There's no rush, we have plenty of time ♦ Nieves & Opale

There's no rush, we have plenty of time
& @S. Nieves Ortega
26 septembre 1980

Perchée sur tes escarpins noirs, tu traverses l'un des couloirs du département de la coopération magique au rythme du bruit de tes talons. C'est une habitude que tous tes collègues ont prise depuis le temps : au simple son de tes chaussures, ils savent que tu approches. Tu es persuadée que ça en effraie certains, à l'image de la musique des scènes de suspens de certains films que t'a montrés Tamsin, mais tu trouves l'idée plus amusante qu'autre chose. S'ils ont peur c'est qu'ils ont quelque chose à se reprocher, après tout. Néanmoins, aucun de tes collègues n'a quoi que ce soit à redouter de ta part aujourd'hui : c'est vers un autre département que tu te diriges. Celui de contrôle et régulation des créatures magiques, pour être plus exacte, car tu as rendez-vous avec une collègue pour discuter des législations en vigueur au sujet des vélanes. C'est un sujet que tu maîtrises assez peu, pour être honnête. Bien sûr, tu sais qu'elles sont d'une grande beauté et ont des aptitudes extraordinaires pour charmer les hommes, mais pour ce qui est de leurs droits et devoirs en tant que créature, c'est assez flou. Il te semble qu'elles ont le droit de vivre au sein de la communauté sorcière, mais tu ne saurais dire s'il y a des conditions à cela. Sont-elles limitées dans certaines de leurs actions ? Doivent-elles prêter serment par rapport à leur don ? Tu ne sais pas, ce n'est peut-être même rien de tout ça. C'est la raison pour laquelle tu tenais à en discuter avec une spécialiste avant d'entamer les négociations au sujet des cheveux de vélane pour les baguettes prévues à la fin du mois.

Après avoir pressé le bouton de l'ascenseur, tu passes tes doigts dans tes cheveux, non sans être encore une fois perturbée par cette sensation qu'il te manque la moitié de ta longueur. Tu les as coupé récemment et le fait de les avoir au-dessus des épaules est encore inhabituel pour toi. Néanmoins, les compliments de Tamsin et ses yeux brillant lorsque tu l'as rejointe le soir-même ont suffi à ce que tu sois sûre d'avoir pris une bonne décision en souhaitant changer un peu.

L'ascenseur arrive et tu ne peux pas t'empêcher de te dire qu'il a pris du temps à venir. Pas de quoi t'inquiéter : il n'y a qu'un seul étage qui te sépare du département que tu vises, et tu as pris – comme toujours – de l'avance pour être certaine d'être à l'heure à ton rendez-vous. Tu laisses patiemment descendre deux hommes puis entres dans la cage de l'ascenseur, saluant d'un signe de tête la seule personne qui s'y trouve encore – une femme qui doit avoir à peu près ton âge. Tu appuies sur le bouton du quatrième étage, remarquant alors que celui du deuxième est déjà activé – l'autre femme compte donc rejoindre le département de la justice magique, pour le peu que ça t'intéresse. Les portes de l'ascenseur se ferment et il commence à descendre... Jusqu'à ce qu'il s'arrête brutalement, manquant de te faire tomber – pourtant, Merlin sait que tu as l'habitude de ces à-coups . Et, pire encore : ses portes ne s'ouvrent même pas puisque vous êtes vraisemblablement coincées entre deux étages. « C'est une blague ? » maugrées-tu en Français, réappuyant alors sur le bouton du quatrième étage, mâchoire serrée, comme s'il y avait quoi que ce soit de rationnel dans cette idée. C'est idiot, tu le sais, mais tu as besoin d'essayer – sait-on jamais si ça fonctionne. Puis tu te tournes vers l'autre femme de l'ascenseur, dardant sur elle ton regard clair qui reste neutre. Tu es trop professionnelle pour montrer à quel point cette situation t'agace. « Il a aussi fait ça avant le cinquième étage ? » Quelle que soit la réponse, elle ne peut pas te plaire : dans un cas comme dans l'autre, vous êtes apparemment coincées dans cette cage d'ascenseur. Et tu n'as pas que ça à faire. Tu n'as vraiment pas que ça à faire.

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@Opale Marceau & @S. Nieves Ortega
26 septembre 1980

La longue cape sombre des aurors sur le dos, ses lourdes chaussures renforcés au pied, elle a fait les cents pas dans son bureau se plaignant à Ivy plusieurs fois du fait qu’elle voulait étrangler Stanley et son comparse Smith. Elle était contrainte de travailler avec Smith jusqu’à la fin de la grossesse d’Ivy, mais très souvent elle se retrouve à devoir supporter l’autre aussi et franchement elle s’en passerait bien. Ils sont tout insupportable qu’incompétent. Et elle n’a vraiment pas la patience pour les supporter tout les deux. D’autant plus depuis la nuit après l’attentat du Pisces où elle a dû intervenir dans une salle d’interrogatoire pour protéger un gosse de vingt quatre ans que les deux aurors avaient pris en grippe. Si elle n’avait pas fait demi-tour à son bureau cette nuit là et ainsi appris pour l’attentat du Pisces, elle n’aurait jamais pu intervenir pour arrêter ce qu’elle qualifiait comme une session de torture perpétré par Stanley ainsi que Smith. Chose qui n’aurait pas dû arriver puisque c’était actuellement elle la coéquipière de Smith. Il aurait dû la faire venir elle plutôt que de demander à son pote au grain de pois chiche à la place du cerveau. Elle était tellement furieuse contre lui depuis cet instant et elle lui fait payer jours après jours en se faisant plus virulente avec lui à chaque fois. Cependant, ça n’empêche pas qu’il parvient à l’énerver chaque jour un peu plus, à croire qu’il a un vrai don pour ça ce sale type.
Là il a encore fait foirer une mission sur un mage noir et des centaures en décidant que c’était une bonne chose que d’offenser un centaure. Magnifique. Nieves n’a aucune de comment rattraper ça et du coup elle fait ce qu’elle sait faire de mieux ces derniers temps : se plaindre à sa vraie coéquipière. Et Ivy la supporte malgré toutes les douleurs qu’elle subit avec sa grossesse et son ventre qui grossit de plus en plus alors que les mois passent. Des fois, elle se demande comment Ivy la supporte. Ou alors c’est juste de la compassion de la part de sa jeune collègue qui compatit fortement à ce qu’elle vit. Non parce que pour le coup y a pas que Ivy qui est puni de ne plus aller sur le terrain, Nieves aussi se retrouve puni à devoir supporter un boulet sans nom qui a déjà niquer deux des missions qu’elles avaient pourtant bien ficeler jusqu’alors. Elles s’étaient donné du mal pour tout bien faire toute les deux et voilà qu’elles avaient perdu la trace d’un mage noir et là leur allié dans cette mission avait été vexé par un sombre crétin. Elle devait réparer ça et pour le coup elle ne voyait qu’un département vers qui se tourner pour tenter de trouver des idées pour rouvrir les négociations avec les centaures : le département de contrôle et régulation des créatures magiques. Et elle n’aura plus qu’à espérer trouver quelqu’un pour répondre aux nombreuses questions qu’elle se pose. Elle va en profiter pour faire un tour tout en haut du ministère pour voir quelqu’un au département des jeux et sports magiques avant de redescendre, cela lui fera du bien et évitera qu’elle se montre trop agressive avec un pauvre employé du département de contrôle et régulation des créatures magiques.
Elle prend l’ascenseur une première fois et un bruit lui fait froncer les sourcils. Elle a l’impression d’entendre un mélange entre un petit couinement, un rire et des grattements. Le genre de bruit qui ne rassure pas vraiment quand on se trouve dans une cage de métal, mais comme rien ne se passe jusqu’au dernier elle décide d’ignorer le bruit. Elle doit se faire des contes avec les histoires de Smith, les problèmes et son manque de sommeil ce n’est sans doute rien. Alors pas la peine de paniquer pour si peu. Elle se dit qu’après un petit café rapide avec son ami tout sera oublier. Elle sera moins tendue et au retour elle n’entendra plus rien. Elle pousse un soupir et se dirige à grand pas vers le bureau de son ami. Et comme prévu cette visite lui fait un bien fou. Ils ont parlé un peu plus d’une vingtaine de minutes, mais elle ne regrette pas c’était nécessaire pour son propre bien et celui de son entourage. Et il lui a donné des pistes de réflexions sur comment manipuler un type comme Smith et donc rendre le travail plus agréable même avec lui. Il faudra qu’elle essaie désormais, mais avant tout départements de contrôle et régulation des créatures magiques en espérant trouver quelqu’un pour régler son problème. Elle se dirige vers l’ascenseur et grimpe dedans bien moins nerveuse qu’avant et pourtant elle entend encore les petits bruits étranges, mais elle semble être la seule vu que personne ne réagit autours d’elle. Elle fait une moue pensive tout en tentant de ne pas trop y penser en vain, son instinct d’auror en branle.
Les gens descendent et montent à chaque étages, mais Nieves ne pense plus au fait qu’elle doit elle aussi aller quelques part. Le bruit ayant plus son intérêt que sa mission pour le moment, parce que actuellement ça lui semble plus important que le reste. Sans doute parce que c’est dans le ministère même et que du coup c’est un danger plus proche et donc plus important qu’une mission qui sera toujours en péril qu’elle aille maintenant ou dans trois heures voir quelqu’un qui a peut-être des réponses au sujet des centaure. Elle ne voudrait pas avoir ignoré un danger au sein du ministère et découvrir dans plusieurs heures ou jours qu’il y a eu un accident, parce que personne n’a prêté l’oreille à ce bruit étrange qu’elle semble toujours la seule à entendre. Nieves a décidé de poser franchement la question aux hommes avec elle dans l’ascenseur quand la porte c’est ouverte et que les hommes en sont tous descendus laissant juste place à une femme qui ne pouvait pas avoir entendu quoi que ce soit vu qu’elle vient d’arriver.
Nieves la salut respectueusement d’un mouvement de la tête tout en restant concentré jusqu’à ce que l’ascenseur se mette à faire réellement des siennes. Et qu’elles se retrouvent bloqués dedans après avoir faillit toute les deux tombés quand il s’est arrêté brutalement. Nieves a grimacé en se rattrapant à une paroi de l’ascenseur. Cela n’est pas bon du tout pour elle deux. Elle ne sait pas ce qui se passe, mais l’arrêt brutal associé aux bruits n’est pas bon signe du tout. Il y a quelques choses qui va au-dela de la simple panne d’ascenseur et elles ont tout intérêt à découvrir quoi pour se sortir de là sans trop de problème.

« Non, il n’a rien fait d’aussi brusque jusqu’à maintenant. Cependant j’ai entendu des couinements et quelques choses qui grattait. Un bruit faible dont je n’étais pas sûr. »

Sauf que là entre l’arrêt brutal et le bruit sur le métal qui semble plus fort et venir de plusieurs endroit, elle en est sûre désormais. Son cœur accélère sous le coup d’une adrénaline qu’elle connait bien et qu’elle apprécie particulièrement au fond. On ne devient pas auror en appréciant pas au moins un peu de se faire quelques frayeurs. Elle aurait juste préféré qu’il n’y ait personne avec elle, parce que ça veut dire qu’il y a une civile -ou presque les membres du ministère ne sont jamais totalement des civiles selon elle- qui est aussi en danger et ça elle apprécie moins. Elle attrape sa baguette et lève les yeux vers le bruit qui semble venir d’au-dessus d’elles désormais. Est-ce que ce sont des créatures magiques ? Sans doute, mais elle ignore de quelle sorte et quelques choses lui dit qu’elles risquent de ne pas aimer découvrir ce que c’est exactement.

« Nieves enchanté madame. Dites-moi vous êtes doués en magie défensive ? J’ai l’impression qu’on va en avoir besoin dans les prochaines minutes. »

Préfère-t-elle prévenir, parce que la femme semble agacé par la situation, mais qu’il vaut mieux qu’elle soit prête à ce qui va potentiellement arriver sous peu. Elle ne veut pas l’effrayer -la peur extrême ne servant à rien- mais elle tient à ce qu’elle soit sur ses gardes. En espérant que ça ne la fasse pas taper plus sur ses pauvres boutons. La violence contre la cage de métal n’arrangera sans doute pas la situation qu’elles sont en train de vivre. Elle regarde la trappe au dessus d’elle hésitant à l’ouvrir ou pas se demande si c’est une bonne idée. Elle n’est pas encore sûre que ce soit des créatures, peut-être que c’est l’ascenseur qui subit une grosse panne et qu’il fait beaucoup de bruit, mais si elle a raison pour les créatures : sont-elles mieux dehors ou dedans ? Si ce sont des créatures : dehors elles peuvent détruire les cables et les faires s’écraser plus bas, dedans elles risquent de s’attaquer aux deux femmes et peut-être qu’elles manqueront de place pour se défendre ? Sauf que dans tout ça ne rien faire n’est pas une option. Elle vient examiner la trapper d’ouverture par le haut puis les portes.  

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@S. Nieves Ortega & Opale Marceau
26 septembre 1980

Ce trajet en ascenseur était supposée être le plus court qui soit puisqu'un seul étage sépare ton bureau de ton lieu de rendez-vous, le département de Régulation des créatures magiques. Pourtant, ce minuscule laps de temps théorique est suffisant pour que l'appareil se bloque alors que vous n'êtes même pas arrivés à un véritable étage. Vous êtes dans l'entre-deux, là où il vous est supposément impossible de sortir si ce n'est par le toit de l'ascenseur – une perspective que tu aimerais éviter. Tu as encore l'espoir que ce ne soit qu'un petit dysfonctionnement, raison pour laquelle, après avoir un peu râler dans ta langue natale, tu appuies de nouveau sur le bouton du quatrième étage. Ton action s'avère sans effet, raison pour laquelle tu te retournes vers la seule personne avec qui tu partages cet espace clos. Elle était là avant que tu montes, donc si la machine a eu un drôle de comportement elle doit s'en être aperçu. Qui plus est, tu oses espérer que puisqu'elle est une Auror – tu reconnaîtrais l'uniforme qu'elle porte d'un simple coup d'œil, c'est le même que portait ton défunt mari –, elle s'est montrée attentive à tout signe qui aurait pu l'alerter. « Non, il n’a rien fait d’aussi brusque jusqu’à maintenant. Cependant j’ai entendu des couinements et quelques choses qui grattait. Un bruit faible dont je n’étais pas sûr. » Tu hoches simplement la tête, te retenant du moindre commentaire désobligeant pour lui laisser le bénéfice du doute. Si elle n'en était pas sûre avant, maintenant elle peut l'être : il y a bien des bruits inquiétant au-dessus de vous, qui laissent supposer que l'ascenseur ne s'est pas arrêté par accident.

Le fait que les bruits semblent provenir des parois même de l'ascenseur rend la situation vraiment oppressante. Et si tu parviens, par habitude, à garder un visage neutre, ta mâchoire se serre pour contenir ce mélange d'agacement et d'inquiétude qui te monte au nez. L'espèce de grattement se fait à présent entendre au-dessus de vous et tu lèves la tête pour observer le plafond de l'ascenseur. La trappe d'ouverture ne bouge pas mais tu ne peux pas t'empêcher de penser que si quelque chose ou quelqu'un doit vous attaquer, ce sera par là – elle est sûrement plus facile à briser que les parois de l'appareil. Et dans cet espace clos, tu n'aimes pas vraiment l'idée d'un affrontement, quel que soit votre adversaire. Tu restes immobile et droite comme un I, attentive aux bruits qui vous entourent tandis que tu essaies de te faire la liste des possibilités qui s'offre à vous. Un humain serait-il assez idiot pour attaquer le Ministère par son ascenseur vieux, rouillé et capricieux ? Tu oses espérer que non. Est-ce qu'un suspect du département de la Justice magique a pu prendre la fuite et venir se planquer au-dessus de la trappe ? Si oui, son manque de discrétion est aberrant. Il ne reste que des hypothèses animalières, et là le choix est plus vaste : tout un tas de bestioles ont pu se frayer un chemin autour de l'ascenseur et à présent en gratter les parois extérieur. Le fait est que tu n'y connaît pas grand chose, en créatures magiques, si bien que tu te demandes si tu n'aurais pas préféré que votre adversaire soit humain. Sans doute que si, parce que tu y es plus habituée, mais l'hypothèse semble en réalité assez improbable.

À côté de toi, l'Auror a sorti sa baguette. Tenant à ta couverture de simple politicienne, tu ne l'as pas fait : ici, et auprès de cette femme, tu n'es pas censée être une agente de terrain mais une négociatrice d'accords. C'est aussi pour cela que ton esprit est barricadé grâce à l'occlumancie, par habitude – simple précaution. « Nieves enchanté madame. Dites-moi vous êtes doués en magie défensive ? J’ai l’impression qu’on va en avoir besoin dans les prochaines minutes. » Voilà une prédiction qui est terriblement rassurante, n'est-ce pas ? Ce qui te rassure, c'est que tu n'es apparemment pas aux côtés d'une totale incompétente : lorsque tu la regardes, elle a l'air sur ses gardes mais suffisamment sereine pour que tu ne risques pas de te prendre un sort par maladresse accidentelle. « Opale, enchantée. » Tu lui retournes la politesse, bien élevée même en situation de crise. Et puis, peut-être que vous vous faites des idées, non ? Tu y crois assez peu, très honnêtement, et l'Auror semble elle aussi convaincue que vous allez devoir vous défendre. « Pour ce qui est de la magie défensive, je me débrouillais bien quand j'étais étudiante. » Et tu n'es pas censée pratiquer plus que cela depuis, en tant que simple politicienne. Néanmoins, tu suis son exemple et sors ta baguette, toujours ton habituel air neutre sur le visage.

Autour de vous, les bruits s'accentuent. Nieves examine la trappe d'ouverture du plafond de l'ascenseur puis les portes, et tu pinces les lèvres le temps de réfléchir un peu. « Je crois que les portes seront inutiles tant qu'on reste coincées entre deux étages. » Tu t'assures de ne pas te montrer trop vindicative, après tout ce serait suspect vis-à-vis d'une Auror qui est supposément la seule à avoir de l'expérience de terrain de vous deux. Pourtant tu en es sûre : si vous voulez sortir, ce sera forcément par la trappe. Idée qui te déplaît car c'est aussi par là que vos assaillants peuvent entrer. « Vous croyez que ce sont des créatures ? » Quelle que soit la réponse, il va bien falloir que vous vous décidiez. Est-ce que vous maintenez les créatures à l'extérieur avec le risque que la cabine d'ascenseur s'écrase de si haut – vous êtes entre le quatrième et le cinquième étage, quand même – et que vous soyez grièvement blessées à cause de cette chute ? Ou est-ce que vous ouvrez la trappe et les laisser vous rejoindre avec le risque d'un affrontement dans un espace clos terriblement petit, durant lequel vos sorts pourraient rebondir sur les parois et vous toucher mutuellement ? « Vous pensez qu'on devrait ouvrir la trappe ? » demandes-tu, ton regard alternant entre la dite trappe et l'Auror. Les bruits commencent à être vraiment intenses et oppressants, vous n'allez pas pouvoir atteindre sans rien faire indéfiniment.

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@Opale Marceau & @S. Nieves Ortega
26 septembre 1980

La situation est loin d’être simple, mais si elle peut y voir un avantage c’est qu’ils ne sont pas au douzième étage. Après en étant entre le quatrième et cinquième étage, Nieves ne donne pas cher de leur peau si la cabine cède sous les assauts de ce qui se trouve au-dessus d’eux ou plutôt autours, parce qu’elle doute que ça se contente du dessus de la cabine vu les bruits venant d’absolument partout autours d’elles. Et ça n’a rien de rassurant, parce qu’elle aurait préféré que ce soit autre chose comme l’ascenseur trop vieux qui se bloque ou un plaisantin. Sauf que les deux hypothèses là sont de moins en moins probable, elle en parfaitement conscience même si elle garde un visage assez neutre juste concentré sur qu’elle doit faire. Après tout, elle ne tient pas à inquiéter la personne qui se trouve avec elle, même si la situation est préoccupante et qu’elles doivent se tenir prête à toute éventualité en particulier celle d’une attaque puisque c’est la seule sur laquelle elles auront un minimum de contrôle. Merlin qu’elle aurait aimé finir enfermé dans cet ascenseur avec un tireur d’élite, elle aurait eu l’impression d’avoir plus de contrôle sur la situation. Là elle ignore les compétences de la dame avec elle et l’issue d’un combat dans un lieu aussi restreint peut-être catastrophique.
Encore faut-il qu’elle se décide à ouvrir la trappe, ce qui n’est pas à l’ordre du jour de son esprit qui tente de réfléchir à d’autre solution. Sauf que malheureusement, il est peu probable que la cabine d’ascenseur se soit arrêtée plus sur un étage que pile entre les deux étages. La porte n’est donc pas une option, n’ayant pas envie de voir un mur déprimant en tentant. Les boutons ne leur serviront à rien, parce que vu les bruits les secours – si tant est qu’il y en ait qui viennent- ne seront pas là à temps. La trappe au-dessus d’eux c’est risquer de faire entrer une créature potentiellement dangereuse dans un lieu très petit pour rentrer. Enfin la dernière option est d’attendre et par contre là elle est sûre qu’elles seront en grand danger puisque si les câbles lache c’est une chute de plusieurs mètres qui les attendent et elle tient un peu à sa vie quand même. Il ne reste plus que la trappe comme option pour tenter d’occuper les créatures jusqu’à ce que quelqu’un arrive. Super. Pourquoi elle n’est pas descendue avant elle ? Ah oui, parce qu’elle est auror et ne peut pas faire semblant de rien avoir entendu alors que la vie d’une civile est en danger.


« Bien ça devrait être suffisant. »


Ou pas. Il y a peu de chance qu’un bon niveau soit suffisant. Même son niveau à elle ne garantit rien dans un espace où la précision serait de mise. Elles vont devoir faire avec il semblerait, parce que même la dame avec elle le souligne : les portes sont inutilisable pour espérer fuir avant qu’il ne soit trop tard. Nieves regarde la trappe se demandant qu’elle créature peut être à l’extérieur. Elle en vient à espérer que ce soit une personne qui leur fait une mauvaise blague, même si c’est vraiment peu probable ce serait bien plus rassurant au fond. Mais bon elles ne pourront en avoir le cœur net qu’en ouvrant. La rousse regarde le mécanisme de la trappe de plus près en profitant pour écouter les bruits autours d’elle afin de voir si elle peut déterminer ce qu’il y a dehors. Action inutile, mais qui le fait gagner du temps juste assez pour décider de quoi faire.



«J’ai bien peur que ce soit des créatures, maintenant on va voir ce que c’est. »

Nieves hoche la tête quand la femme nommée Opale lui parle d’ouvrir la trappe. Elles ne vont pas avoir le choix de toute façon. A moins d’avoir envie de faire une une chute certaine de plusieurs mètres, il vaut mieux choisir l’option avec le moins de risque. Même si ça veut dire faire rentrer un truc inconnu avec elle. Super journée au ministère anglais, elle adore. Elle va le mettre sur son top ten des jours à ne pas revivre surtout. Il faudrait pas tuer la magie de cette journée surtout pas. Nieves abaisse sa baguette, parce qu’elle ne veut pas prendre le risque de se la faire voler par la créature qui se trouve derrière cette trappe. Elle grimpe comme elle peut pour atteindre la trappe, choppe ensuite le loquet un peu dur de la trappe et commence à le faire bouger retenant un grognement parce que ça ne s’ouvre pas. Jusqu’à ce qu’un clac sonore résonne dans l’habitacle et qu’enfin la trappe s’ouvre. Bonne nouvelle les bruits on un peu cesser autours d’elles, mauvaise nouvelle la créature est toute proche. Nieves a juste le temps de faire un petit saut en arrière pour éviter un coup de massue. Un chaporouges faisant son apparition au niveau de la trappe. Super.


« Petrificus totalus ! »

Et un de moins qui n’est pas près de bouger vu le sort qu’elle vient de lui lancer. Elle en rajoute un deuxième pour l’assommer juste au cas où. Malheureusement, il n’est pas seul. Les autres ou l’autre ne sont pas entrés, mais il y a du bruit au-dessus d’elles donc il n’était pas seul. Super. Cela promet d’être magnifique pour elle. Sachant que ces créatures sont certes pas venimeuse ou autre, mais hyper agressif et assez intelligente pour réussir à les faire tuer. Si elle trouve un employé des régulations des créatures magiques, elle l’étrangle parce que ces trucs-là ne devraient pas être là et qu’elle ne voit que ce service pour origine de ces créatures. Ou alors, vraiment elles n’ont pas de chance et des chaporouges ont atterrit comme par hasard au ministère dans la cage d’ascenseur comme par magie. Impossible. Ils viennent forcément d’une perquisition ou autre organisé par le service des catastrophes et incidents magique. Elle ne voit que ça comme option à leur présence ici.

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@S. Nieves Ortega & Opale Marceau
26 septembre 1980

Tu détestes cette situation – comme toutes celles où tu n'as pas le plein contrôle des choses. Tu as besoin d'avoir une main sur tout, ça fait partie de ta nature un brin control freak. Tu es ce genre de personnes qui aiment savoir exactement ce qu'il se passe pour mieux appréhender ce qui t'arrive, n'aimant ni les mystères ni les surprises – bien que Tamsin s'affaire à te montrer que certains sont appréciables. Tu n'aimes pas ne pas pouvoir prévoir ce qu'il va arriver, et c'est exactement le cas dans cet ascenseur. Les bruits provenant des parois sont d'autant plus oppressants que tu n'en connais pas l'origine. Est-ce que l'appareil dysfonctionne ? Est-ce qu'un animal s'est échappé du département de contrôle et de régulation des créatures magiques et est à présent coincé ? Est-ce que c'est plutôt un humain qui s'est caché là ? Trop de questions dont tu n'as pas la réponse lorsque tu te présentes à cette inconnue qui te demande ton niveau en magie défensive. « Bien ça devrait être suffisant. » La vérité c'est que tu n'as plus ton niveau d'étudiante : tu es bien meilleure aujourd'hui, grâce à ton travail pour les services secrets. Mais cela fait partie des mensonges auxquels tu dois te tenir pour ta couverture, tout comme tu t'assures de maintenir ton esprit fermé depuis que tu es montée dans cet ascenseur – une simple précaution.

Pendant que ta partenaire de malchance examine la trappe au-dessus de vos têtes qui semble être votre seule possibilité de sortie puisque vous êtes coincées entre deux étages, tu sors ta baguette. Puisqu'elle est Auror, tu lui demandes quelles sont ses intuitions sur ce qu'il vous arrive. « J’ai bien peur que ce soit des créatures, maintenant on va voir ce que c’est. » Même si tu préfères être celle qui dirige, tu as bien conscience que ce serait excessivement suspect à cet instant précis. Pour Nieves, tu n'es censée être qu'une employée de bureau du Ministère qui n'utilise sa baguette au travail que pour ordonner ses dossiers. Cette situation ne vaut pas la peine que tu mettes en danger ta couverture, raison pour laquelle tu préfères bien te tenir et lui laisser prendre les décisions importantes. Comme celle d'ouvrir la trappe, que tu n'abordes que sous la forme d'une question. Elle hoche la tête en réponse, et tu fais un pas en arrière pour t'en éloigner autant que possible. Ta baguette toujours entre les doigts, tu observes l'Auror escalader puis s'acharner jusqu'à ce que la trappe cède. Le bruit sec synonyme de victoire semble résonner dans toute la cabine tandis qu'elle s'éloigne de l'ouverture qu'elle a créée, et il n'en faut pas plus pour qu'une bestiole fasse son entrée. « Petrificus totalus ! » Nieves est efficace, neutralisant rapidement cette première créature. Tu en vois deux autres passer par la trappe, dont un qui se dirige vers toi avec sa massue qu'il tente d'écraser contre ton tibia. « Protego ! » Ton bouclier te protège parfaitement et te permet de reculer, après quoi tu vises la bestiole importune. « Stupefix. » Ton sort le propulse contre la paroi opposée de l'ascenseur mais ça ne suffit pas à l'assommer : le chaporouge est déjà en train de se relever, ramassant sa massue qu'il rêve sûrement d'enfoncer dans vos crânes.

Dés :

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@Opale Marceau & @S. Nieves Ortega
26 septembre 1980
Nieves regarde encore la créature qu’elle a mis chaos se demandant comment ils ont pu atterrir dans une cage d’ascenseur. Ils devraient au département de régulation des créatures magiques ou mieux sur leur terre loin du ministère. Et s’ils ne venaient pas d’une capture du département de regulation magique ? Et s’ils étaient sur les terres qu’ils s’étaient choisi ? Ce serait bien loin de leur milieu naturel donc Nieves se dit que ce n’est pas possible et elle reste sur sa première idée : ils ont échappé à quelques régulateur des créatures magiques du ministère. Et avec sa camarade d’inforturne elles sont bonnes pour les capturer de nouveau et espérer faire redémarrer la boite de métal pour les ramener là où ces sales petites créatures devraient être.
Bon ce plan a aussi toutes les chances d’échouer. Les chaporouge sont des créatures particulièrement agressive et rapide, alors rien ne dit que ce ne seront pas elles qui finiront assommés dans l’ascenseur. Et encore assommés c’est sans doute l’option la moins dangereuse pour elle, car dans ces souvenirs ces petites pestes sont du genre à tuer et non à laisser en vie. Ce serait bien pitoyable pour une auror de finir comme ça, mais là elle n’a absolument aucun contrôle sur ce qui se passe. Elle peut juste donner quelques conseils à la personne qui se trouve avec elle et espérer que quelqu’un les sortes de là avant que les choses tournent trop mal si elles doivent tourner mal. Quelqu’un a bien dû remarquer que l’ascenseur ne répondait plus maintenant ? Et elle peut espérer qu’il l’a signalé pour qu’une aide leur arrive à un moment où un autre, sachant que des gens les ont vus entrer ou être déjà là-dedans. Bon ok l’espoir fait vivre et l’attente mourir, elle devrait plutôt se concentrer pour ne pas finir en bouilli sous les coups de massus.
Sachant que deux têtes en plus viennent de faire leur apparition dans l’espace restreint. Magnifique. Heureusement, qu’elle a assommé le premier parce que trois contre deux sorcières qui n’ont que peu d’espace pour se défendre elles ne donnaient pas cher de leur peau. Deux contre deux elles ne donnent toujours pas cher de leur peau. Elle est aurors, mais pas la femme qui l’accompagne et franchement vu la configuration des lieux il aurait mieux valut un tireur d’élite pour la précision des sorts. A tout moment un sort peu se retourner contre l’un ou l’autre et les mettre k.o, ce qui réduirait drastiguement leur chance de ce sortir de cette aventure sans trop de dégâts. Il y a vraiment des jours où elle se demande pourquoi elle est sortie du lit. Non pas qu’elle n’aime pas l’action, mais franchement y a mieux qu’une aventure que l’attaque des trois chaporouge dans un ascenseur. C’est tellement suréaliste comme situation que si elle ne l’a vivait pas, elle aurait été infichue de le croire sans preuve. Elle fera peut-être une photographie pour prouver qu’elle a vécu ça auprès d’Ivy. Même si sa jeune collègue n’aura sans doute aucun mal à la croire, elle ça lui rappellera qu’elle n’a viré folle et qu’elle a vraiment vécu ce genre de truc dans un foutu ascenseur qu’elle avait pris de base pour aller se calmer auprès d’un autre collègue du ministère avant de faire un meurtre sur un autre collègue. Autant dire que c’est raté pour le calme et la sérénité ont elle avait besoin. Pas grave, de toute façon après cette aventure il faudra mieux pour leur bien qu’elle évite ses collègues des autres départements en particulier les catastrophe magique et la régulation des créature magique.

« Experliarmus ! »

Le sort n’a pas été lancé fort ne cherchant qu’à éloigner la créature qui se trouvait proche d’elle pour éviter le coup de masse, en vain. Sa jambe a quand même été touché, parce que la paroi a laissé la créature trop proche d’elle. Elle ne se plaint pas, mais elle va avoir un magnifique bleu sur la jambe. Dommage pour la petite chose ce n’est pas ça qui va l’arrêter l’auror. Elle en a vu des bien pire dans sa carrière et a réussi à avancer avec des blessures bien plus grave que ça. Tout ce qui la gêne c’est qu’elle ne peut pas avoir plus d’amplitude pour le combat. C’est assez rare chez les aurors les affrontements dans des endroits aussi restreints et c’est ça qui l’a fait pester le plus intérieurement. Heureusement, elle parvient à ne rien en montrer à la personne avec elle, pas envie qu’elle flippe de voir une aurors en colère ou frustré. Cela ne leur serait d’aucune utilité et elle a besoin que la femme avec elle reste concentré pour l’aider à vaincre les deux créatures restantes. Elle n’y arrivera pas seule, la situation n’est pas idéale pour ça.

« Petrificus totalus ! »

Non elle ne compte pas faire dans l’originalité avec ces créatures le premier sort a bien fonctionner alors autant continuer dans cette lancé. Et apparemment elle fait bien puisque la deuxième créature qu’elle visait se retrouve pétrifié. Et si Nieves a conscience qu’elle n’a pas lancé un sort aussi puissant que la première fois, ça n’empêche que les résultats sont là et que le machin hargneux n’est pas prêt de s’en libérer avec ce qu’elle vient de lui foutre dans la tronche. Elle complète malgré tout le sort par un autre pour l’assommer, maintenant il n’en reste plus qu’un et à trouver un moyen de se sortir de cette merde. La bonne blague comme si c’était aussi simple à faire. Déjà assommer ces trucs c’est compliqué, mais sortir de là va sans doute être pire. Il ne faut pas qu’elle y pense maintenant, sachant qu’elles n’ont pas résolu le cas du dernier chaporouge qui semble d’autant plus survolter que ses compère ont été assommé. Il pousse un grognement qui enfant l’aurait fait flipper au point de se cacher sous le lit, mais depuis elle n’a plus peur de ce genre de chose. Elle toise la créature bien déterminer à l’avoir quitte à se blesser.

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There's no rush, we have plenty of time
@S. Nieves Ortega & Opale Marceau
26 septembre 1980

Ne pas prendre les commandes d'une situation comme celle-là te coûte, pourtant tu prends sur toi pour la bonne cause. Tu es peut-être un peu paranoïaque, mais tu es toujours très prudente lorsqu'il s'agit de maintenir ta couverture au sein du Ministère. Que ce soit ton esprit fermé à double tour lorsque tu te retrouves en présence de personnes susceptibles de pouvoir y fouiller, ou tes mensonges à répétition en ce qui concerne ton niveau en sortilèges ou encore ton expérience. Tu réfléchis à tout, tout le temps, parce que tu estimes que la mission qui t'a été confiée est trop importante pour la compromettre par manque de vigilance. Sans parler du serment inviolable que tu as fait et qui pourrait te coûter la vie si tu ne le respectes pas. Tu ne peux pas te permettre de laisser les choses au hasard, encore moins sur ton lieu de travail.

Alors tu laisses l'auror que tu viens juste de rencontrer mener la danse et ouvrir la trappe au-dessus de vous, même en sachant pertinemment que ce qui vous attend ne va pas être très sympathique. Elle neutralise rapidement un premier chaporouge d'un Petrificus Totalus très efficace, tandis que tu te protèges contre les coups de massue que tente de te donner un autre. Tu parviens à le repousser d'un sortilège mais tu remarques du coin de l'œil que ton Stupefix n'a pas suffi et qu'il se relève déjà, ramassant sa massue pour revenir à la charge. « Experliarmus ! » Même si tu sais que la femme à tes côtés est expérimentée, tu ne peux pas t'empêcher de penser aux risques de rebond de vos sortilèges contre les parois de l'ascenseur. Vous êtes à l'étroit et elle comme toi pourrait manquer son coup et toucher par accident sa binôme au lieu de vos adversaires armés de massue. « Protego ! » lances-tu de nouveau lorsque le même fichu chaporouge te fonce dessus. Tu es assez rapide pour que sa massue n'ait pas le temps de te toucher mais cette fois ce n'est vraiment pas passé loin. « Petrificus totalus ! » C'est bien beau tout ça mais il te suffit de lever les yeux pour réaliser que la situation ne s'améliore pas vraiment malgré vos sortilèges. Cette fois ce ne sont pas deux chaporouges mais cinq qui se fraient un chemin à l'intérieur de la cage d'ascenseur qui te semble de plus en plus ridicule pour cette affrontement. « Vous arrivez à voir combien ils sont encore là-haut ? » demandes-tu alors, les dents serrés, que tu abaisses ta baguette vers celui qui a fait une fixette sur toi. Pour la troisième fois, et malgré deux échecs à cause de tes boucliers de protection, il se précipite sur toi avant de t'asséner sa massue dans les jambes. Si le Stupefix ne fonctionne pas assez, alors tu vas t'arranger pour qu'il ne puisse plus se servir de sa massue en l'immobilisant autrement. « Incarcerem. » À croire que l'agacement te rend efficace : non seulement la corde que tu viens de créer s'enroule fermement autour de lui, mais en plus elle enserre aussi le chaporouge qui venait d'atterrir juste derrière. En voilà donc deux neutralisés tant qu'ils resteront ligotés. Tu regardes rapidement autour de vous et constates qu'il vous reste encore quatre adversaires debout, sans compter ceux qui sont peut-être encore au-dessus de la cage d'ascenseur. Tu jettes alors un bref regard à Nieves. « Vous connaissez un sortilège qui nous permettrait de tous les figer ? Ou au moins de les ralentir ? »

Bilan : 4/8 chaporouges encore debout

Dés :

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There's no rush, we have plenty of time
@Opale Marceau & @S. Nieves Ortega
26 septembre 1980
Nieves a eu bonne espoir qu’il n’en restait qu’un, mais alors qu’elles sont en train de s’occuper du dernier chaporouge survolté, d’autre bruit se font entendre et elle sait que c’est d’autre créature du genre. Qu’est ce que c’est que ce cauchemar ? Il y en a combien ? Elle commence à douter qu’ils viennent du département de régulation des créatures magiques où alors c’est une grosse prise d’un trafic illégale. La question est qui serait assez stupide pour faire un potentiel trafique de chaporouge ? Elle ne tient pas à répondre à cette question afin de ne pas déprimer totalement en obtenant la réponse.

« Je vais voir. »

C’est dangereux, mais elle n’a pas envie de savoir une fois qu’ils seront sur elles deux dans la petite cage d’ascenseur. Les créatures qui gigotent autours de la prison de métal semble encore assez loin pour qu’elle est le temps de se hisser pour voir et de redescendre fissa. Elle allume sa baguette pile quand la dame à ses côtés saucisonne d’un sort le dernier chaporouge dans la cage de métal avec elles. Elle cale la baguette dans sa manche ne pouvant pas l’avoir en main en grimpant et se hisse. Elle a parfaitement conscience de dépendre totalement de l’autre femme qui n’a pas de formation d’auror, ce qui n’est pas pour la rassurer. Elle tente de se dire qu’au moins elle n’est pas avec quelqu’un qui a juste cédé à la panique et que c’est mieux que rien du tout. Elle parvient à se hisser et compte le nombre de chaporouge qui descendent donc vers eux , un juron en espagnol lui échappe alors qu’elle fait un saut pour atterrir de nouveau dans l’ascenseur.

« Y en a cinq autre qui arrivent. »

Lance-t-elle en se mordant la lèvre. Elles sont mal barrées si d’autre arrive. Déjà trois plus les cinq c’est beaucoup trop, mais plus elles font juste s’épuiser et potentiellement mourir avant que les secours arrivent. Bon il faut penser positif et ne pas voir la défaite tant qu’elle n’est pas effective. Elle se concentre donc sur les créatures qui arrivent. Elles ne pourront pas entre toute les cinq par la petite ouverture, alors autant en profiter pour les attaquer peu à peu avant en espérant que d’autre ne viennent pas et surtout que les chaporouges n’ait pas envie de détruire l’ascenseur de l’extérieure, ce qui les rendraient toute les deux impuissantes. Heureusement les créatures décident de rentrer dans l'ascenseur une par une. Elles ont de la chance pour le coup. Elle lance un sort pour le mettre hors d'état de nuire, le premier. La première créature est k.o, mais elle décide qu'en même de l'attacher avec un sort pour être sûr que quand il se réveillera, elle ne pourra pas l'attaquer. Elle lève la tête vers la trappe de l'ascenseur et retient un juron en espagnol, parce que un sur cinq c'est loin d'être fini pour elles deux. Cette journée est maudite.

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Avatars par EMC & bambieyestuff

There's no rush, we have plenty of time
@S. Nieves Ortega & Opale Marceau
26 septembre 1980

D'une certaine façon, tu es bien contente de ne pas t'être retrouvée seule tandis que l'ascenseur est envahi de chaporouges. Tu ne le reconnaîtras sans doute pas à voix haute mais être accompagnée d'une auror expérimentée a quelque chose de presque rassurant : tu n'es pas seule à devoir te protéger de leur agressivité exprimée à coups de massue. Cela dit, en son absence tu pourrais sans doute te montrer un peu moins timorée. Tu n'irais pas jusqu'à brûler tout ce qui t'entoure pour neutraliser l'ensemble des malotrus – ce qu'aurait la folie de faire certains de tes collègues masculins, tu en es certaine –, mais tu ne craindrais pas d'être louche aux yeux d'une auror qui est censée ne voir en toit qu'une politicienne pas trop gauche. Il ne faudrait pas que tes aptitudes au duel ou même une attitude trop vindicative éveillent ses soupçons. Alors tu te bats, refusant de devoir justifier à Tamsin des bleus sur tes jambes de façon aussi absurde qu'une attaque de chaporouges dans un ascenseur, mais en restant sur la réserve. À deux, vous devriez vous en sortir pour tous les neutraliser sans trop de peine, n'est-ce pas ?

Malheureusement, la nouvelle vague qui pénètre la cage d'ascenseur laisse croire qu'ils sont encore nombreux à l'extérieur, ce qui pourrait devenir problématique s'ils décident de tous entrer. C'est pour cela que tu demandes à ta coéquipière de fortune si elle est en mesure de déterminer le nombre d'opposants qu'il vous reste encore à neutraliser. « Je vais voir. » Du coin de l'œil, tu la vois se hisser au niveau de l'ouverture tandis que tu dois te protéger d'un nouveau coup de massue en direction de tes jambes. Tu parviens à ligoter ce chaporouge avec un autre, ce qui t'assure qu'ils ne reviendront pas à la charge tout de suite, puis lève la tête vers Nieves pour t'assurer qu'elle monte sans encombre. Voyant qu'une des créatures encore dans la cage s'approche de ses jambes pendant encore pour essayer de l'atteindre avec sa massue, tu réagis aussitôt en pointant ta baguette vers l'auror. « Protego ! » La bulle protectrice que tu crées suffit à la protéger, l'arme du chaporouge y rebondissant sans faire de dégât. Par chance, il ne se retourne pas contre toi, ce qui te laisse le temps de t'assurer que Nieves descende en sécurité. « Y en a cinq autre qui arrivent. » Tu hoches la tête et laisses ton Protego disparaître maintenant qu'elle est revenue sur le sol. « D'accord. » Voyant qu'elle se concentre sur les créatures qui menacent de vous rejoindre par l'ouverture, tu décides de plutôt t'occuper de celles qui sont encore dans la cage d'ascenseur avec vous. Tu pointes ta baguette sur le chaporouge que tu as empêché d'attaquer l'auror. « Incarcerem. » Malheureusement, les cordes que tu crées ne l'atteignent pas : elles se cognent à une des parois de la cabine avant de retomber mollement sur le sol. Tu as intérêt à être plus efficace si tu veux t'en sortir, car si ton compte est bon il vous en reste presque une dizaine à neutraliser en comptant ceux à l'extérieur de la cage.

Bilan :

• 4/9 chaporouges encore debout dans la cage
  
• Encore 4 à l'extérieur de la cage
  

Dés :

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