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 Dans la fleur de l'âge - Garance

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Edward MacMillan
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Edward MacMillan
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MessageSujet: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyMar 30 Aoû - 23:50


Dans la fleur de l'âge
@Edward MacMillan & @Garance MacMillan
"Nulle amie ne vaut une soeur".

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30 Août 1980
Manoir MacMillan – Londres


Tiré des bras de Morphée par les rayons du soleil qui éclairaient ma chambre, en me réveillant  ce matin là, j’étais d’une particulière bonne humeur. La raison de mon bonheur était simple, ce jour-là était un jour exceptionnel. A la même date, 24 ans plus tôt, Hestia Déesse du foyer, m’avait fait le plus beau des cadeaux. Alors que je n’étais qu’un petit chérubin de 2 ans, elle m’avait offert un cadeau qu’on garde précieusement et pour la vie : une sœur. J’ai nommé Garance. Je n’ai peut-être pas la même relation avec elle qu’avec Iris, notre aînée, mais il n’empêche qu’elle pour moi un merveilleux trésor. Un rayon de soleil. Un sortilège d’allégresse. Une étoile dans le noir. Et j’en passe.  Si cela ne se voit pas forcement tout le temps, la vérité c’est que mes sœurs je les aime toutes autant. Différemment mais autant. Différemment mais infiniment. Bien sûr Garance, parfois elle m’agace. Elle m’agace parce qu’elle n’est pas aussi parfaite qu’Iris ou que moi. Elle ne comprend pas l’importance des mondanités. Elle est un peu maladroite. Un peu trop rêveuse. J’aimerais qu’elle embrasse sa destiné et devienne une épouse modèle et une mère extraordinaire. Oui, ça je n’en doute pas qu’elle fera une mère extraordinaire. D’ailleurs, ne dîtes jamais que je vous ai dit ça, mais de toutes mes sœurs, c’est celle qui fera la meilleure mère. Oui même qu’Iris mais chut !  Bon, je divague un peu là. Ce que je vous disais, c’est que Garance, parfois, elle m’énerve avec ces petites imperfections. Mais je l’aime comme elle est. Et si je devais tout vous confesser, ce sont ses imperfections qui font son charme. Je vous le disais, aujourd’hui était un jour particulier parce que c’était l’anniversaire de Garance. Je me devais de l’honorer et de remercier Hestia.

Cela faisait des semaines que je réfléchissais à ce qui pourrait lui faire plaisir comme cadeau. Je voulais la rendre heureuse. J’avais fini par trouver l’idée parfaite. Enfin je crois. Elle la découvrirait dans quelques instants. Pour l’heure, je m’habillais d’une tenue de fête. Je voulais être élégant pour elle. Avant même les mondanités de ce soir. Une fois prêt, je transplanais jusqu’à la boutique «  Send on the Roses » pour acheter un bouquet de fleurs.  Et là, vous vous dîtes, c’était donc ça son idée de génie ? Un bouquet de fleurs ? Chapeau le magicien ! Très original. Alors déjà,  Garance, elle adore les fleurs donc un magnifique bouquet de fleurs, cela lui fera très plaisir. Et puis, pour information, non mon cadeau ce n’est pas un bouquet de fleurs. Le bouquet c’est en plus. « Bonjour Mordred. J’espère que vous vous portez à merveille et vos sœurs aussi. » dis-je à l’attention de la propriétaire de la boutique un sourire aux lèvres avec mes bonnes manières et ma politesse légendaires. « Je viens pour récupérer ma commande » précisais-je. J’étais déjà passé, il y’a trois jours pour lui commander sa plus belle composition florale. Je lui avais donné carte blanche. Ma seule indication, quelque chose qui plaise à Garance.  Elle revint avec une œuvre à couper le souffle. Le cœur du bouquet, composé de roses d’un camaïeu rosé et champêtre représentait un sublime Phoenix. La queue de l’oiseau symbolisé par des Lys blanches et des fleurs en éventail de la même couleur. Le même éventail se retrouvait au-dessus de l’oiseau dans une symétrie parfaite. Le tout reposant sur un longue tige d’environ 90 cm de plumeau séché, subtile mélange de pampa et d’avoine. « Merci infiniment Mordred ! C’est parfait ! Garance va adorer ! Il n’y a pas à dire, vous êtes indubitablement la meilleure en votre domaine » la gratifiais-je sincèrement en déboursant plusieurs gallions avant de transplaner à nouveau au manoir familial, juste devant la porte de la chambre de Garance. J’espérais qu’elle était réveillée.

Délicatement, je frappais contre le chêne en bois massif pour l’avertir de ma présence.  Lorsqu’elle m’ouvrit la porte, j’étais caché derrière l’ouvrage floral. « Garance, ma chère sœur, je vous souhaite un anniversaire aussi merveilleux que vous » dis-je en lui tendant le bouquet. J’espérais qu’il fasse son bonheur. Si ce n’était pas le cas, j’aurai toujours mon cadeau pour me rattraper.


Le bouqet:


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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyMer 31 Aoû - 21:56

MacMillan, et sa composition plus qu'opulente. Une commande qui s'élève à une haute somme de Galions. Cela fait le bonheur de mes affaires. Mes articles ne sont pas destinés à toutes les bourses. Il faut être largement aisé, si l'on désire la plus belle de mes créations. Cela le vaut bien. Ce dernier est passé à ma boutique, il y a de cela trois jours. J'avais carte blanche. Mais au vu de ce nom de famille, je me devais de me dépasser. Chose faite. Même au-delà. Pile à l'heure. Le carillon tinte délicatement. J'observe sa tenue. Élégante et en même temps, il ne passe pas inaperçu...
- Je me porte à merveille, ainsi que mes chères sœurs. Comment va la votre ? La politesse de rigueur. Au sein de ces murs. Je me réserve bien évidemment le droit de refuser une commande, si cette condition n'est pas remplie. 

Bien évidemment. Son énorme bouquet est prêt. En évidence dans la salle de stockage. Au frais, pour une meilleure tenue et conservation. - Très bien, je reviens dans une minute. Les bras chargés de la précieuse cargaison, je fais claquer mes talons, sur le sol. Je la pose sur le comptoir, en équilibre. Afin de procéder au règlement. - Je ne doute pas que ce magnifique bouquet, plaise à la personne qui va le recevoir. Et voilà votre reçu. Je lui tends un morceau de parchemin annoté du montant, et de la date du jour de l'achat. - Je vous souhaite une bonne journée, Monsieur MacMillan. Une bonne vente de faite, qui va venir arrondir encore un peu plus les recettes. Je souris de fierté, à cette perspective. Désormais seule, je me rends dans l'arrière boutique, je me verse un verre de Wisky Pur-Feu, que je déguste installée confortablement, dans mon fauteuil en cuir...
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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyLun 31 Oct - 1:29

Dans la fleur de l'âge
30 août 1980

       
@Edward MacMillan & Garance MacMillan


Un jour, Ally lui a raconté que dans certains contes moldus, les princesses se réveillaient au chant des oiseaux avec une mine ravissante et un air jovial scotché au visage. Depuis, lorsqu'elle entend dès le réveil des piaillements à sa fenêtre, elle se plaît à croire qu'elle est l'une d'elles. Enfin, pour certains aspects seulement. Elle aime le confort dans lequel elle vit, le manoir dans lequel elle a grandi et son jardin fleuri – par ses soins, depuis quelques années – et les robes qui emplissent son placard. Mais elle est bien moins enchantée par certaines contraintes de la vie de princesse auxquelles elle voudrait volontiers échapper, le mariage et les enfants en tête de liste. Ô, ce n'est pas qu'elle ne rêve pas d'amour, Garance, au contraire. Elle a toujours eu ce côté romantique et fleur bleue qui allait de pair avec ses penchants rêveurs – voire carrément distraits, si l'on en croit sa mère. L'amour, le vrai, elle en rêve, en témoignent les livres à l'eau de rose qui s'accumulent dans sa chambre avec les années – mais y sont cachés, car ils proviennent pour beaucoup de librairies moldus. C'est simplement qu'elle ne veut pas de celui que lui vante sa famille depuis l'enfance. Elle en désire un autre que, pourtant, elle ne peut admettre. C'est sans doute pour cela que s'accumulent les frustrations de son côté comme de celui de ses parents, à force de réceptions infructueuses pour lui trouver un fiancé. Cela fait des années qu'ils lui cherchent un futur époux adéquat pour lui passer la bague au doigt, un prince qui pourra lui convenir, sans savoir que tout ce dont rêve leur troisième enfant... C'est d'une princesse.

Il y a des matins où Garance se réveille avec cette angoisse au ventre qu'ils découvrent la vérité, qu'ils sachent ce qu'elle est vraiment, qu'elle ne soit plus la bienvenue ici. Une vérité qu'elle ne parvient plus à nier depuis des années, et qui devient de plus en plus lourde à porter maintenant qu'une certaine blonde vient hanter certaines de ses pensées et certaines de ses nuits. Pourtant il y a des matins où tout n'est pas si compliqué. Des débuts de journée où elle se sent légère et savoure cette sensation qui lui semble de plus en plus rare, et aujourd'hui en fait partie.

Ce matin lorsqu'elle ouvre les yeux, les oiseaux chantent. Peut-être est-ce la façon qu'a Freya de lui souhaiter un joyeux anniversaire. Garance trouve cela poétique et l'idée suffit à lui faire esquisser un sourire alors qu'elle quitte sa chambre pour rejoindre le salon. C'est là qu'elle tombe sur ses parents qui lui offrent alors l'une des seules étreintes auxquelles elle a le droit dans l'année. Ils lui souhaitent un heureux anniversaire, avant d'appeler un elfe de maison qui les rejoint avec un paquet cadeau. C'est là qu'elle découvre une magnifique robe violette décorée de fleurs ensorcelées, d'une beauté à couper le souffle. Elle remercie infiniment ses parents qui lui suggèrent qu'elle pourra la mettre pour le dîner familial de ce soir si elle lui plaît. Puis, après lui avoir expliqué qu'ils s'éclipseront dans la matinée pour voir de vieux amis mais seront de retour pour le déjeuner, ils la laissent remonter dans sa chambre avec son présent.

Une dizaine de minutes plus tard, alors que Garance est seule dans sa chambre et a – sans grande surprise – revêtu la sublime robe que lui ont offerte ses parents, des coups sont donnés à sa porte. N'entendant pas la voix de ses parents s'élevait de l'autre côté du battant en chêne, elle se lève pour l'ouvrir, se demandant qui ça peut être. La réponse apparaît lorsqu'elle tire la poignée vers elle : c'est un immense bouquet de fleurs qui vient de toquer à sa porte – en tout cas c'est la seule réponse que lui offre son champ de vision. « Par tous les dieux, » s'exclame-t-elle en plaquant une main sur sa bouche pour dissimuler que la surprise l'a ouverte en grand avec bien peu d'élégance. « Garance, ma chère sœur, je vous souhaite un anniversaire aussi merveilleux que vous. » Touchée par un tel présent, la brune s'en saisit avec des yeux plein d'étoiles qui en contemplent chaque élément avec cet amour pour les fleurs qui la caractérise. « Edward, tu as perdu la tête, c'est bien trop gros comme présent, » murmure-t-elle d'une voix confuse alors qu'elle fait quelques petits pas en arrière avec précaution pour faire entrer le bouquet dans sa chambre sans l'abîmer. Il est tellement beau, elle n'arrive pas à le croire. Ou plutôt, elle a du mal à croire qu'il puisse être si grand, car pour ce qui est de sa beauté elle ne doute pas que son aîné a été particulièrement exigeant à ce sujet – comme toujours. « Merci infiniment mon frère, il est absolument sublime. » La brune se promet de venir l'enlacer dès qu'elle aura les mains, libres, mais pour l'heure elle doit surtout s'occuper de trouver une place pour ce chef-d'œuvre. « Wikky ! » appelle-t-elle alors, prénom qui fait aussitôt apparaître devant elle l'elfe de maison qui le porte. « Il me faudrait un vase assez gros pour contenir cette merveille, s'il te plaît. » Comme toujours, elle ne peut pas s'empêcher d'être poli avec l'elfe de maison, qu'importe que ça ne plaise pas toujours aux autres MacMillan – Camelia exceptée. « Bien Mademoiselle Garance. » L'elfe hoche la tête et disparaît aussitôt à la recherche de ce qu'elle lui a demandé.

Il ne faut pas longtemps à Wikky pour revenir avec un vase dans lequel Garance glisse son sublime présent, avant de s'en saisir pour le placer au-dessus de sa commode. Malgré sa taille démesurée, le bouquet semble tenir convenablement sur le meuble, ce qui fait sourire la jeune femme. « Merci Wikky. » De nouveau, l'elfe hoche la tête puis se volatilise, sa mission à présent remplie. Tandis que la sang-pur se tourne vers son frère pour venir l'enlacer, le remerciant avec un peu de retard pour ce si joli cadeau. « Merci, » répète-t-elle avec la tendresse qui la caractérise, avant de se détacher de lui et de jeter un nouveau coup d'œil au bouquet. « Mère t'a vu entrer avec un tel bouquet ? A-t-elle tourné de l'œil ? » Elle se demande la tête que leur mère a pu faire en le voyant arrivé ainsi chargé, si tant est qu'elle n'était pas déjà partie aux côtés de leur père comme prévu ce matin. « Je n'ai pas encore petit-déjeuné, veux-tu te joindre à moi pour que nous passions un moment ensemble ce matin ? » propose-t-elle avec douceur, un sourire aux lèvres à cette idée. Elle souhaite profiter de sa présence pour son anniversaire de façon moins formelle que durant le dîner de famille qui les attend ce soir.

La robe :

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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyVen 3 Mar - 11:03


Dans la fleur de l'âge
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30 Août 1980
Manoir MacMillan – Londres


La réaction de ma chère et tendre petite sœur emplissait mon cœur de grand frère protecteur de bonheur.  « Par tous les dieux, » s’exclamait-elle  à la découverte de la composition florale que j’avais fait faire sur mesure rien que pour elle.  Tandis qu’elle s’emparait du bouquet, je découvrais son visage qui parlait plus encore que les supplications qu’elle venait de faire à tous les dieux du panthéon.  Ses yeux brillaient comme les plus scintillantes étoiles du ciel, tout en admirant chaque détail de cette composition.  Un chef d’œuvre de Mrs Black.  Vu le bonheur dans les yeux de ma sœur, je me dis que je retournerais à la boutique pour la gratifier d’un généreux pour boire. « Edward, tu as perdu la tête, c'est bien trop gros comme présent, » . Un sourire en coin illuminait mes lèvres tandis que je m’approchais d’elle pour déposer sur sa joue une bise fraternelle.  « Rien ne sera jamais trop grand ou trop cher pour faire le bonheur de l’une de mes sœurs.  ma chère Garance.  » dis-je avec tendresse et sincérité tandis qu’elle reculait pour aller poser le sublime dans sa chambre. Je pourrai tout pour chacune d’elle. Viser la lune, voler les étoiles, mourir même pour sauver l’une d’elle.  « Et sachez très chère, que cela n’est pas mon présent. Ce n’est qu’un avant-goût. Je vous offrirai votre cadeau lors des festivités de ce soir.  ». Des festivités ou plutôt des mondanités auxquelles il me tardait d’assister. Il me tardait de pouvoir parler à des dizaines et des dizaines de sorciers influents et d’agrandir encore mon réseau, celui qui un jour me mènerait à la tête du Ministère de la Magie.  On m’avait dit également qu’elle serait là, celle qui, depuis l’enfance, faisait battre mon cœur avec tant d’ardeur.  Celle que je désirais de tout mon être. Celle que je voulais à mon bras. Celle à qui je voulais offrir le plus beau des diamants pour orner son doigt. Hermione NOTT.  Ou plutôt devrais-je dire Hermione YAXLEY puisqu'elle avait épousé Corban quelques mois auparavant. Que j'aurais aimé être à sa place. Il me tardait de la voir, à défaut de l’avoir.  En pensant à elle, je ne pus m’empêcher de penser à Garance à qu’il fallait aussi trouver l’héritier parfait pour faire d’elle la meilleure des épouses et la meilleure des mères.  Je replongeais mon regard sur ma sœur, découvrant la robe fleurie qu’elle portait.  « Cette robe, est aussi sublime que vous ma sœur. Et puis, elle  vous caractérise tant, avec toutes ces fleurs que vous aimez tant. » Etait-ce la tenue qu’elle entendait porter ce soir ?  En tout cas, c’était une tenue que je n’avais jamais vue auparavant. On aurait dit qu’elle avait été faite spécialement pour elle.  Ma sœur appela notre elfe de maison, lui demandant un vase pour contenir mon sublime bouquet avec une douceur et des politesses qui n’étaient pas nécessaire.  Politesse qu’elle répéta pour remercier le serviteur.  Si seulement elle pouvait mettre autant d’ardeur à se trouver un époux qu’à remercier une telle créature.  Je sentis les bras de ma sœur m’enlacer. Je refermais à mon tour mes bras à tour d’elle et déposait un baiser sur son front tandis qu’elle me remerciait à nouveau avant de se défaire de cet étreinte et d’admirer à nouveau l’ouvrage qui décorait à présent sa chambre et y dégageait une odeur qui pourrait inspirer un amortentia.

« Mère t'a vu entrer avec un tel bouquet ? A-t-elle tourné de l'œil ? » me demanda-t-elle avec un mélange d’inquiétude et d’humour dans la voix.  Je savais pertinemment que la relation qu’elle avait avec nos parents n’était pas aussi bonne que celle que j’avais ou qu’Iris avec eux. Nous les enfants parfaits, les enfants modèles. Iris était l’exemple même de la parfaite sorcière au sang pur. La fierté de notre mère. Quand à moi, j’étais l’héritier, l’unique fils. Celui qui remplissait parfaitement les attentes de son paternel.  Garance elle, même si elle essayait de rentrer dans les cas, était aussi maladroite que rebelle. Une rebelle discrète évidemment. Il y avait surement bien des choses qu’elle faisait que nous ne savions pas.  Certaines de ses réactions inappropriées pouvaient m’agacer , comme ce jour où Iris a annoncé sa grossesse et qu’elle est partie s’occuper des fleurs plutôt qu’honorer sa sœur. Mais il n’empêche que je l’aimais parce que c’était ma sœur. Ma petite sœur et tout ce que je voulais c’était son bonheur. « Je n’ai croisé ni mère, ni père. Si cela peut vous rassurer.  Mais si vous voulez mon avis, mère aurait surement été jalouse d’un tel bouquet et se serait secrètement demandée pourquoi ni l’un de ses frères, ni notre père ne lui avais jamais offert pareil merveille. » répondis-je en laissant échapper un petit rire avant d’ajouter « Mais dans le même temps, elle aurait été fier. Fier d’avoir un fils si bien éduqué. Un parfait gentlmen capable de comblée ses sœurs, comme il sera capable de combler sa future femme et ses futures filles.  » J’avais dit ça avec sincérité et fierté sans mesurer l’impact que pourraient sans doute avoir ses mots sur ma sœur. Sans me douter que cela pourrait la ramener à des blessures cachées.  

Puis ma sœur, m’invita à prendre avec elle un petit déjeuner. «Je n'ai pas encore petit-déjeuné, veux-tu te joindre à moi pour que nous passions un moment ensemble ce matin ? » . Une proposition que je me devais d’honorer et que j’acceptais avec plaisir. Nous n’avions pas l’habitude de passer beaucoup de temps ensemble. Surtout depuis que nous avions quitté Poudlard. Je n’étais pas aussi proche d’elle que d’Iris, mais je ne l’aimais pour autant pas moins et j’étais heureux qu’elle propose de passer du temps tous les deux.  Bien sûr, je voyais là une opportunité de m’enquérir de son avenir, de ses projets pour son futur mariage. Quelque chose qui était sûrement loin de sa volonté. « Avec plaisir ma chère sœur.  » dis-je en passant mon bras sous le sien et l’escorter en parfaitement gentleman dans l’escalier .  Tandis que nous descendions les marches, je l’interrogeais sur la soirée de ce soir. « Êtes-vous excitée à l’idée du bal de ce soir en votre honneur ?  Avez-vous vu la liste des invités ?». Avez-vous vu la liste des prétendants, avez-vous vu la liste des jeunes héritiers à marier, fallait-il entendre.



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Dernière édition par Edward MacMillan le Dim 23 Juil - 2:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyMar 11 Avr - 11:01

Dans la fleur de l'âge
30 août 1980

       
@Edward MacMillan & Garance MacMillan


Edward a toujours vu les choses en grand. Que ce soit pour elle ou pour leurs deux sœurs, il est un frère aimant et présent qui n'hésite jamais à leur faire des cadeaux terriblement onéreux. Bien sûr, Garance sait qu'il peut se le permettre grâce aux moyens de leur famille, mais l'attention n'en reste pas moins touchante à ses yeux. « Rien ne sera jamais trop grand ou trop cher pour faire le bonheur de l’une de mes sœurs. ma chère Garance. » Elle sourit, flattée. Elle l'aime, son grand frère. Elle l'aime malgré les secrets qu'elle lui cache, comme elle aime toute sa famille à qui elle ne fait pourtant que mentir. « Et sachez très chère, que cela n’est pas mon présent. Ce n’est qu’un avant-goût. Je vous offrirai votre cadeau lors des festivités de ce soir. » Tenant encore l'immense bouquet entre les mains, elle relève les yeux vers son frère, un sourire amusé sur les lippes bien qu'elle ne soit pas réellement étonnée. « Tu aurais pu te contenter de cet incroyable composition, tu sais ? » Il le sait, oui. Mais c'est Edward : il ne fait pas les choses à moitié, jamais. Et elle se doute qu'il tient aussi à lui offrir quelque chose devant tous les convives qu'accueillera le manoir MacMillan, parce qu'il y a toujours une partie de paraître dans ces réceptions organisées à l'occasion de leurs anniversaires. C'est ainsi que la fratrie a grandi, élevée dans l'idée que l'image que chaque membre de la famille renvoie est d'une importance capitale. Certains se sont aisément prêtés au jeu, comme Iris et Edward. D'autres ne s'y font pas – et ne veulent pas s'y faire –, à l'image de la benjamine et de son tempérament de feu qui se moque bien des qu'en dira-t-on ? Et puis il y a Garance, au milieu, perdue, qui comme souvent... fait semblant.

Ce sont des moments de tendresse comme celui-ci qui rappellent à Garance pourquoi elle ne veut pas prendre le risque d'être rejetée par sa famille. Parce qu'elle les aime. Elle l'aime, son frère et ses rêves de grandeur, malgré sa maudite tendance à voir dans chacun de ses amis un potentiel époux pour elle. « Cette robe, est aussi sublime que vous ma sœur. Et puis, elle vous caractérise tant, avec toutes ces fleurs que vous aimez tant. » Le compliment glisse immédiatement un grand sourire sur les lèvres de la jeune femme. « Merci ! Père et Mère me l'ont offerte ce matin, j'en suis tout de suite tombée amoureuse, » s'enthousiasme-t-elle car, en effet, ces fleurs ensorcelées lui correspondent parfaitement. Elle aimerait tourner pour la lui montrer sous tous les angles possibles, mais elle craint de renverser ce qui l'entoure à cause de l'immense bouquet qui est toujours entre ses mains. La voilà donc qui appelle Wikky, l'elfe du manoir, pour qu'il l'aide à trouver un vase adéquat. Il ne faut ainsi pas longtemps pour que la composition florale puisse prendre place sur la commode de sa chambre, la décorant somptueusement. Après avoir enlacé son frère pour le remercier, elle regarde de nouveau ce si beau présent. Elle n'en revient pas qu'il ait pu demander à ce qu'un bouquet si grand soit créé. Mère non plus, n'a pas dû en revenir. Et pourtant, Merlin sait que des invités lui offrent régulièrement des fleurs pour la remercier du bel accueil qui fait sa réputation. « Je n’ai croisé ni mère, ni père. Si cela peut vous rassurer. Mais si vous voulez mon avis, mère aurait surement été jalouse d’un tel bouquet et se serait secrètement demandée pourquoi ni l’un de ses frères, ni notre père ne lui avais jamais offert pareil merveille. » Le rire de son aîné la fait sourire. Il est vrai qu'elle n'a jamais vu Père rentrer au manoir avec un tel chef-d'œuvre entre les mains. « Mais dans le même temps, elle aurait été fier. Fier d’avoir un fils si bien éduqué. Un parfait gentlmen capable de comblée ses sœurs, comme il sera capable de combler sa future femme et ses futures filles. » Si les traits de Garance demeurent inchangés, c'est uniquement parce que l'habitude l'a conditionnée à ne rien montrer. Pourtant, chaque rappel de ces cases qu'elle ne remplit pas – et dans lesquelles elle n'a aucune hâte de rentrer – lui fait l'effet d'une lame qu'on enfoncerait dans son cœur constamment malmené. Mais Edward n'en sait rien. Personne n'en sait rien – à quelques exceptions près, et son frère ne peut en faire partie. Parce qu'il est de ceux qui n'envisagent l'avenir de la troisième de la fratrie que par la perspective du mariage – hétérosexuel – et des enfants. Que voudrait-elle faire d'autre de sa vie, après tout ? Garance ne lui en veut même pas de penser ainsi. Ils ont été élevés dans ces idées, elles sont leur normalité – et elle se déteste chaque jour de ne pas savoir s'y conformer. Son frère, lui, y correspond à merveille. Il sera bon dans tous ces rôles, elle n'en doute aucunement. « Je suis sûre que tu feras un époux et un père d'exception. Ta future femme aura de la chance de t'avoir. » Si cette dernière désire elle aussi se marier, tout du moins – mais voilà encore des mots que Garance ne se permet pas de prononcer. Quelle femme ne voudrait pas se marier à un homme de son rang, un sang-pur, un héritier ? Sa sœur, justement – quelle douce et cruelle ironie.

Ne souhaitant pas y penser plus longtemps, elle propose à son frère de partager avec elle un petit-déjeuner. Cela leur donnera l'occasion de discuter, quelque chose qu'ils font peu du fait de l'emploi du temps chargé de son aîné – et qui risque de devenir encore plus rare d'ici quelques jours, un secret que la brune s'est bien gardée de partager. « Avec plaisir ma chère sœur. » Vous descendez les marches côte à côte, ton bras sur celui de ton frère. « Êtes-vous excitée à l’idée du bal de ce soir en votre honneur ? Avez-vous vu la liste des invités ? » Elle sait ce que cette deuxième question signifie, bien qu'elle n'ait aucune envie d'en parler. Ce sujet fait partie de ceux qu'elle préfère éviter, que ce soit avec son frère ou avec ses parents. Voilà qui lui semble inévitable, à présent. « J'ai reconnu certains noms, oui. » Des noms qu’elle a déjà entendu dans la bouche de ses parents car les pauvres hommes sont célibataires – quel drame à leur âge, comprenez, et puis quelle belle possibilité pour Garance qui l’est aussi… N’ayant pas envie d’y songer, la MacMillan s’était plutôt concentrée sur des noms qui lui faisaient plaisir comme celui de sa cousine Mary ou de son amie Amelia, espérant les voir toutes les deux ce soir. Pour ce qui est des prétendants que lui désigneront sûrement ses parents d’un regard insistant, elle ne souhaite pas s'étendre sur le sujet.

Peu après, les voilà installés autour de la table du salon, face-à-face. Wikky apparaît à leurs côtés, se tournant d'abord vers Garance dont il doit, comme chaque jour, préparer le petit-déjeuner. « Je voudrais un thé à la framboise, s'il te plaît. Et des pancakes avec de la confiture. » « Bien Mademoiselle Garance. » L'elfe se tourne vers Edward, attendant qu'il lui demande ce qu'il souhaite manger, puis transplane dans la cuisine d'un claquement de doigts. C'est à ce moment-là que la jeune femme tourne la tête vers son frère, le cœur battant à tout rompre bien qu'elle tente d'ignorer cette désagréable sensation. « Mon frère, j'ai quelque chose à t'annoncer. » Une nouvelle qu'elle considère comme incroyablement bonne, mais en sera-t-il autant pour lui ? « Mais avant ça, je voudrais que tu me promettes de garder ce que je vais te dire pour toi car je n'en ai pas encore parlé aux parents. » Voilà des mois qu'elle se cherche des excuses pour ne pas avoir à affronter leurs regards et leurs jugements au sujet de cette décision pourtant mûrement réfléchie. Pour se fixer une date, elle s'est dit qu'elle attendrait que son anniversaire soit passé pour en discuter avec eux : à partir de demain, elle n'aura donc plus d'excuses pour ne pas le faire, sans parler de la rentrée approchant à grands pas et ne lui laissant plus vraiment le choix. « Je vais le faire, bien sûr, mais je voudrais le faire moi-même, » assure-t-elle, car elle ne voudrait pas qu'il la prenne pour une cachottière – ce qu'elle est, cependant, mais sur d'autres sujets plus... complexes. « Tu voudrais bien faire ça pour moi, s'il te plaît ? » Cacher quelque chose aux parents, quelques jours seulement.

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Dernière édition par Garance MacMillan le Mer 17 Avr - 3:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyDim 23 Juil - 2:30


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30 Août 1980
Manoir MacMillan – Londres


« Je suis sûre que tu feras un époux et un père d'exception. Ta future femme aura de la chance de t'avoir. » A ces mots je sentis le rouge me monter aux joues. C’était sans conteste le plus beau compliment qu’on pouvait me faire. Un homme de mon rang se devait d’être un bon époux et un bon père. C’était tout ce à quoi j’aspirais. Je déposais un nouveau baiser fraternel sur son front. « Merci Garance. Cela me touche profondément. » Depuis qu’Iris avait accouché, j’étais déjà un oncle et un parrain gâteau et comblé. Il me tardait d’avoir à mon tour un enfant. Une fois de plus, je ne pu m’empêcher de penser à Hermione. J’aurais tellement aimé faire d’elle ma femme. J’aurais tellement aimé la voir porter notre enfant. Qu’il est son sourire. Celui qui me fait fondre en une seconde. Qu’il est son regard celui qui m’envoute en un battement de cils. Je l’aurais aimé comme on ne l’a jamais aimée et comme on ne l’aimera jamais, ma femme. Mais ce n’était pas ma femme. Elle ne le sera jamais, puisqu’elle était maintenant celle de Corban. Je ne serai jamais le père de son enfant. Bientôt j’épouserai Flora Travers. Je ne l’aimais pas comme j’aimais Hermione. Mais je ne la traiterai pas pour autant moins bien que j’aurais traité Hermione. J’apprendrai à l’aimer comme il se doit. Je ferai tout pour la combler. Je suis sûr qu’elle fera une bonne épouse et une bonne mère. Il n’y avait qu’à voir la tendresse qu’elle avait avec les enfants lorsqu’elle se rendait à l’orphelinat de sa belle-sœur Alma Black-Travers. Cela me rassurait. « Vous aussi très chère sœur, vous ferez une bonne mère. Une excellente mère même. » Je le pensais sincèrement. Elle l’avait prouvé à plusieurs reprises. Avec Camélia notamment « Vous avez presque été une seconde mère pour Camélia. ». Je l’avais vu avec le petit Lestrange à une réception. Elle sera une mère parfaite. Pour une épouse, j’en étais moins certain. Et si notre plan fonctionnait, je souhaitais tout de même bien du courage à mon meilleur ami et frère de cœur, Em.

En parlant d’Em, une fois installés à table, je profitais de ce petit déjeuner auquel elle m’avait convié pour l’interroger sur la liste des invités. « Êtes-vous excitée à l’idée du bal de ce soir en votre honneur ? Avez-vous vu la liste des invités ? » Ce qui m’intéressait était de savoir lequel parmi ces invités pourrait faire un bon époux pour elle. Je connaissais bien mes parents et je savais pertinemment qu’ils avaient invités tous les hommes respectables et à marier de notre société en espérant que l’un d’eux réveille la curiosité et l’intérêt de leur rebelle de fille. « J'ai reconnu certains noms, oui. » me répondit-elle de façon très évasive. Quels noms avait-elle reconnus ? Certains avait-ils retenus son attention ? Pourquoi montrait-elle si peu de disposition envers le mariage ? Etait-ce parce qu’elle aimait quelqu’un d’autre ? Moi, j’allais bien épouser une autre femme que celle que j’aimais et cette femme avait épousé un autre homme. Cela ne m’empêchait pas de me projeter dans mon mariage avec Miss Travers. Le mariage et l’amour sont deux choses différentes. Il nous appartient ensuite de faire en sortent qu’elles cohabitent ou mieux qu’elle coexistent. « Ah oui ? Et lesquels ? D’ailleurs, pourrais-je voir cette liste, ma très chère. Il me serait important de savoir à quels hommes importants du Ministère je vais pouvoir parler ce soir et préparer mes sujets de conversations en fonctions de leurs centres d’intérêts. » C’était effectivement, une des raisons qui m’intéressait. Au regard de mes ambitions ministériels, le réseau était essentiel. Depuis petit mon père m’avait appris à me renseigner sur les personnes qui fréquentaient une soirée et me cultiver sur leurs centres d’intérêts. Une autre raison pour laquelle cette liste m’intéressait était de savoir qui sur cette liste pourrait être un prétendant pour ma sœur. Il était grand temps qu’elle songe au mariage. Iris avait fait un très bon mariage en épousant un Rosier. J’allais en faire un aussi bon l’année prochaine en épousant Miss Travers. Elle se devait d’en faire autant.

Qu’importe la liste. A mon sens, il n’y aurait pas de meilleur candidat qu’Em. En regardant la liste des invités, je me dis que le seul rival potentiel était Isaac Flint, puisqu’il était un ami proche de Garance et que cela lui serait donc peut-être plus supportable d’épouser un ami. Le problème c’est que ce jeune homme de très bonne famille semblait avoir disparu des pendules « Je vois que votre très cher ami Isaac Flint est invité. Pensez-vous qu’il sera là ? J’ai l’impression que cela fait des siècles que nous n’avons pas vu ce garçon. Avez-vous encore de ses nouvelles ? ». Je lui adressais un sourire en attendant sa réponse avant d’ajouter. « Je ne veux pas vous offusquez mais je pense qu’à votre âge, il est grand temps de réfléchir sérieusement à votre mariage. Elle n’avait probablement pas envie de parler mariage mais je ne lui en laissait pas le choix. Je ne le faisais pas par méchanceté. Je le faisais pour lui permettre d’être libre dans son choix. Elle avait la chance de ne pas être fiancée depuis sa plus tendre enfance. Nos parents étaient tolérants et acceptaient que nous proposions nos promis et promises, tant qu’ils étaient respectables. Moi, je n’avais pas eu la chance de pouvoir proposer Hermione car elle était déjà promise à quelqu’un d’autre. « Si vous ne trouvez pas très vite un prétendant. Nos parents le trouveront pour et vous n’aurez plus le choix. Je sais que vous êtes une grande romantique très chère sœur mais croyez moi sur parole. L’amour, dans la vraie vie, ce n’est pas comme dans ces romans que vous lisez. Si vous voulez un conseil de ma part, épouser quelqu’un pour qui on éprouve une forte amitié est une bonne solution. En ce sens, et au regard de son nom et de l’influence de sa famille, je ne saurais que vous conseillez de réfléchir à l’option d’épouser Isaac Flint. J’aurais tout donné pour pouvoir épouser Hermione mais elle était promise à un autre bien avant que je la rencontre. Ce qui me console dans mon futur mariage avec Flora, c’est que j’ai pour elle une haute estime et une amitié sincère. Je ne doute pas que je saurai l’aimer. Je crois que vous ce sera pareil avec Flint. ». J’avais beaucoup parlé mais je savais qu’il fallait beaucoup d’argument pour la convaincre. Je n’arrivais d’ailleurs pas à comprendre pourquoi elle était si frileuse à l’idée de son mariage. La seule explication rationnelle que je voyais était ses romans qu’elle lisait qui la déconnectait de la réalité du mariage et la rendait beaucoup trop fleur bleue. J’étais loin de me douter que son cœur ne battait pas et ne battrait jamais pour les hommes. Je m’apprêtais à lui parler d’Em, dont le nom figurait sur la liste lorsque Wikki fît une nouvelle apparition. Garance profita de l’occasion pour retarder la suite de nos échanges sur son avenir. «Je voudrais un thé à la framboise, s'il te plaît. Et des pancakes avec de la confiture.» Je ne comprenais pas cette manie qu’elle avait d’employer avec notre elfe des formules de politesse inutiles. Il était là pour obéir à nos ordres que cela lui plaise ou non. « Bien Mademoiselle Garance. » répliqua la bestiole en s’inclinant avant de se tourner vers moi. « Un croissant aux amandes, du saumon, des œufs brouillés et des pancackes à la banane. En boisson, une coupe de champobulle et un café. « D’accord. D’accord. Bien sûr, D’accord. Oui, oui, C’est bien noté Maître Edward. » me répondit la créature en s’inclinant bien plus bas que pour sœur. Son nez touchait presque le seul. Elle disparue ensuite en un claquement de doigt. Je m’apprêtais à reprendre de plus belle la conversation au sujet de son mariage mais Garance me coupa l’herbe sous le pied.

« Mon frère, j'ai quelque chose à t'annoncer. Mais avant ça, je voudrais que tu me promettes de garder ce que je vais te dire pour toi car je n'en ai pas encore parlé aux parents. » J’arquais les sourcils intrigué. J’étais curieux de savoir de quoi elle voulait me parler et en même temps anxieux. Je n’aimais pas l’idée de garder quelque chose de secret aux parents. Je n’aimais pas leur mentir et s’ils venaient à me questionner, je me trouverais très embarrassé. Quel pouvait être ce secret ? Mais oui, bien sûr. Evidemment. Ca ne pouvait être que ça. Elle avait trouvé avec qui se marier. L’idée me réjouissait. Même si cela voudrait dire qu’elle n’épouserait sûrement pas Em. Ce qui était tout de même dommage. « Je vais le faire, bien sûr, mais je voudrais le faire moi-même, » poursuivit-elle comme pour me rassurer de mon angoisse de devoir cacher quelques choses aux parents. « Tu voudrais bien faire ça pour moi, s'il te plaît ? » Je lui adressais un sourire. « Garance, chère sœur. Vous savez que je n’aime pas ça du tout. Mais puisque vous me le demandez si gentiment et puisque c’est votre anniversaire et que je ne peux donc absolument rien vous refuser, alors qu’il en soit ainsi » lui répondis-je un sourire au coin des lèvres. J’étais impatient de savoir avec qui elle allait se marier. De toute façon, un tel secret, ca ne pouvait être que ça. C’était fantastique. « Par contre, vous devez me promettre en retour d’en parler rapidement aux parents. Disons d’ici une semaine maximum ? Qu’en pensez-vous ?» lui demandais-je en tendant ma main vers elle pour sceller notre pacte.





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Garance MacMillan
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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyMer 17 Avr - 3:36

Dans la fleur de l'âge
30 août 1980

       
@Edward MacMillan & Garance MacMillan


Garance est certaine que son frère sera un très bon époux et un très bon père. Après tout, il a été un grand frère merveilleux malgré le carcan dans lequel ils ont grandi et son obsession pour toutes ces traditions auxquelles elle ne se sent pas adaptée. Et puis il parle si souvent de mariage et d'enfants avec des étoiles dans les yeux, qu'elle se dit qu'il sera forcément merveilleux dans ces deux rôles parce qu'il y mettra tout son cœur. Elle est sûrement biaisée par l'affection qu'elle a pour lui, mais elle est incapable d'imaginer qu'il puisse être violent ou faire du mal à la famille qu'il fondera de quelque façon que ce soit. Alors, l'immense bouquet qu'il lui a offert enfin déposé sur la commode de sa chambre, elle profite de ses divagations au sujet de ce que dirait Mère au sujet de cette composition pour lui faire ce compliment. « Merci Garance. Cela me touche profondément. » Au rouge venu colorer les joues de son aîné, elle sait qu'il est sincère et que ses mots l'ont réellement touché. Tant mieux. C'est le genre de compliments qui ont à n'en douter de l'importance pour lui puisque c'est ce qu'il aspire à être : un politicien brillant, bien sûr, mais aussi un mari et un époux. Et c'est ce qu'il sera, c'est certain, car malgré la cravate jaune et noire qu'il portait à Poudlard son frère n'a jamais manqué d'ambition. « Vous aussi très chère sœur, vous ferez une bonne mère. Une excellente mère même. » Il n'en faut pas plus pour que l'estomac de la sang-pur s'alourdisse soudainement comme si elle venait d'ingurgiter un kilo de métal de gobelins. Elle voit bien qu'il est honnête et pense chacune de ses paroles, mais elle craint tout ce qu'être mère implique – un mari, une grossesse, des rêves de carrière envolées. Elle n'a pas de grandes ambitions professionnelles, Garance, mais l'idée qu'elles soient piétinées avant même qu'elle ait pu être titularisée lui fait mal au cœur. Elle n'a pas envie de ça – pas maintenant, et peut-être même jamais. Mais comme à chaque fois qu'elle lui en parle, ce n'est pas ce qu'elle répond. « Merci Edward. » Elle ajoute à cela un sourire, mais celui-ci elle doit en réalité le forcer un peu. « Vous avez presque été une seconde mère pour Camélia. » Il avance cela comme une preuve, mais il ne s'imagine pas à quel point c'est différent. Camelia était sa sœur, pas le fruit de son cœur brisé et donné en pâture à des traditions ancestrales en l'enchaînant à un mari qu'elle n'aimera jamais. Pourtant, Garance réagit comme elle le fait toujours : elle sourit puis baisse les yeux en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille, répondant un « Merci. » plus timide, comme embarrassée par le compliment qu'il vient de lui faire.

Embarrassée, elle l'est pourtant bien plus lorsque son frère aborde sans une once de subtilité la liste des invités à sa soirée d'anniversaire. Elle sait pertinemment qu'il se moque qu'elle puisse y avoir trouvé des noms d'amis qu'elle n'aurait pas vu depuis longtemps ou qu'elle adore : ce qui l'intéresse, c'est qu'elle ait vu ceux des prétendants qui lui plaisent à lui, ou à leurs parents. N'ayant pas envie de se brouiller avec lui en cette journée d'anniversaire, elle entre dans son jeu quand bien même elle sait que la conversation qui va suivre ne lui plaira pas du tout. Plus le temps passe et plus le sujet devient incontournable, à son grand désespoir. Elle va fêter son vingt-quatrième anniversaire sans une bague au doigt, après tout – comment son frère pourrait-il ne pas s'inquiéter ? « Ah oui ? Et lesquels ? D’ailleurs, pourrais-je voir cette liste, ma très chère. Il me serait important de savoir à quels hommes importants du Ministère je vais pouvoir parler ce soir et préparer mes sujets de conversations en fonctions de leurs centres d’intérêts. » « J'ai vu qu'Amelia et son frère seraient là, » note-t-elle seulement. Elle préfère s'attarder sur la suite de ses paroles qui lui font croire qu'elle ne va pas être obligée de justifier ses exigences quant à son futur époux. « La liste doit encore être dans ma chambre. Je vais demander à Wikky de nous l'apporter. » Et comme elle sait que le plus tôt sera le mieux, elle s'empresse de le faire. « Wikky ! » appelle-t-elle d'une voix forte qui n'a rien d'autoritaire – la sienne ne l'est jamais, en réalité – et l'elfe apparaît aussitôt « Oui Mademoiselle Garance ? » « Il y a un parchemin sur ma table de chevet, c'est la liste des invités de ce soir. Apporte-la-moi s'il te plaît. » « Bien Mademoiselle Garance. » Une fois l'elfe disparu de leur champ de vision, la jeune femme reporte son regard sur son aîné. « Je suis sûre que tu sauras impressionner tous ces hommes importants, tu es fait pour en être un toi aussi. » Il est fait pour cela comme pour être un époux, un père, un digne héritier. Et elle, à côté de ça, ne sait pas où est sa place – elle sait juste qu'elle ne parvient pas à prendre celle qu'on a choisi pour elle depuis qu'elle gazouille dans son berceau. Le bruit caractéristique du transplanage interrompt sa pensée et l'elfe de maison lui tend déjà la liste qu'elle a réclamée. « Voilà Mademoiselle Garance. » « Merci Wikky. » Pour toute réponse, l'elfe s'incline poliment puis transplane de nouveau.

Garance remet alors le parchemin à son frère. Il ne lui sera plus d'aucune utilité de toute façon, puisqu'elle ne compte sûrement pas passer sa journée d'anniversaire à en étudier chaque ligne à la recherche d'un potentiel prétendant – ses parents le font déjà pour elle, elle le sait bien. Elle ne s'attendait pas, cependant, à ce qu'Edward en parcourt aussitôt les noms. Et encore moins à ce qu'il repère celui de son meilleur ami, absent aux réceptions depuis des années maintenant. « Je vois que votre très cher ami Isaac Flint est invité. Pensez-vous qu’il sera là ? J’ai l’impression que cela fait des siècles que nous n’avons pas vu ce garçon. Avez-vous encore de ses nouvelles ? » « Il me donne parfois des nouvelles, oui, et il m'a dit qu'il viendrait aujourd'hui. » Elle a toute confiance en Isaac pour ne pas lui faire faux bond, surtout après lui avoir fait la promesse de ne pas la laisser seule pour son anniversaire. Bien sûr, il y aura aussi Mary et Amelia, mais c'est différent – personne ne la comprend aussi bien que le Flint rebelle. « Je ne veux pas vous offusquez mais je pense qu’à votre âge, il est grand temps de réfléchir sérieusement à votre mariage. » Retenir tous les signes qui pourraient laisser percevoir que la conversation à venir l'agace déjà est habituel pour Garance : elle ne roule pas des yeux, ne soupire pas, ne claque pas sa langue contre son palais... Mais elle n'en pense pas moins. Elle déteste ces discussions autant qu'elle souffre à chacune d'elles, parce qu'elles lui rappellent à quel point elle est une déception pour sa famille et en sera une jusqu'à ce qu'elle ait une bague au doigt et le ventre arrondi par la promesse d'un héritier pour son époux. « Si vous ne trouvez pas très vite un prétendant. Nos parents le trouveront pour et vous n’aurez plus le choix. Je sais que vous êtes une grande romantique très chère sœur mais croyez moi sur parole. L’amour, dans la vraie vie, ce n’est pas comme dans ces romans que vous lisez. Si vous voulez un conseil de ma part, épouser quelqu’un pour qui on éprouve une forte amitié est une bonne solution. En ce sens, et au regard de son nom et de l’influence de sa famille, je ne saurais que vous conseillez de réfléchir à l’option d’épouser Isaac Flint. J’aurais tout donné pour pouvoir épouser Hermione mais elle était promise à un autre bien avant que je la rencontre. Ce qui me console dans mon futur mariage avec Flora, c’est que j’ai pour elle une haute estime et une amitié sincère. Je ne doute pas que je saurai l’aimer. Je crois que vous ce sera pareil avec Flint. » Garance aimerait tant être cette romantique qu'il décrit. Ce serait tellement plus simple si ses refus étaient justifiés seulement par sa volonté de voir un conte de fée s'exaucer et un chevalier servant sur son beau cheval blanc mettre un genou à terre pour lui demander sa main. Et s'il ne fait aucun doute qu'elle est fleur bleue, lisant effectivement énormément de romans d'amour et raffolant d'histoires à l'eau de rose, le problème est loin d'être là. Mais comment expliquer à son frère que ce n'est pas d'un chevalier servent qu'elle rêve, mais d'une autre princesse ? Impossible. Alors c'est à l'autre partie de son monologue qu'elle décide de s'accrocher : Isaac. Car s'il a raison sur un point, c'est sur le fait qu'il est un ami cher à son cœur. Et que, compte tenu de son secret qu'il est un des rares à connaître, il ferait à n'en douter un bien meilleur époux que tous les prétendants que sélectionnent sans relâche les parents MacMillan. Pour ce qui est d'un possible enfant, il y aurait toujours un problème, mais il serait possible de le repousser avec de bonnes excuses – et Garance n'est pas à quelques mensonges près. En ce qui concerne l'immédiat et la nécessité – aux yeux de sa famille – qu'elle se marie... Isaac aurait tout pour lui sauver la mise, finalement. Tout, sauf l'aval de ses parents. « Je-J'aimerais beaucoup épouser Isaac, mon frère, mais je crains qu'il ne convienne pas à nos parents comme futur gendre. » Même si le patriarche Flint ne l'a pas crié sur tous les toits, Garance sait ce qu'il en est : Isaac a été déshérité. « Mais si tu voulais leur en parler, tu aurais ma bénédiction. » Il aura la sienne, à défaut d'avoir celle de leurs parents, elle en est malheureusement persuadée. Car si son meilleur ami porte toujours le nom des Flint, mais il n'en est plus l'héritier depuis qu'il a tourné le dos à ses parents, quittant leur manoir en claquant la porte et cessant par la même de se rendre aux réceptions de la haute comme il y était contraint lui aussi. Par souci de réputation sans doute, son père n'a pas fait d'annonce publique à ce sujet, pourtant les faits sont bien là : de cette famille Isaac n'a conservé que le patronyme, nullement l'héritage. Et malgré les espoirs d'Edward, si leurs parents venaient à se renseigner auprès du père d'Isaac, ils découvriraient ce que Garance sait déjà : il n'est plus son fils.

Lorsque frère et sœur s'installent à table pour prendre leur petit-déjeuner, il ne faut pas longtemps à Wikky pour les rejoindre afin de savoir ce qu'ils désirent manger. Et si Garance se montre aussi douce et polie qu'elle l'est toujours, ce n'est pas le cas de son aîné qui n'a jamais traité leur elfe avec autant de considération qu'elle. « Un croissant aux amandes, du saumon, des œufs brouillés et des pancackes à la banane. En boisson, une coupe de champobulle et un café. » Et aussitôt Wikky s'incline, bien plus bas que ce que la jeune femme a l'habitude de voir. « D’accord. D’accord. Bien sûr, D’accord. Oui, oui, C’est bien noté Maître Edward. » Puis, alors que son long nez atteignait presque le parquet, il disparaît pour exécuter les ordres qui lui ont été donnés. Garance, quant à elle, choisit d'être la première à lancer la conversation afin de pouvoir en choisir le sujet. Elle ne veut pas que le mariage revienne sur le tapis, bien sûr, mais surtout il est grand temps qu'elle parle à son frère d'un secret qui bientôt ne pourra plus en être un. Parmi les MacMillan, elle n'a mis dans la confidence que Camelia qui lui a juré qu'elle ne dirait rien à personne avant qu'elle soit prête à le faire – mais qu'elle serait là pour la soutenir dès qu'elle le serait. Ainsi, Garance s'est confortée dans son idée qu'elle n'avait pas si mal agi puisqu'elle en avait parlé à un membre de sa famille – sans compter Elvira. La vérité, c'est qu'elle a manqué de courage et ne voulait pas affronter la réaction de ses parents. Elle ne sait même pas à quoi s'attendre, n'ayant jusque là jamais émis d'autres oppositions que ses nombreux refus de prétendants. Doit-elle s'attendre à des regards déçus, inquiets, énervés ? À des remarques désobligeantes, infantilisantes, outrées ? À tout ça à la fois ? Elle craint le pire, d'où sa volonté d'en parler à Edward d'abord. Elle se dit que son frère, lui aussi en train de faire des études supérieures afin d'exercer un métier qui lui plaît, comprendra mieux qu'eux. Mais avant cela, elle a besoin d'être sûre qu'il ne vendra pas la mèche avant qu'elle trouve le courage de le faire. « Garance, chère sœur. Vous savez que je n’aime pas ça du tout. Mais puisque vous me le demandez si gentiment et puisque c’est votre anniversaire et que je ne peux donc absolument rien vous refuser, alors qu’il en soit ainsi. » « Merci, » murmure-t-elle avec un soulagement évident dans la voix. Celui qu'il lui promette de ne rien dire, bien sûr, mais aussi celui d'enfin pouvoir lui dire la vérité. « Par contre, vous devez me promettre en retour d’en parler rapidement aux parents. Disons d’ici une semaine maximum ? Qu’en pensez-vous ? » La brune hoche la tête, évitant de lui dire qu'elle n'a de toute façon pas le choix puisque la rentrée est dans quelques jours à peine. Elle ne pourrait disparaître du manoir chaque jour du matin au soir sans expliquer à leurs parents où elle va, n'est-ce pas ? « Je leur en parlerai cette semaine, je te le promets. » Et pour lui donner sa parole, elle vient serrer sa main. Et une fois sa main récupérée, elle vient l'unir à l'autre sur ses cuisses et inspire en silence pour emplir ses poumons de tout le minuscule courage qu'elle possède. Afin d'oser parler, enfin. D'oser avouer ce qui l'a fait rêver bien plus que la vie qu'elle mène au manoir depuis six ans. Son cœur bat la chamade au point qu'il lui fait mal mais elle décide de l'ignorer : elle doit lui dire, elle ne peut plus reculer. « Je vais faire des études supérieures, comme toi. J'ai été prise à l'Université Magique d'Écosse et je vais pouvoir y étudier la Botanique, » explique-t-elle d'une voix mêlant appréhension et enthousiasme. Car si elle essaie de sourire pour faire bonne figure, en réalité elle est absolument terrifiée. Et ce n'est pas fini, une autre annonce devant inévitablement suivre celle de son départ pour étudier. « J'ai aussi été acceptée pour être professeure assistante de Botanique à Poudlard dès la rentrée. » Elle aimerait en dire plus. Elle voudrait lui expliquer qu'elle a déjà réfléchi à son logement, qu'elle n'abandonnera pas les parents puisqu'elle reviendra les voir tous les week-ends, qu'elle ne sera pas seule à Poudlard puisqu'Elvira enseigne là-bas... Mais elle n'est plus capable de parler. Ses poumons semblent s'être vidés et elle appréhende bien trop ce que va répondre son frère pour ajouter quoi que ce soit d'autre, n'étant pas non plus rassurée par le regard que son frère pose sur elle à cet instant précis. Le silence qui règne dans la pièce jusqu'à ce qu'Edward prenne la parole pourrait bien ne durer qu'une demi-seconde, il lui paraîtrait quand même être une éternité de torture.

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But I come back to the water,
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See the line where the sky meets the sea? It calls me. And no one knows how far it goes. If the wind in my sail on the sea stays behind me, one day I'll know. If I go there's just no telling how far I'll go.
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Edward MacMillan
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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyVen 3 Mai - 12:34


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30 Août 1980
Manoir MacMillan – Londres


Partager un bon brunch avec ma sœur sous la véranda familiale à l’occasion de son anniversaire me remplissait de bonheur. Garance n’en avait probablement pas conscience mais j’aimais chacune de mes sœurs d’un amour fraternel profond et sincère. Elles étaient pour moi, le plus précieux des trésors et je pourrai donner ma vie pour sauver chacune d’elle. Des moments comme celui-ci, j’aimerais en vivre tous les jours. Je n’étais pas toujours tendre avec Garance, notamment le jour où j’avais volontairement saccagé ses précieuses fleurs pour la punir de son comportement irrespectueux envers Iris lorsqu’elle avait quitté la table pour s’occuper des fleurs alors qu’Iris nous annonçait sa grossesse. Elle pouvait m’agacer à ne pas toujours se comporter comme il fallait en société, à ne pas comprendre qu’elle devait fait honneur à notre nom et notre famille. Je ne l’aimais pas moins pour autant. Je prenais juste mon rôle de grand frère très au sérieux et je faisais tout ce que je pouvais pour faire d’elle une fille, une sœur, une future épouse et future mère digne de ce nom. Je ne tarde d’ailleurs pas à mettre subtilement sur la table le sujet de son mariage en lui demandant qui sera invité ce soir. Lorsqu’elle évoque les noms d’Amelia et Edgard Bones, je souris. Je n’avais jamais songé à Edgard, mais il pourrait faire un bon parti pour Garance. C’est un très grand sorcier. Qu’il épouse ou pas ma sœur, il est sans conteste un sorcier auquel je devrais parler ce soir. Il pourrait m’ouvrir de nombreuses portes au Ministère.

Lorsque l’elfe apporte le parchemin avec la liste des invités et que ma sœur me le remet, je l’étudie avec soin. J’en fais une double lecture. D’une part, je retiens les noms de tous les sorciers à qui je devrais aller parler ce soir. De l’autre, je retiens les noms de ceux qui pourraient être un bon époux pour Garance. Un bon époux, ce n’est pas seulement un mari riche et de bonne famille. C’est un homme qui ne lui fera jamais de mal. Un homme qui la laissera être qui elle est. Voilà de quoi éliminer plusieurs noms très respectables. Je m’arrête sur le nom d’Isaac Flint. Je n’y avais jamais songé, mais voilà donc un prétendant qu’elle devrait accepter. Isaac est son meilleur ami. Pourquoi refuserait-elle de l’épouser ? Je me lance alors dans un long discours pour essayer de la convaincre d’épouser Flint. Elle n’y semble pas insensible. «Je-J'aimerais beaucoup épouser Isaac, mon frère, mais je crains qu'il ne convienne pas à nos parents comme futur gendre. Mais si tu voulais leur en parler, tu aurais ma bénédiction.» J’arque un sourcil interrogateur. « Pourquoi donc ? A cause de ce qu’on dit sur lui ?» . Je fréquentais quotidiennement la haute société, je savais très bien ce qu’on disait sur lui. J’étais sur que ce n’était que des balivernes « Je ne crois pas ce qu’on raconte. Mais que ce soit vrai ou faux, organiser son mariage avec toi serait la meilleure chose à faire pour faire taire les rumeurs et laver les noms des Flint. Les Flint auraient tout à y gagner. Quant à nous. Nous n’aurions rien à y perdre. Tu sais que père m’écoute sur cette question. Si tu en es d’accord, je suis sur que je saurai le convaincre.» Ce n’était pas vraiment une question puisqu’elle m’avait déjà donné sa bénédiction. Je ne manquerai pas d’en parler à notre père. Aujourd’hui même et avant les festivités si possible.

Notre conversation plus que sérieuse fut interrompue par l’elfe de maisons qui souhaitait savoir ce que nous voulions manger. C’était certes important mais était-ce vraiment le moment ? Dès l’instant où le serviteur disparaît pour aller préparer notre festin, ma sœur s’empresse d’être la première à parler. Essaye-t-elle d’esquiver la discussion très sérieuse que nous avions sur son mariage ? Elle m’intrigue à me dire qu’elle a quelque chose à m’annoncer et me faire promettre de garder ce qu’elle va me dire secret. A contre cœur, et seulement parce que c’est son anniversaire, et peut être parce que je suis curieux et que j’ai très envie de savoir, j’accepte de garder la nouvelle secrète. J’accepte mais à une seule condition « Par contre, vous devez me promettre en retour d’en parler rapidement aux parents. Disons d’ici une semaine maximum ? Qu’en pensez-vous ?» Une condition qu’elle accepte sans rechigner « Je leur en parlerai cette semaine, je te le promets. » répondit-elle en saisissant la main que je lui tendais, scellant ainsi officiellement notre accord. Ce petit geste, entre frère et sœur était suffisant à mes yeux. Il prouvait bien plus la confiance que l’on s’accordait qu’un serment inviolable. Il était également moins dangereux. Je pourrais supporter qu’elle trahisse sa promesse mais je ne pourrais pas supporter qu’elle en meure.

« Votre confiance m’honore chère sœur. » lui dis-je un sourire sincère au coin des lèvres. Si je n’aimais pas cacher des choses à nos parents, je devais avouer que le fait qu’elle me choisisse comme confident me touchait sincèrement. J’avais l’habitude de partager des secrets avec Iris mais pas avec Garance. J’étais particulièrement heureux de voir une plus grande complicité naître entre nous. Je la fixais, impatient de savoir quel était donc ce secret. J’étais convaincu que cela avait quelque chose à voir avec son mariage. Cela ne pouvait pas être autre chose. Qu’est-ce qui pourrait être aussi important ? Et pourtant, je faisais totalement fausse route. Ce n’était pas du tout ça. «Je vais faire des études supérieures, comme toi. J'ai été prise à l'Université Magique d'Écosse et je vais pouvoir y étudier la Botanique. ». A cette nouvelle, je ne peux pas m’empêcher de froncer les sourcils. Non pas par colère, même si c’est ainsi qu’elle pourrait l’interpréter. Pas du tout. C’est plutôt par surprise. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Mon langage non verbal ne la freine cependant pas dans son annonce. Elle poursuit. « J'ai aussi été acceptée pour être professeure assistante de Botanique à Poudlard dès la rentrée. » . Je reste quelques secondes sans rien dire, ne sachant pas quoi dire. Je me contente simplement de la fixer, en silence. En réalité, à bien y réfléchir, cela n’est pas étonnant. Ma sœur a toujours préféré la compagnie des fleurs et des plantes à celles des hommes. Mon silence ne dure que quelques secondes, je retrouve rapidement mon éloquence. « Je suis fier de vous Garance et heureux pour vous, si cela vous rend heureuse. » Je vois à son regard qu’elle est à son tour surprise par ma réaction. Elle s’attendait probablement à ce que je lui dise que les études et le travail ce n’était pas pour les femmes. Ce n’est pourtant pas ce que je pense. Il y a des femmes qui travaillent que j’admire comme ma cheffe Opale Marceau, ou mon amie Ivy. Il faut juste que les études et le travail ne les détournent pas de leurs devoirs familiaux. « Vous serez la meilleure professeure de botanique qu’un élève pourrait avoir. Vous aimez et connaissez tellement les plantes et les fleurs. » Je le pensais sincèrement. Ses étudiants seront chanceux d’avoir ma sœur comme professeure.

Comme à Poudlard, les plats apparurent soudainement sur la table. Saisissant ma coupe, je trinquais à son honneur. « A votre anniversaire, chère sœur, et à vos succès. » dis-je avec un sourire sincère avant de porter la coupe à mes lèvres. « Vous ne devez pour autant pas vous détourner de vos obligations familiales. poursuivis-je avant d’entamer mon croissant aux amandes. Un véritable régal. Cet elfe avait de véritables talents pour la cuisine, il fallait le reconnaître. «Je pense que les parents accepterons plus facilement ces nouvelles, si vous pouvez les assurer que vous êtes prête à prendre époux! Flint pourrait être une bonne option. Sinon, j’avais pensé à Goyle. Il est comme un frère pour moi et je sais qu’il vous traitera dignement. » Elle ne croyait tout de même pas qu’elle allait esquiver cette conversation si facilement.






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Garance MacMillan
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MessageSujet: Re: Dans la fleur de l'âge - Garance   Dans la fleur de l'âge - Garance EmptyJeu 9 Mai - 22:46

Dans la fleur de l'âge
30 août 1980

       
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Si son meilleur ami et elle n'ont absolument pas emprunté le même chemin après Poudlard, Garance a précieusement gardé contact avec lui. Isaac est l'un de ses amis les plus chers, pour ne pas dire le plus important de tous, et elle ne saurait se passer de lui. Certes, son humour la déstabilise souvent comme personne, mais il est aussi le premier à la soutenir et à la prendre dans ses bras lorsque ça ne va pas. Elle n'a pas conservé de lien avec beaucoup des camarades qu'elle a rencontrés à Poudlard, ayant eu du mal à maintenir le contact en passant sa vie seule au manoir, mais elle est heureuse de compter le jeune homme parmi eux. Elle ne sait pas ce qu'elle ferait sans lui, sans le refuge protégé qu'il lui offre en l'invitant dans son appartement pour boire des sodas moldus, sans ses conseils avisés qu'elle n'écoute pourtant pas toujours par crainte de ce qu'il adviendrait si elle était réellement elle-même comme il le lui suggère. Alors lorsqu'Edward lui suggère de l'épouser, l'idée lui semble d'abord bien étrange. Elle n'a jamais vu – et ne verra jamais – Isaac autrement qu'un ami, pourquoi l'épouserait-elle ? Mais les quelques secondes de réflexion qu'elle s'octroie lui font réaliser que ce potentiel mariage l'enchante infiniment plus que tous ceux que lui ont jusqu'alors proposé leurs parents. Tous ces prétendants inintéressants et centrés sur l'idée qu'elle puisse être la parfaite épouse qu'ils recherchent n'arrivent pas à la cheville de son meilleur ami qu'elle aime profondément. De façon platonique, bien sûr, mais bien plus qu'elle pourrait aimer n'importe lequel des hommes que s'évertuent à lui présenter Père et Mère.

Doucement, la jeune femme réalise qu'Isaac est sa meilleure option pour satisfaire le désir de sa famille de la voir fiancée puis mariée sous peu, et laisse cette pensée parler à sa place sans même avoir consulté le principal concerné. Elle explique à son frère qu'elle aimerais beaucoup l'épouser mais qu'elle craint que cette idée ne convienne pas à leurs parents. « Pourquoi donc ? A cause de ce qu’on dit sur lui ? » Elle esquisse un léger hochement de tête, décidant de ne pas infirmer ou confirmer ce qui se dit sur lui quand bien même elle soit au courant de ce qu'il s'est vraiment passé après le dix-septième anniversaire d'Isaac. « Je ne crois pas ce qu’on raconte. Mais que ce soit vrai ou faux, organiser son mariage avec toi serait la meilleure chose à faire pour faire taire les rumeurs et laver les noms des Flint. Les Flint auraient tout à y gagner. Quant à nous. Nous n’aurions rien à y perdre. Tu sais que père m’écoute sur cette question. Si tu en es d’accord, je suis sur que je saurai le convaincre. » Même si une partie d'elle s'en veut de faire cela dans le dos de son meilleur ami, elle n'a jamais ressenti un tel soulagement face à l'ajout d'un nouveau nom sur sa liste de prétendants. S'il y a bien un membre de la fratrie capable de convaincre Père qu'Isaac en est un valable qui remplirait chacune de ses innombrables conditions, c'est bien Edward. Déjà lorsqu'ils étaient enfants, il avait tout du petit politicien doué pour rallier les autres à sa cause à l'aide de grands argumentaires qui impressionnaient même certains adultes. Alors Garance lui fait amplement confiance pour parler à leurs parents de ce potentiel mariage et faire entrer Isaac dans leurs bonnes grâces. Et s'il n'a besoin que de son accord pour lui en parler, c'est sans regret – ou presque – qu'elle le lui donne. « Je suis d'accord. » Dans une heure, elle s'en voudra beaucoup de ne pas avoir attendu l'aval d'Isaac pour accepter une telle manigance, mais pour l'instant elle est presque soulagée qu'il y ait enfin un futur époux qui lui semble acceptable parmi les propositions.

La jeune femme préférerait néanmoins aborder un autre sujet que ses fiançailles à venir, ayant l'impression que toutes ses discussions avec sa famille ne tournent qu'autour de ça depuis des mois. Seule Camelia lui épargne ces conversations interminables et ces reproches à peine dissimulés, à croire qu'elle est la seule à savoir que son aînée a des choses intéressantes à raconter malgré l'absence de bague à son annulaire. C'est sans surprise qu'au sein de sa fratrie c'est vers elle que Garance s'est tournée lorsqu'elle a reçu sa lettre d'admission à Poudlard puis à l'Université Magique d'Écosse. Elle devait être la première à qui elle l'annonce, c'était une évidence à ses yeux, mais en réalité elle est aussi la dernière à qui elle en a parlé sous ce toit. L'été s'est écoulé, les nouvelles sont tombées une à une, et finalement elle n'en a touché un mot ni au reste de leur fratrie ni à leurs parents. Par peur de leur rejet assurément, mais à présent que le mois d'août touche à sa fin elle n'a pas d'autre choix que leur avouer ce qu'elle a prévu en secret. Elle ne peut pas simplement s'enfuir en Écosse pour étudier et enseigner sans leur donner la moindre explication, ce serait même la pire des choses à faire. Elle leur doit la vérité. Et elle décide de commencer par son frère parce qu'elle espère qu'il sera le plus à même de la comprendre, faisant lui aussi des études supérieures. Avant cela, elle a besoin de s'assurer qu'il n'en dira rien à leurs parents avant qu'elle le fasse, acceptant en échange de leur en parler rapidement – la rentrée se rapprochant ne lui laissant pas vraiment le choix, de toute façon. « Votre confiance m’honore chère sœur. » Le sourire sincère qu'il affiche la rassure et lui donne un peu plus de courage pour en venir aux aveux.

Dès sa première phrase la sang-pur a l'impression qu'une pluie glaciale s'abat sur elle lorsque les sourcils d'Edward se froncent. Elle y voit de l'agacement et sent aussitôt son cœur accélérer. Pourtant ça ne l'arrête pas dans ses révélations. À quoi bon s'arrêter maintenant alors qu'elle finira bien par en parler à Père et Mère et qu'ils ne manqueront pas de s'enquérir de l'avis de leur seul fils sur la question ? Sa deuxième annonce faite, Garance a l'impression de ne plus pouvoir prononcer le moindre mot. Son regard ne lâche pas son aîné dans l'attente qu'il exprime une réaction, quelle qu'elle soit, mais chaque seconde dure une éternité. « Je suis fier de vous Garance et heureux pour vous, si cela vous rend heureuse. » Les yeux de la jeune femme s'arrondissent alors, trahissant sa surprise de recevoir une réaction si positive, et après quelques secondes un sourire vient à son tour éclairer son visage. « Merci Edward... » murmure-t-elle d'une voix révélant toute l'émotion qui l'étreint encore. Elle est touchée parce que son frère se souci de ce qui la rend heureuse. « Vous serez la meilleure professeure de botanique qu’un élève pourrait avoir. Vous aimez et connaissez tellement les plantes et les fleurs. » Le sourire de la future enseignante s'agrandit encore un peu plus et si ses parents ne lui avaient pas tant répété de ne pas pleurer pour un rien des larmes seraient sûrement déjà en train de rouler le long de ses joues, exprimant tout le soulagement qu'elle ressent. Pour être honnête, elle craignait terriblement qu'il lui reproche pas de ne pas suivre le chemin de leur aînée et de faire des excentricités qui sont moins permises aux femmes qu'aux hommes. Alors l'entendre parler en de si bons termes de la carrière qu'elle s'apprête à entamer la rassure immensément. « Merci, ça me touche beaucoup. » Son sourire ne diminue pas, traduisant comme elle est heureuse qu'Edward s'exprime en faveur de sa décision de ne pas passer sa vie enfermée au manoir. Elle savait que ce serait le cas de Camelia, souvent disputée pour son côté irrévérencieux, mais que leur frère modèle soit du même avis a tout d'inespéré.

Alors que les mets qu'ils ont réclamés apparaissent successivement devant eux, Edward saisit sa coupe afin de trinquer, ce que sa cadette fait quant à elle avec sa tasse de thé. « A votre anniversaire, chère sœur, et à vos succès. » Le toast tout particulier l'émeut de plus belle, malheureusement son aîné ne la laisse pas se réjouir plus longtemps puisqu'il ne manque pas de la rappeler à ses devoirs. « Vous ne devez pour autant pas vous détourner de vos obligations familiales. » La jeune femme sent son ventre se tordre à cette simple phrase. Heureusement qu'elle n'était pas en train de boire, sinon elle se serait à n'en douter étouffer. Pourquoi doit-on constamment la ramener à cela ? Que ce soit avec ses parents, sa grande sœur ou son unique frère, chaque conversation semble se terminer de la même façon. Ne peut-il pas simplement s'enthousiasmer avec elle quelques minutes, au lieu de déjà remettre sur le tapis ce maudit mariage qu'elle voudrait tant fuir ? Bien sûr que non. Son frère la connaît, il sait qu'elle a tendance à éluder les conversations qui lui déplaisent lorsqu'elle ne se contente pas de les fuir. Aujourd'hui, il la met dos au mur et l'en empêche, ce qui est fort désagréable. « Je le sais bien, » assure-t-elle d'une petite voix avant de plonger ses lèvres dans sa tasse de thé. Puis elle se saisit de ses couverts pour couper son pancake et en mettre un bout en bouche. « Je pense que les parents accepterons plus facilement ces nouvelles, si vous pouvez les assurer que vous êtes prête à prendre époux! Flint pourrait être une bonne option. Sinon, j’avais pensé à Goyle. Il est comme un frère pour moi et je sais qu’il vous traitera dignement. » Terminant de mâcher, Garance détourne les yeux de son petit-déjeuner pour les poser sur son frère. Elle sait qu'il ne lâchera pas l'affaire, après tout elle le connaît autant qu'il la connaît. Edward est têtu et obstiné, parait-il que cela fait de lui un bon politicien. « Ne m'en veux pas mon frère, mais je préférerais épouser un sang-pur que je connais vraiment comme Isaac plutôt que ton ami Goyle, même si je suis sûre qu'il est admirable en tout point. » Elle ne souhaite nullement offenser son frère en critiquant son ami de longue date, mais sans surprise Isaac a sa préférence.

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