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 Hold me ♦ Opammy

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Opale Marceau
Staff ♢ Ministère ♢ Services secrets
Opale Marceau
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MessageSujet: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyJeu 3 Mar - 12:03

TW : Blessures physiques, sang, mention d'agression


Hold me
& @Tamsin S. Lewis
Mars 1980


Refermant la porte derrière ton collègue, un véritable soulagement dans la poitrine après l'angoisse qui t'a oppressée toute la soirée, tu la verrouilles manuellement puis avec des sortilèges avant de retourner hâtivement dans la chambre à coucher. Tu ne voudrais pas que Tamsin s'y réveille seule, inquiète à l'idée qu'elle ne sache plus où elle est et qu'elle fasse une bêtise dans la panique. Tu t'assieds à ses côtés sur le lit, avec une délicatesse excessive de peur qu'un creusement brusque du matelas la réveille avant qu'elle soit reposée. Doucement, tu attrapes sa main intacte, ton pouce caressant ses doigts comme si tu voulais la calmer. Pourtant elle dort encore, et c'est pour le mieux. Tu ne sais pas dans quel état psychologique elle va se réveiller, et c'est aussi ce qui t'inquiète. Tu essaies de te rassurer en te répétant que lorsque Jade s'est retrouvée à l'hôpital, tu as su gérer la situation. Mais ça n'a pas empêché une boule d'angoisse de se former dans ton ventre. Sans cesser le va-et-vient de ton pouce sur sa main, tu laisses ton regard se perdre autour de vous. Tu ne sais pas combien de temps elle va mettre à se réveiller, mais tu t'en moques. Elle a besoin de repos, bien plus que ce qu'une seule nuit de sommeil pourrait lui apporter. Et toi tu n'es pas fatiguée. L'adrénaline dans tes veines a éradiqué toute trace d'épuisement qui s'y trouvait lorsque ta nuit a été interrompue par Ernest. Comme lorsque tu t'es couchée, les volets sont fermés, mais à présent l'obscurité de la chambre est menacée par la lumière du soleil qui se lève. D'un coup de baguette, tu fermes les rideaux pour l'occulter un peu plus. Le jour commence à se lever. Par Morgane, tu ne sais même pas quelle heure il est, ayant perdu la notion du temps lorsque tout ce cirque a commencé.

Tamsin s'est effondrée de fatigue dans tes bras. C'était presque un soulagement de voir son visage s'apaiser enfin, après s'être tordue de douleur tant de fois ce soir, et avoir pris toutes les nuances de blanc qu'on peut imaginer sur un visage. La voir souffrir à ce point t'a brisé le cœur, même si tu la savais entre de bonnes mains. Tu as une confiance aveugle en ton collègue, après tout il s'est occupé de toi à de multiples reprises lorsque tu rentrais blessée de missions et tu n'as jamais eu à te plaindre. Enfin si, quand il affirmait que seul le repos pourrait t'aider, mais ça c'est surtout parce que tu ne maîtrises absolument pas l'art de glander en chaussons dans ton canapé. En trois ans, il a épargné à ta peau bon nombre de cicatrices et traces de tes duels pour le Ministère, de la brûlure au deuxième degré à l'abdomen lacéré par un sort. Tu étais persuadée qu'il saurait aider Tamsin, c'est pour ça que tu l'as appelé. De toute façon, tu ne pouvais pas la laisser comme ça. Contrairement à ce qu'elle a osé prétendre, un baiser et un pansement ne soignent pas les côtes brisés.

Tu n'as pas fait attention au temps qu'il lui a fallu pour s'occuper de toutes ses blessures. Il y en avait trop, et ça te faisait trop mal de les énumérer. En plus des côtes, certaines phalanges de ses doigts de sa main n'avaient pas un angle naturel. Ça non plus, tu n'aurais pas su t'en charger. Au mieux, tu aurais pu refermer la plaie qui décorait son arcade, mais ça aurait été moins propre. Toi, tu as surtout joué l'assistante de médicomage qui suivait assidument les instructions, et qui ensuite s'est occupée de nettoyer la crinière tâchée de sang de Tamsin. Puis tu l'as faite léviter jusqu'au lit grâce à un sort, l'y déposant avec toute la précaution du monde.

Tournant à nouveau ton regard clair vers son visage, tu observes dans la pénombre ses traits assoupis. Elle a l'air apaisée. Même si tu sais que ça ne va pas durer, qu'à son réveil la chute va être violente et que tu vas peiner à la rassurer, tu espères encore qu'elle dorme quelques heures de plus, que la douleur ne la réveillera pas trop tôt. Sur la table de chevet de ton côté du lit, tu as aligné les potions que ton collègue a conseillées et autorisées pour Tamsin à son réveil. Tu aimerais croire qu'elle n'en aura pas besoin, mais ce serait d'une naïveté folle. Au vu de l'étendue de ses blessures, c'est déjà une chance qu'elle soit simplement endormie et cette idée te terrifie. La vision du corps sans vie de ton mari te hante encore parfois, tu n'aurais sans doute pas supporté que ce soit au tour de Tamsin.
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Je ne sais pas parler d'amour
Me glace quand t'es aux alentours, fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas.

Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.


Dernière édition par Opale Marceau le Mer 31 Jan - 14:19, édité 1 fois
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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyDim 13 Mar - 0:52


Secret emergency


TW : agression, blessures

L’état de Tammy:

Un sommeil lourd, sans rêves, l’a emportée lorsque le médicomage est arrivé. Opale est restée très évasive sur l’identité de son collègue et Tamsin ne soupçonne pas un seule instant qu’ils œuvrent tous deux pour les Services Secrets du Ministère. Cela dit, qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre, de connaître de pédigrée de cet homme, dans son état ? Son corps entier hurlait de douleur avant qu’il n’intervienne au beau milieu de la nuit dans son petit appartement. Qu’Eira bénisse cet homme et le protège toute sa vie durant car sans lui, l’Américaine n’était pas certaine de revoir le soleil se lever.

La soirée avait pourtant si bien commencé… Tasmin rentrait d’une fête organisée chez une de ses amies avec Ernest, son bébé niffleur. Un peu trop alcoolisée pour transplaner, la jeune femme a préféré rentrer à pied chez elle. Et c’est en traversant le parc qu’elle est tombée sur deux Moldus. Elle connaissait parfaitement l’un d’entre eux et pour cause : elle avait fréquenté Ezekiel pendant toute sa jeunesse avant de sortir avec lui pendant un an. La femme qui l’accompagnait, en revanche, elle ne l’avait jamais vue de sa vie. Au début, Tamsin a pensé qu’ils voulaient juste la taquiner mais très vite, la conversation a dérapé en passage à tabac. Jamais elle n’avait décelé autant de haine chez son ex et elle se serait encore moins doutée qu’un jour, on l’agresserait pour sa nature de sorcière. Particulièrement cruels, les deux chasseurs l’ont torturée pendant de longues minutes jusqu’à ce qu’elle décide de transplaner chez elle au culot. Un miracle que ça ait marché sans la désartibuler et la blesser davantage. Terrorisé, son niffleur est allé chercher Opale dans leur lit, la surprenant au réveil avec son pelage tout tâché de sang.

Au vu de ses multiples blessures, la Française n’a pas osé utiliser la magie pour la soigner. Entre ses côtes cassées, le coup de poignard dans sa cuisse, son arcade ouverte et sa main fracturée, il était difficile de trouver une autre issue que l’hôpital. Cela étant, Tamsin a refusé qu’elle l'emmène à Sainte Mangouste. Tout d’abord parce qu’elles s’étaient juré de ne jamais apparaître ensemble en public pour éviter d’alerter la famille Marceau que leur fille était à nouveau en couple avec un enfant de Moldu (et une femme, qui plus est). Mais aussi parce que l’Attrapeuse n’avait qu’une hantise: qu’Ezekiel et sa partenaire l’attendent là-bas pour finir le travail. Par dépit, Opale a fini par appeler à l’aide un de ses collègues médicomage pour sauver Tamsin. Les soins ont été si douloureux que Tamsin ne se souvient pas d’avoir vu l’homme quitter son appartement. Exténuée, elle s’est endormie à-même le carrelage de sa salle de bains pendant qu’il rassemblait ses ustensiles dans sa trousse médicale. Elle n’a pas senti qu’Opale l’a déplacée ni même qu’elle l’a allongée dans leur lit. Son esprit a préféré mettre son corps en veille pour lui permettre de récupérer.

Protégée par la chaleur des couvertures et par la magie de sa petite-amie, Tamsin dort pour ne plus ressentir la douleur. Impossible d'estimer pendant combien de temps, les minutes se sont étirées avant de se courser dès l’instant où elle a aperçu la silhouette d’Ezekiel dans le parc. Cela aurait pu durer une heure comme dix, l’Américaine a perdu toute notion du temps. Son corps aussi, trop occupé à essuyer les traces de ce traumatisme encore trempé de sang. Très vite, le sommeil de la petite blonde est agité et comme on rompt un enchantement, la voilà qui ouvre les yeux. La première chose qu’elle voit, c’est cette silhouette penchée sur elle dans l’obscurité. Ses autres sens peinent à revenir à la réalité : elle ne sent pas sa main caresser la sienne avec douceur et ne reconnaît pas le parfum de celle qu’elle aime qui imprègne pourtant ses draps, son oreiller et la pièce entière. Le choc dure une fraction de seconde : elle sursaute, réveillant ses douleurs et ses angoisses. Même si tous ses os brisés ont été ressoudés à leur place initiale, les souffrances liées aux fractures ne disparaîtront pas de si tôt. Un cri se bloque dans sa gorge. Sa bouche se tord sans que son hurlement ne puisse franchir ses lèvres. Elle pousse à peine un gémissement rauque et se recroqueville sur le côté comme pour échapper à un agresseur. Pourtant, le coup ne vient pas. Le reste de ses souvenirs non plus d’ailleurs, seul son corps conserve la mémoire d’une agression sans qu’elle parvienne à reconstituer le puzzle pour l’instant. Puis la raison lui revient progressivement. Sous sa peau, elle reconnaît le textile qui recouvre son lit ainsi que l’odeur de celle qu’elle aime. Ses sens lui rappellent la sensation de sécurité qu’elle éprouve lorsqu’elle s’endort tout contre Opale. Alors elle tend le bras droit vers le côté où s’endort habituellement sa petite-amie. Elle la cherche, pensant que la silhouette aperçue à son réveil n’était qu’un cauchemar. ”Opale,” appelle-t-elle d’une voix cassée à force d’avoir trop hurlé cette nuit. Elle a besoin d’elle pour apaiser ses peurs et ses douleurs. Pour lui dire que tous les souvenirs qui s’apprêtent à remonter à la surface ne sont qu’un mauvais rêve et que tout va s'arranger.


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She's so crazy, she's so lazy. Keeps on coming, keeps you running. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can… She's so cagey, she's so stagey. So attractive, so reactive. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can…
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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyMer 8 Juin - 18:16

TW : Blessures physiques, mention d'agression


Hold me
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Mars 1980


Le sommeil de ta petite-amie semble avoir duré une éternité, pourtant tu aurais aimé qu'il se prolonge encore et encore. Tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'elle est mieux dans le monde des songes, assoupie et tranquille, que dans le monde réel qui a failli la voir s'éteindre cette nuit. L'idée qu'elle se réveille terrifiée et qu'elle ait mal à nouveau te tord le ventre. Elle a déjà tant souffert en quelques heures, elle mériterait de se reposer en paix pendant des jours et des jours. Tu donnerais tout pour pouvoir apaiser chacune des souffrances qui la submergeront au réveil. L'inquiétude, la douleur physique, la peur, les larmes... Tu voudrais tant lui épargner tout ça. Mais tu sais qu'il n'existe pas de remède miracle. Tout ce que tu peux faire, c'est être à ses côtés lorsqu'elle rouvrira les yeux et tenter de la rassurer.

C'est ce que tu te promets de faire, assise aux côtés de la née-moldue tout en caressant doucement sa main. Ça te donne l'impression d'apaiser un peu son sommeil, de ne pas être complètement inutile. Pourtant, son corps commence à s'agiter avant même qu'elle ouvre les yeux. Tu ne sais pas si c'est à cause d'un cauchemar ou parce qu'elle a mal – dur de le deviner temps qu'elle dort. Tu as déjà prévu un verre d'eau et des potions, ainsi que le plaid qui occupe d'habitude son canapé et que tu as plié et posé au bord du lit au cas où elle ait froid. Tu ne sais pas quoi faire d'autre en attendant qu'elle se réveille.

L'attente s'achève lorsque les deux yeux de Tamsin s'ouvre soudainement. Dans ses iris clairs, tu crois lire malgré l'obscurité mille angoisses que tu voudrais tant pouvoir calmer. Elle sursaute puis ses lippes s'ouvrent, se tordant dans ce qui semble être un cri qu'elle seule peut entendre. « Tamsin, tout va bien. » Tu essaies de la rassurer mais tu as l'impression qu'elle ne t'entend pas. Au contraire, elle récupère sa main et se recroqueville sur le bord du lit comme pour s'éloigner de toi. C'est comme si elle était ensevelie dans son souvenir et pensait que son agresseur moldu était revenu. « Tamsin, c'est fini, tu es à la maison, » lui assures-tu sans pour autant être sûre qu'elle puisse t'entendre. Au moins tu essaies. Tu essaies parce que la voir ainsi te brise le cœur.

Ne voulant pas brusquer ta petite-amie, tu n'oses pas la toucher temps que tu n'es pas sûre qu'elle sait que tu n'es pas un de ces moldus que tu voudrais voir pourrir à Azkaban. Tu ne veux pas lui causer plus de frayeur, d'autant plus qu'elle risquerait de faire un mouvement brusque et d'aggraver une de ses innombrables blessures. Ce que tu prends pour un bon signe, c'est le bras qu'elle tend vers toi en t'appelant. « Opale. » Après avoir vérifié que ce n'était pas sa main bandée, tu l'attrapes et la serres délicatement. « C'est moi, je suis là. » En douceur, tu te rapproches d'elle et déposes un baiser au sommet de son crâne, assez loin de sa blessure pour être sûre de ne pas raviver la douleur. « Tout ira bien, tu es en sécurité maintenant. » C'est une promesse que tu lui fais, celle que plus personne ne pourra jamais la malmener de la sorte. Si tu retrouves ceux qui ont osé lui faire ça, Merlin et Morgane ne donnent pas cher de leur peau.

Tu voudrais prendre Tamsin dans tes bras pour la rassurer et la réconforter, mais tu as tellement peur de lui faire mal. Son corps entier semblait en souffrance lorsque tu l'as trouvée cette nuit, et tu t'en voudrais trop de risquer de raviver la moindre de ses douleurs. Sachant sa main droite intacte, tu te mets à en caresser le dos du bout du pouce. « Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux boire un peu ? » Tu espères qu'elle réussira à parler malgré sa voix cassée. Son esprit est déjà si fragile que tu refuses d'utiliser la légilimancie pour savoir ce dont elle pourrait avoir besoin. « Tu as froid ? Je peux ajouter un plaid si tu veux. » Par Morgane, c'est terrible de se sentir aussi inutile et impuissante face à la douleur d'un être aimé.
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Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.


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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyMar 19 Juil - 3:01


Secret emergency


Le retour à la réalité est violent pour Tamsin. Parce qu’elle éprouve toutes ses souffrances sans se souvenir dans l’immédiat de leur origine. Et puis en l’espace de quelques secondes, tout lui revient : la terreur, la sensation d’être traquée comme un animal, l’angoisse que ses tourments ne reprennent… Le premier réflexe de l’Américaine est de se recroqueviller sur elle-même et de fuir l’ombre qu’elle distingue dans la pièce. Elle ignore ce que c’est ni même si c’est réel, elle doute de tout à présent. Et soudain,le parfum familier de sa petite-amie la ramène à la raison. Le son de sa voix également lorsqu’elle tente de la rassurer. La caresse sur sa main achève de lui faire comprendre qu’elle est loin de toute menace. Opale ne laisserait personne lever la main sur elle, elle le sait. Lorsque la Française se penche sur elle pour déposer un baiser sur sa tête, Tamsin passe ses bras autour de son cou pour se rassurer. Elle ferme les yeux un instant, réprimant les sanglots qui montent jusqu'à la prendre à la gorge. Puis elle la relâche, sentant une vive protestation de la part de ses côtes. Certes, le Médicomage qu’Opale a appelé a su remettre les os en place mais la douleur, elle persistera encore pendant quelques jours. Elle se souvient à peine de son passage, pour être honnête, sa mémoire immédiate lui joue des tours.

En plus des blessures dont elle a écopé ce soir, sa gorge est en feu, éraillant sa voix dès qu’elle tente de parler. Aussi, elle acquiesce avec ferveur lorsqu’Opale lui propose à boire. Avec difficulté, elle se redresse en réveillant toutes les douleurs qui n’avaient pas encore eu le temps de s’éveiller. Tamsin grimace en bloquant sa respiration, le temps de s’immobiliser quelques secondes pour obtenir un peu de répit avant de saisir le verre. ”Merci,” parvient-elle à murmurer. La fraîcheur du verre d’eau qu’elle lui tend est salvatrice. Elle la sent dévaler son œsophage pour éteindre l'abrasion qui l'empêche de parler. Lentement, gorgée après gorgée, elle a l’impression de revivre un petit peu. Lorsqu’enfin, le verre est vide, elle le redonne à Opale avant de se rallonger. Il lui semble déjà avoir fourni un effort surhumain pour se redresser au point que la douleur et la fatigue l’emportent sur elle. Les autres propositions de la Française pour améliorer son confort ne lui disent rien pour l’instant. Tout ce que Tammy veut, c’est s’endormir contre Opale et oublier cette nuit atroce. L’Attrapeuse secoue donc la tête et ouvre les bras pour lui faire comprendre qu’elle veut qu’elle se couche près d’elle. Lovée contre la politicienne, elle inspire profondément pour ne pas fondre en larmes. ”J’suis désolée pour tout ça…” Finalement, elle ne peut pas retenir ses sanglots plus longtemps. Malgré toutes les vagues de douleur qui la submergent, elle s’agrippe à Opale comme à une bouée de sauvetage.

Elle ignore combien de temps elle passe à pleurer dans les bras de sa compagne mais les caresses et les baisers qu’elle lui prodigue finissent par l’apaiser. Opale a toujours été son phare dans la tempête, elle n’a jamais failli et ce n’est pas cette nuit qu’elle va commencer. ”Je ne me rappelle même pas comment j’ai atterri ici,” avoue Tamsin. Que ce soit pour échapper à ses agresseurs ou après avoir perdu connaissance deux fois avant et pendant l’arrivée du Médicomage, sa mémoire se fait la malle, incapable d‘encaisser davantage pour la soirée. Tout ce dont elle se souvient, c’est le chaos pendant l’attaque et l’acharnement d’Ezekiel à son égard. Le visage du Moldu ne cesse de la hanter au point qu’elle craint qu’il ne la retrouve. ”Il faut qu’on protège la porte et les fenêtres avec des sortilèges. S’il me retrouve…” Elle ne peut finir sa phrase. Parce que si Ezekiel la retrouve, il voudra terminer le travail et Opale l’affrontera sans hésiter. Tamsin ne doute pas des qualités de duelliste de sa petite-amie. Cependant, quelle est l’efficacité de la magie face à la rapidité d’une arme à feu qui peut prendre une vie en un battement de cil ?


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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyLun 26 Sep - 1:37

TW : Blessures physiques, mention d'agression


Hold me
& @Tamsin S. Lewis
Mars 1980


Lorsque tu refermes la porte derrière ton collègue médicomage, tu te sens soulagée car tu lui fais confiance et que tu sais qu'elle a fait de son mieux pour réparer ta pauvre Tamsin encore endormie dans votre lit. Un soupir t'échappe même alors que tu refermes la porte et la sécurises avec de multiples sortilèges. Tu te répètes que ça ira bien, que ta chère et tendre va s'en sortir même si elle sera sans doute anxieuse à son réveil. Pourtant, lorsque tu franchis le pas de la porte de la chambre à coucher, tu sens l'angoisse revenir. Doucement, elle s'infiltre dans tes veines et t'étouffe. Voir la blonde dans un tel état, ça te brise le cœur. Elle qui est d'habitude si joyeuse et pleine de vie, emplie de douceur et de bienveillance, elle a été heurtée de plein fouet par l'horreur qui existe aussi dans votre monde. C'est tellement injuste, surtout quand on sait que la Lewis ne ferait pas de mal à une mouche. C'est sûrement pour ça qu'une rage folle est née dans tes tripes lorsqu'elle t'a expliqué du mieux qu'elle le pouvait qui lui avait fait ça. Que ces deux monstres ne croisent jamais ta route, car ils le regretteraient à tout jamais.

Malgré l'angoisse, tes traits sont d'une telle neutralité que c'en est un peu effrayant. C'est ta façon à toi de ne pas te laisser submerger par les émotions – ne pas les laisser traverser la frontière de ton visage. C'est l'habitude. Néanmoins, il y a de petites choses qui te trahissent. Ton corps entier est aux aguets, comme si tu étais prête à bondir au moindre bruit dans l'appartement – c'est sans doute le cas. Tu n'arrêtes pas de fixer Tamsin, te concentrant sur ses mouvements même les plus infimes, de peur qu'elle se blesse en s'agitant pendant sa nuit que tu espères reposante. Et puis il y a, au fond de ton regard, cette lueur vibrante d'inquiétude que peu de personnes ont l'occasion de voir. La même que tu avais l'année dernière lorsque tu tenais la main de ta fille à l'hôpital, après l'attentat de Pré-au-Lard. Tu enrages de ne pas avoir pu protéger ta compagne hier soir comme tu n'as pu protéger Jade il y a un an. Ce genre de situations te rappellent pourquoi tu t'es engagée dans les services secrets à la mort de ton mari. Tout ça doit cesser, des innocents ne peuvent plus être agressés voire tués de la sorte pour une guerre d'idéologie qui n'est pas du ressort de simples citomagiciens.

Assise sur le lit à côté de Tamsin, tu attends son réveil en espérant pourtant qu'il n'arrive pas trop vite. Tu voudrais qu'elle se repose, elle en a bien besoin. Et puis tu sais que son réveil sera difficile : la douleur, les souvenirs, la peur – tout risque de se mélanger, et tu n'oses imaginer le résultat de ce cocktail traumatique chez ta compagne. Alors dès qu'elle commence à s'agiter un peu trop à ton goût, tu commences à lui murmurer des paroles rassurantes pour qu'elle sache que tu es là et que plus rien ne peut lui arriver désormais, le tout en t'assurant que ta voix ne tremble pas. Tamsin prononce ton prénom et une vague de soulagement t'envahit : elle sait que c'est toi, elle sait que tu n'es pas une menace et que tu vas la protéger. Tu viens alors embrasser le sommet de son crâne et c'est le moment qu'elle choisit pour t'enlacer. « Tout va bien, tu es en sécurité ici. Je suis là, » murmures-tu en glissant un bras dans son dos avec douceur, craignant de lui faire mal. Ses bras restent un long moment autour de ton cou mais tu la laisses faire, sans cesser de lui répéter tout bas que tout ira bien.

Lorsque Tamsin décide de mettre fin à votre étreinte, tu lui demandes tout de suite si elle a besoin de quelque chose. La première chose à laquelle tu penses, du fait de la voix rocailleuse avec laquelle elle a prononcé ton nom, c'est de lui proposer à boire. Elle accepte d'un hochement de tête et tu te saisis tout de suite du verre d'eau posé sur sa table de chevet, à côté des potions donné par le médicomage. Tu lui tends le verre, restant réactive au cas où elle le ferait tomber à cause de la faiblesse qu'elle doit ressentir. « Merci, » articule-t-elle alors, et tu esquisses un sourire. Une fois qu'il est terminé, tu récupères le verre. « Tu en veux encore ? » Non, il semblerait que Tamsin soit plus intéresser par un câlin pour trouver du réconfort dans tes bras. Tu t'exécutes aussitôt, t'allongeant aux côtés de ta compagne et l'entourant délicatement de tes bras pour qu'elle puisse se blottir contre toi. Tu déposes un chaste baiser sur ses lèvres avant de te mettre à caresser sa joue du bout du pouce, avec douceur. « J’suis désolée pour tout ça… » « C'est pas de ta faute, tu n'as rien fait. » Tu le penses, pourtant tu n'es pas sûre qu'elle ait entendu la fin de ta phrase à cause des sanglots qui commencent à la secouer à ce moment-là. Tu la sens s'accrocher littéralement à toi et tu la gardes blottie contre toi, caresser lentement sa chevelure en attendant qu'elle se calme. Tu ne sais pas quoi faire d'autre. Par Morgane, ce que tu détestes être inutile à ce point.

Les minutes s'égrainent et Tamsin continue de pleurer, mais tu ne bouges pas. Tu ne bougeras pas d'ici tant qu'elle a besoin de toi, qu'importe que ça dure toute la nuit. Tu serais bien incapable de dormir en sachant ta compagne dans un tel état, de toute façon. Alors tu fais de ton mieux pour la rassurer, caressant sa chevelure et son dos avec toute la douceur du monde, embrassant ses lèvres tendrement pour lui rappeler qu'elle est avec toi et que tout ira bien à présent. Finalement, ça semble faire effet, les sanglots de la blonde se tarissant tandis qu'elle reste blottie contre toi. « Je ne me rappelle même pas comment j’ai atterri ici. » Quelle importance ? « C'est pas grave, ce n'est pas important, » lui assures-tu avant d'attraper délicatement son menton pour être sûre que vos regard se croisent. « Le tout c'est que tu sois ici avec moi, et que tu ailles bien. Je te promets que ça va aller, » lui assures-tu droit dans les yeux, avant de sceller cette promesse d'un baiser.  S'il le faut, tu lui raconteras toute la soirée pour qu'elle n'ait pas l'impression angoissante de ne pas savoir ce qui lui est arrivé. Mais pas ce soir. Ce soir, il faut qu'elle se repose, il faut qu'elle prenne soin d'elle. Pourtant, la Lewis semble avoir d'autres préoccupations, d'autres angoisses. « Il faut qu’on protège la porte et les fenêtres avec des sortilèges. S’il me retrouve… » En temps normal, tu te serais peut-être vexée qu'elle te pense incapable de neutraliser un simple moldu, qu'importe qu'il soit en possession d'une arme. Mais ce soir, tu vois la terreur dans tes yeux, celle qui t'a frappée lorsque tu l'as trouvée à essayer de panser ses plaies seule dans la salle de bain. Elle tremble, Tamsin, et elle craint réellement que cet homme lui mette à nouveau le grapin dessus. Aucune chance. Pas sans te tuer d'abord, et ça ne risque pas d'arriver de si tôt, arme moldue ou pas. « J'ai déjà sécurisé la porte avec tout un tas de sortilèges. Les volets sont fermés, les rideaux aussi, ils n'ont aucune chance de savoir que tu es là. » La Lewis a transplané jusqu'à son appartement pour échapper à ses agresseurs, et puisque ces derniers n'ont pas atterri ici avec elle alors ils n'ont aucune chance de savoir où elle est partie. Pourtant, tu te doutes que la peur de Tamsin n'est pas vraiment rationnelle, si bien que tu te sens obligée de proposer un peu plus. « Mais je peux ajouter un sortilège sur la fenêtre si tu préfères. » Si elle hoche la tête, tu le feras aussitôt. Si ça peut la rassurer, tu es prête à vous séparer du monde extérieur avec une vingtaine de sortilèges. « Je ne le laisserai pas t'approcher, c'est promis. Il ne te fera plus jamais de mal. » Ni lui ni qui que ce soit. Ou alors tu les massacreras tous jusqu'au dernier pour s'en être pris à des êtres si innocents qui ne méritent pas un millième de ce qu'ils ont enduré durant ce qui peut s'apparenter à une guerre civile qui gronde dans les rues du Royaume-Uni.
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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptySam 15 Avr - 20:13


Secret emergency


Par Merlin, elle n’aurait jamais pensé être terrorisée à ce point un jour. Pourtant, elle a connu la violence de son premier petit-copain du temps où elle était encore étudiante. Mais là, ce n’est pas pareil. Ezekiel prenait plaisir à la faire souffrir et souhaitait réellement sa mort avant qu’elle n’ait l’audace de transplaner. C’est seulement à son culot que l’Américaine doit son salut, rien d’autre. C’était prendre le risque de se désartibuler ou rester et mourir. Une chance qu’Opale ait choisi de dormir chez elle cette nuit-là et qu’elle ai eu le réflexe d’appeler son collègue médicomage. Tamsin n’en a aucun souvenir d’ailleurs. Il y a quelques heures, elle gisait sur le carrelage glacé de sa salle de bain, brisée et transie par la terreur et à présent, elle était bien au chaud, protégée par l’amour de sa vie.

Même si ses os ont été ressoudés, la douleur persiste au niveau de ses côtes et de sa main. La plaie à sa cuisse, quant à elle, se referme lentement sous les bandages. Au-dessus de son œil, l’Attrapeuse sent que sa peau est tiraillée. Elle fronce les sourcils, intriguée mais la douleur la rappelle aussitôt à l’ordre. Avec tout ça, elle avait oublié le coup violent qui lui a ouvert l’arcade sourcilière. Par réflexe, Tamsin porte la main à son front et y découvre les points de suture appliqués par le médicomage. ”Qu’est-ce que…” La petite blonde est troublée par cette amnésie passagère. Le choc qui a volé sa mémoire pour ménager son coeur et son esprit. Peut-être que tous les détails de cette soirée sanglante lui reviendront plus tard. Malheureusement, Opale ne lui sera d’aucune aide pour raviver ses souvenirs, mais c’est sans doute un mal pour un bien en cet instant précis. Pour l’heure, l’Américaine a besoin de sa tendresse et de l’entendre lui répéter qu’elles sont en sécurité et que rien ne leur arrivera de plus ce soir. La bienveillance et la douceur de la Française l’enveloppent dans une bulle que même Ezekiel et sa complice ne parviendront pas à percer. Elle sent les lèvres d’Opale se poser sur les siennes avec tant d’amour qu’elle en oublie ses peurs l’espace de quelques secondes.

Pourtant, le naturel revient au galop et la petite blonde laisse couler ses larmes et tout le ressentiment qui va avec. Sa terreur de voir son ex débarquer et la pourchasser jusque dans leur chambre, et pire encore, s’en prendre à Opale, sa colère de le retrouver si intolérant et chargé de haine, son désespoir quant au rêve brisé de voir les mondes moldu et sorcier cohabiter en paix. Tout vole en éclats. Cependant, la politicienne a le don d’apaiser ses souffrances et ses angoisses. Peu à peu, les larmes de Tamsin se tarissent, lui permettant de retrouver un rythme respiratoire qui malmène un peu moins ses côtes brisées. Elle la rassure sur les protections magiques qui les entourent. La petite blonde ne doute pas un seul instant de la virtuosité de sa compagne sur les sortilèges, elle la sait bien plus puissante qu’elle ne l’est. Mais tout ce qu’elle entend, c’est que les fenêtres ne sont pas à l’abri des balles d’Ezekiel ou de tout ce qu’il pourrait balancer pour briser le verre et l’atteindre. Les chances qu’il la retrouve dans Londres est peu probable, mais ça, Tamsin ne le voit pas. Son esprit est encore embrumé par l’état de choc dans lequel elle est plongée. Alors elle acquiesce doucement lorsque la Française lui propose de sécuriser les fenêtres. ”Il est capable de tout, il est armé,” souffle-t-elle en l’imaginant parfaitement employer tous les moyens possibles pour lui ôter la vie. Ne pas sous-estimer l'ennemi. Tamsin sait tout ce dont serait capable sa petite-amie pour la protéger mais elle ignore jusqu’où peut aller la rage et l’entêtement de son ex. Dans sa colère incontrôlable, il a même voulu blesser son niffleur et… ”Où est Ernest ?” demande soudain l’Attrapeuse.

Ernest l’accompagnait alors qu’elle rentrait de sa soirée. Les chasseurs qui l’ont attaquée ont même voulu jouer avec mais heureusement, la créature s’est cachée dans son sac à main et la petite blonde se souvient de l’avoir empoigné avant de transplaner. Le petit niffleur s’était empressé de réveiller Opale dès leur arrivée à l’appartement mais ça, Tamsin ne s’en souvient plus. Ni même si son animal de compagnie s’en est tiré sans une égratignure.


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Opale Marceau
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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyLun 5 Juin - 0:31

TW : Blessures physiques, mention d'agression


Hold me
@Tamsin S. Lewis & Opale Marceau
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Petit à petit, Tamsin se réveille et découvre ses blessures. Elle souffre et ça te brise le cœur, tu aimerais tellement pouvoir alléger sa douleur. « Qu’est-ce que… » Elle souffre et elle ne comprend pas, des souvenirs lui manquant sans doute. Ce n'est peut-être pas si mal, pour la protéger de la violente réalité qui a failli la tuer cette nuit. Cela dit, le fait qu'elle fonde en larmes te fait comprendre que cette amnésie est loin de suffire pour calmer ses craintes. Tu ne sais pas combien de temps tu l'as laissé pleurer dans tes bras. Chaque sanglot est une nouvelle lame plantée dans ton palpitant, alimentant ardemment ta culpabilité. Tu n'as pas pu protéger ta compagne et tu t'en veux. Si tu as prêté serment, c'est justement pour protéger la société des groupuscules qui sévissent actuellement en Angleterre. Pourtant, tu as été incapable de le faire pour celle qui partage ta vie – en secret, mais qu'importe – depuis des mois et des mois. Cette idée te tord le ventre, et si tu ne tenais pas tant à rassurer ta petite-amie tu serais déjà partie à la recherche des responsables. Morgane et Merlin seuls savent ce que tu serais capable de faire si tu parvenais à mettre la main sur ces deux chasseurs dont elle t'a parlé. Il vaut mieux que Tamsin ne le sache pas.

Ta haine ne peut être qu'exacerbée par la terreur qui secoue inlassablement le corps de ta compagne. Tu ne l'as jamais vue dans un tel état, même le jour où elle t'a suspectée toi d'être une Mangemorte. Elle te parle de protéger l'appartement, des fenêtres à la porte, et tu décides de ne pas prendre ça pour un reproche quant à tes capacités à te défendre. Tu vois à ses yeux qu'elle est absolument terrorisée après ce qu'elle a vécu, raison pour laquelle tu tentes simplement de la rassurer. Tu lui expliques les protections que tu as déjà mises en place, lui proposant même d'en rajouter si ça peut calmer ses craintes. « Il est capable de tout, il est armé. » Tu prends cela pour un oui. « Je vais m'occuper des fenêtres, ne bouge pas, » souffle-t-elle pour que Tamsin n'ait pas l'idée idiote de se redresser au risque de se faire mal. Son corps a été suffisamment malmenée cette nuit, elle n'a pas besoin de lui infliger plus alors que tu es parfaitement capable d'assurer seule une protection suffisante des lieux. Alors, après avoir embrassé sa tempe avec délicatesse, tu t'écartes d'elle pour te relever. Tu quittes le lit pour te poster à côté des fenêtres, ta baguette en main, lorsque... « Où est Ernest ? » Tu tournes la tête vers ta compagne et esquisses un sourire rassurant. « Il doit être encore dans son lit. » Aka le petit panier que lui a acheté Tamsin, et auquel elle a bien sûr ajouté un coussin doré parce qu'un simple panier tout doux ce n'était pas suffisant selon elle. Ne sachant pas ce dont elle se souvient à propos de sa dernière soirée, tu préfères lui expliquer comment il a atterri là. « Il est rentré en même temps que toi. Je l'ai nettoyé pendant que tu dormais, puis je l'ai mis dans son panier pour qu'il puisse dormir. » La pauvre bête a aussi dû passer une soirée mouvementée, et tu sais que Tamsin aurait voulu que tu en prennes soin.

Néanmoins, tu penses que la priorité va à la sécurité de l'appartement puisque tu sais parfaitement qu'Ernest va bien. « Je protège les fenêtres puis je vais le chercher, d'accord ? » Puis te voilà à ajouter quelques sortilèges de protection aux fenêtres afin d'apaiser les craintes de Tamsin vers qui tu te tournes en rangeant ta baguette. « Même leurs armes ne pourront pas traverser ça, je t'assure que ça ira, » lui répètes-tu en t'approchant d'elle pour attraper doucement sa main intacte sans un geste rassurant. « Je vais chercher Ernest, j'en ai pour une minute, » lui promets-tu, ne souhaitant pas la laisser seule trop longtemps. Tu t'éclipses alors rapidement, revenant sans trop tarder avec la boule de poil dans tes mains. Tu t'installes de nouveau à côté de ta compagne mais empêches le niffleur d'aller sur le torse de Tamsin comme il en a l'habitude, ayant trop peur pour ses côtes brisées. Tu le glisses plutôt entre vous deux pour qu'elle puisse le caresser, restant quant à toi assise en tailleurs sur le matelas. « C'est lui qui est venu me prévenir, c'est un petit héros ton niffleur. » Tu évites de préciser que c'est parce qu'il était couvert de sang que tu as compris qu'il y avait un problème, bien entendu.
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Je ne sais pas parler d'amour
Me glace quand t'es aux alentours, fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas.

Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.
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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptySam 15 Juil - 22:06


Secret emergency


L’Attrapeuse a de la chance d’avoir une compagne si attentionnée. C’est la pensée qui lui traverse l’esprit pendant qu’elle sanglote dans ses bras. Certains diraient que c’est la moindre des choses dans un couple mais la preuve avec Ezekiel : ça ne coule pas de source pour tout le monde. La politicienne a aussi la délicatesse de renforcer toutes leurs protections magiques en constatant la paranoïa de Tamsin. Alors que l’Américaine en est certaine, sa petite-amie ne fait pas les choses à moitié. Cependant, après l’attaque dont elle a été victime, la petite blonde s’apprête à plonger dans tout un tas de symptômes de stress post-traumatique et d’angoisses parfois injustifiées. Après l’avoir embrassée avec douceur, Opale s’est relevée pour faire le tour de la pièce et renouveler quelques sortilèges. Tamsin l’observe en silence, à l’abri sous les couvertures. Sans la lâcher du regard, l’Américaine tente de se rappeler les évènements de la soirée et comment elle a bien pu rentrer seule. L’instant passé à saigner dans sa salle de bain lui revient ainsi que l’arrivée d’Opale qui a volé à son secours avant de perdre connaissance. Elle se souvient d’avoir blagué au sujet d’un de ses collègues médicomage que la politicienne a appelé en renfort grâce à son Patronus et elle sait que cette personne est intervenue. Son visage ne s’est pas imprimé dans sa mémoire mais cela n’a pas d’importance. En revanche, tout ce qui s’est passé avant est assez flou. Des bribes de souvenirs lui reviennent sans un ordre chronologique précis. Elle sait qu’elle revenait d’une soirée entre amis mais difficile de savoir qui. Elle se revoit sur le chemin du retour avec son niffleur et soudain. L’effroi lui saute à la gorge en pensant à Ernest. Qu’est-il advenu de la créature ? S’en est-elle sortie indemne ou a-t-elle succombé aux blessures infligées par Ezekiel et sa complice ?

Au risque de se heurter à une réponse qui l’achèverait, Tamsin se sent obligée de poser la question à Opale. Cependant, la Française répond immédiatement que l’animal se trouve certainement dans son lit et explique qu’il est revenu à la maison en même temps qu’elle. L’Américaine sourit, les yeux pleins de larmes en apprenant que sa petite-amie s’en est occupée avec amour. ”J’ai transplané avec lui ?” Elle ne voit pas d’autres solutions, à vrai dire. Privilégiant leur sécurité, Opale lui promet d’aller le chercher lorsqu’elle aura fini de renforcer ses sortilèges. Tamsin acquiesce, reconnaissante de tous les efforts qu’elle a fait pour elle cette nuit-là. Et lorsque la Française lui prend la main en lui assurant que les armes moldues n’auront jamais raison de ses barrières magiques, un mince sourire étire les lèvres de Tamsin. ”Je sais qu’ils ne pourront jamais rien faire contre toi. T’es bien plus puissante que leur colère et leur violence.” Lentement, la petite blonde tire la main de sa compagne jusqu’à ses lèvres pour y déposer un baiser. Elle lui voue une confiance aveugle et sait qu’Opale sera en mesure de la protéger de tous les maux de la Terre. Y compris elle-même.

Ses doigts se desserrent pour libérer la main de la politicienne qui lui propose d’aller chercher Ernest. Sa petite boule de poils est le dernier élément manquant pour assurer son réconfort et le voir vivant entre les mains d’Opale quelques secondes plus tard fait couler des larmes sur son visage meurtri. Des larmes de joie, cette fois. Posé entre les deux femmes, la créature a pour premier réflexe de vouloir monter sur la poitrine de Tamsin pour la saluer comme il en a l’habitude mais Opale veille à ce qu’il reste tranquille entre elles deux. A la place, l’animal se met à fureter dans les boucles blondes de l’Attrapeuse. ”Hey coucou Ernest,” murmure-t-elle, la gorge nouée par l’émotion. ”J’ai bien cru que je t’avais perdu..” La Française lui explique alors que c’est en partie grâce à lui qu’elle est en vie car il est venu l’appeler à l’aide. ”C’est vrai ? Il t’a réveillée ? Il devait être terrorisé, ils ont essayé de l’attraper.” La petite blonde n’en revient pas, lui qui d’habitude n’en fait qu’à sa tête quand elle tente de le dresser… Néanmoins, c’est un soulagement de le savoir sain et sauf. A en juger son agilité, la petite bête ne semble absolument pas blessée. Et visiblement, Opale a dû le rassurer et lui donner toute la douceur nécessaire pour ne plus avoir peur cette nuit. Prenant soin de ne pas faire de mouvement brusque pour éviter d’amplifier ses douleurs, Tamsin tend le bras pour poser sa main sur le genou d’Opale, assise en tailleur près d’elle. ”Merci d’avoir pris soin de lui… et de moi.” Par Merlin, combien de fois cette femme a dû lui sauver la vie depuis qu’elles se connaissent ?


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MessageSujet: Re: Hold me ♦ Opammy   Hold me ♦ Opammy EmptyMer 29 Nov - 16:43

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Le fait que Tamsin soit si inquiète à l'idée que ses agresseurs puissent vous retrouver et s'en prendre à vous alors que vous êtes chez elle prouve à quel point elle a été terrorisée par ce qui lui est arrivé. Et ce constat, tout comme tout ce qu'elle t'a raconté avant de s'évanouir sur le sol de sa salle de bain, te brise le cœur autant qu'il te l'enflamme de rage. L'idée même qu'on ait pu s'en prendre à une personne aussi douce et inoffensive que ta petite-amie te tord les tripes. Elle serait incapable de faire du mal à une mouche, mais deux monstres l'ont rouée de coups et lardée de coups de couteau. Nul doute qu'ils l'auraient achevée si elle n'avait pas eu le courage de transplaner malgré son état. Et c'est bien ce que Tamsin craint à présent : qu'ils la retrouvent pour finir le travail. Et même si tu fais confiance à tes années d'expérience pour vous protéger de leur retour, tu ne peux pas dire non à ta chère et tendre lorsqu'elle te regarde avec ces yeux-là. Alors, une fois qu'elle s'est un peu calmée et que ses sanglots se sont taris, tu te lèves pour renforcer les sortilèges que tu as lancés sur les fenêtres. Tu te lèves pour la rassurer, surtout, car à cet instant précis rien ne compte plus à tes yeux que calmer ses craintes et lui faire comprendre qu'il ne lui arrivera plus rien. Et si tu ne lui dis pas tout à voix haute, dans ton esprit les choses sont très clairs : les monstres qui lui ont fait ça paieront et tu comptes bien t'en assurer. Tu les retrouveras, quitte à les chasser comme ils l'ont chassée, quitte à y passer des nuits blanches pour retrouver leur trace. Pour toi c'est une certitude : tu ne dormiras sereinement qu'une fois assurée que ces deux tueurs ne feront plus jamais de mal à qui que ce soit.

Alors que tu t'apprêtes à lancer un sortilège pour augmenter la protection que tu as déjà mise en place, Tamsin t'interrompt pour te demander où est son niffleur. Tes souvenirs de cette nuit étant clairs, affreusement clairs même, tu sais qu'il va bien. Il est sûrement en train de dormir pour se remettre des événements de la veille, dans le petit panier que sa maîtresse a aménagé rien que pour lui. Mais, ne sachant pas à quel point ta compagne a oublié ce qu'il s'est passé, tu prends le temps de lui expliquer ce qu'il s'est passé. Une fois certaine qu'elle était sortie d'affaire et qu'elle dormait profondément, tu t'es occupé du petit animal, refusant qu'il reste couvert du sang de ta petite-amie et encore plus qu'elle puisse le voir dans cet état à son réveil. « J’ai transplané avec lui ? » Tu confirmes d'un hochement de tête. Puis tu lui promets d'aller le chercher dès que tu en auras fini avec les fenêtres, souhaitant avant tout t'assurer qu'elle ne tremble plus pour votre sécurité. Tu viens prendre sa main en lui assurant que tout ira bien et qu'ils ne pourront plus les approcher à présent, l'air sûre de toi. « Je sais qu’ils ne pourront jamais rien faire contre toi. T’es bien plus puissante que leur colère et leur violence. » Elle vient alors embrasser ta main et tu souris malgré la rage que tu sens brûler dans ta cage thoracique. Ce n'est pas le moment d'être en colère : pour l'instant, tu veux rassurer Tamsin, tu veux qu'elle se sente bien auprès de toi et qu'elle puisse aller mieux. C'est dans ce but que tu t'absentes un instant pour récupérer Ernest, sachant à quel point son animal de compagnie est important à ses yeux.

Interrompant la sieste du niffleur, tu le prends dans tes mains et le conduit jusqu'à la chambre où ta compagne n'a heureusement pas bougé d'un iota. Ton cœur se tord en remarquant les larmes qui se mettent à couler le long de ses joues dès l'instant où tu reviens dans la pièce. Sans un mot, tu viens t'asseoir à ses côtés et poses Ernest entre vous deux, veillant à ce qu'il ne risque pas de blesser sa maîtresse dont le corps a été terriblement malmené cette nuit. Au lieu de grimper sur le torse de l'attrapeuse comme il en a l'habitude, le voilà qui glisse son museau dans la crinière blonde de Tamsin comme s'il y cherchait de l'or. « Hey coucou Ernest. » La voix cassée de ta petite-amie reflète toute l'émotion qui la traverse de le revoir et te noue la gorge à ton tour pendant un instant. Tu sais bien qu'elle est simplement heureuse de le retrouver et très émue, mais tu détestes l'idée qu'elle ait eu à traverser ça. « J’ai bien cru que je t’avais perdu.. » Ses mots qu'elle adresse à son niffleur résonnent soudainement en toi et ton palpitant se serre de plus belle. Toi aussi tu as cru la perdre cette nuit, et ça t'a terrorisée plus que tu ne voudras jamais l'admettre. L'idée de ne plus la revoir, qu'à nouveau ton histoire d'amour se termine tragiquement par la mort de ta partenaire t'aurait anéantie. Une part de toi ne peut s'empêcher de te sentir coupable parce que tu ne l'as pas protégée. Certes, ce n'était censée être qu'une soirée entre amis sans danger, mais tu as du mal à te raisonner et à te faire à l'idée que tu n'aurais jamais pu prévoir ce qu'il s'est passé. Heureusement, Ernest est venu t'alerter de la détresse de sa compagne dès qu'elle a réussi à transplaner ici. « C’est vrai ? Il t’a réveillée ? Il devait être terrorisé, ils ont essayé de l’attraper. » Tu hoches la tête. Tu refuses de lui parler du sang dans son pelage qui t'a fait comprendre que quelque chose clochait, espérant simplement que dans l'obscurité de la chambre elle ne remarquera pas les traces qui en subsistent sur les draps et que tu n'as pas pensé à nettoyer avant. « Il a été héroïque malgré la peur. Je crois qu'il a tout appris de toi, » affirmes-tu plutôt. Tu restes convaincue que Tamsin n'a pas besoin de tout savoir sur ce qu'il s'est passé cette nuit, en tout cas pas si ce que tu pourrais ajouter à ses souvenirs morcelés risque de la faire souffrir. Sa main sur ton genou te ramène à la réalité et tu relèves les yeux vers elle. « Merci d’avoir pris soin de lui… et de moi. » Trop fière peut-être, tu ne lui avoues pas à quel point tu t'en veux de ne pas avoir fait plus et de ne pas l'avoir protégée de ce qu'il s'est passé, de la violence de ce monde qui ne la mérite pas. « C'est normal. » Tu esquisses un sourire avant de glisser une main sur sa joue pour caresser la zone de sa peau qui ne semble pas trop amochée. « Tu devrais dormir, tu dois être épuisée, » murmures-tu d'une voix douce mais aussi inquiète. « Ma collègue m'a laissé des potions pour t'aider à dormir, si tu en as besoin. »
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