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 Past the black where the sirens sing | Minerva

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Sirius Black
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MessageSujet: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyMar 23 Jan - 9:10


Past the black where the sirens sing …
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Globalement, si je devais résumer ce mois de novembre qui était en train de s'écouler, je pourrais expressément certifier qu'il était plutôt en train de s'écrouler. Y'avait plus rien qui allait. Et, j'avais cette drôle d'impression d'être ce Roi maudit parmi les cendres ce royaume éphémère qu'il avait mis tant de temps à bâtir. Tout s'écroulait autour de moi, sans que je n'y prenne garde ou sans que je veuille le conscientiser plutôt. À l'intérieur, ça me bouffait littéralement. Ça faisait en sorte que j'en dorme pas la nuit. Déjà, que je dormais pas des masses en temps normal, ici, c'était pire. Mais ... j'étais fidèle au poste. Parce que ma clientèle devait pas pâtir de mon état d'esprit ombrageux.

Parce que c'était la merde et pas que dans mon âme et dans mon cœur. C'était la débandade partout. Un avenir incertain. Des choix, qu'il faudrait que l'on fasse à un moment donné. Entraîner les 'autres' avec soi. Ou, faire en sorte de sombrer dans les abysses. Seul. Ça, je le connaissais ce sentiment. Car, il avait toujours été là. Qu'il me collait au derme comme une seconde peau. Étouffante et collante. Depuis que j'étais né au sein de la famille Black, je m'étais toujours senti ainsi. Pas abandonné, non. Mais seul, ouais. Sûrement.

Et, j'avais rencontré mes meilleurs amis. Dans l'immense machine noire et rouge. Là, étaient les moments, les plus beaux de mon existence. Puis, on avait aidé Moony en devenant des Animagi, pour lui faire supporter les Lunes. Lunes, après lesquelles, je le protégeais et le soignais. Car, je l'avais décidé. Et que personne, ne m'en avait empêché. Et ... j'avais fui, j'avais laissé une fiancée derrière moi. Fiancée, que j'ai retrouvé bien des années après et qui m'a sûrement coûté mon amitié avec le Lycan. Ou ma fierté bien trop mal placée. Ou la propension que j'avais de ne rien dire sur ce que je pouvais ressentir ...

... du moins, jusqu'à l'implosion.
Et, tel que je me connaissais : elle n'allait vraiment pas tarder.

Ce qui me tira de mes idées noires, ce fut la jolie rouquine qui était à mon service. Ou plutôt ses sourires. Toujours bienveillants. Même si en ce moment, j'avais plus l'impression d'être un Patron exécrable plutôt qu'un bon. Mon regard sombre se posait alors sur mon employée et par mimétisme, je lui rendais son témoignage d'affection. Même si celui-ci était biaisé par tout ce qui était en train de se passer. J'étais pas sincère et j'aimais pas ça. Mais au moins, la journée se passait sans heurts tant que j'étais occupé, que Shannon brillait en salle et que je pouvais m'adonner à ce que j'aimais faire sans réfléchir.

Les derniers clients partis, il était temps pour ma serveuse de prendre congé. Parce que je savais qu'elle allait chercher l'un de ses jeunes frères à son entraînement de foot. Cependant, alors que je l'observais, elle semblait hésitante au moment d'enfiler son manteau.

- Sirius ... tu es sûr que ça va aller ? Je savais pertinemment que cette interrogation en occultait une autre. Bien plus intime. À laquelle, je ne prêtais aucune envie de réponse.
- Ouais ouais, tracasse. Ton frangin va t'attendre. Et y'a plus grand chose à ranger. Allez, ouste. J'offrais un sourire, plus sincère celui-ci aussi, tout en essuyant les derniers verres et m'en servant un, quand elle fut partie.

Faisant tourner le verre de whisky entre mes doigts, tout en contemplant les mouvements du liquide ambré de mon regard sombre, je m'attendais pas à voir arriver une dernière cliente. Car ... même si mes sens étaient bien moins développés que ceux du Lycan, y'avait des odeurs qui trompaient jamais. Des fragrances de fantasmes tus, pour cette professeur que je trouvais sublime en étant ado'. Et ... que je trouve toujours magnifique en étant adulte. Minerva McGonagall, qui, jusqu'à preuve du contraire n'était jamais entrée dans mon antre, le Chelsea Potter.

- Miss ... McGonagall ? Je demeurais surpris, alors que dans un geste fluide, je rallumais certaines lumières. Comment vous ... allez ? Un silence, assorti d'un sourire. Pas celui réservé aux transactions financières et commerciales. Un autre, teinté d'affection pour cette enseignante. Qu'est-ce que je vous sers ? Si elle était dans mon sanctuaire, y'avait bien une raison. Si ce n'était celle de la boisson. Non ?




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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyDim 28 Jan - 15:54


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Je tournais en rond chez moi depuis midi. Le treize novembre était une date délicate et peu importe où mes yeux se posaient je voyais Elphinstone. Dans son fauteuil avec un bon bouquin, dans la cuisine a grignoter mes biscuits a peine sortis du four avec le sourire amusé d'un gosse prit en faute, dans la chambre ou je sentais tellement sa présence et ou la solitude devenait la plus pesante. Ma famille et mes proches avaient tous pensé à moi le jour des un ans de la disparition de feu mon époux, pareil que le jour de son anniversaire mais personne n'avait songé qu'aujourd'hui nous aurions dû fêter nos trois ans de mariage. Ni mes frères, pourtant s'était bien Robert mon ainé qui nous avait mariés, ni Filius. Sans doute ces gens avaient -ils tout simplement ... oublier. Je me trouvais ridicule de leur en vouloir autant que je leur étais reconnaissante de ne pas avoir eu droit au ton compatissant. En fait c'était à lui que j'en voulais le plus, et à moi-même. J'aurais pourtant du comprendre la leçon avec M-J adolescente, puis avec Dougal en devenant femme. J'aurais dû comprendre que tomber amoureuse était une très mauvaise idée.

Aux alentours de vingt heures je me relevais du sofa aussi brusquement que si j'avais reçu une décharge électrique. Je balançais le livre sur lequel j'avais vainement essayé de me concentrer. Je n'avais réussi à lire que les vingt premières lignes une bonne dizaine de fois. Je ne suis pas du genre superstitieuse mais j'étais sûre et certaine que quelque part ou qu'il fût, Elphinstone voulait que je sorte d'ici.

" Ok ok ... Je vais prendre l'air."

Répondis-je à la pièce vide. Je me rendis dans l'entrée pour enfiler mon manteau, j'en profitais pour replacer mes cheveux dont une boucle s'était échappée du chignon habituelle. Je donnais une dernière caresse dans le pelage noir de Fiona qui somnolait sur le banc du porte manteau puis je sorti de la maison.

Un instant je réfléchis à l'endroit ou j'allais aller puis je me décidais pour le chemin de traverse. Il y avait toujours du monde là- bas. Il y avait un certain temps que je n'avais pas mis les pieds ici, surtout nuitamment, et mon regard fût attiré par une enseigne avec un nom que je connaissais. Je fût surprise de ne m'être jamais rendu compte qu'il y avait ici un bar nommé le Chelsea Potter. Intriguée je m'approchais et poussais la porte. Le jeune homme derrière le bar avait été un de mes élèves et il avait l'air aussi surpris que moi de croiser mon chemin ici.

" Miss ... McGonagall ? Comment vous ... allez ?"

Je me rendis compte en regardant Sirius Black rallumé les lumières qu'il était sans doute en train de fermer son établissement. J'allais lui souhaiter une excellente soirée et le laisser rentrer chez lui mais il reprit la parole.

" Qu'est-ce que je vous sers ?"

Je fût un peu surprise, n'ayant pas vraiment eu l'intention de passer ma soirée à boire mais le désir de savoir ce que ce garçon avait bien pu devenir me convainquit de me laisser tenter.

" Je crois que vous étiez sur le point de fermer non ? Mais, si ma présence ne vous empêche pas de profiter de votre soirée et si vous avez du Whisky Ecossais je ne dirais pas non. Je ne pensais pas vous rencontrer ici ce soir "

Je jetais un regard circulaire autour de moi avant de revenir sur lui avec un sourire complice.

" Mais j'aurais pourtant dû me douter. Qui d'autre tiendrait un établissement avec ce nom là ! "

Ce fût à cet instant que je me rendis à quel point Sirius avait l'air fatigué et même ... Oui j'en était sûre à présent, il avait l'air triste. Profitant du fait qu'il m'ait posé la question en premier je repris alors.

" Et bien, disons qu'il y a eu des jours meilleurs, Mais vous même comment vous portez vous ? Il y'a si longtemps que je ne vous avais vu. Je dois avouer que je suis ravie d'avoir de vos nouvelles "


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Dernière édition par Minerva McGonagall le Dim 3 Mar - 17:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyLun 29 Jan - 18:20


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Revoir un fantôme de mon passé, qui n'était franchement pas si lointain, ça amenait peut-être quelque chose de positif dans ce mois de novembre qui était décidément à chier. McGonagall, je l'appréciais beaucoup. Énormément. Elle était une femme que j'avais admiré durant toute ma scolarité au sein des Gryffondor. Et surtout, j'avais toujours adoré ce qu'elle pouvait dégager comme aura. Comme essence. La seule fois, où elle avait piétiné mon cœur d'ado' amoureux, c'était quand elle m'avait foutu en retenue avec McKinnon, la pire retenue de toute mon existence. Parce que Marly, avait été une furie par après. Incapable à raisonner et à dompter. Tout ça, parce que j'avais fait mon Sirius ...

Ça, je l'avais fait beaucoup de fois, ces temps-ci. Jouant à l'égoïste. Étouffant sous cette fierté mal placée qui me faisait plus de mal que de bien. Parce que je la ravalais pas, je me retrouvais à avoir sali une profonde amitié. Et, quant à savoir si tout ce que j'avais détruit, se réparerait un jour ? J'en savais foutrement rien. Alors, je pouvais nier bien longtemps, que ça me faisait plaisir de voir que l'enseignante avait osé fouler le sol de mon établissement. Établissement, que j'étais sur le point de fermer alors qu'elle arrivait. Toutefois, j'avais pas envie de la mettre dehors. Alors qu'avec d'autres clients, je me serais peut-être pas gêné.

Mais, j'avais un affect envers elle. Et, elle faisait peut-être partie de ces quelques âmes qui parvenaient à me manquer, sans que je ne le conscientise réellement. Car après tout, ça servait à quoi de le dire ? Probablement à que dalle. Mais, c'était ce que je ressentais au plus profond de mon être, quand je savais mon interlocutrice, en ce lieu. Et, y'avait un peu de fierté aussi. De voir, ce que j'étais devenu. Même si j'avais pas poursuivi mes études au sein de l'École Supérieure du Ministère, -non pas que je sois con-, mais rester huit heures assis à faire de la théorie sans passer à la pratique, c'était pas dans mes cordes. Loin de là, même.

Je laissais 'ça', aux autres. Parce qu'en ce qui me concernait, j'étais exactement à ma place. Là, où j'étais.

- J'allais fermer, ouais. Mais ... c'est pas pour autant, que je vais vous chasser. Et, sachez que votre présence ne m'empêchera pas de profiter de ma soirée. Un sourire, parce que c'était une vérité absolue. Avant de partir en quête d'un Whisky écossais de douze ans d'âge. Un Macallan Double Cask, douze ans d'âge. Je crois que c'est exactement ce qu'il nous faut. Un sourire malicieux, alors que j'étais en train de lui servir un verre, ayant terminé le mien au préalable. Pour goûter la symbiose de ces deux fûts de chêne qui l'avaient fait naître.  Goûtez-le. Et dites-moi, ce que vous en pensez. Si vous aimez pas, je peux vous en proposer un autre.

Parce que celui-là, je le boirais bien à un moment donné, de toute façon. Dans les ombres du Chelsea Potter, sans que personne ne puisse me voir.
Faisant tourner le verre entre mes mains, je décidais de me rapprocher de celle qui avait été ma Professeur, venant me positionner à côté d'elle. Ni trop près, ni trop loin. Juste à une distance respectable, que la bienséance était en mesure d'accepter. Haussant les épaules, je buvais une gorgée du breuvage alcoolisé, un sourire contre mon verre. Alors que mon regard sombre détaillait mon invitée. Sans ciller.

- Ouais. Je suis d'accord en ce qui concerne les jours meilleurs. Y'avait pas plus vrai. Même si l'interrogation qui survint après, me fit me retrancher dans mes habitudes. Ce que je savais faire de mieux. Ne rien avouer. Ne rien dire. Faire comme si de rien n'était. Parce que c'était plus facile, que de devoir s'appesantir sur certaines choses qui me dépassaient, moi, Sirius Orion Black. Ça va. Je suis encore debout. Donc ouais, ça va.

Mensonge.

- Les affaires me prennent une bonne partie du temps. Semi-vérité.  J'aurais jamais pensé vous voir débarquer ici. Dans mon antre. Vérité, assortie d'un sourire qui ne semblait pas las ni fatigué. Juste empreint de sincérité.




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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyDim 3 Mar - 21:50


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" J'allais fermer, ouais. Mais ... c'est pas pour autant, que je vais vous chasser. Et, sachez que votre présence ne m'empêchera pas de profiter de ma soirée. Un Macallan Double Cask, douze ans d'âge. Je crois que c'est exactement ce qu'il nous faut."

Je reconnu instantanément le sourire en coin du jeune homme que j'avais eu face à moi si longuement en cours. Je m'installais donc au comptoir le temps qu'il me serve. J'avais été ravie de croiser un sourire, même triste, sur ses traits fatigués. Je n'aimais pas apprendre que la vie, cette garce, s'était chargée d'abîmer le moral de mes élèves anciens ou actuels. J'avais cru un instant qu'il avait été trop poli pour me dire clairement Désolée Mme on ferme ! et j'avais déjà résolue de ne pas abuser de son temps et de ne rester qu'une demi heure au grand maximum mais en l'entendant parler j'avais presque l'impression qu'il était aussi curieux et heureux de me revoir que moi-même avec lui.

" Goûtez-le. Et dites-moi, ce que vous en pensez. Si vous aimez pas, je peux vous en proposer un autre."

Il me tendit un verre de liquide ambré qu'il m'arrivait de savoir apprécier. Au-delà du travail de la ferme et de la politesse la plus élémentaire Robert McGonagall Sr, que j'appelais papa, avait tenu a inculqué à ses deux fils et sa seule fille le goût d'un alcool bien de ces contrés Écossaises. Sirius avait l'air de s'y connaître, ou bien il avait cherché à m'impressionner, car il en avait sorti une bouteille d'excellente facture. Mon père pouvait rarement se permettre de s'offrir un aussi bon whisky. Je trempais mes lèvres dans l'ambre du verre et des notes de caramel, de vanille et d'orange confites me ravir et me ramenèrent un bref instant à la table de la ferme familiale.

Le jeune homme avait profité de cette petite divagation de ma part pour se glisser de l'autre côté de son comptoir et venir s'installer près de moi.

" Ouais. Je suis d'accord en ce qui concerne les jours meilleurs. Ça va. Je suis encore debout. Donc ouais, ça va. Les affaires me prennent une bonne partie du temps. J'aurais jamais pensé vous voir débarquer ici. Dans mon antre. "

Un nouveau sourire, qui me donna l'impression d'être un peu plus sincère celui-là, éclaira un peu son visage. Je lui souri à mon tour. Je savais qu'il ne disait pas tout, et comment lui en vouloir. Nous ne nous étions pas vus depuis deux ou trois ans et je n'avais sûrement eu dans sa vie qu'un impact très superficiel. Tout au plus lui avais-je appris quelques notions de métamorphose et lui avais-je laissé un souvenir de froideur et de punitions. Même si j'aurais aimé pouvoir l'aider, ne serait-ce qu'en étant une oreille attentive, je n'allais pas insister pour en savoir plus, pour l'instant en tout cas. Pourtant la curiosité (malsaine peut-être) et l'envie d'aider était forte.

" Il est parfait."

Déclarais je sobrement en désignant mon verre qui tournait entre mes doigts. Je me rendis compte qu'il s'était lui aussi servi et je me demandais brièvement s'il en était à son premier verre de la soirée. La voix de ma conscience considéra que ça ne me regardait pas, et Sirius Black n'était pas ivre mort, mais j'avais eu la vague impression qu'il lui arrivait de boire seul. Jamais je ne me serais mêlé de ça, bien évidemment, mais j'aurais préféré qu'aucun de mes petits protégés ne tombe dans ce genre de travers.

" Pour tout vous dire je ne savais pas il y a quinze minute en arrière que j'allais sortir mais je tournais en rond chez moi et ... Quelque chose m'a dit de sortir prendre l'air. Je suis enchantée d'apprendre que les affaires de votre antre comme vous l'appelez marchent suffisamment pour vous prendre du temps. Je ne vous aurait pas imaginé en tenancier de bar mais ça vous va bien finalement."

Je cherchais son regard pour lui envoyer un autre sourire complice. Il ne m'avait parlé que de ce bar pour le moment pour résumer les deux dernières années de sa vie depuis la fin de ses études. Je trouvais que ça lui convenait assez, l'homme secret, protégé derrière son comptoir qui écoute les déboires de ses clients sans jamais parler des siens. J'avais envie de lui en parler mais ne trouvant pas les mots juste pour ne pas risquer de le fermer alors je me contentais de dire.

" Comme pour Mr Potter que j'ai croisé il y a peu, la vieille prof que je suis est toujours surprise de voir les chemins de vie qu'empruntent certains de ses élèves. Vous êtes toujours proche de votre petite bande de trublions qui m'en a fait voir de toutes les couleurs j'imagine? "

Mon sourire s'élargit et je repris une gorgée de whisky.


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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyMar 5 Mar - 11:45


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Hormis le fait que j'étais gangréné par ces Ténèbres que j'avais moi-même invoqué, j'étais réellement heureux d'avoir vu débarquer dans mon sanctuaire, mon ancienne professeur de Métamorphose. Elle, si je devais l'avouer, avait été l'un de mes premiers fantasmes adolescents. Celui qu'on tait au lever du jour, parce qu'il était peut-être un peu trop honteux pour être raconté. D'ordinaire, je m’embarrassais aucunement d'une certaine pudeur. Mais, c'était comme quand il s'agissait de parler de ces ... choses qui régnaient en maîtresse sur le monde et qui moi, me rendaient malade au demeurant.

Ce que j'appelais ces choses, je les enfouissais généralement sous des strates de fierté mal placée et d'égo propre à mon ancienne maisonnée. C'était comme ça. Mais, au milieu de tout ça, se terraient des sourires sincères et des regards sombres pour le moins complices envers cette femme qui, bien malgré elle, -et sans le savoir-, avait été ce qui se rapprochait le plus d'une mère comparé à Walburga Black. Même si, y'avait eu quelques punitions et quelques points en moins, qui avaient coûté à de nombreuses reprises, la première place des Rouge et Or. Y'avait quand même Remus Lupin, qui, en tant que Préfet, avait un peu changé la donne.

À cette pensée, je me rembrunis instantanément. Or, l'instant fut de courte durée car mon interlocutrice appréciait fondamentalement, ce que j'avais pu lui servir. Il fallait au moins ça, pour satisfaire son palais d'Écossaise, qui avait été élevée au Whisky. J'avais peut-être fait en sorte de lui sortir le grand jeu, dès le début ? Aucune idée. Mais en tout cas, elle avait aimé. Et ça, en tant que tenancier du Chelsea Potter, c'était le principal dans cette histoire.

- Bien. J'acquiesçais avec un large sourire, satisfait de ma petite trouvaille que je venais de partager avec une personnalité de mon passé adolescent. Eh bien ... je suis en droit de remercier cette envie soudaine, ou ce quelque chose qui vous a dit de sortir et de vous retrouver ici. Un lever de sourcils, en réponse à la continuité de ses dires. J'étais curieux de voir, où elle, elle m'aurait situé tiens.   Ah bon ? Vous m'auriez vu dans quoi, si c'est pas indiscret ? J'avais bien tenté l'expérience d'une année supérieure après Poudlard, mais c'était plus qu'emmerdant et ô combien contraignant.

C'était pas fait pour moi, plutôt.
Elle était là, la vérité absolue.
Buvant mon verre, tout en observant ma vis-à-vis de mes prunelles sombres, j'esquissais un sourire plus que poli en écoutant le fait pur et simple qu''elle avait revu James. Un rire, tout en hochant ma tête aux mèches noires par la négative, quand elle se décrivait comme vieille prof, chose qui était délibérément fausse. Et ... d'instinctivement resserrer la prise sur mon verre, à ses derniers mots. Mentionnant les Maraudeurs. Ou plutôt, l'un d'entre eux, en particulier et avec lequel, je n'avais plus d’interactions.

Je laissais planer les secondes, tandis que j'inspirais profondément. Que je repoussais l'envie d'une clope ou d'un nouveau verre.

- Avec certains, ouais, ça n'a pas changé. C'était fou comme cet aveu venait à lui seul de me trouer le cœur. Et ... vous en voyez souvent des anciens élèves ? Une pirouette pour me sortir de ce marasme. Parce que, je dois vous avouer un truc ... vous étiez l'un de mes premiers fantasmes quand j'étais ado'. J'avais été poussé dans mes retranchements, pendant quelques minutes. À son tour de se souvenir que je restais comment elle m'avait surnommé déjà ? Un trublion. Ouais, exactement.




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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyMer 20 Mar - 19:17


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" Eh bien ... je suis en droit de remercier cette envie soudaine, ou ce quelque chose qui vous a dit de sortir et de vous retrouver ici."

Et moi aussi. Merci Elph, Merci pour tout et pour ces retrouvailles aussi. J'étais presque sûre que ça venait de lui, si on m'avait déclaré que mon défunt mari m'arrangeais des retrouvailles avec un élève marquant le soir de nos trois ans de mariage j'aurais sûrement bien ri mais le fait était la. Je l'avais senti ce soir, plus que jamais. Il n'avait pas voulu que je reste seule. Sirius ignorait, bien entendu, tout cela et il aurait sans doute trouvé que sa vieille déglinguée d'ancienne professeure ne tournait décidément plus très rond et qu'elle pédalait dans le chaudron a potion.  

" Ah bon ? Vous m'auriez vu dans quoi, si c'est pas indiscret ? "

Ça je ne le savais pas précisément. Quelque chose d'énergique pour sûr. Auror ou tireur, ou encore sportif. Mais j'imaginais sans trop de difficultés la peine qu'aurait eu ce garçon a suivre de longues études. Pas qu’il ne puissent pas suivre intellectuellement loin de là et peut être même a l’inverse. Il aurait compris la théorie très vite et le terrain aurait trop tardé à son goût. Je le croyais en tout cas. Sirius était un garçon, un homme, intelligent mais très peu scolaire. Le faire tenir sur une chaise une heure à l’époque où c'était une partie de mon travail était déjà un exploit en soi. Lui et sa petite bande au quasi complet. Seul Mr Lupin savait se montrer raisonnable, bien qu’il se laissa parfois porter par le mouvement et se retrouve dans des situations où j'étais obligée de sévir. En parlant de cette bande d’ami.. je n’eu pas l’occasion de répondre a sa première question qu’il répondait à l'une des miennes.

" Avec certains, ouais, ça n'a pas changé."  

J’avais su immédiatement que j’avais heurté un point sensible. Ces quatre garçons inséparables n'étaient plus des enfants a présent et il arrive aux hommes adultes de se brouiller sévèrement. J’avais très envie de savoir ce qui avait bien pu briser (ou juste fêler peut être) une si belle amitié mais j’avais l’impression qu’en plus de le braquer je n’obtiendrais qu’une réponse vague, ou encore mieux, pas de réponse du tout. Et puis tout cela ne me regardait pas même si ça me touchait. Je sentais bien que mon jeune interlocuteur avait été blessé, ou quelque chose du genre. Et d'ailleurs, même si j'avais voulu lui poser clairement la question il ne m'en laissa pas l'opportunité et sauta sur l'occasion de changer de sujet de manière spectaculaire.

"Et ... vous en voyez souvent des anciens élèves ? Parce que, je dois vous avouer un truc ... vous étiez l'un de mes premiers fantasmes quand j'étais ado' "

J'avais manqué de m'ettouffer avec ma gorgée de MacCallan. Ainsi j'ignorais si le feu qui me monta au joues était du à la gêne ou a l'alcool ou encore a un subtil melange des deux. Toi qui ambitionnais "d'inspirer" tes élèves te voilà servi Minerva. Je reposais mon verre et y cramponais mes deux mains. Comme s'il n'y avait plus que le whisky de réel dans cette étrange conversation. Jamais, pas un seul instant je n'avais imaginé entendre ce genre de confession de la part d'un élève. Bien sûr les hormones en ébullition d'un adolescent pouvait perturber un peu les choses mais je n'avais pas cru possible de provoquer ça. L'avais-je provoqué d'ailleurs ? M'etais-je montrée un jour trop concupiscente en classe ? Merlin non, je n'en avais pourtant pas l'impression.

Un instant je risquais un léger coup d'œil dans sa direction pour essayer de savoir s'il s'agissait de vrai confidences ou s'il essayait de me mettre aussi mal a l'aise qu'il avait dû l'être quand j'avais parler de ses amis de jadis. Je n'arrivais pas a déchiffrer alors je replongeais mon regard dans l'ambre de mon verre et le terminais cul sec. Avant de me lever brusquement en rougissant de nouveau.

" Ho... Hum... Et bien c'est... "

Je ne savais plus quoi répondre et ça me rendais folle. Black se montrait décidément d'une extrême agilité quand il s'agissait de vous mettre dans un état si étrange. Je n'étais ni en colère, ni amusée. Honteuse peut-être et de quoi exactement ? J'avais forcément dis ou fais quelques chose pour qu'un élève ai eu une telle image de moi. Était-il le seul ? J'étais horrifiée et j'avais envie d'exploser de rire et de crier. J'avais envie de quitter la pièce mais était il possible aussi qu'une pointe de fierté ce soit montrée, une pointe de ... Oserais-je le penser... De flatterie ? Le joues rouges pivoine je m'éloignais un peu de mon tabouret. Peut-être était il temps de quitter le bar a présent.

" Je ne ... Je ne sais pas quoi vous dire Mr Black. Je suis désolée ..humm... Je vais vous laisser je crois. Combien je vous dois ?  "



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Dernière édition par Minerva McGonagall le Dim 31 Mar - 12:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyJeu 21 Mar - 9:35


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Converser avec mon ancienne professeur, -sûrement préférée ; y'avait pas besoin de chercher plus-, ça me faisait quelque chose. Parce que momentanément, durant une parenthèse fugace, j'oubliais que cette entame du mois de novembre était à chier ou bien peu flatteuse, pour mon âme. Chaque jour, ça allait de pire en pire. Avec cette impression cruelle, que ça s'arrangerait pas vraiment. On était à peine à la moitié de mon mois de naissance, que j'avais très hâte qu'il se finisse. Même si, ça incluait qu'on arriverait doucement mais sûrement au mois de janvier, et lui, il était strictement hors de question d'y penser.

Alors, voir la belle quarantenaire dans mon sanctuaire, comme je me plaisais à l'appeler, ça parvenait à me détendre. À faire en sorte que les flammes qui avaient commencé à me dévorer, s'éteignent progressivement. Elles étaient toujours là hein, mais bien moins vivaces. Et ça, je pouvais remercier la venue de mon interlocutrice qui avait été peut-être un hasard ou non. Guidée, par le Destin ? Ou ce qui s'en approchait ? Peut-être bien. Mais, elle ne me permit aucunement de satisfaire ma curiosité, car elle n'y apporta de ce fait aucune réponse.
Tout comme j'avais mes secrets, elle semblait avoir les siens.

Comme sur celui de mon avenir, qu'elle aurait peut-être vu ailleurs. Dans de grandes études, ou dans une carrière flamboyante d'Auror ? Là encore, je n'eus aucune précision quant au déroulé de ses pensées. Mais, qui ne disait mot, consentait en quelque sorte, non ? C'était ce que mon Inconscient me soufflait, ou Pads d'ailleurs. Que de toute manière, y'avait pas d'autre place où je souhaitais être. Si ce ne fut celle-ci, accompagné. Ou non.
Accompagné, j'avais fait en sorte de l'être d'un côté mais ayant perdu toutefois un être cher de l'autre. Ne voulant clairement pas m'appesantir dessus. Parce que c'était Remus, qu'il était spécial à mon regard sombre et que j'avais sensiblement merdé.

Si je lui disais à elle, comment elle allait réagir ? Pas bien, je suppose non ? Parce que là où se terrait la culpabilité de l'avoir fait, se nichait la honte de l'avouer. Elle nous connaissait soudés, nous les Maraudeurs, comment McGo' me jugerait après cette révélation ? Sûrement un mélange de sagesse et de mépris, en ce qui me concernait. Et, c'était clairement pas le but de la manœuvre, là. Alors, j'avais préféré la mettre mal à l'aise en lui soumettant l'idée qu'elle avait été au cœur de nombreuses nuits agitées. Et, de réveils qui l'étaient tout autant.
Mais ... techniquement, c'était pas la première, hein.

- Hum. J'offrais un silence, sentant bien qu'elle était prête à partir, ma vis-à-vis. En même temps, vu ce que j'avais avoué à demi-mots, je pouvais pas l'en blâmer de ça. Non. Partez pas. C'est moi. J'ai eu des paroles plus que déplacées à votre encontre et je m'en excuse. Un silence, alors que je rivais mes prunelles noires aux siennes. Vous êtes une très belle femme, mais je m'arrêterais là. Parce que je veux pas vous mettre encore plus mal à l'aise. Mais ... je tenais à le dire. Un autre silence, alors que je venais remettre mon verre presque terminé sur le comptoir, avec un bruit sourd. J'aurais quelques questions à vous poser, Professeur. Si je peux encore me le permettre.

Un sourire contrit, tout en espérant qu'elle reste. Et puis :

- Est-ce que parfois, c'est judicieux de sacrifier quelqu'un pour quelqu'un d'autre ? Est-ce que, ça fait de moi, quelqu'un de détestable et un ami qui n'a rien de tel ? Voilà, que je me frottais le visage de ma main libre, l'autre étant posée sur le verre d'alcool. J'ai merdé et je crois que même avec le plus puissant des sorts, ce que j'ai fait ... ça ne se réparera jamais.




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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyLun 1 Avr - 14:34


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" Hum ... Non. Partez pas. C'est moi. J'ai eu des paroles plus que déplacées à votre encontre et je m'en excuse.  Vous êtes une très belle femme, mais je m'arrêterais là. Parce que je veux pas vous mettre encore plus mal à l'aise. Mais ... je tenais à le dire."

Ma main droite frottais nerveusement la couture de ma veste et mon regard se posait partout sauf vers le sien. Mon côté pédagogue, ou une vieille déformation professionnelle, avait envie de répliquer qu'on ne s'excuse pas soi-même mais même là je ne parvenais plus à m'enlever cette idée gênante d'un élève de quinze ou seize ans à qui j'avais provoqué de telles pensées. Bien sûr, moi aussi adolescente je m'étais fait tourné la tête par des messieurs loin de mon âge mais je n'aurais jamais eu l'outrecuidance, ou le courage de le leur dire. Le pasteur du village où j'avais grandi par exemple et qui devait bien avoir atteint la fin de sa trentaine alors que je n'avais pas encore fêté mes quinze ans.

Toujours est-il que je ne savais pas quoi répondre au jeune homme. Je m'apprêtais à le remercier et à partir. Je lui avais tourné le dos et m'approchais de la porte après avoir déposé un billet sur le comptoir mais il reprit la parole et je me figeais sur place, la main sur la poignée.  

" J'aurais quelques questions à vous poser, Professeur. Si je peux encore me le permettre. "

Je fermais les yeux un instant. Je m'attendais à des questions très indiscrètes mais mon instinct, ou l'ombre de mon mari qui sait, me dicta de rester, que j'allais pouvoir apporter mon aide, peut-être. A présent je comprenais. Sirius Orion Black avait toujours été un provocateur d'aussi loin que remontaient mes souvenirs communs avec lui. Avait-il cherché à attirer mon attention suffisamment fort pour que je l'écoute ? Ou bien avait-il vraiment juste voulu me tenir informé d'idées saugrenues qu'il avait eu en tête me concernant et qui datait de tellement loin qu'il les considérait prescrites ? Dans un cas comme dans l'autre, j'avais loupé quelque chose. Dans le premier j'avais manqué d'attention sur les appels a l'aide qu'il avait lancé et dans le second... comment dire, j'avais de toute façon manqué d'attention.

" Je vous écoute. "

Murmurais je en me retournant lentement face à lui. Mes joues étaient toujours roses mais le regard attentif que je plantais dans le sien devait suffire à lui faire comprendre que j'écouterais ce qu'il avait à dire s'il ne s'agissait plus de cette histoire de fantasmes.

" Est-ce que parfois, c'est judicieux de sacrifier quelqu'un pour quelqu'un d'autre ? Est-ce que, ça fait de moi, quelqu'un de détestable et un ami qui n'a rien de tel ? ... J'ai merdé et je crois que même avec le plus puissant des sorts, ce que j'ai fait ... ça ne se réparera jamais."

Je gardais le silence suffisamment longtemps pour qu'il développe son questionnement mais, bien sûr, j'allais devoir me contenter de cette explication évasive. J'avais compris trois choses, il avait commis une erreur, il la considérait comme irréparable et ça concernait un ami et/ou un sacrifice. Je fît le lien avec la moue rembrunie qu'il avait affichée lorsque j'avais évoqué le petit groupe d'amis solide qu'il s'était construit sur les bancs de ma classe entre autres. C'est souvent dans les amitiés les plus fortes que les disputes les plus douloureuses et les plus violentes éclatent. Qu'avait-il donc bien pu dire ou faire de si terrible ? S'agissait il d'une femme ? Il me semblait me souvenir que la mignonne Lily Evans avait fait tourner la tête de beaucoup de garçons de sa promotion.  

Réfléchissant à la manière dont j'allais répondre, je revins auprès de mon tabouret. J'avais hésité à me rasseoir puis, le reculant un peu, je me réinstallais au comptoir.

" Et bien ... Vous ne me donnez pas beaucoup de détails sur lesquels m'appuyer et je le comprends. Je vais donc rester assez général dans ma réponse. "

Le voici prévenu.

" Déjà, je ne pense pas que vous soyez un mauvais ami, mais il arrive à tout le monde de faire quelque chose de blessant sans le vouloir. Personnellement, quand je commet une erreur, avant de penser à sacrifier quelque chose ou quelqu'un, je pense qu'il est déjà primordial de demander pardon. Parfois les gens sont plus apte à vous pardonner que vous ne le pensez. Oh ne vous méprenez pas, bien sûr que je sais à quel point ça peut coûter à votre ego. Et puis, si vraiment l'affront est trop grand et la blessure trop profonde, et seulement là, je m'efface sans heurt. "

Une image furtive du regard démuni de Dougal face à mon refus me frappa.

" Mais nous sommes différents vous et moi, un peu comme chien et chat. Je ne vous donne que mon point de vue. "


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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyLun 1 Avr - 15:50


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Fallait pas être sorti de l'ESM avec une grande distinction, pour comprendre que mon aveu avait drastiquement modifié cet atmosphère propre aux confidences. J'avais fait en sorte d'être honnête en expliquant à mon ancienne Professeure, qu'elle avait été l'un de mes premiers fantasmes adolescents. En-dehors de ceux inhérents à Circée Travers, évidemment. Parce que la magnifique blonde, elle avait fait partie de mes songes qui n'avaient d'innocents que la terminaison. Le reste, je lui en avais jamais fait part. Pas par honte non, mais plutôt par respect envers elle.

Parce que je la savais mal à l'aise avec le concept. Sensiblement pudique avec cet état de fait. Bien que j'avais été le seul, capable de révérer son corps comme il le fallait, l'ancienne Serpentard aussi maîtresse d'elle-même qu'elle pouvait l'être, ne l'était pas avec son essence intrinsèque.
Alors, il était strictement hors de question que j'en vienne à mettre ça sur le tapis -entre nous. Vu ce que ça donnait avec McGo'. Et la manière dont l'enseignante n'était visiblement pas enchantée de mes propos, et de ce qu'ils incombaient comme dérives adolescentes.

Mais, j'y pouvais rien. La quarantenaire qui me faisait face, avait été la première. Puis, je savais que j'étais pas le seul à penser ça. À imaginer ça. Elle avait rien fait pour, c'étaient juste les hormones qui l'avaient décidé. Et, en tant qu'ado', j'y avais été soumis comme tous les autres. C'était une belle femme. Érudite et désormais mariée à son travail. Moi, j'étais juste ce satané Gryffondor irrévérencieux qui avait toujours cette habitude : celle de balancer des Bombarda Maxima à tout va, sans pour autant me soucier des conséquences.

Et ... y'en avait hein. Justement, ce que ç'avait produit avec Remus Lupin. Et, comment je pouvais le vivre actuellement. Comment ça me rongeait de l'intérieur sans que je ne le dise pour autant. Parce que j'étais trop arrogant. Parce que ça me poussait dans des zones dont je n'étais pas coutumier. Et surtout, ça mettait en péril ce quelque chose dont on était fiers, -nous les Maraudeurs- et que j'avais bousillé en un claquement de doigts. Comme ça.

- Hum. Si j'en avais pas dit beaucoup, c'était par pur instinct de survie. Puis, elle me connaissait non ? Je m'épanchais jamais, surtout si ça concernait ce qui se passait à l'intérieur de ma personne et qui était ma foi, composé de ce qui se nommaient les sentiments et qui me dégoûtaient plus que de raison. Donc ...  Je vois. Mon ton était redevenu pendant un instant minime, d'une froideur sans précédent. Mais, qu'est-ce que j'y voyais au juste ?

... qu'elle avait raison ? Probablement. Que j'allais me retrouver un jour ou l'autre, acculé et sans plus aucune possibilité de me défiler ? Certainement.
Inspirant et expirant, mes iris sombres restaient focalisés sur mon verre, sentant monter cette culpabilité qui venait me ronger les entrailles, me putréfier l'âme et me noircir le cœur. Donc en soit, j'étais mal barré. Nickel. Super.

- Merci, pour vos conseils. Et mon ego, est très bien là où il est, je vous en remercie. C'était pas un reproche, c'était purement et simplement factuel. Un autre système de défense de l'aîné des Black. Mais ... je comprends. Bien sûr que je comprends. Avant de sourire, geste que je n'avais pas fait depuis des lustres, du coup. C'est très bien trouvé. Ou comme le feu et la glace, non ? Ça aussi, ça pouvait très clairement fonctionner. N'est-ce pas ?




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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyVen 3 Mai - 23:39


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" Hum. Je vois.

J'ignorais ce qu'il pensait, ou prétendait, avoir compris mais je savais que mes mots avaient eu un effet. Peut être pas celui escompté mais un effet tout de même. Je sentais qu'il était encore en train d'y réfléchir et que cette réflexion lui était douloureuse. J'aurais aimé savoir de quoi il s'agissait exactement pour pouvoir lui venir en aide plus efficacement mais le secret Sirius Black avait toujours été une huître difficile à garder ouvert très longtemps. Peut être que ma réaction face à son aveux avait été disproportionnée et qu'il se sentait plus mal à l'aise que moi. Ce qui me semblait déjà difficile. Je m'installais un peu plus confortablement sur le tabouret du comptoir et laissais durer le silence. J'avais dans l'idée que les coups de griffes symboliques qu'il avait reçu de ma part après avoir aboyé ses craintes l'avait dissuadé d'essayer de les communiquer. Je décidais donc de reprendre la conversation en douceur jusqu'à revenir au sujet qui le préoccupait.

" Merci, pour vos conseils. Et mon ego, est très bien là où il est, je vous en remercie.. Mais ... je comprends. Bien sûr que je comprends. "  

Je ne pu retenir un petit sourire amusé. Depuis que, presque dix ans auparavant, j'avais rencontré ce petit garçon qui venait d'une famille trop ... Étriquée pour lui, je savais que s'il y avait une chose à laquelle tenait Sirius c'était son égo. J'étais même quasiment certaine que c'était ce même trait de caractère qui lui avait valu les déboires qu'il abordait à l'instant de manière si laconique. Je tentais de ne pas me faire d'idée trop hâtive de la situation mais quelque chose me disais qu'il y avait une femme dans l'équation. Qui de mieux qu'une demoiselle pour blesser l'orgueil d'un mâle. Là encore je ne répondis pas. J'étais parfaitement consciente de marcher un peu sur des œufs avec ce garçon. Tant pis pour mon propre ego qui avait très envie de fuir ce bar quelques instants en arrière.

"C'est très bien trouvé. Ou comme le feu et la glace, non ? "

J'avais l'instinct étrange que cette phrase signifiait un peu plus pour lui que pour moi. Sans doute la désagréable habitude de sur analyser les évènements. Peut être avait il simplement voulu dire que si l'on animal totem était un chat le sien ne pouvait être qu'un chien et cette explication contenta ma curiosité pour le moment en tout cas.

Oui nous étions différents lui et moi. Au delà bien sûr de son âge et du mien, de son sexe et du miens, nos tempérament n'étaient pas du tout les mêmes. Il était instinctif, impétueux, et égotique, moi j'étais plus réfléchie et moins pulsionnelle mais le courage propre à la maison Gryffondor nous unissait. Qu'il s'agisse du courage de dire a une professeure qui pourrait être votre mère qu'elle vous a fait de l'effet étant gamin, ou de celui d'admettre que cet aveux vous a ébranlé dans votre impression d'avoir été une bonne prof.

" Je suis désolée si je vous ai heurté Sirius. Ce n'était pas mon intention. J'essaye simplement de vous dire que les gens bien s'excusent quand ils commettent des erreurs, et que je suis convaincue que vous êtes quelqu'un de bien. Je sais que vous en doutez en ce moment. J'ignore ce qui vous trouble et peut-être que ça ne me regarde absolument pas mais je suis prête à vous écouter. "

Je fîs tourner mon verre entre mes doigts et je repris d'une voix faible et presque honteuse.

" Le temps guérit les blessures, même les plus profondes. Vous savez ce soir j'aurais dû fêter mes cinq ans de mariage..."  

Je n'ajoutais rien. Je savais qu'il était au courant du décès d'Elphinstone et qu'il était suffisamment intelligent pour comprendre ce que j'essayais de dire. Que bien sûr que j'étais triste, bien sûr que je me sentais seule encore très souvent mais que le temps apaisait peu à peu ma peine même si je n'oublierai jamais complètement Elphinstone. Pour lui ce serait pareil. Il ne perdait rien à tenter des excuses. Au mieux il était pardonné et au pire le temps adoucirait sa peine.


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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptySam 4 Mai - 11:45


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L'atmosphère au sein du Chelsea Potter, s'était drastiquement modifiée au fil du temps. Si au départ, je m'étais vu seulement converser trivialement avec l'une de mes anciennes professeurs que j'adorais au sein de Poudlard, -et pour laquelle j'avais été contraint à certains réveils difficiles-, je me voyais quelque peu être mis à nu. Ce que je n'appréciais pas vraiment. Car, j'étais habitué à ne rien montrer. Et la famille Black, dans laquelle j'avais grandi depuis mes seize ans, avait été un terrain plus que propice à cet état de fait. J'étais pas homme de démonstration de certaines faiblesses.
Elles, je les laissais aux autres. Mais ce soir, je craignais qu'elles se voyaient un peu trop et que ça me coûtait.

Ça me coûtait depuis un moment déjà. Depuis l'instant où je m'étais permis d'engueuler un Remus Lupin inquiet. Depuis que j'avais laissé pourrir le poison d'une forme de ressentiment, que je ne parvenais pas à m'expliquer. J'avais voulu défendre ce que je vivais avec Circée Travers, même si ... ce n'était qu'une infime part de nostalgie. De ce que nous avions été et de ce que nous serions toujours. L'ancienne Serpentard, j'arriverais jamais à l'oublier. Elle était une partie de ce cœur que je n'ouvrais que très rarement à d'autres. Ou, quand je le faisais malgré moi, c'était un brin trop intense.
Et ça, j'en voulais pas de ça.

Mais tout ça, ça me rongeait. Grignotant l'estime que je pouvais avoir de moi-même, concernant le fait que j'étais pas le meilleur ami du monde. Juste un pauvre connard, égoïste (y'avait juste moi qui étais apte à le dire ; merci bien), qui se préoccupait pas du reste de son propre monde. J'étais celui qui balançait des Bombarda Maxima, sans savoir ce qu'ils impliqueraient plus tard. Quitte à me les reprendre en plein dans la gueule, à un moment venu. Et, c'était peut-être ça qui se passait avec mon interlocutrice. Qui avait certes raison, mais qui se permettait de venir picoter mon orgueil. Ça aussi, c'était pas ma tasse de thé, hein. Surtout venant d'une femme que j'estime. Bien plus que Walburga. En même temps, y'avait pas une énorme comparaison à faire.

- Ne vous excusez pas. C'est mérité. Et pour être honnête, ouais. J'en doute totalement. Je suis pas le meilleur ami qui soit, là. Je l'étais pas du tout pour être honnête. Et c'en était même catastrophique. ... j'ai blessé quelqu'un que j'aime pour une histoire qui n'existe que dans un passé que j'ai du mal à quitter. Elle était là, la vérité.

Blesser Remus pour une romance qui n'en était pas une en fin de compte. Juste dans mon esprit qui ne voulait pas avancer. Pas du tout.
En parlant de sentiments passés, je sentis que ma vis-à-vis, s'était perdue dans les siens. L'espace de quelques secondes qui me semblèrent si rudes. Une grimace de ma part, alors qu'elle mentionnait son défunt mari et dont l'anniversaire de mariage était visiblement en cette soirée.
Posant mon verre devant moi, j'observais cette femme si belle. Si triste. Qui avait sûrement aimé alors qu'on le lui avait retiré cet Amour.

Sans un mot, parce qu'il n'y en avait pas besoin, j'offrais une étreinte à mon ancienne professeur. Mais pas comme un ancien élève, plutôt comme un ami.

- ... je suis désolé, Minerva. Mais, je m'octroyais aucunement le fait de m'inviter dans son espace. Elle pouvait me repousser si elle le souhaitait. Mais ... qu'elle sache que j'étais présent. Au moins, je pouvais me rattraper momentanément de mes conneries. Je dis bien momentanément, hein.




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MessageSujet: Re: Past the black where the sirens sing | Minerva   Past the black where the sirens sing | Minerva EmptyDim 5 Mai - 13:33


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"- Ne vous excusez pas. C'est mérité."

Je doute qu'une attaque gratuite contre un ego déjà fragilisé soit mérité sous aucune condition, et j'appréciais bien trop ce garçon pour considérer un seul instant qu'il avait mérité de se faire rappeler à l'ordre si durement par la vie. Qui n'avait déjà pas été toujours tendre avec lui. Au moins pour le peu que j'en savais. Pourtant en étant objective j'aurais sûrement pensé que parfois certain ego se gonfle un peu trop et qu'il existe assez peu de manière douce de les ramener à la raison. Je n'avais pas assez côtoyé Sirius ces derniers mois pour savoir s'il rentrait dans cette catégorie mais j'avais l'impression qu'il avait déjà été bien suffisamment puni par là où il avait pêché pour y rajouter les sarcasmes.

. Et pour être honnête, ouais. J'en doute totalement. Je suis pas le meilleur ami qui soit, là ... j'ai blessé quelqu'un que j'aime pour une histoire qui n'existe que dans un passé que j'ai du mal à quitter.

Là, nous abordions un sujet que je connaissais bien. La nostalgie d'un passé révolu. Un passé ou il/elle m'aimait encore, un passé ou nous étions encore amis/amants, un passé ou nous étions .... Mari et femme. J'ai toujours moi même été quelqu'un de passéiste et de nostalgique mais l'existence a ceci d'étonnant que parfois elle nous oblige violement a passer a autre chose. Un autre métier, une autre histoire d'amour, une autre vie parfois, complètement différente de celle d'avant. J'ignorais qui Sirius avait blessé et pour quelle histoire du passé mais je comprenais parfaitement ce qu'il pouvait penser. N'avais-je pas longtemps repoussé Elphinstone parce que je n'arrivais pas à me sortir Dougal de sous mon chignon noir ?

J'ignorais encore pour quelle obscure raison il avait fallu que je mentionne cet anniversaire de mariage. Pour me soulager, moi et parler de ce qui me chagrinait ce soir? Pour lui, pour qu’il se sente un peu moins seul et démunis. Cependant je ne m'étais pas attendu à cette réaction. Alors que je luttais contre les larmes qui me montaient j'avais senti les bras du jeune homme m'ètreindre alors qu'il déclarait

" Je suis désolé, Minerva. "

Sous l'effet de la surprise je m'étais un peu figée, les yeux fermés. Une larme courait déjà sur ma joue droite. Les joues d'ailleurs avait dû prendre une jolie teinte brique. Tout cela n'était pas raisonnable, ce n'était pas a ce garçon, même s'il n'était plus mon élève depuis un moment déjà, de me consoler et de me remonter le moral. Même le fait qu'il use de mon prénom m'avait interloqué.

" Sirius..."

Après un instant bloqué dans cette position un peu malaisante, et étrangement apaisante malgré tout, je décidais qu'il était délétère de prolonger trop longuement cette étreinte. Posant ma main sur son épaule pour mettre en douceur un peu de distance entre nous. Après les révélations de ce soir, même si je les pensais prescrites, je préférerais ne communiquer aucune idée ambiguë au jeune homme un peu perdu que j'avais face à moi.

" Vous pouvez constater donc que contre la nostalgie je ne suis pas plus immunisée que vous et je ne sais pas comment vous aidez, à part en vous conseillant la patience. "

Reprenant un peu de contenance je lui tendis mon verre en souriant un peu maladroitement.

" Je vous propose de porter un toast a nos amours perdues. Ou de les noyer comme vous préférez."

J'avais dans la tête que ça me permettrait peut-être de comprendre un peu mieux de quoi souffrait Sirius en réussissant à lui faire cracher le nom de la responsable. Alors après qu'il m'eut renfloué en Whisky je levais mon verre.


" A Elphinstone... Mon imbécile de lâcheur de mari ! Puisse-t- il reposer en paix. "




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Avec toute cette histoire, mon égo, il avait pris un sale coup. Même si j'étais loin d'en avoir un similaire à James, -personne pouvait égaler le sien hein-, le mien avait été quelque peu érodé et mis à mal depuis un moment déjà. Depuis l'histoire du Manoir Selwyn, du fait que je savais pas vraiment comment on s'en était sortis Remus et moi. Même si, bien malgré moi, j'en avais une petite idée. Petite idée, pour laquelle je préfèrerais largement me tromper. Pads, ma précieuse intuition, me soufflait que c'était peut-être une vérité douloureuse que je ne voulais pas entrevoir ?
Or, là n'était pas la question. J'avais bien d'autres Fléreurs à fouetter, même si je pouvais pas les blairer, ces enflures.

Je m'étais encore laissé aller à une forme d'aveu. Acte pour lequel, j'avais la nausée. Parce que c'était faire montre de faiblesse, au regard du monde. Même si ce regard était doux et que je le connaissais depuis que j'étais gamin, j'appréciais pas cet état de fait. Me montrer vulnérable face à l'univers, c'était un truc que j'abhorrais. Mais ... j'y pouvais plus grand chose, ayant une crainte que mes sentiments soient probablement bien trop à fleur de peau pour les enterrer décemment cette fois-ci.
Tout partait en couilles et j'arrivais plus à retenir grand-chose, pour le coup. Y'avait Circée. Y'avait Remus. Surtout lui, qui n'avait rien demandé et que ... putain, j'en avais plus qu'assez.

Cependant, mon ancienne Professeur me détourna quelque peu de mes ténèbres en y ajoutant les siennes. Qui se mouvaient alors, en un anniversaire de mariage qui ressemblait plutôt à un deuil. Inspirant, je m'étais permis de la prendre dans mes bras, conscient que ce geste serait peut-être mal interprété de la part de mon interlocutrice. Mais, je n'y pouvais rien, là. La voir, dans une forme de tristesse et de mélancolie mêlées, ça me faisait quelque chose. Et surtout, il y avait un affect. J'avais toujours eu un immense respect pour cette femme, -autre que des rêves adolescents bien peu chastes-, parce qu'elle possédait une aura grandiose et était l'avatar d'une droiture sans heurts.

- Vous le savez vous-même, je suis pas vraiment patient. Que je lui rétorquais en souriant, mais tout en comprenant parfaitement le message qui venait de m'être adressé. ... Amours perdues ? C'était peut-être ça, en vrai, tout compte fait. Bordel Black, tu deviens mièvre, putain ! ... les incendier, plutôt. Mais les noyer, ça serait plus exact.

Je buvais d'un coup sec mon verre, avant de m'en resservir un autre, non sans avoir oublié de servir mon invitée, en retour.
Quitte à nous enfiler, la bouteille entière, vu comment c'était parti.

- Parlez-moi un peu de votre Elphinstone. Même si je l'ai déjà vu. Je veux savoir ce que vous, vous pensiez de lui. Et je consentirais peut-être à parler de Circée Travers. C'était ça, qui se terrait en filigrane dans mes propos. Or, j'offrais un tendre sourire à ma camarade d'infortune, prêt à sauter le pas et à m'expliquer.

Ce qui putain, était un réel exploit, avouons-le.




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