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 Coming like a hurricane ♦ Opammy

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Opale Marceau
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Opale Marceau
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MessageSujet: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyMar 24 Aoû - 2:31


Coming like a hurricane
& @Tamsin S. Lewis
Janvier 1980


La mission de cette semaine a mal tourné. Assez pour que Charlie soit contrainte de t'amener voir le médicomage du bureau parce que tu n'étais pas en état d'y aller seule. Assez pour que ton flanc droit soit brûlé. Assez pour que malgré les miracles que sait faire votre dévoué docteur, la blessure soit encore hideuse et la douleur vive. Suivre toutes ses recommandations – même les plus agaçantes, du type se ménager – n'a pas suffi à effacer les traces laissées par la morsure du feu sur ta peau. Si tu raisonnais autrement que par le prisme de l'acharnement au travail qui t'est propre, tu saurais qu'une brûlure pareille ne guérit pas en quelques jours. Tu le sais, au fond de toi. Mais, par Morgane, ce que ça t'agace de ne rien pouvoir y faire.

Debout devant ton miroir, tu traces du bout de l'index le contour de ta blessure sans la toucher. Tu as déjà eu suffisamment mal en la recouvrant d'onguent, tu ne veux pas empirer les choses. Tu as l'impression que sa taille n'a pas diminué depuis hier. La couleur est peut-être un peu moins vive, mais ça non plus ce n'est pas flagrant. C'est rouge, douloureux et disgracieux. Tu pinces les lèvres avant d'attraper ton chemisier plié au bord de l'évier pour l'enfiler. Tu en as choisi un noir pour être sûre qu'on ne puisse pas voir à travers. Pour être sûre qu'elle ne puisse pas voir à travers. Même si ça fait plusieurs mois que Tamsin et toi vous fréquentez en secret, ton métier officieux n'est pas un sujet que tu as envie de mettre sur la table. De l'inquiétude qu'elle pourrait se faire à un très sérieux serment inviolable qui te lit à un haut-placé des services secrets, tout un tas de raisons expliquent ton silence auquel tu ne prévois donc pas de mettre un terme de sitôt. Et puis, votre relation ne t'a jamais paru aussi stable depuis qu'elle a débuté, alors tu ne veux pas risquer de compliquer à nouveau les choses. Des obstacles, vous en affrontez assez comme ça – votre sang, tes parents, le fait que vous soyez deux femmes, les sociétés sorcière comme moldue qui partent incroyablement en vrille ces derniers mois. Vraiment, il ne vous en faut pas plus.

Cette soirée n'était pas censé en ajouter un à la liste, d'ailleurs. Un simple dîner chez toi, rien d'extraordinaire mais le fait d'être en tête à tête vous met naturellement dans une bulle qui n'appartient qu'à vous. Le repas terminé, Tamsin attrape ta main et te tire vers le canapé, prétextant que vous ferez la vaisselle plus tard – de toute façon vous avez vos baguettes, alors ça va vite. Tu t'assieds à ses côtes et glisses ta main droite dans ses cheveux, souriant doucement lorsqu'elle approche son visage du tien pour t'embrasser. Jusque là, c'était simple, c'était beau. Jusqu'à ce que sa main se pose pile là où il ne faut pas et que la douleur te fasse sursauter trop brutalement pour qu'elle ne le remarque pas. Oh non... Tu attrapes le poignet de la petite blonde pour l'écarter de ta brûlure, essayant de ne pas être brusque parce que tu ne veux pas paraître agressive malgré l'éclair qui vient de te traverser. Tu inspires doucement. Ta mâchoire est si serrée que tes dents te font souffrir elles aussi, mais il fallait bien ça pour retenir un cri. « Juste... » Tu es fichue ? « N'appuie pas là... s'il te plaît, » souffles-tu d'une voix un peu étranglée. À cet instant précis, tu te dis que pour éviter tout risque qu'elle découvre ta blessure tu n'aurais simplement pas dû l'inviter. Mais tu avais envie de la voir, vraiment. Et maintenant ?
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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyVen 24 Sep - 10:06


Coming like a hurricane


Cette soirée a commencé comme toutes les autres. Aux yeux de Tamsin, c’était absolument parfait parce qu’un rien suffit à édifier son bonheur lorsqu’elle est avec Opale. Des baisers volés, un repas en tête-à-tête, quelques éclats de rires… La petite blonde aime ces rendez-vous secrets qu’elles se donnent, cela donne un peu plus d’éclat à ces petits riens qui contribuent à dessiner un avenir heureux. Cela ne ressemble à aucune autre relation mais elle sait qu’elle doit s’en contenter. La situation familiale d’Opale et du pays tout entier fait qu’elles n’auront droit à rien de plus. Et c’est suffisant pour Tamsin parce que lorsque la politicienne est seule avec elle, elle la comble de tendresse. Malgré les tensions qui les entourent, l’Américaine adore le sentiment de protection que son aînée lui prodigue. Dans ses bras, elle sait qu’elle est aimée et que rien ne pourra lui arriver.

A la fin du repas, une conversation sur les grands changements opérés sur le chemin de Traverse s’étire un peu. Naturellement, la main de Tamsin traverse l’espace qui les sépare pour caresser celle d’Opale. Elles en parlent avec détachement car elles savent qu’elles ne pourront jamais faire les magasins ensemble. La sensation est étrange, c’est comme si elles se rendaient régulièrement dans un pays pour y faire du tourisme sans jamais s’y croiser. Tamsin s’efforce de ne pas trop afficher sa déception : ce n’est pas la faute d’Opale si elles ne peuvent pas être vues ensemble. Trop de contraintes extérieures entrent en jeu pour pouvoir le lui reprocher… Faute de pouvoir y faire quoi que ce soit, la petite blonde souhaite profiter de l’instant présent avec celle qu’elle aime. Une fois leur conversation terminée, elle se lève sans lâcher la main d’Opale et contourne la table pour se rapprocher d’elle. La jeune femme peut se montrer collante, parfois, mais c’est sa façon d’être. Elle a besoin de donner et recevoir de l’affection pour combler le vide de son enfance. Non pas qu’elle ait eu la sensation d’en souffrir sur le moment mais à présent, elle ne s’en passerait pour rien au monde. Alors elle attire Opale contre elle pour la guider vers le canapé. Comme elle ressent une légère hésitation qu’elle prend pour de la maniaquerie, elle l’embrasse avant d’insister. "Viens… On fera la vaisselle plus tard, ça peut attendre." Une petite-amie en mal de tendresse, par contre, ça n’attend pas. Tamsin a envie de se lover dans ses bras, de respirer son parfum lorsqu’elle enfouit son visage dans ses cheveux et sentir la douceur de ses lèvres contre les siennes.

Elles s’installent donc sur le canapé et la petite blonde reprend sa distribution de baisers, sa main droite caressant le visage d’Opale avec une infinie douceur. La gauche descend doucement, se dirigeant vers sa taille pour rapprocher leurs corps mais dès la première pression, la Française tressaille violemment, arrachant un sursaut de peur à Tamsin. En une fraction de seconde, elle saisit le poignet de la jeune femme pour l’éloigner d’elle. Interdite, l’Américaine l’observe, la bouche entrouverte. Jamais auparavant sa petite-amie n’avait réagi de la sorte. Opale avait d’autres moyens plus subtils pour se faire comprendre les jours où elle ne voulait pas qu’elle la touche. A la grimace qui déforme ses traits, la petite blonde devine qu’elle souffre atrocement sans savoir pourquoi. "Je… Excuse-moi je ne voulais pas te faire mal..." Il lui arrive parfois d’érafler involontairement la peau de la politicienne avec ses bagues ou d’emmêler ses mèches rousses dans les boucles de ses bracelets, mais c’est bien la première fois qu’elle réagit ainsi et Tamsin comprend qu’il se passe quelque chose d’anormal. Prudemment, elle retire sa main autour de laquelle sont encore crispés les doigts de la Sang pur. Inquiète, elle s’écarte de sa compagne lorsqu’elle la supplie de ne plus toucher son flanc droit. "Qu’est-ce qu'il t’arrive ?" Sa mâchoire crispée et son souffle court ne présagent rien de bon. Le seul réconfort que Tamsin peut lui prodiguer pour l’instant, c’est de caresser sa nuque et dégager sa chevelure pour la rafraîchir. "Respire..." Elle lui laisse un peu de répit avant de réitérer sa question, angoissée par la réponse que sa petite-amie pourrait lui donner. "Opale, qu’est-ce qu’il y a ? Montre-moi..." A en juger l’expression de la Française, ce n’est pas un simple hématome dont Tamsin a réveillé la douleur sans le vouloir. Avec douceur, elle rapproche sa main pour saisir les pans de son chemisier entre ses doigts fins. Elle ne sait pas à quoi s’attendre, la simple idée qu’Opale souffre lui tord le ventre.


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyVen 1 Oct - 19:23


Coming like a hurricane
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C'est toujours un peu particulier, de parler de toutes ces choses que vous vivez toutes les deux mais que vous ne pourrez jamais partager. Ces boutiques que vous fréquentez certains week-end, ces rues dans lesquelles vous vous baladez parfois, ces travaux devant lesquels vous passez chaque semaine. Les mots semblent presque indifférents, comme si l'impossibilité de pouvoir les vivre ensemble rendaient toutes ces petites banalités du monde extérieur moins intéressantes. Tu sais que, du côté de Tamsin, le constat a d'abord été amer. Mais il y avait trop d'obstacles, et toute la douceur et la naïveté dont elle sait si bien faire preuve ne peuvent pas faire disparaître ces cruelles réalités. Votre relation ne pourrait pas survivre si elle était exposée, vous en avez toutes les deux conscience. Ça ne rend pas vos retrouvailles aisées, mais ça vous pousse à profiter de chaque instant.

Même d'un simple dîner sans chandelle, sans pétales de rose, et sans grande cuisine parce que vous avez toutes les deux eu une semaine chargée. « Viens… On fera la vaisselle plus tard, ça peut attendre. » Comme toujours avec Tamsin : la vaisselle ça peut attendre, mais jamais les câlins. Et puisqu'elle a toujours envie de câlins, ce soir encore les pauvres assiettes risquent de rester sales un long moment. Cela ne t'empêche pas de la suivre jusqu'au canapé et de t'asseoir à côté d'elle, car tu mentirais en disant que tu n'as pas envie d'une étreinte. Tu aurais juste aimé que sa main ne se pose pas sur ton flanc droit, parce que ça a suffi à gâcher la douceur de votre moment. Par ta faute, ou plutôt celle de la douleur qui t'a submergée et que tu n'as pas su cacher – la blessure est bien trop récente pour que tes talents pour le mensonge suffisent à sauver les apparences. C'est par réflexe que tu te saisis de son poignet pour t'assurer qu'il ne touche plus ta brûlure, et quand tu relèves les yeux vers elle tu ne vois qu'une chose : toute cette inquiétude qui brille dans ses yeux. « Je… Excuse-moi je ne voulais pas te faire mal... » Tu aimerais lui dire que ce n'est pas grave, qu'elle ne savait pas, que ce n'est pas de sa faute, mais tu es encore trop occupée à inspirer profondément pour calmer les vagues ardentes qui s'écrasent contre ton palpitant.

La mâchoire contractée, tu ne réalises même pas que tu serres encore le poignet de Tamsin. Tu as mal mais surtout tu voudrais éviter que l'erreur se reproduise, tes mots se posant difficilement sur tes pensées tant ton corps est crispé. Tes lippes ne font pas exception, articulant difficilement ce qui ressemble plus à une supplique qu'à un ordre. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Rien, évidemment que c'est ce que tu as envie de répondre. Mais tu sais que ça n'aurait pas de sens et que t'y tenter serait une insulte à l'intelligence de ta petite-amie. Elle est naïve mais pas stupide, sans parler du fait que tu la connais suffisamment pour savoir qu'elle insisterait forcément après une réponse aussi bête que rien. « Respire... » Tu glisses une de tes mains contre celle qu'elle a posée sur ta nuque et prend une profonde inspiration, essayant d'ignorer l'afflux de chaleur que tu ressens dans tout le côté droit de ton corps. « Opale, qu’est-ce qu’il y a ? Montre-moi... » Tu secoues la tête de gauche à droite, ayant toujours très envie de répondre rien. Tes mains retombent sur le canapé. « Je me suis brûlée, c'est pas grand chose. » Sauf qu'elle veut voir Tamsin, et là ça pose problème. Alors, avec ta main gauche, tu attrapes les doigts accrochés à ton chemisier avant que ta petite-amie en voit plus. « Ça sert à rien que tu regardes, c'est juste rouge et enflé. » La blessure est étendue, si elle la voit elle va encore plus s'inquiéter, et toi tu ne veux pas qu'elle s'inquiète. « J'ai déjà mis de la crème pour cicatriser, mais ça reste douloureux, » ajoutes-tu pour essayer de donner un peu de cohérence à ton récit. Parce qu'un sursaut comme celui que tu as eu ne concorde pas vraiment avec un c'est pas grand chose, dans le fond. « Je suis désolée je voulais pas te faire peur comme ça, » affirmes-tu d'une voix plus douce, venant glisser ta main droite sur sa joue. Tu fais de lents va-et-vient avec ton pouce. « C'est juste l'affaire de quelques jours, t'en fais pas, » assures-tu avant de déposer un baiser sur ses lèvres toujours crispées par une grimace préoccupée. Un peu pour faire diversion. Un peu aussi parce que tu détestes vraiment lire autant d'inquiétude dans ses beaux yeux d'ébène.
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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyLun 1 Nov - 20:37


Coming like a hurricane


Tout était beau, tout était doux, comme d’habitude. Tamsin aimerait que toutes leurs soirées se ressemblent malgré le spectre de la monotonie que leur imposait cette relation secrète. Pour l’instant, ces baisers clandestins et ces instants de tendresse volés lui conviennent. Pourtant ce soir, la douceur n’est pas au rendez-vous. Elle s’en aperçoit dès l’instant où elle touche sans le savoir la blessure de sa petite-amie. Un masque de douleur tord les traits d’Opale sans que la petite blonde comprenne pourquoi. La première fois qu’elle demande à voir ladite blessure, la Française est incapable de parler et secoue la tête. Tamsin acquiesce, consciente qu’il faut laisser à sa compagne le temps de se remettre de cette douleur qui semble si intense. Et lorsqu’enfin elle retrouve la parole, elle affirme que ce n’est pas grand-chose. L’attrapeuse fronce les sourcils. Pas grand-chose pour la réaction qu’elle a eue ? Cela lui semble incohérent, presque autant que quand elle se fait éclater par des chasseurs et qu’elle assure qu’un bisou magique la guérira. Elle n’y croit pas une seconde et décide de constater les dégâts par elle-même mais Opale saisit la main qui a déjà attrapé les bords de son chemisier. Elle se justifie comme elle le peut mais tout ce que Tammy entend, c’est qu’elle ne veut pas lui montrer sa blessure. "Comment tu t’es brûlée ?" demande-t-elle inquiète. Pour qu’elle ait sursauté de la sorte, il faudrait que la brûlure soit sacrément étendue. Tamsin se souvient qu’une fois, sa maladresse lui avait fait renverser une casserole d’eau bouillante sur sa jambe, c’était tout simplement atroce. Pour assurer son soutien à sa petite-amie, la jeune femme entrelace leurs doigts et lui adresse un regard tendre.

Cependant, le “ça ne sert à rien que tu regardes” lui met la puce à l’oreille. Tamsin en a déjà vu, des bobos, elle ne risque pas de tourner de l'œil à la vue d’une brûlure même si elle est franchement vilaine. "Ça ne me fait pas peur, tu sais. Et puis ça n’a pas l’air d’être rien." Malgré sa douceur, Opale tient fermement sa main. Tamsin comprend que quelque chose cloche car si c’était vraiment une brûlure ordinaire, la Française ne rechignerait pas à la lui montrer. Elle détourne l’attention en caressant son visage et en l’embrassant mais l’attrapeuse ne s’y laisse pas prendre. Avec douceur, Tamsin se dégage de son étreinte et plonge son regard dans le sien. "Qu’est-ce que tu me caches ? Tu t’es fait apposer la Marque des Ténèbres sur le flanc ou quoi ?" Un demi-sourire étire ses lèvres, accompagnant sa blague pourrie mais vu la réaction d’Opale, il s’envole aussitôt. "Opale..." Le scénario à la bave de murlap défile dans son esprit la vitesse de la lumière. Ses parents sont connus pour être des extrémistes ralliés au Seigneur des Ténèbres et ont fait assassiner son mari pour être né Moldu. L’éventualité qu’ils aient retrouvé leur fille et qu’ils l’aient menacée pour rejoindre leurs rangs fait soudain frémir Tamsin. Surtout qu’Opale a deux charmants moyens de pression à disposition pour la plier à tous leurs désirs. Tout à coup, Tamsin n’a plus envie qu’elle la câline de la sorte. Elle retire de sa joue la main qui la caressait, craignant que sa vanne ne soit en réalité une bien triste vérité. "T’as pas fait ça... ?" C’est malin, elle a envie de se barrer maintenant. La faute à son cerveau qui analyse et invente tout et n’importe quoi en permanence.


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptySam 25 Déc - 23:08


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Une fois que la douleur s'est un peu calmée, tu tentes de rassurer Tamsin et de trouver une justification à ton violent sursaut. En plus de devoir garder tes activités secrètes à cause du serment inviolable que tu as fait, tu ne veux pas inquiéter ta petite-amie – et si elle savait ce que tu fais après tes journées de bureau, elle se rongerait les ongles jusqu'au sang tu en es sûre. « Comment tu t’es brûlée ? » « J'ai renversé une casserole. » On t'a connue meilleure menteuse, mais avec l'empressement tu ne trouves rien de mieux à lui dire. C'est une question que tu aurais pu préparer, mais il aurait fallu que tu prévois qu'on te la pose – et tu aurais aimé que ce ne soit pas le cas. Et tu ne peux évidemment pas lui raconter la vérité – à savoir que c'est un sort tout à fait intentionnel que tu as reçu et qu'il t'était bel et bien adressé. Alors tu te retrouves avec un mensonge bancal, qui ne tiendra peut-être même pas si elle voit l'aspect de ta brûlure – sûrement trop étendue pour qu'une casserole renversée puisse l'expliquer.

Souhaitant protéger ton mensonge, tu vas jusqu'à empêcher Tamsin de soulever ton chemisier, tenant fermement – peut-être trop – ses doigts qui s'y sont agrippé. Même si tu n'avais rien à lui dissimuler, elle ne pourrait rien faire pour ta blessure, alors à quoi bon lui montrer ? « Ça ne me fait pas peur, tu sais. Et puis ça n’a pas l’air d’être rien. » « Ça va cicatriser, c'est juste long, » affirmes-tu, toujours drapée de ton air confiant habituel. Par Morgan, tu n'aimes pas lui mentir, décidant plutôt de faire diversion après t'être excusée pour le souci que tu lui causes. Tu ne veux pas l'inquiéter, ça c'est une réalité. Mais ton baiser ne semble pas suffire à ce qu'elle oublie cette mésaventure, au contraire la blonde semble voir clair dans ton jeu puisqu'elle se détache de toi et tente d'inspecter ton regard. C'est tellement plus simple de duper les personnes pour qui on ne ressent rien. « Qu’est-ce que tu me caches ? Tu t’es fait apposer la Marque des Ténèbres sur le flanc ou quoi ? » Tu fronces les sourcils, pas certaine de comprendre ce qu'elle raconte. Elle plaisante, n'est-ce pas ? « Opale... » En une seconde, ce qu'il se passe sur ce canapé t'échappe complètement. Comment son esprit si naïf est-il passé d'une simple brûlure que tu ne veux pas lui montrer à la marque des Ténèbres tatouée sur ton flanc ? Tu ne saisis pas vraiment ce qui est en train de se dérouler sous sa tignasse blonde, par contre ce que tu comprends parfaitement c'est la symbolique de son geste. Elle retire ta main de sa joue comme si elle ne voulait plus aucun contact avec toi – comme si elle te croyait vraiment capable de ça. « T’as pas fait ça... ? » Tu n'arrives pas à croire ce qui est en train de se passer. Comment peut-elle penser que tu pourrais faire ça ? « Mais qu'est-ce que tu racontes ? » lâches-tu, abasourdie par ce lien improbable que ta petite-amie a su créer entre une blessure et une allégeance contre laquelle tu te bats chaque jour. « Tamsin, tu t'entends parler ? » Que ce soit l'idée que toi tu sois marquée, mais aussi celle que le tatouage puisse prendre place sur ton flanc, tout te semble absurde. On dirait une mauvaise blague. Tu es en train de vivre une mauvaise blague. « Comment est-ce que tu peux croire ça ? » C'est blessant, dans le fond, qu'elle te pense capable d'avoir porté allégeance à une idéologie aussi meurtrière que celle-ci. Tu comprends qu'elle vive avec certaines peurs et angoisses du fait de son statut de sang, mais de là à croire que toi, sa petite-amie, tu puisses être de ces monstres... Tu préférerais vraiment que ce soit une blague.
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Je ne sais pas parler d'amour
Me glace quand t'es aux alentours, fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas.

Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyMar 4 Jan - 15:25


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L’excuse que trouve Opale pour justifier sa blessure ne convainc pas vraiment Tamsin. Ca lui semble étrange, une casserole renversée sur son flanc, ça pue le mensonge à des kilomètres. Pourtant, au regard que lui lance la politicienne, elle a l’impression que sous le mensonge se cache quelque chose de grave. Pour le coup, elle aurait aimé que sa petite-amie soit meilleure menteuse. Plus elle utilise la stratégie de l’évitement, plus la Française s’enfonce et Tamsin croit de moins en moins à cette histoire de cuisine. Elle ignore si elle lui en veut vraiment car son aînée a l’air de souffrir le martyr et cela peine Tamsin bien plus que les histoires dans lesquelles elle s’est empêtrée. "Je voudrais t’aider à aller mieux, j’veux pas que tu souffres," murmure-t-elle en se laissant câliner.

Cependant, le répit est de courte durée, car à force de raconter des bêtises et de s'inventer des scénarios invraisemblables, Tamsin se panique toute seule. Jusqu’à croire que sa belle a succombé aux menaces de ses extrémistes de parents. Et en soi cela aurait pu être le cas : la sœur et le mari d’Opale ont été abattus dans des circonstances dramatiques après tout. Et la Française est prête à tout pour qu’ils ne s’en prennent pas à ce qu’elle a de plus cher : sa fille et son fils. Seulement voilà, quand l’Attrapeuse émet cette hypothèse, elle sent qu’elle est à deux doigts de se faire incendier. C’est au tour d’Opale de lancer des accusations. Elle ne le dit pas en ces termes mais elle soupçonne son Américaine de petite-amie d’avoir disjoncté. Pour éviter qu’elle ne s’emporte contre elle, Tamsin lève les mains devant elle. "J’ai pas dit que tu étais devenue l’une d’entre eux, c’est juste que… Tes parents l’ont toujours voulu et je sais qu’ils savent employer les bons moyens de pression pour arriver à leurs fins." La petite blonde fait à présent des yeux de chien battus pour se faire pardonner. Elle cherche à récupérer la main de la Française pour reprendre d’un ton plus doux. "Excuse-moi, je voulais pas sous-entendre que tu avais viré de bord… Tu me caches des choses alors mon imagination s’emballe, tu sais bien."

Elle est de plus en plus inquiète au sujet de sa petite-amie. Qu’y a-t-il de si terrible qu’elle ne puisse pas lui avouer ? "Si ce n’était qu’une brûlure de casserole, tu me l’aurais montrée depuis longtemps, on le sait toutes les deux." La petite blonde tente de faire taire les idées farfelues qui vagabondent dans sa tête. Elle ignore ce qu’il y aurait de si honteux à cacher pour Opale alors que la politicienne se tient toujours à carreaux. Tamsin n’envisage pas une seconde que les circonstances de cette blessure soient liées à une infidélité et la Française n’est pas du genre à se faire tatouer n’importe quoi en étant bourrée. "Tu peux tout me dire, tu le sais…" murmure la petite blonde en caressant la main de son aînée. C’est surtout que si elle voit l’état de cette blessure, elle saura quoi proposer à sa petite-amie pour atténuer la douleur ou au moins savoir si d’autres parties de son corps ont été touchées.


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyDim 30 Jan - 22:44


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Un mensonge bancal et un geste un peu brusque à ton actif, tu tentes de faire tenir debout la version des faits que tu offres à ta compagne en espérant qu'elle lâche rapidement l'affaire. Ses questions ne sont pas mal intentionnées pour de mornilles, mais elle te pousse dans tes retranchements et c'est une sensation que tu détestes. Tu as beau avoir l'habitude de mentir, c'est bien plus compliqué face à une personne que tu aimes. « Je voudrais t’aider à aller mieux, j’veux pas que tu souffres, » Tu le sais, ça. Tamsin a toujours à cœur de t'aider au moindre petit bobo, et tu trouves ça vraiment adorable – sauf que là ça ne t'arrange pas.

Tu aurais dû t'en douter, qu'elle se ferait un sang d'encre en apprenant que tu t'es brulée, mais ce que tu ne pouvais pas prévoir c'était les dérives de son imagination sans limite. Tes sourcils froncés et l'incompréhension dans tes yeux traduisent bien le fait que tu crois rêver en te prenant en pleine dents son hypothèse improbable et son rejet. Elle te pense vraiment capable de te faire tatouer leur marque hideuse, symbole d'idéaux à vomir que tu as rejeté au point de quitter ton pays natal pour fuir ta famille ? Et sur le flanc, en plus ? Comme si leur Lord mégalomaniaque accepterait que son précieux tatouage soit fait ailleurs que sur l'avant-bras comme il en a décidé pour Merlin-sait-quelle-raison. Au moins, ça te prouve que Tamsin n'est absolument pas mêlée aux Mangemorts puisqu'elle ne connaît même pas les bases à leur sujet. Mais tu n'avais pas vraiment besoin de preuve à ce sujet – personne n'en a besoin, il suffit de la regarder un instant dans les yeux. Pas plus que tu n'avais besoin de ces accusations. Ce qu'elle semble comprendre, levant les mains devant elle comme un appel au calme. Bien sûr que tu es vexée et blessée, tu as perdu ton mari pour ces idéaux et maintenant elle suppose que tu pourrais t'y être ralliée. « J’ai pas dit que tu étais devenue l’une d’entre eux, c’est juste que… Tes parents l’ont toujours voulu et je sais qu’ils savent employer les bons moyens de pression pour arriver à leurs fins. » « Et tu penses que moi j'aurais cédé ? » Ça aussi c'est vexant, d'ailleurs. Qu'elle te pense capable de courber l'échine devant tes parents au point de cracher sur tes principes, après ce que ça t'a coûté de ne pas penser comme eux... Tu es loin d'apprécier, et ça se voit à ton regard qui s'est durci malgré sa main se rapprochant de la tienne. « Excuse-moi, je voulais pas sous-entendre que tu avais viré de bord… Tu me caches des choses alors mon imagination s’emballe, tu sais bien. » Tu la laisses attraper ta main, ton regard s'ancrant dans le sien tandis que sous ta crinière rousse tes pensées s'agitent de nouveau.

Est-ce que tu devrais lui dire ? Tu hésites, détestant l'idée qu'elle est inquiète tout autant que celle de la mettre en danger. Si tu ne lui dis rien et que tu te contentes d'aller te coucher, est-ce qu'elle va t'en reparler demain ? Sûrement. C'est Tamsin après tout, elle est têtue comme une mule lorsqu'elle s'y met. « Si ce n’était qu’une brûlure de casserole, tu me l’aurais montrée depuis longtemps, on le sait toutes les deux. » Pour une politicienne, t'as l'air d'une bien piètre menteuse maintenant. Et tu détestes cette sensation d'être dos au mur. Tu cherches une solution, un équilibre entre les cachotteries que tu es obligée de lui faire et son besoin criant de vérité. Tu n'es pas obligée de tout lui dire après tout, tu pourrais te contenter d'occulter une partie de cette partie de ta vie qu'elle ne connaît pas, plutôt que l'entièreté. Peut-être que ça la rassurerait. Peut-être que ça fait toujours de toi une menteuse. « Tu peux tout me dire, tu le sais… » Non, pas tout. Non seulement parce que tu as fait un serment inviolable, mais aussi parce que tu veux protéger la femme que tu aimes. Tu sais qu'elle n'est pas aussi fragile que certains le pensent, vos cours d'Occlumancie te l'ont prouvé – ils lui ont sans doute prouvé à elle-même aussi, à vrai dire, parce qu'elle a tendance à se sous-estimer. Mais cela n'empêche qu'elle ne pourrait pas tenir face à tout ce que toi tu encaisses pour les services secrets, tu en es persuadée. Et tu ne veux pas avoir de preuve à ce sujet, aucune. Si tu pouvais lui épargner cette guerre en l'enfermant dans un cocon à l'abri de la violence qui se répand petit à petit en Angleterre, tu le ferais. Elle a déjà eu suffisamment de démons à affronter avec son addiction, tu n'as pas envie d'y rajouter les secrets à garder au prix de sa vie et les expéditions qui dégénèrent au point d'avoir le flanc brûlé.

Tu finis par soupirer et secouer doucement la tête. Tes cheveux roux s'agitent autour de ton visage avant que tu ne les rabattes en arrière de ta main libre, plongeant ton regard dans celui de ta compagne. « Je te montre pour que tu arrêtes de te faire des idées, mais seulement si tu me promets de rester calme. » Tu as besoin qu'elle te le dise, même si dans le fond tu sais qu'elle va s'inquiéter. Bien sûr qu'elle va s'inquiéter, bon sang Opale tu as tout un flanc brûlé. Ce n'est pas seulement laid, c'est grave et flippant lorsqu'on n'y est pas habituée. « D'accord ? » Lorsque tu as sa confirmation verbale, tu récupères la main que caressait Tamsin et te sers des deux pour soulever ton chemisier du côté droit en veillant à ne pas le faire glisser sur ta chair encore à vif. Par Morgane, ce que c'est hideux comme blessure, une brûlure. Et en prime c'est douloureux. « Tu vois, pas de marque des Ténèbres ? » commentes-tu, sans trop savoir si tu cherches à détourner son attention d'éventuelles questions ou simplement à dédramatiser la situation. Tu n'as pas besoin de croiser son regard pour savoir qu'elle est morte d'inquiétude rien qu'à la vue de ton flanc.
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyJeu 3 Mar - 15:51


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Ca la fout mal de sous-entendre qu’on aurait basculé du mauvais côté sous la menace… Pourtant Tasin émet l’idée sans l’once d’un reproche dans la voix. Une fois de plus, elle a parlé trop vite, sans filtre. La Française se vexe et c’est bien normal, après tout ce qu’elle a sacrifié à ses parents. Son amour-propre parle à sa place pour rembarrer Tamsin mais la petite blonde ne le prend pas personnellement, elle sait à quel point ce sujet est brûlant pour sa compagne. "Tu sais bien qu’il y a des choses pour lesquelles on finit toujours par plier…" répond-elle en baissant le regard. Elle ne mentionne pas ses enfants, pas besoin, elle sait qu’elle le sait. Opale serait prête à tout si ses enfants étaient en danger, c’était bien la raison pour laquelle elle leur avait fait quitter le pays. Pour l’heure, les Marceau n’avaient pas encore localisé leur descendance et c’était mieux ainsi. La menace d’avoir rallié la cause des ténèbres étant écartée, Tamsin ne voit pas d’autre explication à la gêne de sa petite-amie. En fait, elle ne comprend même pas pourquoi elle est si embarrassée au point de ne pas vouloir lui expliquer la cause de ses souffrances. L’Américaine est à mille lieues de se douter que la vérité s’approche des grands films d’espionnage qu’elle affectionne tant.

Finalement, la petite blonde lui prend tellement la tête qu’Opale cède. Cela pourrait être une victoire si la politicienne ne souffrait pas autant. Cependant, elle édicte ses conditions. Rester calme ? Ce n’est déjà pas une mince affaire quand tout va bien mais alors en sachant qu’elle est blessée, Tamsin sait d’ores et déjà qu’elle va être submergée par l’émotion. Parce que si ce n’était vraiment rien, Opale lui aurait déjà montré ce qu’elle cache sous son chemisier. Pourtant, elle n’a pas le choix que de s’efforcer de tenir sa promesse. Son regard rivé dans celui de la Française, Tamsin finit par acquiescer. "D’accord," répond-elle d’une toute petite voix. Pendant ce qui lui semble être une éternité, Opale lâche sa main et relève doucement son chemisier. Dès le premier centimètre de peau brûlée, la petite blonde suspend son souffle. Très vite, le reste suit et sa compagne achève de dévoiler l’horrible blessure qu’elle tentait tant bien que mal de lui cacher. Le coeur de Tamsin se serre instantanément, impossible d’imaginer à quel point la jeune femme souffre avec une telle étendue de chair meurtrie. L’Attrapeuse plaque une main devant sa bouche, comme pour empêcher un cri de surprise de s’échapper de sa gorge. Elle a promis de rester calme… Cette vision est repoussante et pourtant, impossible de détacher le regard de cette blessure. Le sang afflue sous l’épiderme pour violacer son flanc et cloquer les zones les plus sensibles. La jeune femme met quelques secondes à revenir à la réalité, n’écoutant que d’une oreille distraite la réflexion de sa compagne. Son esprit ne cesse de repasser dans sa tête l’instant où elle a posé sa main sur sa taille pour l’attirer contre elle. Même si elle ne peut ressentir la douleur, elle l’imagine et ça la tue de savoir qu’elle a causé autant de souffrances par un geste d’amour à sa compagne. "Je voulais pas te faire mal…" répète-t-elle même si elle sait qu’elle n’avait aucun moyen de deviner une blessure de cette ampleur. "Dis-moi que tu as vu un médicomage," ajoute-t-elle en relevant les yeux vers Opale. Bien entendu, des millions de questions l’assaillent mais celle-ci est la plus importante de toutes. Tamsin n’a que faire de sa curiosité mal placée pour l’instant, elle veut s’assurer que sa petite-amie a reçu tous les soins nécessaires.

Ne pas paniquer est difficile au vu des circonstances car il lui est insupportable de savoir que celle qu’elle aime souffre autant. Cependant, Opale n’a pas besoin d’une petite-amie hystérique et de toute manière, ce qui est fait est fait, il est trop tard. En cet instant précis, la Française a surtout besoin de réconfort et de calme, alors Tamsin ignore les battements désordonnés de son cœur pour lui venir en aide. Avec douceur, elle déboutonne le bas de la chemise d’Opale pour dégager la blessure et la laisser respirer sans l’entrave de l’étoffe. "Qu’est-ce que je peux faire ?" Elles savent toutes les deux que l’armoire à pharmacie de Tamsin est sans doute la mieux équipée de Londres avec toutes les blessures qu’elle subit avec le Quidditch. Cependant, l’Attrapeuse ne saurait même pas par où commencer. Faute de mieux, elle glisse une main sur la nuque d’Opale et dépose un baiser contre sa tempe. "C’est pas une casserole que t’as renversée, hein ?" L’Américaine est secouée d’un frisson en imaginant tout ce qui aurait pu blesser sa compagne. "J’suis désolée, j’peux pas faire plus calme, c’est ma limite."


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyJeu 3 Mar - 17:26


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Lorsque Tamsin émet l'idée que tu aurais pu virer de bord, c'est ton ego qui est touché le premier. L'idée que tu aurais pu céder à des idéaux que tu exècres sous la pression de tes parents t'est insupportable. Tu ne t'es pas battue pendant presque vingt ans, tu n'as pas quitté ton pays natal, abandonné ta sœur et perdu ton mari pour t'entendre dire ça. Pourtant, si tu n'étais pas aveuglée par ta fierté, tu verrais que c'est elle qui a raison. Pour tes enfants tu pourrais plier, parce que pour eux tu pourrais faire n'importe quoi. Et ça ta compagne le sait. « Tu sais bien qu’il y a des choses pour lesquelles on finit toujours par plier… » Cette fois, tu n'as pas envie de répondre. Parce que vous savez toutes les deux de quoi elle parle et qu'elle est dans le juste, mais qu'admettre ta faiblesse c'est trop te demander.

Cette discussion quelque peu houleuse aura au moins permis d'écarter de l'esprit de Tamsin l'idée que tu aies pu te faire apposer la marque des Ténèbres, mais elle n'a pas répondu à toutes ses interrogations. Elle ne sait toujours pas ce que tu dissimules avec tant d'insistance, mais elle sait que tu lui dissimules quelque chose. Tu peux voir dans ses iris sombres cette inquiétude que tu détestes mais dont tu es la seule responsable. Si tu ne rechignais pas à lui montrer ta blessure, elle cesserait de s'imaginer mille et une horreurs qui aurait pu t'arriver. Mais si elle la voit... Tu sais très bien qu'elle va s'affoler quand même. C'est pour ça que tu lui fais promettre de garder son sang-froid : si ça ne l'empêchera pas d'être préoccupée par l'état de ton flanc, au moins elle essaiera de se canaliser. « D’accord. » Son accord obtenu, tu soulèves précautionneusement le côté droit de ton chemisier pour qu'elle puisse voir de quoi il en retourne. La réaction de la joueuse de Quidditch ne se fait pas attendre : une main plaquée sur sa bouche, elle a les yeux écarquillés et l'air horrifiée. Évidemment. Il faut dire que c'est comme ça que réagirait n'importe quelle personne qui n'a pas l'habitude des affrontements sorciers violents. Mais toi... Tu trouves surtout ça laid, et douloureux. Alors tu essaies de détendre l'atmosphère avec un petit commentaire, mais Tamsin ne semble même pas t'entendre parler. Elle fixe toujours ta brûlure d'un regard presque apeuré maintenant. « Je voulais pas te faire mal… » La culpabilité qui résonne dans sa voix te serre instantanément le cœur. Bien sûr qu'elle ne l'a pas fait exprès, tu le sais, tu ne veux pas qu'elle en doute. Elle refuserait de faire du mal à un adversaire qui la menace, alors l'idée qu'elle t'en fasse volontairement à toi n'a aucun sens. « Je sais, » murmures-tu en réponse avant d'embrasser sa tempe, comme pour lui faire comprendre que tu ne lui en veux pas même si tu as eu mal. Elle ne pouvait pas savoir, de toute façon. « Dis-moi que tu as vu un médicomage. » « Oui, j'en ai vu un. » Dès que la mission a été achevée, grâce à Charlie qui a sûrement eu de la peine pour toi vu l'état de ton flanc – et ton état en général, qui n'était pas beau à voir non plus. En comparaison, aujourd'hui ta blessure est presque rassurante malgré les cloques et les nuances de rouge, rose et violet.

Maintenant que Tamsin a vu l'étendue des dégâts et ne te soupçonne plus d'être à la solde d'un mage noir mégalomane, tu voudrais que vous alliez simplement vous coucher sans aucune question supplémentaire. Ce serait parfait, c'est sûr, mais tu n'es pas naïve au point d'y croire. Même si tu lui proposais que vous alliez au lit maintenant, tu te doutes qu'elle passerait sa nuit à se torturer l'esprit, tourmentée par tous les scénarios que son imagination pourrait créer pour justifier ta brûlure. Tu t'attendais d'ailleurs à ce qu'elle en émette une à voix haute lorsque tu as relevé ton chemisier, mais le choc a été trop grand pour qu'elle puisse articuler quoi que ce soit. Et pour l'instant elle reste plutôt calme, souhaitant sûrement ne pas déroger à sa promesse. Tu fronces les sourcils lorsque ses mains s'approchent de son ventre, te crispant par réflexe avant de te détendre lorsqu'elle commence à défaire le bas de ton vêtement. L'attention te fait esquisser un sourire. Tu ne te l'étais pas permis durant la soirée de peur que Tamsin aperçoive ta peau brûlée, mais maintenant... Maintenant elle sait. Pour la blessure en tout cas. « Qu’est-ce que je peux faire ? » « Le médicomage m'a dit qu'à part les onguent et les crèmes, il n'y a pas grand chose à faire. » Il a parlé de patience et de repos, ce qui lui a valu un regard noir de ta part – évidemment. Lorsque la blonde embrasse ta tempe, tu fermes les yeux un court instant, prenant une lente inspiration. Vraiment, ce serait plus simple si vous pouviez aller vous coucher sans autre question. « C’est pas une casserole que t’as renversée, hein ? » Si tu avais le culot et le goût pour les mauvaises blagues de Tamsin, tu rétorquerais que c'était une casserole très agressive. Au lieu de ça, tu te contentes de faire non d'un geste de la tête. Même une menteuse expérimentée comme toi ne peut pas faire croire qu'une casserole ait causé une brûlure aussi cuisante qu'un Incendio. « J’suis désolée, j’peux pas faire plus calme, c’est ma limite. » Un rictus désolé étire en coin tes lèvres tandis que tu glisses une de tes mains sur sa joue. Doucement, tu colles ton front au sien pour l'avoir plus proche de toi, à défaut d'un véritable câlin qui risquerait de raviver ta douleur. « Je m'attendais à pire, » plaisantes-tu doucement, bien que ce soit la vérité. Ce n'est pas pour rien que tu lui as demandé de rester calme : tu connais la propension de Tamsin à se faire du souci pour les autres et à ne pas savoir le cacher. Déposant un baiser sur ses lèvres, tu espères à ta manière pouvoir la rassurer un peu malgré ta blessure. Toujours en proie au doute, ne sachant ce que tu ferais mieux de lui avouer ou de continuer à lui cacher, sous les contraintes inévitables du serment inviolable que tu as passé.
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyLun 14 Mar - 1:46


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La révélation de cette blessure serre le cœur de Tamsin. S’il y a bien un être dans ce monde à qui elle voudrait épargner toutes les souffrances, c’est Opale. La vie l’a tellement blessée qu’il est temps que cela cesse. La Française a droit au bonheur comme tout un chacun, elle a assez payé pour une vie entière. Cependant, malgré son ton calme et ses paroles rassurantes, la politicienne sait à quel point Tamsin est horrifiée. Ses baisers et sa douceur contribuent à l’apaiser mais cela ne fera pas disparaître la douleur pour autant. Au moins, elle a vu un médicomage, l’Américaine voit bien qu’elle est sincère quand elle l’affirme. En silence, elle acquiesce, soulagée de constater que pour une fois, celle qu’elle aime n’aura pas joué les fortes têtes. ”J’avais peur que tu minimises cette brûlure et que ça empire,” avoue-t-elle. Elle l’écoute parler de ce que le médicomage lui a prescrit pour soulager la douleur et réparer les chairs brûlées. Cela la frustre de ne pas pouvoir aider davantage la Française mais s’il y avait un meilleur moyen de la soigner, elle l’aurait déjà trouvé.

Pour la détendre, Opale tente une petite touche d’humour avant de l’embrasser. Peut-être aussi pour lui faire oublier son mensonge au sujet de la casserole renversée. Même si ça la tracasse, la petite blonde répond doucement à son baiser en caressant son visage. Elle ressent la frustration de ne pas pouvoir se glisser dans ses bras mais elle reste sage pour ne pas risquer de lui faire mal à nouveau. Etre à l’origine des souffrances de sa petite-amie la tue. Soudain, une idée lui traverse l’esprit pour câliner Opale sans réveiller sa brûlure. Avec précaution, Tamsin se détache de sa compagne et se glisse derrière elle pour s’asseoir en travers du canapé. Repliant une jambe contre le dossier, elle attire doucement la Française contre elle pour qu’elle puisse s’étendre sur elle, sa tête reposant sur son épaule. Son autre jambe, elle la laisse pendre dans le vide pour ne pas risquer d’effleurer la blessure de sa compagne. ”Comme ça, tu seras mieux.” Avec tendresse, elle enroule ses bras autour de son cou et enfouit son visage dans la crinière rousse pour respirer son parfum. Un baiser vient se perdre dans le cou de la Française tandis que leurs doigts s’entrelacent. Tamsin profite de cet instant de douceur en fermant les yeux. Elle tente de faire taire toutes les inquiétudes qui fourmillent dans sa tête. Une partie d’elle n’est pas certaine de vouloir tout savoir mais sa curiosité l’emporte car elle ne peut pas se contenter des omissions de sa petite-amie. ”Opale… Est-ce que quelqu’un t’a fait du mal ?” finit-elle par demander d’une toute petite voix. Et par quelqu’un, elle entend sa belle-famille. Elle sait pertinemment de quoi ils sont capables et elle n’envisage pas d’autres responsables. Ils ont déjà éliminé son mari et sa sœur si bien qu’elle a dû envoyer ses enfants vivre à l’étranger pour préserver leurs vies. Finalement, l’Attrapeuse a besoin de formuler ses craintes à voix haute. ”Si tes parents t’ont fait ça à cause de moi, il faut qu’on arrête. Immédiatement. Ça vaut pas le coup de risquer ta vie.” Ça lui brise le cœur de prononcer ces mots mais elle préfère se séparer de la Française plutôt que la voir disparaître à cause de ses origines moldues. Sa joue posée contre sa tempe, Tamsin psychote en imaginant le pire. Elle est à des années lumière de la vérité, les Services secrets, ça n’existe que dans les films, pas vrai ?


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyMer 8 Juin - 19:40


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Tu avais déjà conscience de la laideur et de la gravité de ta blessure avant que Tamsin la voit, mais son regard te fait réaliser que c'est plus choquant pour certaines personnes que pour d'autres. D'ailleurs ton collègue médicomage n'a pas eu l'air horrifié pour deux mornilles lorsque tu es arrivée dans son cabinet, c'était presque comme si ta blessure il la voyait tous les quatre matins. Mais ta compagne, elle, n'a pas l'habitude de voir des brûlures aussi graves, encore moins sur ton corps à toi. C'est une des raisons pour lesquelles tu ne voulais pas qu'elle voit ça, tu aurais préféré lui épargner la vision d'un tel carnage. Mais tu préfères l'air inquiet qu'elle arbore maintenant à la méfiance qui irradiait dans ses iris lorsqu'elle pensait que tu t'étais fait tatouer la marque des Ténèbres. Au moins, elle semble un peu rassurée lorsque tu confirmes avoir vu un médicomage après t'être blessée. « J’avais peur que tu minimises cette brûlure et que ça empire. » Dire que ce n'est pas ton genre serait mentir, mais Charlie ne t'a pas vraiment laissé le choix : après la mission, elle t'a obligée à passer par la case médicomage avant de rentrer chez toi. Et qu'importe les blessures physiques permanentes de ta collègue, quand elle veut se faire entendre elle sait y faire. Tu n'as pas trop eu le choix, en somme – et heureusement, parce que malgré les soins ta blessure n'est pas belle à voir, alors sans...

Lorsque Tamsin s'écarte de toi, tu fronces les sourcils, te demandant ce qu'elle manigance. La voilà qui change de position, replie une jambe et pas l'autre puis finalement te fait basculer contre elle. Sans protester, tu poses ta tête sur son épaule et fermes les yeux. Tu te sens tout de même mieux lorsque tu n'as pas l'impression que ta petite-amie te prend pour un monstre. « Comme ça, tu seras mieux. » Tu souris lorsqu'elle embrasse la peau de ton cou et glisses ta main dans la sienne. « Merci, » souffles-tu, reconnaissante qu'elle fasse tant d'efforts pour t'étreindre sans risquer d'aggraver tes blessures.

Tu aurais aimé que vous restiez comme ça plus longtemps, quitte à vous endormir dans cette drôle de position. Ça aurait été plus simple que la discussion qui s'apprête à avoir lieu. Car bien évidemment, s'il y a une personne qui ne sait lutter contre sa curiosité, c'est Tamsin. « Opale… Est-ce que quelqu’un t’a fait du mal ? » Tu fronces les sourcils, te demandant ce que tu es censée répondre à ça. Maintenant qu'elle sait que ton histoire de casserole renversée est totalement fausse, elle doit bien se douter que tu ne t'es pas fait ça toute seule, non ? « Si tes parents t’ont fait ça à cause de moi, il faut qu’on arrête. Immédiatement. Ça vaut pas le coup de risquer ta vie. » Ah, c'était donc là qu'elle voulait en venir. C'est vrai que ça serait assez réaliste comme scénario, tes parents ayant le chic pour ne revenir dans ta vie que pour l'assombrir. « C'était pas à cause de toi. » Contre toi, tu peux la sentir nerveuse alors c'est la première chose à propos de laquelle tu veux la rassurer. « Et c'était pas mes parents. » Tu as beau les haïr, tu ne peux pas leur imputer tout et n'importe quoi. Là en l'occurrence, ce n'était qu'une mission qui a mal tourné. Qui plus est, tu penses que, s'ils avaient vraiment voulu s'en prendre à toi, ils auraient demandé à leurs sbires en Angleterre d'attaquer lorsque tu es seule et non en présence d'une collègue du Ministère. « Tu sais ce que c'est un serment inviolable ? » À cet instant précis, tu réalises qu'il n'y a plus de retour en arrière possible. Et si tu ne pourras pas tout dire à Tamsin au sujet de ton deuxième emploi, tu te dis que tu risques de lui en dire assez pour l'effrayer. Ça risque de mettre sévèrement à l'épreuve la solidité de votre couple, mais n'est-il pas sur la balance depuis qu'elle a malencontreusement touché ta brûlure. Si ta compagne prend peur et s'enfuit, tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même – pas que tu regretterais d'avoir accepté ta mission pour autant, s'il faut être honnête.
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyMer 20 Juil - 2:49


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Cette blessure aurait pu être pire, bien sûr, mais Tamsin a dû mal à relativiser quand elle voit cette horrible brûlure. Opale aurait pu y succomber ou passer plusieurs jours à l’hôpital, après tout. Heureusement pour elle et pour le cœur de sa petite-amie, ce n’est pas le cas. L’Américaine se sent déjà assez mal pour elle comme ça. Elle sait qu’elle ne pourra rien faire pour soulager Opale, les dégâts étant irréversibles pour l’instant. Sa peau retrouvera son apparence normale (ou pas, d’ailleurs…) à force de repos et d’appliquer les onguents prescrits par le médicomage. A part essayer de ne pas empirer la situation en évitant de la toucher, l’Attrapeuse ne peut pas faire grand chose. A défaut d’avoir une idée brillante, Tamsin décide de câliner la Française et de veiller à son confort même si la douleur reste présente. Elle change de place pour qu’Opale puisse s’allonger sur elle et glisser ses bras autour d’elle sans toucher son flanc brûlé. Tamsin a toujours été très tactile-ascendant-pot-de-colle, alors pouvoir serrer sa petite-amie contre elle malgré sa blessure la rassure dans un certain sens. Ses baisers s’éparpillent dans son cou et sur sa joue avec douceur, comme pour pallier aux souffrances que son aînée éprouve. ”Je dormirai sur le canapé ce soir,” assure-t-elle pour anticiper une question qu’elles ne tarderont pas à se poser. Elle déteste dormir sans la Française mais c’est le moindre mal pour éviter de toucher sa blessure dans son sommeil. Tamsin se doute que le moindre mouvement lui arrachera des vagues de douleur de toute manière, alors autant ne pas risquer de la toucher, elle aussi. La jeune femme a déjà suffisamment souffert depuis son agression.

Il n’en faut pas plus à l’esprit de la petite blonde pour psychoter et envisager le pire : que les parents d’Opale aient eu vent de leur relation et qu’ils cherchent à la punir pour cela. Immédiatement, la Française dément. La culpabilité s’envole, Tamsin respire. Cesser de la fréquenter l’aurait tuée à petit feu mais certainement pas aussi vite que les émissaires des parents Marceau s’ils avaient choisi de l’éliminer comme leur gendre. Le couple de vieux Français formait pourtant les suspects idéaux et si la menace ne vient pas d’eux, elle reste d’autant plus trouble. Qui aurait pu blesser intentionnellement une politicienne du Ministère ? Opale occupe certes une fonction à hautes responsabilités mais les affaires internationales n’étaient pas le genre de poste que les terroristes du parti opposé au Ministère élisaient comme cible pour se faire entendre. Qui, alors ? Tamsin se risque à poser la question, sachant que de toute manière, elle n’aimera pas le réponse vu que quelqu’un s’en est pris à la femme qu’elle aime. ”Si ce sont pas tes parents… Qui c’était ? Et pourquoi on t’a fait ça ?” Elle imagine mal concevoir le fait qu’Opale puisse attirer la haine au point d’être agressée. Certes, on ne pouvait pas plaire à tout le monde mais tout de même… La Française était quelqu’un de pacifique qui élevait rarement la voix (sauf quand elle tapait des scandales à sa petite-amie mais ça, c’était une autre problématique).

Soudain, Opale oriente le sujet de la conversation sur les Serments inviolables. Tamsin fronce les sourcils, ne voyant pas le rapport avec le mal qui ronge sa petite-amie. Il y en a un, c’est sûr, la jeune femme n’a pas pour habitude de passer du coq à l’âne durant leurs discussions. Ça, ce serait plutôt le genre de la Poufsouffle. Au vu du ton sérieux qu’emploie la politicienne, l’Attrapeuse redoute la suite. ”Heu j’en ai jamais fait mais oui, je connais. C’est quand on fait un pacte qui ne peut être brisé sous peine de mort.” Instinctivement, Tamsin resserre ses bras autour d’Opale. ”Pourquoi tu me demandes ça ?” Le rapport ne lui saute pas aux yeux. Comment imaginer un seul instant que sa petite-amie est impliquée dans des combines qui lui coûteraient la vie si elle divulguait ses secrets ?


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyJeu 18 Aoû - 13:56


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Comme toujours, Tamsin trouve tous les stratagèmes possibles et imaginables pour avoir le droit à un câlin. Elle est tactile, ce n'est pas nouveau. Elle aime que vous soyez blotties l'une contre l'autre lorsque vous parlez, et aujourd'hui elle fait en sorte que ce soit possible malgré ta blessure. Chacun de ses gestes est empli d'une tendresse qui te fait sourire. Tu trouves ça adorable qu'elle fasse tant d'efforts pour t'enlacer et te réconforter à grand renfort d'étreinte, de douceur et de baisers. Même si ça ne fait pas disparaître la douleur, ça la soulage un peu et ça te fait un bien fou. « Je dormirai sur le canapé ce soir. » Pendant une seconde, tu songes à lui dire qu'elle peut dormir avec toi si elle le souhaite. Puis tu revois son visage défait lorsqu'elle a découvert l'ampleur de ta blessure et la détresse dans ses yeux lorsqu'elle a compris pourquoi elle t'a fait si mal. Cette culpabilité, tu n'es pas prête à l'affronter cette nuit si par accident elle touche ton flan. Alors tu acceptes simplement sa demande avec un sourire, reconnaissante de cet effort supplémentaire qu'elle fait. « Merci. » Tu glisses ta main sur sa joue que tu caresses du bout des doigts, avant de l'embrasser tendrement.

Tu aurais aimé que vous en restiez à ce doux baiser. Tu aurais même accepté de dormir ici, comme ça, toute habillée, si ça pouvait te permettre d'échapper à la discussion qui va suivre. Pourtant, quelques instants après que vos lèvres se séparent, Tamsin revient à la charge. Tu n'es pas vraiment surprise : elle est curieuse, et elle est inquiète. Alors au fond tu ne lui en veux pas non plus vraiment. Elle veut savoir si tu as été agressée, explication bien plus probable à ta blessure qu'une casserole que tu aurais renversée. Ou plutôt, elle veut savoir qui t'a fait ça, et sa première supposition se porte sur tes parents. Ça aurait du sens et ça serait bien plus simple à expliquer que la vérité. Mais ça signerait aussi la fin de votre relation, et ça met la blonde dans un tel état de nervosité que tu t'empresses de lui donner tort : ce n'était pas tes parents. Ils ne savent pas, heureusement. Tu en es sûre car sinon tu aurais déjà subi des représailles. Pourtant, tu ne sais pas quelle forme elles auraient prise. Est-ce qu'ils auraient visé Tamsin, comme à l'époque lorsqu'ils avaient dessiné une cible dans le dos de ton mari ? Ou est-ce qu'ils s'en seraient pris à toi directement ? Ou à tes enfants ? Par Morgane, tu ne veux pas y penser. Et les questions de ta petite-amie sont un bon moyen de te sortir de tes pensées. « Si ce sont pas tes parents… Qui c’était ? Et pourquoi on t’a fait ça ? » Tu voudrais répondre que tu es fatiguée. Que vous devriez dormir, que vous en parlerez demain – ou jamais, ce serait l'idéal. Mais tu sais bien qu'elle ne fermera pas l'œil tant que tu ne lui en aura pas dit plus. Et, à vrai dire, tu n'es pas sûre non plus de pouvoir t'endormir en sachant que ta petite-amie est dans un tel état d'inquiétude à cause de toi.

Tu voudrais dormir, oui, mais ce n'est pas la bonne chose à faire. Non, il faut que tu lui expliques ce qu'il s'est passé pour que tu finisses dans un tel état. Néanmoins, tu ne peux pas lui parler des services secrets aussi facilement que tu lui as parlé des risques que représentent tes parents pour votre relation – et déjà là, cela n'avait rien d'aisé. Alors tu trouves un moyen contourné d'aborder le sujet, lui demandant si elle sait ce qu'est un serment inviolable. « Heu j’en ai jamais fait mais oui, je connais. C’est quand on fait un pacte qui ne peut être brisé sous peine de mort. » « C'est ça, » confirmes-tu tout en sentant son étreinte se resserrer un peu autour de toi. Elle est stressée. Ça ne va pas s'arranger, ne peux-tu t'empêcher de penser. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Silencieusement, tu prends une profonde inspiration et glisses ta main dans la sienne. « J'en ai fait un. C'est pour ça que je ne peux pas te parler de tout. » Tu n'as pas besoin de croiser son regard pour savoir que ton aveu n'a effectivement pas arrangé son stress. Tu continues, veillant à garder sa main dans la tienne comme si ça pouvait l’aider en lui donnant quelque chose à quoi se raccrocher physiquement. « Je ne peux pas non plus te dire avec qui je l'ai fait, mais je te promets que je l'ai fait pour de bonnes raisons. » Pour plus de justice, d'égalité et d'équité. Qu'aurais-tu pu faire d'autre, alors que tu venais d'enterrer ta sœur à peine un mois après avoir retrouvé dans ta maison le corps ton mari tué à cause de son statut de sang par tes propres parents ? Tu as fait ce que tu devais faire, c'est tout. « Et si je me bats, c'est pour qu'un jour plus personne n'ait peur pour sa vie à cause de son statut de sang. » Lorsque ton mari est mort et que les services secrets t'ont contactée, c'est la promesse que tu t'es faite. Faire en sorte que plus jamais quelqu'un n'ait à rougir d'avoir des parents moldus, et encore moins à craindre pour sa vie à cause de ça. D'une certaine façon, tu te bats pour que Tamsin et toi n'ayez plus à vous cacher pour vous aimer – si on oublie le fait que vous êtes deux femmes, un autre problème dans ce monde si enclin à l'intolérance.
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyVen 7 Avr - 0:48


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Il est difficile pour l’Américaine de voir souffrir sa petite-amie et depuis qu’elle lui a montré l’origine de ses souffrances, l’image de sa brûlure s’est imprimée dans sa rétine. Elle ne peut s’empêcher d’y songer même lorsque les lèvres d’Opale se joignent aux siennes. Elle n’ose imaginer à quel point la Française doit souffrir au moindre mouvement. C’est pourquoi Tamsin choisit de faire chambre à part pour ce soir même si cela ne l’amuse pas. Elle déteste l’idée de dormir dans des pièces séparées alors qu’elles se trouvent sous le même toit mais elle préfère cela au risque de la toucher dans son sommeil et réveiller ses souffrances. La petite blonde aime s’endormir dans le dos de sa compagne, un bras autour de sa taille. A tout moment, elle pourrait avoir le réflexe de se lover contre elle et la blesser davantage. Tant pis, elle attendra que sa blessure ait cicatrisé pour reprendre leurs tendres habitudes.

La conversation prend un étrange tournant lorsque Tamsin réclame la vérité au sujet des circonstances de cette brûlure. L’idée qu’une personne ai volontairement blessé la femme qu’elle aime lui glace le sang. Les premiers coupables potentiels auxquels elle pense sont bien entendu ses beaux-parents (qui ne méritent absolument pas ce titre, d’ailleurs) mais Opale lui jure que les Marceau n’y sont pour rien. Ils étaient pourtant des suspects de premier choix, si faciles à haïr, si faciles à accuser. L’étau qui comprimait son cœur se desserre lorsque la politicienne nie l’implication de ses géniteurs dans son agression. Tant mieux, cela signifie que leurs jours ne sont pas encore en danger tant que ses Puristes de parents ignorent tout de leur relation. Cependant, s’ils ne sont pas coupables, qui donc a pu commettre de telles atrocités ? Opale répond à sa question par une autre question ne présentant à priori pas de lien avec leur conversation. Pourquoi lui parle-t-elle de Serment Inviolable ? Tamsin fronce les sourcils, exprimant tout de même le peu d’informations qu’elle possède à ce sujet.

Entendre Opale affirmer qu’elle en a fait un intrigue l’Attrapeuse encore plus que les causes mystérieuses de sa blessure. Elle ne voit pas le rapport et surtout, elle peine à intégrer cette nouvelle information. Tout cela lui semble irréaliste. Pourquoi Opale aurait-elle fait un acte si lourd de sens ? Consciente que l’interrompre pour lui poser davantage de questions ne ferait que retarder l’instant de vérité, Tamsin reste silencieuse, écoutant religieusement les explications de sa compagne. Et enfin, tout prend sens. Enfin non, pas tout, mais la jeune femme soulève un pan de vérité en expliquant qu’elle se bat contre l’injustice latente de leur société, pour l’égalité des sangs. ”C’est comme une société secrète ?” La petite blonde comprend cet engagement, le trouve même naturel étant donné que son mari a péri à cause de ses origines moldues et que leur relation est engluée dans le secret le plus strict pour cacher son identité à la famille Marceau et ainsi épargner sa vie. ”Tu… te bats ?” Au sens propre comme au figuré. C’est à cet instant que Tamsin fait le lien avec la brûlure de sa compagne. Opale n’est pas juste une politicienne engagée, prête à diffuser largement ses idées progressistes : elle donne de sa personne, quitte à se mettre en danger. Et cela suffit à arracher un frisson à la petite blonde. ”Je comprends ton engagement et c’est admirable mais… Ta vie est trop précieuse pour la mettre en danger. Je ne veux pas qu’on te fasse du mal ou me demander si tu seras encore en vie quand je rentre le soir.”

Même si la cause est noble, Tamsin ne comprend pas que l’on puisse sacrifier sa vie pour autant de violence. Pourquoi se contraindre à autant de souffrances pour un combat qu’elle estime perdu d’avance ? La réponse est sans doute là : parce qu’Opale ne considère pas cette cause vaine. Avec douceur, l’Américaine dépose un baiser dans son cou. ”J’ai l’impression de sortir avec une super-héroïne maintenant,” souffle-t-elle pour détendre l’atmosphère mais surtout se rassurer.


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyLun 5 Juin - 13:41


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Cette discussion ne va pas être agréable, tu le sais par avance. Une partie de toi la redoute car tu sais comme Tamsin peut être du genre à s'inquiéter à outrance, comme tout à l'heure avec ta brûlure au flan – à moins que ce soit toi qui minimises un peu trop tes blessures. Tu la connais assez pour te douter qu'elle va forcément se faire un sang d'encre dès l'instant où tu vas mentionner que tu te bats, car cette explication implique que cette situation pourrait se reproduire. Elle va se reproduire, c'est une certitude à tes yeux. Tu as signé au BACA en toute connaissance de cause, mais pas ta compagne. Alors elle va s'inquiéter, elle va forcément s'inquiéter. Néanmoins, une partie de toi se dit qu'il y a peut-être du bon à cette discussion. Que ça fera un secret en moins entre vous, ou en tout cas une partie car le serment inviolable que tu as fait t'empêche de lui révéler l'entière vérité qui se cache derrière ta blessure du jour.

Alors tu essaies de lui expliquer, à demi-mots. De lui donner quelques éléments qui lui permettront de comprendre un peu ce que tu fais à côté de ton boulot, sans trop en dire non plus. « C’est comme une société secrète ? » C'est une façon bien romanesque de voir les choses, mais ce n'est pas si loin de la vérité. « Si on veut oui. » Tu hausses les épaules, songeant au fait que Tamsin regarde peut-être trop de films moldus mais que sa réaction est assez mignonne tout compte fait. « Tu… te bats ? » Tu hoches la tête. « Oui. » Et là, tu les vois, les couleurs qui doucement disparaissent du visage de ta petite-amie. Elle s'inquiète, tu le savais. « Je comprends ton engagement et c’est admirable mais… Ta vie est trop précieuse pour la mettre en danger. Je ne veux pas qu’on te fasse du mal ou me demander si tu seras encore en vie quand je rentre le soir. » Et c'est là que tu te rends compte que vous allez avoir un problème bien plus grand que son inquiétude : le fait qu'elle ne soit pas d'accord avec ton engagement. Elle a beau dire qu'elle l'admire, sa dernière phrase s'y oppose d'une certaine façon. Ton visage reste neutre mais ton esprit cogite énormément : tu as beau aimé profondément Tamsin, tu n'es pas prête à renoncer à ton engagement pour elle. C'est son baiser dans ton cou qui interrompt ton flux de pensées. « J’ai l’impression de sortir avec une super-héroïne maintenant. » Sa remarque t'arrache un minuscule sourire et tu glisses ta main dans ses cheveux un instant. « C'est ça... » souffles-tu, un léger amusement dans la voix. Puis la réalité te revient au visage, les mots qu'elle a prononcés avant tournent dans ta tête et tu te dis que tu ne peux pas faire comme si rien n'était. « Aide-moi à me redresser, s'il te plaît. » Tu n'as pas envie de poursuivre cette discussion – ou plutôt de lui dire ce que tu as à lui dire – en étant couchée contre elle.

Une fois qu'elle t'a aidée à te remettre en position assise tout en veillant à ne pas toucher ton flan brûlé, tu t'installes en face d'elle pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Je t'aime, Tamsin, je t'aime vraiment. Mais ce combat... C'est une décision qui n'appartient qu'à moi. » Une décision pour laquelle elle n'a pas son mot à dire, ou plutôt pour laquelle tu n'es en rien obligée de suivre son avis. « Peut-être que tu estimes que ma vie est trop précieuse pour ça, mais moi je ne peux pas laisser les choses se passer sans me battre. » Si personne n'agit, si personne ne se bat, alors les choses n'avanceront jamais, elles ne s'amélioreront jamais. Tu veux que tes enfants puissent revenir au Royaume-Uni sans craindre pour leur vie, tu veux que plus personne n'ait à fuir un pays par peur d'être assassiné à cause d'un amour jugé interdit, tu veux mettre fin à la crise que traverse en ce moment le pays où tu as construit ta vie d'adulte. C'est ton choix, quoi qu'en pense Tamsin et qu'importe l'amour que tu lui portes. « Mais si c'est trop dur pour toi... Je comprendrai. Et on peut arrêter, si tu préfères. » Arrêter tout, car tu comprends que ça puisse être trop dur de vivre avec l'inquiétude que tu rentres blessée chaque soir. Néanmoins, ce n'est pas à elle de décider si tu dois ou non te mettre en danger : elle peut simplement l'accepter, ou non.
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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptySam 15 Juil - 23:17


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Ces révélations sont difficiles à assimiler pour Tamsin. En l’espace d’une soirée, sa petite-amie est passée d’un emploi ennuyeux (à ses yeux) de bureaucrate à un agent secret se battant pour la justice et la liberté. L’Américaine n’en revient pas. Elle savait que sa compagne était courageuse et ne craignait pas d’en découdre avec ceux qui n’étaient pas de son bord mais au point de risquer sa vie… L’angoisse la saisit. Combien d’autres brûlures de ce genre a-t-elle ramené chez elle sans broncher depuis qu’elles se connaissent ? ”Est-ce que tu m’a déjà caché d’autres blessures ? Des blessures que j’ai aggravées sans le savoir comme tout à l’heure ?” C’est sa hantise. Faire du mal à celle qu’elle aime lui serait insupportable et pourtant, elle sait que la Française est capable de tout dissimuler par des sortilèges. Quand elle l’étreint, Tamsin ne retient jamais ses gestes ni sa tendresse. Se glisser dans son dos pour dormir contre elle est sans doute la chose qu’elle aime le plus au monde. Et par ce simple geste du quotidien, elle aurait pu effleurer tant de fois des brûlures comme celle de ce soir, rouvrir des plaies ou appuyer sur des os fêlés ou fracturés. L’Attrapeuse s’en voudrait à coup sûr même si elle a bien conscience qu’elle n’aurait jamais pu le deviner avec une cachottière comme Opale.

Le problème dans tout ça, c’est que Tamsin commence à formuler ses craintes à voix haute et que cela déplaît à la Française. Dans des angoisses énoncées à la va-vite, la petite blonde ne prend pas le temps de choisir ses mots et les jette tels quel. Brutes de décoffrage. Et en ces paroles, la politicienne entend une farouche opposition à ses idéaux et à ce combat qu’elle mène. Erreurs de communication. Le ciment de ce couple improbable. Opale lui demande alors de l’aider à se relever pour lui faire face. Les mains plaquées sur le haut de son dos, Tamsin s’exécute et la repousse en douceur en position assise. Son visage s’est refermé, annonciateur d’un nouvel orage. Elle commence par lui dire qu’elle l’aime mais… “Mais”. Le “mais” qui promet de tout casser. Tamsin a pour habitude de dire que dès qu’un “mais” se pointe dans une phrase, il balaye toute la crédibilité de ce qui a été dit avant. Et ça ne manque pas. Voilà qu’Opale la somme de ne pas interférer avec sa vie et pire encore, de mettre un terme à leur relation si cela ne lui convient pas. L’Américaine a l’impression que sa petite-amie vient de la gifler. Encore une fois, elle a la désagréable sensation qu’on lui rappelle qu’elle passe après tout dans la vie de la politicienne et même si son égo n’est pas surdimensionné au point d’éprouver de la jalousie, elle ne peut qu’admettre que cela la blesse.

Sans le vouloir, Tamsin laisse une larme rouler sur sa joue. Ses lèvres tremblent, son cœur s’emballe. ”Tu me quitterais sous prétexte que j’ai peur pour toi ?” Cette simple évocation lui broie la poitrine. La politicienne ne se rend pas compte à quel point elle peut être dure, parfois, là où un simple geste tendre aurait pu la rassurer. ”Je ne te demanderai jamais de renoncer à ce en quoi tu crois, c’est ta liberté. Il n’empêche que ça me terrorise et que te voir souffrir, c’est dur à encaisser, tellement je t’aime.” Tamsin prend une grande inspiration car chaque mot lui pèse comme une menace de se faire éjecter de la vie d’Opale en un claquement de doigts. ”Ca te rend folle de me voir rentrer de matchs complètement défoncée par des Cognards, et encore, ce n’est pas grave car ce ne sont que des accidents. Moi, ça me tord le ventre de savoir que tu te bats contre des gens qui ont possiblement l’intention de te faire du mal.” Et vu les savons qu’elle lui a passés quand elle la voyait rentrer toute cassée, Tamsin est presque sûre qu’Opale ne supportera pas de remontrances de ce genre. Encore un truc qui ne fonctionne qu’à sens unique. ”Tu aurais peut-être préféré que ça ne me fasse ni chaud ni froid mais je t’aime et je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur qu’on s’en prenne à toi. Ne me le reproche pas…”


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MessageSujet: Re: Coming like a hurricane ♦ Opammy   Coming like a hurricane ♦ Opammy EmptyMer 31 Jan - 19:37


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Tu as conscience que tout ce que tu as révélé à Tamsin n'est pas facile à entendre, mais tu n'avais pas vraiment le choix. Si tu ne l'avais pas fait, elle serait encore en train de psychoter sur ton possible changement de camp – idée que tu trouves affreusement vexante. Ou, pire, pour expliquer l'origine l'origine de ta brûlure elle s'inventerait mille et un scénarii improbables dont elle seule a le secret. Tu n'oses pas imaginer toutes les idées farfelues son esprit pourrait proposer. Une explosion au Ministère ? Un feu de poudre de cheminette qui t'a réellement brûlé ? Une négociation avec un autre pays qui a tourné au duel ? Un combat contre un dragon ? Avec elle, tout est possible. Ça te conforte dans l'idée que lui avoir toujours dissimulé tes blessures de mission étaient la meilleure chose à faire. Si tu aimes profondément ta compagne, cela ne t'empêche pas d'être lucide sur ses défauts et ses faiblesses. Tamsin n'est pas faite pour être sur un champ de bataille ou pour t'en voir revenir, trop sensible pour supporter de façon si répétée la vision du sang, d'hématomes ou de plaies. Pourtant, c'est ainsi qu'une guerre se gagne : en levant sa baguette et en se battant pour ses idées. « Est-ce que tu m’a déjà caché d’autres blessures ? Des blessures que j’ai aggravées sans le savoir comme tout à l’heure ? » Pouvant lire une profonde inquiétude dans les yeux de la blonde, tu ne peux t'empêcher de demander. « Tu es sûre de vouloir connaître la réponse ? » Lorsqu'elle répond positivement, tu es à deux doigts de lui demander à nouveau de rester calme quelle que soit ta réponse. Parce que tu sais déjà qu'elle va lui déplaire et même bien pire que ça : elle va s'en vouloir pour toutes les fois où elle n'a rien vu, toutes ces fois où tu as trop bien menti, toutes ces fois où tu as voulu – à ta manière – la protéger de la violence du monde extérieur. Pourtant tu décides d'être honnête, parce qu'après tout c'est ce qu'elle t'a demandé. « Des blessures j'en ai souvent, oui. Et c'est déjà arrivé que tu en touches certaines sans le faire exprès, mais ce n'était jamais des blessures aussi graves. » Raison pour laquelle tu étais parvenue à maintenir le secret de tes activités annexes jusqu'à aujourd'hui. Sans doute aussi parce qu'au début tu étais plus vigilante, allant parfois jusqu'à annuler vos rendez-vous pour lui cacher l'état de ton corps amoché en mission.

Tu peux comprendre que Tamsin s'inquiète du danger que représente ton engagement et de l'état dans lequel tu pourrais rentrer chaque soir. Mais lorsqu'elle te partage à voix haute cette angoisse, tu n'arrives pas à l'interpréter autrement que par une opposition à ce que tu fais. Elle ne veut pas se demander si tu seras vivante quand elle rentrera le soir, mais ça ce n'est pas de ton ressort. La question ce n'est pas ce qu'elle veut mais ce que toi tu as décidé de faire. Et ton appartenance au bureau d'Astrée et ta participation à cette lutte contre les extrémistes, elle te tient bien plus à cœur que tout ce que ta compagne peut imaginer. Leurs idéaux ont tué ton mari et ta sœur, et t'ont poussée à expatrier tes propres enfants qui te manquent chaque jour... Tu ne peux pas les laisser se propager sans rien faire. Tu ne peux pas laisser ces personnes agir alors qu'elles tuent des innocents sous prétexte de leur différence, détruisent des familles et mettent en danger votre société entière. Tu es incapable de rester assise à attendre de voir ce qu'il adviendra de ton pays d'adoption sous prétexte qu'aux yeux de Tamsin ta vie est précieuse. Celle de ton mari aussi l'était, pourtant on la lui a arrachée sous prétexte qu'il est un né-moldu. Alors si tu dois mourir, autant que ce soit parce que tu t'es battue pour que ce genre d'horreurs n'arrivent plus. Tu espérais qu'elle puisse le comprendre, étant elle-même d'ascendance moldue, mais puisque ça ne semble pas être le cas alors tu tiens à ce que vous en discutiez. Ou plutôt, tu tiens à mettre les points sur les i car il n'y aura pas vraiment de discussion possible à ce sujet : ta décision est prise depuis bientôt trois ans et son avis n'y changera rien. Une chose que tu essaies de lui faire comprendre de la façon la plus douce possible une fois qu'elle t'a aidée à te redresser. Ta voix est ferme car tu tiens à l'être, refusant qu'elle puisse se faire le moindre faux espoir sur un possible arrêt de tes activités pour le bureau. Tu l'aimes, tu le lui assures, mais ça ne suffira pas à te faire changer d'avis. Et si c'est trop dur pour elle, alors il est peut-être judicieux que votre histoire s'arrête dès maintenant. Pas que ça te ferait plaisir, mais c'est la seule solution que tu envisages si elle s'obstine à s'opposer à ce que tu te battes. Et malheureusement, la réaction de Tamsin face à ta fermeté est loin d'être aussi simple à gérer que tu l'imaginais : rapidement son corps semble se figer, puis ce sont ses yeux qui s'embuent. « Tu me quitterais sous prétexte que j’ai peur pour toi ? » Une larme roule sur la joue de la blonde et, sous ton attitude stoïque, tu sens ton cœur se serrer. Tu détestes la voir comme ça, pourtant tu refuses de paraître plus tendre parce que ses larmes ne changeront rien à ton point de vue. C'est ton combat, ta décision et non la vôtre. Et si Tamsin ne peut pas supporter votre relation en ayant connaissance de ton engagement, tu sais ce que tu sacrifieras en premier... Qu'importe que ce soit douloureux à imaginer. « Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit que si c'est trop difficile pour toi de savoir que je me bats, alors tu peux prendre la décision de tout arrêter. » Ce n'est pas le fait qu'elle ait peur pour toi qui te pose problème, mais le fait qu'elle puisse s'opposer à ta volonté de te battre. Si elle s'obstine dans cette voie alors oui, c'est toi qui la quitteras. Tu essaies d'être aussi claire que possible, mais surtout neutre. Trop peut-être face à ta compagne qui se laisse aisément emporter par les émotions qui la traversent, au risque qu'elles la noient. « Je ne te demanderai jamais de renoncer à ce en quoi tu crois, c’est ta liberté. Il n’empêche que ça me terrorise et que te voir souffrir, c’est dur à encaisser, tellement je t’aime. » Voyant qu'elle a d'autres choses à dires, tu la laisses respirer et reprendre sans l'interrompre. « Ca te rend folle de me voir rentrer de matchs complètement défoncée par des Cognards, et encore, ce n’est pas grave car ce ne sont que des accidents. Moi, ça me tord le ventre de savoir que tu te bats contre des gens qui ont possiblement l’intention de te faire du mal. » Cette fois, tu dois te retenir de lui asséner un regard sévère face à cette comparaison que tu trouves très malvenue. Ton but est de rétablir l'ordre dans un pays qui menace de sombrer dans le chaos et la guerre, le sien est d'attraper une balle pour gagner un match... Par Morgane, dans quel univers vit-elle pour trouver que ces deux situations sont comparables ? « Tu aurais peut-être préféré que ça ne me fasse ni chaud ni froid mais je t’aime et je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur qu’on s’en prenne à toi. Ne me le reproche pas… » Tu secoues la tête de droite à gauche, réalisant que tu n'as pas été suffisamment claire à ce sujet. « Je ne te reproche pas d'avoir peur pour moi. Mais je ne veux pas que tu t'imagines que je vais arrêter, car ce ne sera pas le cas. Je me suis engagée dans ce combat en connaissance de cause : je connais les risques et je les ai acceptés parce qu'ils en valent la peine. » Tu as accepté de te soumettre à tous les tests que le bureau souhaitait te faire passer et même de faire un serment inviolable pour rejoindre ce combat, ce n'est pas rien. « Mais toi tu ne t'es engagée à rien, alors si c'est trop difficile pour toi de vivre avec cette peur... Tu as le droit de me le dire et de vouloir qu'on arrête de se fréquenter. » Tout comme toi tu es libre de te battre pour tes idéaux, Tamsin est libre de te quitter si elle ne peut pas en supporter tant. Est-ce que ça te briserait le cœur ? Oui. Mais là n'est pas la question.
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Je ne sais pas parler d'amour
Me glace quand t'es aux alentours, fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas.

Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.
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