A la recherche du temps perdu [Nieves/ Minerva]

A la recherche du temps perdu

L a salle se vidait lentement et un murmure s'élevait. J'avais été habituée au brouhaha de fin de cours mais mes élèves étaient plus âgés a présent. Je n'avais plus affaire a une bande de babouins braillards et et empotés mais a de jeunes adultes qui seraient demain en première ligne dans la guerre qui se préparait. Je regrettais presque les âneries de certains ados tant les visages que j'avais a présent en face de moi semblaient fermés et inquiets. Je comprenais bien pourquoi bien sûr et j'étais fière de participés a leur apprentissage. Cela ne faisais qu'a peine deux semaines que j'avais commencer a enseigner au prés des jeunes qui se destinaient a devenir aurors et l'ambiance était bien différentes de celles qui reignait dans ma salle de classe a Poudlard. Plus studieuse sans aucun doute même si, bien sûr, ici aussi j'entendais les bavardages de un tel ou un tel qui avait été vexé de ce que lui avait dit tel autre a propos d'histoire de cœur. Je restais encore une vingtaines de minutes dans la salle, perdue dans d'inquiétantes pensées puis finie par ressembler mes affaires d'un coup de baguette avant de me diriger dans le couloir vers la salle de pause. Il était encore tôt dans l'après-midi et j'avais dans l'idée de prendre un thé ici avant de regagné ma maison solitaire. J'espérais y croiser une connaissance ou une autre mais il n'y avait personne lorsque je poussais la porte.

Je préparais du thé sans savoir si j'allais le partager avec des collègues ou avec qui que ce soit. Je m'installais dans un fauteuil avec un thé et le roman que j'avais commencé. L'histoire un peu simple de deux moldus qui cache leurs amours naissantes a leurs familles. Les minutes passaient et j'entendait les couloirs se remplir puis se vider, évidement personne n'avait envie de rester sur son lieux de travail plus longtemps qu'il ne fallait et je comprenais ça même si j'avais vécu un moment a poudlard. Ma maison me paraissait si vide, surtout le soir, que je n'étais pas aussi pressée que mes nouveaux collègues et mes nouveaux élèves de quitter l'école.

Je m'étais presque résignée a se que personne ne repasse par la salle de pause avant de partir et donc a rentré moi même quand la porte s'ouvris sur une jeune femme que je connaissais. Le prénom ne me revenait pas mais je ne pouvais pas me tromper. Ces boucles rousses et ce sourire si reconnaissables il s'agissait d'une de mes anciennes camarades de poudlard. J'étais toujours ravie de savoir ce qu'ils avaient tous pu devenir et pour elle aussi c'était le cas. J'avais posé mon livre sur la table puis avais souri. Dans mon souvenir cette demoiselle était une tête brulée qui en fière gryffonne se montrait volontiers courageuse mais parfois un peu imprudente. Je me demandais un instant si elle travaillait ici. Il me semblait avoir entendu dire qu'elle était partit a l'étranger.

" Bonjour ! Ce que je suis contente de vous croiser ! Je ne sais pas si vous vous souviendrez mais j'ai été votre camarade a poudlard.  "

J'avais beau réfléchir son nom ne me revenait pas. Il me semblait vaguement me remémorer des sonorité espagnole. Je me levais avec le sourire puis lui tendis la main.
    
" Je suis vraiment ravie de vous revoir. Alors qu'est ce que vous faites dans le coin ? "

Quel plaisir de se recroiser et de voir ce qu'on avait bien pu devenir une fois adulte. J'espérais qu'elle aurais garder une vague image sympathique de moi ou au moins pas un trop mauvais souvenir. J'étais un peu plus âgée qu'elle et la préfete que j'avais été n'avais pas manqué de zèle parfois.

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A la recherche du temps perdu

L Nieves a promis a un jeune élève de cinquième année chez les aurors de venir l’aider à s’entrainer au duel pour ses examens, alors la voilà donc à l’école supérieur du ministère pour tenir sa promesse. Si elle peut aider un jeune prometteur à s’accrocher à son rêve et progresser autant le faire. Et puis ça ne lui coute rien vu qu’elle est de repos ce jour-là. Avantage d’avoir travaillé tout le week-end qui lui donne le droit de ne pas travailler un jour de semaine et de profiter de ça pour revenir sur les lieux de son ancienne école qui a bien changé.
Ça lui fait bizarre d’être là après tant d’année. Elle n’y est pas encore revenue depuis son retour au ministère anglais. Plus de dix ans se sont écoulés depuis la dernière fois où elle a foulée le sol de cette école. Elle ne s’était pas attendue à quitter le territoire anglais juste derrière, pas plus qu’elle ne s’était attendu à le retrouver après autant d’année en tant qu’auror international. C’est si étrange et pourtant agréable d’être là, ça lui rappelle de bons souvenirs et elle est ravie d’être bien avance pour avoir le temps d’arpenter l’école tranquillement.
Néanmoins son tour fini, il lui reste pas mal de temps avant sa rencontre avec le jeune étudiant. Elle stoppe donc un collègue du ministère quand elle en croise un et lui demande où elle peut se poser en attendant le jeune homme. Il l’emmène devant la porte de la salle de pause en lui vantant le thé qu’elle y trouvera. Elle le remercie et entre dans la pièce tombant nez à nez avec une femme qui doit avoir presque son âge et qui lui dit vaguement quelques choses, vraiment vaguement comme un souvenir sorti de très loin dans sa mémoire.

« Bonjour, pardonnez-moi, mais quel est votre prénom et votre nom ? Je n’arrive pas à me les remettre. »

Finit-elle par demander après quelques secondes trop longue de silence. Autant être honnête et admettre que pour sa part elle ne l’a pas assez reconnu pour mettre un nom sur son visage. Elle se fait cependant souriante, parce que la femme à fait montre d’une certaine politesse et d’un ravissement de la revoir ou quelques choses dans le genre en tout cas. Alors elle ne va pas être déplaisante avec elle.

« Hm toujours auror et ravi de l’être et vous ? »

C’est faux. Elle est toujours aurors, mais plus dans l’international et le terme ravi est un peu fort pour son état émotionnel. Elle est trop traumatisée par son travail pour être ravi d’être auror, mais elle aime néanmoins son travail. Sinon, elle aurait choisi l’option de la retraite très anticipé ou le retour à la vie civile comme on lui avait proposé. Chose qu’elle a refusé contrairement à ses autres collègues encore en vie après cette mission cauchemars. Elle a juste choisi de ne plus exercer à l’international, mais juste pour le Royaume-Uni proche de sa sœur ainé.

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J'ai toujours aimé savoir ce que devenait les gens que j'avais connu. Bien entendu je préférais quand les nouvelles étaient bonnes. J'aimais recroiser d'ancien élèves et apprendre qu'il était devenu oubliator ou qu'elle avait fonder une famille et une société de vente de plume par correspondance. Et je ressentais la même excitation avec d'anciens camarades. J'avais peut-être montré un peu trop d'enthousiasme et de curiosité en m'adressant a cette femme. Parfois je pouvais paraitre un peu rigide et parfois a l'inverse je frappais des mains sans réelle raison. Souvent d'ailleurs quand il s'agissait de quidditch.    

« Bonjour, pardonnez-moi, mais quel est votre prénom et votre nom ? Je n’arrive pas à me les remettre. »

Evidemment, il y avait tellement longtemps que nous ne nous étions pas croisées et puis nous étions elle et moi de la même maison mais je n'avais pas le souvenir d'avoir été très proche d'elle. Elle était un peu plus jeune que moi. Et puis j'aurais été hypocrite de me vexer qu'elle ne se souvienne pas de mon nom alors que je n'arrivais pas non plus a me remémorer le sien. En revanche je ne pouvais pas m'être trompé. Cette superbe chevelure, dont je doit bien l'avouer j'aurais pu être jalouse, était parfaitement reconnaissable.

" Pas d'inquiétude, il y a si longtemps! Pour être franche votre nom m'échappe lui aussi. Je suis Minerva McGonagall. J'étais Préfète a l'époque! "

Je tendis la main devant moi pour la saluer et affichais un sourire franc. Je ne voulais pas donner une impression d'orgueil en soulignant le fait que j'avais été nommée préfète a cette période ou nos vies s'étaient croisées mais je voulais surtout qu'elle puisse plus facilement me située sur l'échiquier de sa mémoire. Cette femme était légèrement plus petite que moi et plus musculeuse. Je l'imaginais assez bien avec un métier de terrain et sa présence ici ne faisait que confirmer mes soupçons. Ainsi je ne fût pas surprise de l'entendre me répondre.

« Hm toujours auror et ravi de l’être et vous ? »

J'avais visé juste donc. Une auror. Elle me donnais une impression de détermination mais j'avais cru percevoir comme une pointe de fatigue. Evidemment elle exerçait (sans doute avec brio) un métier dangereux et prenant que moi même je n'aurais jamais pu faire. Mais en l'occurrence j'avais presque le sentiments que le "ravie" était de trop. Je ne me serais jamais permis de lui poser franchement la question mais l'envie ne me manquais pas. Encore un brin de curiosité mal placée et d'envie d'aider les autres a se confier. J'avais appris a taire cet pulsion qui m'avait plus attirer d'ennuie que de bonnes choses. Je m'installais a la table au centre de la pièce en espérant qu'elle se joindrais a moi.

" J'aurais du me douter en vous croisant ici. Je souri en tapotant mon front. Moi j'enseigne la métamorphose depuis quelques semaines ici. Avant j'ai longtemps travaillé a poudlard. Vous avez des enfants ? Je les ai peut-être eu en classe ?"

Encore une question passablement déplacée. Je soupirais de ma propre bêtise. On ne pose pas ce genre de question enfin! Moi même j'aavais souvent un peu de peine quand on me la posait.  

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A la recherche du temps perdu

L Le nom la replace tout de suite dans esprit. La préfète qu’elle a fait le plus tourné en bourrique, c’était très drole pour la gamine impertinente qu’elle était. Et en y repensant à cette époque où elle en a fait des conneries, elle a du mal à se figurer qu’elle était cette gosse turbulente. Pourtant c’est le cas des gens comme Minerva peuvent en témoigner. Elle a bien changé. Il y a beaucoup de chose qu’elle a fait à l’époque, qu’elle ne ferait plus et pour lesquelles elle réprimanderait l’adolescent qui le ferait. Si sa sœur était dans ses pensées elle rirait bien, parce que le nombre de fois où elle lui a fait des sermons pour qu’elle ne fasse pas tel ou tel bêtise. Minerva aussi a fait pareil et ça la fait sourire.

« Oui je me souviens de vous. Je vous en ai fait voir de toutes les couleurs quand vous étiez à Poudlard. Désolé pour ça. »

On n’a pas toujours l’occasion de s’excuser pour ses erreurs passées, alors quand on peut autant le faire. Elle saisit la main de la femme à la stature impressionnante et la serre. Elle est contente de la revoir, ça la raccroche à une époque où toute innocente elle a cru que le monde pouvait se refaire en un claquement de doigt. Elle était bien plus naïve qu’aujourd’hui, moins marqué par de trop nombreux traumatisme, mais elle ne souhaite pas redevenir cette gamine juste s’en souvenir avec un sourire nostalgique. Elle est fière de ce qu’elle est devenue, bien que son cœur soit endolori par de nombreuse perte. Ce qu’elle a fait et les raisons de ces pertes valaient le coup de se battre et de continuer à se battre en revenant en tant qu’auror national et en aidant ses cadets aurors.

« Non je n’ai pas d’enfant. Ça vous plait d’enseigner au potentiel futur auror ? C’est vrai qu’on voit très vite qui va rester ou arrêter ? »

Curiosité mal placée bonjour, mais ça elle n’a pas changé. Elle n’est pas auror pour faire joli. Son métier c’est d’enquêter sur la noirceur de ce monde et c’est vrai que parfois ça déteint sur sa façon d’aborder le monde. Genre quand elle pose des questions que personnes ne posent parce que ça ne se fait pas, mais elle s’en fiche. Elle se pose cette question depuis qu’un professeur de cinquième année d’auror à dit que tous les professeurs savent d’avance qui tiendra les huit ans et qui abandonnera avant. Elle a essayé de tirer les vers du nez de cet homme, mais il n’a rien dit. Du coup elle est curieuse de savoir si d’autre professeur pense comme ça et si leur statistique sont vraiment bonnes. Non parce que vu le gars qui lui a dit ça et la haine qu’il lui portait, pas sûr qu’il la voyait finir ses études d’aurors et pourtant elle a suffisamment briller pour ce soit à elle qu’on propose l’international et non à un major de promotion.

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A la recherche du temps perdu

Jamais je n'aurais imaginé recroiser cette femme ici. Elle avait bien changé et sans doute que moi j'avais vieilli. Elph m'aurait sans doute sermonné s' il m'entendait penser ça. Il me répétait souvent à quel point il me trouvait belle. Je le pensais sincère mais un peu biaisé. Il n'avait eu d'yeux que pour moi depuis les quelques mois que j'avais passé au ministère en même temps que lui.

« Oui je me souviens de vous. Je vous en ai fait voir de toutes les couleurs quand vous étiez à Poudlard. Désolée pour ça. »

Je souris et baissais ma main d'un geste qui signifiait: c'était il y a si longtemps. Maintenant qu'elle en parlait effectivement j'avais eu un peu de fil à retordre avec cette jeune fille. Elle avait mon nom mais moi toujours pas le sien. Je me demandais si elle avait omis de me le rappeler ou si elle ne le voulait simplement pas. Elle n'avait peut-être pas envie que je le sache et je ne poserais pas la question. Ça aurait été de la dernière impolitesse d'insister. Je lui avait peut-être laissé un souvenir trop désagréable pour qu'elle ait longuement envie de bavarder avec moi. J'étais sur le point de prendre poliment congé quand elle repris la paroles

« Non je n’ai pas d’enfant. Ça vous plait d’enseigner au potentiel futur auror ? C’est vrai qu’on voit très vite qui va rester ou arrêter ? »

Je rosie légèrement mais elle n'avait pas l'air peinée ni même en colère que je lui demande si elle était mère. Quant aux étudiants, excellente question ! J'avais souvent entendu cette théorie. Les études pour devenir auror sont longues et difficiles et forcément tout le monde ne peut pas réussir le programme jusqu'au bout. J'étais ici depuis trop peu de temps pour me faire une idée précise et je n'aime pas juger mes élèves, mes étudiants, (il faudrait bien que je perde cette habitudes d'en parler comme d'enfants en les appelant encore mes élèves comme à poudlard) trop rapidement mais bien entendu certains me paraissaient plus apte que d'autre, en tout cas sur le plan de la métamorphose. Ces jeunes travaillent pour devenir les plus puissants adversaires des mages noirs, l'élite de la police magique en Angleterre.

" Et bien ..."

Je réfléchis un long moment. C'était assez étrange comme question. Je ne savais pas si elle l'avait posée par simple curiosité ou bien un formateur lui avait -il dit qu'elle ne réussirait pas et s'était visiblement trompé ?

" Je n'enseigne pas ici depuis suffisamment de temps pour répondre sûrement à vos questions. J'aime enseigner oui, mais ici ce n'est pas du tout comme à Poudlard ! Quant à savoir qui va rester ou pas ... "

Je me penchais vers elle avec un air de connivence.

" Effectivement les formateurs plus expérimentés que moi savent sûrement déjà qui seront les premiers à partir... Mais ... Tout le monde peut se tromper et je n'aime pas cataloguer mes étudiants trop rapidement. Je trouverais dommage de passer à côté d'une perle qui n'a simplement pas encore été assez polie."

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E st-ce que Minerva ne lui en veut vraiment pas pour tout ce qu’elle lui a fait subir ou est ce juste de la politesse ? Son geste de main veut dire que c’est oublié et Nieves a envie de le croire. Cela fait plus de vingt ans ou un truc du genre, il n’y a donc plus lieu pour la dame en face d’elle de lui en vouloir après tant d’année. Par contre Nieves estime qu’il y a tout lieu qu’elle s’excuse pour l’adolescente insupportable qu’elle fut, vu qu’elle le peut auprès d’au moins une personne. Enfin, elle ne compte pas sa sœur, parce que jamais par Circée elle ne s’excuserait auprès de sa frangine. Une petite sœur née pour emmerder les plus grand sa famille et c’est ce qu’elle a fait.

« Oh pardon je viens de me rendre compte que je n’ai pas donné mon nom. Je suis Nieves Ortega. »

Cela fait longtemps que le Sofia est tombé. Les anglophones n’ayant jamais pu enregistrer qu’elle avait deux prénoms qu’elle utilisait Sofia Nieves, comme beaucoup d’espagnol. Cela faisait depuis longtemps qu’elle a renoncé à ses deux prénoms, mais elle a quand même choisi d’usité celui à la consonnance la plus espagnol en l’honneur de son pays de naissance dont elle est fière. Bien qu’aujourd’hui elle est la nationalité britannique afin d’être auror pour le ministère du royaume unis.

« Ce sont des adultes, jeunes, immatures et impétueux, mais adultes donc c’est forcément différent de Poudlard. A Poudlard, c’est des gosses pleins d’espoir et de rêves, mais encore incertain. Ici ils pensent que parce qu’ils sont en supérieur, ils n’ont plus rien à devoir aux adultes sans comprendre qu’il va leur rester quelques années avant d’être totalement adultes et que potentiellement leur premier choix n’étaient peut-être pas le bon. »

Elle en vu beaucoup durant ses propres études qui se pensait invincible et adulte à seulement dix-huit ans et qui sont tombés de haut. Nombreux sont les professeurs à l’école qui disait que la majorité d’entre eux n’iraient pas à la fin de la première année et que la plupart des élèves qui tiendraient seront ceux qui passeraient la quatrième ou cinquième année. C’était vrai. Bon certains professeurs se sont trompés sur elle d’autant plus qu’elle a finit ses études et qu’elle a été recruté par l’internationnal à peine sortie des bancs d’école, ce qui est rare et qu’elle regrette un peu. Elle aurait aimé murir un peu plus avant de rejoindre les aurors internationaux, cela l’aurait mieux préparé à ce qui l’attendait.

« Vous êtes une bonne professeure, je pense qu’avec vous les élèves auront beaucoup à apprendre et comprendre. Peut-être que certains tiendront plus longtemps, parce qu’ils auront eue quelqu’un pour les guider et les écouter. »

Lance Nieves admirative. Si elle aide certains élèves avec leur devoir ou en duel, elle aurait été bien incapable de faire professeur. Elle n’aurait pas la patience devant des étudiants impatient ou pire inattentif. Elle se serait sans doute vengée d’une manière ou d’une autre et ce n’est pas ce qu’un professeur doit faire. Il vaut donc mieux qu’elle ne vienne en aide qu’aux élèves qui veulent vraiment de son aide et qui n’auront donc pas ses quelques défauts ou à moindre égard.

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A la recherche du temps perdu

J'avais toujours été quelqu'un de pédagogue, aussi loin que je me souvienne. J'ai toujours aimé expliquer, veiller, gérer et guider les autres, que ce soit mes camarades, mes élèves, mes étudiants et dans n'importe quel groupe j'aime qu'on me voit comme celle qui est là pour aider. Même Robert, qui pourtant était mon aîné de deux ans, m'a souvent demandé conseil sur tel ou tel aspect de sa vie. Peut-être était-ce ma manière de me sentir utile dans notre monde. Sans doute parfois m'étais-je montrée trop intrusive avec certaine personne et ça avait potentiellement été le cas avec cette femme qui ne voulait donc plus que je me souvienne de son nom. Je m'étais d'ors et déjà convaincu de  cet état de fait lorsqu'elle finit par me dire.

« Oh pardon je viens de me rendre compte que je n’ai pas donné mon nom. Je suis Nieves Ortega. »

Mais oui bien sûr ! Nieves Ortega ! Je ne m'étais pas trompé en me souvenant de sonorités espagnoles. Je souris en tendant un doigt approbateur vers elle comme pour dire : Voila ! Ca me revient maintenant !. Mon voyage de noce s'étant déroulé en Espagne justement j'eu une pensée et un sourire émus.

« Ce sont des adultes, jeunes, immatures et impétueux, mais adultes donc c’est forcément différent de Poudlard. A Poudlard, c’est des gosses pleins d’espoir et de rêves, mais encore incertain. Ici ils pensent que parce qu’ils sont en supérieur, ils n’ont plus rien à devoir aux adultes sans comprendre qu’il va leur rester quelques années avant d’être totalement adultes et que potentiellement leur premier choix n’étaient peut-être pas le bon. »

Je ne pouvais qu'être d'accord avec cette fine analyse. A Poudlard j'avais affaire à des enfants, de grands enfants parfois, mais des enfants tout de même. Enseigner à des adultes était bien différent. Parfois j'avais l'impression de me perdre en chemin et qu'avoir accepter de travailler ici n'était pas une excellente idée. Comme si je recommençais ma carrière à zéro sans expérience aucune. Ortega semblait presque avoir compris mes doutes, à tel point que je m'étais un instant demandé si elle n'était pas empathe, comme je soupçonnais Jeremiah de l'être parfois.

« Vous êtes une bonne professeure, je pense qu’avec vous les élèves auront beaucoup à apprendre et comprendre. Peut-être que certains tiendront plus longtemps, parce qu’ils auront eue quelqu’un pour les guider et les écouter. »

J'affichais un sourire reconnaissant. C'était un excellent moment pour recevoir ce genre de compliment et j'étais certaine d'avoir un peu rosie au niveau des joues. J'espérais pouvoir la croire même si elle ne pouvait donner qu'une vague impression plus qu'un avis. Il était toujours agréable de s'entendre dire qu'on faisait du bon travail. Si j'arrivais cette année a accompagné le plus d'élèves possible jusqu'au maximum de leurs capacités j'en serais la plus heureuse. Pourtant, je savais déjà que je serais forcé d’en laisser quelqu'un sur le carreau et que ceux-là devraient se réorienter sur une autre voix plus appropriée pour eux. Là encore j'aimerais être présente pour aider ceux la a trouver une autre manière d'être utile.

" Merci beaucoup Nieves. Je dois bien avouer que je ne suis pas encore certaine d'avoir trouver la bonne distance et le bon ton avec ces jeunes gens. Ça viendra , j'espère, avec le temps."

Je l'observais un instant avec un regard un peu lointain puis fini par demander.

" Vous qui exercez ce métier depuis quelques années maintenant, et avec brio j'en suis convaincu, y a il un conseil ? Une piste de réflexion que je devrais partager avec mes étudiants, surtout en matière de métamorphose. Une transformation qui vous a été plus utile que vous ne l'auriez imaginé ?"

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A la recherche du temps perdu

L a rousse observe sa vis-à-vis qui semble prendre ses marques plus ou moins facilement ici. Il est vrai que Nieves n’a eu aucun mal à se faire aux apprentis, mais elle n’est pas prof et ils n’ont pas les mêmes attentes envers elle qu’envers un professeur. Elle c’est la figure de l’auror en place a qui on demande des trucs ou astuces, parfois un duel quand on a l’audace de croire qu’on peut la vaincre mais ça ne va pas plus loin. Le professeur est plus jugé et scruté dans ce qu’il fait, parfois leur autorité est testé quand ceux-ci n’ont pas la chance de porter le badge auror en plus. Parce qu’un prof qui n’est pas auror peut être testé, là où personne de sain d’esprit dans cette filière ne s’en prendrait à un auror qui pourrait fusiller votre carrière et votre liberté. Elle se demande si Minerva a déjà des ennuis avec les étudiants ou pas. Peut être n’oseront ils pas au vu de la prestance qu’elle dégage.

« Vous trouverez, j’en suis certaine. »

Nieves s’sbtient de dire qu’elle pense que la meilleure chose à faire avec ces futurs aurors, c’est d’être strict parce que ce n’est pas a elle de décider pour Minerva. Et même si ces jeunes seront confrontés à l’autorité et l’ordre très vites, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’autre moyens de les tenir. McGonagall finira par trouver sa méthode et ce sera la meilleure, parce qu’elle l’aura trouvé seule et sera donc à l’aise avec.

« Hm… que j’y réfléchisse ... »

Nieves a souvent dû utiliser des formes de magie diverses pour réussir ses missions. La métamorphose et ses subterfuge lui ont servi plus que de raison. Il le fallait bien pour échapper aux mage noir qu’elle poursuivait. La discrétion est de mise durant l’enquête puis la traque, après est ce que tout ça servirait à un auror national dont le travail n’allait pas toujours aussi loin que ce qu’on attendait d’un auror international sans doute pas.

« Me fondre dans les ombres c’est ce qui me sert le plus, devenir une ombre ou un objet pour échapper aux regards de ceux sur qui j’enquête. »

Ce n’était pas que du ressort de la métamorphose ce qu’elle disait, mais elle ne pensait que dans le quotidien c’était juste une magie par une magie. Souvent il fallait en mélanger plusieurs pour obtenir le résultat souhaité. Elle trouve ce fait d’autant plus vrai pour des métiers comme tireur d’élite ou auror. Elle observe McGonagall et passe une main dans ses cheveux, en réfléchissant à ses années scolaire sur les bancs pour devenir auror. Cela commence a faire long depuis l’école et elle a vécu bien d’autre chose qui ont pris la place de ses années d’études supérieure dans sa mémoire.

« Après ça ce sera dans les années les plus avancés ça. Pour les plus jeunes, je ne sais pas. J’admets sans honte que je ne me souviens plus des cours des trois premières années. Je n’ai que le vague souvenir que c’était des tests pour écumer les élèves sans potentiel d’y arriver. »

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A la recherche du temps perdu

Jamais, malgré mes presque quinze ans d'enseignement, je ne m'étais senti si démunie devant mes élèves, et ils l'avaient bien compris. J'avais peur de finir par me faire renvoyer d'ici aussi. J'étais en train de comprendre que ma peur n'était pas les élève eux même mais d'être à nouveau évincée. L'année dernière avait été suffisamment compliquée sans y ajouter encore un second remerciement. J'étais ravie de me rendre compte que Nieves avait bien plus confiance en mes capacités que moi même.

« Vous trouverez, j’en suis certaine. »

Dit-elle en guise de réponse lorsque je lui confiais mes doutes sur la bonne distance à adopter avec les aspirants aurors. Elle avait l'air de penser sincèrement ce qu'elle avançait, pas de chercher à me rassurer dans le vide. Il m'était si simple à Poudlard de donner une retenue qui suffisait souvent à calmer les plus récalcitrants. Les noms de Potter et Black me vinrent immédiatement à l'esprit.

« Hm… que j’y réfléchisse ... Me fondre dans les ombres c’est ce qui me sert le plus, devenir une ombre ou un objet pour échapper aux regards de ceux sur qui j’enquête. »

Je voyais parfaitement ce qu'elle voulait dire par là. Évidemment j'avais déjà bien compris que le plus important était de se montrer discret et je peux bien avouer maintenant qu'il m'est arriver de me servir de ma forme féline pour qu'on ne détecte pas ma présence. Que ce soit pour surveiller les élèves à leur insu ou pour écouter les ragots ou encore en mission pour l'ordre du phénix. Alors j'imagine que je m'en serais servi plus souvent qu'à mon tour si mon métier avait été de chasser des mages noirs à plein temps. Évidemment dans le fait de se faire oublier il n'y a pas que la métamorphose qui rentre en jeu et j'avais bien conscience que c'était ce qu'elle essayait de me faire passer comme message. Surtout quand elle ajouta

« Après ça ce sera dans les années les plus avancés ça. Pour les plus jeunes, je ne sais pas. J’admets sans honte que je ne me souviens plus des cours des trois premières années. Je n’ai que le vague souvenir que c’était des tests pour écumer les élèves sans potentiel d’y arriver. »

La je la trouvais un peu dure, j'avais encore un peu l'espoir d'amener chacun d'entre eux a la fin de cette année au moins. Bien sûr je savais que ce n'était pas faisable ni même souhaitable. Je les mènerai aussi loin que je pourrai et pour le reste je serai présente pour les aider à trouver une autre voie dans laquelle ils se trouveraient plus à leur place. Comme tous ceux qui ont choisi un jours d'enseigner j'aimerais beaucoup que mes élèves trouvent tous une branche qui soit faites pour eux et que ce soit grâce à moi, histoire de se donner un petit boost d'égo, mais comme tout ceux la je me heurtais à la vie et ses vicissitudes.

" Je vois parfaitement, donc ce qui vous paraît le plus important c'est de savoir utiliser plusieurs formes de magie à laquelle la métamorphose se mélangerait. Intelligent de voir les choses ainsi. Merci de votre conseil qui me sera fort utile. Presque autant que ce qui vous a été dit dans vos premières années et que vous avez si bien assimilé que vous pensez n'en avoir rien retenu. Vous avez du avoir d'excellent professeurs."

Je souri et lui envoyais un petit clin d'œil complice.

" Vous avez fait vos études ici même alors ? Puis avez-vous enchaîné sur une carrière au ministère ? "

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