Attentat [PV Xena Hopkins]

Entre deux moments où elle étudiait, où elle passait du temps à l'Ordre du Phénix, ou alors à s'occuper de Kathleen, Mary devait bien avouer qu'il était agréable de s'offrir une promenade en ville en solitaire. James avait pris sa journée pour la passer avec sa fille grandissante et à préparer une soirée pour la femme qui l'aimait. Celle-ci s'était donc vue invitée à quitter les lieux pour ne pas éventer la surprise et à profiter de moments de liberté en faisant du shopping. Elle s'était donc approchée du centre de Londres où il y avait des boutiques intéressantes côté moldu qu’elle voulait voir avant de finir sur le Chemin de Traverse.

Elle pensait mener une journée de calme loin des agitations de son quotidien et elle remerciait en pensée James de lui avoir donné cette récréation. Le jeune père ne rechignait jamais à s'occuper de sa fille malgré les responsabilités qui lui incombaient en tant que Comte et membre du Ministère de la Magie. Mais il n'avait guère l'occasion de lui offrir une journée de récréation. Qu'il ait fait l'effort de réserver toute une journée à la petite Kathleen pour permettre à sa mère de se reposer était un vrai cadeau. Mais il n'était pas prévu qu’elle passe la journée tranquille. En effet, alors qu'elle approchait de la zone marchande, elle entendit quelque chose qui ressemblait à un tir et elle s'avança pour regarder de quoi il s'agissait.

Un homme était à terre et il n’était peut-être pas le seul blessé, mais il était le plus sérieusement touché. C’était peut-être un drame impliquant des criminels moldus, mais une guérisseuse comme Mary ne pouvait être complètement indifférente à ce genre de situation. Là ou la plupart des gens étaient en train de fuir ou de s'agglutiner à une distance respectueuse pour être certains de ne pas être blessés dans d'éventuelles suites de l'incident, Mary n’hésita pas une seule seconde et se jeta au milieu de la mêlée. Là, elle s'accroupit auprès du blessé pour constater ses blessures. Elle aperçut une blessure sérieuse mais avec elle, elle ne serait pas mortelle.

« Ne vous inquiétez pas, je suis médecin », murmura-t-elle pour rassurer le moldu. « Ce n'est qu'une égratignure, je vais vous soigner ça rapidement. Il n'y aura bientôt plus rien. »

Elle allait éviter d'utiliser le nom de guérisseuse pour un moldu qui se demanderait sûrement alors ce qu'elle allait lui appliquer sur la peau. Bon, ce n'était pas réellement une égratignure, mais avec sa crème maison à base de dictame, la blessure ne serait bientôt plus rien et il valait mieux qu'il ait cru au départ ne pas avoir grand chose plutôt que de se demander comment elle avait fait pour le soigner aussi efficacement. Pour une bonne aide, le plus d'efficacité, le moins de questions. Elle étala la crème et lui fit un bandage pour le maintenir le temps qu'elle fasse effet. Elle ne remarqua pas les autorités qui s'étaient approchées entre-temps.

Un jour les gens s’arrêteront quand ils leur donneront l’ordre, elle y croit. Malheureusement ce jour n’est pas encore venue. Elle a eu beau ordonner aux deux chasseurs qu’ils venaient de surprendre pour l’attaque d’un sorcier de s’arrêter, ça n’a rien donné. Et voilà qu’avec son camarade Williams, ils sont en train de courir derrière deux individus. Williams s’étant plaint qu’il n’était pas fait pour courir, mais pour tirer. Elle lui a répondu de courir en riant, parce que pour elle ce genre d’exercices font partie de son entrainement de base. Les suspects courent depuis la nuit des temps pour échapper aux inspecteur et agent de police qui les cherchent.

La densité de population dans les rues de Londres leur donne du fils à retordre. Ils sont en train de perdre leur proie. Elle les voit encore de loin, mais elle sait qu’il ne faudrait pas longtemps pour que l’un ou l’autre ne soit plus dans son champ de vision. Elle leur aurait bien tirer dessus, mais elle n’est pas assez précise pour s’assurer de ne toucher aucun passant innocent. Williams lui a fait comprendre par un geste qu’il n’en était pas capable non plus, ce qui puait étant donné que lui est tireur d’élite et donc particulièrement précis quand il tire.

Un coup de feu dans la foule, des cris, un espace qui se fait. Un geste a Williams qui continue la poursuite du plus grand des chasseurs et du seul encore visible dans la foule, elle se dirige vers la victime. Xena suit le mouvement en sens inverse de la population, cherchant à atteindre le trou dans la foule et surtout la potentielle victime. Elle ne s’attendait pas à ce qu’ils tirent sur quelqu’un pour faire diversion. Elle arrive et découvre une femme auprès de la victime qui n’en est pas une c’est leur deuxième chasseur. Il a pris une mauvaise balle de son coéquipier ou de lui-même, mais malgré sa faiblesse apparente en la voyant il choppe immédiatement la demoiselle à ses côtés et pointe une arme sur sa tempe.



« Je n’hésiterai pas, alors posez votre arme. »



Xena observe la scène. Elle aurait bien dit que s’il tuait la dame dans ses bras, il n’aurait plus d’otage pour faire pression sur elle. Sauf qu’ils sont dans une rue blindée et elle ne savait pas quelle portée l’arme du chasseur avait et ne voulait pas le savoir. Elle grimace et retire son chargeur de son arme avant de la jeter plus loin chaque partie d’un côté.

« Cela ne vous avancera à rien. Vous avez besoin de soin et vous êtes coincé par votre blessure. Comment vous comptez vous sortir de là ? »

L’homme a un rire mauvais qui la dégoutte. Elle est chasseuse elle aussi, mais ce type ne représente en rien ses valeurs. Il est aussi mauvais que les mages noirs qu’elle poursuit. Il est l’exemple concret de pourquoi la brigade moldu existent.


« Elle est soigneuse, elle va arranger ça, tu vas l’aider une fois que tu te serras débarrassé de tes autres armes et après je la prendrai avec moi pour partir. Vous la retrouverez quand je serai dans une bagnole pour me barrer loin de vous. Hein ma jolie, tu vas me soigner ? »



Le chasseur se fait brusque en serrant fortement le bras de la jeune femme qu’il tient, ce qui laissera sans aucun doute une marque sur son bras. Xena est frustré, parce qu’elle va devoir lui obéir pour espérer trouver une solution qui permettra de sauver la femme et de capturer ce scélérat. Elle enlève donc ses deux armes à cran d’arrêt de son bras et sa ceinture puis vient ôter de sa botte sa dernière arme a feu qui fini par terre dans le même état que l’autre. Elle s’approche main en l’air.


« Toi tapote la pour vérifier qu’elle n’a plus d’arme. Mens et je te tue. »

Mary n'avait pas très bien choisi son camp. Elle ne pouvait pas deviner la situation au moment où elle avait aperçu la scène, évidemment, mais elle avait vite compris que cet individu n'était pas vraiment quelqu'un de recommandable quand il l'avait attrapée et prise en otage pour éviter de se faire attaquer. Mary avait été confrontée à bien des situations et cela avait au moins le mérite de lui permettre de conserver son calme. La situation était risquée, mais elle était persuadée que les autorités feraient leur possible pour qu'il ne lui arrive rien et par ailleurs, puisqu'elle était un otage, de cet homme, il n'avait pas intérêt à la tuer.

« Vous ne devriez pas vous agiter ainsi », lui dit-elle sans se départir de son calme. « Vous allez rouvrir votre blessure. »

La policière, malgré le fait qu'elle déposa son arme et se montra coopérative pour ne pas la mettre en danger, réagit à peu près comme elle en lui faisant remarquer que son état de santé nécessitait des soins. Comme n'était pas idiot et qu’il avait bien remarqué les capacités de son otage. il pensait peut-être obtenir des soins en la menaçant, mais il n'avait pas besoin de ça. Mary n'aurait jamais refusé ses soins à qui que ce soit, même son pire ennemi. Elle était guérisseuse dans le sang et dans l'âme et même si elle n'approuvait pas forcément le comportement de quelqu'un, elle ne le laisserait pas mourir à moins qu’il ne l'empêche de l'approcher, avec une arme par exemple. Elle ne put retenir un petit cri de douleur en sentant sa main sur son bras mais elle se reprit vite.

« Vous savez, j'ai déjà fait ce que je pouvais. Il vous faudra sûrement des soins complémentaires, mais là, il n'y a plus rien à faire, à moins que vous ne partiez dans tous les sens et que vous rouvriez vos blessures de cette façon. Je vous conseille donc singulièrement de rester tranquille, si vous n'avez pas envie que je doive tout recommencer. »

La logique aurait voulu que Mary profite de sa libération pour transplaner. Mais le coup de feu partirait sûrement sur la flic qui venait de se priver de tout moyen de défense. Il restait l'option d'utiliser discrètement sa baguette magique, et elle réfléchit à la meilleure façon de tout arrêter en évitant un coup qui partirait brusquement. Elle allait aussi devoir le libérer suffisamment rapidement pour que la policière ne se rende compte de rien. C'était très compliqué, mais elle n'avait pas le choix si elle voulait sauver la situation. En palpant la femme, elle murmura à son oreille.

« Tenez-vous prête à agir », dit-elle avant de glisser sa baguette hors de sa poche en la pointant très doucement en direction de l'homme. « Petrificus Totalus »

Xena observe l’homme ne le lâchant pas des yeux. La tension fait crépiter l’air et rend le tout étouffant. Elle ne sait quoi faire pour améliorer la situation. Sans la femme où avec quelqu’un qu’elle aurait mieux connu, elle n’aurait pas hésiter à attaquer. Sauf que là sans savoir si la femme sait se défendre ou se protéger pour ne pas devenir une cible, elle est comme lié. Merde elle ne peut pas laisser ce connard s’en sortir comme ça. Il a fait trop de victime pour être soigné par une bonne saint maritaine et s’échapper aussi facilement. Elle sert les poings et le toise. Et sans armes elle a encore plus affaibli ses possibilités de réussite donc sans un miracle elle ne sait comment se sortir de cette situation délicate. Elle est à sa merci, pas vraiment sans défense, mais pas Non plus en position de force. Surtout avec l’otage que l’homme tiens sous sa coupe au point de la forcer elle à venir la fouiller. Sale pleutre pense t’elle sans le tire pour qu’aucun coup de feu ne parte et abattre un innocent.
Elle regarde rapidement la femme qui s’approche et sans parler vérifie qu’elle va bien. Il ne semble pas l’avoir blessé outre mesure c’est déjà ça. Elle aurait sans doute des bleus dans les prochains jours, mais si la situation ne dégénère pas cela devrait guérir vite. Xena se promet de tout faire pour qu’elle rentre chez elle sans être trop blessé et mise en danger. Elle ne pourra pour autant pas promettre qu’elle s’en sorte entièrement sans blessure et c’est pour ça qu’elle ne tente pas de la rassurer pour le moment et que cette promesse reste juste dans son propre esprit. Si jamais elle échoue, il n’y aura qu’elle-même pour s’en vouloir et ce sera déjà beaucoup.

« Hein ? »

Fait elle surprise aux paroles de la femme jusqu’à ce qu’elle sorte une pointe de baguette. Xena n’est pas certaine que ce soit une bonne idée, mais c’est mieux que rien. Et vu la situation désespérée, elle la laisse faire. Déjà la femme sera protégée de la foule par son corps. Le problème c’est surtout le coéquipier de ce chasseur qui est on ne sait où et dont on ignore s’ils sont seul ou non. Chaque chose en son temps, Xena la laisse lancer son sort et une fois l’homme pétrifié elle vient récupérer ses armes et choppe le corps lourd du chasseur avant que des moldus remarques son état étrange. Elle regarde Mary.

« Venez, il… »

Elle n’a pas le temps de parler plus que ça qu’elle lâche le corps du chasseur et attire Mary pour éviter qu’une balle ne la touche. Elle frôle son propre bras et termine sa course dans une partie basse de son gilet par balle sans faire plus de dégâts. Le collègue du chasseur ou un troisième chasseur ? Elle ne vas pas rester là pour le savoir. Elle pousse Mary dans une ruelle pas loin et récupère le fardeau du type qu’il est hors de question qu’elle laisse là que ce soit pour le secret magique ou pour ne pas le laisser s’échapper. Elle avance dans la ruelle et vient l’attacher à un poteau.

« Vous allez devoir le débloquer car il va rester là le temps que mes collègues viennent le récupérer en voiture. Nous on doit fuir pour vous mettre en sécurité avant que son collègue nous tir encore dessus. Vous ne pouvez pas transplaner trop de monde, trop risque. Soyez discrète en le libérant de votre sort ! »

Mary avait fait son possible pour que la femme ne se rende compte de rien, mais il était difficile d'être aussi discrète qu'elle l'aurait voulu. Elle parvint à immobiliser l'homme, mais elle se rendit bientôt compte que la femme ne se posait pas trop de questions sur son état et sur ce qu'elle avait fait pour le mettre dans cet état. Soit c'était une sorcière et elle le cachait bien, soit elle avait été en contact avec des gens de sa nature. Dans les deux cas c'était une bonne nouvelle parce qu'ainsi, Mary n'aurait pas besoin de s'expliquer. Ou en tout cas pas sur ce qu'elle avait fait en termes de magie.

La femme voulut l'entraîner, mais elle n'en eut pas le temps avant qu'une balle fuse à nouveau dans les airs. L'endroit était dangereux et Mary regrettait de ne pas s'en être rendue compte plus tôt. Elle créait bien du souci à cette femme qui ne semblait pas très confiante par rapport à sa propre capacité de les protéger toutes les deux en même temps. Évidemment, la Poufsouffle aurait pu se protéger efficacement jusqu'à se mettre à l'abri, mais cela aurait singulièrement manqué de discrétion. Elle était donc décidée à faires exactement ce que la personne lui dirait de faire.

« Je ne comptais pas l'immobiliser plus longtemps que nécessaire pour qu'il ne soit plus un danger. Je ne pensais pas que vous vous en rendriez compte. Vous connaissez dont la magie ? »

Mais il n'était pas temps de parler de tout cela. Pour le moment, le plus important était de sortir de cette situation indescriptible. Aux yeux de tous, et très probablement des collègues de cette personne, elle était une civile dont la présence à cet endroit constituer un danger pour tout le monde. La femme pourrait évidemment se justifier de l'avoir évacuée, mais il fallait d'abord faire disparaître toute trace de magie. Un petit geste et l'homme reprit conscience en se demandant comment ces deux faibles femmes avaient fait pour l'assommer. Mais elle n'allait certainement pas rester pour le lui expliquer.

« Je vous suis. Dites-moi par où il faut aller. »

Xena n’est pas à l’aise à l’idée de laisser un suspect seul en espérant que ses collègues le trouvent avant d’autre complice, mais elle n’a pas le choix. Elle ne peut pas rester ici. D’autre coups de feu seraient tiré si elle faisait ça et des gens pourraient être blessé ou pire tué. Elle ne prendrait pas le risque. Il y a déjà une innocente en danger pas la peine d’en entrainer d’autre la-dedans. Il est bien immobilisé par des moyens moldus. C’est tout ce qu’elle peut faire. Les sirènes des voitures de ses collègues résonnent déjà et avec un peu de chance, ils seront bientôt là. Elle s’éloigne donc avec la jeune femme.

« On va a droite. »

Lance Xena en réponse à la deuxième question bien avant les autres interrogations de la femme. Pas qu’elle ne veut pas répondre, au contraire elle a tout intérêt à répondre, mais ce n’est pas le moment. Il faut déjà qu’elles s’éloignent du chasseur qui leur a tiré dessus. Elle entraine donc la jeune femme dans des ruelles de plus en plus petite. Des endroits où aucun toit ne permettrait une visibilité suffisante pour tirer sur elles. Elle veut prendre le moins de risques possible au moins pour l’autre femme. Peu importe si ça veut dire qu’elle se complique sa tache de capturer les chasseurs. De toute façon, elle n’a pas le choix que de renoncer dans ces conditions. Elle espère que son coéquipier a eut plus de chance avec celui qu’il poursuivait. Quelques choses lui dit que ce ne serait pas une victoire écrasante de leur part.

« Inspecteur de la brigade d’intervention moldu, Xena Hopkins pour vous servir madame. Quel est votre nom ? »

Autant faire la discussion et elle aime bien savoir à qui elle s’adresse dans de pareil situation. Même si ce qu’elle vient de dire sur elle n’a sans doute pas aidé la femme à savoir qui elle était. La brigade moldu comme l’appelle les sorciers -plus pompeusement appelé par les non magique Brigade d'intervention en coopération avec les forces de l'ordre magique- n’est pas connu de tout les sorciers. C’est souvent un truc dont les gens ont conscience que ça doit exister sans certitude que ça existe. Il faut dire que leur intervention sont toujours plus ou moins conjointe avec celle des tireurs à la baguette, tireur d’élite ou auror et que côté sorcier c’est de ces équipes là dont on parle bien avant eux. Au pire, ce n’est pas grave si elle ne connait pas sa brigade. Elle pourra lui expliquer briévement si les questions viennent.

Si elle évitait généralement de faire de la magie dans le monde moldu, Mary n'avait pas eu le choix en la circonstance. Il s'était agi de sauver une vie. Et elle n'était pas sûre que ce soit la sienne qui était le plus en danger. En revanche, elle avait dû revenir rapidement à un état acceptable avant que quelqu'un le remarque, même si une moldue l'avait tout de même remarquée. Elle se demandait comment cette femme pouvait connaître un élément magique et ne pas être choquée par ce genre de choses. Mais elle n'avait pas eu le temps de poser de questions pour l'instant. Il y avait bien plus urgent.

La femme ne lui répondit pas concernant son questionnement étonné mais elle sembla plus concernée par le fait de les sortir rapidement de là. Habitué à suivre les consignes des autres membres de l'Ordre du Phénix quand il s'agissait de la sécurité, elle eut la même confiance dans le cas présent et se refusa à insister tant que la femme, qui était de toute évidence une autorité habilitée à gérer une situation de crise, n'estimerait pas que la situation le permettait. Elle prit quand-même le temps de se présenter et de lui demander son nom tout en l’entraînant à travers les rues.

« Je suis enchantée de vous connaître. Je me nomme Mary Kirte. Comme vous avez dû vous en douter en me voyant agir, je suis guérisseuse. Je me suis spécialisée principalement en potion. Je dois avouer que je ne me suis pas tellement inquiété de la situation en elle-même. J'ai vu quelqu'un blessé et j'ai voulu agir. Je suis désolée de vous avoir causé autant de soucis. »

Mary supposait que si elle avait connaissance de la magie et du monde magique, il était possible qu'elle ait déjà collaborée avec des sorciers. Il n'était pas idiot de se dire que sa propre intervention ne devait pas correspondre à ce à quoi elle avait été habituée dans le cadre de ces coopérations. Mary n'était pas tellement fière de son erreur mais elle ne pourrait jamais tourner le dos à une personne en souffrance. Ce genre d'attitude dans ce genre de situation était inscrite dans ses gènes. Elle en avait bien conscience même si elle savait qu’elle avait commis une erreur en l'occurrence.