Xena Hopkins ~Au nom d'une justice véritable je prends les armes !

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui rège sur le Royaume-Uni ? Il est effrayant de voir que la tension du monde magique se ressent peu à peu dans le monde moldu. Ce sont des tensions à peine perceptibles qui s’accentuent de jours en jours. L’attaque du Pisces en septembre dernier semblent avoir laissé le monde figé, glacé. Xena s’en inquiète et se dit qu’elle a fait le bon choix six ans auparavant en chassant les mages noirs en plus de son travail, parce qu’il sera peut-être bientôt l’heure de défendre ses droits et surtout sa vie.  

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être et vos raisons ? Si Xena considère que les deux mondes doivent vivre ensemble -et bordel le monde moldu devrait apprendre pas mal de chose de l’ouverture d’esprit des sorciers et inversement sur d’autre point- elle n’oublie et ne nie pas les dangers qui règnent dans le monde magique. C’est notamment ces risques qui font qu’elle a pris le chemin des chasseurs avec d’autre membres de son équipes afin de mieux protéger les citoyens.

Caractère

~Ambitieuse, Audacieuse, confiante, Débrouillarde, Ordonnée, Dynamique, Loyale, Généreuse.
~Arrogante, Borné, Belliqueuse, Caractérielle, Fouineuse, Franche (directe), surprotectrice, Impatiente.

Dis Tia racontes nous ta vie !
Mais pourquoi ? Elle a rien de particulier.
Tu mens Tia Gaby elle dit que ta vie est sensationnel et riche.
Ok ok vous avez gagné, bande de démon. Allongez vous et écoutez.



Je suis né dans une famille moldu. Ma mère et mon père n’ont jamais eut de pouvoir magique, je ne sais pas si un de mes ancêtres en avait. En tout cas mon frère n’en avait pas et moi non plus. J’étais le bébé miracle née treize ans après mon frère et déjà ils avaient du temps à avoir mon frère.

Du coup tes parents ils sont très vieux non ?

Oui ils le sont. Enfin je crois qu’ils sont en vie, je n’ai plus de contact avec eux. Bref on en est pas à cette partie de l’histoire. Pour le moment on commence pas ma vie dans le monde moldu. Donc il n’y avait pas de magie à l’époque. Le truc plus magique qu’on avait c’était une voiture qui était à mon père ou plutôt une voiture de fonction. C’était rare les voitures à l’époque. Enfin aujourd’hui c’est rare aussi, mais à l’époque c’était trop cher pour la plupart des foyers et donc on en voyait très peu. Bref tout ça pour dire que je vivais dans une famille sans pouvoir avec un grand frère génial qui a voulu m’apprendre à me battre soi-disant pour que je sache me défendre, mais je crois que ça lui plaisait que sa sœur soit différente des autres filles.

Tia pourquoi ça faisait de toi une fille différente ?

Je suis née à une époque où c’était encore plus mal vu qu’aujourd’hui de savoir se battre pour une fille. Une fille c’était sage, une fille c’était cultivée, une fille ça devait rester à la maison. Je ne correspondais à aucun de ses critères. J’aimais me battre, jouer dehors et pire que tout je voulais être flic. Ah tiens ça me rappelle un jour en particulier. Mon enfance est assez banale composé de jeu et découverte, mais je crois que c’est ce jour là où j’ai compris que ma vie serait différente, que pour avoir la vie que je veux je devrai peut-être me battre plus fort que mon frère.

Pourquoi Tia ?

Tais toi trésor, sinon je vais mettre trois heures à tout raconter. J’avais 11 ans depuis peu et je crois, je crois que le pays était en euphorie en tout cas père l’était. A l’époque, l’Europe était en guerre contre des vilains pas beaux racistes. C’est une histoire compliquée, mais pour expliquer l’excitation de ce jour là c’est qu’il y a eu une très grosse victoire. Les méchants étaient en train de capituler et ça devenait officiel en ce jour. C’était vraiment un grand jour et quand on m’a expliqué tout ça, j’ai alors dit à mes parents que plus tard je deviendrai policière pour protéger les gens comme les soldats l’ont fait durant cette guerre. Mon père et ma mère ont ris. Pas moi, j’étais sérieuse. J’ai essayé de leur faire comprendre, mais ils ont juste dit que c’était mignon et que je changerai d’avis parce que c’est un métier d’homme. J’ai compris que si mes parents acceptaient mes jeux d’enfants, ils ne me voyaient pas continuer plus tard. Il voulait que je sois comme les autres filles de mon époque. Je ne voulais pas, mais je n’ai rien dit et ai rit avec eux ce soir-là. Néanmoins, j’ai compris que je devrai sans doute faire mes preuves dans un monde fait pour les garçons.

Et ta réussi Tia !

Oui mais ce sera pour une autre fois cette histoire. Là tout de suite, il est l’heure de dormir avant que Tia Gaby m’engueule parce que vous êtes encore réveillé. Dormez bien petits trésors, les adultes veillent sur vous. Bonne nuit.



On a dit la suite du coup. Je commencerai quand vous serez couché dans vos lit, allez hop hop. Bien alors, aujourd’hui on va aller sur la fin de mon lycée. L’été de l’année 1952 et plus précisément la journée du 20 aout 1952. Entre temps vous le savez j’étais devenu tata, une tata de seize ans. J’avais aucune idée de ce que c’était d’être tata à l’époque. Je crois que je suis devenu meilleure aujourd’hui. Bref à l’époque mon rôle de tata c’était de dire qu’il est mignon puis de retourner travailler sur mes cours. J’étais doué en cours et j’avais réussi à faire des options pas autorisés aux filles. J’avais toujours espoir de rentrer à dans une école de police, mais je n’en disais rien à personne. Sauf que la fin des études secondaires arrivaient et je devais en parler. Du moins j’aurai dû, mais à l’époque j’avais peur.

toi peur ?

J’ai dis quoi la dernière fois trésor ?

on se tait pendant l’histoire, pardon Tia

Bien. Donc oui j’avais peur. J’étais à peine adulte voir même pas encore en réalité. J’avais quoi dix-sept ans peut-être dix-huit. On n’est pas adulte à ces âges-là. Bref, j’ai attendu longtemps avant de parler à mes parents. En réalité, j’ai attendu d’avoir fait les papiers d’inscription à une école de police et d’enquêteur et d’y avoir été accepté pour le premier septembre 1952. J’ai déclenché les enfers quand je leur en est parlé. Ils étaient furieux ou inquiets. Je crois que c’était de l’inquiétude plus qu’autre chose, mais des mots très durs ont été dit ce jour-là. Le genre de mot sur lesquels ont ne revient pas avec une simple excuse. Et c’est pour ça qu’il faut toujours mesurer vos mots les enfants, parce que ça peut faire très mal et vous n’aurez jamais moyen de vous faire vraiment pardonner. Bref. Mon père m’a dit que soit j’annulais mon inscription, soit je partais de sa maison. Je suis partie, parce qu’ils n’avaient pas le droit de me priver de mon rêve même par inquiètude pour ma vie. Je suis née fille dans un monde d’homme, mais personne n’avait le droit de me dire quoi faire et comment le faire, pas même mes parents. J’étais triste et ça a été dur de guérir la blessure, mais j’ai trouvé refuge chez une amie qui ne comprenaient pas mes choix et pourtant me laissez les faire. J’y suis resté un peu plus d’un mois avant d’être logé dans une chambre de l’académie pour le reste de mes études. Ça a été très dur, mais tellement plaisant comme aventure. Je regrette juste de ne plus avoir eu de contact avec mes parents depuis ce jour.

Et ton frère ? Et l’académie c’était comment ? C’était si infaisable qu’ils le disaient ?

Et… ce sera pour une autre fois tout ça. Maintenant zou, vous connaissez la chanson.  Une histoire de ma vie et c’est au dodo les enfants. Bonne nuit petit trésor, les adultes veillent sur vous.



Donc aujourd’hui c’est l’école de police et mon parcours pour devenir policière enquêtrice. Alors là c’est rocambolesque. Bon déjà quand je suis arrivé dans l’académie de police, j’étais clairement l’une des seules femmes sur des centaines d’homme. J’ai peut-être été la seule femme de ma promotion, mais je ne me souviens plus tout à fait. Je me souviens que ce n’était pas toujours évident. Les collègues de promotions se moquait facilement de mes erreurs d’autant plus que pour certains je n’avais pas ma place au sein de cette formation. Vous savez quoi ? Je leur ai donné tort. Je me suis accrochée jusqu’au bout. Mon égo de jeune adulte et mes amies m’ont sans doute aidé à tenir et ne pas craquer. Même si parfois c’était vraiment dur se prendre des réflexions en permanence avec en plus la difficulté des épreuves, mais j’ai réussi et j’ai eu mon diplôme pour être agent de police le PPD. Franchement, je ne saurai vous expliquer exactement ce que c’est, mais en gros j’avais le droit d’être policière à l’issu de ces trois ans d’études et d’entrainement. Sauf que ce n’était le début vu que moi je voulais être enquêtrice.

C’est quoi enquêtrice Tia ?

C’est les policiers qui étudient les évènements quand il y a un problème et qui doivent trouver des indices pour résoudre l’affaire et arrêter les coupables. Tu vois un peu mieux ce que c’est trésor ?

Oui tia, merci. C’est trop classe.

Oui ça l’est. Bref du coup, j’avais fini la première étape. D’ailleurs, j’ai rencontré mon ami Ruben Alvarez durant ces trois ans. On était dans la même promotion et c’était un chouette type. Il avait des nièces adorables comme vous. D’ailleurs, c’est dans sa famille que j’ai entendu le terme Tia que vous utilisez avec Gaby et moi maintenant. Je trouvais ça trop mignon comme façon de dire tata. Pas vous ? Bref, lui il m’a beaucoup aidé après.
Normalement, c’est assez rapide d’obtenir son niveau p1 d’enquêteur sauf que moi mon tuteur de terrain m’avait dans le collimateur. Pour lui une femme n’avait pas sa place dans son équipe et du coup j’ai du lui prouver que je valais autant qu’un homme. J’ai dû mettre plus de deux ans à avoir mon P1 alors que ça a pris un an à la plupart de mes collègue homme pour l’avoir. Heureusement, mon tuteur a été plus cool avec le P2 et je l’ai eu en un an et quelques. Et j’ai commencé à apprécier ce vieux bougre de tuteur alors que je devenais une enquêtrice de plus en plus aguerrie. Lui aussi il a commencé à m’apprécier. Il disait que j’étais tenace pour une femme et que ça changeait. Je crois que c’était un compliment pour lui. Bon après je ne lui en voulais pas la situation était particulière à l’époque et c’était un homme vieux de la très vieille école. Aujourd’hui je le vois encore et il me traite encore comme une apprentie de 20 ans alors que j’en ai plus de 40.
La fin d’année 1958 a d’ailleurs été chouette pour autre chose que l’obtention de mon P2. Il y a aussi les retrouvailles avec mon frère. Cela faisait six ans qu’on ne s’était pas parlé et … c’est Jasper qui est venu me parler. Un soir après le travail, il m’attendait à la sortie. On a parlé devant un café. J’ai découvert que j’avais un deuxième neveu : Héphaïstos qu’il s’appelait et il avait 3 ans. Mon frère a fait le premier pas et j’ai fais le second. On a renoué contact comme ça, ce qui m’a permis d’assister à la naissance d’Athena moins de 3 ans plus tard, la troisième enfant de mon frère et sa femme. Elle était adorable.

Et sur ces notes joyeuses, il est l'heure de dormis mes trésors. Bonne nuit petit trésor, les adultes veillent sur vous.

complément d'information:

Hm du coup mon intégration à l’unité spéciale en coopération avec le monde magique ? Vous êtes sûrs ? Ok. Alors de ce que mon dit mes collègues de l’unité, j’ai été repéré durant l’année 1966. Un homme de l’unité m’appréciait beaucoup et à parler de moi à ses chefs. J’ai alors été surveillé, observé pour qu’ils jugent de mon niveau. J’en avais aucune idée. Ils étaient discrets les bougres et c’est normal vu leur travail. Enfin si les sorciers savent qui ils sont et pourquoi ils travaillent, leur collègue moldu n’en ont aucune idée. Pour moi c’était une unité spéciale un peu isolé de tout avec des membres plus que formés qui faisait les m’as-tu-vu. Et aujourd’hui j’en fais partie donc je dois être vu pareil par mes autres collègues qui ne savent pas pour la magie.
Bref. Ils ont mis environ trois ans pour m’approcher. J’ai eu le temps de couper de nouveau les ponts avec mon frère, mais ça ce sera une autre histoire. Oh si vous aviez ma tête le jour où j’ai été convoqué par le grand chef de la police et le chef de cette unité. J’étais en flippe totale et puis y a eut tout le reste. La magie, le travail de l’unité, j’ai eu du mal à y croire. Et pourtant, ils m’ont tout prouvé. Ils m’ont dit qu’ils travaillaient sur les enquêtes en coopération avec les sorciers sur des enquêtes en commun. Le genre d’enquête que ne peut pas résoudre les enquêteurs moldus seuls. C’était fantastique à imaginer tout ça, un nouveau défi pour moi. Une fois tout expliqué, ils m’ont dit que je devais me décider de suite soit accepter de les rejoindre, soit être oubliéter. Vous me connaissez j’ai dis oui dans la seconde hors de question que je loupe ça et je ne voulais pas perdre une partie de ma mémoire. A partir de là l’aventure avec cette unité si spéciale composé d’enquêteur, tireur d’élite et autre corps de métier, la fine fleur de la police et l’armée anglaises de quoi m’épanouir. Et j’avais raison.
Sur ce c’est fini pour aujourd’hui mes trésors. Bonne nuit petit trésor, les adultes veillent sur vous.



Tia, tu nous as pas dit pourquoi tu t’es disputé avec ton frère au point de plus vouloir lui parler.

C’est vrai alors ce sera l’histoire de ce soir. Elle est un peu triste je dois l’avouer. Pour vous remettre dans le contexte mon neveu Icare avait environ 15-16 ans je crois, Hephaistos 10 ou 11 ans et Athena devait avoir 5 ou 6 ans. Je me souviens plus exactement, mais c’est autours de ça. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais durant l’été Icare a fait des expériences ou je ne sais quoi et ça a mal tourné. Quelques choses a explosé je crois et Athena était dans les parages. La pauvre enfant n’a pas survécu. C’était une tragédie mon frère était abattu, sa femme aussi et Icare n’en parlons pas. Ce gosse était bouffé par la culpabilité.
J’ai essayé de soutenir mon frère et de passer outre son comportement un peu brusque avec son fils Icare qu’il semblait vouloir éloigner de lui. Malheureusement, il y a quelque chose que je n’ai pas supporté. Cela s’est produit des mois après l’incident. Icare était retourné en internat en septembre et je pensais le revoir pour noël. Sauf qu’il n’était pas là. Mon frère a refusé qu’il rentre pour noël, il avait décidé d’écarter son fils pour un bête accident dont il était responsable. On ne confie pas la garde d’un enfant à un autre enfant même si ce dernier est dans l’adolescence. Je suis rentrée dans une rage folle, parce que … parce que j’avais souffert d’avoir été renié par mes parents et que mon frère osait faire ça à un gamin de seize ans qui avait besoin de soutiens et d’aide. Y a eut une grande dispute où j’ai tenté de défendre mon neveu, mais son père n’a rien écouté. Le cœur brisé pour lui j’ai claqué la porte de la maison de mon frère et sa femme refusant de leur parler encore alors qu’ils étaient si cruel avec un de leur enfant. J’ai gardé un contact épistolaire avec mes neveux, par chance mon frère leur transmettait le courrier à moins que ce soit sa femme. Je leur envoie un cadeau pour chaque anniversaire et noël. Pour les lettres j’en envoie très peu de toute façon les réponses sont rares, mais ce qui comptes c’est qu’ils aillent bien. Je reçois parfois des mots de leur mère pour confirmer qu’au moins Hephaistos va bien.

c’est triste tia

Oui ça l’est, mais j’ai aussi beaucoup de moment de bonheur. Regardez, je vous ai vous et votre tia Gaby aussi. Je suis heureuse et j’ai espoir d’un jour revoir mes neveux en physique. En attendant, il est l’heure de dormir. Bonne nuit mes trésors et n’oubliez pas les adultes veillent sur vous.




Pourquoi vous voulez savoir quelle histoire m’a le plus marqué dans mon travail ? Ce ne serait pas une histoire marrante vous savez ?

oui, mais c’est toi et on veut savoir Tia.

Bon ok. Alors comment vous expliquer ça. Avant tout de chose faut savoir qu’à mon travail y a un truc particulier. On travaille en coopération avec les services d’appels d’urgence et quand certains mots sortes comme hm ça vole, baguette, bout de bois ou autre on est envoyé plutôt que les policiers de base. Pour la simple et bonne raison que certains mots -je ne les connais pas tous j’ai jamais géré ce truc et ce que je vous ai dit sont sans doute pas bon- sont très liés aux histoires avec les sorciers et pour protéger le secret magique vaut mieux que ce soit nous qui soyons envoyé sur place. Tant pis si c’est une fausse alerte, mieux vaut prévenir que guérir.

Mais Tia comment ils savent quels mots peuvent indiquer des sorciers ?

Oh heu, je ne sais pas trop. Surement l’expérience. L’unité à près de 40 ans, un peu moins plus proche de 35 ans d’existence je crois. Elle a été faite après la seconde guerre mondiale et une guerre sorcière que je connais pas pour le coup. C’était dans le but de mieux protéger le secret magique. Il vaut mieux une poignée de moldus qui savent et protègent le secret magique que d’espérer contrôler tous les sorciers pour que rien ne se sachent jamais. Ensemble, on peut éviter une implosion du secret. Bref tout ça pour dire qu’en plus de trente ans, ils ont dû repérer quels mots indiquaient la présence de sorcier dans l’affaire.
Et ce jour du 10 juin 1974, plusieurs de ces mots sont ressortie lors d’un appel d’une jeune fille terrorisé alors que son camp se faisait attaquer. C’était un camps tzigane installé en bordure de Londres au sud-ouest. Un groupe de sorcier a attaqué ce camp et à tout détruit. On est arrivé sur la fin de l’attaque et pourtant on a fait vite, mais eux aussi. C’était horrible. J’ai essayé de les poursuivre, mais j’ai juste réussi à me faire blesser par un sortilège de découpe et de brulure et eux ce sont enfuis. L’affaire est encore non-résolue par les aurors. Trois enfants ont survécu sur une cinquantaine de personne. La jeune femme qui a passé l’appel n’a malheureusement pas fait partie des survivant. Je me suis juré de faire en sorte de rendre mon travail plus efficace tant j’étais furieuse de cette échec.

T’as réussi Tia ?

Hm plus ou moins, mais c’est sans importance. Tu sais quoi ? Ce jour-là a aussi été béni.
J’ai rencontré Tia Gaby et c’est elle qui m’a soigné mes blessures. Elle était magnifique avec ses yeux verts et ses cheveux blonds, elle m’a envoutée et j’ai su qu’elle était la femme de ma vie. Il m’a fallut un temps infiniment long pour l’avoir, mais ce sera une autre histoire.
Il est l’heure de dormir. Bonne nuit mes trésors, les adultes veillent sur vous.


Tia Xena, c’est l’heure de l’histoire sur tia Gaby et toi ! On veut savoir

D’accord, d’accord. Bon il est temps de découvrir que Tia Xena est une forçeuse les enfants. Une lourdingue qui en plus ne s’assume pas. Bon pour ça j’ai une excuse, l’homosexualité côté moldu est considéré comme une maladie donc c’est un peu dire d’accepter ce qu’on est et d’apprécier l’amour qui se présente à nous. Alors que deux femmes ou deux hommes qui s’aiment c’est juste l’amour, rien de plus, rien de moins.

Y a des gens qui pensent que c’est mal d’être avec une femme quand on est une femme ?

Oui beaucoup de gens, mais ces des âneries. Y a rien de mal là-dedans. Et au fond je le savais, parce que même quand j’avais peur j’ai tout fait pour revoir Gabrielle. Elle était trop belle cette femme et chaque rencontre avec elle était magnifique. Je me suis même blessé pour aller la revoir et être touché par elle. Vous savez quoi je pense qu’elle a su rapidement que je faisais exprès pour la revoir et que ça l’amusait. Elle m’a néanmoins laissé le temps de venir à elle et d’accepter mes sentiments.

T’as mis tant de temps que ça Tia ?

Presque un an. J’ai mis presque un an avant de lui dire que je l’aimais et que je la voulais à mes côtés. Et il a fallu une mission où j’ai été blessé assez gravement pour finir à l’hôpital trois semaine pour comprendre tout ça. Je vous jure que quand j’ai compris ça, je suis sortie de cet hôpital pour aller droit chez elle et lui avouer mon amour. Et depuis cette date-là, votre Tia Gaby a la joie de m’avoir chez elle à prendre une place monstre. Je ne sais pas si elle a gagné dans l’histoire, mais en tout cas moi j’ai la meilleure femme qui soit en compagne.

Sur ce, vous savez quelle heure il est. Bonne nuit mes trésors, les adultes veillent sur vous.


Hm tu sais quoi Xena ? Je crois que je suis un peu jalouse des histoires que tu leurs racontes, moi aussi je veux la mienne.

Oh mais il fallait le dire mon amour. Et si je racontais le moment où je suis devenue chasseuse ? Tu le sais déjà ce que je suis, mais tu n’as jamais entendu l’histoire. J’étais furieuse après l’attaque du camp tzigane qu’on n’a pas pu aider. Tellement que je m’énervais contre tout mes collègues et me plaignait qu’on ne puisse pas faire plus que ça. J’avais l’impression qu’il n’y avait pas de solution et ça me frustrait. C’est là que Williams a décidé de m’inviter à boire un verre pour parler et que j’ai appris pour les chasseurs de sorciers et la chasse solitaire.
Williams était un chasseur, parce que lui aussi il était frustré de ne pas pouvoir faire plus. Il m’a fait comprendre qu’il n’était sans doute pas seul dans l’équipe, mais que là ce qui l’intéressait c’était moi. Il voulait me former pour chasser ensemble et … tu me connais, j’ai dit oui assez rapidement. Bon j’ai un peu plus réfléchi que pour mon intégration dans l’unité spéciale, mais je dirai qu’en moins d’un mois j’avais dit oui. Il faut dire que retrouver une autre jeune fille morte à cause d’un mage noir qui l’a prise pour un cobaye a aidé à me décider. Je suis donc revenu vers mon collègue et il m’a formé. Et merlin -regarde je pique tes expressions- qu’il était chiant en instructeur. Il lui a fallut plus de six mois pour qu’il accepte que je chasse en sa compagnie, avant ça il n’a fait que me former et j’ai fini avec trois tonnes de bleus avec ses entrainements. Après tu ne lui diras pas, mais il avait raison de me prendre son temps déjà pour que je cours le moins de risque possible sur le terrain loin de la protection de toute notre unité. Et puis ça m’a permis d’apprendre à être sûr avant d’abattre quelqu’un parce qu’il est un mage noir, être sur qu’il est un vrai danger et qu’il est coupable. Après tout c’est une chose d’oter une vie, un truc qui marque. Williams m’a dit de ne jamais perdre la douleur et la peine que je ressens quand je tire pour tuer afin de ne pas devenir aussi cruelle et monstrueuse qu’eux. Je crois que j’y arrive bien et puis pour ne pas trop être rongé par la culpabilité, je n’oublie pas que ces monstres sont de ceux qui tuent des enfants. Je n’oublie pas leur victime jamais, car c’est pour leur rendre justice et apaiser un peu le monde du poids d’un monstre que je fais ça.

Gaby... i love you.

On l'attendait avec impatience, cette noble guerrière

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