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 La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves

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MJ Greene
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MessageSujet: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyVen 15 Déc - 18:52


La vie est belle... enfin, j'crois.
@S. Nieves Ortega & MJ Greene
Lundi 10  novembre 1980

J’ai refermé la porte sèchement derrière le directeur de la Justice Magique. Bones m’insupportait de plus en plus, surtout lorsqu’il s’en prenait à l’un de mes aurors. Certes, j’étais en colère contre l’auror en question mais il n’y avait que moi pour décider de la sanction qu’il avait. Deux heures de discussion sur le cas Londubat. Bones voulait un conseil de discipline. Je reconnais que cela lui ferait du bien au père Londubat, mais juste pour le principe que Bones y ait mis son grain de sel, j’avais plaidé la cause de l’auror. J’admets que si Bones n’était pas venu me trouver avec ses grands airs supérieurs pour réclamer haut et fort un conseil de discipline, je l’aurais envoyé là-bas. N’empêche que cela faisait presque quinze jours qu’il ne hantait pas les couloirs du bureau des Aurors, cela me faisait des vacances. Ma colère que j’avais en moi depuis des jours s’était un peu apaisée. Rien que savoir que mon fils n’allait pas remettre ses fesses sur un balais pendant un temps me faisait du bien. J’angoissais à l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose de pire, sous l’emprise de cette saloperie de drogue.

Je sais que je n’étais pas légitime pour l’engueuler et lui faire la morale sur ce que je pensais de sa prise de substances illicites mais je n’avais pas pu m’empêcher. De lui hurler dessus, lui dire des choses que je ne pensais pas forcément, mais j’étais incapable de voir l’avenir sans lui, désormais. J’avais retrouvé mes gamins, ce n’était pas pour en prendre l’un d’eux à nouveau. Et surtout pas de cette manière. Je savais qu’il remontrait sur un balai, je ne faisais pas d’illusion mais avec sa blessure, il avait quand même consenti à rester en convalescence et limiter ses séances dans les airs. Et puis, avec ce qui arrivait à Alastor, cela n’aidait pas à avoir le sourire. Et c’était sans compter les frasques du directeur des catastrophes magiques. Lui, il avait achevé mon humeur. Je reconnais que je le surveillais, de loin, mais j’avais mis ma carrière en jeu pour sauver ses fesses, il n’avait pas intérêt à me faire faux bond, parce que cette fois-ci, il n’aurait aucun loisir de s’expliquer, c’était direction la cellule d’Azkaban la plus profonde et la plus froide, et peu importe sa repentance. Le moral n’était pas au top de sa forme, et si j’avais pu refaire le portrait à Bones, je l’aurais fait. Je savais parfaitement pourquoi il avait demandé le conseil de discipline pour les frasques de Londubat. Il faut dire que l’auror n’était dans les papiers que de très peu de monde. Il n’était déjà pas dans les miens. Et pour beaucoup tout était bon pour le mettre hors du ministère. Mais, même si Londubat m’énervait huit jours sur sept, vingt-cinq heures sur vingt-quatre, je le défendrais toujours auprès de mes supérieurs hiérarchiques. Comme tous mes aurors qui étaient sous mon commandement.

Je me suis écroulé dans mon fauteuil après avoir enlevé mes chaussures. J’aimais bien trainer en chaussettes. Je me suis servi un café, bien noir. Il était plus vingt heures. Anatole ronflait dans son panier. Un tas de dossier, bien empilés les uns au-dessus des autres, était au milieu de mon bureau. Les stylos bien alignés à côté. Je suis maniaque, tout doit être parfaitement rangé. J’ai avalé mon café d’un trait, avant de me lever d’un bond, faisant sursauter Anatole. Mes chaussures remises en place, je suis sorti de mon bureau. J’avais besoin de détente, de passer une soirée loin du boulot et surtout ne pas y penser. Le bureau fermé à clé, je suis allé directement quatre bureaux plus loin, Anatole dans mes pieds. La lumière indiquait que la propriétaire des lieux officiait toujours. J’ai frappé deux coups secs, et j’ai ouvert la porte sans attendre la réponse de l’occupante. « Auror Ortega, posez votre rapport, je vous enlève pour la soirée ». Je l’entrainais à la Magie Informulée, quasiment tous les matins. Et je dois dire qu’elle progressait bien. Et je lui devais un diner. Je cherchais encore pourquoi j’avais accepté. J’aimais bien nos entrainements, j’aimais bien passer du temps en sa compagnie. Même si je ne voulais absolument pas comprendre pourquoi. Je ne devrais pas ressentir ça pour elle, elle restait ma subordonnée, mais je ne pouvais pas non plus faire semblant. Nieves Ortega me plaisait, vraiment. Et c’était très étrange. Je reconnais que depuis mon divorce, j’avais eu des aventures sans lendemain, mais cela ne m’intéressait pas plus que ça. Cela dit, avec le boulot qu’on avait au Ministère, je n’avais pas spécialement le temps de penser à ça. Et je me sentais si… stupide, si peu légitime de penser à elle, alors qu’Al était encore à l’hôpital, que mon fils avait failli perdre la vie… si peu digne d’un Chef. Mais, ce soir, y’avait plus de Chef. Jeff Greene il en avait ras-la-casquette de faire bonne figure, de prendre sur lui pour pas exploser, et éclater les têtes de ceux qu’ils croisaient. Ce soir, Jeff Greene, il voulait penser à tout sauf au boulot. Et profiter de sa soirée avec la femme qui lui plaisait. Je sais que demain, je le regretterais, mais ce soir, un peu grisé par l’envie de passer un moment avec elle, j’avais occulté tout le reste. Voyant qu’elle ne bougeait pas, je me suis demandé si elle, elle avait réellement envie de passer la soirée en ma compagnie. Cela dit, je ne pourrais pas lui en vouloir si elle ne le voulait pas. Passer sa soirée, en compagnie de son chef, il y avait peut-être meilleure soirée. « C’est un ordre, Ortega. Lâchez ces dossiers, ils seront encore là demain matin ».





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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyDim 17 Déc - 17:13


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@S. Nieves Ortega & MJ Greene
Lundi 10  novembre 1980
Nieves est plongé dans un dossier un peu problématique qui lui prend la tête et où Smith lui est encore d’une inutilité sans pareil. Il est d’ailleurs pas avec elle et la seule chose qu’il a pu lui dire sur cette journée c’est qu’il trouvait l’investigation papier ou de distance inutile. Des fois Nieves se demande comment il est devenu auror ce looser. Surtout sachant que le travail d’enquête est très important dans leur travail d’autant plus quand il y a tant à perdre s’ils ne font pas attention. Et avec un chasseur la moindre erreur d’inattention peut être fatale.

Elle pousse un grognement et se tire les cheveux quand Ivy se pointe avec un café. Nieves la remercie avec un large sourire en prenant une pause boisson avec sa collègue. Elle en profite pour cracher sur Smith avec elle. De quoi apaiser son cœur et la remotiver pour terminer le début de ce dossier. Ivy lui souhaite bonne soirée bien décidé à rentrer voir son mari. Nieves lui répond à son bonsoir et se remet sur son dossier. Elle est à fond dessus quand la porte s’ouvre quelques minutes plus tard la faisant sursauter. Elle regarde l’intrus qui vient d’entrer et qui n’est autre que son patron qui lui demande de poser son dossier et de le suivre. Elle est surprise tellement qu’elle ne réagit pas tout de suite à sa demande.

Elle le regarde avec des yeux de poisson et il faut que Greene répète ses paroles encore une fois pour qu’elle en comprenne le fond. Elle a un sourire aux lèvres et referme son dossiers. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il se souvienne de sa promesse et la tienne, mais elle en est ravi. Et après cette journée plus qu’énervante elle est ravi de passer un moment avec lui. Le dossier agaçant attendra demain, ils ne sont plus à un jour près. Le chasseur ne disparaîtrait pas comme ça et les preuves non plus.

« J’aime bien ce genre d’ordre. Vous attendez juste que je me change, parce que l’uniforme c’est moyen pour sortir. zou dehors et j’arrive. »

Nieves attrape ses vêtements et se change dans le bureau. Elle n’a malheureusement pas d’habits de soirée sur elle, mais son corset de cuir avec son pantalon de la même texture accompagné de ses cuissardes aux lacets au reflets argentés avec sa veste blanche en tissu fin seront mieux pour sortir. Elle sort de nouveau prête en moins de 10 minutes.

« On va où ? »

Demande-t-elle une fois qu’ils sont hors du ministère. Elle sait qu’il lui doit un restaurant, mais elle est curieuse de savoir lequel il a choisi. Même si dans la réalité elle sera ravi peu importe le restaurant choisi. Après tout c’est Jeff Greene avec qui elle sort et ce type lui plaît, même si quand il l’entraîne c’est un connard fini. Non elle exagère, mais c’est vrai qu’il est dur en entraînement. Après elle a bien progressé depuis qu’elle a commencé avec lui et ne regrette pas.




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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyDim 17 Déc - 21:01


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@S. Nieves Ortega & MJ Greene
Lundi 10  novembre 1980

Ah il était beau le chef des aurors, à attendre comme un collégien que la fille qu’il voulait inviter accepte de sortir. Je me sentais un peu pathétique. Avec tout ce qu’il se passait en Angleterre, avec mon fils qui faisait conneries sur conneries, Al’ qui se trouvait sur un lit d’hôpital, et moi au milieu à jouer les vierges effarouchées.

Mais c’était une envie irrépressible que de passer la soirée en sa compagnie. J’en avais juste envie. Et le monde pouvait bien s’écrouler cela me faisait ni chaud ni froid. Je sais que demain, je regretterais d’avoir jouer à l’adolescent mais ce soir j’avais besoin de penser à autre chose, passer un moment loin de la réalité qui m’alourdissait l’estomac. Et j’ai souri comme un collégien quand elle a accepté l’invitation. J’entendais déjà les rires de baleines de Dimitri et Al’. J’crois qu’ils ne le sauront pas. Pas tout de suite en tout cas. J’voulais pas entendre Alastor dire qu’il avait raison.

Je suis sorti de son bureau, m’adossant au mur derrière moi. Le bureau des aurors était vide. Ils étaient déjà tous partis, rentrés chez eux pour passer leur soirée en compagnie de leur famille. Anatole était assis à mes pieds, et vu comme il trépignait, lui aussi avait envie de rentrer. Pas pour tout de suite, mon brave Anatole. Il me suivait partout, et je ne me voyais pas aller quelque part sans lui. Sur la porte face à moi, y’avait le nom de l’auror Smith. J’avais eu une envie de le tuer lui et Stanley. Je détestais cette nouvelle loi. Je la trouvais si indigne de notre profession. Même si je reconnais que les mangemorts ne comprenaient que la violence, je trouvais ça, si… déshonorant. On était des aurors, des hommes qui représentaient la loi et la justice. Comment pouvait-on être écouté si l’on agissait comme ceux que l’on traquait. Ils étaient nombreux les aurors qui avaient apprécié ces nouvelles lois, et je ne pouvais rien faire contre ça. Mon fils avait trinqué pour tous les chasseurs et tous les mangemorts que nous n’avions pas réussi à avoir.

J’ai eu une subite envie d’aller le voir, savoir comment il allait. Il était sorti la semaine passée. Pour tout dire, j’aurais préféré que Sainte-Mangouste le garde encore, juste pour être sûr qu’il ne retourne pas tout de suite sur un balai. J’ignorais s’il allait suivre les directives des médicomages, j’osais espérer que oui. Trois mois d’interdiction de Quidditch. Je ne trouvais pas ça suffisant mais c’était déjà ça. J’ignorais s’il écouterait aussi son compagnon. Moi, c’était sûr qu’il ne m’écouterait pas. J’avais beau être son père depuis vingt-cinq ans, je ne l’étais pas pour lui. Je n’avais rien fait pour eux, je les avais abandonnés, et il était en droit de ne rien vouloir recevoir de moi. Je ne pouvais pas lui en vouloir. N’empêche que depuis qu’il était sorti, je m’inquiétais. Et pendant un bref instant, j’allais faire demi-tour, je n’avais pas plus ma place ici, avec une de mes subordonnées. Je n’étais plus un ado, m’enticher comme ça d’une femme n’avait pas lieu d’être. Ce n’était clairement pas le moment, il y avait bien trop de boulot à faire dans ce pays, plutôt que d’aller fricoter.

Pourtant, je n’avais toujours pas bougé d’un pouce quand elle est sortie de son bureau. Un « oh » léger s’est échappé de ma gorge en la regardant passer devant moi. Je l’ai déshabillée du regard avant de lui emboiter le pas. Je me suis giflé mentalement de l’avoir dévisagée ainsi. Ce n’était pas moi d’agir ainsi. Mais, son cuir lui allait parfaitement bien. Je préférais largement la voir dans cette tenue que dans sa tenue d’entrainement, même si la sueur qui pouvait perler sur son front lui allait terriblement bien. J’ai secoué la tête pour chasser ses pensées de mon esprit, un peu indigne de moi. J’ai salué l’hôtesse d’accueil du ministère et l’on s’est retrouvé en dehors du ministère. Le restaurant choisi se trouvait dans le quartier moldu de Londres. Je n’étais pas du genre à m’occuper du regard des autres, mais le chef des aurors qui dinait avec une subordonnée n’allait pas passer inaperçu. Déjà notre sortie conjointe devant l’hôtesse d’accueil du ministère n’allait pas être passée sous silence, on allait en entendre des rumeurs demain. Je n'avais pas spécialement envie d’en rajouter. J’avais envie de passer la soirée avec l’auror Ortega, et je n’avais certainement pas envie de croiser des personnes ministérielles. Pas aujourd’hui en tout cas. La discrétion serait plus facile en se retrouvant dans le quartier moldu de Londres. « A la bonne fourchette. C’est un restaurant français à Nothing Hill. » J’aimais bien la nourriture française, même si je restais un Anglais de pure souche, je devais reconnaitre que les as de l’assiette, c’étaient les Français.

« Vous voulez marcher ou transplaner ? » ai-je demandé. Nothing Hill était à une dizaine de minutes à pied. Il ne faisait pas froid, pas comme mon humeur du moment qui était plus que glaciale lorsque je pensais à tout ce qui me préoccupait. Le restaurant avait une devanture rouge. Les lumières ocrées à l’intérieur donnaient une ambiance chaleureuse à la salle. J’ai ouvert la porte laissant passer Ortega en premier. On a été installé au fond de la salle, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’attaque qui avait eu lieu au Picses, quand le serveur nous a apporté la carte. Je reconnais que ma baguette, elle n’était pas loin, même si au fond, j’étais sûr qu’ils ne réitéreraient pas. Jamais deux cibles identiques à la suite. N’empêche que cela tournait un peu dans mon esprit.





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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyLun 18 Déc - 12:29


La vie est belle... enfin, j'crois.
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Lundi 10  novembre 1980
Nieves n’a pas entendu le oh quand elle est sortie de son bureau. Si elle l’avait fait, elle aurait sans doute plus prêter aux actions et réactions de son chef quand il était derrière elle Au lieu de ça elle est concentré sur ce qui se passe devant. Elle observe la ville de Londres qui est encore tellement active à cette heure ci. Pourtant beaucoup de travailleurs sont déjà rentrée et ont même pour la plupart déjà mangé. Mais il reste des gens qui vivent la nuit et c’est le début de leur moment autant que la fin de la journée des travailleurs tardifs. Ce mouvement incessant la fascine tellement, mais ce soir il y a autre chose qui la fascine : Greene et son éternel costard. Elle sourit à sa réponse.


« Cela fait longtemps que je n’y ais pas mangé. C’est un très bon choix. »

La rousse n’a effectivement pas mangé là bas depuis plusieurs mois. Et ce n’est pas parce qu’elle manque de moyen au contraire elle en a plus que les moyens. Cependant, elle considère que c’est un plaisir qu’il faut s’accorder rarement ce genre de repas et l’idéal est en agréable compagnie. Compagnie qu’elle a ce soir en la personne de MJ Greene, bien qu’il ne partage sans doute pas le même attrait pour elle que elle pour lui.

« A pied ce sera plus agréable. »

Et ce qu’ils font. Le chemin est rapide et fait un bien fou après une journée entière à se tenir derrière un bureau ou à s’énerver contre Smith. Vivement que sa collègue lui revienne, parce que l’autre elle va vraiment finir par lui arracher le cœur tant il l’énerve avec ses grands air. Incompétent de service qui penser mieux savoir que tout le monde et en particulier quand son interlocuteur est une femme. Elle ne le supporte plus, mais doit encore faire avec. Heureusement la peur du chef l’a un peu calmé, mais pas assez à son goût.

« Cette endroit est toujours aussi beau. »

Elle observe les tapisseries richement décoré et les tables dressé à la française. Le lieu est calme, apaisant bien loin de la paperasse. Elle se laisse accompagner jusqu’à la table par un serveur et observe Greene. Elle remarque une méfiance ou une inquiétude dans son regard, mais ne dit rien. Elle n’oserait supposer de ce qui ne va pas et encore moins lui demander s’il n’en dit rien. Elle se contente de lui offrir un sourire tendre.

« C’est un très bon choix de restaurants, merci. »

Nieves observe encore la salle cherchant éventuellement un danger qu’elle aurait raté, mais rien. Alors elle se dit qu’il est juste préoccuper par tout ce qu’il vit. Ne lui a-t-il pas dit que son fils était malade ? Et puis Alastor est hospitalisé et elle ne pense même pas au cas de Londubat qui est mis à pied. Il y a tant de raison qui peuvent justifier le regard soucieux de Greene et elle ne doit pas s’en faire. Elle se penche donc sur le menu ne sachant quoi choisir.





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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyJeu 4 Jan - 17:25

• • •

La vie est belle... enfin, j'crois.


feat. @S. Nieves Ortega & mj greene / 10 novembre 1980


• • • Je me suis senti parfaitement idiot à sourire bêtement à ses paroles. Elle était contente d’aller dans ce restau, et moi, j’étais content que ça lui plaise. Si pathétique que j’étais. Et si j’avais eu quinze ans, j’aurais sans doute rougi comme un crétin. Il m’arrivait quoi, sérieusement ? C’était pas moi ce comportement d’idiot. Je ne devrais même pas être là, en sa compagnie. Déjà, j’avais plus l’âge de m’enticher de quelqu’un. Et puis, c’était une subordonnée. Elle était sous mes ordres depuis un an, c’était juste contraire au règlement. Je l’ai suivi dans les rues de Londres, l’observant dans son cuir qui lui allait fichtrement bien. Elle était bien plus jolie là-dedans que dans son uniforme d’auror. En réalité, je n’avais jamais aimé l’uniforme des aurors, qu’il soit anglais ou américain, et le seul avantage que j’avais à être Directeur des Aurors, c’est que je n’avais plus besoin de le porter. Mon costard était bien plus confortable.

Je me demandais avec qui elle avait pu fréquenter ce restaurant. Chez les sorciers, ce n’était pas le plus connu. Nothing Hill restait un quartier moldu, il n’y avait que très peu ou pas de sorciers qui y vivaient. La salle est plutôt calme. Et je n’étais pas du style à m’inquiéter pour tout et n’importe quoi, mais je reconnais que depuis Poudlard et le Picses, j’avais tendance à observer plus attentivement les lieux que je fréquentais. J’ai détourné le regard de la salle pour me reconcentrer sur celle qui m’accompagnait, chassant cette idée saugrenue que l’on puisse de nouveau être attaqué dans un lieu moldu. La soirée allait être parfaite, et moi j’allais agir comme un collégien qui veut épater sa première petite-copine. Je suis pathétique, ce soir. Anatole s’est installé sous ma chaise, j’ai posé la carte du menu devant moi, me disant que j’aurais pu croiser ma nièce en venant ici. Son internant n’était pas loin. Cela m’avait fait bizarre lorsqu’elle avait voulu entrer au lycée moldu, mais j’avais laissé faire, conscient que c’est ce dont elle avait besoin pour aller bien. J’avais douté qu’elle accepte de venir vivre avec moi, et pourtant elle avait passé un mois dans mon appartement de vieux auror – presque aigri. Je savais bien que ce n’était pas ce qu’elle préférait mais au moins, elle n’était plus dans son foyer. Je lui écrivais parfois, n’attendant aucune réponse. Parfois, j’en avais, et parfois non. Du moment, qu’elle savait qu’elle pouvait compter sur moi en cas de besoin, le reste n’avait pas d’importance. J’espérais juste qu’elle accepte de venir passer les vacances de Noël à la maison. Je voulais lui faire rencontrer Sydney et Anastasia. Et puis, c’était ma nièce, je ne voulais pas qu’elle passe Noël, toute seule dans son internat.

« Je suis ravi que cela vous plaise » ai-je répondu, un air un peu idiot. « Si vous aimez la viande, je vous conseille le jarret de porc » me suis-je repris, me concentrant sur le menu, plutôt que sur son décolleté. J’entendais déjà Alastor me dire qu’il avait entièrement raison, que j’étais « in love » de la sulfureuse espagnole. Qu’est-ce qu’il y connaissait en amour, celui-là ? Certainement moins que moi. Et je reconnais que depuis mon divorce d’avec Esther, j’avais largement mis les relations hommes-femmes très loin dans mon esprit. Si aux Etats-Unis, j’avais eu quelques conquêtes d’un soir, depuis que j’étais rentré en Grande-Bretagne, c’était le vide sidéral. Parce que oui, j’avais eu tellement de choses à faire depuis que j’avais pris ce satané poste – que je regrettais milles fois par jour. Et que cela ne m’intéressait pas, ou plus.

Et voilà que cela pouvait me tomber dessus, sans que je ne comprenne comment ni pourquoi, elle, elle m’avait tapé dans l’œil. « Ou la daurade sur lit de ratatouille. J’ai déjà gouté c’est excellent ». Avec Dimitri on était souvent venu dans ce restaurant. Juste pour être tranquilles et pour pouvoir parler de choses qui ne regardaient absolument personne, sans avoir les oreilles indiscrètes des gens du ministère ou de ses mômes qui écoutaient aux portes lorsque j’étais chez lui, ou encore de parler devant un mangemort ou un chasseur qui fréquentaient les établissements sorciers du Chemin de Traverse. Même si, ici, nous n’étions quand même pas à l’abri de diner à côté d’un mangemort ou d’un chasseur, mais il y avait tout de même que peu de risque. Ce n’était pas le restaurant le plus connu d’Angleterre. Le serveur est revenu prendre la commande. Je n’avais jamais gouté les paupiettes de veau et les speatzles. Avec un bon verre de vin rouge de Bordeaux.

J’ai levé mon verre de vin en l’air lorsque l’on fut servi. « Je suis ravi de passer la soirée en votre compagnie ». Autant de mièvrerie était pitoyable. « Alors, la cohabitation avec Smtih se passe-t-elle plus facilement ? » Oui, j’crois que je préfère encore parler de boulot. Jeff, tu déconnes sec.


KoalaVolant


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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyJeu 15 Fév - 20:06


La vie est belle... enfin, j'crois.
@S. Nieves Ortega & MJ Greene
Lundi 10  novembre 1980
Oubliant le fait qu’elle a cru remarqué chez son chef des signes d’alarmes, elle se concentre sur le menu hésitant sur quoi choisir. Elle sourit un peu aux propositions de Jeff trouvant ça adorable de sa part de lui faire quelques suggestion. Elle se demande quand même si ça lui arrive souvent de venir ici manger pour connaitre si bien le menu et avec qui. Une pointe de jalousie au creux du ventre, elle décide qu’elle n’a envie de demander. Elle tente de passer outre en regardant le menu et en gardant un sourire poli aux lèvres.

« Je ne sais pas trop, ils ont l’air excellent comme plait, mais j’ai un autre plat qui me fait de l’œil moi qui adore le magret de canard. »

Préfère-t-elle dire alors que son regard s’arrête sur le magret. En soit, elle ne ment pas. Elle adore le magret bien plus que le porc et le poisson et elle aurait sans doute choisi ça de toute façon. Même si au fond une pointe de jalousie teinte son choix de plat, car elle n’a pas envie de choisir un plat qu’il a peut être recommandé à d’autre femme. Ce comportement est complétement puérile, elle en a conscience, mais c’est MJ Greene et elle ne se comporte pas toujours normalement avec lui. Elle se flagellera plus tard de sa stupidité.

« Moi aussi j’en suis ravie »

Nieves sait que c’est de son fait s’ils sont ici, après tout elle a gagné ce diner avec un duel. Elle aurait préféré qu’il le fasse de lui-même sans ça, mais parfois il faut forcer le destin. Elle en a ras le cul d’attendre qu’il la remarque où fasse quelques choses et après plus d’un an à baver sur lui, elle doit admettre que ce n’est pas juste une simple passade.

« Boarf je me demande toujours s’il n’a pas trouvé son diplôme d’auror dans un putain de jouet pour enfant moldu, mais tout va bien. Il n’est pas encore mort et pourtant, il cherche souvent après Hadès et son fleuve. »

Il est de réputation commune que Nieves et Smith s’entendent comme chat et chien. Il est mysogine et impulsif avec un complexe du héros mal placé, ainsi qu’un gout prononcé pour les méthodes violentes d’interrogatoire. Autant dire que même Nieves semble poser à côté de lui et ce n’est pas peu dire. Sa coéquipière lui manque et elle ne sait pas comment elle a fait pour ne pas tuer ce type depuis le temps.

« Votre fils va comment ? Et vous avez un peu de nouvel d’Alastor ? »

Elle n’est pas la plus proche d’Alastor, mais elle l’apprécie et puis elle aime beaucoup Evalyne donc forcément elle discute avec elle d’Alastor qui est pour le moment à l’hopital. La pauvre doit se coltiner le comparse de Smith en attendant que Maugrey revienne au travail et il est pire que ce Smith. Alors, elles se comprennent et compatissent ensemble sur leur pauvre sort. Heureusement, Eve n’aura pas à le supporter longtemps ce débile.






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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptySam 24 Fév - 10:34

• • •

La vie est belle... enfin, j'crois.


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• • • Je ne sais pas ce qu’il m’arrivait en ce moment. Il y avait des choses bien plus importantes à régler au ministère et moi, je roucoulais ?! avec une de mes subordonnées. J’ignorais ce qu’il m’arrivait mais elle m’attirait. Et cela ne le devrait pas. Il y avait des mangemorts, des chasseurs, des anteawichs en cavale et moi, je dinais au restaurant avec une femme. J’avais l’impression de dérailler totalement. Ça ferait bien marrer Dimitri, si je lui racontais ça. J’ai hoché lentement la tête dans la positive, le magret de canard n’était pas mauvais. Je l’avais déjà gouté, juste pour ne pas mourir idiot mais je reconnais que je n’étais pas fan du canard. « Très bon choix » me suis-je contenté de dire. J’ai souri bêtement à ses paroles, avant de me claquer mentalement. Je déraille, vraiment. N’empêche que j’étais réellement content de passer la soirée en compagnie d’Ortega. Je n’étais pas sûr de comprendre ce qu’il m’arrivait réellement. Oui, elle me plaisait mais je n’avais clairement pas la tête à ça, trop de choses au boulot qui m’empêchait de penser à autre chose. Et puis, elle faisait partie de mon équipe. C’était une de mes aurors, rien que pour ça, je devais m’empêcher de penser à autre chose avec elle, qu’à du boulot. Ce n’était qu’un diner entre collègues, un simple repas, qu’elle avait gagné lors d’un duel. Enfin… j’avais oublié notre entrainement, et je me faisais juste pardonner. Je devrais plutôt me faire pardonner pour l’avoir collé avec Smith.

Il y avait des aurors qui m’insupportaient, et Smith en faisait parti. Certains, diraient que je n’étais pas objectif, vu ce qu’il avait pu faire à mon fils. Peut-être. Je l’aimais pas déjà avant. Tout comme Stanley. Et pourtant, ils n’étaient pas si mauvais aurors que ça. Ils avaient juste des méthodes de merde et détestables mais, oui c’étaient des bons aurors. J’avais envie de m’envoyer un sortilège rien que pour dire ça. Mais je me devais d’être objectif, comme tout bon directeur, Stanley et Smith étaient de bons aurors, avec des méthodes de merde, et misogynes qui plus est. J’ai souri à ses paroles. Si je lui sortais son dossier, je crois qu’elle n’en reviendrait pas. « Si vous saviez… » ai-je murmuré, pas certain qu’elle ait réellement entendu. « Je suis désolé de vous infliger cela, Ortega » Je l’étais sincèrement, mais je ne pouvais rien y faire. Tant qu’Ivy Lestrange serait enceinte, elle n'avait pas le droit de faire du terrain.

J’ai bu une grande gorgée de vin à sa question. Mon fils… comment allait-il ? C’était la grande question du jour. J’étais inquiet et en colère contre Sydney. J’avais tous les sentiments du monde envers mon fils. Des bons comme des mauvais. Et je n’étais pas sûr d’avoir très envie d’en parler. Quant à Alastor… Je dirais qu’il masquait bien son jeu. Il venait de vivre des choses peu évidentes. J’ignorais s’il le vivait réellement bien, et j’avais surtout peur qu’il fasse des choses inconsidérées juste pour aller se venger de celui qui l’avait mis dans cet état. Faudrait que j’en parle à Dimitri, je pense qu’Alastor se confiait bien plus à lui. J’ai haussé les épaules. « Je dirais qu’Alastor va bien au vu de ce qui lui est arrivé. Il est pressé de revenir » Moi aussi, d’ailleurs, même si je voulais qu’il prenne son temps pour reprendre le boulot. J’ai pris une nouvelle gorgée de mon vin. « Quant à Sydney… Je vais continuer à m’inquiéter ». Dès qu’il allait remettre les fesses sur un balai. Certes, je m’étais toujours inquiété de le voir sur un balai mais depuis l’appel de Sainte-Mangouste, je m’étais rendu-compte que je pouvais le perdre en un claquement de doigt et je n’étais absolument pas prêt pour ça. « Vous avez des enfants ? » Même s’il me semblait que non. Et pour tout dire, je préférais parler d’elle plutôt que de mon fils.


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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyJeu 2 Mai - 15:19


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Lundi 10  novembre 1980
Sofia Nieves est plus que ravi de son choix. Même si les propositions de MJ sont très bien, ce n’est pas ce qu’elle préfère. Et vu le niveau du restaurant manger un bon magret de canard bien préparé ce serait un plaisir sans nom. Ce diner promet d’être vraiment agréable. Elle est en bonne compagnie dans un lieu ou la nourriture est particulièrement appréciable. Même si la discussion tourne un peu sur le travail, ce n’est que le début et c’est normal au vu de leur lieu de rencontre. Il faut juste faire en sorte que la conversation dévie peu à peu, parce que sincèrement elle n’a aucune envie de s’attarder sur le cas de Smith ce soir.

« Je ne tiens pas à savoir quoi que ce soit le concernant. Et ne vous excusez pas, c’est temporaire. »

Ivy reviendra quand elle s’en sentira prête et leur duo de choc reprendra son chemin. Smith n’est qu’un problème passager, même si ça risque de prendre du temps avant que sa coéquipière revienne sur le terrain. Elle a hate, mais elle lui souhaite tout le bonheur possible quand elle accueillera son bébé. Elle fera une super maman avec un papa chouette à ses côtés.

« Les aurors sont souvent pressé de revenir sur le terrain après un… hm accident… après ce n’est pas toujours judicieux. »

Nieves a fait la connerie de le faire un an plus tot et elle a conscience que ça risque de ne pas toujours être évident pour elle. Traumatisé par un feudeymon, elle sait que si elle se retrouve de nouveau devant un démon du feu -et c’est probable vu son statut d’auror- elle sera incapable de gérer. Pour Alastor c’est différent, mais il est sans doute furieux contre le coupable. Un auror furieux peut être impulsif et dangreux pour autrui. Après c’est Alastor, c’est un bon auror et il s’en sortira sans doute très bien. Parfois, tourner en rond chez soi est pire.

« Je comprends, c’est votre fils. »

Quel parent ne s’inquiète pas pour son enfant ? Quand elle voit sa sœur avec sa nièce, elle sait que Alba Paola passerait sa vie à s’inquiéter pour sa fille. Après tout même en ayant quarante ans sa sœur la chapeaute encore bien trop. Des fois, elle en est même envahissante que ça en devient étouffant. Elles ont eu des disputes à cause de ça.

« Non, j’ai juste une nièce. En international, on se contente de la famille de nos proches. Trop de risque et d’éloignement pour se construire réellement une famille, sans parler qu’il est rare qu’un homme apprécie la femme que je suis. »

Elle est puissante, fière et indépendante, beaucoup n’aiment pas ça. Evidemment, ça existe des gens qui acceptent ce genre de trait de caractère, mais ce n’est pas la majorité. Et puis elle s’y ait fait. C’est comme ça et elle l’a accepté. Elle a une nièce et une sœur c’est déjà bien. Puis sincèrement, elle n’aurait pas été une bonne mère, ni une bonne compagne. Elle a tout plaqué pour vivre l’aventure juste à la fin de ses études peu l’auraient supporté.






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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyJeu 2 Mai - 20:41

• • •

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• • • Elle serait pourtant surprise de lire le dossier de Smith. Comme j’avais pu l’être. On ne devenait pas auror en claquant des doigts. Et même si nos méthodes différaient, que l’on pouvait être connard, cela n’empêchait pas de faire son métier, et Smith le faisait. Avec peu de considération pour les femmes ou les suspects, c’est indéniable mais il n’empêche que ses enquêtes, il les bouclait. Mais il restait un profond connard, jusqu’au bout des ongles. Désagréable au possible, j’l’avais imposé à Ortega en attendant que sa partenaire ne remette les pieds dans le bureau des aurors. Si elle décidait de revenir. Concernant ce choix, je ne faisais pas trop de souci, vu comment Ivy m’avait hurlé dessus le jour où je l’avais interdite de terrain, et qu’elle tournait comme un lion en cage depuis, me sautant à la gorge dès que nos chemins se croisaient. Mais, nous avions eu le cas au Macusa, d’une auror pour qui ne plus faire de terrain était impensable, qu’elle partait sur tous les fronts, avec tout le monde, passant sa vie dehors, sur le terrain, et le jour où elle fut mère, elle n’a jamais remis les pieds au bureau. Et pourtant, elle était de la même graine qu’Ivy Lestrange. Tout était possible, et on n’était jamais sûrs de rien. Je lui ai fais un sourire, désolé. « Fort heureusement pour vous » me suis-je contenté de répondre. Il était clair que même si Ivy ne revenait, je n’allais pas la laisser avec Smith en binôme. Pour tout dire, je n’avais pas envie de déplorer un mort au sein de mon équipe.

Mais il était clair que revenir au bureau après avoir mis au monde un enfant, était totalement différent de revenir après un accident. Les conditions n’étaient pas les mêmes, et si les mères avaient un être en plus à protéger, les accidentés, n’attendaient qu’une chose, revenir pour repartir au combat – et possiblement attraper celui ou celle qui l’avait mis dans cet état. On n’en était tous passé par là. Moi le premier. Je m’étais déjà retrouvé alité plusieurs semaines à cause d’un duel qui avait mal tourné pour ma gueule, et j’étais revenu dès que j’avais pu sortir de l’hôpital, sans même prendre un jour de repos. Mason m’avait passé un savon ce jour-là mais cela ne m’avait pas empêché de continuer. Alors oui, je le comprenais Maugrey. Je comprenais son envie de revenir. Comme Ortega avait dû pressée de revenir après son accident à l’international. On était tous pareils. Sans exception. « Mais les aurors ne sont pas connus pour leurs choix judicieux en ce qui concerne leur retour sur le terrain » ai-je répondu, en souriant. Mais ils n’étaient clairement pas les seuls à être impulsifs, j’en connaissais un autre dont le choix n’avait guère été judicieux, et qui avait failli y laisser la vie.

Cela faisait vingt-quatre ans que je m’inquiétais pour lui. Mais je crois qu’aujourd’hui, c’était pire que tout. Le voir à Sainte-Mangouste m’avait fait un effet bœuf, et je savais que je n’étais pas prêt à le perdre une nouvelle fois. Et je ne savais même pas comment faire pour l’aider. J’étais en colère contre lui, pour avoir pris cette décision si stupide. Mais, au fond, je savais que c’était envers moi que j’étais le plus en colère, pour l’avoir laissé entre les pattes de son beau-père. J’m’inquiétais pour lui et pour sa sœur, qui n’était pas au mieux de sa forme, avec ce qu’elle avait vécu je ne pouvais que le comprendre. Mais il était difficile de ne rien pouvoir faire pour les aider. Sydney allait devoir emprunter le chemin de la guérison seul. Cela ne tenait qu’à lui de se prendre en main, j’pouvais pas le forcer à aller en cure de désintoxication. Cela ne serait bon ni pour lui, ni pour moi. J’admets que j’avais un peu coupé court à la conversation qui dérivait sur mon fils. Mes enfants, c’est ce que j’avais de plus cher au monde, et j’avais été incapable de m’en occuper correctement. Le sujet restait toujours sensible, parce que je m’en voulais de n’avoir rien fait. Et que maintenant, il était – sûrement – un peu tard pour rattraper les années perdues. Et pour tout dire, ce n’était pas avec une de mes aurors que je voulais en parler, faisant donc dériver, la conversation sur elle plutôt que de s’attarder sur moi.

Je trouvais ça dommage de se priver d’une famille, juste parce que l’on était à l’international. J’admets que combiner les deux pouvaient s’avérer difficile. On travaillait partout dans le monde, sans une réelle attache à un pays ou une ville, mais cela empêchait-il réellement de se trouver une femme, un mari, avoir des mômes ? Mais, en réalité, ce n’était pas à moi de décider ce qui était bien pour elle ou non. Elle avait fait ses choix, et si cela lui convenait, tant mieux pour elle. « Les hommes sont bien idiots alors » ai-je lancé. Il est vrai qu’elle était impétueuse, capricieuse et qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche, mais c’est ce qui faisait son charme. Pour ma part, j’aimais bien passer du temps avec elle. Jamais je ne l’aurais invité à diner si cela n’avait pas été le cas – même en lui ayant déboiter l’épaule lors d’un entrainement. C’étaient les risques du métier, les blessures. C’était ainsi que l’on apprenait et que l’on était formé. On s’était tous blessés lors d’entrainements un peu musclés avec ses partenaires. Avec Mason, on ne ressortait jamais indemne de nos entrainements. A celui qui enverrait le dernier coup. Deux coqs dans une basse-cour, à vouloir être toujours meilleur que l’autre, et parfois cela dérapait. Parce que l’on était comme ça. Et c’pas pour ça qu’on invitait l’autre à diner. On allait se boire une bière, comme les potes que nous étions depuis que l’on se connaissait. Et ce p’tit rituel, je me rendais compte qu’il me manquait. Un peu.

« Comment s’appelle votre nièce ? » ai-je fini par lui demander. Je me suis promis de prendre des nouvelles de la mienne. Cela faisait un mois qu’elle était partie en internat dans son lycée, et cela faisait une semaine que je n’avais pas eu de nouvelles. On apprenait à se connaitre, elle et moi. Les relations n’étaient pas les meilleures, surtout que je restais associé à sa mère. Mais, elle commençait un peu à s’ouvrir. Je savais que je ne deviendrais jamais son confident – et je ne le voulais pas forcément – du moment qu’elle savait qu’elle pouvait compter sur moi au moindre problème, moi ça m’allait. Avec Luna, je réapprivoisais un peu le monde moldu. Je ne l’avais jamais vraiment quitté, étant un sang-mêlé je vivais aussi bien dans un monde que dans l’autre, mais il est vrai qu’avec mon métier, j’étais quand même plus dans le monde sorcier que le monde moldu. Et j’trouvais que cela me faisait du bien de renouer un peu avec mes origines.  

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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyLun 6 Mai - 14:48


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Lundi 10  novembre 1980
Nieves demandera un changement de coéquipier si jamais Ivy ne revient pas. Il est hors de question qu’elle reste avec lui. Ils ne sont pas faits pour travailler ensemble. Leur méthode sont bien trop différente et leur caractère est carrément opposé. Elle ne veut rien apprendre sur lui et ne tient pas à rester à ses côtés. Elle préféra toujours être associé à un jeune auror qu’à lui tant que ce dernier n’est pas mysogine et qu’ils arrivent à trouver une entente de travail ce sera parfait. Après tout, Ivy était une débutante quand elles sont devenues un binome, tout juste sortie de l’académie elle lui a apporté une fraicheur dont elle avait besoin.

« Vous avez peur que le département brule avec nos disputes ? Vous pouvez. »

Elle rit en disant ça. Jamais elle ne brulerait Smith -trop peur du feu- par contre lui foutre un dérouillé, oui ça risquait d’arriver si elle passait trop de temps à être son binome. D’ailleurs, elle a déjà envisagé de demander à être changé de binome pour la fin de l’arrêt d’Ivy. Non parce qu’elle tient à rester en vie et surtout avec un dossier sans tache, ce qui est difficile en présence de Smith encore plus quand Stanley vient ouvrir sa bouche près de lui.
Nieves hausse les épaules quand il lui parle du fait que les aurors ne sont pas connu pour leur choix judicieux concernant leur retour sur le terrain. C’est une réalité. La plupart revienne en cachant bien leur véritable état mental, parce qu’ils respirent pour travailler, enquêter. C’est mieux de faire du terrain que d’être chez soi à tourner comme un lion en cage. Et vu le cas d’Alastor Maugrey c’est d’autant plus logique qu’il revienne vite, sans doute pour se prouver qu’il a de la valeur ou qu’il peut encore le faire ou juste ne pas tourner en rond.

« Vraiment ? Ils ont peut être juste peur ou pas envie d’une vie à attendre à chaque absence de leur compagne savoir si elle vie encore ou si c’était la mission de trop. Certains se veulent chevalier servant, c’est difficile d’avoir une femme qui a un métier dans les forces de l’ordre. »

Nieves leur trouve des excuses facilement, mais en réalité c’est qu’elle n’a pas cherché d’homme. Elle n’en veut pas. Ou plutôt n’en voulait pas. Parce que MJ lui plait beaucoup et peut être elle pourrait envisager plus avec lui si ça venait sur le tapis, mais pour l’heure ils sont loins de tout ça et pour preuve ils se vouvoient encore.

« Raquel Itziar. »

Nieves sourit en disant le prénom de sa nièce. Elle l’appelle toujours par ses deux prénoms en sachant que comme Alba et elle, la petite en utilisera sans doute plus qu’un en grandissant vu que ce n’est pas répandu en angleterre ce genre de prénom. Mais en attendant, elle veut que sa nièce profite de ces prénoms choisis avec amour par Alba Paola.

« Et vous votre famille ? »






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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyVen 10 Mai - 17:52

• • •

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• • • J’ai souri à ses paroles. J’y tenais un peu au département de la Justice Magique, et cela m’embêterait de le voir brûler. Surtout devoir justifier à ma hiérarchie le pourquoi c’était arrivé. « Je n’aimerais mieux pas, cela fait trop de paperasse » ai-je répondu. J’espérais qu’Ivy accouche rapidement, et qu’elle revienne rapidement. Déjà parce qu’elle arrêterait de me sauter à la gorge dès qu’elle me voyait, et surtout cela m’éviterait de voir les deux aurors se chamailler encore et encore. J’voulais juste que mon bureau retrouve son calme. Mais, peut-être qu’une mauvaise surprise attendait Ortega à l’arrivée, même si j’en doutais. Ivy Lestrange n’était pas faite pour rester coincée chez elle, même si s’occuper d’un môme prenait beaucoup de temps.

Les aurors n’étaient pas réputés pour faire les bons choix lorsqu’ils s’imposaient à eux. Londubat avait enquêté là où il n’aurait pas dû. Alastor avait perdu une jambe en s’attaquant à un trop gros poisson. Et moi aussi, à l’époque, je retournais sur le terrain sans me poser de question, même si je revenais d’une blessure grave… j’y retournais. Parce que l’on était fait ainsi. Pourtant, notre réflexion devait être au maximum, c’est ce qui nous caractérisait, et nous faisait défaut, en même temps. Et il était vrai que cela pouvait s’avérer compliquer pour les personnes qui partageaient nos vies, mais cela n’était pas impossible non plus. Et fort heureusement, sinon les aurors seraient tous des célibataires endurcis et aigris, or ils étaient nombreux à avoir trouvé un équilibre professionnel et familial. « Ce n’est pas plus difficile que d’avoir un mari dans les forces de l’ordre, vous savez ? » Quelque soit la personne, c’était angoissant notre métier. Homme ou femme. Les hommes s’inquiétaient pour leurs femmes tout comme les femmes s’inquiétaient pour leurs maris. Mais, à vrai dire, je préférais ne plus être marié. J’étais bien seul. Pas besoin de m’inquiéter pour quelqu’un. Je m’étais suffisamment inquiéter pour Esther quand nous étions ensemble.

Rien que de penser à elle, cela me donnait des aigreurs d’estomac. Il était étrange comme elle avait été la seule personne pour qui j’aurais donné ma vie, et la seule que j’avais envie d’étrangler de mes mains. Même si je ne le ferais jamais, elle restait la mère de mes enfants, et je ne pouvais pas le leur enlever, Esther restait la personne que j’avais aimé le plus au monde, tout autant que je l’avais détesté. Si je la revoyais aujourd’hui, je ne sais même pas comment je réagirais, tant elle m’avait rendu dingue. Et je préférais, de loin, m’intéresser à la famille d’Ortega. La mienne n’avait que peu d’intérêt, à part mes enfants et ma nièce mais eux, j’aimais pas de trop les mettre sur le devant de la scène. Ils étaient bien dans l’ombre. Même si Sydney en ce moment était bien sur les feux de la rampe avec ses conneries, et que la plupart des aurors savaient qui il était vis-à-vis de moi, je trouvais ça bien qu’il ait gardé le nom de sa mère – juste pour qu’il ne soit pas emmerdé plus que ça. Au fond, je m’en fichais qu’il soit associé à moi, j’en étais fier de mon gamin, mais je ne voulais pas que lui soit enquiquiner par les journalistes à cause de moi.

« C’est un joli prénom. Quel âge a-t-elle ? ». La famille d’Ortega était bien plus intéressante, et moins stressante. Parler de ma sœur, je n’en avais pas très envie, et de mon ex-femme, encore moins. Autant dire que je ne savais pas quoi répondre à sa question. Parler de ma sœur, de mon ex-femme, de mes enfants ? Mes enfants, je voulais les protéger, ils avaient suffisamment subi pour ne pas avoir envie de les évoquer, même avec une auror en qui j’avais confiance. Mes enfants, ma nièce c’étaient le domaine de ma vie privée, et ils devaient le rester. Même si Ortega connaissait l’existence de mon fils, comme tous les aurors d’ailleurs. « Mon ex-femme doit se la couler douce dans les Rocheuses avec son nouveau mari » ai-je répondu en croquant un morceau de pain. Je ne sais pas si la secte dans laquelle ils étaient leurs faisaient couler des jours heureux, mais le fric qu’ils amassaient, ça c’était une certitude. Il y avait une centaine de personnes qui s’était fait embrigader dans la secte de Poole. Dont mon ex-femme. J’ignorais comment il avait fait pour l’avoir sous sa coupe, Esther était pourtant une femme intelligente, bien dans ses baskets, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle était tombée dans ce genre d’endroit. Qu’elle ne soit plus amoureuse de moi, ça encore j’pouvais carrément le concevoir, surtout qu’à l’époque, j’étais pas hyper présent ni pour elle, ni pour les enfants, y’avait effectivement que mes études d’auror qui comptaient, mais comment elle avait pu se faire avoir par les belles paroles de Poole ? Au point de lui filer tout son fric… certes, elle l’avait récupéré, vu qu’elle avait fini par se marier avec elle, mais jusqu’à quand ? J’espérais juste pour elle, que Poole ne se lasse pas d’elle, et la mette à la porte. Parce que oui, tout ce qui pouvait arriver à Esther me touchait, j’avais toujours de l’affection pour elle, même si je n’en étais plus amoureux. Mon regard a fui celui d’Ortega, tombant sur son décolleté, avant de le poser sur mon verre de vin, bien plus intéressant. Ou peut-être pas.

Je me trouvais tellement pathétique, de m’intéresser à elle. Elle me plaisait, j’pouvais pas le nier. Mais je me refusais d’entrevoir autre chose que de l’amitié. J’étais son supérieur hiérarchique, y’avait rien de possible entre nous. Et puis, soyons honnêtes, cela ne m’intéressait pas. Oui, je l’aimais bien, et j’aimais bien passer du temps en sa compagnie, cela me détendait mais y’avait rien d’autre, et il n’y aurait jamais rien d’autre que de l’amitié. J’ai englouti une bouché de mon jarret. « Je n’ai rien de plus croustillant, désolé » ai-je repris, en riant légèrement. Parce qu’en réalité si je devais parler de ma famille, il y en aurait des potins… un fils drogué, une fille délinquante, une sœur violente et criminelle… il était beau le chef des aurors. « Vous avez toutes deux prénoms dans votre famille ? » Je qualifierais cette coutume, d’un peu étrange. Deux prénoms ça restait lourd à porter. J’espérais qu’elles les appréciaient, pas comme moi.


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MessageSujet: Re: La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves   La vie est belle... enfin, j'crois. | Nieves EmptyHier à 18:36


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Lundi 10  novembre 1980
Nieves a sourit consciente de la paperasse que ce sera, mais tout aussi consciente qu’elle ne fera pas ça. Elle déteste Smith et ça personne ne peut en douter vu comment ils sont l’un envers l’autre. Néanmoins, elle n’est pas une meurtrière et ne frappe pas sans raison. Elle n’ira pas foutre sa merde. Par contre, elle fera tout pour ne pas rester sa coéquipière si Ivy choisi de prolonger son arrêt pour l’année à venir. Elle peut tenir quelques mois, mais elle ne tiendra pas un an encore avec Smith dans les pattes. Ils sont incompatibles et leur collaboration aura toutes les chances de finir en drame, mais elle ne souhaite pas souligner ça pour le moment. Ce n’est pas l’endroit et encore moins l’heure.

« Sauf que si les sorciers sont moins mysogines que les moldus, il ne faut pas abuser. Une femme pforte ça dérange beaucoup de monde, même chez les sorciers. Et en fonction des pays c’est encore pire. Sans compter que je n’étais pratiquement jamais sur le territoire compliqué pour maintenir une relation stable. »

Elle a eut quelques relations aucune n’ont tenu et toujours pour les mêmes raisons. Ils n’étaient pas à l’aise avec une femme qui voyageait trop et qui avait autant de capacité pour les mettre hors d’état de nuire en un clin d’œil. Elle s’y était faite avec le temps et puis elle sait la peur que c’est d’attendre le retour d’un être cher en mission donc elle n’a pas souhaité l’imposer à un homme.

« Elle a sept ans et je la vois encore comme un tout petit bébé. »

Elle ne l’a clairement pas vu assez sa nièce, mais chaque fois qu’elle rentrait à Londres elle a donnée tout son temps à l’enfant et à Alba. Ils sont toute son univers avec ses parents. Et d’ailleurs quand elle s’arrêtait en Espagne ses parents avaient aussi tout son temps. C’est comme ça qu’elle fonctionnait et se sentait bien. Jamais elle n’aurait cru qu’un jours tout son univers serait bousculé par une seule mission et pourtant c’est quelques choses qu’elle a vue plus d’une fois avec d’autre collègue.

« Oh je vois… hm évitons de parler d’elle alors. »

Elle ne veut pas parler de chose fâcheuse et il semble que le sujet de l’ex-femme de MJ soit un de ceux-là. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle ne tient pas à le savoir. Ce ne sont pas ses affaires. Alors, elle ne pose pas de questions et sourit à sa question à lui en haussant les épaules.

« Vous savez on est une famille normale en dehors de ça. Si ce n’est que nos parents vivent en angleterre et qu’on est tous au minimum bilingue anglais, espagnol. Je suis polyglotte pour ma part. »

Elle est en train de boire une gorgée de son verre à sa question. Elle le repose et hoche la tête. La plupart des gens qu’elle a rencontrée et l’ont entendu parler à sa sœur ou inversement ont posé cette question. Néanmoins ça n’a pas empêché la plupart d’entre eux d’être incapable de l’appeler Sofia Nieves et elle c’est faite à l’idée d’être appelé Nieves.

« Tous oui, en Espagne c’est comme ça. En angleterre, on a accepté de n’en utiliser que un, mais mon prénom c’est Sofia Nieves pas Nieves. »





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