraudeur. Et un Maraudeur, ça menait plein de combats, qu’il était certain de remporter. Les filles … c’était juste un détail dans une vie, non ? Il suffisait alors de rectifier l’équilibre et l’univers tournerait enfin dans le bon sens. C’était ça, la quête à accomplir. Savoir comment on embrassait une fille, comment on pouvait prendre soin d’elles et comment certaines réagiraient à mes sourires. Note, que beaucoup d’entre elles rougissaient, quand je les saluais ou que je leur parlais durant les cours. Ignorant totalement les recommandations des professeurs, quant à la probabilité manifeste de déranger leurs cours.

J’étais doué. À quoi bon m’embêter, hein ?
Mais … là où ça dénotait un peu, c’était envers ce sujet que je maîtrisais pas vraiment. Et qui oui, me ferait passer pour un naze, si je l’approfondissais pas rapidement.

- Bah si. Imagine que j’ai pas encore embrassé une fille avant le bal de Yule, et que je sois amené à le faire ? Parce que la soirée sera trop chouette, que c’est le moment et que … BOOM. Je mimais une explosion avec mes mains. Un Bombarda Maxima, sans avoir recours à une quelconque baguette. Non. Les filles, c’était un sujet plus que sérieux. On doit s’éduquer, sinon on va rester nuls toute notre vie. Et, j’ai clairement pas envie de ressembler à Robards dans ce domaine.

Ça tirait à sorts réels, là. Parce que j’avais bien remarqué qu’une certaine blonde, -magnifique ; sûrement une Créature qui ensorcelait les sens-, avait des vues sur l’autre abruti de Gallois et que j’étais un tantinet jaloux aussi. S’il embrassait une fille, avant moi, ce serait la honte. LA. HONTE. Écoutant mon ami, je fronçais mes sourcils. Parce qu’une blonde, ça restait une blonde. Même si elle était Serpentard, mais c’était un détail ça.

- Bah … Circée est blonde et elle dit pas des choses affreuses. Et … si Hawthorne me force à lire et à relire le bouquin d’Histoire de la Magie, je crois pas que je serais contre, tu vois ? Je pourrais même lire tout le bouquin de Divination avancée, si elle me le demandait ! C’était dire, l’importance et le pouvoir des filles, en cet instant. Et … trop de pouvoir, impliquait de trop grandes responsabilités. C’est dans l’ordre des choses de s’intéresser aux filles. Je suis fiancé avec Circée, moi. Et … je compte bien l’inviter au bal de Yule. Et … l’embrasser ? C’était la vérité vraie. Mais … si je m’étais pas entraîné avant, j’allais passer pour un naze. Et il était strictement hors de question que je passe pour un naze. Alors, j’entraînais Remus Lupin avec moi, vers la Tour d’Astronomie. À cette heure-ci, on serait plus que seuls.

Enfin, je l’espérais hein.
Comme si les astres s’étaient alignés, -sûrement une citation appartenant à Monsieur Delestré- ; on était bel et bien seuls. Tout en haut de la plus haute tour de Poudlard. Réfléchissant en vitesse, je m’apercevais que je n’avais pas énormément d’options concernant des lèvres à embrasser. La seule personne disponible, c’était … Remus. Haussant les épaules, je m’approchais de lui, l’attirant par sa cravate aux couleurs de notre Maison commune tandis que je posais mes lèvres sur les siennes. Une bouche, ça restait une bouche, non ?


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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyLun 16 Oct - 19:46


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La vision que Sirius a de l’apocalypse est sujette à débat. Remus trouverait bien plus embêtant qu’une Bombabouse explose en plein milieu du bal de Yule, d’autant qu’il soupçonne qui l’aurait installée, et il n’aime jamais mentir à Minerva McGonnagal. Le jeune lycan a un air dubitatif :

« Peut-être que la fille n’aura jamais embrassé de garçon non plus, et qu’elle ne s’en rendra pas compte ? »

Plus probablement, Sirius sera naturellement doué, et elle tombera irrémédiablement amoureuse de lui, au plus petit effleurement de sa bouche, est-ce que ce n’est pas la théorie, dans les contes ? Shakespeare a l’air de le penser aussi, ou alors, Remus n’a pas encore lu les livres où Mercutio récolte des moqueries pour avoir posé sa bouche sur le menton de sa cavalière plutôt que sa bouche (….Romeo ne ferait sans doute pas une telle erreur de débutant.)

Sirius est à mille lieues du Globe Theater. Il est déterminé à suivre son plan de bataille, qui inclut plus de préparation que d’ordinaire, les plans classiques des Maraudeurs incluant une part variable d’improvisation allant de 50 à 99,5 % en moyenne. L’arrêter sera vain, mais Remus tente tout de même, parce que leurs enseignants lui ont donné ce satané badge, dont il ne voulait pas, et à présent, il lui semble que ça lui crée une forme d’obligation.

« Je ne crois pas que des filles accepteront de nous embrasser seulement parce qu’il faut s’entraîner. Enfin- peut-être bien que oui, si tu es tout seul, mais avec moi, ça ne risque pas de fonctionner. »

Il n’en ressent pas de vexation, parce que cela lui semble l’ordre naturel des choses, qu’on puisse vouloir embrasser Sirius et non lui, parce que Sirius est Sirius, et qu’il a toujours été Sirius et qu’il restera toujours Sirius, même lorsqu’ils auront l’âge de porter des dentiers.

La conversation dévie un instant sur les goûts de Sirius en matière de demoiselles, et là encore, freiner son camarade n’amène à rien. Pas même tenter de le décourager en agitant le spectre de lectures rébarbatives. Tout ça ne fait que creuser un certain écart entre les deux garçons et on pourrait trouver ironique que selon les circonstances et l’identité de la bibliothécaire, l’amoureux de la lecture ne soit pas celui qu’on croie. Curieusement, Remus commence à souhaiter intérieurement que la conversation se porte réellement vers autre chose qu’imaginer Sirius embrasser des filles blondes, ou brunes, ou rousses, ce n’est pas tellement le fond du problème. Il regarde le bout de ses chaussures, tout en montant les escaliers, comme s’il risquait de trébucher et de redescendre toutes les marches sur les fesses s’il les quittait des yeux.

Forcément, si Sirius invite Circée Travers, qui ne sourit qu’à lui, et qui ne dit pas de choses affreuses quand elle est avec lui, effectivement, son ami a peut-être des motifs sérieux de se demander s’il doit s’entraîner à jouer des maxillaires.

« Peut-être que Circée s’en fiche que tu embrasses bien ou mal, parce que ce qui compte, c’est que ce soit toi ? »

Il hausse les épaules, alors qu’ils parviennent en haut de la tour d’Astronomie. Il aime cet endroit. C’est sans doute le seul moment où il regarde le ciel sans penser irrémédiablement à ses petits problèmes mensuels. Essayer de trouver la constellation des sept sœurs au milieu de tout ce foisonnement étoilé demande trop de concentration pour garder les yeux rivés à la lune en se torturant l’esprit. La salle est déserte, et c'est encore mieux, parce qu'il peut partager cette atmosphère avec quelqu'un avec qui il peut être à l'aise, être lui-même, avec qui il pourra faire des blagues, même sur les représentations enchantées de la lune dissimulées dans les décors ici et là.

Il se tourne vers Sirius, avec un petit sourire, inspirant l’air d’automne… ….et Sirius est soudain suffisamment près de lui pour que Remus voie une trace d’encre minuscule, au coin de sa narine droite. Ce n’est pas tant qu’il s’est approché : c’est aussi que dans un mouvement d’attraction, à l’image des astres, il a saisi la cravate de Remus, et il l’a attiré à lui.

Les yeux de Remus s’écarquillent.

« Alors, jeunes gens, je vous écoute : quelles caractéristiques un corps céleste doit-il avoir pour être considéré comme une planète ? »

«  1) Avoir sa propre gravité, le facteur responsable de sa forme ronde ; 2) Avoir son orbite libre, c'est-à-dire que le chemin qu'elle emprunte ne peut être influencé ou obstrué par aucune autre planète ; 3) Être en orbite autour d'une étoile. »


Les lèvres de Sirius se pressent sur les siennes, avec une détermination certaine. Il ne fait rien, il ne les bouge pas, et pourtant, c’est comme si Remus était traversé par une décharge électrique.

Il a un sursaut, trébuche, et tombe sur les fesses, sur le parquet dur, observant Sirius avec stupéfaction. Il est écarlate, il le sait sans avoir besoin de se regarder dans un miroir, parce que tout son visage lui donne l’impression d’avoir été visé par un Incendio. Avec une nouvelle poussée de honte, il réalise qu’il en a oublié de fermer la bouche.

« ...M-Mais… ...tu voulais embrasser... des filles?! »

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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyMar 17 Oct - 12:20


L’ Éducation sentimentale
@Sirius Black & @Remus Lupin
3 novembre 1973

Le sujet des filles était bien plus complexe que je ne l’aurais cru. Moi, qui d’ordinaire, aimais les parts d’improvisation dans les plans élaborés par les Maraudeurs, je me retrouvais là ; totalement largué. Et … aussi assuré que j’étais pourtant, je me voyais mal demander à une fille quand même. Les filles, parfois elles hurlaient pour un rien. Elles rougissaient pour un rien. Ou … elles étaient violentes comme Evans. Comme quand James insistait en lui déclarant ce qu’il pouvait ressentir pour elle, et qu’elle l’envoyait littéralement dans les filets du Diable.

C’était. Pathétique.
Et … j’avais pas envie de l’être. Pathétique.

- C’est dans le monde de tes livres, ça. Remus, je le soupçonnais d’être trop romantique pour ce monde. Trop dans la Lune, aussi. Mais ça, c’était pas de sa faute. Clairement pas de sa faute. Mais … c’était mon meilleur ami et je l’aimais comme il était. Même si ses paroles étaient un peu trop empreintes de sagesse à la Serdaigle.

C’était dans cette Maison, qu’il aurait dû être Lupin. À côtoyer des élèves qui avaient toujours le nez dans les livres à longueur de journée. Ceux, qui passaient leur temps à la Bibliothèque et dont parfois, je dérangeais la quiétude avec mes plans à la fois diaboliques et machiavéliques. Cependant, le Lycan avait atterri dans la même Maison que James, Peter et moi. Et ça, c’était parfait. Même si bon, son discours était un brin trop criant de vérité, là. Me rendant compte, que c’était le plan le plus difficile à ce jour à être mis en place. Les filles. Et leur propension à détester qu’on s’entraîne sur elles, si elles savaient le fin mot de l’histoire.

Elles se vexeraient toutes et j’avais pas envie que la moitié féminine de Poudlard veuille me balancer un Incendio, à chaque fois que ma tête et mes mèches sombres apparaîtront au bout d’un couloir. Non. C’était CLAIREMENT pas le but.

- Si on leur demande gentiment ? Tu crois pas que ça irait ? Étrangement, je possédais la réponse à cette interrogation. Si je demandais à Hawthorne par exemple, c’était certain qu’elle me hurlerait dessus en mode folle furieuse. Marlène, bah … c’était Marlène. Elle était jolie mais je pensais aussi qu’elle aimerait pas que je l’embrasse juste pour m’entraîner et de le faire sur d’autres demoiselles. Si t’es à côté, je vois pas le problème. Y’a des filles qui te regardent, c’est certain. Même Evans. Je mimais une grimace de dégoût, faisant mine de rendre mon repas sur mes chaussures.

Non, je l’avais dit : j’aimais pas cette furie d’Evans.
Et là encore, je me pris de plein fouet la perspicacité évidente de mon interlocuteur. Si Circée se faisait embrasser par moi, ça lui poserait pas de problème ? J’en avais strictement aucune idée. J’haussais les épaules, pas certain de mes pensées et de ce que celles-ci pouvaient impliquer.

- Tu penses ? C’était certain que si c’était Travers qui m’embrassait, c’était important que ce soit elle. Et personne d’autre. Mais, ce que j’appréciais chez elle, c’était son âme, sa personnalité, avant son joli sourire et ses yeux verts. La façon, dont on était ensemble. Comme quand j’étais avec James, Peter ou encore Remus. Comme, c’est le cas maintenant.

Remus qui, s’était pas reculé quand je m’étais approché vivement de lui. Le retenant par sa cravate bicolore faite de rouge et d’or. Moi, ce qui m’importait à cet instant : c’était mon test. Savoir comment on embrassait l’autre. Me rendant compte au moment où je relâchais les lèvres de mon interlocuteur que ces dernières étaient douces. Alors que c’était un garçon. Mon meilleur ami. Et que, tout comme James, ça m’avait pas perturbé de l’embrasser. Ce qui me perturba, en revanche, ce fut la réaction de mon vis-à-vis, qui tomba à la renverse, rouge comme une partie de notre blason.

J’avais mal fait « ça » ? J’avais pas embrassé comme il fallait ? Ah oui. Le but de la manœuvre, c’était d’embrasser des filles et jusqu’à preuve du contraire, Remus Lupin n’était pas Meredith Hawthorne.
Lui tendant ma main pour l’aider à se relever, j’eus un petit rire que je ne parvenais pas à occulter suite à cette déclaration pourtant si vraie. Remis sur ses pieds, et toujours rouge pivoine, mon regard sombre s’attardait sur la bouche de mon condisciple. Avec une forme de curiosité née d’un étrange intérêt.

- T’as une bouche, comme les filles non ? Anatomiquement parlant, c’était tout à fait vrai. Alors pourquoi Dumbledore s’évertuait à nous foutre des cours d’Arithmancie plutôt que des cours destinés à apprendre comment on faisait quand on était amoureux ? Faut que je teste un autre aspect du truc. Toujours décidé à poursuivre mon investigation, je plaquais alors mes mains sur les joues de mon ami. Des joues toujours tiédies, d’ailleurs. Avant que cette fois-ci, j’approfondisse le baiser. Langoureusement et sans ciller.




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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyDim 10 Déc - 19:53


L’ Éducation sentimentale
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3 novembre 1973

Des demoiselles accepteraient-elles d’offrir des baisers par gentillesse ? La question génère un grimace contemplative chez le jeune Lycan. A vrai dire, il ne peut pas écarter totalement cette hypothèse soulevée par Sirius. Mais il lui semble tout de même qu’il y a quelques limites à cette approche.

« Des Pousouffles peut-être ? Certaines, oui ? Si tu leur expliques que tu es désespéré ? »

Puis, en fronçant un peu le nez :

« Mais je ne suis pas sûr qu’elles feraient ça par gentillesse, sans doute plutôt par pitié. »

Il apporte cette précision, parce qu’il n’est pas certain que Sirius soit enthousiaste devant cette constatation. De toute façon, Sirius n’a aucune chance d’être crédible, en prétendant qu’il n’a aucune fille qui veuille l’embrasser, et qu’il ne peut compter que sur la bonne âme d’une demoiselle. James a le caractère qui l’amènera à insister jusqu’à ce que quelqu’un lui dise oui. Quant à Peter… eh bien… s’il se trouve des Poufsouffles… Remus, lui-même, n’a en réalité rien demandé et sera tout à fait satisfait d’être derrière, oublié.

...cela dit, Sirius réussit à le faire rire, de bon coeur, avec son imitation criante de vérité d’un invisible vomi. Lily ne partagerait probablement cet amusement, et, ressentant une pointe de culpabilité par rapport à son amie et collègue Préfète, il cache son rire bien vite, même s’il lui reste un sourire discret aux lèvres.

Le sourire, cependant, disparaît quand ils continuent à discuter.

« Oui, je pense. Je crois vraiment que… si tu aimes vraiment une personne, ce n’est pas grave de très bien ou de ne pas bien embrasser du tout. En tout cas, personne ne le précise, dans aucun livre. »

Et on pourrait pense que Shakespeare se serait amusé de ce détail.

Un instant plus tard, non seulement Remus Lupin ne sourit plus, mais il lutte pour retrouver la capacité à respirer et articuler une réponse. Le contact a été fugace, mais ses lèvres le brûlent encore. Il a l’impression qu’il a été frappé par un sort, son coeur se débat dans sa cage thoracique comme avant une Lune, et Sirius…

….Sirius se tient debout devant lui, pas plus embarrassé ou choqué que ça, au point que Remus commence à se sentir encore plus gêné de sa propre réaction, à mille lieues du calme affiché par son camarade. Est-ce que c’est normal, tout ça ? Est-ce qu’il est, encore, en train de briser une des règles insaisissables du Club des Garçons, en réagissant comme il le fait ? Est-ce qu’il est ridicule de paniquer ainsi ?

Au secours.

Son ami, à vrai dire, semble perplexe, peut-être vexé de la réaction de son vis-à-vis. Un instant, il pense que tout ça va s’arrêter là.

La question de Sirius, tandis qu’il le remet sur ses pieds, est emplie de tant de bon sens que le jeune lycan se prend à douter tout en même temps qu’il se rassérène. Tout est normal. Et pourtant, Remus est sûr de n’avoir vu aucun garçon de 7e année en embrasser un autre. Même pour rire. Est-ce que c’est acceptable quand on ne se trouve pas en public ? Est-ce que tout le monde le fait ? Après tout, Sirius n’a pas tort. Ils ont des bouches. Hm. Et s’il a le coeur qui a battu si vite, c’est juste qu’il a été surpris.

Il va pour interroger Sirius, savoir s’il fait ça aussi avec James, ou peut-être pour offrir une remarque sensée (parce que tout de même, ils ont beau avoir tous des bouches, reste que seules les filles peuvent les maquiller).

Mais Sirius est Sirius. Et d’un geste, il bouscule le monde entier. A nouveau.

Le coeur de Remus, qui n’est toujours pas au courant que c’est un événement tout à fait normal, se remet à battre follement, quand une langue téméraire vient effleurer maladroitement mais avec beaucoup de détermination la sienne. Son corps qui, lui, a intégré les règles secrètes du Club des Garçons, s’autorise à répondre instinctivement au baiser, à laisser échapper un bruit étranglé.

Est-ce une forme de confirmation ? Que finalement, le niveau et le talent importe peu ?

Et est-ce que c’est un feulement de chat, qui leur parvient, depuis le coin de la salle ?



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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyLun 11 Déc - 10:25


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Les filles. Les filles. Les filles. Ces deux simples mots, étaient présents dans ma tête depuis un peu trop de temps déjà. Ça trottait dans mon esprit et y'avait pas de réelle réponse à cette interrogation pourtant si légitime : est-ce que les filles que j'aborderais, se laisseraient embrasser pour mon propre test ? Probablement que non. Ou comme Remus l'envisageait avec toute sa sagesse du haut de ses quatorze printemps : si je leur expliquais que j'étais désespéré.
Ah. Mais Sirius Orion Black, n'était JAMAIS désespéré, il était bien là, le problème.

- J'ai pas envie qu'en embrassant des filles, des Poufsouffles, elles croient que je veuille me mettre avec. Je suis quand même fiancé. J'ai Circée à honorer. Même si deux ans après, je porterais plus trop même le discours, concernant ma famille qui nous avait mariés depuis qu'on était nés, limite. Par pitié ? C'était encore pire, ça ! Alors que, malgré moi, j'écarquillais mon regard sombre, me soufflant à moi-même que si une fille posait ses lèvres sur les miennes par charité, c'était que clairement ...

... j'étais un gros naze. À la Robards, quoi.

À vrai dire, j'avais jamais vraiment trop remarqué les œillades féminines lancées à la dérobée. Parce que j'étais trop focus sur la rébellion et foutre la misère à Servilus et à tous ses collègues de Serpentard. Moi, je voyais pas d'intérêt aux filles. Jusqu'à aujourd'hui. Où je venais trouver le jeune Lycan pour des réponses avisées à mes questionnements existentiels. C'était de toute manière, le moment opportun pour prétendre s'intéresser à la gente féminine. Mais ... est-ce que ... comme Evans, elles aimaient qu'on leur courre après ? Comme le faisait James, sans cesse. Ou ... on devait être plus subtils ?

Putain.
J'en avais strictement aucune putain d'idée !

- Ah ? Je passais clairement sous silence, mes interrogations concernant le fait pur et simple de toucher une personne. Quand ... ça devenait d'office plus intime. Mais, je parvenais pas à sceller mes mots, fallait croire : ... ouais mais ... imagine. Okay, t'aimes bien une personne mais si t'es nul pour l'embrasser, on va dire que c'est pas trop grave. Mais si ... en revanche ... ! Je levais mon index pour attester de mon exclamation qui devenait un brin trop sérieuse. ... si en revanche, tu te retrouves avec la personne que t'aimes et que ça ... devient plus intense et intime et que si t'es nul ... ça va pas le faire si ? Même si la personne en question, t'aime hein. Elle ira probablement voir ailleurs, non ?

J'en oubliais tout ça, alors que j'avais embrassé Remus Lupin, une première fois. Et vu que ça m'avait pas dérangé, je le faisais une seconde fois. Avec plus d'insistance et de précaution. Migrant mes mains de son visage, sur son corps. L'une gardant en otage sa cravate, l'autre partant en exploration dans ses mèches brunes. C'était différent d'avec James, parce que ç'avait été totalement inconscient. Là, c'était carrément tout l'inverse. J'avais besoin de me documenter moi. J'eus un sourire satisfait malgré moi, quand je compris que mon acolyte avait répondu à mon amorce de baiser. Avec la langue en plus.

Le temps, je l'avais totalement zappé, cependant. Ce ne fut qu'au moment où je dus reprendre mon souffle, que je compris que c'était peut-être un peu trop. Pinçant mes lèvres, je me disais que c'était vachement cool et que j'avais l'envie délibérée de recommencer. Mais ... à l'instant même où j'allais poser de nouveau ma bouche pour capturer dans un baiser furieux -c'était ce que j'avais lu quelque part dans les ouvrages olé olé de ma daronne que j'avais toujours pensé relativement frigide ; même si je comprenais pas encore ce mot, ça lui correspondait grave-, celle du Lycan, je me stoppais net.

Y'avait une chatte. Qui nous observait.
McGo' ou Miss Teigne ?
L'un dans l'autre, si on déguerpissait pas rapidement, on allait de toute façon se taper une retenue, parce qu'on était clairement au mauvais endroit au mauvais moment. Mais, si ça nous tombait dessus, je me devais d'assumer.
Bien que voir Rusard, et récurer des trucs qu'il nous aura foutu entre les doigts alors qu'il se pavanait derrière nous, me plaisait pas du tout, j'y préférais McGo'. Elle nous avait toujours bien aimés de toute façon. Non ?



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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyDim 31 Déc - 15:16


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« Plus intime ?! »

Il s'étrangle légèrement. Il n'est pas assez innocent pour ignorer à quoi Sirius fait référence. Mais pas assez expérimenté pour avoir des réponses assurées à offrir. Il n'en avait déjà pas lorsqu'il s'agissait de polémiquer sur les baisers ; il n'en a pas plus à présent.

Le sujet est cependant pire. Car Sirius a ainsi évoqué des images qui devraient rester privées, qui le mettent plus mal à l'aise encore, sans qu'il ne se détaille pourquoi. Sa voix est un coassement de crapaud, lorsqu'il répond, hasardant pour se sortir de là :

« Peut-être que si ça ne marche pas, c'est que ça n'est pas vraiment la bonne personne ? ou peut-être que ça n'est pas grave ? Il y a plein de choses qu'on peut faire avec une fille sans l'embrasser : se promener, discuter, travailler…»

Remus s'estime assez bon dans toutes ces interactions. Peut-être que c'est, en définitive. Tout ce qu'il faut, et il trouve une forme de sérénité à s'en convaincre.

Sirius, lui, se rassure différemment, d'une façon qui lui est unique, déterminé et rebelle.

Le baiser qui a estomaqué Remus est suivi d'un autre. Tout aussi dévastateur. Non. Pire. Son cœur s'est lancé dans une cavalcade folle, ses mains sont moites. et quand il ressent l'étrange contact de la langue de Sirius contre la sienne, son esprit ne se focalise que sur une pensée, comme s'il était là et ailleurs à la fois : Sirius n'a aucune inquiétude à se faire. Et il n'aura pas besoin de beaucoup se promener. Cette constatation brillante est interrompue par un feulement, et tout s'écroule ou plutôt se recompose dans une lumière toute autre.

Son cour marque un arrêt brutal, l'éjecte, l'envoie goûter avec rudesse le sol. Métaphoriquement. (Il découvre à cette occasion qu’une douleur métaphorique peut être toute aussi douloureuse qu’une douleur physique et qu’il ne va pas vraiment chercher à réitérer l’expérience.)

En pareils risques de découverte par des autorités éducatives, les Maraudeurs ont des Procédures d’Urgences (encore que – si tout est Normal- pourquoi appliquer une procédure d’urgence, demande un coin de son esprit?). La plus simple consiste en une stratégie approuvée par les plus grands génies que la terre ait porté : la Stratégie Précipitée de Repli.

Remus n’est pas particulièrement attaché à la stratégie la SPR parce qu’il n’a pas la puissance physique de Sirius ou de James, il n’a pas leur glorieuse endurance, et les parcours d'échappatoires choisis sont systématiquement périlleux, si bien qu’il manque invariablement de percuter des branches, des armures, des Serdaigles portant des piles de livres, ou tout à la fois. Il n’a encore jamais été attrapé, pour la simple raison que Peter est plus catastrophique que lui.

Pour autant, l’idée de la SPR reste plus intéressante qu’une explication devant Rusard. Et/ou Minerva McGonnagal.

Le teint pâle, il prend la main de Sirius, et, quand ce contact fait naître un choc presque électrique sur sa peau, il se raccroche plutôt à la manche de Sirius, et se met à courir, bousculant un tabouret et descendant les escaliers quatre à quatre, manquant de tomber, écarquillant les yeux alors qu’il se raccroche à Sirius, le coeur du jeune Lycan s’étant arrêté de battre.


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MessageSujet: Re: L'Éducation sentimentale | Remus   L'Éducation sentimentale | Remus EmptyJeu 4 Jan - 13:35


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- Bah ouais, plus intime. C'est ce qui se passe ensuite, non ? C'est normal qu'après ... on se mette tout nu, non ? C'était du moins l'hypothèse que j'en avais, sans pour autant en avoir la certitude. Mais, c'était généralement comme ça que ça fonctionnait non ? Quand on était amoureux, du moins. Ou même, quand on l'était pas ou pas vraiment. Enfin, c'était ce que j'en pensais. Après, si c'était juste ou pas, c'était à moi de vérifier.

Ça m'aurait probablement pas dérangé avec Remus. Tout comme sa bouche était une bouche, son corps restait un corps, non ? Anatomiquement parlant, il avait des trucs en plus et en moins par rapport aux filles, mais ça restait un être humain avec une âme que j'adorais. Alors non, ça me gênait clairement pas avec le Lycan. Haussant mes épaules, j'écoutais cependant son laïus à la lumière d'une argumentation plus que valable. Ce qu'il m'énonçait, c'était ce qu'il faisait généralement avec la gente féminine. Cette même gente féminine qui était le point d'orgue de notre discussion et de mes expérimentations et qui trouvait le Gryffondor d'une politesse et d'une discrétion exemplaires.

J'étais pas jaloux hein. Mais, je les remarquais souvent les petites œillades timorées destinées à celui qui était le plus calme des Maraudeurs. Tandis que certains regards qui m'étaient destinés, je les captais même pas. J'étais trop intéressé par la rébellion, moi. Et par pourrir la vie de Servilus.

- Je pense que ... si on apprécie vraiment la personne, ce sera grandiose et magnifique. Et que, si c'est pas le cas ... ça se ressentira. C'est une sorte d'échange équivalent mais de corps et de sentiments. Parce que tu te donnes entièrement à la personne et cette même personne le fait à son tour. Me voilà philosophe dis donc. Du haut de mes quatorze ans d'existence en ce monde. Je pense que c'est avant tout un partage. Et si ça devient une contrainte, c'est que la personne malgré tout ce qu'elle peut faire, n'est pas celle qui t'est destinée.

C'était du moins ce que je pensais, alors que mes lèvres étaient posées sur celles de mon interlocuteur et que ma langue appréciait aller à la rencontre de sa jumelle. Jusqu'à ce que tout s'interrompe. Que tout s'arrête. Et que cet instant pourtant ... intéressant au possible, ne soit que temporaire. Parce qu'on avait été dérangés dans notre insouciance et notre découverte et que je revenais au réel, en sentant la main de Remus Lupin sur mon bras, alors qu'on descendait les escaliers quatre à quatre et que j'avais un sourire grandiose scotché sur mes lèvres.

Riant aux éclats, alors qu'on était potentiellement à l'abri. Que personne ne serait en mesure de nous trouver dans notre Salle Commune et qu'il y avait personne à cette heure. Juste nous deux. Remus et moi. Me laissant tomber dans un lourd fauteuil de velours rouge brodé d'or, je laissais poser mes mains sur les accoudoirs. Encore sûrement enivré de l'adrénaline de s'être pratiquement fait attraper. C'était ça, le plus fun. Ça, plus embrasser quelqu'un pour s'entraîner. Avant de sûrement embrasser Circée. Vu que c'était elle, ma fiancée.

- C'était chouette non ? Grave chouette. J'avais hâte de savoir ce qu'en avait pensé mon vis-à-vis. Peut-être qu'il aurait préféré embrasser une fille, hein. Y'en avait sûrement tout une pléthore qui n'attendait que ça : d'embrasser fougueusement mon ami.

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