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 Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain

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Callum Pritchard
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MessageSujet: Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain   Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain EmptyDim 28 Jan - 16:30





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Your tears don't fall, they crash around me
@Gauwain Robards & @Callum Pritchard
Novembre 1980

Depuis quelques jours ou quelques semaines déjà, la vie de Callum Pritchard était entrée dans une routine sans précédent. Sentiment qui, d'ordinaire, était à des lieues de plaire à l'ancien Poufsouffle qui appréciait quand tout était encore sujet à modification. Mais ici, il y avait un meilleur ami et ancien Serpentard, qui n'allait pas bien. La faute à ce Destin, que Kiera Pritchard, sa chère et tendre mère, détestait au plus haut point. Réellement. En même temps, Meredith Hawthorne, n'avait-elle pas suivi une voie emplie de ténèbres et gorgée d'ombres ? Comme celui, qui venait la voir chaque jour à son chevet et dont l'état de santé laissait à désirer ?

Le natif de Dunbar, n'était pas dupe. Ses iris gris clair contemplaient jour après jour la manière dont la mise en sommeil de cet être aimé condamnait celui qui était son meilleur ami. Les sourires, n'existaient plus. Les mots tendres, non plus. Il n'y avait dès lors qu'une affliction telle, que l'aspirant Auror se laissait dévorer sans nulle possibilité de s'extirper de cette gorge métaphorique qui était en train de l'aspirer. Tout entier. Les accolades et les sourires solaires de l'ancien Jaune et Noir, réchauffaient temporairement les yeux bruns. Et, dès que ceux-ci disparaissaient ... Gauwain Robards était renvoyé dans le Néant.

Et, de le voir ainsi, c'était intolérable. Même si Callum Pritchard donnait de l'espoir, ce dernier pressentait que le Gallois était happé par ce quelque chose, qu'il ne pouvait atteindre. Comme lors du décès de Sulpicia Carrow. Et que lui aussi, avait dégringolé dans ses propres Enfers. Alors, il était tout simplement hors de question, que celui qui était son meilleur ami depuis près de dix années maintenant en vienne à embrasser le même sort. Parce qu'il savait le Lien, qui l'unissait à l'aspirante Auror. Il savait pertinemment ce que celui-ci octroyait. L'ancien Vert et Argent étant follement amoureux pour commettre la plus idiote des inepties.

Cette fois-ci, le fils de Trystan Robards n'était pas au rendez-vous. Nullement dans les couloirs de Sainte-Mangouste. Nullement dans la chambre de celle qui était sa petite amie. Où était-il, par Helga ? Avait-il été seulement retenu quelque part ? Une petite voix, -celle de la Raison-, insufflait l'idée à son détenteur que ce n'était pas le cas. Que ... même s'il l'attendait des heures, il ne viendrait pas. Pas aujourd'hui. Pas demain. Pas après-demain.
Et, chose impensable dans le système organique et humanoïde de Callum Pritchard, celui-ci perdait patience.

Jusqu'à avoir la réponse à cette cruelle interrogation : où était terré son meilleur ami ? Cette conclusion, elle lui fut apportée un soir du mois de novembre, alors que le jeune homme aux mèches auburn était allé récupérer dans un restaurant indien, non loin de la gare de King's Cross Saint Pancras, un plat indien que voulait sa mère après son service aux deux entités où elle était en poste d'Infirmière. Tandis que le disciple d'Helga, se préparait à revenir dans cet appartement de fonction qu'occupait sa mère dans le centre de Londres, son regard gris clair fut attiré par une scène qui se déroulait non loin. Une silhouette. Qu'il ne connaissait que trop bien, pour l'avoir côtoyée depuis des années et d'autres jeunes hommes qui ...

... lui avaient mis une râclée.
S'approchant à la hâte, l'ancien Poufsouffle, pouvait voir les quelques dégâts sous la lueur blafarde d'un réverbère, entraînant son meilleur ami en lieu sûr. Sans un mot. Il était aisé de constater les blessures et de comprendre où ce dernier voulait en venir ? Se faire mal, pour ne plus ressentir ? Mais, ce n'était pas le Gallois, ça. Ce n'était pas lui.

- Gauwain ? Bordel mais ... Un tendre sourire. Pas de jugement. Rien. Juste une amitié sincère et forte, alors que Callum Pritchard n'hésita pas une seule seconde à prendre Gauwain Robards dans ses bras. Tu as des blessures plus anciennes, qu'il faut soigner ... et ça tombe bien. Ma mère excelle dans ce boulot. Une note d'humour, avant de faire le restant de chemin avec lui, silencieusement. Pour arriver devant la porte d'entrée du logement, où l'Infirmière attendait avec impatience le retour de son fils unique. Non sans se douter une seule seconde, de l'identité de celui qui l'accompagnerait ce soir-là. Maman ! Je suis rentré ! Et ... on a un invité !
- Tu es venu avec une demoiselle ?
- J'ai dit un, maman. T'es pas croyable, quand tu t'y mets. Et d'ôter le blouson de son meilleur ami pour l'accrocher au porte-manteau.
- Gauwain ? Mon chéri ... attends. Assieds-toi, là. Je vais regarder.
- J'ai pris assez de Palak Paneer, de Dhal et de Samossas pour nourrir tout un régiment. Sous-entendu : tu restes manger avec nous et après, on discute.

C'était ce qui se lisait dans les prunelles gris clair, qui fixaient ce jeune homme envers qui la Loyauté était indéfectible. Et ce, même dans les instants les plus incertains. Comme celui-ci.



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Gauwain Robards
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MessageSujet: Re: Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain   Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain EmptyDim 25 Fév - 18:07





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Novembre 1980

Gauwain Robards était-il en Enfer ? Non. Non, il refusait de le penser. Une telle idée signifiait accepter que tout ceci était mérité, que tout ceci était immuable, une sorte de punition éternelle et contre laquelle ils ne pouvaient rien. C’était une notion moldue, contre laquelle il s’insurgeait, tout comme il se rebellait au plus profond de son âme contre une acceptation passive.

Oh, il avait passé des heures, aux côtés de Meredith, à caresser la peau pâle et froide, à lui offrir des caresses tendres et tout ce qu’il pouvait de sa propre chaleur, à lui offrir des mots d’amour et de tendresse, en espérant que la plus vieille des magies réussirait à la ramener. Mais les beaux yeux verts demeuraient clos, le personnel de Sainte Mangouste était impuissant à expliquer quand la jeune femme sortirait de ce coma, incapable même de fournir une raison à ce sommeil, alors qu’aucun artefact magique n’avait été employé et que les blessures physiques avaient été soignées.

Dans ce monde sans lumières, Gauwain avait senti petit à petit, jour après jour, le désespoir devenir colère, puis rage et haine.

Il savait qui était responsable, et le service des Aurors avait tout ce qu’il fallait pour le comprendre également, mais n’agissait pas. La promesse qu’il avait faite de se reposer était caduque. Il ne se verrait pas confier cette enquête, bien qu’il l’ait demandé ; il n’était pas un Auror en bonne et due forme, et quand bien même, l’identité de la victime le disqualifiait d’emblée. Mais la haine murmurait à son oreille, jusqu’à ce qu’un jour, elle prenne le contrôle de sa volonté : il se saisissait de lui-même de cette affaire-ci. Et il clôturerait ce dossier dans le sang.

...son sang, peut-être. A en juger par la façon dont se passaient les choses.

Sans magie, malgré un entraînement physique régulier, il manquait de réflexes, manquait d’automatismes. Isaac le lui avait dit, quelques mois plus tôt, mais ses conseils n’étaient pas suffisants pour lui permettre de prendre le dessus sur une demi-douzaine de petites frappes. ….s’il avait tiré sa baguette, s’il avait… ! ….ç’aurait attiré l’attention du Ministère, et il aurait dû renoncer à son projet. Jamais. Il préférait encore prendre quelques coups. ...tituber et rentrer, pour…

Il n’avait pas prévu de croiser une connaissance. Surtout pas Callum.

Mais à travers la douleur qui pulsait et avec le seul œil encore fonctionnel qui lui restait, l’identité du jeune homme qui avait accouru pour le soutenir était immanquable. Callum. Celui qui était un ami, un frère. Il eut un bruit étranglé, une sorte de rire sombre.

« ...ça va aller… ta mère va vouloir me faire à manger… je vais rentrer... »

Mais sa voix était un croassement rauque, et la toux qui accompagnait ces mots n’était pas de bon augure. ...et puis il connaissait Callum. Autant essayer de raisonner un pétaure.

A travers ce qui lui restait de conscience, il retrouvait l’atmosphère familière du domicile des Pritchard, l’odeur, le son de la clé qui tourne dans la serrure… la voix de celle qui l’avait toujours accueilli comme une seconde mère, avec une bienveillance similaire à la sienne. Ou, aujourd’hui… une inquiétude toute maternelle.

Il grimaça quand elle le fit asseoir, mais se laissa faire, évitant de parler pendant qu’on l’examinait, supportant en silence les pics de douleur, et la sensation perturbante de la chair qui reprend forme, à mesure que Kiera soignait, appliquant baumes et sorts, jusqu’à lui rendre à peu près forme humaine. En lieu et place de la douleur, ne demeurait plus qu’une forme de honte. ...de la reconnaissance, aussi.

« ...Merci, Kiera. Je ne devais pas être beau à voir... »

Au moins n’avait-il pas à s’inquiéter d’un potentiel empoisonnement, dans la mesure où, lui avait-il semblé, Callum s’était chargé du ravitaillement. Pour autant, il gardait les yeux baissés, évitant de regarder son ami, une tension toujours ancrée dans les entrailles, sachant très bien qu’on ne risquait pas de le laisser rentrer si facilement chez lui.

« Désolé d’avoir troublé votre soirée. Je vais vous laisser dîner en famille… mais… merci encore. »

Il alla pour se lever, se rhabiller convenablement.



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MessageSujet: Re: Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain   Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain EmptyLun 26 Fév - 8:45





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En autant d'années qu'ils se connaissaient, jamais ô grand jamais Callum Pritchard n'avait constaté une telle descente aux Enfers de son meilleur ami, Gauwain Robards. Évidemment, l'Écossais était présent dans les moments heureux comme dans les moments plus sombres, et il semblerait, que celui-ci en fasse partie. Bien entendu, la nouvelle quasi funeste d'une ancienne camarade de Poudlard alitée à Sainte-Mangouste et fiancée de son Gallois adoré, avait inquiété l'ancien Jaune et Noir, plus que de raison. Car, l'ancien Vert et Argent bien que relativement discret, pouvait d'ores et déjà trouver de singulières échappatoires pour venir faire taire la douleur qui pulsait alors dans ses veines. Et surtout dans son cœur.

C'était pourquoi, il l'avait retrouvé là. Baignant à moitié dans son sang et dans un état plus que déplorable. Des blessures anciennes et récemment acquises, parsemant son corps. Honnêtement, que cherchait-il à faire ? Voulait-il tout simplement se tuer à petit feu ? À ce qu'il pouvait en savoir, Meredith Hawthorne ne serait aucunement satisfaite de cet état de fait. De ça, le natif de Dunbar en était sûr et certain. Est-ce que le jeune homme brun s'amusait avec sa vie, comme un idiot ? En des temps tellement incertains, la vie était somme toute bien trop précieuse pour la gâcher inutilement dans des rixes illusoires.

Parce qu'elles étaient là, pour anesthésier une douleur. Bien trop grande et bien trop corrosive. Et qui, à elle seule, parvenait à dévorer son interlocuteur dans son entièreté.
Interlocuteur, qu'il s'était alors empressé de ramener dans son foyer afin que sa chère mère, aussi professionnelle soit-elle, puisse s'occuper de lui sans sourciller. De ce fait, les protestations du Gallois n'avaient été nullement écoutées par l'Écossais, dont le regard gris clair observait avec attention les gestes délicats de Kiera Pritchard qui remettait sur pieds, son abruti de meilleur ami.

- Mon chéri, tu es comme neuf. Un sourire tendre de la mère de famille qui venait embrasser celui qu'elle considérait comme un fils, sur le front. Peux-tu aller dresser la table, et y rajouter un couvert ? Pendant que je vais préparer ta chambre mon Loukoum. Hors de question que Gauwain, aille dans la chambre d'ami. Et, surtout hors de question que tu repartes ainsi, dans cet état très cher.
- T'as entendu ma mère, Gauwain ? Un sourire solaire, alors que Callum Pritchard profitait d'une disparition momentanée de sa génitrice, pour redevenir bien plus sérieux. Qu'est-ce que tu cherches à faire Gauwain ? À précipiter ta chute pour que ta Meredith, revienne ? Ce n'est pas comme ça, qu'elle va le faire crois-moi. Et surtout, elle ne va pas être très heureuse de la situation.

Un silence. Et une main déposée sur l'épaule meurtrie de ce meilleur ami perdu :

- Je ne sais pas l'Enfer que tu vis et que tu traverses en ce moment. Je ne peux que l'imaginer, cependant. Mais Gauwain, ne te laisses pas avaler par les ombres. Parce que tu es loin d'être ainsi, même si je me doute que la douleur que tu ressens est atroce et qu'il n'y a rien qui peut la soulager. Et ... te prendre des coups et en donner, n'est pas la solution. Même si ça reste un défouloir apprécié, il n'est somme toute que temporaire, malheureusement. Un autre silence. Tu vas rester ici. Quelques jours. Quelques semaines. Et sache que je suis là et que je ne compte pas te laisser seul pour traverser cette épreuve. Je suis là pour t'aider. Si seulement tu veux bien de mon aide.

À nouveau un sourire bienveillant, assorti d'une étreinte cette fois-ci. Afin de partager un peu de cette affliction qui détruit peu à peu, l'une des personnes les plus importantes dans le microcosme de l'Aquamancien. Et qui, réduirait à néant Callum Pritchard si un jour Gauwain Robards disparaissait de sa vie, avec de telles idioties.



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MessageSujet: Re: Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain   Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain EmptySam 16 Mar - 18:44





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Novembre 1980

Gauwain aimait, bien sûr, sa mère, son art de la cuisine, la façon qu’elle avait de veiller aux besoins de son fils, par une myriade de détails et de gestes. Il aurait donné sa vie pour cette femme.

Cependant, il lui semblait parfois avoir deux mères, tant Kiera Pritchard le traitait en fils, avec les mêmes tendresses et les mêmes égards que ceux réservés à Callum. Ils étaient, réellement, comme deux frères du même âge, qui auraient eu des domiciles séparés mais pouvaient aller dormir l’un chez l’autre, passer d’un foyer à l’autre, dans toute la simplicité qu’offrait l’enfance.

Aujourd’hui que l’enfance était loin, que la vie n’avait plus rien de simple, que les nuits étaient plus sombres, il y avait quelque chose de miraculeux de constater à quel point rien n’avait changé. A quel point il lui était offert la même tendresse, la même attention, jusqu’au baiser maternel, pour approuver la fin des soins, et assurer d’une guérison complète.

L’asile offert, à celui qui en avait besoin, n’avait pas plus varié. Et à vrai dire, c’était peur-être pire.

Il eut un rire, en entendant sa deuxième maman :

« Je n’ai pas le choix, c’est ça ? »

Il était condamné à squatter la chambre de Callum, et à lui voler son oreiller. Comme quand ils étaient petits. ….il se sentit, soudain, démuni, sans volonté de protester. Souriant malgré les circonstances. La bataille était perdue d’avance, face à Mrs Pritchard.

L’instant d’après, alors que la présence maternelle allait s’attacher à la préparation des couchages, l’atmosphère changea. Plus de sourire, alors que Callum se tournait vers lui ; dans la voix de son meilleur ami, juste un ton décidé, affirmé. Qui ne souffrait pas de contestation, mais qui fit se crisper la mâchoire du Gallois. Le regard brun s’obscurcit et sa voix se fit basse.

« Tu suggères que j’attende bien gentiment, pendant que celui qui lui a fait ça prépare ses cadeaux de Yule ? ….les Aurors n’ont pas lancé d’enquête sérieuse. Il n’y a que moi qui vais pouvoir régler les choses. »

Et Merlin, il avait bien l’intention de passer à des moyens définitifs. Cette dernière pensée dut se deviner aisément sur son visage, puisque l’autre jeune homme rétablit un contact physique entre eux, avant de plaider, avec tout l’art qui lui serait plus tard nécessaire. Il fallait au moins cela pour percer à travers la colère, la haine, et faire rejaillir tout ce qu’il ressentait de désespoir, de frustration, de manque et d’inquiétude.

Le regard brun se referma, et tout le visage du Gallois se détendit pour laisser place à une souffrance.

« ...je me suis pas battu par plaisir. C’est pas un défouloir. Je le traque. Il est moldu, je suis certain de ça. C’est pas un sorcier qui a attaqué Meredith. C’est… c’est un de ces tarés qui a attaqué Poudlard… On a déjà eu maille à partir avec lui. ….je dois remonter sa trace. »

Ces gars, il avait espéré que… qu’ils puissent lui donner un élément, qu’ils sachent quelque chose… ...en vain. Tout ça était vain.

La proposition de Callum lui fit rouvrir les yeux. Il fixa son meilleur ami, avec quelque chose comme de l’incrédulité. Avait-il deviné, la torture qu’était le retour quotidien au Manoir, le parfum de Meredith qui s’effaçait lentement, le silence que rompait seulement les miaulement plaintifs d’un fléreur désespéré de ne pas retrouver sa maîtresse, les rares passages de Cole qui avait tout d’un fantôme ? ...l’obscurité qui dévorait lentement la demeure, et le Manque, le Manque d’elle, le Manque d’eux, la conscience à chaque instant qu’il était incomplet, qu’on lui avait dérobé une part importante de lui-même. ‘Fy Calon’… ce n’était pas ce qu’était censé incarner ce surnom, cette douleur…

Alors… avoir un autre point de chute…

Si Callum n’avait pas offert de lui-même, c’était Gauwain qui l’offrait, une étreinte à vous broyer les côtes, une explosion de reconnaissance, pour ce qui était offert.

Quand il le relâcha, néanmoins, ce n’est pas un remerciement qui quitta ses lèvres :

« ...ta mère est pas allergique aux chats, pas vrai ? »



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MessageSujet: Re: Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain   Your tears don't fall, they crash around me | Gauwain EmptyLun 1 Avr - 12:10





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@Gauwain Robards & @Callum Pritchard
Novembre 1980

Bien que Callum Pritchard eut été fils unique, il avait trouvé en la personne de Gauwain Robards, un frère. Une sorte de jumeau du même âge, qui certes, n'avait pas évolué dans la même Maison au sein de leurs sept années communes et consécutives. Mais, ça n'avait rien changé au fait qu'il l'aime comme tel. Qu'il lui soit pleinement et entièrement dévoué, comme devait l'être un Poufsouffle. Que le regard gris clair, voyait en l'ancien Serpentard un modèle. Un jeune homme pour lequel, l'ancien Jaune et Noir ressentirait une immense fierté, s'il se positionnait à ses côtés pour le restant de son existence.

C'était ce sentiment de dévouement poussé à l'extrême qui animait le disciple d'Helga à cet instant. Quand il avait tenté de sauver son meilleur ami, des affres de la douleur et de l'affliction, engendrés par cette absence inhérente à la demi-Vélane. L'Écossais en avait souffert de voir son confident agir de la sorte. Prêt à se mettre en danger pour étouffer cette douleur vive qui devait à la fois lui broyer l'âme et le cœur.
Même si Kiera Pritchard officiait avec tendresse sur les souffrances tangibles, il faudrait plus de temps au Gallois pour panser celles de sa psyché. Et, l'Aquamancien sera bien évidemment présent pour l'y aider.

- Nullement le choix mon chéri. Soufflait avec affection la mère de famille à son invité, pour qui son fils unique, possédait un amour inconditionnel qui ne s'étiolerait jamais. Sache que tu seras toujours le bienvenu Gauwain. Autant dans les moments de joie que dans les moments de doute. Un autre baiser sur le front de ce jeune homme que l'Infirmière de l'ESM et de l'UME, appréciait sans distinction d'avec celui qui était son descendant.

Et de s'éclipser momentanément pour laisser aux deux jeunes esprits, l'opportunité d'emprunter des voies plus sombres. Plus ténébreuses. Et bien moins engageantes sur le long terme :

- Je ne te suggère aucunement ça, Gauwain. Mais tu te lances dans une croisade qui va t'épuiser. Un silence, alors que le sourire bienveillant du natif de Dunbar ne quittait aucunement ses traits. Tout comme je sais, que tu ne veux pas laisser cette enflure impunie. Que tu souhaites avoir ta vengeance. Mais ... est-ce que Meredith la souhaiterait s'il en venait à t'arriver quelque chose de grave ? Est-ce que tu croies sincèrement qu'elle serait heureuse de ce dénouement ? Une main douce posée sur l'épaule de l'ancien Vert et Argent, alors que ce dernier énonçait une suite qui fit lentement inspirer l'ancien nageur professionnel. Gauwain, je t'aiderais. Je te suis loyal. Et tu le sais. Je te laisse pas endurer ça, tout seul. Et, ma mère tout comme moi on sera enchantés de t'avoir chez nous.

À nouveau, un sourire plus que bienveillant. Idéal pour chasser les ombres devenues trop vivaces. Cependant, une étreinte survint. Forte et désespérée. Rendue au centuple par l'Écossais qui eut un léger rire concernant le questionnement de son interlocuteur au sujet de sa génitrice et de sa potentielle allergie aux chats. Car, Callum Pritchard savait que Gauwain Robards et Meredith Hawthorne possédaient un Fléreur, qui devait se sentir atrocement seul depuis l'absence de sa maîtresse.

- On va chercher Teigr et inviter Cole, si c'est bien comme ça qu'il s'appelle. Parce que je t'ai dit ... j'ai pris pour un régiment. Et même à trois, on en viendra pas à bout ! Une exclamation rieuse, avant d'entraîner son meilleur ami dans un transplanage, non sans avoir prévenu sa mère avant : Maman ! On va chercher Cole et Teigr, on revient !
- Je dois rajouter des assiettes, si je l'ai bien compris ?

Aucune réponse alors que l'ancien Serpentard et l'ancien Poufsouffle venaient de se matérialiser, de ce fait, dans une demeure victorienne Hawthorne plus que silencieuse. S'habituant à la pénombre, les prunelles gris clair, quant à elles, virent une silhouette assise sur le canapé, tel un revenant. Avec, roulé en boule à ses côtés, un énorme chat noir ressemblant à un Maine Coon, qui était bel et bien le Fléreur.

- Bonsoir ... Une approche prudente, alors que le natif de Dunbar venait s'accroupir doucement face à un Cole Bronson, pour le moins effacé et mutique. Qui, par pur et simple réflexe venait de poser une main aimante sur le gros félin, qui lui, ouvrit l'un de ses yeux dorés, pour fixer les 'intrus' et y reconnaître celui qui partageait la vie de sa maîtresse.
- Monsieur Robards ! Je ... je ne savais pas que ... vous amèneriez un invité ! Je ... Si d'ordinaire le Majordome était un réel exemple de droiture, ici, il n'en était rien.
- C'est vous, qui venez. Vous aussi, on ne vous laisse pas seul. Et, on récupère Teigr. Ça ne sonnait pas comme un ordre, -jamais l'Écossais ne s'exprimait ainsi au demeurant- mais plutôt comme une affirmation. Tandis que sa mère, elle, terminait de décorer leur habitation pour accueillir, deux nouveaux et mystérieux invités.



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