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 Les Fleurs du mal | Trystan

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Fenella de Vermandois
Vélane ♢ Progressiste
Fenella de Vermandois
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MessageSujet: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyDim 22 Jan - 13:50


Les Fleurs du mal
@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

Du haut de ses seize années en ce monde, Fenella de Vermandois demeure persuadée d’une invariance : l’Académie de Beauxbâtons est la seule école digne d’un enseignement sorcier véritable. Les autres établissements crées pour l’apprentissage de la jeune population sorcière n’égalent en rien l’école de sorcellerie française établie au cœur des Pyrénées et ce, sous un climat propice aux températures clémentes et ensoleillées. S’établir dans le Sud de la France est une liesse réelle, tout comme le domaine de Vermandois, non loin de la Méditerranée. Fiona de Vermandois, sa Mère, opte pourtant pour quelques curiosités provenant du continent Britannique. N’y a-t-il point une école renommée par là-bas ? Dans les grisonnants territoires de l’Écosse ?

À cette pensée, la jeune Vélane émet une grimace de dégoût. Comment peut-on seulement s’établir ‘ici’ ? Comment peut-on seulement supporter cette brume environnante qui englobe toute l’entièreté du pays ? Par Lilith, cela paraît être une punition innommable que d’être envoyée là-bas … Une geôle remplie d’étudiants et d’étudiantes aux manières peu policées et à la bienséance quelque peu modérée. Cependant, l’actrice de cinéma sorcier muet souhaite que sa jeune descendance ouvre son regard à quelques fantaisies anglaises. Notamment, en intégrant les rangs du Château séculaire pour ses deux dernières années. Beauxbâtons, n’y est pas contraire. Étant donné que les échanges linguistiques s’avèrent être monnaie courante. Et que la découverte d’autres écoles par les étudiantes et étudiants y est même encouragé.

Délaissant la Maison Musicum avec un certain regret qu’il lui est difficile d’occulter, la noble Française prend la direction de cette contrée dont elle a dû apprendre quelques rudiments idiomatiques afin de se faire comprendre par les singuliers ‘autochtones’ qui vont la composer. Avec un soupir, la jeune et belle blonde lisse son uniforme s’alliant parfaitement avec la couleur de ses iris bleutés, consciente qu’elle va devoir malheureusement le troquer pour un autre. Et ce, la mort dans l’âme. Son identité et son essence vont être mises à rude épreuve durant ces deux années d’échange. Toutefois, il est certain que si elle ne supporte point l’éloignement d’avec sa famille et sa précieuse Académie, on la rapatriera prestement … n’est-il pas ? Cela est tout ce dont son cœur de Vélane, souhaite.

Fort heureusement, nul Britannique, -tous des pourceaux incapables ou dotés de peu d’intellect ; surtout les représentants masculins- n’est venu l’importuner alors que la jeune étudiante de Beauxbâtons s’est surprise à lire l’histoire de Poudlard. Cette école, dont elle va fouler le sol de ses talons, incessamment sous peu. Alors que l’habillement tout en soie fine de Beauxbâtons est d’une beauté à couper le souffle, il apparaît que dans cet établissement, quatre Maisons se distinguent alors par des couleurs. Et, des tempéraments. Tout comme les quatre embranchements distincts de l’Académie. Au moins, un point commun. N’est-ce pas ? Tout en ajustant la broche en forme de lyre qui retient sa cape, la destination se trouve être à quelques encablures de là.

Par Lilith ! Où se trouvent donc les diligences tirées par les magnifiques Abraxans ? Où sont ces chevaux ailés à la beauté particulière ? Une main posée sur son front, Fenella de Vermandois est en proie à des vertiges, dès son entrée avec le restant de la populace dans l’immense Château séculaire. Si auparavant les regards ont coulé sur elle comme la fontaine de Flamel au centre du parc principal de l’Académie, ici, la Vélane se rend compte que toutes les prunelles masculines se sont posées sur sa personne. Sans nulle vergogne. Juste un semblant de désir adolescent au fond de ces dernières. Après tout, la belle blonde et Préfète de son Académie y est sensiblement habituée. Juste qu’ici, les manières vont être bien plus rustres et campagnardes que celles à la française. Une cruelle infâmie. Et, un regret cruel d’avoir opté pour le désir de Mère.

Avec un sourire empli d’une politesse feinte, devant tous ces jeunes hommes qui commencent à lui susurrer des louanges et déclamer des éloges sur sa beauté, -certaines demoiselles y sont sensibles et d’autres la jalousent-, Fenella de Vermandois se présente alors. Et subit, une seconde Répartition. À l’inverse de l’argile qui s’anime et forme l’artefact inhérent à la Maison, lors de la Répartition à l’Académie de Beauxbâtons, ici, cela est autre. On pose sur ses mèches blondes et claires, un vieux couvre-chef rabougri qui prend la parole pour lui insuffler sa volonté : « Serpentard ! ». La Maison, des ambitieux. Des rusés. Et des fiers. Et, étrangement, cela lui correspond.

Il n’y a point que du mauvais, finalement.
Jusqu’à ce qu’un regard gris argent l’interpelle, et que le regard bleuté y réponde. Un jeune homme légèrement plus vieux, qui semble-t-il est présent dans la même Maison qu’elle. Et, qui ne possède point la même vision que les autres peuvent avoir sur sa personne. La Vélane, s’interroge. Avant d’aller revêtir ces couleurs qui peut-être ne lui correspondent point au teint : le Vert et l’Argent. Et, de prendre place sur un banc. Non loin du jeune homme en question, aux orbes couleur d’argent pur.

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… est de celles que forge et polit l’Enfer.

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Trystan Robards
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MessageSujet: Re: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyMer 15 Fév - 9:48


Les Fleurs du mal
@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

Avec le départ de son frère et de Noah Wellington de Poudlard, s’était ouvert pour Trystan Robards une ère de prospérité et de béatitude, où il était libre de se consacrer à ce qu’il entendait, sans être abreuvé de remarques philosophiques dignes de primates, de provocations qui appelaient forcément une réponse (perte de temps nécessaire) ou de conseils « bien intentionnés ». Il pouvait enfin évoluer dans la Salle Commune sans avoir des envies récurrentes de meurtre, et pouvait s’atteler à un parchemin l’esprit tranquille. Bref, une vie de luxe, qui lui ouvrait tous les possibles, et qu’il comptait bien valoriser pour se réaliser à son plein potentiel.

Sa septième et dernière année serait consacrée à l’atteinte d’un unique objectif : intégrer l’ESM, pour la carrière diplomatique à laquelle il se destinait, dans la mesure où on lui avait fait comprendre, deux ans plus tôt, qu’il n’y avait rien à espérer du côté familial. Il évitait de ressasser cette dernière notion, n’en tirant que plus de détermination dans son projet d’étudier, de placer ses pions, de préparer l’après. S’élever, quoi qu’il arrive et quelles que soient les cartes qu’on lui avait données.

Il n’était pas peu fier d’avoir raflé le badge de Préfet en Chef sous le nez de McCormack. Cela ajoutait des points précieux à son dossier, en renforçait le sérieux et la solidité. Et le teint écarlate de McCormack, sur le quai du Poudlard Express, était du plus bel effet. C’était réellement la meilleure des années qui s’annonçait.

Ce fut en sa qualité de Préfet qu’il fut convoqué durant le voyage, comme une dizaine d’autres élèves, pour recevoir une consigne particulière, qui lui fit hausse un sourcil : l’école accueillerait, pour cette année et la suivante, une élève d’origine française, en échange scolaire, et ils étaient tous priés de veiller à ce que l’intégration de cette ressortissante de Beauxbâtons se passe au mieux, compte tenu du fait qu’elle allait devoir faire sa place au sein d’un environnement totalement étranger et au milieu de groupes déjà formés. On leur rappela, à toutes fins utiles, qu’elle devait se sentir non pas différente mais membre de la grande famille qu’était l’école (et bla et bla et bla), qu’il ne leur serait pas communiqué d’autres informations sur son profil (suspicieux) mais qu’il s’agissait d’une élève comme les autres, à ceci près que le haggis risquait de la rebuter ; d’ailleurs, n’accueillait-on pas régulièrement des élèves en échange scolaire ? A la question (rhétorique) répondit un silence dubitatif.

Dès le départ, Trystan se jura de ne pas se mêler de tout ça. Il avait son propre planning pour l’année, et ne comptait intervenir que si un incident risquait de remettre en cause sa légitimité en tant que Préfet en chef à maintenir l’ordre parmi ses camarades. Il ignora sciemment les commentaires qui s’échangeaient entre les compartiments tandis que la nouvelle se répandait comme une traînée de poudre.

Ce fut sans compter sur la Française en question.

Du moment où elle s’avança dans les couloirs de Poudlard, elle fit une quarantaine d’amoureux, sans doute le double lorsqu’elle entra dans la grande salle. Les plus enthousiastes tentaient des poésies ridicules, les plus âgés des propositions dont l’indécence était à peine voilée. Les filles boudaient.

Il ne fallait pas être sorti du chaudron d’Hécate : la nouvelle était une Vélane.

Elle était fière et détachée, marchant avec assurance, ignorant avec une élégance froide. Et pourtant, il sembla à Trystan qu’il percevait en elle autre chose. Qu’une demi-seconde, parfois, elle trahissait une forme d’appréhension, qu’elle dissimulait cependant avec art. Il lui reconnaissait autant ce talent, que son indéniable beauté. Et si lui-même l’observait, il se félicita de son réflexe, car, sans hésiter, le Choixpeau valide ce que lui-même a pensé en la voyant remonter l’allée de la Grande Salle : Serpentard.

Et de fait, elle serait de ceux dont il avait la charme ; cette pensée lui octroya une satisfaction qu’il ne chercha pas à questionner.

Un instant plus tard, alors qu’elle venait de les rejoindre, il surprit un commentaire graveleux la concernant, et, d’un ton acerbe, fusillant les deux Gryffondors, il asséna :

« Cinquante Points en moins pour Gryffondor, et je vous conseille de réviser les règles de bienséance, bande de dégénérés. »

Ca servirait de leçon à tout le monde. Une nouvelle fois, il se félicita que Wellington et son frère ne soient plus dans les parages. Il aurait détesté retirer des points à sa propre maison.

« Monsieur Robards. Vous ferez à Miss de Vermandois la présentation de l’école, je vous prie. »

Il fit un mouvement de tête pour signaler qu’il avait bien compris la demande, avant de se tourner vers la jeune fille.

« Je m’appelle Trystan. Je suis préfet en chef pour Serpentard, la Maison qui sera à tes côtés cette année. Sois la bienvenue parmi nous. »

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MessageSujet: Re: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyJeu 16 Fév - 11:45


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@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

Singulier établissement écossais et étranges manies britanniques. Cela est le triste constat de Fenella de Vermandois en cet instant des plus fatidiques. Loin de son Académie, et ce pour deux années consécutives, la Vélane doit pourtant s’y plier. La décision de Mère a été irrévocable et pour celle qui est Préfète à Beauxbâtons, cela ne peut qu’être des fenêtres ouvertes sur un magnifique champ des possibles, n’est-il pas ? Un tel dépaysement, est une chance dont il a fallu se saisir, malgré tout. Malgré le fait que sa France natale, lui manque atrocement, à peine sa silhouette se trouvant dans les frimas les plus anglais. Cela est une cruelle évidence.

Or, tout ceci n’est bien qu’apparat, n’est-ce pas ? Tout ce Château séculaire est tout de même d’une curiosité qu’elle ne se questionne point. Il y a eu un intérêt manifeste, suite à sa lecture de l’histoire de cet édifice. Et la perspective d’une visite future l’enchante drôlement, même si par pure et simple fierté, celle qui est désormais Serpentard, n’en montre rien. L’élégance à la Française, malgré quelques commentaires à son encontre qui n’ont point le loisir de passer inaperçus. Certains démontrent d’une envie soudaine de la courtiser autrement. D’autres, se plient à lui réciter des louanges sous couvert de regards incendiaires de petites amies délaissées.

Et d’autres, n’ont point l’air d’y être affecté. Un jeune homme en particulier. Qui ne perd point son esprit affûté, semble-t-il, octroyant alors à des représentants de la Maison rivale, -Fenella de Vermandois l’a prestement compris en observant les quelques interactions présentes-, quelques mots acides et des points en moins. Ce qui fait rire, la nouvelle Verte et Argent, une main élégante positionnée devant ses lèvres claires. Ce jeune homme semble posséder un certain caractère et lui aussi, se montre en position de force via ce même statut de pouvoir au sein d’une école remplie d’étudiants et d’étudiantes, qui parfois, n’hésitent nullement à outrepasser certaines règles de bienséance.

Reportant son attention sur ce mystérieux interlocuteur, -insensible à ses charmes (fait étrange) ; mais qui l’a défendue (tel un Chevalier servant)-, la jeune Vélane octroie un véritable sourire. Celui qui n’est point feint mais bien réel. Alors, que sensiblement, et avec grâce, la jeune femme blonde remet l’une de ses mèches claires derrière son oreille avant d’entamer une réponse. Non sans cesser de le contempler. Le regard à la teinte de glace la plus absolue face à des prunelles d’argent inaltéré. Annihilant alors tout le reste. La Grande Salle. Les inconnus qui veulent toujours avoir ses faveurs. Pour ne se concentrer que sur lui.

- Enchantée, Trystan. Je me prénomme Fenella. Un silence, alors que devant eux, venaient d’apparaître divers plats, qu’elle ne connaît point. Ou qu’elle ne préfère point connaître, là est la nuance. Nous sommes alors tous deux dans des positions de pouvoir, au sein de nos écoles respectives. Je suis Préfète, moi aussi.

Les fragrances qui se dégagent de certains mets sont pour le moins affriolantes et … intéressantes. Mais, rien ne vaut les plats concoctés par les Elfes de Maison s’affairant dans les cuisines de Beauxbâtons pour satisfaire tous les palais. Même les plus récalcitrants. Toutefois, Mère lui a inculqué les bonnes manières et cette bienséance qui fait défaut à certains membres présents dans ce Poudlard, visiblement. Alors, il lui faut goûter. Tremper ses lèvres claires, dans ce jus orangé, qui paraît être de la citrouille.

- Merci de me souhaiter la bienvenue parmi tes pairs. Toujours un élégant sourire, alors que les mains fines replacent des plis invisibles sur la jupe courte et couleur anthracite. Différente de l’uniforme de Beauxbâtons mais inexplicablement confortable. Si je l’ai bien compris … ce sera ta personne, qui me fera visiter ton lieu d’étude ? Une gorgée de ce breuvage original mais sensiblement savoureux. Je dois tout de même émettre un jugement : il y fait bien plus froid que sur les terres ensoleillées de l’Académie de Beauxbâtons.

Se soustraire à ce constat est des plus délicats, mais cela reste une bonne entame. Cependant, la perspective d’une visite prochaine avec ce jeune homme est somme toute assez enchanteresse. Bien que Fenella de Vermandois garde cette pensée au plus profond d’elle-même, sans l’énoncer. Cela serait une faiblesse. Et, il est hors de question de seulement la dévoiler.

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MessageSujet: Re: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyLun 10 Avr - 20:05


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@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

Son prénom était, à l’instar du reste de sa personne, différent. Elégant et différenciant. Il ne se rappelait pas avoir déjà entendu une autre femme qui aurait été baptisée ainsi. Cela la rendait unique, tout comme elle se distinguait par la clarté impossible de ses yeux, ou, n’en déplaise aux collégiennes peuplant Poudlard, par la grâce de ses manières.

Et cependant, il était aisé de comprendre qu’elle n’était pas qu’apparences. Il voyait très clairement l’éclat aiguisé dans ses yeux, et le Choipeau lui-même ne s’y était pas trompé : c’était bien dans la plus redoutable des maisons qu’il l’avait dirigée. Loin des m’as-tu-vu, des rats de bibliothèques ou des gentilles godiches. Comme si elle en avait perçu tout l’honneur, elle eut un sourire élégant, dévoilant qu’au-delà de tout ceci, elle s’enorgueillissait également d’un certain pouvoir.

….cela lui plut. Plus que tout autre chose.

Elle n’avait pas perdu de temps en vanités stériles. Elle avait établi d’emblée qu’elle ne serait point une poupée fragile, mais qu’elle était habituée à jouir de certains privilèges et d’un certain contrôle.

N’était-ce pas ironique, qu’il trouve cela plaisant, lui qui avait toujours eu envie de faire ravaler leur cravate aux élèves venant se confronter à lui sous prétexte « qu’eux aussi étaient préfets » ? Cependant, ici, il n’y avait pas de lutte. Il y avait une forme d’égalité qui n’était nullement présente dans les lois de la Nature, mais qui la rendait plus fascinante.

« Tu devrais contacter notre directeur, Albus Dumbledore. Afin de savoir si des équivalences peuvent être faites, concernant ces responsabilités. Il ne serait pas juste que tu sois démise d’un titre de cet ordre, qui peut avoir une influence sur nos dossiers d’application Post-Aspics. »

Et puis il en avait plus qu’assez des jérémiades d’Albertina, elle n’avait jamais eu la carrure pour être préfète, tout le contraire, il le devinait, de cette toute nouvelle camarade. Restait à lui permettre de faire une demande crédible, car le responsable de l’établissement ne serait sans doute pas enclin à confier le précieux sésame à une ignorante de tous les rouages de fonctionnement.

« C’est ça. J’espère que le voyage depuis Beauxbâtons ne t’a pas épuisée car les terres de l’école sont étendues. Et si je dois t’en donner toutes les clés, il va te falloir me consacrer plusieurs heures. »

Sans le réaliser, il ne la quittait pas des yeux. Il la détaillait, l’étudiait, ne perdait pas une seule micro-expression, aucun geste. Le semblant d’hésitation devant le jus de citrouille, mais la façon polie d’y tremper ses lèvres, le petit plis sur ses lèvres qui indiquait que cela irait bien même si ce n’était pas parfaitement à son goût. Cela aussi, le fit sourire, avec un amusement affectueux qu’il ne réalisa pas, mais qui amena d’autres élèves de la tablée à observer la scène avec des yeux ronds.

« Nous avons aussi du thé noir, ou…. Du jus de pommes. Il te suffit de demander. Aux elfes. Nous sommes assez bien équipés en la matière, il faut le reconnaître »

Et cependant, la plus grande difficulté relative à Poudlard, semblait-il, était d’un tout autre ordre.

Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle fasse une telle confession, et demeura un instant perplexe, troublé. Hm. Un froncement de sourcil assombrit son regard alors qu’il prenait une bouchée de ragoût. Après un silence, il prit sa décision, et annonça :

« Je ferai en sorte que tu ne sois pas la proie du froid. »

Il avait quelques idées pour cela. Mais devait de toute façon attendre qu’ils finissent leur repas, et se mettent en chemin.

Il ne la pressa pas, attendant qu’elle choisisse les plats qui composeraient son dîner, qu’elle les déguste avec élégance, en étudie les différentes saveurs, textures, nuances, qu’elle juge l’art de leurs cuisiniers.

Quand la dernière miette du dessert eut disparu, et seulement alors, il se releva, et lui offrit, son bras afin de se redresser. Mais également plus.

Sa cape, toute de vert et d’argent, qu’il passa autour des épaules délicates, en expliquant avec un sérieux qui ne souffrait pas de protestation :

« L’air du soir est frais. Et j’y suis plus habitué que tu ne l’es. »

Il entendait commencer par le lac, qui lui permettrait quelques explications au calme, ainsi que de disposer d’une vue d’ensemble de l’école. ….et il ne souhaitait pas qu’elle ait froid.

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MessageSujet: Re: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyMer 12 Avr - 13:55


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@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

Il est sensiblement singulier. Lui, qui semble être à des lieues de ce que peut être le pire de la représentation masculine, connue par la Vélane en personne. Nombre de ces congénères masculins ne se seraient point privés de tenter de la charmer par tous les moyens. D’œuvrer pour faire en sorte, que le regard bleuté se pose enfin sur eux. Qu’elle les sente vivre et exister. Alors, qu’ils ne possèdent point le prestige de ce jeune homme présent à côté d’elle. Et qui, partage les mêmes valeurs. Les mêmes désirs. Ceux d’autorité et de contrôle, qui n’ont jamais fait défaut à la fille de la Comtesse de Vermandois. Un sourire élégant nait sur ses traits divins, lorsque son interlocuteur lui présente une solution : aller voir cet étrange Directeur.

Afin de conserver sa couronne de Préfète. Ce pouvoir inhérent à ceux et celles qui en viennent à posséder ce statut qui se trouve être assez élevé dans la hiérarchie des différentes institutions. Là encore, malgré qu’elle n’accorde nullement sa confiance si aisément, Fenella de Vermandois est en droit de modifier son avis à ce propos. À lui, et à lui seul, la grande blonde peut lui octroyer cette faveur. Même la populace de Beauxbâtons n’a point droit à tant d’égards. Trystan Robards demeure une exception.

- Une possibilité d’une entrevue dans son bureau afin de discuter de mon statut pour les années à venir, me plairait. Je ne peux décemment octroyer une telle position à l’une ou l’autre des demoiselles présentes dans ta Maison. Un silence, assorti d’un sourire fugace. Notre Maison, devrais-je dire plutôt. Et … à quoi te destines-tu après tes examens de fin d’année ? Quelle carrière t’interpelle ou t’appelle ? … Et je ne suis point épuisée. Il faut juste que je m’acclimate à ce pays d’adoption … et je te consacrerais le restant de mon temps. En filigrane de ces quelques questionnements, une curiosité naît de l’attrait ressenti pour son vis-à-vis. Quelle voie, allait-il emprunter ? Quels vœux, allait-il prononcer ? Autant d’interrogations silencieuses possédées par la belle blonde, qui se sent à la fois observée … et … protégée.

Que cela s’avère être troublant ! Pourquoi, le rose aux joues vient-il subitement s’inviter avec parcimonie sur ses joues diaphanes ? Rosé qui témoigne d’une perte d’un certain contrôle que la jeune Comtesse de Vermandois ne peut décemment s’autoriser. Heureusement, les plats et les boissons s’invitent devant elle et cet étonnement aussi. Les Elfes de Maison de cette école britannique, sont-ils aussi doués que ceux présents à l’Académie ? Rien n’est moins certain, mais les lèvres colorées et dotées de majesté goûtent et savourent. Identifient les épices inconnues ou méconnues. Et toujours, cette agréable sensation d’être contemplée. Par lui. Les autres, la noble Française n’en a cure. Ne relevant point les entreprises demeurées vaines de l’agréer, elle.

- Ainsi donc, mes désirs s’en trouveront exaucés ? Un froncement élégant de son joli nez, avant un sourire bien plus lumineux que les précédents. Bien moins timoré. Avant qu’il ne la trouble encore. Par ses propos quelque peu chevaleresques. Merci, Trystan. La bienséance aurait voulu qu’elle baise sa joue, afin d’y souffler un remerciement par cet acte. Or, cela est bien trop pressé. Et, bien trop intrusif.

L’appétit revenant, la Préfète de Beauxbâtons ne put qu’être satisfaire d’avoir savouré ces quelques mets présents devant sa personne. Même si le reconnaître lui est fort peu aisé, les Elfes de Maison de Poudlard n’ont rien à envier à ceux de Beauxbâtons. Et, à bien y regarder : même le jus de citrouille est correct, ainsi que le ragoût. Chose impensable, d’il y a quelques instants. Peut-être, est-ce la compagnie de cet autre Préfet qui rend l’éloignement de sa contrée natale, plus supportable ? Surtout, quand il se permet de lui octroyer un geste des plus tendres dont il n’a pas l’air de faire étalage avec les autres âmes. Une sensation étreint la jeune Comtesse de Vermandois, mais cela n’est point pour lui déplaire.
Au contraire, même.

- Merci. À nouveau. Cette fois, ils sont seuls. Et, les lèvres douces et rosées de la belle blonde glissent délicatement sur une joue masculine. Un contact prestement effectué, alors qu’il a tellement d’items à lui présenter. Votre lac est inquiétant. Des créatures tapies dans l’onde, ont-elles trouvé refuge à l’intérieur ? Et de resserrer les pans de sa cape sur sa silhouette, non sans être rassurée par cette fragrance qui lui parvient. La sienne. À lui. N’as-tu point froid Trystan ? Et, d’alterner ses prunelles bleutées entre la vision de cette eau sombre et le corps de celui qui l’accompagne. Et qui … la trouble.

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MessageSujet: Re: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyDim 12 Nov - 20:37


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@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

A sa suggestion, elle n’offrit pas de fausse modestie ou d’hésitation. Elle affirma avec élégance qu’elle voulait ce poste ; dans le choix de ses mots, résonna une ambition féroce et… il réalisa qu’il adorait cela. C’était sans doute, bien peu digne des manières d’un gentleman, mais il n’y avait pas d’autre manière de l’exprimer : il adorait ce visage qu’elle offrait, l’éclat dans ses yeux. Elle ferait une compétitrice fascinante, cependant il ne voulait pas d’un duel : il la voulait à ses côtés, pour régner dans les couloirs. Aussi, il décida de provoquer sa chance.

« Je t’aiderai à obtenir une entrevue. Si tu le souhaites. En tant que Préfet en chef, mes demandes sont écoutées. »

Il lâcha cela avec un faux détachement, comme si cela n’était rien.Ce n’était même pas afin de la séduire : il devinait qu’elle s’amuserait d’une stratégie si grossière. Non, il n’y avait là qu’un fait. Ainsi, peut-être, qu’une façon d’évaluer si elle était sérieuse dans sa décision ou si elle ne faisait qu’approuver pour lui être plaisante ; il n’avait, pour autant, aucun doute sur la situation. Il avait vu la lueur intense dans ses yeux.

Tout comme lui, elle disputait une partie d’échecs, en filigrane de leur conversation. Elle jaugeait, il le devinait, à qui elle avait à faire. De quel bois il était fait. S’il était digne d’un quelconque intérêt.

« J’aspire à intégrer l’Ecole Supérieure du Ministère. Je veux faire une carrière diplomatique ou à tout le moins à occuper un poste de Haut Fonctionnaire. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut avoir un impact réel sur le monde. ….et toi ? Que feras-tu à l’issue de tes études ? »

Avant même qu’elle réponde, une vérité s’imposa à lui : elle repartirait de l’autre côté de la Manche, bien sûr. Ceci n’était qu’un échange scolaire temporaire. Cet état de fait fit quelque peu ternir le regard gris. Et pourtant, il ne partagea point sa pensée. D’autant qu’elle lui offrait, au moins pour ce soir, les heures qui lui restaient. Et…. Cela était plaisant.

Prenait-elle plaisir, elle aussi, à leurs échanges ? Il lui semblait voir s’adoucir ses traits, se réchauffer sa peau. Les émotions venaient plus clairement éclairer son joli visage, alors qu’elle acceptait de se laisser à goûter des mets qui, de toute évidence, ne lui étaient pas familiers. Cependant… à présent, plus de dégoût ou de répugnance. De la surprise, un froncement de nez, et surtout… un sourire, qu’il eut l’heur de voir éclore, parce qu’il n’avait de cesse de l’observer.

« Si notre école n’est pas en mesure de satisfaire tous tes désirs… ce serait bien infamant pour nous. Nous serions de piètres hôtes. Et mon honneur de Serpentard ne saurait tolérer cela. »

Il y eut de nouveaux échanges de regards, et une cinquième année s’étouffa dans sa part de pudding : Trystan Robards venait de faire ce qui se donnait l’apparence d’une plaisanterie. (Et pourtant, son regard gris disait qu’il était, à un niveau du moins, tout à fait sérieux.)

Oui, il ferait en sorte qu’elle apprécie ce séjour britannique. Qu’elle n’en garde aucun souvenir chagrin. Et… cette première découverte de l’école, une fois le repas fini, lui en fournissait une première occasion.

Il ne vit, cependant, nullement venir le baiser doux, pressé sur sa joue. Troublant, dans ce qu’il avait de parfait, de timide hésitation mais de brûlante affirmation. Faisant battre plus vite le coeur du jeune homme. Affirmant en lui l’envie d’autres récompenses, du même ordre. Il la guiderait dans tout Poudlard, pour de tels remerciements.

Cependant, s’il verbalisait ce fait, il se ridiculisera, il en est convaincu. Alors… il s’éclaircit la voix, incapable de pleinement cacher qu’elle l’avait troublé mais tentant de préserver autant que possible les apparences, pour qu’elle ne change pas de regard sur lui.

« Hm. ...je te déconseille effectivement d’y plonger. Il s’y trouve un calmar géant, mais ce sont surtout les êtres de l’eau qui sont… de véritables plaies. Cependant… si tu le désires et… au nom de l’accueil de nos partenaires de qualité… les Préfets disposent d’une salle de bains privatives. Tu l’apprécierais sans doute. »

Il sourit, de sa délicate inquiétude. Et s’interdit de répondre que sa question prévenante, à elle seule, parvenait à lui réchauffer l’âme.

« Ne t’inquiète pas pour moi. Je préfère te savoir protégée ainsi. ….mais si tu le veux, nous pouvons poursuivre notre visite à l’intérieur, dans des zones moins exposées au froid. Les serres, les cuisines ou… les tours, te plairont certainement. »

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La Loi et l'Ordre
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… s'il ne peut être durable.

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Fenella de Vermandois
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MessageSujet: Re: Les Fleurs du mal | Trystan   Les Fleurs du mal | Trystan EmptyLun 13 Nov - 17:05


Les Fleurs du mal
@Fenella de Vermandois & @Trystan Robards
1 septembre 1955

Fenella de Vermandois, n'est pourtant point coutumière de cet état de fait. Consciente qu'au-delà de son Académie idéalement respectée de Beauxbâtons se trouve une terre britannique où siège une âme singulière qui la fait se questionner sur des valeurs inculquées depuis son plus jeune âge. Sa Mère, Fiona de Vermandois, une grande noble Française respectable et respectée lui a toujours soufflé dans le creux de l'oreille qu'elle ne doit jamais se laisser impressionner par les hommes. Aussi beaux-parleurs, qu'ils soient. Car les deux Vélanes ont ce pouvoir de charmer les âmes et les cœurs, conscientes parfois, de s'en servir à mauvais escient. Or, la Mère de la future Comtesse n'est point ainsi. Heureuse et amoureuse, qu'elle fut. Avec Aristide de Vermandois qu'elle a profondément aimé et qui a pu lui offrir en ce monde, une merveilleuse fille.

Merveilleuse fille qui est en proie à des émotions vivaces qu'elle ne peut décemment camoufler plus longuement. Elle, qui s'est vue prestement repartir dans les Pyrénées Françaises compte bien rester quelque peu, cependant. Parce que la compagnie qui lui est octroyée la satisfait. Et que la perspective de régner au sein de ce Château avec ce jeune homme plus que plaisant, lui sied parfaitement et élégamment. Trystan Robards possède des qualités que d'autres étudiants n'ont point. Il a cette finesse d'esprit qui plaît sciemment à la grande blonde. Celle-ci, ne peut dès lors occulter un sourire tendre qui naît sur ses lèvres fines et maquillées.

- Merci de ton aide. Il me faudra néanmoins te récompenser. En échange de ce service rendu. À nouveau, un sourire rempli d'affection qui ne disparait point. Qui reste sur les beaux traits nobles, sans plus se dissimuler. Après tout, cela serait une hérésie de le faire, n'est-il pas ? Alors pourquoi s'en priver ?

Comme le fait pur et simple de questionner son interlocuteur sur ses projets de vie. Que compte-t-il faire après son diplôme qu'il obtiendra sûrement sans encombres ? Va-t-il intégrer une haute école prestigieuse, lui assurant d'être écouté dans les hautes sphères ? Néanmoins, en écho à ce que la Française venait de remarquer chez son compagnon, cette dernière ne put qu'avoir une pensée fugace concernant ce départ qui aura lieu. Le sien. Elle devra retourner dans cette Académie dans peu de temps. Après cet échange, sans nul doute. Où, le rejoindra-t-elle sur les bancs de cette École Supérieure du Ministère, comme son futur à lui, le détermine à le faire ?

- Même si je ne connais point encore cette école, j'estime sans me fourvoyer que tu auras ta place. Surtout, si celle-ci se trouve être dans une carrière diplomatique. Si tu peux changer le monde, cela est l'endroit le plus approprié. Et elle ? Que compte-t-elle faire ? Où son cœur et son âme se balancent ? J'aimerais faire perpétrer la fortune familiale. Nous avons en effet, les plus belles plumes et les plus beaux parchemins de France. Mais ... j'aimerais investir cet héritage dans quelque chose qui me fasse écho. Dans des entreprises faites et pensées par des femmes. Cela serait mon leitmotiv.

Qu'en penserait-il de cet aveu où le regard bleuté n'a point cillé ? Elle a parlé sans nul détour, celle qui se destine à être Comtesse. En espérant ne point avoir terni son image auprès de son vis-à-vis, qu'elle commence bien malgré elle, à en apprécier la compagnie. Compagnie qui devient de plus en plus charmante, alors qu'il la surprend encore. En lui faisant montre de ses talents, -pourtant peu certains-, pour une forme d'humour qui fait alors glousser la grande et noble blonde. Est-elle charmée ? Il semble que cela soit le cas. Sans nulle hésitation.

- Je n'aimerais point que ton honneur de Serpentard soit bafoué de la sorte. Une jeune femme qui manque de s'étouffer dans son pudding et la future Comtesse qui se met à occulter un rire derrière une main élégante. Je constate que certains esprits ne sont point habitués à ton humour, cher Trystan. La Préfète l'observe un long instant, avant de venir déposer ses lèvres sur sa joue. Avec une forme de tendresse qui ne lui est point coutumière mais dont elle apprécie l'état de fait. Et, le jeune homme quant à lui, n'a pas eu l'air d'être contraire à cette marque d'affection.

Ce qui parvient à la faire apprécier ce séjour d'autant plus. Même si la perspective d'être dévorée par un monstre marin caché dans les abysses du Lac Noir, ne semble point être dans les prérogatives de la jeune Fenella de Vermandois.

- Eh bien ... je ne compte point me mesurer à ce calmar géant ni à ces êtres de l'eau qui ont l'air ... selon tes dires ... d'être de véritables plaies. En revanche, je souhaiterais voir de plus près, cette salle de bain privative. Si tu n'y voies point d'inconvénient. Avant de s'inquiéter pour lui et des frimas que cette sortie occasionne, dont la réponse à sa prévenance par un sourire, lui colore les joues. Encore. Je ne veux point que tu attrapes froid par ma faute ... même si je le pense, tu dois être bien plus habitué que moi avec ce temps. Et ... pourquoi ne point prendre de la hauteur, en visitant les tours ? Si tu es assuré que la visite de ces dernières risque de fortement me plaire ?

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Cette beauté, sombre comme le fer …
… est de celles que forge et polit l’Enfer.

Pour accomplir un jour d'effroyables luxures. Et contrisler le cœur des humbles créatures. Affaissant sous son poids un énorme oreiller, un beau corps était là, doux à voir sommeiller, et son sommeil orné d'un sourire superbe. L'ornière de son dos par le désir hanté. - Charles Baudelaire
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