Hephaïstos Hopkins ~ Between two worlds

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? L’intolérance et la peur sont les maîtres mots du climat actuel. Des extrémistes qui veulent faire valoir leur vision du monde, il en a eu de tout temps. Mais piétiner la loi et la liberté des autres pour y arriver… ça pour Heph’ ce n’est pas possible. Si au départ il avait suivi de loin les montées de violence au Royaume-Uni, l’attaque portée sur Poudlard a été la goutte d’eau en trop, pour ne pas dire un raz-de-marée. En tant qu’ancien élève de l’école, ancien militaire, et surtout tireur d’élite, il ne pouvait pas fermer les yeux sur de tels actes de violence. Il sait bien que, seul, il ne fera pas drastiquement pencher la balance, mais son expertise atypique aura sans doute une certaine utilité.

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? Liberté, j’écris ton nom. La pensée américaine lui va très bien à ce sujet. Si chacun pouvait penser ce qu’il voulait sans venir derrière piétiner la vie des autres, tout irait bien. Mais le monde ne fonctionne malheureusement pas ainsi.

Caractère On dit qu’un nom influence parfois la vie et le caractère de son porteur. D’Hephaïstos, il a notamment gardé l’attribut du feu qui définit assez bien son caractère. Depuis sa plus tendre enfance, le jeune sorcier a toujours été quelqu’un d’un naturel enjoué et positif. Energique et chaleureux, il n’a aucune difficulté à se faire des amis.
Vif d’esprit et assez intuitif, il n’est cependant pas des plus studieux. Heph’ est de ceux qui prennent les devants plutôt que d’attendre et suivre le mouvement, faisant de lui un meneur dans son entourage de l’époque (ses amis, ses camarades de classe…).
Plutôt attentif à autrui, il avait un certain sens des responsabilités quand bien même il ait eu du mal avec l'autorité lorsqu’il était élève. Il a horreur des discriminations chez les sorciers, et aimait tout particulièrement régler ça à la moldue : avec une bonne droite. La confrontation, il adore ça.
Un peu rebelle dans sa jeunesse, il n’était pas le dernier à faire des bêtises et à courir les demoiselles plutôt qu’à étudier.

On dit également que la guerre transforme un homme, pour le meilleur et pour le pire.
Heph’ a toujours tenu à ce que le monde moldu garde une place importante dans sa vie. C’est bien avant de terminer ses études qu’il avait décidé qu’il s’engagerait dans l’armée. Un moyen comme un autre à ses yeux de gagner en discipline et de mieux appréhender ce monde auquel il ne voulait pas tourner le dos.
Si le jeune sorcier se montre à présent parfois bien plus méfiant, il donne cependant tout pour ses coéquipiers (qu’il les apprécie ou non) car à ses yeux le travail d’équipe est une nécessité. Bon gré mal gré, il leur accorde sa confiance. Parallèlement, il ne lésine plus sur les moyens pour arriver à ses fins. Magie, technologie… peu importe le biais tant que l’objectif est atteint.
Ayant gagné en discipline et responsabilité, il n’en reste pas moins très autonome lorsqu’il juge devoir gérer une situation à sa façon. Rusé et clairvoyant, il reste rapide dans sa prise de décision. Néanmoins, bien qu’ayant développé à bien des égards son instinct de survie, il reste de ces téméraires qui se proposent aisément pour des missions risquées.

Go the distance
Hephaïstos, c'est l'étrange prénom qui fut donné à un gamin né un matin d'avril. Deuxième enfant de la famille, il est né d'une mère sorcière et d'un père moldu dont il devait le nom à l'amour de ce dernier pour la mythologie grecque. Cinq années le séparaient de son frère aîné, Icare, dont il fut très vite proche. Ses premiers rires de bambin, ce furent les changements de couleur de cheveux de son aîné qui les déclenchèrent. Et lorsque l'enfant prit quelques années, ce furent les bêtises et échappées-belles qui les rapprochèrent. Ce n'était jamais rien de grave, mais les plaisanteries avaient toujours eu un goût particulièrement savoureux pour Heph', qui adoraient voir la surprise puis les sourires sur le visage de leurs victimes. Et s'il restait moins friand des remontrances, ces dernières entachaient finalement assez rarement le plaisir de la farce.

Dès sa petite enfance, l'enfançon intégra l'école moldue. Pour son père qui en était un, c'était impensable que ses enfants ne passent pas par cette case. Tant et si bien que la jeunesse d'Hephaïstos fût baignée par le mode de vie moldu et sorcier. Il jouait au football, au loup, escaladait les arbres avec ses camarades, et apprenait l'univers magique auprès de sa mère. Si au début garder ce "secret" était un jeu, il devint très rapidement naturel pour le garçon qui évoluait dans les deux milieux avec beaucoup d'aisance.
Lorsqu'il eut 5 ans, le miracle d'une nouvelle naissance eut lieu : Athena, leur petite soeur. C'était d'autant plus drôle qu'en terme de mythologie, la déesse grecque était également soeur du dieu de la forge et du feu qu'était Hephaïstos. Et il l'adora, cette soeur. Avec sa bouille ronde, ses grosses joues et ses yeux bleus ronds comme des billes. Elle avait beau baver comme un escargot, son regard pétillait de malice et d'intelligence. Du haut de ses 5 ans, Heph se fit un devoir de veiller sur elle et tint ce rôle avec brio malgré quelques maladresses dues à son jeune âge. Au moins apprenait-il rapidement de ses erreurs à ce sujet. A cette même période, Icare dû arrêter l'école à cause d'un problème avec son don de métamorphomage, et bien que leur père lui fasse les cours à la maison, Heph eut à coeur de répéter à son aîné tout ce qu'il apprenait de son côté afin qu'il n'ait pas de lacune, quand bien même son frère ait déjà étudié tout ça depuis un moment.

L'année suivante, Icare reçu sa lettre pour rejoindre Poudlard. Leur mère leur en avait tant parlé que l'enfançon fut un peu jaloux de ne pas, lui aussi du haut de ses 6 ans, recevoir une lettre similaire. Passés les pleurs et la consolation maternelle, il attendit la rentrée de son aîné, insistant pour les accompagner lui et leur mère au Chemin de Traverse pour acheter les affaires pour la première année d'Icare. Il eut un coup de coeur pour une petite chouette hulotte que sa mère lui acheta pour pouvoir écrire à son frère, cette dernière fut baptisée Archimède.
Dès lors qu'Icare embarqua dans le Poudlard Express, Heph' devint l'aîné de la maisonnée. Une nouvelle responsabilité qui lui tint à coeur, car c'était aussi son tour d'apprendre ce qu'il savait à sa soeur, dont les bêtises. Mais elle était trop intelligente pour ça !

Les vacances suivantes, le jeune garçon ne manquait pas de tomber sur son frère et l'assommer de questions sur les cours, Poudlard, les professeurs, les élèves, les maisons, la magie… Tant et si bien que lorsque sa lettre arriva -et elle s'était faite désirer-, c'était comme si Heph' savait déjà presque tout -et pourtant si peu- de l'endroit où il allait passer les prochaines années de sa vie. Il avait beau laisser derrière lui sa soeur et ses parents, c'était aussi pour mieux retrouver son frère et enfin apprendre la magie.
Son intérêt, croissant, fut cependant violemment mis à mal lors de l’été précédent sa rentrée. Il était chez Max, son pote du bout de la rue, lorsque le drame arriva. Celui qui coûta la vie à sa petite soeur adorée, et qui déchira irrémédiablement la famille Hopkins. Un accident, oui, mais surtout une tragédie. Et l'été si ensoleillé prit la couleur du deuil. Comme si un nuage noir s'était installé au dessus de la maison. Icare était-il responsable ? Heph était bien incapable de le dire. Mais il détesta la magie qui avait volé la vie de sa soeur. Pourquoi son frère avait-il tant tenu à s’entrainer alors qu’Athena était à côté ?! Si une part de lui en voulait à son frère, l'autre nageait en plein désarroi de voir leur famille ainsi explosée. Leur mère n'avait de cesse de pleurer, et l'adolescent savait qu'il en était de même pour leur père, même s'il ne le montrait pas. Et Icare, lui... il prenait cher, et se renfermait de plus en plus. Tant et si bien que lorsque sa première rentrée arriva, Hephaïstos n’avait aucune envie d’y aller et de laisser ses parents derrière lui. Outre le goût amer que lui procurait la magie, il s’en voulait de laisser ses parents seuls à leur deuil, dans une maison qui était censée abriter encore les rires d’une enfant. Malgré tout, l'arrivée fut telle que l'avait décrite Icare : des barques, avançant toutes seules, brisaient la surface sombre d'un immense lac sur la surface duquel se reflétaient des milliers d'étoiles. Et au loin, les flèches et tours du château se découpaient de façon à couper le souffle sur le ciel nocturne. Lorsque vint la cérémonie de répartition, une part du coeur du jeune sorcier espera qu’il soit envoyé chez les Jaunes et Noirs, afin de se rapprocher de ce frère qui semblait lui filer entre les doigts. Pourtant, le choixpeau, lui, n’hésita pas une seule seconde pour l’envoyer chez les Lions. C’est dans une grande clameur qu’il fut accueilli, et dans une chaleur qui finit par lui arracher un sourire.

Les jours suivants, l’enfant tenta naturellement de se rapprocher de son aîné, en vain. Alors qu’il débarquait à l’école de sorcellerie au milieu d’inconnus, il se trouvait fuit par son propre frère jusqu’à en ressentir un profond sentiment d’injustice. Fort heureusement, il trouva dans les Rouges et Ors une famille de substitution de qualité.
A Poudlard, Hephaïstos ne se trouva pas être parmi les plus studieux. Il avait l'esprit vif, comprenait aisément, ce qui ne le poussait pas à étudier davantage. A la place, il préférait s'amuser avec ses nouveaux camarades. Bien vite, il comprit également que tous les sorciers n'étaient pas sur un même pied d'égalité auprès de certains bien-pensants. Ils se faisaient appeler puristes, ou traditionalistes, mais pour le jeune Gryffondor ils n'étaient rien de plus qu'un ramassis de guignols prétentieux, et il prit un malin plaisir à leur rabattre le clapet dès que l'occasion se présentait. Pire, il préférait le faire à la façon des moldus décriés par ces derniers : par un bonne droite bien placée. C'est à ce moment-là qu'il se jura de ne jamais délaisser cette partie de sa vie, le côté "moldu".

A partir des vacances d’hiver 1966, la fissure qui s’était formée entre Icare et le reste de la famille devint un gouffre, à cause de leur père qui refusa que l’aîné rentre fêter Noël à la maison. Heph tenta de raisonner l’homme, en vain.
Les années se succédèrent, et dès la fin de la 3ème d'Hephaïstos, et donc de la 7ème année de son frère, il n'entendit plus parler de lui ni ne reçut la moindre nouvelle. Cette attitude le mit en colère, mais puisqu'il n'avait guère plus d'attention de la part de son frère, Heph' finit par baisser les bras. D'une fratrie de trois, il devenait alors fils unique, avec tout ce que ça incombait. Et en l'occurrence, la priorité restait de consolider le peu de famille qu'il lui restait et de remettre ses parents d'aplomb du mieux qu'il le pouvait en étant loin d'eux.
Finalement... c'est le temps qui fut le meilleur des pansements.

En grandissant, Hephaïstos gagna en maturité, et s'il ne restait pas le dernier à faire des plaisanteries ou à chercher la bagarre, il montrait un tout autre penchant lorsqu'il s'agissait d'évoquer l'avenir. Très vite, sa route sembla toute tracée. Il était de ceux qui n'hésitaient pas à prendre des risques pour les autres, et bon duelliste de surcroît, tant et si bien que le métier de tireur d'élite lui tendait les bras et nombreux furent ses camarades à le lui faire remarquer. Cependant, le garçon fit rapidement savoir qu'il voulait repasser du côté purement moldu en premier lieu, afin de ne pas faire comme la plupart des sorciers ayant une ascendance non-magiques et qui semblaient délaisser le monde dont ils étaient issus. S'il s'était rapidement réconcilié avec la magie, Hephaïstos la voyait comme un outil, une arme, aussi utile qu'elle pouvait être dangereuse si on ne savait pas la manier. Et compte tenu du métier qu'il envisageait, le jeune homme savait qu'il devait encore drastiquement gagner en rigueur et discipline, non pas uniquement dans l'usage de la magie mais dans son attitude entière. Il avait beau être quelqu'un de responsable et avec un bon instinct, ce n'était pas suffisant. Un accident était trop vite arrivé.
A la fin de ses études à Poudlard, il exprima à ses parents le souhait de s'engager dans l'armée à l'étranger, aux USA qui étaient déjà engagés dans des conflits armés. Si le fait de savoir leur enfant partir ne réjouissaient pas les parents Hopkins, ils firent néanmoins en sorte d'aider au mieux leur dernier enfant dans ses démarches. Ce fut sans doute sa meilleure et sa pire idée.

Après quelques mois de formalités administratives puis d'entrainement en tant que recrue sur le sol américain, Heph fut envoyé au Vietnam. Il était le plus jeune de son unité, mais pas le moins dégourdi, animé par la fougue des Lions qu'il avait côtoyés pendant sept années. Mais surtout, il ne se doutait pas de l'horreur des mois qui allaient suivre. La guerre du Vietnam avait déjà fort mauvaise presse à l'époque, mais de son côté, en tant qu'anglais et surtout jeune étudiant sorcier, il n'avait eu qu'une version très légère et édulcorée de la situation. Il ne s'agissait pas que de bouter des rangs de rebelles armés et il s'en rendit bien vite compte.
Le Vietnam, c'était cette chaleur moite des forêts asiatiques, la nature sauvage et impitoyable, mais surtout des ennemis de l'ombre. Leurs adversaires ne se rassemblaient pas sous forme d'armées, ils étaient dissimulés parmi tous les habitants des villages. Ils étaient les villages. Et ce brave paysan qui te souriait le matin pouvait te planter une fourche dans le coeur au beau milieu de ton sommeil. Il y avait l'horreur des maladies, des corps mutilés... plus que physique, la pression était psychologique car il était difficile d'accorder une quelconque confiance aux autochtones. Pourtant eux aussi souffraient de la situation. Heph' en eut trop souvent la nausée de voir des villages dévastés par des tirs ou des armes chimiques, afin d'abattre des ennemis de l'ombre. Il eut les tripes serrées de recevoir des ordres qu'il ne comprenait pas, car au final à quoi servaient-ils à part de chair à canon ?  Cette guerre n'avait plus de sens. Et trop souvent, il vit ses camarades d'unités périr sous les coups, les tirs, ou les pièges. La magie, elle, le sauva de bien des situations désastreuses (même simplement par sa forme d'animagus) et lui permit, l'air de rien, de sauver plusieurs fois de ses compagnons. La cohue était telle que les sortilèges passaient aisément inaperçus entre les tirs. A l'inverse, une fois ce fut une balle qui le sauva d'un sort.

Une fois, lorsqu'ils étaient établis en bordure d'un village, Hephaïstos s'était éloigné en direction d'une hutte à l'écart. Il avait entendu des rumeurs au sujet de son habitante, tant lugubres que tirées par les cheveux, mais qui semblaient s'accorder sur le point que la paysanne était une sorcière. Celle qu'il rencontra était vêtue de haillons et de breloques faites de cordes et d'os de petits animaux. Se dégageait d'elle quelque chose qui procura au militaire un sentiment de malaise, mais il tint à établir un lien. Si elle était sorcière, peut-être pouvaient-ils s'entendre et essayer de faire quelque chose pour les quelques innocents de la région. Mais très rapidement la situation tourna au vinaigre. La vieille femme ne parlait pas un mot d'anglais, et l'anglo-américain ne comprenait strictement rien au dialecte qu'elle sifflait tel un serpent. Elle finit par s'en prendre à lui, ne lui laissant pas la moindre opportunité de se défendre par une utilisation redoutable de sa magie sans outils tels qu'une baguette. Hephaïstos se retrouva suspendu dans les airs, maintenu par une force invisible et incapable de bouger ou de parler. Et rapidement il sentit une douleur dans sa poitrine, comme si son coeur s'emballait jusqu'à un rythme insoutenable. Ainsi incapable de se défendre, il était certain qu'il allait y passer. Mais ce fut le tir d'un de ses camarades, un type plus alerte que les autres, qui le sauva. Ce dernier l'avait suivi, quelle qu'en soit la raison, et avait eut la sagacité de tirer en plein dans la poitrine de la sorcière, qui s'écroula d'un bloc en même temps qu'Heph qui heurta lourdement le sol. Le militaire vint rapidement s'enquérir de son état et le relever, l'aidant d'un bras, avant de cracher sur le cadavre inerte. Sans le savoir sur l'instant, Hephaïstos venait de rencontrer son premier chasseur.

Ce calvaire dura pas loin de deux années, au bout desquelles le militaire rentra vivre aux Etats-Unis. Ayant tissé des liens solides avec ses anciens camarades, il garda contact avec la plupart d'entre eux -même le chasseur. Ensembles ils avaient traversé l'Enfer, et c'était comme une nouvelle famille pour Heph', la troisième qu'il ait eu.
Le jeune homme s'installa à New York, et entama à la rentrée des études de tireur d'élite. Si les images de la guerre restaient ancrées dans son esprit et surtout dans ses cauchemars, les études lui permirent de remettre le pied à l'étrier. Il profita des vacances de Noël pour retourner voir ses parents, mais manifesta l'envie de poursuivre sa vie aux Etats-Unis au moins le temps de terminer ses études. Trop de choses le ramenaient là-bas pour qu'il puisse ainsi couper les ponts.

S'il s'avérait être un élève brillant et efficace, Heph' se trouva assez rapidement frustré dans le début de ses stages par le manque d'autonomie qu'on lui laissait. Passer de militaire livré à lui-même dans la jungle à celui de morpion suivant sagement un maître avait quelque chose de très insatisfaisant, et le jeune homme prit plusieurs fois des libertés, qui aboutirent sur autant de louanges que de remontrances : il avait beau être efficace et avec un bon esprit de déduction, ce n'était pas le rôle de l'étudiant qu'il était.
En quatrième année, il gagna un peu en autonomie, se trouvant à patrouiller dans des rues sorcières de New York en solo lorsque le manque d'effectif se faisait sentir -à l'approche des fêtes ou des rentrées scolaires par exemple. C'est à cette occasion qu'il rencontra Nérita, son actuelle compagne. Elle dans le rôle de la voleuse, et lui dans celui de flic. Et s'il donna tout ce qu'il avait pour la capturer et récupérer le fruit de son larcin, il se trouva assez dépourvu lorsqu'elle commença à lui faire du charme. Au bout du compte il la laissa filer, se contentant de récupérer la bourse qu'elle avait volé. Vu qu'il n'y avait pas eu de signalement, il n'eut guère d'ennuis pour cette incartade.
Il revit la belle Mexicaine quelques semaines plus tard, par le plus grand des hasards, lorsqu'un de ses amis et anciens camarades lui parla d'une nana qui lisait l'avenir et le poussa fortement à l'accompagner. Lorsqu'il la reconnut, il se laissa tenter, demandant si son avenir professionnel serait bon. Usant de cartes de tarot, la gitane lui révéla globalement qu'il avait tout ce qui fallait pour réussir, qu'une opportunité se présenterait à lui et qu'il userait du rôle de médiateur. Un avenir brillant, mais dans lequel il se précipiterait en faisant fi du danger. Finalement... la réponse fut rapidement occultée par la beauté magnétisante de la diseuse de bonne aventure. Cette femme, il la revit plusieurs fois, apprit à la connaitre, à l'apprivoiser, jusqu'à en tomber follement amoureux.

En février 1979, la jeune femme s'installa avec lui. Elle était de nature secrète, et si au départ ce fut assez difficile à appréhender et accepter pour le jeune homme, il finit par s'y faire. Heph' savait que sa belle avait des activités à la limite de la légalité notamment dans le monde moldu, ce qui avait tendance à lui faire grincer des dents. Mais en même temps, il avait cru comprendre que ses parents produisaient de la drogue ou quelque chose dans le genre, alors à quoi s'attendre de plus quand on tombe amoureux d'une fille élevée dans ce genre de milieu ?  A côté de ça, Nérita avait tout de la femme parfaite. Elle était douce, aimante, attentionnée, et tellement pétillante. Et pour ses beaux yeux, le jeune tireur d'élite était près à tout pardonner. Même s'il devait subir les appels téléphoniques d'un beau-père mexicain aux allures de Parrain et qui détestait les sorciers -Heph se garda bien de lui apprendre qu'il en était un. Et pour elle, il était près à poursuivre sa vie aux USA, car elle voulait rester non loin de sa famille qui vivait encore au Mexique.

Sauf que tout bascula en juin 1980. Le jeune britannique avait eut son diplôme haut la main et entamait son travail dans la brigade qu'il avait suivi lors de ses stages, quand la nouvelle tomba. Poudlard avait été attaqué par des chasseurs, et les dégâts tant humains que matériels étaient considérables. Pour Heph', ce fut comme un électrochoc. Comment la situation avait-elle pu déraper à ce point au Royaume-Uni ?  Comment la haine avait-elle pu à ce point tout gangréner, et comment des chasseurs avaient réussi à s'attaquer à ce château normalement caché aux non-mages ?!
Le jour-même, Hephaïstos annonça à sa compagne qu'il allait demander sa mutation pour le Royaume-Uni, jugeant que son expérience militaire moldu pouvait être un atout contre des chasseurs. Il n'était pas certain qu'elle le suive, tout au contraire compte tenu de son attachement à sa famille. Et si la belle sembla sous le choc et perdue, sa réponse quant à elle fut sans appel : elle viendrait avec lui. C'est en Août de la même année qu'ils gagnèrent le sol britannique, se trouvant alors hébergés quelques temps chez les parents Hopkins. Ces derniers étaient bien trop heureux de retrouver enfin leur fils en bonne santé et si bien accompagnés et leur laissèrent tout le temps dont ils avaient besoin pour trouver un appartement dans Londres.

Allez on sort le chasseur pour te féliciter d'avoir fini ta fiche et souhaiter la bienvenue à ce tireur d'élite qui envoie du lourd amuse toi bien

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