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 Désolée Caroline (Opammy)

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Tamsin S. Lewis
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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyMar 29 Juin - 14:14


Pas de rose dans l’overdose


Normalement, Tamsin aurait dû en avoir pour dix minutes, montre en main. Quinze à tout casser s’il y avait du monde à la caisse. Pendant qu’elle préparait le dîner, la petite blonde s’était rendue compte qu’elle manquait de concentré de tomate pour son petit plat mijoté. Rien de bien grave en soi, l’épicerie la plus proche était située au bout de la rue, il n’était même pas nécessaire de transplaner. Un aller-retour rapide pour chercher les ingrédients manquants et le tour était joué, elle aurait même eu le temps d’achever sa recette avant qu’Opale ne rentre du Ministère. C’était ce qu’elle aimait dans sa nouvelle vie : le fait de commencer et finir sa journée d’entraînement tôt lui permettait de rentrer chez elle avant sa petite-amie et lui préparer de bons petits plats. Cela ne la dérangeait pas de cuisiner, elle adorait ça. Mieux encore, elle aimait lui réserver des surprises en testant de nouvelles recettes. Mais ce soir, tout ne se passerait pas comme prévu. Serrant son sac de courses dans ses bras (parce que juste une boîte de concentré de tomates, c’était pas assez, il avait fallu qu’elle croise la route d’une bombe de Chantilly qu’elle avait embarqué pour le dessert en plus de quelques douceurs), Tamsin remontait la rue perdue dans ses pensées. Elle calculait le temps qu’il lui restait entre la fin de sa préparation et l’arrivée de sa petite-amie, si bien qu’elle avait failli écraser la main du mec assis sur l’escalier menant à son studio. Et ce mec, c’était… "Jimmy ?? Qu’est-ce que tu fous là ?" Jimmy Calvert, dealer en chef de Poudlard, édition 1967. Un vieil ami que la petite blonde avait perdu de vue car il avait été incarcéré pour trafic pile à la période où elle avait rencontré Opale et avait décidé d’arrêter la drogue. Un mal pour un bien. Les deux copains avaient passé une bonne demi-heure à parler de leurs vies, prendre des nouvelles de leurs anciens camarades et évoquer leurs meilleurs souvenirs de Poudlard si bien que le temps avait filé sans que l’Américaine ne s’en aperçoive.

"Oula, j’ai pas vu l’heure, faut que je rentre !" s’exclame soudain Tamsin en consultant sa montre. Opale devrait arriver d’une minute à l’autre et le dîner n’est toujours pas prêt. "C’était vraiment cool de te revoir, en tout cas, faudra qu’on aille prendre un verre un de ces jours !" Rassemblant ses affaires, la petite blonde lui adresse un sourire avant de sortir ses clés mais Jimmy ne semble pas vouloir rentrer chez lui. "Tu vois toujours Caroline ?" Un frisson glacé parcourt l’échine de l’attrapeuse. Le sujet qu’elle s’est évertuée à éviter pendant toute la conversation revient sur le tapis. Il reviendra toujours avec Jimmy. Caroline, c’est l’autre petit nom de la poudre blanche qu’elle a ingérée pendant des années. Ce nom que l’on prononce en public pour éviter de révéler sa véritable nature comme ce soir-là en pleine rue. S’immobilisant devant la porte, Tamsin se retourne, terriblement contrariée qu’il évoque sa plus grande addiction après tout ce temps. "Non c’est fini, elle et moi. Je ne veux plus en entendre parler." Téméraire, Jimmy gravit les escaliers pour se retrouver à sa hauteur. Même deux marches en-dessous, il est plus grand qu’elle, ce con. "Comment ça, c’est fini ? C’était pourtant le grand amour, toutes les deux. Si c’est par loyauté envers moi, fallait pas te priver en attendant que je sorte de tôle."

Serrant les poings autour de son sac en papier, Tamsin sent la colère monter. Il ne s’était clairement pas pointé pour prendre de ses nouvelles. "C’est pour ça que t’es revenu ? T’es vraiment gonflé ! C’est fini j’te dis, j’ai tourné la page." L’Américaine est naïve, évidemment que c’est pour lui revendre un peu de poudre blanche qu’il l’a attendue devant chez elle. A sa sortie de détention, il a besoin de fric. Personne ne peut nouer de vraie relation avec Jimmy, il voit les gens comme des clients potentiels, ça ne sert à rien d’en attendre plus de sa part. "Personne n’oublie Caroline. Rappelle-toi tout le bien qu’elle te faisait, elle était toujours là pour toi." Sur ce point, il n’a pas tort, personne n’oublie vraiment ses addictions, Tamsin a dû apprendre à vivre sans la cocaïne et le chemin a été particulièrement douloureux. Mais pour rien au monde elle ne voudrait replonger car cela signifierait perdre sa petite-amie. Opale l’a accompagnée et soutenue tout au long de ce combat, après tout. Aussi, Tamsin décide de tenir bon même si le parfum de Jimmy lui rappelle toutes ces folles soirées qu’elle a vécues à ses côtés. "Elle m’a fait plus de mal que de bien, au contraire ! Elle ne sera plus jamais la bienvenue chez moi, c’est fini." Jimmy hausse un sourcil, l’air amusé. Ce petit con semble croire qu’elle joue les fortes têtes pour montrer qu’elle vaut mieux que lui, ce qui est le cas, dans un sens. Mais Tamsin veut surtout qu’il s’en aille pour éliminer cette furieuse tentation de replonger. "Tu dis ça mais t’as jamais arrêté de penser à elle, hein ? Tu peux pas te la sortir de la tête, essaie pas de me faire croire ces conneries. On a même fini ensemble dans un lit tous les trois, tu te souviens ? Allez, en souvenir du bon vieux temps..." Le dealer gravit une marches de plus pour glisser deux doigts dans la ceinture du jean de la jeune femme et la rapprocher de lui. L’air de rien, il y laisse un sachet de cocaïne qui arrache une expression outrée à l’Américaine. Elle ne regrette pas d’avoir couché avec Jimmy par le passé car à l’époque, il lui plaisait et ils avaient des rythmes de vie similaires. Ce qu’elle regrette, c’est la tonne de cocaïne qu’elle s’est enfilée pendant toutes ces années. A présent qu’elle s’en est sortie, elle refuse de replonger pour ces conneries. Saisissant le sachet, elle le lui plaque sur le torse et le pousse pour l’obliger à reculer. "Je t’ai dit que c’était de l’histoire ancienne. C’est fini les conneries, alors si t’es venu juste pour me parler de ça, dégage de chez moi ! Je me suis rangée, j’ai quelqu’un dans ma vie. Quelqu’un que j’aime et que je ne veux pas abandonner pour si peu. Je tomberai plus pour ça."

Levant les mains en signe de reddition, Jimmy recule jusqu’à se retrouver sur le trottoir. "Ca va, j’ai compris ma belle. Mais tu sais où me trouver si tu changes d’avis..." Ce sourire exaspérant accroché aux lèvres, le grand brun enfonce les mains dans ses poches et fait demi-tour pour s’éloigner du studio de Tamsin. Ce n’est qu’après l’avoir vu disparaître au coin de la rue qu’elle laisse échapper un soupir de soulagement. Il ne manquait plus que ça… Fière d’avoir résisté aux tentations de Jimmy, la jeune femme récupère ses clés et pousse la porte de son appartement. D’emblée, elle remarque les affaires d’Opale posées sur son canapé. Évidemment, le temps de s’engueuler avec Jimmy, la Française est rentrée en transplanant… Outre la contrariété d’avoir revu son dealer, Tamsin rage de ne pas avoir eu le temps de finir le repas. "T’es rentrée ?" appelle-t-elle le temps de déposer les courses sur le comptoir de la cuisine. Puis elle part à la recherche de sa rousse préférée qu’elle ne tarde pas à localiser dans son petit appartement. Dès qu’elle la trouve, Tamsin se colle contre elle, trouvant refuge dans ses bras, le cœur battant à tout rompre. Elle a besoin de retrouver la stabilité et la sécurité que lui procure Opale après cet affrontement. Elle l’embrasse avec tendresse, réprimant l’envie de lui dire qu’elle lui a manquée alors qu’elles se sont réveillées dans le même lit pas plus tard que ce matin. Elle pourrait passer pour une psychopathe atteinte de dépendance affective mais le fait est qu’après ce terrible échange, elle ressent le besoin d’être auprès d’elle. "Comment s’est passé ta journée ? J’suis désolée, j’ai pris du retard dans la préparation du repas, c’est pas encore prêt."

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She's so crazy, she's so lazy. Keeps on coming, keeps you running. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can… She's so cagey, she's so stagey. So attractive, so reactive. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can…
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Opale Marceau
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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyJeu 3 Mar - 12:13

TW : Addiction à la cocaïne


Désolée Caroline
& @Tamsin S. Lewis
Juin 1980


Levant les yeux vers l'horloge magique au-dessus de la porte de ton bureau, tu esquisses un sourire satisfait en constatant que tu progresses à une vitesse plus que convenable sur ce dossier. Finissant d'une traite ton café, tu jettes ensuite le gobelet dans la poubelle à côté de ton bureau. La prochaine fois, tu te prépareras toi-même un thermos de café avant de transplaner au Ministère, c'est quand même bien meilleur. Tu ne sais pas pourquoi tu te laisses encore convaincre par tes collègues d'aller prendre un café à la machine alors qu'il n'est jamais très bon. Constat que tu n'as pas manqué de faire à voix haute quelques jours plus tôt, et en réponse auquel Ariane t'a suggéré de prendre un thé. Non mais les Anglais et leur thé…

Pour une fois que tu vas être à l'heure, ça fera plaisir à Tamsin. Ce n'est même pas qu'habituellement tu fais exprès de rentrer bien plus tard que prévu du travail – elle le sait, tu es ponctuelle comme personne –, mais les dossiers qui s'amoncellent sur ton bureau sont de plus en plus nombreux et te prennent chacun de plus en plus de temps. Le manque de confiance grandissant de bon nombre de pays à l'égard du Royaume-Uni y est grandement pour quelque chose, compliquant tes négociations et rallongeant sans cesse la liste des clauses que tes pairs souhaitent ajouter aux accords. Et tu ne peux pas simplement laisser tes affaires à plus tard ou à un collègue sous prétexte que tes heures sont terminées. En tout cas ce n'est pas comme ça que tu fonctionnes, même si c'est sûrement ce que ta compagne préférerait pour t'avoir plus tôt à la maison.

Inscrivant le dernier point sur ton parchemin, tu déposes ta plume avant de glisser tes doigts à la racine de tes cheveux. Par Morgane, tu n'as pas hâte d'être à ton rendez-vous de demain. Mais ce n'est pas le moment d'y penser : ta journée est finie – à l'heure –, tu n'as plus qu'à ranger tes affaires et quitter le Ministère. Ce que tu ne tardes pas à faire en quelques coups de baguette, avant d'enfiler ta veste, de sortir de ton bureau et d'emprunter l'ascenseur.

Un transplanage plus tard, te voilà dans le salon de Tamsin. Tu retires ta veste et la déposes sur le canapé avec ton sac à main. « Tamsin ? » Tu allais enlever tes escarpins et les mettre dans l'entrée lorsque tu as cru entendre sa voix. Sauf qu'elle semblait lointaine, ce qui t'a aussitôt fait froncer les sourcils. « Tamsin ? » Nouvel éclat de voix de la Lewis, mais toujours aucun signe de ta petite-amie dans l'appartement – la voix semble venir de l'extérieur. Soucieuse qu'elle ne soit pas déjà rentrée alors qu'elle terminé toujours ses entraînements assez tôt, tu vas jusqu'à la fenêtre et l'ouvres pour la chercher des yeux. C'est là que tu la remarques, elle et sa crinière blonde magnifique, aux côtés d'un homme que tu ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Il semble avoir son âge, tu supposes que c'est une ancienne connaissance peut-être de l'école, et à vrai dire tu t'en serais moquée si tu n'avais pas entendue un prénom. « Tu vois toujours Caroline ? » La phrase a suffi à te maintenir à la fenêtre, ton esprit s'emballant inévitablement à la mention de cette femme que Tamsin pourrait continuer de voir. Ce n'est pas une des amies dont elle t'a parlé, mais à la façon dont le type en parle cette Caroline est forcément proche d'elle. Elle n'est pas juste une amie.

Tentant de te faire une raison, tu te dis que tu as dû mal entendre, que cette Caroline n'est qu'une copine de l'ancienne Poufsouffle qu'ils ont en commun et dont elle aurait oublié de te parler. Ça aurait peut-être fonctionné si tu n'avais pas entendu les mots grand amour, toujours de la bouche de l'inconnu. On ne parle pas d'une amie comme de son grand amour, et puis il emploie un ton... ça y est, tu es convaincue que Tamsin te cache quelque chose. Et c'est d'autant plus frustrant qu'elle a toujours été honnête avec toi, même au sujet de ses addictions.

Alors tu restes à la fenêtre, sans un bruit, les dents serrés et les sourcils froncés, prêtant une oreille attentive à ce qui se dit en bas. Tu ne rates rien de leur échange qui n'arrange en rien ta paranoïa, une sensation de trahison très désagréable se logeant dans ta poitrine. Tes iris clairs ne les lâchent pas, et s'ils pouvaient lancer des éclairs nul doute que la foudre s'abattrait sur le perron de l'immeuble – surtout lui en fait, car de Tamsin tu voudrais surtout des explications. Ta limite est atteinte lorsque le type l'attrape par la ceinture et lui rappelle ô combien elle l'aimait, cette Caroline. Tu ne vois pas qu'il lui glisse quelque chose dans sa poche, tout ce que tu vois c'est un homme qui se colle bien trop à ta petite-amie tout en lui parlant d'une autre femme. Et cette vision t'est absolument insupportable. Tes ongles s'enfoncent par réflexe dans la paume de tes mains et tu t'éloignes de la fenêtre, n'ayant pas envie d'en entendre ni d'en voir plus. Tu n'as pas le temps de voir l'ancienne Poufsouffle le repousser – l'image qui reste gravée dans ta tête, c'est celle de ta compagne collée à un homme de son âge qui parle de se souvenir du bon vieux temps et d'un lit partagé à trois.

Laissant la fenêtre ouverte, tu te réfugies dans la salle de bain sans même ôter tes talons. Tu passes ta main dans tes cheveux et souffles lentement pour te calmer, peinant encore à réaliser ce qu'il vient de se passer – ce que tu viens d'entendre et de voir, mais aussi tout ce que ton imagination en tire. À savoir rien de bon, le pire étant l'idée que Tamsin t'ait menti et ait déjà été avec une femme avant toi. Si elle ne t'en a jamais parlé, c'est forcément pour une raison – la blonde n'est pas une menteuse compulsive, tu espères encore la connaître assez pour pouvoir l'affirmer. Et tu ne vois pas ce qui pourrait expliquer une telle cachotterie si ce n'est... qu'elle va voir ailleurs. « T'es rentrée ? » Tu te frottes l'arête du nez et fermes les yeux, prenant une longue inspiration. Ça n'aide pas vraiment – l'image revient, toujours aussi claire, toujours aussi douloureuse. Tu rouvres les yeux lorsque des pas se rapprochent de la salle de bain, et quelques secondes après Tamsin est dans tes bras et t'embrasse. Par réflexe tu réponds à son baiser, mais il y a une amertume que tu n'as jamais ressenti dans cet échange. « Comment s’est passé ta journée ? J’suis désolée, j’ai pris du retard dans la préparation du repas, c’est pas encore prêt. » « C'est pas grave. J'ai pas très faim. » Tu n'as plus du tout faim, à vrai dire. Et ta journée, elle vient d'être complètement gâchée par la scène à laquelle tu viens d'assister. Tu ne sais même pas comment aborder le sujet. Tu as envie de hurler, ou alors de t'en aller. Mais tu as besoin d'explications, quitte – ce ne sera pas le premier conflit qui agite votre couple, même si ça pourrait bien être le dernier. Mais pour l'instant, tu as surtout besoin d'un verre.

Sans te montrer brusque, tu t'écartes de Tamsin pour sortir de la salle de bain et rejoindre la cuisine. Tu récupères la bouteille de vin entamée de votre dernier dîner puis un verre que tu poses sur le comptoir de la cuisine, avant de te servir. « Tu en veux ? » La plupart du temps la réponse est non, mais puisque même la loyauté d'une Poufsouffle semble être remise en question ce soir... Pourquoi pas son goût pour le rouge ? Une gorgée plus tard, ta gorge te brûle et ce n'est pas l'alcool. « Tu m'as déjà menti ? » C'est très mauvais comme approche, ce n'est ni précis ni clair, mais tu avais juste besoin que quelque chose sorte de ta bouche. D'expulser une once de ce que tu ressens, parce que malgré les grands airs que tu te donnes constamment, lorsqu'il s'agit de votre relation tu te sens terriblement vulnérable... et remplaçable.
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Me glace quand t'es aux alentours, fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas.

Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.


Dernière édition par Opale Marceau le Mer 31 Jan - 14:21, édité 2 fois
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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyDim 13 Mar - 14:23


Pas de rose dans l’overdose


Le souvenir de ces soirées passées à s’enivrer et se droguer au son d'une musique trop forte remonte dans l’esprit de Tamsin. Par Merlin, ses années d’études étaient pavées de dérapages et sa première ligne de cocaïne l’a suivie sans discontinuer jusqu’à ce qu’elle rencontre Opale. A ce moment-là, la Française l’a sauvée d’une mort prématurée et certaine : elle fonçait droit dans le mur, amenuisant sa ligne de vie à chaque inspiration de cette poudre blanche. Cette époque n’est pas si éloignée et aujourd'hui encore, il arrive à l’Américaine de souffrir du manque. Elle ne s’en cache pas auprès d’Opale, d’ailleurs. Dès qu’elle se sent vulnérable et tentée par ses anciens démons, elle en fait part à sa petite-amie pour qu’elle l’empêche de faire une connerie. Elle n’en a pas honte, elle sait que c’est normal et que les toxicos mettent des années à se détacher de ce qui les rend accros. La politicienne étant devenue sa nouvelle addiction, Tamsin sait qu’il est beaucoup plus sain de trouver refuge dans ses bras plutôt que de succomber à l’appel de la coke. Et en ce moment-même, c’est la seule solution qu’elle trouve pour dissiper l’écho de la voix de Jimmy dans sa tête. Le parfum d’Opale et la chaleur de ses bras autour de son corps lui rappellent que ce havre de paix est sa seule chance de salut. Elle ferme les yeux un instant tout contre elle avant de les rouvrir pour déposer un baiser sur ses lèvres.

Pourtant, ce baiser n’a pas la même saveur que d’habitude. Opale lui répond à peine, plus par politesse que par habitude. D’ordinaire, leurs étreintes de retrouvailles durent plus longtemps, s’accompagnant parfois d’une caresse sur le visage ou dans leur chevelure. Et de mots tendres. En l’occurrence, rien de tout cela ne se produit lorsque leurs lèvres se séparent. La Française se détache d’elle en affirmant ne pas avoir faim d’un ton morose et Tamsin comprend immédiatement que quelque chose cloche. ”Ah bon ? Mais… Qu’est-ce qui ne va pas ?” Elle imagine que la journée de la politicienne a été compliquée au Ministère et qu’elle n’a pas laissé ses problème professionnels sur le pas de la porte. En silence, elle la suit jusque dans la cuisine et s’accoude au comptoir face à elle pendant qu’Opale se verse un verre de vin. Une tradition française, d’après ce qu’a compris Tamsin. La jeune femme fronce les sourcils quand sa moitié lui demande si elle en veut. ”Euuh non merci...” Son aînée sait très bien qu’elle n’aime pas le vin et que de toute manière, elle n’a pas droit à beaucoup de jokers en matière d’alcool depuis qu’elle est devenue joueuse de Quidditch professionnelle. Décidément cette soirée prend une tournure bien étrange… ”Tu veux en parler ?” propose l’ancienne Poufsouffle. Il est vrai qu’elle ne comprend pas grand-chose aux accords internationaux mais parfois, une oreille attentive vaut tout l’or du monde pour décrocher des problèmes au travail. Parce qu’il ne peut s’agir que de cela, n’est-ce pas ? Soudain, le couperet tombe. Lui a-t-elle déjà menti ? Tamsin tombe de haut, elle ne s’attendait pas du tout à ça et de toute évidence, elle est l’objet de la contrariété d’Opale. Se redressant sur ses coudes, l’Attrapeuse prend une mine inquiète et décide de jouer comme d’habitude la carte de la sincérité.

”Beeen… Ca m’est arrivé pour m’absenter quand il faut t’acheter un cadeau ou préparer une surprise. Et des fois j’te dis que ça va alors que c’est pas vrai mais c’est pour pas t’inquiéter.” Pour Tamsin, ces cachotteries-là sont saines et sans importance car elles sont sans gravité. Elle a pris l’habitude de lui cacher son mal-être depuis son agression mais ce n’est en aucun cas contre sa petite-amie. Le seul sujet sur lequel il est légitime qu’Opale ne lui fasse pas confiance, c’est son addiction. Et elle aurait raison si Tamsin n’était pas de nature aussi sincère. D’ailleurs, après son entrevue avec Jimmy, l’Américaine ne voit que cela pour assombrir le regard de son aînée. ”C’est pour la coke, c’est ça ? J’ai pas replongé, j’te le promets ! Des fois j’en ai envie, c’est vrai mais je viens t’en parler à chaque fois et j’essaye de rester forte. Et si ça arrivait, je ne te le cacherais pas.” Peut-être bien qu’elle a surpris sa conversation avec Jimmy… En tout cas, elle est à mille lieues de se douter qu’un quiproquo malheureux a éveillé la jalousie d’Opale.


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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyVen 20 Mai - 0:32

TW : Addiction à la cocaïne


Désolée Caroline
& @Tamsin S. Lewis
Juin 1980


Seule dans la salle de bain, perchée sur tes escarpins que tu n'as pas pensé à retirer en fuyant la vision détestable que t'offrais la fenêtre de l'appartement de Tamsin, tu essaies encore d'oublier ce que tu as vu et entendu. Elle avec lui, ce grand amour qu'il a évoqué, le lit qu'ils partageaient à trois. Logé dans ta poitrine, ton cœur semble aussi lourd qu'une masse de béton. L'impression d'avoir été bernée s'insinue petit à petit dans ton esprit, y soufflant tromperies et images déplaisantes qui finissent par tourner en boucle. Tu n'arrives pas à comprendre pourquoi Tamsin, qui a toujours été la définition même de l'honnêteté naïve et douce, t'aurait menti sur quelque chose de si important. Tu ne peux pas croire qu'elle aurait osé te raconter des sornettes dès le début de votre relation. Pourtant, il a suffi de ces quelques instants volés par la fenêtre et tes inquiétudes se sont chargées du reste. Déjà tu l'imagines te cacher cette ex parce qu'elle la revoit en secret, t'avoir menti sur son passé amoureux pour que tu ne sois pas la seule à plonger dans l'inconnu d'une relation entre deux femmes... Et sous ta crinière rousse, un prénom qui tourne en boucle : Caroline.

Ce sont les pas de Tamsin dans le couloir qui te ramènent à la réalité, mais cette dernière a un goût amer. Comme le baiser que vous échangez lorsque la blonde se serre contre toi, et auquel tu réponds pas habitude plus que par envie. Tu es trop prise par tes angoisses pour faire preuve de ta tendresse habituelle, ou plutôt tu n'en as pas envie, trop obsédée par l'idée que tu aies pu te faire rouler. « Ah bon ? Mais… Qu’est-ce qui ne va pas ? » Tu secoues la tête de droite à gauche, l'air de dire que ce n'est rien. Après tout ce ne sont que des idées que tu te fais. Ça ne peut être que ça. Tamsin ne peut pas t'avoir trompée – tu te montes la tête toute seule, voilà tout. Raison de plus pour rejoindre la cuisine et oublier tout ça avec un bon verre de vin. Ce que tu fais, te servant la première avant de lui en proposer à son tour. « Euuh non merci... » Au moins son goût pour le vin n'a pas changé – que tu tentes de te rassurer ainsi n'est vraiment pas un bon signe. Peut-être que tu psychotes, que tu te fais des idées à partir de pas grand chose. Oui, tu te fais sûrement des idées. Alors pourquoi n'arrives-tu pas à t'en convaincre ? « Tu veux en parler ? » « Non. » Bien sûr que si tu veux en parler. Tu veux savoir pourquoi elle t'a menti, pourquoi elle ne t'a jamais parlé de cette autre femme qu'elle a fréquentée. Est-ce que c'était pour te rassurer, parce qu'elle savait que si elle te disait la vérité tu aurais eu trop peur d'affronter l'inconnu seule ?

Si la véritable raison de ton état actuel reste bloquée au fond de ta gorge, s'échappe de tes lèvres une question. T'a-t-elle déjà menti ? Tes yeux scrutent le visage de ta compagne en attendant sa réponse. Et comme toujours, tu lis dans ses prunelles cette sincérité qui la caractérise et qui t'a faite succomber il y a un an. « Beeen… Ca m’est arrivé pour m’absenter quand il faut t’acheter un cadeau ou préparer une surprise. Et des fois j’te dis que ça va alors que c’est pas vrai mais c’est pour pas t’inquiéter. » Portant ton verre à tes lèvres, tu bois un peu de vin sans lâcher Tamsin du regard. Tout son être dégage une aura d'honnêteté telle que tu te demandes comment elle serait capable de te mentir au sujet de son ex ? Pourtant, l'idée tourne encore, et l'amertume demeure. « C’est pour la coke, c’est ça ? J’ai pas replongé, j’te le promets ! Des fois j’en ai envie, c’est vrai mais je viens t’en parler à chaque fois et j’essaye de rester forte. Et si ça arrivait, je ne te le cacherais pas. » « C'est pas pour la coke, » lui assures-tu, songeant qu'une mine encore plus inquiète suite à cette réponse signifierait qu'elle cache quelque chose. De toute façon, elle le sait qu'une cachotterie au sujet de son addiction mettrait un terme à votre relation. Tu lui as déjà dit : si elle doit replonger – et par tous les dieux tu espères que ça n'arrivera jamais –, c'est sans te le cacher. Au moins si elle te le dit, tu pourras essayer de faire quelque chose, de l'aider à remonter. Tu ne supporterais pas d'apprendre qu'elle ait remis le nez là-dedans dans ton dos, de réaliser que tu ne t'es aperçue de rien.

Nouvelle gorgée de vin – peut-être que le courage de poser des mots sur tes angoisses y réside, car enfin tu te confies un peu. « Tu sais à quel point pour moi c'est… nouveau, d'être avec toi. » Elle sait très bien que ce n'est pas de son statut de sang dont tu parles. Fréquenter un né-moldu, tu l'as déjà fait, et ça t'a coûté si cher que la logique voudrait que tu ne refasses pas la même erreur. Enfin, l'amour a ses raisons que la raison ignore – enfin là l'amour il se sent arnaqué et trahi. Il a un goût amer, exactement celui que t'a laissé votre baiser dans la salle de bain. « Quand on en a parlé, tu m'as dit que pour toi aussi. » Ce serait mentir que de prétendre que l'idée ne t'a pas rassurée. Réaliser que tu peux être – et que tu es – attirée par une femme alors que tu vas sur tes quarante ans et que tu as été mariée à un homme pendant quatorze ans, ça a été un choc. Mais savoir que pour elle aussi c'était nouveau, d'être en relation avec une femme, ça a apaisé certaines de tes craintes. Sauf que maintenant tu doutes. Tu as peur que ce ne soit que du vent. « Est-ce que c'est vrai ? » Est-ce que tu m'as menti ?
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Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.


Dernière édition par Opale Marceau le Mer 31 Jan - 14:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyVen 8 Juil - 16:05


Pas de rose dans l’overdose


Elle ne veut pas parler de ses problèmes. La réponse claque dans l’air comme un coup de fouet. Très bien. Tamsin acquiesce, sachant que sa petite-amie ne va pas tarder à se contredire puisque de toute manière, il faut que ça sorte. Ça se voit. La petite blonde la connaît par coeur, Opale a besoin de temps pour rassembler ses idées, choisir ses mots. Elle n’a pas la spontanéité parfois dangereuse de l’Attrapeuse. Alors l’ancienne Poufsouffle attend, ne sachant que faire pour l’apaiser à part refuser poliment un verre de vin. Et soudain, les hostilités commencent. Tamsin est un peu déstabilisée par la question, elle pensait à quelque chose de plus concret que la possibilité de mentir à sa compagne. Ce sujet la surprend d’autant plus que l’Américaine ne réfléchit jamais avant de sortir tout ce qui lui passe par la tête. Maladroite, elle l’a souvent été, malhonnête jamais. L’angoisse monte jusqu’à étreindre son coeur à l’idée qu’il s’agisse de son addiction à la cocaïne mais la Française lui assure que la coke n’a rien à voir avec son malaise. Et pourtant, si elle savait…

Tamsin soupire de soulagement. Elle aurait été bien incapable de prouver à sa petite-amie qu’elle n’avait pas consommé de coke récemment. Quoique… avec la Légilimancie, tout est possible. Dans leur couple, rien n’a jamais été plus grave que sa dépendance à la poudre blanche, du moins jusqu’à aujourd’hui. Bien sûr, il y a d’autres éléments extérieurs qui nuisent régulièrement à leur tranquillité comme les parents Marceau mais si c’était la source du problème actuel, Opale ne la fusillerait pas du regard de la sorte. Tamsin s’accoude au comptoir de la cuisine, l’air inquiet. ”Si c’est pas la coke, qu’est-ce qui te tracasse autant ?”

Enfin la politicienne déballe tout. Elle commence par chercher ses mots, affirmant que c’est une nouveauté pour elle d’être avec Tamsin. La petite blonde plisse légèrement les yeux. Nouveau de quoi ? D’être avec une Américaine ? Une sportive professionnelle ? Les yeux de Tamsin s’arrondissent. Aurait-elle encore commis une bourde dans la presse ? Le rythme cardiaque de la petite blonde s’emballe mais redescend immédiatement lorsqu’Opale poursuit. Ah non ça y est : sortir avec une nana. Rassurée de ne plus patauger dans l’inconnu, Tamsin acquiesce avec un doux sourire qu’elle veut rassurant. Pour elle, ce n’était pas si grave, d’aimer une femme pour la première fois. Elle ne s’était pas posé tant de questions parce qu’Opale était une évidence pour elle. Elle avait envie de passer ses jours et ses nuits avec elle, c’est tout. Même s’il fallait se cacher à cause de ses parents, de l’homophobie ambiante de ce siècle et de la presse à scandale, elle était la plus heureuse du monde lorsqu’elle s’endormait dans les bras de la Française. Cependant, pour une raison qui lui est encore inconnue, la politicienne en doute. Tamsin fronce les sourcils, perdue. Evidemment que c’est vrai, si elle le lui a dit, c’est que c’était conforme à la réalité. Pourquoi Opale se poserait-elle la question maintenant ? Quelque chose ne tourne pas rond… Bien que le fait de remettre en question son honnêteté pourrait la blesser, l’Attrapeuse s’inquiète. Si sa petite-amie commence à douter d’elle, la stabilité de leur couple est menacée.

”Bien sûr que c’est vrai. Même si ça ne me faisait pas peur, je n’avais jamais été avec une femme avant toi.” Leur première nuit ensemble avait été tendre, certes mais terriblement maladroite. Tamsin s’était excusée plus d’une fois à ce sujet d’ailleurs, alors comment Opale pouvait-elle remettre en question sa sincérité ? Si l’Américaine avait fréquenté d’autres femmes avant elle, cela lui aurait permis de la rassurer, au contraire. N’y tenant plus, la petite blonde fait le tour du comptoir pour se rapprocher de sa petite-amie et saisir sa main. ”Opale, qu’est-ce qu’il se passe ?” D’un geste tendre, elle ajuste une mèche rousse derrière son oreille et cherche son regard fuyant. ”Parle-moi…”


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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyVen 9 Sep - 2:30

TW : Addiction à la cocaïne


Désolée Caroline
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Non, tu ne veux pas en parler, en tout cas c'est ce que tu affirmes à haute voix. Tu ne veux pas parler de ce qui te tracasse, qu'importe que ta compagne soit l'une des personnes les plus douces que tu connaisses, attentive et à l'écoute en toute circonstance. C'est toujours comme ça. Certains diraient que c'est de la fierté mal placée, et c'est sans doute vrai. C'est difficile pour toi de reconnaître que ça ne va pas, que tu peux faiblir, qu'il y a des jours où c'est plus dur d'avancer. Aujourd'hui c'est pire que tout, car si ça ne va pas c'est parce que tu doutes d'elle. Et si des accusations tu en aurais à revendre, aucune ne sort de tes lèvres pour l'instant. Tu ne sais pas si à cause d'un certain cran qui te fait défaut ou de la crainte des réponses que tu pourrais obtenir. Un peu des deux, sûrement, mais beaucoup de la seconde.

Malgré tout, une question parvient à s'échapper de tes lippes pincées. Tu veux savoir si elle t'a déjà menti, ou plutôt si elle est capable de le reconnaître à haute voix. De te le dire en face, maintenant. Peut-être que comme ça elle avouera. Une partie de toi se dit qu'il n'y a aucune chance que ça arrive. Si elle t'a cachée cette ancienne relation pendant des mois et des mois de couple, elle ne va pas cracher le morceau maintenant, sur une question aussi bête et méchante que M'as-tu déjà menti ? C'est vraiment pathétique comme question, digne d'une femme vulgairement jalouse. Tu n'es pas jalouse. En tout cas c'est ce que tu te répètes pendant que Tamsin te répond avec sa candeur habituelle. Elle est mignonne, lorsqu'elle est comme ça. Si tu n'étais pas de si mauvaise humeur, ça t'arracherait un sourire doux. À la place, ça te frustre parce que tu as l'impression qu'elle tourne autour du pot. Et puis finalement, elle semble tilter sur quelque chose. Dommage que ce ne soit pas du tout ce à quoi tu penses – que tu crois. Elle, elle pense à la coke. Elle est sûre que c'est ça, mais tu t'empresses de couper court à ses suppositions. Tu préfères que ce ne soit pas la coke, cela dit. Qu'importe que tu lui en veuilles de t'avoir menti – car tu es sûre qu'elle t'a menti, c'est devenu une obsession –, pour rien au monde tu ne lui souhaiterais de replonger. Même si vous deviez vous séparer un jour, tu voudrais qu'elle reste clean. Elle ne mérite pas de replonger, elle a déjà trop souffert à cause de cette maudite poudre blanche. « Si c’est pas la coke, qu’est-ce qui te tracasse autant ? » Tu pinces les lèvres et inspires un long moment.

Tu bois une gorgée de vin et prend une nouvelle inspiration. Si ça continue, tu vas avoir de toute la bouteille de vin pour déballer ce qui te torture l'esprit. Pourtant ça ne devrait pas être si compliqué, de lui dire que tu l'as entendue parler d'une autre femme – dont le prénom tourne en boucle dans ta tête depuis – et que tu as l'impression qu'elle s'est bien moquée de toi depuis le début. Mais ça l'est. Ça l'est parce que tu te sens trahie et vulnérable, deux choses que tu ne supportes pas. Surtout la seconde, question de fierté. Alors lorsque les premières explications sortent de ta bouche, elles ne sont pas aussi directes qu'elles pourraient l'être. Toi aussi tu tournes autour du pot. C'est ridicule, par Morgane ce que c'est ridicule. Tu te répètes que tu n'es pas jalouse, que tu veux juste savoir pourquoi elle t'a menti – parce que tu es persuadée qu'il n'est plus question de si elle t'a menti. Une partie de toi, pourtant, n'a pas envie de l'écouter. Elle risque de mentir encore, tu n'as pas envie d'entendre ça. Pourtant toi tu as l'habitude de mentir. Tu préfères quand c'est toi qui le fais, parce que ça te permet d'être dans le contrôle. Là, tu n'es pas dans le contrôle. Tu as juste peur, peur qu'elle t'ait caché des choses, peur que tout ce que tu croyais vrai ne soit qu'un tissu de mensonges, peur que les bases de votre relation ne tiennent plus à rien. Et tu doutes, ça se voit dans tes yeux, ça se comprend face à ta question. « Bien sûr que c’est vrai. Même si ça ne me faisait pas peur, je n’avais jamais été avec une femme avant toi. » Ça devrait te rassurer, qu'elle ait répondu si vite, qu'elle semble si honnête – parce que Tamsin est honnête, c'est une des choses qui t'a plu chez elle. Elle a cette naïveté douce qui la rend bien moins encline à la supercherie et à la ruse que toi. C'est sans doute pour ça que tu vis si mal les doutes qui t'habites : la situation est inversée, et tu n'aimes pas ça du tout. Ne plus pouvoir la croire, c'est comme si tout menaçait de s'écrouler en un claquement de doigt, et ça c'est terrifiant.

D'ailleurs ta petite-amie semble être du même avis puisque, alors que tu posais ton regard sur ton verre de vin déjà bien entamé, elle réduit à néant la distance que tu avais mise entre vous et vient attraper ta main. « Opale, qu’est-ce qu’il se passe ? » Tu fixes toujours le rouge que tu t'es servie, les mots s'entrechoquant dans ton esprit sans pourtant réussir à sortir. Tamsin attrape doucement tes cheveux et les replace derrière ton oreille, mais tu ne parles toujours pas. « Parle-moi… » C'est là que tu recules d'un pas. Tu n'as pas envie qu'elle te touche, tu n'as pas envie qu'elle t'embrasse. Votre baiser dans la salle de bain avait un goût amer, tu es sûre que les suivants auront le même goût. Celui de la trahison. Celle que tu ressens, qui te tort les tripes et te rend si méfiante envers ta propre compagne. Alors c'est à ton tour de contourner le comptoir pour instaurer une distance entre vous, l'imposer même. Tu en as besoin, elle te donne l'impression de garder le contrôle. « C'est qui Caroline ? » Et cette fois ton regard ne fuit pas, il est ancré dans le sien. Tes iris claires semblent la scruter, comme si tu espérais démêler le vrai du faux ainsi. Cette fois la question est tombée, claire et directe. Le prénom a été dit, te brûlant la langue et les lèvres au passage. Tu n'es pas jalouse, tu veux juste savoir pourquoi elle t'a menti – tu es surtout morte de trouille, l'angoisse d'être si facilement remplaçable te tordant le ventre et affolant ton palpitant de pauvre amoureuse un peu trop fière.
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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptySam 8 Oct - 14:13


Pas de rose dans l’overdose


La situation est beaucoup trop étrange, très inconfortable pour Tamsin. Non pas que d’habitude, Opale soit une grande bavarde (la petite blonde parle suffisamment pour deux) mais ses silences ne sont jamais aussi pesants. Même quand elle ramène les problèmes du travail à la maison. L’Américaine le sait, sa petite-amie peut rester des heures sans décrocher un mot, mais c’est sa nature et elle le respecte. Mais ce soir, la différence est palpable car ce silence pèse sur sa tête jusqu’à lui communiquer un sentiment d’écrasement. Quelle que soit l’origine du problème, elle en porte la responsabilité : il n’y a qu’à voir la façon dont la Française la fusille du regard. La grande question est : qu’est-ce qu’elle a encore pu faire pour déchaîner les foudres de sa compagne ? Qu’a-t-elle fait pour qu’elle ait du mal à lui parler, à la regarder ? Même le contact physique est de trop. Les gestes tendres de Tamsin semblent soudain la rebuter, elle recule même pour rester hors d’atteinte. L’Attrapeuse sent son cœur se serrer. Elle ne l’a jamais rejetée de la sorte. N’importe qui dans sa vie aurait pu la rejeter mais pas elle. Pas après tout ce qu’elles ont vécu. Plus jeune, la petite a fait le deuil de sa relation avec ses parents après s’être rendue à l’évidence qu’elle ne bénéficierait jamais de l’affection qu’elle attendait tant de leur part. Faire une croix sur un être cher a toujours été difficile pour elle, même dans ses relations amoureuses. Faire les frais de mauvaises actions ou de colère aide toujours à couper les ponts de façon plus nette mais cela n’en reste pas moins une angoisse pour Tamsin. Et elle n’est absolument pas prête à la faire avec Opale.

Mille hypothèses se bousculent dans sa tête pour expliquer le fait que sa petite-amie la rejette de la sorte mais aucune ne semble assez forte pour cela. Il est vrai que la désinvolture de la petite blonde irrite parfois la Française à propos de sujets sur lesquels elle ne saurait tergiverser… Mais à ce point ? Tamsin se creuse un peu plus la cervelle : pour finir dans cet état, Opale doit vraiment être furieuse après elle. Et pourtant, l’Attrapeuse se tient à carreau sur les sujets les plus sensibles de leur couple. La drogue, pour commencer, même si ce n’est pas facile tous les jours. Puis le secret de leur relation, puisque s’exposer reviendrait à signer son arrêt de mort auprès de la famille Marceau. La jalousie incommensurable d’Opale mais elle ne pourrait être mise à mal étant donné que l’Américaine n’a d’yeux que pour elle. Certes, elle aurait pu la surprendre avec Jimmy et croire qu’ils s’apprêtaient à mettre le couvert mais en l’occurrence, elle lui parle d’autres femmes. Et Tamsin n’avait jamais été avec une femme avant elle. Le cerveau de l’Attrapeuse va finir par fumer à force de retourner ce casse-tête dans tous les sens. A part suggérer qu’elle la trompe, impossible de trouver d’autres pistes. La jeune femme décide de balayer ses propres craintes pour rassurer la politicienne. Elle plante son regard droit dans le sien pour réitérer son affirmation. ”Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’autres femmes, Opale.” Elle détache bien les deux syllabes de “jamais” pour appuyer ses propos. C’est tout bonnement insensé, Tamsin n’a jamais été d’un tempérament volage. Si cela avait été le cas, elle n’aurait eu qu’à se planquer sous les douches avec ses coéquipières pour satisfaire ses pulsions et elle n’aurait eu que l’embarras du choix. Cela étant, la petite blonde n’est pas comme ça. Opale représente absolument tout pour elle et elle n’aurait jamais l’idée d’aller voir ailleurs. Elle incarne l’espoir que personne n’a jamais eu pour elle, la protection d’une mort certaine face à ses addictions, la tendresse dont elle a rarement bénéficié avec sa famille ou ses partenaires précédents et pour rien au monde elle ne pourrait s’en passer. Et encore moins pour une histoire de tromperie.

Et soudain, le nom tombe dans un élan accusateur. Qui est Caroline ? Sur le moment, Tamsin fronce les sourcils, déstabilisée. La première image qui lui vient en tête, c’est celle d’un sachet de coke, par habitude. Cependant, elle l’écarte rapidement de son esprit pour se focaliser sur d’éventuelles connaissances car elle ne possède aucune Caroline dans son cercle d’amis. Finalement, elle se rend à l’évidence : elle n’a jamais croisé de femme répondant à ce nom de toute sa vie. ”Been… Personne, je connais pas de Caroline.” Au regard qu’Opale lui lance, elle sait d’emblée qu’elle ne la croit pas et la panique s’installe, fracassante. Tamsin a bien conscience que si sa petite-amie est persuadée qu’elle lui ment, elle la perdra. Elle réfléchit à cent à l’heure pour trouver une explication car si elle ne connaît aucune Caroline, Opale a pourtant déjà entendu ce nom quelque part. Est-ce une coïncidence si Jimmy a prononcé ce nom devant sa porte il y a moins de dix minutes ? Sûrement pas. Opale avait déjà transplané dans l’appartement quand Tamsin y est entrée, il ne peut y avoir que cette explication. ”Tu as entendu ma conversation avec Jimmy sur le palier, c’est ça ? C’est pour ça que tu parles de Caroline ?”

L’ancienne toxico inspire profondément. Elle ne sait pas ce qui sera pire : qu’Opale pense qu’elle la trompe ou qu’elle va replonger. Parce que ce qui s’est passé avec Jimmy pourra également porter à confusion. Tamsin se sent piégée alors qu’elle n’a commis aucun impair. Et se lancer dans des explications foireuses ne va pas l’aider, elle le sait. ”Jimmy est mon ancien dealer, c’est lui qui me fournissait à Poudlard. Il vient de sortir de prison.” Elle instaure une pause pour laisser à sa petite-amie le temps d’assimiler toutes ces informations avant de reprendre. ”Il est venu me voir pour reprendre les affaires mais on ne peut pas parler ouvertement de drogues dans la rue alors on utilise des codes et… Caroline c’est le nom qu’on donne à la cocaïne dans le milieu.” Voilà, c’est dit. Si Opale peut être sûre qu’elle ne la trompe avec personne, elle va sans doute croire qu’elle va reprendre de la drogue. Et honnêtement, Tamsin ne saurait dire laquelle de ces deux propositions est la pire pour leur couple. ”J’ai rien pris, je te le jure.” Elle se sent obligée de l’ajouter même si au fond, ça se verrait si elle avait pris un rail avant de rentrer chez elle. Cependant, elle se sent obligée de le préciser parce que la simple idée de perdre Opale la terrifie.


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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyJeu 22 Déc - 3:22

TW : Addiction à la cocaïne


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Ça ne devrait pas être si difficile, de confier à Tamsin ce qui te tourmente. Tu le sais que tu peux tout lui raconter, elle te l'a déjà dit et surtout elle te l'a déjà prouvé plusieurs fois depuis qu'elle sait pour ton second emploi. Pourtant, répondre à la question Si c’est pas la coke, qu’est-ce qui te tracasse autant ? s'avère bien plus difficile que ce que tu imaginais en te servant un verre de vin. Parce que cette fois, ce qui te tracasse c'est vous. Plus précisément c'est elle, avec son air inquiet et ses boucles blondes, qui est la cause de tes tourments. Bien sûr, la coke est la première chose à laquelle elle pense lorsque tu abordes le sujet épineux qu'est le mensonge dans votre couple. Mais – étonnamment – la drogue n'est pas le problème. C'est peut-être pour ça qu'il t'est si difficile d'en parler. Vous avez déjà parlé de son addiction, ça a même été un sujet inévitable pour que votre couple se forme puis qu'il perdure. Mais de fidélité et de tromperie... Jamais. De ton côté, tu étais persuadée que ça ne servait à rien. Si ce n'était pas avec Tamsin pour qui tes sentiments sont impossibles à ignorer, tu ne te serais assurément pas relancée dans une véritable relation après la mort du père de tes enfants. Et tu n'avais jusqu'à aujourd'hui aucun doute sur l'honnêteté et la loyauté de l'ancienne Poufsouffle. Mais aujourd'hui... Tu voudras noyer ce que tu as entendu à la fenêtre dans une bouteille de vin rouge.

Le fait que tu n'exprimes rien inquiète Tamsin, ça se voit dans ses yeux ronds. Et tu t'en voudrais sûrement d'être responsable de cette lueur que tu y lis si tu ne lui en voulais pas tant pour ses cachotteries. « Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’autres femmes, Opale. » Pourtant dans ton esprit il n'y a plus de place pour le doute : la blonde a beau t'assurer qu'il n'y a et qu'il n'y aura toujours que toi, dans ta tête tourne en boucle le prénom féminin prononcé par cet inconnu tout à l'heure. Caroline. Tu n'entends plus que ça. Ce prénom t'obsède autant qu'il te renvoie violemment dans tes angoisses au sujet de votre relation. C'est affreux, comme impression – celle d'avoir été trahie, celle d'être remplaçable. Après quelques gorgées de vin et plusieurs inspirations, le prénom franchit enfin la barrière de tes lèvres. Il les brûle en passant, tandis que ton regard s'ancre dans celui de Tamsin, empli d'une lueur accusatrice. Tu la sondes, cherches la vérité dans ses prunelles que pourtant tu adores admirer d'habitude. Tu veux savoir pourquoi elle t'a menti. Pourquoi elle dit qu'il n'y a personne d'autre alors que tu as très distinctement entendu ce prénom tout à l'heure. Une femme que tu ne connais pas mais qu'elle elle connaît. Et pour qu'elle ne t'en ait jamais parlé, c'est forcément qu'elle te cache quelque chose. C'est pour ça que tu lui as demandé qui elle est. Car elle existe forcément, tu n'as pas pu la rêver, tu as entendu son nom bien trop clairement pour en douter. « Been… Personne, je connais pas de Caroline. » Sans même que tu le fasses exprès, ton regard se durcit. Tu ne la crois pas. Tu sais qu'elle te ment, et ça te fait d'autant plus mal qu'elle t'a assuré qu'elle ne te mentirait pas sur quelque chose d'aussi important. « Tu as entendu ma conversation avec Jimmy sur le palier, c’est ça ? C’est pour ça que tu parles de Caroline ? » Oui. « Qui est Caroline ? » répètes-tu très distinctement, refusant par la même occasion de répondre à la moindre de ses questions. C'est à elle de répondre. Tu veux savoir qui est Caroline. Pourtant, elle doit bien se douter que, oui, tu as tout entendu. Ce prénom ne sort pas de nulle part. Il sort des lèvres de ce type-là, celui qui s'appelle vraisemblablement Jimmy.

Cette réalisation affecte suffisamment Tamsin pour la pousser à prendre une profonde inspiration. Sous ton regard d'une neutralité froide et sombre, face à ton silence qui n'a d'autre signification que l'attente d'une véritable réponse, elle reprend la parole. « Jimmy est mon ancien dealer, c’est lui qui me fournissait à Poudlard. Il vient de sortir de prison. » Et c'est censé te rassurer ? Ce n'est pas le cas. Pas du tout, même. Et ça se lit encore une fois dans tes yeux, dans tes sourcils qui se froncent, dans ta mâchoire qui se crispe. Si tu avais su avant qui était cet homme sur le palier de son immeuble, tu aurais sans doute agit autrement. Mais comment ? Simplement de façon à ce qu'il ne s'approche plus de ta compagne qui a déjà bien assez souffert à cause de toutes les horreurs qu'il a osé lui vendre, n'est-ce pas ? « Il est venu me voir pour reprendre les affaires mais on ne peut pas parler ouvertement de drogues dans la rue alors on utilise des codes et… Caroline c’est le nom qu’on donne à la cocaïne dans le milieu. » Il te faut plusieurs secondes pour comprendre ce que ça veut dire. Pour réaliser que Caroline n'est pas une personne mais une drogue, cette maudite poudre qui a envoyé Tamsin au fond du trou et l'y a maintenue pendant des années jusqu'à ce qu'elle frôle la mort dans une ruelle où tu l'as trouvée. Peut-être que ça devrait te rassurer, d'apprendre que ce n'est pas une femme. Mais ce n'est pas ce qu'il se passe. Non seulement tu te sens parfaitement stupide, mais en plus tu t'inquiètes. Elle a repris contact avec son dealer ? Et ils ont parlé de cocaïne ? « J’ai rien pris, je te le jure. » Tu voudrais en être sûre, lui demander de faire un test comme il en existe sûrement à Ste-Mangouste ou dans des centres spécialisés dans les addictions. Pourtant il y a autre chose qui t'échappe d'abord, dans un mélange d'incompréhension et – malheureusement – d'accusation. « Pourquoi tu lui as parlé ? Pourquoi tu ne lui as pas simplement dit de s'en aller et de te laisser tranquille ? » Est-ce que tu lui as dit de ne plus jamais revenir ? Soudainement tu as peur, vraiment peur. Peur pour elle et sa gestion de son addiction. Tu étais déjà effrayée par l'idée que les menaces de rechute proviennent de Tamsin elle-même, mais si en plus des fantômes de son passé viennent tenter de la corrompre... Comment tu es censée gérer ça, toi ? Comment tu es censée la protéger non seulement contre elle-même mais aussi contre son passé et les mauvaises fréquentations qui en ont fait partie ? « Tamsin je...  » Suis désolée de ne pas t'avoir fait confiance. Peut-être que tu devrais lui dire ça, admettre que tu n'aurais pas dû l'accuser à tort d'en voir une autre, devenir parano à ce sujet, maudire l'univers entier – elle comprise – avec les sourcils froncés et un verre de vin rouge. Peut-être, mais ce n'est pas ce qui sort de tes lèvres... « Je sais que je ne peux pas t'empêcher de voir qui que ce soit mais... Des types comme lui... » Leur place est derrière les barreaux, pas à ses côtés. Surtout pas si ça risque de mettre en péril tous les efforts qu'elle a fait depuis votre rencontre pour rester clean. Tu voudrais la protéger de tout, Tamsin, mais c'est impossible et tu le sais. Pourtant, ça te fait tellement peur de ne pas être capable d'en faire assez que depuis sa première terreur nocturne tu perds parfois le sommeil à trop y penser. Des nuits entières à écouter sa respiration en espérant qu'elle dorme d'un sommeil réparateur à tes côtés, tout en te sentant terriblement impuissante face à tout ce qu'elle traverse, tant ses cauchemars que ses difficultés liées à ses anciennes addictions. Et si s'y ajoutent à présent d'anciennes mauvaises fréquentations comme ce Jimmy... Comment tu es censée faire, toi, pour la protéger d'un démon de plus ?
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Dernière édition par Opale Marceau le Mer 31 Jan - 14:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptySam 10 Juin - 13:17


Pas de rose dans l’overdose


Comprendre que ce début de dispute n’est dû qu’à un quiproquo rassure instantanément Tamsin. Étant donné qu’elle n’a rien à se reprocher son esprit s’allège, elle a envie de rire, d’embrasser Opale et de repartir sur un ton plus léger. Cependant, la politicienne ne semble pas plus rassurée. En vérité, Tamsin ignore ce qui lui ferait le plus peur : qu’elle replonge dans la drogue ou qu’elle la trompe. Pour l’Américaine, la deuxième proposition n’est absolument pas envisageable. La première en revanche… Elle se bat encore contre toutes les tentations qui l’entourent, y compris celle que Jimmy lui a foutu sous le nez quelques minutes auparavant. L’Attrapeuse se sent coupable d’avoir laissé durer la conversation de manière inutile en ne faisant pas le lien entre ce prénom et le nom de code quelque peu absurde de sa drogue fétiche. Elle sait bien que sa compagne n’a aucune connaissance du milieu obscur de la drogue, alors elle décide de lui en dire plus, comme pour l’assurer de sa sincérité. ”Les addicts ont des codes pour un paquet de trucs. Genre si tu dis que tu viens à la soirée avec Molly, c’est que tu ramènes de l’ecstasy. Les non-initiés vont croire que c’est ta copine mais en fait non. Caroline c’est pareil.”

La petite blonde se sent toute penaude de devoir expliquer ce genre de culture à la politicienne. Elle préfèrerait mille fois lui parler de la culture moldue aux Etats-Unis et lui faire découvrir sa terre natale pendant les vacances plutôt que de lui traduire honteusement les noms de codes des toxicos. Elle déteste aborder ce sujet avec Opale car il met à chaque fois leur couple en péril. D’ailleurs, Opale change d’attaque en remettant en question la présence de Jimmy devant chez elle. Va-t-elle l’accuser de la tromper avec son ancien dealer cette fois ? Encore une fois, Tamsin joue la carte de la transparence sans pour autant être sûre qu’Opale la croira. Quand elle devient soupçonneuse, rien n’arrête son imagination. ”C’est lui qui est venu me voir. Je n’ai pas changé d’adresse depuis son incarcération et il connaissait déjà mon adresse. Comme il veut reprendre les affaires et qu’avant, je ne passais que par lui, il est venu directement me voir. Il ne savait pas que j’ai arrêté la coke alors je lui ai expliqué.”

Tamsin ignore ce qu’Opale a entendu ou non de leur conversation mais elle sait qu’elle n’a absolument rien à se reprocher dans le cas présent. Certes, consommer de la cocaïne et se taper Jimmy quand elle était jeune n’a rien de glorieux mais c’est un passé qu’elle a décidé d’enterrer pour aborder un mode de vie beaucoup plus sain même s’il n’est pas toujours facile à suivre. Après une profonde inspiration, l’Américaine se décide à tout déballer. ”Il m’a fait découvrir la drogue à l’école et pour tout te dire, on a couché ensemble une fois. Mais je suis pas amoureuse de lui et je lui ai bien expliqué que je suis en couple et qu’il ne se passera plus jamais rien entre nous. J’achèterai plus sa drogue. Ni à lui ni à un autre. Je te le promets.” La vérité peut parfois blesser mais jamais autant qu’une accumulation de mensonges et Tamsin s’est toujours promis de ne rien cacher à Opale. De toute manière, sa compagne ne s’est jamais offusquée qu’elle ai eu des aventures avant elle, tout comme la petite blonde serait mal placée pour lui reprocher les siennes.

Tout ce qui compte aux yeux de l’ancienne Poufsouffle, c’est de sauver son couple, de le garder à flots malgré les tempêtes, malgré ses conneries de jeunesse et la jalousie maladive d’Opale. Alors en dernier recours, la jeune femme se rapproche de la politicienne sans pour autant la toucher. ”Fouille mon esprit et tu seras tranquille,” propose-t-elle d’une voix douce. Elle ne tentera pas de la bloquer par l’Occlumencie, d’ailleurs son niveau est bien trop faible pour une experte de la Légilimencie comme la Française. Tamsin n’a rien à se reprocher de toute manière et si c’est le seul moyen pour qu’Opale lui fasse confiance et dorme sur ses deux oreilles, elle est prête à sacrifier toute intimité sans le lui reprocher par la suite.


AVENGEDINCHAINS


Caroline...
She's so crazy, she's so lazy. Keeps on coming, keeps you running. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can… She's so cagey, she's so stagey. So attractive, so reactive. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can…
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Opale Marceau
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MessageSujet: Re: Désolée Caroline (Opammy)   Désolée Caroline (Opammy) EmptyMer 31 Jan - 17:22

TW : Addiction à la cocaïne


Désolée Caroline
& @Tamsin S. Lewis
Juin 1980


Depuis que tu as entendu cette étrange discussion depuis la fenêtre, ton esprit tourne en boucle autour des mêmes idées, des mêmes mots, des mêmes craintes. Tu t'inquiètes de ne pas avoir connaissance d'une certaine Caroline qui serait pourtant le grand amour de ta compagne – ou l'aurait été, mais tu psychotes tant que tu envisages qu'elle puisse l'être encore. Tu te persuades qu'elle te ment, que si elle ne t'a jamais parlé de cette femme c'est parce qu'elle la fréquente encore. Tu te dis que tu as été naïve de croire qu'elle pourrait s'épanouir dans une relation avec une femme qui va sur ses quarante ans : elle a trouvé – ou retrouvé – mieux et des cornes ont poussé de chaque côté de ta tête.

Il te faut un long moment pour la confronter, à croire que tu préfères tourner autour du pot comme une adolescente qui espère qu'on devine ce qu'elle pense. La vérité c'est que tu as un mal fou à exprimer à voix haute tes incertitudes. On t'a appris à être forte et à ne jamais laisser entrevoir la moindre faiblesse, alors avouer que tu crains d'être remplaçable par ta compagne a tout d'un cauchemar pour toi. C'est pour ça que tu passes par des moyens détournés, cherchant à savoir si Tamsin t'a déjà menti et surtout qui est cette fameuse Caroline. Ta question clairement formulée et articulée, tu ne réponds pas aux siennes. Oui tu as entendu sa conversation sur le perron de l'immeuble mais ce n'est pas ce que tu veux qu'elle te réponde. Tu veux qu'elle te dise qui est son grand amour dont est venu lui parlé cette homme. Tu veux comprendre pourquoi elle ne t'a jamais parlé ni de cette femme ni de ce bon vieux temps auquel il faisait référence en se collant à elle comme le dernier des porcs. Quitte à avoir été prise pour une idiote, tu veux savoir à quel point. Alors, silencieuse et froide, tu attends la réponse de ta compagne sans lui accorder un mot de plus ni la moindre marque d'affection. Tu as besoin de cette distance que tu instaures entre vous, tu as besoin d'air et d'espace pour gérer cette situation affreusement désagréable. « Les addicts ont des codes pour un paquet de trucs. Genre si tu dis que tu viens à la soirée avec Molly, c’est que tu ramènes de l’ecstasy. Les non-initiés vont croire que c’est ta copine mais en fait non. Caroline c’est pareil. » Découvrir que Caroline n'est pas une personne mais l'une des drogues que ta compagne avait pour habitude de consommer avant de te rencontre ne te rassure pas comme l'espérait sans doute Tamsin : ça te fait tomber de haut. Tu réalises que là, sous ton nez, elle discutait de cocaïne et que toi tu ne l'as même pas remarqué. Et si elle en avait pris ? Et si elle s'était mise en danger pendant que toi, obnubilée par ta jalousie et tes insécurités inavouées, tu enrageais bêtement sur le prénom d'une autre femme ? Pouvant sans doute lire dans ton regard le tumulte d'émotions qui s'y agitent, et particulièrement l'incompréhension sur le fait qu'elle ait discuté de drogues au pied de son immeuble alors qu'elle est censée avoir renoncé à ce monde dangereux, elle continue ses explications. Elle a à peine le temps de mentionner son ancien dealer, un homme que tu préférerais voir derrière les barreaux plutôt qu'au pied de son immeuble, que tes sourcils se froncent et ta mâchoire se crispe. Tu abhorres l'idée qu'elle ait de nouveau été en contact avec lui. Même si la sincérité qui se lit dans les yeux de Tamsin écarte la menace d'une infidélité, tu dois avouer ne pas trouver réconfortante du tout l'idée qu'au lieu de son ex ce soit ses addictions qui viennent littéralement toquer à sa porte. L'homme avec qui tu l'as vu discuter est cette ordure qui n'a pas hésité à lui vendre des substances pouvant la tuer, et non seulement il est venu mais en plus elle a décidé de discuter avec lui plutôt que de l'envoyer paître. À cette constatation, tu sens une boule d'angoisse se frayer une place dans ton ventre. Et, un peu perdue, tu lui demandes pourquoi elle lui a parlé au lieu de simplement l'envoyer sur les roses. C'est après tout tout ce qu'il mérite pour le mal qu'il lui a fait pendant toutes ces années. « C’est lui qui est venu me voir. Je n’ai pas changé d’adresse depuis son incarcération et il connaissait déjà mon adresse. Comme il veut reprendre les affaires et qu’avant, je ne passais que par lui, il est venu directement me voir. Il ne savait pas que j’ai arrêté la coke alors je lui ai expliqué. » Tu peux sentir qu'elle est honnête mais ça ne suffit pas à te rassurer. Tu es terrifiée par l'idée qu'elle puisse replonger, sachant comme la tentation est grande depuis son agression – c'est elle qui te l'a avoué. « Tu lui as dit que c'était terminé et que tu ne voulais plus jamais qu'il revienne te voir ? » Véritablement inquiète à l'idée qu'il puisse revenir et tenter de nouveau ta compagne avec ce qu'il vend, tu ne réalises pas que tu la couves peut-être trop. Tu devrais lui faire confiance, c'est vrai, mais tu as tellement peur qu'elle retombe dans cette addiction et ne puisse plus en sortir que c'est tout ce que tu as en tête : la protéger. Des drogues, bien sûr, mais maintenant plus particulièrement de son ancien dealer qui a désormais un prénom et un visage – peu détaillé et assez flou, puisque tu ne l'as vu que depuis une fenêtre.

Tu devrais sans doute t'excuser de ne pas lui avoir fait confiance et d'avoir cru qu'elle te mentait et te trompait, mais il faut croire que c'est trop te demander. En tout cas ce n'est plus ta priorité en cet instant précis : tu ne penses qu'à cet odieux Jimmy et à la menace qu'il représente pour ta compagne. Tu détestes l'idée de lui interdire de fréquenter telle ou telle personne, sans doute parce que tu sais que tu ne supporterais pas que ta compagne fasse l'inverse, mais au fond de toi tu ne peux t'empêcher de croire que c'est la meilleure solution. Tamsin ne pourra jamais être amie avec cet homme, même avec toute la bonne volonté du monde. Aussi douce et bienveillante puisse-t-elle être, ça ne compensera pas le fait qu'il n'est qu'un pathétique dealer et qu'elle a été sa cliente. Tu es persuadée qu'il ne la voit qu'ainsi, comme une ancienne accro à faire replonger pour remplir de nouveau ses poches que la prison a vidées. Et cette idée t'est absolument insupportable. « Il m’a fait découvrir la drogue à l’école et pour tout te dire, on a couché ensemble une fois. » Tu n'oses pas imaginer à quel point tes yeux se sont écarquillés lorsqu'elle t'a avoué ce qu'il s'est passé entre eux – bien plus que tu ne voudrais l'admettre. Ce n'est pas le fait que Tamsin ait couché avec d'autres personnes qui te dérange – ce serait bien hypocrite de ta part alors que tu as été mariée avant elle et a eu deux enfants avant de la rencontrer. C'est le fait qu'elle ait couché avec lui. Il n'y a pas simplement eu la drogue pour les lier... Et c'est ce qui te terrifie. Pas qu'elle te trompe, mais que sous prétexte d'un attachement quelconque à cette ordure elle accepte de le revoir et finisse par craquer. Tu sais qu'elle est forte et qu'elle se bat pour résister à l'appel des drogues, tu es d'ailleurs la première à la louer pour ça, mais tu as aussi conscience que tu ne pourras jamais savoir à quel point c'est une bataille difficile. « Mais je suis pas amoureuse de lui et je lui ai bien expliqué que je suis en couple et qu’il ne se passera plus jamais rien entre nous. J’achèterai plus sa drogue. Ni à lui ni à un autre. Je te le promets. » Et tu voudrais la croire, tu voudrais vraiment la croire. Parce que tu la sens sincère, qu'elle te regarde dans les yeux, qu'elle ne te ment pas. Mais l'angoisse prime sur le reste et teinte sans mal tes yeux clairs. Tamsin se rapproche alors de toi, sans pour autant t'imposer de contact physique. « Fouille mon esprit et tu seras tranquille. » Tu secoues la tête de droite à gauche. « Non. » Tu ne veux pas être une de ces femmes qui doutent de la moindre parole de leur moitié. Tu ne veux pas avoir à fouiller l'esprit de Tamsin pour lui faire confiance, persuadée que c'est une pente glissante vers toujours plus de doutes, de disputes et de non-dits. « Je te fais confiance, je ne veux pas avoir à faire ça. » Même si tu ne sauras jamais exactement ce qu'ils se sont dits, tu préfères cela à une exploration intrusive de l'esprit de ta compagne qui ne ferait que trahir la fragilité de votre relation. « Promets-moi que tu ne lui adresseras plus jamais la parole. Même s'il revient te voir. Que tu lui claqueras la porte au nez et que tu ne l'écouteras pas te parler de tout ça. » Tout ça, ce qu'il vend, ce qu'il veut la pousser à consommer alors que ça pourrait la tuer. « Promets-le-moi, s'il te plaît. » Car tu voudrais pouvoir te contenter de ça, d'une promesse sincère, pour être rassurée et ne plus douter de son honnêteté.
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Je ne sais pas parler d'amour
Me glace quand t'es aux alentours, fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas.

Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là.
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