Il est rare de voir Maïa sans l’un de ses compagnons du quatuor et il en est de même pour les autres membres du quatuor. Ils sont devenus inséparable depuis leur premier voyage en train, tant et si bien qu’ils se sont rapidement fait remarquer et connaitre dans toute l’école. Il faut dire que quatre amis qui font chacun partis d’une des quatre maisons de Poudlard ça marque. Néanmoins, là tout de suite la rousse ne se trouve avec aucun d’entre eux. Elle suppose que Juliet et Amaury sont avec leur amis les livres dans la bibliothèque. Thomas doit être avec Enfys ou la grande septième année, en tout cas elle a fait en sorte de ne pas être avec lui. Elle veut s’entrainer pour le Quidditch et sur ce terrain-là ils sont tous les quatre adversaires donc pas moyens s’exercer à chaque fois avec eux. Il ne faudrait pas qu’ils voient toute ses techniques secrètes, ils auraient trop davantage en match et puis elle est persuadée qu’eux aussi s’entraine sans elle parfois, ce qui est parfaitement ok. C’est le jeu après tout et cette année Poufsouffle sera champions de la coupe de Quidditch et peut-être de la coupe des quatre maisons.
Un sourire aux lèvres radieux à cette pensée, elle termine d’enfiler sa tenue de Quidditch et de prendre un balai. Il faut vraiment qu’elle demande à sa tata clown de lui en offrir un mieux, car celui n’a pas stable elle trouve. Et oui elle demanderait à tata clown parce que sa mère dirait sans doute non. Quoi qu’elle n’eût pas vraiment dit non à ce qu’elle fasse partie de l’équipe de Quidditch. Bon par contre Est-ce que c’était un oui pour autant ? Maïa en doute, cela devait juste être l’influence de tata clown sur elle qui l’avait empêché de dire un non ferme. Peu importe le résultat est là, elle fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison et elle en est ravie.
Aujourd’hui pas de balle, elle n’y a pas accès et puis de toute façon elle veut juste s’entrainer sur son balai. Elle veut faire des loopings plus serrées et voir à quel point elle peut aller vite. Peut-être qu’elle aurait dû demander à être superviser par quelqu’un au cas où, mais elle n’arrive pas à voir le réel danger de s’entrainer au vol seule. Elle en a une vague idée, pas totalement inconsciente. Ou plutôt pas dépourvue de parents pour lui rappeler sans cesse que telle ou telle chose est dangereuse. Phrases qui restent dans un coin de sa tête, même si ça ne l’empêchera jamais de grimper aux arbres, aux toits et de voler seul. Au mieux, elle essaie de faire un peu plus attention. Quoi que peut-être pas en réalité, parce qu’elle vient de partir à toute vitesse sur son balai ne retenant pas un cri de joie alors que l’air fouette son visage avec force sous la rapidité de son vol. Elle en a un peu oublier qu’elle doit aussi travailler son agilité, ses acrobaties. Elle profite juste de ce moment hors du temps empli d’une adrénaline bienvenue.
