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 Sing to me Paolo « Icare & Pandora »

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Pandora Greengrass
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MessageSujet: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyLun 4 Mar - 12:56



( Sing to me Paolo )
@Icare Hopkins


Une flopée de vêtements exubérants étaient étalés sur mon lit. Ce soir, c'était open mic night au bar mordu du coin et j'avais rendez-vous avec Icare pour nous mettre une mine, chanter à s'en écorcher les poumons et probablement s'offrir quelques folies au passage. Ma tenue devait donc être parfaite.

Après un défilé aussi long qu'inutile - dur de vraiment s'admirer lorsque le miroir au mur reste vide face à mes allers et venues - je finis par porter mon choix sur deux petits morceaux de tissus qui auraient fait rougir la Pandora d'il y a 100 ans.

Par chance, les années ont changé et la révolution sexuelle des années 60 et 70 ont permis aux femmes des années 80 de porter ce qu'elle voulait sans se soucier de l'image du public.

Libre de porter une jupe qui couvre à peine mon fessier, libre de ne porter qu'une brassière comme top et surtout libre de me sexualiser à ma guise.

C'est donc fière de ma tenue aguichante qui, je n'en doute pas, saura me rapporter quelques verres gratuits, que je traverse les rues du Londres moldu pour rejoindre le Lucky Voice en plein cœur de Soho. J'avais peut-être 10 minutes de retard, mais je ne m'en formalisais pas plus que ça, Icare avait l'habitude de ma ponctualité un peu douteuse.

En poussant la porte, non sans manquer d'offrir un clin d'œil au videur, je m'arrête quelques secondes pour observer les lieux, m'imprégnant déjà de cette ambiance animée aux relents d'alcool.

Mon regard balaye la salle jusqu'à se poser sur la tête brune que je cherchais. Il ne m'a fallu qu'un quart de seconde pour traverser la foule de danseurs et rejoindre mon ami, posant un baiser sur sa joue pour le surprendre.

« T'attends pas depuis trop longtemps j'espère ? »

D'un geste un peu trop familier, je fais signe à la barmaid de venir nous servir. Une lueur un brin magique dans mon regard l'incitant à ignorer la file de moldu attendant sagement leur tour pour s'occuper de nous en priorité.

Je me tourne à nouveau vers Icare avec un large sourire.

« Tu reprends quelque chose avant qu'on monte sur scène ? Je te préviens, je suis remontée à bloc, j'ai de l'énergie à revendre et je compte bien mettre le feu, tu as intérêt à suivre le rythme ! »

Lui laissant le temps d'y réfléchir quelques secondes, je passe ma propre commande en premier lieu.

« Un sex on the beach pour moi ma belle s'il te plait, et double up sur la Vodka tu seras mignonne ! »

Un clin d'œil pour la jeune femme, l'incitant une nouvelle fois à ne pas questionner ma demande et s'exécuter gentiment. Une fois la réponse d'Icare prise en compte par la moldue, elle s'éclipse.

Avec un large sourire excitée, je me plante face à mon camarade de soirée, réfléchissant déjà à quelle chanson on pourrait présenter ce soir tout en me dandinant sur la reprise de Billy Joel passant actuellement.

« Qu'est-ce que tu nous as préparé pour ce soir ? Je me sens d'humeur disco perso, si je pars sur du ABBA tu me suis ? »



( Pando )



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyVen 15 Mar - 9:28





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Sing to me Paolo
@Pandora Greengrass & Icare Hopkins
10 novembre 1980

Les soirées que je passais n’étaient jamais calmes. Bien au contraire. J’avais tendance à faire la tournée des bars, ou des conquêtes. Au choix. Cela dit, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de conquêtes d’un soir. Je me rendais compte que je pensais souvent à lui. Et cela me perturbait. Cela ne m’était jamais arrivé mais lui, ce médicomage au regard de braise et sa peau d’ébène me perturbait. Bien plus que je ne l’aurais imaginé. Et lorsque je pensais à Lui, ou au lieu où il travaillait – Sainte-Mangouste, des pensées très peu chastes me venaient à l’esprit. Et puis, il y avait eu l’agression de Rodolphus et de sa fille. Et cette vérité qui m’avait glacé le sang quand j’avais compris ce qu’il s’était passé, et ce qu’il était. Mon abdomen me faisait encore mal, tant j’avais cru à ma culpabilité si les mangemorts l’avaient attaqué. Le lien avait été difficile à faire, parce que je n’arrivais pas à croire que mon meilleur ami m’est autant menti quant à sa condition de mangemort. Je m’étais même scarifié l’abdomen à cause de ça. Chose que je n’avais jamais fait jusqu’alors, je m’étais toujours restreint à mes poignets. Rodo m’avait un peu mis à mal. Et ce soir, je voulais juste oublier mon meilleur ami, sa condition de mangemort – même repenti – et les beaux yeux du Doc’, prénommé Arès. Je sortais donc en compagnie de Pandora. Une jolie blonde, avec qui je m’amusais toujours beaucoup.

Cette soirée était placée sous le signe du je chante faux mais je m’en fiche. J’aimais les bars sorciers mais les bars moldus avaient ce petit quelque chose que les autres n’avaient pas. Le Karaoké. Et le Lucky Voice était le meilleur bar de Londres pour venir salir toutes les paroles des chansons qui passaient. Soho était un quartier que j’appréciais énormément, du fait de son architecture particulière, ses ferronneries et ses briques rouges, cette sensation de liberté, ou l’on avait l’impression que tout était possible. L’atmosphère qui y régnait semblait si loin de ce que le monde sorcier et le monde moldu vivaient ce moment, entre les attaques incessantes des chasseurs, des mangemorts et des anteawichs. Mes poignets recouverts d’un pansement blancs, et de manches longues, j’ai filé dans la fraicheur des rues de Londres pour rejoindre le Lucky Voice, où j’avais rendez-vous avec jolie blonde, qui répondait au doux prénom de Pandora. Je l’avais rencontré dans un bar, quoi que plus étrange.  Conquête d’un soir, on s’était pourtant revu. Encore. Je l’aimais bien, on s’éclatait bien tous les deux, et les soirées s’annonçaient toujours surprenantes lorsque l’on était tous les deux. Et puis, son côté vampire m’avait toujours un peu attiré. J’crois que ça la rendait encore plus excitante qu’une autre.

Je m’étais installé à une table au milieu du bar, une bière demandée au comptoir. Il y avait déjà du monde. Je me disais qu’ici, le bar plairait sans doute à Arès avant de chasser sa tête de mon esprit. Ça m’agaçait de penser à lui. Je ne l’avais pas revu depuis que nous avions apprivoisé nos corps dans son lit à Sainte-Mangouste. Et je ne comprenais pas pourquoi il me hantait tant. C’est la bise sur ma joue qui m’a fait chasser le bel éphèbe de mon esprit, en me faisant sursauter. J’ai eu grand sourire en reconnaissant la voix qui s’adressait à moi. « Juste le temps de finir mon livre de 1000 pages, au moins » ai-je répondu, en souriant. Je ne m’étais jamais formalisé de ses retards, comme ceux de personne. « Scout toujours prêt » que je lui ai répondu. J’avais beaucoup de choses à évacuer, moi aussi. « T’inquiète, je ne vais pas t’abandonner aussi vite ! » La soirée était à nous, le bar aussi, d’ailleurs. « La même chose » ai-je ajouté à la serveuse. Je me suis frotté les mains, dans un large sourire. Moi, je chantais sur à peu près tout. Mais ABBA, là j’pouvais mettre le feu. J’avais du sang de moldu dans les veines, et même si je n’avais plus aucun contact avec mon père, j’en avais entendu des chansons et des chansons lorsque j’étais môme. J’ai tourné lentement la tête vers ma compatriote de soirée, le sourire un peu conquérant. « Je connais ABBA par cœur, darling ! J’te suis à 100% »


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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyMar 19 Mar - 14:40



( Sing to me Paolo )
@Icare Hopkins

Les nuits défilent et sont toutes plus agitées les unes que les autres. Mes rendez-vous avec Icare étaient cependant toujours saupoudré d’excitation. Pas de prise de tête en vue, uniquement de la musique, du fun et peut-être un peu un petit peu plus que cela, dépendant de nos humeurs respectives.

La nuit nous appartenait et c’est tout ce qui importait.

Dans ma plus belle tenue de soirée, j’arrive en retard, pas inquiète une seule seconde de mon ami qui m’attendait sur place. J’arrive telle une princesse dans son royaume, m’installant comme si l’endroit m’appartenait, le sourire aux lèvres dès que je salue le joli brun.

Il exagère un poil mon retard, mais on sait tous les deux que ce n’est qu’une boutade et nos sourires ne peuvent trahir la bonne humeur qui sonne le glas d’une soirée comme on les aime.

« Au moins ! Navrée de te forcer à ranger ton roman à l’eau de rose, mais on a des choses plus palpitantes à faire mon cher !  »

Je continue sans gêne sur la taquinerie, un sourire en coin et une lueur amusée dans le regard. Lui a beau être prêt, moi, je commande à boire avant de passer aux choses sérieuses. Par chance, je suis toujours servie aussi tôt ma commande passée lorsque les moldus, un peu faibles d’esprit, sont au service. Un cocktail et une bière se sont donc rapidement retrouvés dans nos mains tandis que je pondère nos options.

Une des choses que j’aimais avec Icare, c'est qu’il était toujours prêt à me suivre dans mes délires, parfois un peu décalés. Il n’a jamais eu besoin de beaucoup de convictions pour chanter et danser sur des titres ridicules, après tout, on ne vit qu’une fois, et il est beaucoup plus agréable de rire que de pleurer.

« Par cœur hein ? On va voir ça  »

Presque sur un air de défi, j’enfile une large gorgée de mon sex on the beach avant de me lever d’un bond et de tendre la main à Icare.
« Gimme ! Gimme ! Let’s go ?  »

Commencer en douceur, c’est pas pour moi. Non, je préfère commencer avec peps pour se mettre dans l’ambiance et assertir notre dominance de la scène auprès du reste des clients.

J’attends même pas forcément son accord d’ailleurs, je le tire par le bras vers la zone dédiée, attrapant deux micros tout en offrant un clin d’œil au DJ qui avait visiblement entendu mon choix de chanson puisque les premières notes, si typiquement Disco, résonnait déjà autour de nous.

Je ne relâche la main de mon ami qu’une fois au centre de la scène, pile quand le tempo nous donne le feu vert.

« Half-past twelve
And I'm watching the late show in my flat all alone
How I hate to spend the evening on my own  »


Mes yeux restent plantés dans ceux du bel auror alors que j’embrasse la musique et me laisse porter par les endorphines, l’entrainant avec moi dans une dance improvisée, l’invitant à chanter à son tour, alternant les couplets et harmonisant sur le refrain.

Le public semblait réceptif à notre énergie et cela ne fait que monter mon envie de mettre le feu. Je balaye la salle du regard en dansant de façon peut être un peu trop suggestive, mais je m’en foutais, les regards lascifs avaient le don de booster mon égo et de me faire rire tout en chantant.

« Gimme, gimme, gimme a man after midnight
Won't somebody help me chase the shadows away?
Gimme, gimme, gimme a man after midnight
Take me through the darkness to the break of the day  »


Mes mains viennent caresser le torse d'Icare, sans aucune gêne, cherchant un homme pour faire écho à la musique.

Une fois la mélodie éteinte et notre public improvisé semblant avoir apprécié le show, je continue de rire avec légèreté, espérant que mon partenaire de chant ait, lui aussi, passé un bon moment.

Avant d'enchainer, j'avais besoin de ravitaillement et c'est donc naturellement que je retrouve mon verre pour me désaltérer. Bien que l'alcool soit un de mes petits plaisirs préférés, c'est la jugulaire de mon ami que je mate du coin de l'œil, ayant un peu envie d'un cocktail un poil plus épicé.



( Pando )



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyMer 20 Mar - 22:01





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@Pandora Greengrass & Icare Hopkins
10 novembre 1980

Mes soirées s’enchainaient les unes après les autres. Elles se ressemblaient toujours un peu plus. J’avais juste besoin d’oublier. Ne plus penser à ce que j’avais fait. Ne plus penser à ce que je pourrais faire. Oublier la douleur que je m’infligeais tous les jours. Oublier cette meilleure amie, cette lame que je passais lentement sur mes poignets. Alors le soir, j’allais boire, danser, draguer, tout était bon pour me vider la tête et l’esprit, remplir mon corps de substances pas très recommandables si l’on ne voulait pas finir la tête à l’envers. Et avec Pandora, le cocktail se voulait explosif. Comme toujours. Et peut-être plus encore.

Je suivais Pando dans tous ses délires. Parce qu’avec elle, j’oubliais tout. Et j’en avais besoin. Je n’osais même pas imaginer ce que dirait mon chef s’il me voyait me déhancher sur du ABBA. Les paroles, bien sûr que je les connaissais par cœur. Je suivais ses mouvements, me collant à elle, ne la quittant pas du regard. La blonde m’avait toujours fait de l’effet. J’ignorais si c’était son côté vampire, ou juste parce qu’elle me plaisait.

« Autumn winds
Blowing outside the window as I look around the room
And it makes me so depressed to see the gloom »


Autant dire qu’elle et moi, on était dans notre élément. Ma sœur ? Envolée. Je sais que je regretterais le lendemain. Et je savais ce qui m’attendrait. Ma meilleure ennemie reviendrait à moi. Elle ne me quittait jamais vraiment. Mais ce soir, je ne voulais pas, plus y penser. Juste oublier. Oublier qu’Athéna, elle aussi, aurait pu se déhancher sur du ABBA ou du Claude François – les Français avaient leurs perles eux aussi. Le public me grisait et me donnait des ailes. Je me dandinais encore quand on est descendu de la scène, le refrain toujours entre les lèvres. J’ai descendu mon verre d’une traite. Sentant, pourtant, un regard un peu appuyé sur moi. J’ai glissé des yeux vers ma partenaire du jour. J’ai tout de suite senti ce à quoi elle pensait. Et une toute petite voix – peut-être celle de Rodolphus – me disait que je ne devrais pas. Mais, grisé par la danse et le chant, le rythme encore sur mes hanches, je me suis levé d’un bond en l’attrapant brusquement par la main. « Viens avec moi »

Cela me faisait mal autant que cela me faisait du bien. Cela me grisait plus que tout le reste. J’aimais me faire mal, cela me détendait. Je n’avais jamais trouvé autre chose, la douleur me faisait oublier le reste. J’ai attiré Pandora dans le fond de la salle, plus sombre, moins à découvert, il fallait nous frôler pour se rendre compte que nous étions là. Sur scène, un autre couple était monté et chantait un morceau des Rolling Stones. Je me suis adossé au mur derrière moi, la plaquant contre moi. « Je sais que t’en meurs d’envie » C’était peut-être pas le meilleur terme du monde. Mais vu le regard qu’elle avait, j’étais certain de ne pas me tromper. J’ai tourné la tête vers la gauche, observant la scène où le couple massacrait plus qu’il ne chantait, « Satisfaction ». Cela me faisait mal aux oreilles. J’ai passé ma main derrière sa tête pour l’attirer encore plus à moi. De loin, on aurait pu croire à un couple qui s’embrassait. C’était presque le cas.



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyJeu 21 Mar - 16:05



( Sing to me Paolo )
@Icare Hopkins


C'est sous le signe de la décadence qu'on commence cette soirée comme on en a l'habitude : avec de l'alcool, de la musique et une dose légère de phéromones en ébullitions. On a une mentalité très similaire avec Icare et c'est sans doute pour ça que ça colle si bien entre nous. Lorsqu'on se rencontre, au milieu de la nuit, c'est généralement pour tout oublier et se laisser aller.

Ce soir ne ferait pas exception. J'attends pas plus longtemps avant de le tirer sur la scène du Lucky Voice, laissant mon corps se déhancher sans retenue et ma voix porter le rythme familier d'Abba, harmonisant par-ci par-là avec mon partenaire d'un soir.

J'ai visiblement pas besoin de beaucoup le convaincre, sa voix se joignant à la mienne et ses hanches suivant le mouvement des miennes avec un entrain qui pourrait surprendre ceux qui ne le connaisse pas. Avec son air si sérieux d'ordinaire, il était un homme différent là tout de suite.

Alors qu'on termine notre spectacle improvisé, sous les applaudissements des quelques clients amusés, les joues un peu rosies par l'effort et l'amusement qui nous a déjà gagné, je m'empresse de siroter mon cocktail fraichement servi.

« Du talent à l'état pur ! T'avais pas menti, je m'incline, tu es un pro d'Abba ! »

Mais tandis que je joue distraitement avec ma paille du bout des lèvres, essayant de chasser quelques pensées intrusives, mes yeux se perdent sur la chaleur du cou du bel Auror. C'est que je faiblis vite dans ce genre d'environnement, avec ce genre d'entourage. Je peux entendre son cœur battre au creux de ses artères et il n'en faut pas plus à Icare pour reconnaitre la luxure au creux de mes yeux.

Sa main trouve la mienne et je ne cherche pas à lutter quand il m'entraine à travers la foule de moldu. La chaleur de sa peau résonant contre la mienne alors que je ne peux m'empêcher de sourire, un peu bêtement, me mordant la lèvre d'excitation.

Dans un coin à l'ombre, à l'abri des regards indiscrets, tel un couple innocent, il m'attire contre lui. "Je sais que t'en meurs d'envie" qu'il me dit. C'est vrai, je pouvais pas le nier. Pour toute réponse, je laisse mes mains descendre lentement de ses pectoraux à ses hanches en me pressant contre lui. Mes lèvres contre ses oreilles, soufflant avec envie, à voix basse, juste pour lui.

« Je sais que toi aussi... »

Je me fais pas prier, il a raison, j'en meurs d'envie. Mes crocs viennent délicatement s'enfoncer dans son cou, laissant perler le précieux liquide écarlate que je m'empresse de collecter du bout de la langue. La musique, les humains, les odeurs du bar... tout disparaît dans une brume, tous mes sens se concentrant exclusivement sur le plaisir de ce moment. Un moment intime et intense.

Je sens Icare réagir contre moi, la douleur initiale ne semble pas le déranger, peut-être même que du contraire ? Mais je suis incapable de m'en soucier, je suis certaine que le venin ferait rapidement effet pour lui apporter autant de plaisir qu'à moi.

Sa main se glisse dans ma nuque, provoquant un frisson dans mon dos, m'invitant à boire sans gêne, et un très léger gémissement m'échappe alors que je me laisse aller, savourant chaque goutte comme un grand cru.

Je le sens doucement faiblir et c'est le signe pour moi de me retirer. Cela me demande cependant un effort mental assez important, mais je refuse d'aller trop loin, pas avec lui, pas ici, pas comme ça.

Mes canines ressortent et, avec douceur, je scelle les deux petits points rouges au creux de sa nuque d'un dernier baiser.

Je prends une profonde inspiration, pour m'aider à reprendre connaissance de la réalité et de notre environnement, avant de planter mon regard dans le sien, un sourire reconnaissant et un sensuel étalé sur le visage.

« On devrait te trouver quelque chose à manger aussi, je voudrais pas que tu aies besoin de rentrer et dormir tout de suite... »

Ma voix reste basse et mes mains ne l'ont pas encore quitté, comme pour prolonger autant que possible cette bulle intime dans laquelle nous nous trouvions.


( Pando )



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyVen 22 Mar - 13:07





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Sing to me Paolo
@Pandora Greengrass & Icare Hopkins
10 novembre 1980

J’ai besoin d’avoir mal pour exister. Cela avait commencé après la mort de ma petite sœur. Athéna rythmait ma vie, depuis. La première fois que j’avais pris la lame de rasoir, c’était trois jours après la mort d’Athéna. L’angoisse avait si forte que je n’avais pas trouvé d’autre solution que de me couper le poignet droit. Et cela m’avait apaisé. J’avais bien essayé de lutter mais les jours suivants, j’avais recommencé. Parce que cela me faisait du bien. Cela me grisait et m’enivrait. Et je recommençais. Encore et encore. Depuis, cette lame était devenue ma plus proche compagne. Celle qui m’accompagnait partout, tout le temps.

Lorsque j’avais rencontré Pandora, il y avait eu l’excitation de la nouveauté. Quelque chose d’inconnu, et d’un peu grisant. Mais je n’avais pas imaginé que cela me plairait autant. C’en était très perturbant. Cette douleur m’apaisait mais elle m’excitait encore plus. Et si nos soirées pouvaient être toutes différentes les unes des autres, elles avaient souvent cette même fin. Cette envie, pour l’un comme pour l’autre, de sceller une amitié un peu particulière. Oui, j’en avais envie. Plus que de raison, même.

Je me suis mordu la lèvre inférieure quand ses canines se sont enfoncées dans mon cou. Au fond, je sais que je ne devrais pas. Je me sens partir, griser par les odeurs qui arrivent à mes narines – du malt répandu au sol, la sueur des danseurs, les frites dégoulinantes – la musique qui ronronnait à mes oreilles, sans être capable d’en comprendre les paroles. J’avais le regard fixé sur un type pas loin de nous. L’observant sans le voir. Je sentais une douce chaleur m’envahir, la tête un peu chaloupeuse, un peu cotonneux, et pourtant je me sens bien. Si bien. Que cet instant ne s’arrête jamais. J’avais resserré un peu ma main sur sa nuque, mais je me sentais atone, comme si mes muscles me quittaient. Pourtant, ma jambe droite a entouré Pandora plaquant mon corps contre le sien, l’excitation prenait place. Effaçant la fatigue. J’ai frissonné de plaisir. Je me suis mordu à nouveau la lèvre inférieure, gémissant d’un plaisir non dissimulé.

Et puis, il y a de nouveau la fatigue qui prend le pas. Mon corps se fait lourd. J’ai du mal à soutenir ma tête. Comme lorsque l’on a trop bu. Je déteste ce moment où mon corps dit stop. Je sens ma jambe s’affaisser et retomber au sol, libérant le corps de Pandora. Ma respiration s’est accélérée, et lorsque ses canines s’écartent de moi, je sens comme une libération, pourtant c’est un grognement mécontent qui sort de ma gorge. Je frissonne à ses lèvres sur ma peau.

Hochant lentement la tête dans la positive, incapable de parler, tant j’ai la gorge sèche. Manger. Peut-être. Je voudrais surtout qu’elle recommence. Je sais, je ne le devrais pas et je sais que je le regretterais, mais j’en ai besoin pour vivre. La fatigue disparait peu-à-peu. Mes mains se collèrent sur ses hanches, et je l’ai collée contre moi, elle devait sentir mon entre-jambe encore tendu. Mon sang bouillonnait dans mes veines. J’ai plaqué mes lèvres contre les siennes. « Je préférais que tu recommences » lui ai-je susurré à l’oreille, passant ma langue juste derrière son lobe.  



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyLun 25 Mar - 13:09



( Sing to me Paolo )
@Icare Hopkins


Il était assez rare, au final, que je puisse profiter de sang frais et chaud, puisant à la source même ce délicieux nectar qui avait pris le dessus sur ma vie. Mais quand l'occasion se présentait, c'était un plaisir au-dessus de tout... ou presque. Forcément, du coup, voir l'envie dans le regard d'Icare ne fait qu'accentuer mon propre désir.

Pourquoi se priver quand, très visiblement, il aimait se faire mordre et je me délectais de ses offrandes. C'était jamais le but de nos rencontres, mais au final, on savait tous les deux que ça finissait souvent comme ça. Parfois plus, parfois moins... Se prendre la tête, c'est pas vraiment pour nous.

Aux yeux du monde, on a juste l'air de se peloter, comme n'importe qui à cette heure-ci au fond d'un bar, mais sous les caresses perdues, c'est un échange, au final tout aussi intime que ce que les fêtards indiscrets imaginent, qui a lieu. Son sang chaud, délicieux, me titille de l'intérieur, me remplissant d'une énergie que je ne trouve pas dans les poches froides et anonymes volées à Sainte-Mangouste.

Je me sens si légère, l'esprit qui dérive loin des pensées trop sérieuses, loin de tout. Mon corps frémissant de plaisir contre le sien, le sentant tout autant en ébullition que moi, envahissant mon esprit de pensées quelque peu impures.
Mais malheureusement, le moment finit par passer, il finit toujours pas passer... Et toujours trop rapidement d'ailleurs. Les gémissements se tarissent et c'est en douceur que je mets fin à notre échange. Non pas par manque d'envie de continuer, mais je préférerais éviter de tuer le bel auror quand même..

Son grognement mécontent lorsque je romps le contact de mes dents et sa peau m'arrache un petit rire amuse, parce que je le comprends, moi aussi j'aurais préféré continuer indéfiniment. Mais c'est pas comme ça que ça marche. Ses réserves de sang sont malheureusement limitées et il fallait lui rendre un peu d'énergie après un tel... don ? Appelons ça un don oui...

Son regard semble affamé, mais pas par l'idée de manger que je viens de suggérer. J'émets un petit gémissement de surprise quand il me plaque à nouveau contre lui, mes lèvres trouvant les siennes sans broncher et mon sourire grandissant lorsque sa langue vient se perdre à mon oreille, avouant son envie de recommencer. Une chaleur bien trop familière fourmillait dans tout le bas de mon ventre tandis que je sentais son envie continuer de durcir contre moi.

Sans pour autant me décoller de lui, me pressant même un peu plus fort entre ses jambes et profitant encore pleinement de la chaleur et de l'excitation qui brulait dans tout mon corps, je viens à mon tour caresser le lobe de son oreille du bout des lèvres. Rassemblant tout le self-contrôle dont je dispose pour garder mes canines soigneusement rangées, je murmure la voix de raison.

« Crois-bien que si je pouvais, je passerais la nuit entière à faire ça Icare, et même bien plus que ça... Mais il faut d'abord que tu récupères un peu de l'énergie que je viens de te pomper... »

Faut dire que je serais bien mal s'il venait à s'évanouir une fois les endorphines seront redescendues, je serais bien incapable de le porter jusqu'à St-Mangouste, vous m'avez regardé ?

Les yeux fermés, je prends une profonde inspiration pour essayer de calmer un peu le feu qui bout en moi. Profitant encore quelques secondes du moment avant de doucement reculer d'un pas. Mes mains glissent lentement le long de son corps jusqu'à attraper les siennes et, toujours en douceur, le décoller du mur qui nous avait servi d'appui jusqu'ici. Un pas après l'autre, suivant l'odeur des frites pour retourner vers le monde réel.

« Burger ou Pizza ? Il te faut quelque chose de bien gras... »

Et moi, j'ai besoin d'un verre de plus, avant de perdre tout contrôle et changer d'avis.



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyLun 25 Mar - 15:19





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J’étais si bien en cet instant. Cela me grisait lorsqu’elle m’aspirait le sang ainsi. Lestrange me ferait sûrement la peau, s’il savait. Mon frère aussi, peut-être. Mais j’en avais rien à faire. J’en avais juste envie. Juste besoin. Pour me sentir vivant. Ma seule façon, à moi, de purger ma peine. Même si tout le monde l’avait dit, les aurors, mes parents, cela n’avait rien d’un accident. J’avais désobéi à mon père, c’était la seule chose que je voyais, et à cause de ça, à cause de moi, Athéna ne connaitrait jamais la joie de Poudlard, la joie de tomber amoureuse, de se marier, d’avoir des enfants, d’aller chanter comme une folle dans un karaoké. Alors oui, depuis, j’expiais ma faute. Les marques sur mes poignets, mon abdomen en étaient la preuve.

Les crocs de Pandora dans mon cou me faisaient frémir d’envie. Et je refusais que cela s’arrête. J’avais juste besoin d’avoir mal. Parce que je n’avais pas le droit de m’amuser, alors qu’Athéna elle n’était plus. J’avais pas le droit de vivre libre, alors que j’avais tué Athéna. Mais si la lame sur mon poignet m’apaisait, la succion de Pandora, elle m’excitait. Plus que de raison. Et je voulais qu’elle recommence. Encore. J’en avais rien à faire de manger. Peu m’importait si je résisterais ou non. La tension, elle avait augmenté, et mon sang bouillonnait dans mes veines. Je sentais mon cœur qui battait plus vite, à cause de ce qu’il venait de subir. Cela me faisait toujours cet effet-là lorsqu’elle se nourrissait de moi. Et moi… moi, j’étais bien. Je me sentais flottant et léger, comme si je n’appartenais plus à mon corps, observant la scène qui se déroulait de haut. Mes mains parcouraient le corps de Pandora, l’incitant à recommencer. Encore.

Je le savais que ce n’était pas bien. Mais je ne pouvais pas m’y résoudre. J’en avais besoin. La raison, j’en avais plus. Ses lèvres sur mon oreille me firent gémir légèrement. Ma langue est passée sur mes lèvres. Je l’ai embrassé dans le cou. Avant de pousser un nouveau grognement quand elle m’a attrapé les mains. Pourtant, je n’ai émis aucune résistance. Déjà, c’était une vampire, elle avait mille fois plus de force que moi. Et puis, à quoi bon. Je regretterais de la forcer à faire ce qu’elle ne voulait pas. Et j’avais pas le droit de le lui imposer, même si j’en crevais d’envie. Alors je l’ai suivi, le regard un peu dans le vague, sentant mon cœur qui ralentissait légèrement. Les odeurs de transpiration qui se mélangeaient à l’odeur des frites m’arrivaient aux narines. J’avais faim sans avoir faim. Les séquelles de s’être fait aspirer le sang. J’avais les yeux rivés sur sa nuque. Me disant que j’aimerais l’embrasser, encore. Ses paroles ont mis du temps pour arriver à mes oreilles, et pour que je les comprenne. J’étais encore un peu sous l’emprise de ses crocs, un peu incertain dans ma démarche et mes propos. J’aimais pas être comme ça, et je savais que mon poignet allait en payer le prix lorsque je me retrouverais seul chez moi. Mais c’était plus fort que tout le reste. « Burger » ai-je fini par répondre. « J’suis désolé Pando » ai-je ajouté. Je sais que je n’aurais jamais dû lui demander de recommencer. Il y avait une fille sur scène qui chantait du Dalida, enfin qui massacrait Dalida serait plus juste. « Je te laisse choisir la prochaine chanson pour me faire pardonner »



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyJeu 28 Mar - 15:18



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Ce fut difficile de quitter ce doux moment, si chaud, si envouteur, si... intense.
C'était probablement une des choses qui me plaisait le plus dans ma condition de vampire, ces moments intimes avec les hommes qui se laissent prendre sous mes crocs.

Ce moment intime avec Icare, car à cet instant, tandis que je me délectais de son sang, seul lui importait. Sou cou, ses mains, ses lèvres, son entre-jambe, son sang... J'étais à deux doigts de ne jamais le laisser repartir. Mais la raison prend toujours le dessus, jamais plus je ne m'infligerais la culpabilité rongeante de prendre la vie à quelqu'un.

Pourtant, l'hésitation me gagne, pendant quelques secondes au moins, alors qu'il en veut plus. il veut mourir que je me dis. C'est avec un effort incommensurable que je me fais voix de la sagesse et que je le tire vers la foule, retour à la réalité, pour lui trouver, lui aussi, de quoi grignoter.

Toujours a moitie sur mon petit nuage, je l'entends distraitement choisir burger et  d'un simple signe de la tête, je fais comprendre à une serveuse qui passait par là de nous amener ça directement, j'ai pas la foi d'aller jusqu'au bar et de commander comme le commun des mortels, faut bien que mes quelques dons de vampire servent un peu parfois.

Tout en retrouvant une table pour se poser un peu, les jambes toujours cottoneuse, je leur souris tendrement, comme pour essayer de le rassurer.

« T'as aucune raison d'être désolé enfin ! »

Moi aussi, je me suis laissée entraînée par le feu du moment, et le fait de savoir qu'il en voulait plus continue de me réchauffer de l'intérieur.

« Ce n'est que partie remise... »

Je m'étais penchée par-dessus la table pour lui susurrer cette promesse à l'oreille avant de lui offrir un clin d'œil en regagnant ma chaise.

« Mais j'accepte noblement de choisir la prochaine chanson quand même ! »

Cependant, je suis pas un monstre, j'attends que son repas arrive et qu'il ait repris un peu de force. Ça me laisse un peu de temps pour réfléchir à mon choix.

« Qu'est-ce que tu dirais qu'on tente Jolene ? Je sais bien que c'est pas un duo à la base, mais je suis sûre qu'on peut s'adapter non ? »

Mon air se fait presque sérieux, c'est que je rigole pas quand il s'agit de préparer une performance, j'ai une réputation à tenir dans ce bar miteux !

« J'aime bien le petit côté country, je suis sûre qu'on peut te trouver un chapeau et des bottes aussi dans un coin pour pousser le vice ! »

Et mon sourire limite animal, accompagné d'un regard plein de malice, refait surface. C'est qu'il serait grave sexy en cowboy l'auror, j'en suis convaincue...



( Pando )



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyVen 29 Mar - 15:19





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Bien sûr que j’étais désolé. Jamais, je n’aurais dû lui demander plus. Ce n’était pas digne de l’amitié que nous avions, elle et moi. Mais putain, que j’en crevais qu’elle recommence. Parce que, oui, j’aimais ça, bien plus que le reste. Cela me faisait vivre. Ma lame, ses crocs. Tout ça me grisait, mais si je pouvais passer la lame sur mon corps sans demander l’avis de personne, je n’avais pas le droit d’imposer à la jolie blonde ce qu’elle ne voulait pas. Et je savais parfaitement ce que cela faisait si elle s’abreuvait trop de mon sang, sans que je puisse refaire mon énergie. Et je n'avais pas le droit de lui demander ça. Même, si une petite voix au fond de moi, me disait que j’y serais bien. Tellement bien. Je retrouverais Athéna, et peut-être que je pourrais enfin m’excuser, lui demander pardon pour ce que j’avais pu faire. Instinctivement, j’ai planté mes ongles dans la plaie de mon poignet droit, pour faire baisser la tension qui venait de remonter en flèche, comme à chaque fois que je pensais à Athéna. Je lui ai fais un faible sourire, j’crois qu’elle était bien trop gentille avec moi.

On était si différents et si identiques à la fois, elle et moi. Et nos soirées étaient toujours sans filet, sans question. Juste de l’amusement, de l’oubli. Du plaisir. Mon regard fut sûrement le même qu’un gamin devant une énorme part de gâteau au chocolat. J’ai fait le même mouvement qu’elle, pour lui attraper le lobe de l’oreille en guise de remerciement. Parce que oui, j’en avais envie. Et que j’avais juste l’impatience d’attendre. Pourtant quand le burger, bien gras, dégoulinant de sauce, arriva, il me fit démentir sur mes envies. Je l’ai englouti avec rapidité, comme si je n’avais pas mangé depuis quinze jours. Je crois que cela me faisait toujours ça quand Pandora me suçotait la carotide. Et que j’étais bien trop cotonneux pour m’en rendre compte. Ma dernière bouchée en suspens, j’ai acquiescé d’un signe de tête. Je n’étais pas très opérationnel avec Dolly Parton mais je savais m’adapter. Même sur des duos qui n’en étaient pas. « Va pour Jolene. Et p’t’ête qu’on entrera dans l’histoire en faisant de sa chanson le meilleur duo, jamais réalisé ? » Fallait toujours avoir de l’espoir non ? J’ai englouti ma dernière bouchée de burger.

Je me suis penché à nouveau au-dessus de la table pour lui attraper délicatement le menton. « Let’s go babe. » lui ai-je murmuré avant de l’embrasser sur les lèvres. On s’est levé, pour rejoindre la scène, je ne lui avais pas lâché la main. Le gras que je venais d’ingurgiter m’avait redonné une énergie, digne des plus grands sportifs. J’pouvais aller jusqu’au bout de la nuit. Ou était-ce encore les endorphines secrétées lors du repas de Pandora qui me faisaient toujours de l’effet ? En passant entre les tables, j’ai trouvé ce qui allait parfaire la soirée. « On vous les rend après, promis » ai-je lancé, comme pour justifier l’emprunt que je venais de faire. Les moldus étaient des gens formidables, on trouvait de tout dans leurs bars, même le plus improbable des couples, aux chapeaux identiques. « Il te va à ravir », en lui posant le chapeau de la femme sur la tête.

On est monté sur la scène. « Va falloir que tu me guides, je suis un peu rouillé question country » lui ai-je murmuré, en me penchant à son oreille. J’aimais bien le country mais ce n’était pas ce que je maitrisais le mieux.



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyMar 2 Avr - 12:02



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L'un comme l'autre, on aimait se perdre dans ces moments à deux, dans cet échange, autant que dans d'autres. C'était une façon pour lui d'oublier qui il était et pour moi d'embrasser ma vraie nature. Nos vices respectifs se complétant parfaitement.

C'est pour ça que c'est toujours aussi difficile quand le moment doit immanquablement toucher à sa fin. Revigorée, c'est à mon tour de m'assurer qu'il récupère son énergie avec de la bouffe de mortel, c'est un peu le cycle de la vie à notre échelle.

Flottant toujours un peu sur mon petit nuage, je l'observe engloutir le burger bien gras qui n'avait pas tardé à apparaitre devant lui avec un mélange de tendresse et d'amusement dans le regard.

De loin, les regards indiscrets se prenaient surement à nous comparer à des adolescents pouffant durant un rendez-vous galant. Leurs simples esprits moldu ne pourraient jamais comprendre la situation fantaisiste qui se déroulait pourtant. On était loin du rendez-vous et on était loin d'être innocent...

Chose promise, chose due, je choisis une fois de plus une musique pour aller offrir à ce bar un spectacle digne de ce nom. Je trainais assez souvent par ici que pour savoir que les prestations habituelles étaient généralement plus que douteuse. Mais c'était une bonne chose, car ça me permettait de flatter mon ego lorsque je passais avec mes décennies d'entrainements. Je me languissais toujours des applaudissements et des regards d'admiration, c'est plus fort que moi, j'aime être le centre de l'attention.

Je propose un classique de country, sans encore trop être certaine de comment transformer ce chef-d'œuvre en duo. Mais je ne m'inquiète pas trop, on improvisera, on se débrouillera, j'ai une confiance aveugle en notre - et surtout mon - talent musical. Par chance, Icare est toujours facile à embarquer dans mes idées, il se prend jamais vraiment la tête.

« Je suis même certaine qu'on va marquer l'histoire ! »

Un sourire en coin et un baiser volé, je le laisse m'entrainer à travers les tables en direction de la scène et j'éclate d'un rire franc et sincère quand il réquisitionne deux chapeaux de cowboy sur le passage, me posant le plus petit des deux sur le haut du crâne.

« Par Merlin c'est PAR-FAIT ! »

Les doigts pincés sur la bordure de mon nouveau couvre-chef, je l'incline doucement tout en tournant sur moi-même pour que le bel auror m'admire.

« Je suis pas certaine de le rendre par contre, je trouve que ce style me va comme un gant. Je devrais peut-être me reconvertir en cow-girl finalement ! »

Puis, tout en grimpant, a sa suite, les trois marches nous séparant de la zone de karoake, je rajoute à voix basse, juste pour lui, par-dessus son épaule, un commentaire volontairement séducteur.

« Il me manque plus que quelque chose à chevaucher maintenant... »

Un micro dans une main, je fais face à Icare tandis que la musique s'élève dans la salle.

« T'en fait pas, fait comme moi et tout va bien se passer ! »

Sur le rythme régulier, je laisse mes jambes improviser quelques pas de line-dancing, pas trop rapides, invitant mon partenaire à faire la même. Un pas en avant, le pied droit passe derrière, puis le gauche, un petit coup sur le talon et on commence à chanter.

Sans grande surprise - du moins pour moi - on s'en sort bien ! Pas encore de fausse note a l'horizon et on se tient toujours tous les deux sur nos pieds face à un public qui n'a pas l'air déçu ! C'est encore une victoire que je savoure jusqu'à la dernière note, offrant une révérence en plein centre de la scène sous les quelques applaudissements.

Rendant les armes à la jeune femme responsable du karaoké, je sautille joyeusement aux côtés d'Icare tout en quittant la scène.

« Alors ? Tu crois qu'on a marqué l'histoire avec notre duo ? »

Je ris, ça me mettait toujours de bonne humeur de me produire sur scène, aussi futile soit cette activité. Sans perdre mon sourire, j'accélère un peu le pas pour rejoindre la table des tourtereaux qui nous avaient gracieusement prête leur chapeau et je me concentre un peu sur mes quelques rares talents vampiriques, plantant mon regard dans les leurs à tour de rôle.

« Ces chapeaux nous vont clairement mieux qu'à vous, c'est très gentil de nous les offrir gracieusement... »

Ma voix se faisait un peu envoutante et mon ton imposant, laissant glisser dans leurs esprits que ce cadeau était bel et bien leur idée. Les voyant hocher la tête docilement, un peu l'air béat, j'en conclus que mon travail est fait et je pivote à nouveau pour offrir un clin d'œil complice à mon ami.

« Je t'avais prévenu que j'avais pas très envie de les rendre... »

Toujours pleine d'énergie suite au festin de tout à l'heure, je lui reprends la main pour le tirer vers le bar cette fois.

« Ça m'a donné soif tout ça, on manque clairement d'alcool là tout de suite, tu trouves pas ? Un petit whisky ? Rhum ? Et puis il va falloir que tu choisisses une chanson aussi, je serais curieuse de voir c'est quoi ton style bien à toi ! »


( Pando )



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyMar 2 Avr - 21:37





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Le burger m’avait redonné l’énergie dont j’avais besoin pour repartir. Comme si de rien n’était. Je l’avais pourtant, encore, en subtiles pensées un peu lointaines, comme un souvenir que l’on essayait de rattraper sans pour autant y arriver. J’avais encore la douceur de ses lèvres su ma peau, qui se mélangeait à la douleur que me procurait ses canines, et qui me faisait un bien fou. Ceux qui me voyaient devaient sans doute me traiter d’aliéner à agir ainsi. Mais je m’en fichais, c’était plus fort que moi. Cela me grisait, me donnait envie, autant que je me détestais de succomber à ce vice si agréable.

Le country n’était pas ma musique de prédilection et je n’étais pas sûr de réussir à suivre correctement le rythme si elle ne m’aidait pas un peu. Le chapeau trouvé, lui allait parfaitement bien, sifflant quand elle tourna devant moi, un léger sourire sur les lèvres. « Et je serais ton cow-boy » ai-je répondu, en la suivant comme un chien suivrait son maitre. On était loin de l’innocence des adolescents. Et y’avait rien de pur lorsque l’on passait nos soirées ensembles. On s’éclatait, c’est tout. Et de toutes les manières improvisées ou non. Et elle me faisait faire, quasiment tout ce qu’elle voulait. Je me suis pincé la lèvre inférieure, une lueur d’envie dans le regard. Envie d’être le fier destrier de la belle, et si la musique – je l’ai un peu maudite, la miss Dolly Parton - ne s’était pas mise entre elle et moi, j’aurais sans doute eu une pulsion très audacieuse la concernant.

On a suivi la musique entrainante avec un certain brio et un parfait charisme, comme si nous avions fait toute notre vie – ou presque. Plus elle que moi, au vu de ses années de service en temps que vampire. Assez fier de notre prestation, j’essaie néanmoins de ne pas trop m’emmêler les pieds pour la danse. Si j’étais capable de maitriser un duel à la perfection – auror oblige – j’étais pas le parfait danseur de ses dames, et encore moins en danse venue tout droit du Texas. Mais, au moins, j’avais pas ni massacré l’artiste Parton, ni les pas de danse, ni la prestation de Pandora. On était indéniablement le couple qui s’en sortait le mieux au cours de cette soirée. Ou j’étais tellement envouté par la vampire que je n’avais plus aucun libre-arbitre. C’était peut-être une possibilité à laquelle, je ne voulais surtout pas réfléchir, parce que oui Pandora elle faisait réellement ce qu’elle voulait de moi, surtout si dans la balance j’avais le droit à une séance tout autant privée qu’intime. Reprenant doucement ma respiration, c’est que c’est sportif de danser et chanter juste en même temps, je lui ai offert un sourire sincère, rare venant de moi. « On en parlera encore dans vingt ans, minimum ! » ai-je lancé, avant d’éclater de rire. Un vampire et un auror, ça marquait l’histoire, non ?!

Je connaissais que très peu les vampires. Tout ce que je savais d’eux, c’est ce que j’avais appris à l’Ecole Supérieure du Ministère, lors de mes études d’auror, et ce que Pandora m’avait raconté. Mais j’crois, au fond, que je préférais garder le mystère, cela donnait un tournent différent à ce que l’on pouvait vivre au cours de nos folles soirées, et surtout cela m’évitait de trop penser à ce qu’il pourrait advenir si je tombais sur des méfaits de vampires lors de mes missions d’auror. Je préférais ne rien savoir. Je l’observais « parler » au couple des chapeaux, me disant qu’elle pouvait peut-être un peu faire peur si on ne la connaissait pas. On avait tous les deux nos défaillances et nos vices. Et je me demandais si elle avait déjà usé de ses talents sur ma personne. Pensée qui fut immédiatement chassée, parce que je me refusais d’imaginer ça. Parce qu’elle ne méritait pas que je pense ça d’elle, et que je doute de son amitié ainsi. Je me suis enfoncé les ongles dans la plaie de mon poignet pour réprimander les mauvaises pensées, avant de secouer lentement la tête de gauche à droite, désabusé, et rigolard devant son minois presque innocent. « L’envie d’un tête-à-tête en salle d’interrogatoire me démange » lui ai-je répondu, un sourire un peu sournois sur les lèvres. On pouvait faire tellement de choses dans ces salles. Je l’ai suivi jusqu’au bar. Je me rendais compte que j’avais la bouche sèche, et qu’il me fallait du rhum pour épancher la soif que j’avais – et le peu de dignité qui me restait aussi. J’ai commandé un rhum. Même si le whisky faisait parti de mes boissons favorites, je reconnais que je préférais le whisky-pur-feu sorcier au whisky moldu.

Cherchant la chanson.

Je me rendais compte que je n’avais pas un style à moi. J’écoutais ce qui venait, préférant certains à d’autres, sans avoir réellement de favori. Même si des artistes comme Clapton, Dire Straits ou même les ZZ Top avaient un peu plus mon attention que les autres. « Santé Pando ! A cette soirée mémorable ! » J’ai bu d’un trait mon verre de rhum, en demandant un autre au passage. « Sultan of swing des Dire Straits » pour répondre à sa seconde demande. « Je ne sais pas si c’est le style qui me correspond mais c’est celui que j’écoute sans doute le plus ». En réalité, j’avais pas de style, et très peu d’envie. Je n’aimais pas m’attacher à rien, ni à personne. J’avais plutôt tendance à m’éloigner lorsque l’on s’accrochait à moi, des envies de me détruire à petit feu, parce qu’au fond je méritais que ça, pour ce que j’avais fait. Et la musique, et ces petites choses qui faisaient vibrer mes compatriotes ne m’importaient guère, du moment qu’on ne m’enlevait pas ma lame des mains, on pouvait bien me passer n’importe quelle musique.  

J’ai planté mon regard dans le sien, attrapant mon second verre de rhum pour le porter à mes lèvres, sans pour autant le boire. « Prête pour un tête-à-tête avec Mark Knopfler ? ». Bon, j’étais grave loin de l’artiste qu’était le leader des Dire Straits, mais je suis sûr qu’avec un peu d’entrainement, j’pouvais presque l’égaler. Avec beaucoup beaucoup de rhum, alors. J’ai descendu mon second verre de rhum.


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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyLun 15 Avr - 17:48



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Icare a rapidement retrouvé son énergie et c'est pas pour m'en déplaire. L'attirant sur scène pour un numéro un peu plus country, je manque pas de faire un petit commentaire salace au creux de son oreille, sachant pertinemment qu'on était tous les deux amuse par ce petit jeu.

Sa réponse ne déçoit pas, et a le mérite d'étirer mes lèvres dans un autre sourire un peu joueur. Après tout, le teasing était un de mes jeux préférés et je prenais un malin plaisir à voir les prunelles de l'Auror afficher cet air affame.

Sur scene, le spectacle reste bien plus sobre, c'est qu'il y a pas mal de gens dans la foule et que malgré mon amour pour le scandale et l'attention, j'étais pas forcément partante pour me lancer dans les divertissements pour adultes.

Cela ne nous a pas empêché de mettre le feu malgré tout ! Avec que peu de retenue, je guidais fièrement nos pas de dance au rythme de la grande Dolly. J'éclate de rire, une fois de plus, en pêchant les compliments auprès de mon partenaire.

« Minimum ! Faudra revenir faire un hommage dans vingt ans du coup, histoire de rafraichir les mémoires et garder ce numéro pour la postérité ! »

En guise de trophée, je décide de nous garder les chapeaux "empruntés", n'ayant aucun scrupule à faire jouer de mes quelques pouvoirs surnaturels pour motiver les propriétaires à les offrir gracieusement.

Mon air prend un air bien moins innocent en imaginant l'interrogatoire suggère par Icare.

« Il va peut-être falloir que je songe à être moins discrète quand je commets des crimes finalement, monsieur l'Auror... »

Et tout en envisageant, l'espace d'une minute, de plaider coupable pour mes nombreux vols à St-Mangouste, je l'attire une fois de plus vers le bar, histoire de reprendre une dose d'inhibiteur et profiter encore un peu du karaoké. Il est temps que le beau brun montre un peu quels sont ses gouts musicaux a lui là !

« Santé ! »

Je lève mon verre dans le même mouvement que lui, descendant moi aussi d'une traite le liquide qui me réchauffe de l'intérieur. C'était franchement rien compare à une gorgée de sang frais, et mon niveau de tolérance a l'alcool était ridiculement élevé, mais j'avais tout de même un certain penchant pour l'art de la mixologie, rare consommable humain qui avait un peu de gout sur mes papilles.

Je peux voir qu'il réfléchit sérieusement a la question, finissant par poser son choix sur du Dire Straits. Je vais pas dire que je suis surprise, ça lui colle assez bien comme style au final.

« Monsieur est plutôt rock donc, je vois... Moi je trouve que ça te correspond pas trop mal au final. »

Il en a pas fallu plus que je fasse signe à la serveuse qui jouait les DJ d'un soir, inscrivant son choix pour le prochain passage sans me gêner pour les autres clients qui auraient peut-être voulu profiter du jeu également. J'ai pleinement conscience de mon côté égoïste, et j'en ai strictement rien à carrer, tant que je fais de mal à personne, pourquoi me priver de faire ce que moi je veux ?

Un verre de plus de descendu et je peux voir derrière les iris sombre de mon comparse que le rum commence à lui donner des ailes lui, expliquant sans doute pourquoi il nous emmène rendre hommage au chanteur.

« Je préférais un tête à tête avec Icare Hopkins perso, mais si je dois me contenter de Mark, il a intérêt à assurer sur scène ! »

Mon sourire espiègle prend un air de défi, s'il se sent de se comparer à Mark Knopfler, il a intérêt à offrir un spectacle digne d'une rockstar !

Et pour la troisième fois de la soirée, je l'entraine sur la scène, face au public de plus en plus ivre, et je lui colle un micro dans la main avant de l'accompagner.

Moins familière avec la chanson, je lui laisse le lead cependant, accompagnant quelques lignes de refrains et concentrant mon énergie dans une danse endiablée. Si je savais moins chanter le rock, j'étais tout à fait capable de le danser. Sans oublier qu'avec le sang frais d'Icare toujours dans les dents, j'étais gonflée à bloc, telle une hyperactive sous caféine, suffisamment requinquée que pour danser jusqu'au bout de la nuit, et plus.



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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyVen 19 Avr - 20:12





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« Le rendez-vous est pris ! » ai-je répondu, dans un éclat de rire. Même si j’ignorais totalement où je serais dans vingt ans. Là, où Pandora resterait la belle jeune femme qu’elle était, j’aurais pris plus d’une ride. Vieux, aigri, et peut-être – même – plus de ce monde. Surtout avec la vie de débauche que je pouvais mener. Et j’en étais parfaitement conscient. Mais j’aimais à m’imaginer ce que l’on pourrait donner sur scène dans vingt ans, elle la jeunette encore en pleine santé, et le vieux boitillant. Le tableau pourrait être étrange. Et peut-être un peu pervers. S’ils savaient… Les pensées qui pouvaient me traverser l’esprit en cet instant, et aucune n’était chaste.

Je l’ai suivi au travers des tables, sans la quitter du regard. La descente de ses reins, son corps absolument parfait. Imaginant encore le souffle chaud qu’elle posait sur mon cou. Le frottement de ses lèvres contre ma peau lorsqu’elle me plantait ses canines dans la carotide. Ma langue est passée sur mes lèvres, masquant l’envie irrépressible qui revenait en flèche. J’avais envie d’elle, toute entière, son corps entre mes doigts, ses crocs dans mon cou. Et je nous imaginais très bien dans les salles sombres du Ministère. Je me suis mordu la lèvre inférieure. « Et crois-moi que je te les ferais avouer… sans détour » J’ignorais si les gens imaginaient ce qu’il se tramait sous leurs yeux. Je les voyais, en cet instant, seulement comme des parasites qui m’empêchaient d’être totalement libre de mes mouvements et mes envies. Et que j’étais un peu trop bien élevé pour ne pas en avoir « rien à faire ».

Le rhum m’allégea la lourdeur que j’avais dans le gosier. Je me demandais si le gout de notre nourriture, aussi variée soit-elle, était le même dans la bouche de Pandora. Adepte du sang, ressentait-elle la même chose lorsqu’elle buvait autre chose ? J’avais toujours supposé que non, au vu de nos séances de vampirisme, mais à vrai dire je n’en avais strictement aucune idée. Peut-être qu’un jour, je lui poserais la question. Pour ma part, il était clair que j’aimais lorsque j’étais son diner. Avant de la connaitre, jamais je n’aurais cru en être autant accro et pourtant, je ne pouvais plus me passer d’une soirée en sa compagnie sans qu’elle ne boive directement à la source. Parce que oui, j’aimais ça. Et parfois, j’imaginais qu’elle aille un peu trop loin. Rejoindre ma petite sœur. J’y serais bien. Mais l’heure n'était pas à penser à Athéna. Cela me serrait le cœur à chaque fois, et cette soirée n’était faite que pour l’oublier. Juste le temps d’une chanson.

Le second verre de rhum avalé, j’ai souri un peu bêtement. J’ignorais si cela me correspondait réellement, mais j’aimais bien. Cela dit, toutes les musiques me convenaient. Du moment, qu’on me laissait m’abrutir devant un verre d’alcool, me divertir en compagnie d’une damoiselle ou d’un damoiseau, m’apaiser avec ma lame, je pouvais écouter n’importe quelle musique qui passait. Mais je reconnais que les Dire Straits restait, quand même, le groupe que j’écoutais le plus. Il faut dire que la guitare du leader était juste sublime. J’crois que cela m’aurait plu de jouer de la guitare. Même si j’étais content de passer rapidement, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir une petite once de culpabilité à passer devant les autres personnes inscrites. L’avantage d’avoir un vampire dans son équipe, les autres ne résistaient pas. Je crois que j’ai repris un troisième verre de rhum, pour me mettre dans la peau du rockeur Knopfler il me fallait au moins cela. Avant de faire un sourire plus que charmeur. Elle l’aurait son tête-à-tête, qu’elle en soit certaine. « La soirée est loin d’être finie… » lui ai-je murmuré à l’oreille. « Mais t’en fais pas, Mark il assure » Je devrais peut-être prendre un quatrième verre pour approuver mes dires.

Les autres moldus qui observaient le spectacle, je crois que je n’en avais plus rien à faire. Grisé par l’alcool, emporté par le son de Sultans of swing, excité par la petite blonde qui dansait devant moi, j’en avais totalement oublié le reste. Et si je savais pas jouer de guitare, je savais danser le rock. Sûrement moins bien que des danseurs professionnels, mais j’étais capable de la guider dans les pas, et la faire tourner sur le rythme de la chanson au moment parfaitement opportun. J’étais sûr qu’on allait être le meilleur duo de la soirée. Capables de danser toutes les danses, les chanter, de mettre le feu, parce que je les entendais les moldus qui frappaient dans leurs mains. Mark Knopfler n’avait qu’à bien se tenir, j’pouvais lui piquer sa place en une fraction de seconde.

J’en fus presque déçu quand la musique stoppa. C’est essoufflé, encore en transe, les joues bien rouges, qu’on est descendu de scène sous les applaudissements – parce que ouais, on avait mis l’ambiance. Moi j’avais la tête qui me tournait un peu. Je crois que le rhum, il commençait sincèrement à me faire effet, ou était-ce juste ce rock totalement endiablé que l’on venait d’exécuter qui me mettait dans cet état. Peut-être un peu de deux. « Mark fût-il à la hauteur de tes attentes ? » Alors qu’un autre duo prenait place, je l’ai tiré hors de la scène en l’attrapant par le bras, pour la soutenir, ou plutôt m’éviter à moi de tomber. Et Merlin que j’aimais être dans cet état où l’alcool faisait son petit effet, et où je ne contrôlais plus rien. Il n’y avait rien de plus grisant d’être totalement à disposition de ma partenaire du jour. L’envie surtout, de profiter et de ne surtout pas penser au lendemain. Ce lendemain surtout, où j’allais me prendre 30 piges dans les dents, quinze ans de dépression. J’avais passé la moitié de ma vie à me punir d’avoir tuer ma petite sœur, oubliant la première moitié qui n’avait pas été si mauvaise que ça. Mon petit frère me manquait, nos retrouvailles avaient été un peu étranges. Cette longue absence, durant laquelle je ne lui avais donné aucun signe de vie – même si j’avais continué à suivre la sienne, pour être sûr qu’il aille bien. Ça m’avait pesé de le revoir, je ne pouvais pas le nier, mais cela m’avait fait plaisir. Même si je ne me sentais toujours pas à l’aise ni à ma place. Comment je le pourrais. Revenus au bar, j’ai commandé un nouveau rhum pour chasser ces pensées de mon esprit. « Et pour la belle ? » ai-je demandé à voix haute. « Où tu préfères une autre boisson bien plus alléchante ? » ai-je murmuré en me penchant vers son oreille.

Inutile de me le dire deux fois.



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Pandora Greengrass
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MessageSujet: Re: Sing to me Paolo « Icare & Pandora »   Sing to me Paolo « Icare & Pandora » EmptyMer 24 Avr - 15:54



( Sing to me Paolo )
@Icare Hopkins


Je ris de bon cœur à l'idée d'un rendez-vous dans vingt ans, en l'honneur de notre performance. Ce rire me sert surtout d'excuse pour éviter de laisser les sombres pensées qui s'immiscent inévitablement quand on parle d'avenir lointain et du sort qui attend les mortels autour de moi. Non, je préfère rire et imaginer Icare garder sa belle gueule de trentenaire à tout jamais dans les méandres fictifs de ces plans sur la comète.

En cette soirée, on se sentait comme les rois du monde, la foule autour de nous ne faisant que figuration pour l'aventure dans laquelle nous évoluons. Entre pas de danse et remarques suggestives, la nuit n'appartenait qu'à nous et à notre imagination débordante.

« Je serais curieuse de découvrir tes méthodes d'interrogation, mon cher... »

Mon rire, plus doux cette fois, reflétait un amusement mêlé à une certaine excitation. Si le ministère pouvait être vide de ses "vrais aurors" qui n'hésiteraient pas à me mettre sous surveillance, j'irais bien m'y perdre avec Icare...

Un peu d'alcool en plus dans le sang de mon partenaire d'un soir et nous revoila parti sur scène, donnant tout ce qu'on avait en nous pour allumer le feu et faire hommage au rythme des Dire Straits. J'avais jamais vraiment dansé le rock, mais j'ai laissé le professionnel - ou presque - guider mes pas sans retenue. Ses mains guidant mes hanches sous les encouragements du public.

Cette prestation était définitivement la plus énergique de la soirée et j'avais désormais besoin de me poser, au moins quelques instants, pour reprendre mon souffle. À voir mon camarade légèrement tituber lors de notre descente de scène, je me dis que l'alcool combiné aux efforts qu'il vient de faire et la perte de sang de tout à l'heure devait commencer à lui faire tourner la tête.

Accrochée à son bras et en riant toujours, flottant sur un petit nuage, on traverse une fois de plus le nuage de monde pour retrouver le bar et ses poisons addictifs.

« Mark n'a qu'à bien se tenir, parce que tu vas finir par lui voler son job à ce rythme-là ! »

Sex, drugs and rock n roll, la vie de rockstar serait finalement pas si absurde pour lui, je me dis. Mais bon, au fond, je ne connais que le côté fun de cet homme avec qui je m'amuse, mon avis est donc surement biaisé. Il doit bien avoir une facette sérieuse sous cette couche de débauche pour travailler au ministère, non ?

Au bar, le rhum coule à flot et, toujours accrochée à son bras, je plante mon regard azur dans le sien pour répondre à sa question en chuchotant à quelques centimètres de son visage.

« Je prendrais volontiers un Bloody Mary. Je dirais pas non à le rendre un peu plus réaliste, mais deux open bar dans la même soirée, c'est un coup à toucher le fond, mon bel ami... »

C'était pourtant difficile de résister lorsque je pouvais sentir son musc sur sa peau et entendre son cœur battre au creux de ses veines... Heureusement que l'alcool ne me fait pas forcément d'effet, car si j'avais été aussi imbibée que lui, je suis convaincue que la raison serait partie aux oubliettes il y a déjà bien longtemps.

Tout en attrapant mon verre désormais posé sur le bois à côté de nous, je lui offre un clin d'œil et viens passer mon ongle sous son menton, éraflant gentiment sa peau d'un air joueur.

« Mais ça veut pas dire qu'on ne peut pas continuer de s'amuser... Qu'est-ce que tu dis de mettre à bon usage tes talents d'Auror ? »

Mon sourire prend un air de défi alors que je recule d'un pas, croisant les bras sous ma poitrine.

« Je me cache quelque part dans l'immeuble, si tu me trouve, tu peux m'interroger à ta façon... »



( Pando )



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Sing to me Paolo
@Pandora Greengrass & Icare Hopkins
10 novembre 1980

Je crois avoir eu un sourire un peu osé à ses mots. Elle m’avait toujours fait de l’effet, avant même que je sache qui elle était réellement. Et c’était l’une des rares que je revoyais. Avec plaisir. J’avais toujours eu qu’une conduite, ne jamais revoir mes partenaires du soir. Je ne m’attachais pas aux personnes que je rencontrais. Je préférais les croiser, et les oublier, et qu’elles, elles m’oublient. J’étais loin d’être quelqu’un de bien, et j’portais malheur. La plupart de ceux qui s’étaient accrochés en avaient payé les frais. Athéna qui était morte de ma main. Hephaïstos qui s’était retrouvé seul héritier de la famille Hopkins à supporter la tristesse des parents. Sydney qui s’en était pris plein la gueule par mes connards de collègue. Arès qui avait failli y passer lors de l’attaque du Picses. Rodolphus qui s’était pris une attaque des mangemorts. J’voulais pas m’attacher de peur de leur faire du mal. Mais Pandora, avec elle c’était différent. Peut-être parce qu’elle était immortelle, et que même si elle paraissait fragile sous ses airs de gamine, elle ne l’était pas. Qu’elle avait bien plus de facilité à se défendre que moi – même si j’étais auror. Alors, j’avais cédé à ce que l’on se revoit et puis, je reconnais que la voir me procurait bien plus de plaisir que n’importe quel autre partenaire.

Et j’y étais totalement accro. Comme lorsque je passais la lame de rasoir sur mon poignet. Cela me procurait tant de jouissance, que pour rien au monde, je ne voulais arrêter. J’arrivais pas à la quitter du regard, les yeux avides d’envie. Comme un chien observant un morceau de saucisse de Morteaux. Et si nous avions pas été à découvert dans ce lieu respectueux, j’aurais été sans doute bien plus loin qu’un baiser sur les lèvres et dans le cou, en guise de réponse à ses paroles, collant mon corps contre le sien. Elle s’imaginait pas ce dont j’étais capable lorsque j’interrogeais un suspect. Je pouvais me montrer très perspicace pour arriver à mes fins. J’voulais un corps-à-corps ce soir. Et la chanson fut la bienvenue pour m’éviter de céder aux pulsions que je pouvais avoir. Mais plus le temps passait, plus j’avais envie d’elle. Plus j’voulais ses crocs plantés dans ma chair, parce que oui j’aimais ça. Ça m’excitait plus que tout le reste. J’ai eu un grognement mécontent à son refus. Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire l’effet que cela avait sur moi ? J’étais maitre de mon esprit, et de mon destin. « Et si j'm’en fiche moi de ce que cela me fait ? » Pourquoi les gens ne comprenaient-ils pas ce dont j’avais besoin. J’avais besoin d’avoir mal pour exister.

Même si j’étais un peu renfrogné de mettre vu essuyer un refus, je fus intrigué par sa proposition. Avec autant d’alcool dans le sang, mes talents d’auror ils étaient loin d’être… talentueux. Et j’avais du mal à voir où elle voulait en venir. Les aurors avaient beaucoup de talents mais les sortir à la vue des moldus qui se trouvaient là, je doutais que cela soit une bonne idée. J’ai froncé les sourcils quand elle a reculé, annonçant le reste de son petit jeu. Je crois avoir eu un sourire un peu osé, alors que me mordait la lèvre inférieure, pour réfréner mes ardeurs. « Et si je ne te trouve pas ? » Même si j’allais la trouver, j’étais curieux de ce qu’elle pouvait me réserver. Je me suis rapprochée d’elle d’un seul pas, la collant à moi. « Je te trouverais beauté fatale. » lui ai-je murmuré à l’oreille. « Je vais être sympa, je te laisse cinq minutes d’avance »

J’étais bon prince.



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