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 Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥

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Icare Hopkins
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MessageSujet: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyMer 19 Juil - 8:01





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Je n'ai besoin de personne...
@Ares D. Zabini & Icare Hopkins
20 septembre 1980

L’attaque du Picses m’avait laissé une franche amertume. Sydney avait refusé de me voir le jour précédent, et cela m’agaçait. Tout ça à cause de mes collègues – si je pouvais les appeler ainsi – et de ce qu’ils lui avaient fait subir. Je ne pouvais pas le blâmer, en plus, j’aurais sans doute agi de la même façon si les rôles avaient été inversés. Mais je me sentais un peu démuni face à la situation. Je ne sais pas pourquoi j’avais débarqué à Sainte-Mangouste. En plus, je détestais cet endroit. Et pourtant, je me trouvais face au panneau indiquant « Service de psychiatrie », immobile, fixant les noms qui y étaient inscrits. Cela faisait dix ans que je n’y avais pas remis les pieds. Je n’aimais les entendre me rabâcher que ce n’était qu’un accident, que je n’y étais pour rien. Bien sur que si, c’était ma faute. J’étais le seul fautif dans l’histoire ? C’était moi qui n’avait pas surveillé ma petite sœur, moi qui avait préféré m’entrainer aux sortilèges et encore moi qui avait lancé ce bombarda. J’étais le principal responsable du décès de ma petite sœur. Y’avait rien à dire de plus. Cela faisait dix minutes que j’étais devant la porte du service sans l’avoir ouverte. Pourquoi j’étais là ? Je n’arrivais toujours pas à répondre à la question. La porte s’est ouverte brusquement me faisant sursauter. Le petit monsieur qui apparu devant moi me demanda ce que je faisais là. Le demi-tour effectué fut plus rapide qu’un vif d’or sur un terrain de Quidditch. J’ai pris les escaliers pour descendre dans le hall, l’odeur de l’éther me titillait les narines. J’aimais cette odeur aussi fortement que je la détestais. C’était très étrange comme sensation. Et pourtant, je ne pouvais pas m’en passer. Le couloir dans lequel j’ai atterri était bien trop blanc à mon gout. Je n’aimais pas le blanc. Ce fut instinctif, mes ongles s’enfoncèrent dans mon poignet droit. Mon subconscient, lui, l’avait reconnu ce couloir maudit. Couloir du Service « Pathologies des Sortilèges ». Le pire endroit de ma vie. Je m’étais juré que jamais je n’y reviendrais. Bien trop douloureux. Je me souvenais encore du numéro de sa chambre. 421. Comme le jeu moldu. J’accélérais le pas pour sortir plus rapidement, quand mon œil fut attiré par un sorcier qui entrait dans une chambre.

Même si je détestais être en ce lieu, je me suis rapproché de la chambre. Je connaissais la personne à l’intérieur, il m’avait aidé dans une de mes enquêtes, et je l’avais revu au Picses. Arès Zabini. Un médicomage plutôt sympathique. Il m’avait laissé une impression étrange, la première fois que je l’avais rencontré. Enfin, la première fois… parait-il que nous avions fait Poudlard ensemble, mais autant dire que je n’en avais aucun souvenir. Je n’avais que très peu de souvenir de cette période, c’était une période très floue dans ma tête, et j’aurais été bien incapable de dire avec précision ce que j’y avais fait, comme si mon esprit voulait m’empêcher de me souvenir. Au cours de l’attaque du Picses, je me souvenais qu’il avait été blessé, d’où sa présence ici, dans l’enceinte du bâtiment. Je ne sais pas pourquoi, j’ai fini par frapper à la porte de la chambre qui portait le numéro 124, avant de pénétrer à l’intérieur lorsque le « entrez » retentit à l’intérieur. J’ignorais pourquoi j’étais là, pourquoi j’étais entré. Comme si j’avais besoin d’avoir de ses nouvelles alors que l’on ne se connaissait pas plus que ça, lui et moi. Je ne l’avais rencontré que deux fois, et pour tout dire, les deux rencontres avaient été assez brèves. Et ce n’était pas forcément les meilleures rencontres du monde, l’une dans le cadre de mon boulot – autant dire qu’il y avait nettement plus intéressant – et l’autre, avait si mal terminé que je doutais fortement qu’il veuille me voir. J’ai pénétré lentement à l’intérieur de la chambre, donnant un léger sourire. J’avais essayé de mettre les mains dans mes poches, pour donner l’impression d’être à l’aise et décontracté, mais au milieu de la chambre, mes doigts gauches reprirent leur sport favori. Celui de s’enfoncer dans la plaie fraiche de la matinée. « Bon..bonjour. Je… je suis passé devant ta chambre… et… j’espère que je ne te dérange pas. Je… je me demandais co… comment tu allais ? »


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Ares D. Zabini
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyVen 21 Juil - 23:11





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20 septembre 1980

1 jour, 2 jours, 3 jours. Je ne sais même plus combien de jours ça fait que je suis à Saint Mangouste. Par la barbe de Merlin que le temps peut paraître long dans cet hôpital. Ici, tous les jours se ressemblent et je n’ai  qu’une hâte : sortir d’ici le plus vite possible. Pourtant, j’ai l’habitude de venir dans cet hôpital. Presque tous les jours. De jour comme de nuit. De nuit comme de jours. Oui, j’ai l’habitude d’être ici mais pour y travailler par en tant que patient.  Et vraiment ça n’a rien avoir.  Lorsqu’on est un patient, tout l’effervescence du médecin disparaît et on s’ennuie. Je ne souhaite à aucun de mes collègues de faire l’expérience d’une hospitalisation. Quoiqu’en réalité, on devrait tous la faire cette expérience. Cela nous permet de nous mettre à la place du patient. Cela nous éclaire sur nos postures et nous aide à comprendre nos patients. Ca participe de la bientraitance. On comprend à quel point les petits riens changent tout.

Voyant que mon état s’améliorait Amaël m’avait posé mes potions sur ma table de nuit et me laissait les prendre seul depuis quelques jours. Elle voulait cependant que je reste encore au moins deux jours. Pour me garder en observation et pour que je me repose. Elle savait très bien que je refuserais un arrêt de travail et qu’aussitôt je sortirais de cet hôpital, aussitôt j’y re-rentrerai dans ma tenue de médicomage.  Alors, je crois qu’elle me prenait en otage ma marraine. En réalité ce n’était pas son intention loin de là, mais moi c’est comme ça que je le ressentais.  Sûrement une réminiscence  inconsciente du trauma de ce qui c’était passé au PISCES. Oui, j’avais été victime d’une prise d’otage. D’une attaque. Même si c’était différent, être retenu ici me faisait sentir autant privé de liberté. Il faudrait que j’en parle à la psychomage. Amaël m’avait poussé à aller consulter une psychomage. Au début, j’avais refusé. Pas que je pensais ne pas en avoir besoin. Non, j’étais persuadé de l’utilité et de l’importance de consulter. J’étais juste mal à l’aise à l’idée de parler à un collègue. Amaël a toujours une solution et elle m’avait trouvé une vacataire. C’était moins gênant de lui parler à elle. J’aimais bien aller la voir d’ailleurs. Ca me faisait passer le temps.

Même si je pouvais prendre mes potions seul, le Dr Amaël Londubat, en tant que médicomage attitrée du patient Ares Zabini passait souvent me voir pour voir comment j’allais. Après tout c’était son métier. Je crois qu’elle venait cependant un peu plus souvent que la normale. Non pas comme collègue mais comme amie et ancienne marraine durant ma formation. D’autres collèges de son service. Parfois, même des collègues de mon service passait, lorsqu’ils avaient le temps. Pendant leurs pauses par exemple. Ca faisait chaud au cœur. Jérémy aussi était passé et cela m’avait fait plaisir qu’il vienne s’enquérir de ma santé et m’exprimer sa sympathie. Si seulement, il n’avait pas son Anton, j’aurais baissé les volets, verrouillé la porte et on aurait fait l’amour sur ce lit d’hôpital. Oui, on avait beau l’avoir fait à plein d’endroits dans cet hôpital, on ne l’avait jamais fait dans une chambre. On avait bien trop de respect pour les patients. Non, on l’avait fait dans mon labo, plusieurs fois même. Dans les vestiaires, dans les toilettes, dans la salle de pause, dans la réserve mais jamais dans une chambre. Mais Monsieur était en relation exclusive et fidèle.

Je voulais prendre mes potions mais certains flacons étaient vides. Amaël m’avait défendu d’aller au  troisième étage. Moi ça me démangeait et je venais de trouver une excuse parfaite pour passer au laboratoire et au service. Je m’empressais de sortir de ma chambre et de monter de deux étages. Ca avait quelque chose d’excitant l’interdit.  Rien que d’enter dans le couloir je me sentais bien. « Areees!! » me gratifia un collègue.  Je lui rendis son accueil et fila avant qu’il me pose des questions. La secrétaire pestait après moi «  Le Dr Londubat a interdit votre présence ici Dr Zabini. Elle m’a demandé de.... » elle n’eu pas le temps de dire un mot de plus, un sortilège de stupefaxation la frappa en plein fouet. Ce n’était pas très correct et il faudrait que je me fasse pardonner mais je n’avais pas du tout envie de débattre avec elle.  Je me rendis dans mon vestiaire, récupéra mon badge et fila dans le laboratoire. Je ne pu résister à l’envie de préparer quelques potions et antidotes qui figuraient sur la liste des commandes. Par Merlin ce que c’était excitant. Ce que ça m’avait manqué. Ca c’était thérapeutique. Ca, ça m’aidait à aller mieux.  En même temps, tous ces vapeurs finirent par me faire tourner la tête. Je pris une potion anti-tournis pour soigner mes symptômes. Je récupérais les potions dont j’avais également besoin pour moi en remplissant la feuille de suivi : patient : Ares Zabini – Chambre 124 – Pathologies des sortilèges. Traitement : philtre de paix, anti-douleurs, anti-tourni, beaume du phoenix, philtre de réparation post-traumatique. Prescrits par : Dr Ares Zabini.  Remis par Dr Ares Zabini à  Dr Ares Zabini. Cela n’allait pas plaire à Amaël mais je n’allais pas mentir non plus et j’étais parfaitement capable de savoir ce dont j’avais besoin.

J’avalais le philtre de paix, l’anti-douleur en plus de la potion anti-tournie que j’avais déjà prise et retournait dans ma chambre.  Je commençais à me sentir fatigué et m’installa dans mon lit quand on toqua à ma porte. C’était sûrement Awa ou mes parents. Au fond j’espérais que ce soit Isaac mais je savais que ce ne serait pas lui et cet espoir me faisait plus de mal que de bien. « Entrez ». A ma grande surprise ce ne fût ni ma sœur, ni mes parents et évidemment ni Isaac. Non c’était l’Auror Icare Hopkins. Auror et ancien camarade de promotion. En le voyant, j’eu quelques flahs. Je revoyais le pisces. Ce bar que j’avais oublié. Je me voyais au bar avec lui, Cillian, Aaron Davies, un autre beau joueur de quidditch. Sydney Harper-Greene et Isaac qui arrive. Le flash s’arrête. Un autre flash. On joue au fléchette tous les trois, Icare, Sydney et moi. La voix de l’auror me tire de mon souvenir. J’entends pourtant à peine ce qu’il me dit. Je le regarde et je le trouve terriblement séduisant. Je commence à sentir un désir monter en moi. Comme avec Jérémy hier. J’ai envie de lui. J’ai envie qu’on fasse l’amour dans cette chambre d’hôpital. C’est eux qui me font cet effet où ce sont ces potions. Je l’entends vaguement me demander comment je vais. « Je crois que ça va. Et toi ? Ca va ? J’étais avec toi là-bas, non? Tu n’as rien toi ? Et Sydney ? » ma question est double. Je demande comment ils vont et surtout je demande si ce que je viens de voir est un souvenir ou une hallucination.  


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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyDim 23 Juil - 10:08





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Cela me faisait étrange d’être là. Et cela me m’était plus que mal à l’aise. Je n’aurais jamais dû entrer dans cette chambre, on ne se connaissait même pas. Presque pas. Je ne me souvenais pas de lui à Poudlard, bien que nous fussions – visiblement de la même promotion. En même temps, mes années Poudlard avaient été les pire de ma vie et je ferais tout pour les oublier entièrement. Les recommencer, même. Pour faire autrement. Obéir à mes parents, pour commencer, et surveiller ma petite sœur, mieux que ce que j’avais fait. Et aujourd’hui, je vivais – survivais – avec cette culpabilité qui me hantait tous les jours, à tenter de me souvenir de personnes rencontrées, me sociabiliser aussi – c’est comme ça qu’il avait dit le psychomage que j’avais vu quelques années plutôt. « Il faut te sociabiliser Icare » Pour qu’ils leur arrivent malheur ? Certainement pas. Il avait l’air étrange, un peu stone, un peu ailleurs. C’était étrange. Mais il semblait aller bien. Physiquement en tout cas. Pour le reste, je n’étais pas dans sa tête, et heureusement, la mienne me suffisait amplement. Depuis que je l’avais réellement rencontré, il m’avait toujours intrigué mais je n’ignorais pourquoi. Il émanait de lui quelque chose de bienfaisant, un halo agréable et – c’était bizarre – je me sentais presque bien en sa présence. Je les ai bien sentis mes doigts se desserrer de mon poignet droit, sans pour autant le lâcher. Mais la douleur éphémère que je ressentais à chaque fois que je triturais le poignet commençait à disparaitre. Et le reflet dans la fenêtre à côté de moi montrait que mes cheveux avaient viré au rose. Putain de métamorphomagie à la con. Le rouge fit son apparition, me faisant lâcher un grognement. Je détestais cette capacité qui reflétait bien de trop les émotions qui émanaient de moi, et si à une époque je réussissais à ne pas les laisser transparaitre, depuis la mort de ma petite sœur, j’en étais incapable. Cela me faisait bizarre qu’il « s’intéresse à moi » Déjà, je n’en valais pas la peine, et c’était lui qui était dans ce lit d’hôpital, pas moi. Je me suis demandé si les suspects ressentaient la même chose que moi quand je les harcelais de questions rapides. J’ai haussé les épaules, reculant d’un pas - je n’aime pas qu’on s’intéresse à moi – essayant de trouver la meilleure réponse à donner pour l’état de Syd’. A vrai dire, je l’ignorais mais au fond, je savais qu’il n’était pas bien. Cela ne pouvait être autrement, Syd’ c’était fait torturer psychologiquement et physiquement par mes deux connards de collègues. Il ne pouvait pas aller bien. « Sidney va bien » ai-je répondu. Je ne pouvais pas dire autre chose. Ce qu’avait vécu Syd’ ne regardait personne, et surtout Arès n’avait pas besoin de s’encombrer de ça.

La chambre avait les murs blancs, et relativement grande. La fenêtre donnait sur la cour de Sainte-Mangouste. Et même si j’étais plus vieux, qu’il ne s’agissait pas d’Athena dans ce lit, cela me donnait tout autant de palpitations rapides et fortes que le jour où le décès de ma sœur avait été proclamé. Cela m’angoissait tout autant. Ma couleur de cheveux avait sans doute dû virer au bleu ou peut-être au vert. Mes doigts se sont resserrés à nouveau sur la plaie de mon poignet. Quoi que je fasse, elle me hanterait toujours même si j’essayais de ne pas penser à elle. Athena revenait toujours à mon esprit. Quoi que je fasse. « Oui, nous étions ensemble. » ai-je fini par répondre. J’ignorais ce dont il se souvenait, le choc qu’il avait reçu avait été assez violent. « Je suis désolé de ce qu’il t’ait arrivé » ai-je lancé. Même si pour le coup, rien n’aurait pu être prédit, cela me désolait qu’il s’en soit sorti blessé. Mais je reconnais que j’étais ravi qu’il soit toujours en vie. Beaucoup avaient péri lors de l’attaque, et il y en avait qui étaient encore dans un état critique. Lui, au moins, il avait eu de la chance. Si l’on pouvait appeler ça ainsi. « Je vais peut-être te laisser te reposer » ai-je lancé. J’avais l’impression de ne pas être à ma place ici. Déjà, je n’aimais pas Sainte-Mangouste. Et puis, on ne se connaissait pas avec Arès. Même si étrangement, j’aimais bien être à ses côtés, lui, peut-être qu’il n’avait pas envie de me voir. Et ce n’était pas moi qui allait l’en blâmer.



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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyDim 23 Juil - 11:59





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20 septembre 1980


Je ne m’attendais pas à sa visite mais je n’en étais pas moins content. Déjà parce que franchement, comme je vous le disais toute à l’heure, de ce côté du rideau, les journées ici pouvaient être très longues. Ensuite, parce que je l’aimais bien Hopkins. Je pouvais pas dire qu’à Poudlard je l’aimais bien puisque je ne lui avais jamais vraiment parlé. De toute façon, il était renfermé sur lui même et ne parlait pas vraiment. Et puis, il était ami avec Rodolphus Lestrange. Ce type ne m’avait jamais vraiment rien fait mais il était fiancé avec une fille qui me traitait comme elle traitait les sangs impurs et il ne disait rien. Il ne valait donc pas mieux qu’elle. En revanche, lorsqu’il était venu me questionner sur ses poisons, je l’avais bien aimé. Il y avait quelque chose qui se dégageait chez lui qui m’avait plus ce jour-là.  Je le ressentais encore à cet instant.  Je me souvenais de peu de choses de la soirée au PISCES. Je m’étais pourtant souvenu y être allé pour le voir.  J’avais retrouvé dans mes vêtements un flyer de cette soirée. J’avais eu comme un flash. Je revoyais le flyer tomber de sa poche. Je me voyais le ramasser et lui dire qu’il avait perdu quelque chose. Je le voyais m’expliquer la soirée et me proposer de venir.  Après, je ne me souvenais pas vraiment de grand-chose. Mais ça je m’en souvenais. Etre venu pour lui. Pour le voir, lui.  Alors, oui, j’étais content qu’il me rende visite.

Je le regardais avec ses cheveux qui changeaient de couleur et je souriais. Je trouvais que ce don incontrôlé faisait son charme. Cela le rendait encore plus attrayant. Tandis qu’il lâchait un grognement au moment où ses cheveux passaient du rose au rouge, je me risquais à un compliment osé. « Ca fait ton charme, tu sais.  ». Croyez-moi, jamais je n’aurais osé lui dire cela si je n’avais pas été sous les effets secondaires de tous ces traitements.  Mais par Merlin, c’est vrai qu’il était charmant. Je dirais même séduisant, désirable. J’avais envie de me lever de ce lit et de l’embrasser ou de l’attirer contre moi sur ce lit. J’avais envie de tester avec lui, ce que je n’avais jamais testé avec Jérémy dans une chambre d’hôpital.

En le voyant, je me disais qu’il allait bien et j’étais rassuré. Pareil, lorsqu’il me confirma que Sidney allait bien. J’étais loin de me douter de ce qui lui était arrivé. Tout ce que je savais c’est qu’il n’était visiblement pas blessé et cela me rassurait.

J’avais besoin d’en savoir plus sur la soirée. Je l’interrogeais donc. Je voulais qu’il me confirme qu’on y était ensemble. Ce qu’il fît. Je voulais savoir ce qu’on avait fait. Je voulais savoir ce qui m’était arrivé exactement. J’y travaillais avec la psychomage mais je n’y arrivais pas. Peut être que lui, il pourrait m’aider à me souvenir. Peut-être qu’il était ma clef. La clef qui ouvrirait mon esprit.  Et moi, pourrais-je être celle qui ouvrirait son cœur ?  « Je suis désolé de ce qui t’est arrivé.». Je lui adressais un sourire avec mes petites fossettes au coin des lèvres.   « C’est gentil. Merci. Mais tu n’y est pour rien alors ne soit pas désolé.  Merci d’être venu me voir ça me touche.  » oui, ça me touchait vraiment. Cela m’aurait touché d’autant plus si j’avais su à quel point il détestait les hôpitaux.  Sa présence à mes côtés me réjouissait. J’espérais qu’il allait rester là un temps certains. Je ne voulais surtout pas le voir partir. « Je vais peut-être te laisser te reposer ». Noooon. Criait une voix dans mon esprit. Alors qu’il commençait à s’écarter, je me redressais d’un bon dans mon lit et me pencha pour attraper son poignet et le retenir. Il était déjà trop loin pour que je puisse saisir son poignet. Ma main serra la sienne. Je ressentis les battements de mon cœur s’accélérer et un frisson parcourir mon corps.   « Non, reste. S’il-te-plaît.  ». Je le regardais tel un niffleur supplicateur.  Mes yeux brillaient. Je gardais ma main dans la sienne et me mordais la lèvre inférieur. J’avais plus que jamais envie d’unir mes lèvres aux siennes.



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Dernière édition par Ares D. Zabini le Dim 13 Aoû - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyLun 24 Juil - 19:27





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20 septembre 1980

Je détestais me sentir ainsi. Trop lisible. Avec cette capacité, mes émotions étaient difficilement contrôlables, et je n’aimais pas ça Ce rose, puis ce rouge montrait bien trop de moi. Ses paroles me firent un regard un peu noir. J’aimais pas être comme ça. Trop descriptible. Pourtant, au fond de moi, cela me faisait plaisir de l’entendre. Cela faisait longtemps que j’avais arrêté de plaire, parce que je n’en étais absolument pas digne, et que les personnes qui m’approchaient d’un peu trop près risquaient d’y perdre un peu de trop. Je porte malheur depuis longtemps. J’étais loin d’être charmant. Mon poignet droit me faisait souffrir, apaisant un peu la tension qui augmentait petit-à-petit. « J’aime pas » me suis-je contenté d’avouer. Si, autrefois, j’avais apprécié être métamorphomage, aujourd’hui ce n’était plus le cas. Lorsque j’étais petit, j’avais appris à la maitriser – un peu. Ca faisait marrer mon petit frère quand je changeais ma couleur de cheveux, ma forme de nez, mes yeux. Ma petite sœur aussi. Mais aujourd’hui, j’avais fait un bond de vingt-cinq ans en arrière, et quoi que je fasse, il m’était impossible de la contrôler. Ma capacité n’en faisait qu’à sa tête, tout le temps. Et cela m’insupportait. Je me sentais faible, et cela me rappelait bien trop de mauvais souvenirs. Le psychomage que j’avais vu après la mort d’Athéna avait bien stipulé que ma capacité se disciplinerait lorsque j’aurais fait mon deuil, tant que je me sentirais coupable de ce qu’il s’était passé. Autant dire que ce jour n’était pas arrivé. J’étais coupable de la mort de ma sœur, et rien ni personne ne pourrait me faire changer d’avis. Alors non, je n’aimais pas ma capacité qui montrait un peu de trop mes émotions, que je tentais de cacher depuis quinze ans, parce qu’elles n’appartenaient qu’à moi.

Et plus les minutes passaient, plus je me disais que je n’étais pas à ma place. Déjà parce que les hôpitaux je les haïssais – enfin surtout ce service en particulier – et parce qu’avec Arès, on ne se connaissait pas. Et ce n’était pas nos deux rencontres qui diraient le contraire. J’étais pourtant désolé pour lui, jamais il n’aurait dû se retrouver là. Si je me souvenais bien, c’est moi qui lui avais proposé de venir à la soirée lors de notre première entrevue. Une soirée dans un bar à mater des nanas, des mecs et boire des verres, c’était une bonne soirée en perspective. L’essentiel de ma vie, lorsque je ne la passais pas au bureau. La seule chose – avec la scarification de mes poignets – qui apaisait un peu mon esprit. Le seul moment où je ne pensais pas à ma petite sœur, ou j’avais juste l’impression d’être à ma place et libre, dans les bras d’une femme ou d’un homme. Peu m’importait, du moment que mon ou ma partenaire y prenait du plaisir, le reste ne me préoccupait guère. Et pour tout dire, ce soir, l’envie d’aller dans un bar se faisait ressentir, et puis, je n’étais sans doute pas la personne avec qui, il voulait passer la soirée. Il y avait que Rodo pour accepter cette situation. J’ai fait un pas en arrière pour sortir de la pièce mais ses doigts contre les miens m’ont fait stopper toute action. Ses paroles m’ont mis instantanément mal à l’aise. Je n’avais pas pour habitude que l’on me demande ce genre de choses. Au fond, je me sentais heureux qu’il me retienne. Sans que je ne réussisse à expliquer pourquoi, j’aimais bien être en sa présence. C’était un peu étrange. Je n’avais vraiment jamais ressenti ça. Mes doigts se sont pourtant agités dans sa main, le contact me stressait. Ce n’était pas mon habitude. Je me sentais mal à l’aise. Les battements de mon cœur s’étaient accélérés sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Et sûrement que la couleur de mes cheveux devait être violet clair. Lorsque j’étais stressé, c’était toujours cette couleur qu’ils prenaient. « Je ne voudrais pas te fatiguer, tu as subi un gros choc quand même » ai-je répondu, partagé entre l’envie de rester – parce que oui, il m’intriguait, il me plaisait, que j’avais envie d’en savoir plus sur lui – et l’envie de partir en courant – parce qu’il était impossible qu’il puisse s’occuper de moi, que je portais malheur et que c’était mieux ainsi, il s’en était pris suffisamment plein la gueule, pour ne pas réitérer. Sans réellement me rendre compte, mes doigts ont caressé légèrement les siens. Même si je me sentais mal à l’aise et stressé, je me sentais bien. C’était très bizarre comme sensation.



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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyDim 13 Aoû - 18:27





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Je laissais un petit sourire charmeur illuminer mon visage tandis qu’il me disait qu’il n’aimait pas son don de métamorphomage. Qu’il le veuille ou non, ces changements incongrus de couleur de cheveux, cela  le rendait charmant. En tout cas à mes yeux ! Et, après tout,  à cet instant présent, où nous étions seuls dans cette chambre, c’était bien tout ce qui comptait, non ?

Si je ne savais l’expliquer, une chose était certaine, j’étais content qu’il soit venu me rendre visite. J’espérais qu’il allait rester longtemps et que j’aurais ainsi le plaisir de profiter de sa compagnie pendant plusieurs heures. J’avais envie d’apprendre à la connaître. J’avais envie de le découvrir. Dans tous les sens du terme car il est vrai que l’envie de retirer ses vêtements avait effleuré mon esprit. Il ne me laissa cependant pas vraiment le temps d’y songer davantage. Déjà, il m’annonçait son départ. Pourquoi, par Merlin, était-il venu si c’était pour rester si peu de temps. Je ne voulais pas le voir partir. Je ne pouvais pas le voir partir. En une fraction de seconde ma main, tentant d’agripper son poignet, se saisit de la sienne. Je ressentis une décharge électrique me traverser le corps et les battements de mon cœur s’accélérer.  Je le suppliais de rester. Dans les mots « Non, reste. S’il-te-plaît.  » comme dans le regard.  Ce regard qui criait « ne m’abandonne pas ».  Ce regard qui criait « embrasse-moi. ».  Je me mordais la lèvre inférieure pour retenir la pulsion qui envahissait mon être et me donnait envie de l’attirer contre moi et de l’embrasser avec ardeur.  

Je sentis ses doigts bouger dans ma main, sans que je ne libère mon emprise. Ses cheveux se colorèrent de violet. J’avais envie de sourire, de rire même mais je me retins, ne voulant pas le mettre mal à l’aise. Nos mains ne s’étaient pas lâchées et je ne voulais pas qu’elles se lâchent. Au contraire, j’avais envie de serrer fort sa main dans la mienne. « Je ne voudrais pas te fatiguer, tu as subi un gros choc quand même » Je m’étais assez reposé ces derniers jours. J’en avais marre de me reposer. Je m’apprêtais à le lui dire quand je sentis ses doigts caresser les miens. Un nouveau frisson me parcouru le corps. Ce rapprochement m’emplissait de bonheur. S’il caressait mes doigts, c’était qu’il ressentait la même chose que moi. Il ressentait lui aussi cette attraction. L’envie de l’embrasser se fît encore plus forte et cette fois, je ne pu y résister. Je caressais également ses doigts avant de serrer sa main dans la mienne tout en me redressant sur le bord du lit.  Tandis que je serrais toujours ma main droite dans la sienne, la gauche attrapait le col de son t-shirt pour l’attirer vers moi. Il était à présent debout devant mon lit, entre mes deux-jambes. Ma main gauche lâcha son t -shirt pour caresser son visage avant que je ne pose mes lèvres contre les siennes.  Je ressentis un nouveau frisson électrifiant me parcourir le corps de la tête à pieds. Nos langues exécutaient un ballet digne du plus grand opéra. Je mettais toute ma passion et ma fouge dans ce baiser. Lorsque nos lèvres se quittèrent, je découvris une chevelure qui ne s’arrêtait plus de changer de couleur. Je laissais échapper un rire cette fois. « J’espère que ça veut dire que je te plais !  En tout cas, toi tu me plais de toutes les couleurs.  ». lui dis-je en plongeant mes yeux noirs ébènes dans les siens.




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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyLun 14 Aoû - 11:36





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La sensation était étrange. Cela me faisait plaisir d’être là, mais cela m’angoissait tout autant. Déjà parce que j’étais responsable de son état. Si je ne lui avais pas demandé de venir, il ne serait pas sur ce lit d’hôpital. C’était toujours comme ça. Ceux qui m’approchaient risquaient leurs vies. Et cela se vérifiait à chaque fois. Alors oui, cela m’angoissait d’être ici, avec un mec que je connaissais à peine – même si j’avais envie d’en apprendre plus sur lui. Pendant un instant, j’ai voulu retirer ma main de la sienne mais le contact de ses doigts sur le dos de ma main m’y en empêcha, me parcourant d’un frisson électrique. Je le sentais, mon cœur qui battait fort, l’angoisse qui montait un peu trop rapidement en moi. Je me sentais de plus en plus mal à l’aise. Je ne me sentais pas à ma place. Indigne de mériter quelconque attention de sa part. De la part de personne, d’ailleurs. J’avais juste besoin de m’isoler, sentir ma fidèle amie parcourir la peau fragilisée de mon poignet gauche et apprécier les gouttes perler une à une lentement sur mon bras. Seule chose qui me calmait réellement. Un châtiment infligé depuis si longtemps, qui me faisait oublier le pourquoi j’étais toujours en liberté, et ma sœur non. Qu’elle ne reviendrait plus jamais, et que je devais vivre avec cette culpabilité qui me rongeait chaque jour un peu plus, tenant les autres éloignés de ma personne. Car ils étaient bien mieux sans moi, bien plus en sécurité. Et lorsque l’on voyait ce qui était arrivé au bel éphèbe devant moi, cela était totalement vrai.

Pourtant, sa main serrée dans la mienne, je suis resté immobile, le regard posé sur l’arrête de sa mâchoire, un peu dépassé par ce que je ressentais en cet instant. J’ai été surpris quand il m’a attiré à lui. J’avais les mains moites, et pour tout dire, j’aurais voulu ne plus être là. J’ai senti les doigts de ma main libre se serrer fortement, essayant de faire baisser la tension qui régnait en moi. Ma main dans la sienne s’est fermé brutalement sur les siens. Ses doigts m’ont électrisé brusquement m’empêchant de faire le moindre mouvement, imaginant juste ses lèvres sur les miennes. C’était étrange ce que je ressentais. Cela ne m’était jamais arrivé, je n’avais jamais eu l’envie de m’attacher aux conquêtes de soirée. On se voit, on se fait plaisir, c’était la seule chose qui m’intéressait et savoir ce qu’ils faisaient dans la vie, leurs envies, et le reste j’en avais rien à faire. Mais avec lui, c’était très différent, étrange, et excitant à la fois. Et s’il n’avait pas posé en premier ses lèvres sur les miennes, je l’aurais sûrement fait. J’ai senti la tension, parcourant mon corps, lâcher d’un seul coup, comme si je devenais une poupée de chiffon, alors que je répondais à son baiser avec une ferveur inhabituelle. Lorsque nos lèvres se séparèrent, j’aurais tout donné pour recommencer.

J’ai passé ma langue sur mes lèvres pour profiter encore du gout des siennes, avant de reculer d’un pas en arrière. J’étais en colère contre moi-même que l’on puisse lire en moi aussi facilement, j’allais finir par me raser entièrement la tête, au moins cette capacité à la noix ne m’emmerderait plus. Je n’aimais pas ça. Cela me rappelait trop de mauvais souvenir pour que j’accepte qu’elle fût autant déréglée. Et puis, j’étais en colère de m’être laisser aussi facilement aller avec lui. On ne pouvait pas se plaire. J’étais un danger pour lui, et j’accepterais pas qu’il puisse subir autre chose à cause de moi. Sans moi, il serait bien mieux. J’ai détourné le regard, le sien étant trop perçant, et pour tout dire, me lâcher à nouveau n’était pas une option. Il me plaisait ce regard si intense. J’ai lâché lentement sa main pour attraper mon propre poignet. Les ongles enfoncés dedans, cela m’apaisait. Trop de pensées s’entremêlaient dans mon esprit. Et je reconnais que je ne savais plus trop comment agir. D’un côté, je voulais être avec lui. Encore. Et de l’autre, je voulais fuir, loin, indigne de ce qu’il se passait. Appuyant encore un peu plus mes ongles sur mon poignet, la douleur légère apaisait un peu la tension qui émanait de moi. « Je ne suis pas quelqu’un de bien » ai-je fini par lancer. Mon regard a croisé le sien. J’ai eu la furieuse envie de le coller à moi pour l’embrasser à nouveau. Et putain, ça me plaisait de ressentir ça.  



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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptySam 9 Déc - 19:36





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J’aurais aimé que cet instant ne s'arrête jamais.  Quand je le serrais contre moi, je me sentais vivant, moi qui avait frôlé la mort. Une chaleur digne des terres de mes ancêtres m’envahir la poitrine et le bas ventre. Je sentais mon cœur battre si fort que j’avais l’impression qu’il allait transpercer mon thorax. C’était à contre cœur, devant le manque d’oxygène qui commençait à se faire sentir, que j’avais fini par laisser nos lèvres se séparer. Cela fait deux secondes que j’étais amputé de ses lèvres et déjà je cherchais son goût sur ma langue, sa chaleur sous mes doigts. Je n’avais qu’une envie, prolonger ce baiser qui laissait à désirer son corps tout entier. Je voulais que tout le reste de nos corps imitent nos lèvres comme nos lèvres avaient imités nos paumes. Je voulais que nos corps exécutent à leur tour un corps à corps digne des plus grands ballets. Je pouvais voir qu’il voulait lui aussi profiter encore du gout sucré de mes lèvres à en juger par le mouvement de sa langue sur ses lèvres. Pourtant, au lieu de s’approcher à nouveau de moi, il recula d’un pas. Pourquoi mettre de la distance entre nous alors que nous voulions tous les deux rendre cette distance inexistante ?  Cela ne faisait aucun sens.

Je ne savais pas grand chose de lui, et pourtant, j’étais attiré vers lui comme un mortel pourrait l’être vers une sirène. C’était comme si j’avais bu de cette potion si dangereuse qu’est l’amortentia.  J’avais l’impression d’être hors du temps et de l’espace. Je sentais pourtant encore le venin de son baiser couler dans mes veines et empoisonner mon corps. La seule chose que je ressentais, c’était ce désir brulant de poser à nouveau mes lèvres contre les siennes. Le désir brulant d'être son détraqueur et d'aspirer, le temps d'un baiser, son âme. J’entendais des cris de mandragores venant de mon cœur et me suppliant d’unir à nouveau mes lèvres à celles du bel auror.  Les cris se turent lorsque sa voix résonna dans mon oreille. «  Je ne suis pas quelqu’un de bien ».

Je fronçais les sourcils. Surpris. Comment pouvait-il ne pas être quelqu’un de bien. Il était un auror. Je laissais échapper un petit rire avant d’ajouter « Ca tombe bien, j’ai toujours eu un faible pour les bad boys.». Wellington en était la preuve parfaite non ?  Peu importe. Ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est que je ne comptais pas le laisser filer si facilement.  Je ne sais pas si c’était toutes ses potions ou si j’étais juste lui mais j’avais plus que jamais envie de sexe. J’avais envie de sexe avec lui.

Le meilleur moyen de le retenir était sans doute de sortir mes plus beaux arguments. Je me levais et laisse tomber sur le sol ma blouse de patient. J’étais à présent en boxer devant lui. Boxer que j’espérais le voir me retirer afin de me retrouver devant lui nu comme un vers, un vers à la peau couleur ébène.  Mon torse avait beau être mutilé avec ses cicatrices, il n’en restait pas moins entretenu et mes pectoraux se dessinaient toujours aisément derrière elles. Mes abdominaux étaient toujours parfaits.  Mon boxer moulant laissait deviner la taille bien au-dessus de la moyenne du serpent qu’il retenait. « Les bads boys, ça m’excite. Tu m’excites Icare.». Voilà qui était clair comme du véritaserum.





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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyMar 12 Déc - 20:49





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Je ne suis pas quelqu’un de bien, était la seule phrase qu’il fallait retenir de moi. J’étais un assassin depuis l’âge de quinze ans. Et j’étais un danger pour tous ceux qui me côtoyaient. Il n’y avait que Rodolphus qui s’était accroché à moi. J’avais fini par baisser ma garde, et le laisser entrer dans ma vie. Pour les autres, je préférais les fuir. Ne rien savoir d’eux, ne surtout pas m’y intéresser. Bonjour, on baise, au revoir. Ni plus, ni moins. Et voilà que lui, bousculait tous mes principes, tout ce que j’avais construit autour de moi. J’avais eu envie de le revoir, parce qu’il m’intriguait et me plaisait. Ce baiser m’avait laissé un gout d’inachevé, que je voulais combler, pourtant. Et cela me perturbait. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Il était sur ce lit d’hôpital à cause de moi. Et je m’en voulais. Ce service me faisait mal aux tripes. J’angoissais. Le souvenir d’Athéna me tordait souvent les entrailles, sauf en cet instant précis. Pourtant, je n’étais pas quelqu’un de bien. Il avait été blessé à cause de moi. Si je n’avais pas eu cette pulsion, cette envie de le revoir, jamais il ne se serait retrouvé là. Je ne suis pas quelqu’un de bien, même s’il prétendait le contraire. J’avais reculé, cherchant à fuir la chambre, même si je crevais d’envie de l’attraper, lui enlever tout ce qui recouvrait son corps. Cette petite voix en moi qui hurlait que j’avais envie de lui. Et putain, je me détestais de penser ça.

Le petit rire qui sorti de ma gorge, je n’ai pas pu le retenir. La couleur de mes cheveux avait dû devenir rose, ou peut-être rouge. Je ne suis pas quelqu’un de bien, mais ça me plaisait ses paroles. Je les sentais les petits picotements dans ma poitrine, ces petits papillons dans l’estomac. J’aimais pas ressentir ça. Fallait pas que je ressente ça. Il avait déjà failli mourir à cause de moi, je ne pouvais pas m’accrocher plus à lui. Parce que cela me détruirait s’il lui arrivait quelque chose d’autre à cause de moi. Pourtant, là, j’avais envie de balayer tout ce en quoi je croyais, ranger le meurtre de ma petite sœur dans un tiroir et surtout ne pas l’ouvrir. Je me suis enfoncé les ongles dans mon poignet droit, parce que je ne pouvais pas oublier ma sœur ainsi. Même devant les courbes parfaites de son corps. Mes doigts se sont desserrés de mon poignet, et je devais – sans doute – avoir l’air un peu idiot. Mon regard n’a pas pu s’empêcher de glisser vers la seule partie de son corps recouverte d’un morceau de tissu, l’envie plus que pressante de lui enlever. Je n’étais pas quelqu’un de bien.

Et puis merde.

J’ai fait les trois pas qui me séparaient de lui. J’en avais envie. Lui aussi. Je l’ai fait tomber sur le lit un peu brutalement. J’ai tiré sur son boxer d’un coup sec, avant de m’installer à califourchon sur lui. « Tu veux voir ce que font les bads boys aux gentils garçons ? ». Je lui ai attrapé les lèvres pour l’embrasser avec une ferveur non dissimulée.    



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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyMer 27 Déc - 12:01





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Putain Arès, à quoi tu joues ? Me disait une petite voix dans ma tête alors que je laissais tomber mes vêtements pour me mettre en boxer devant l’Auror.  J’en avais rien à foutre de cette putain de voix moralisatrice. J’avais furieusement envie de lui. J’avais envie de m’envoyer en l’air avec lui sur ce lit d’hôpital. Envie de gouter à chaque partie de son corps et qu’il goûte à chaque partie du mien. J’observais ses cheveux changer de couleur avec un sourire malicieux au bord des lèvres. Excité comme je l’étais, je ne pouvais m’empêcher de me demander quelle couleur ils prendraient au moment de l’orgasme. Un mystère que je comptais bien résoudre d’ici quelques minutes.  S’il se décidait à ne pas franchir le seuil de cette putain de porte. Tout ne tenait qu’à lui. S’il en avait envie – et j’étais sûr qu’il en avait envie ! Ca se sentait à des kilomètres— il n’avait qu’à faire quelques pas et venir dévorer mon corps qui en le regardant criait famine. Il pourrait se délecter de ce corps que je ne rêvais que de lui offrir.

Quand il se décida enfin, tout s’enchaina très vite. Il me poussa brutalement sur le lit avec une force qui me surpris mais ne fît que m’exciter davantage. J’aimais ce côté sauvage, ce côté bestial qu’il laissait enfin surgir.  En quelques secondes, mon boxer s’était retrouvé à joncher le sol comme ma blouse de patient et il s’était assis sur moi comme on enfourchait un balai.  «  Tu veux voir ce que font les bads boys aux gentils garçons ?   » M’avait-il soufflé avant de fourrer sa langue dans ma bouche. Moment que je savoura et prolongea, dévorant sa bouche comme un festin de premier choix. Comme quoi, même à l’hôpital, vous pouvez trouver des plats dignes de ce nom.  L’excitation gagna tout mon corps et je ne tardai pas à sentir –  et lui aussi à n’en point douter – se raidir contre ses fesses qui le frottaient,  mon organe de virilité.  Je lui arrachais ses vêtements tout en continuant de lui flatter la gorge du revers de mes phalanges.  Lorsque l’oxygène vint à nous manquer, je daignai enfin séparer mes lèvres des siennes et répondre à sa question. « Je ne demande que ça.» dis-je en dirigeant sa main contre mon sexe qui grossit encore plus au contact des ses doigts. Pendant qu’il s’occupait de cette baguette, j’attrapais celle qui trainait sur ma table de nuit pour jeter un sortilège à la porte de la chambre afin que personne ne puisse l’ouvrir.  Je mourrais d’envie de le retourner, de le mettre à quatre pattes sur le lit  et de lui fourrer ma langue à un autre endroit que dans sa gorge mais puisqu’il voulait me montrer ce que faisaient les bads boys aux gentils garçons, je retenais mes pulsions et le laissait prendre le contrôle de la situation.  Ne souhaitant cependant pas rester totalement passif,  j’observais son corps, que je caressais avant de laisser aller se balader mes mains dans sa chute de reins. Lui à califourchon sur mon sexe et mes mains sur son fessier, je n’avais à présent plus qu’une seule envie. Sans le moindre préliminaire, je voulais qu’il m’enfourche complètement et qu’il goute pleinement à la profondeur de mes coups de reins.  
 





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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptySam 6 Jan - 15:59





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Une connerie. Voilà ce que j’étais entrain de faire. Et je le savais. Cette petite voix qui me hurlait que je ne devrais, que ce n’était pas l’endroit. Ni le moment. Que je n’avais pas le droit d’en oublier toutes les convenances, et que j’avais certainement pas le droit d’écouter mon instinct primaire et animal. Pourtant, je l’avais enfoui au plus profond de mon être, cette petite voix qui prenait un peu trop celle de ma petite sœur. Pour ne plus l’entendre. Je ne voulais que son corps à lui, et le reste m’était totalement égal. Je savais, pourtant, que je le regretterais. Mes poignets surtout. Mais, à ce moment précis, son sexe entre les doigts, ses mains sur mon corps, je n’écoutais absolument plus rien. J’en avais juste envie.

Comme j’avais eu envie de m’entrainer aux sortilèges en ce terrible après-midi. Comme je cédais souvent à mes pulsions devant ma lame de rasoir. Mon sang qui coulait dans mes veines bouillonnait. Mon cœur avait augmenté sa cadence, et j’avais l’impression qu’il allait éclater tant il battait fort. La pression augmentait, partagé entre l’envie d’assouvir cette pulsion qui me hantait depuis longtemps, et celle de tout arrêter, car trop indigne de lui. Et d’Elle. Elle qui avait perdu sa courte vie dans ce service, je ne lui rendais absolument pas hommage, en me perdant dans les mouvements de son corps. Et j’en avais honte. De la traiter ainsi. Mais, j’étais incapable de m’arrêter. Je jouais lentement avec son intime virilité, tendue entre mes doigts.

Je n’étais pas quelqu’un de bien. Ma température corporelle a grimpé de quelques degrés au contact de ses doigts sur ma peau. Mes lèvres lui ont embrassé le torse, j’ai suçoté ses tétons qui pointaient, mes doigts continuant leur action lente sur son sexe. Continuant ma lente descente, me perdant un peu dans ses poils pubiens, je lui ai léché lentement le creux de sa cuisse, frôlant ses attributs de ma joue. Y’avait plus rien qui comptait que son plaisir. La petite voix en moi, je l’avais fait taire d’un revers. L’enfermant au plus profond de moi, l’empêchant de remonter à la surface et de me ramener à la raison. Si tant est qu’un jour j’en ai possédé une. Je n’étais pas quelqu’un de bien, je le confirmais tous les jours. Et tant pis si le lieu n’était pas approprié – aucun ne l’était à vrai dire. Lui, j’voulais l’emmener loin. Lui faire oublier l’instant présent, le fait de s’être retrouvé à l’hôpital à cause de moi. Qu’il en oublie même son nom et le mien. J’voulais juste l’entendre gémir et jouir sous l’action de ma bouche sur son sexe. Car il n’y avait que son plaisir à lui qui comptait, même si je sentais monter lentement l’excitation en moi, cette envie profonde qu’il m’empale, là sur ce lit d’hôpital.

(PS : la couleur de ses cheveux au moment de l'orgasme, c'est violet. Si jamais t'en as besoin 🚪 )



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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptyVen 3 Mai - 18:13





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Tout s’était enchaîné très rapidement. Il s’apprêtait à partir et j’avais tenté de le retenir. Dès l’instant où ma main a effleuré la sienne, j’ai senti tout mon corps se raidir. Mes lèvres se sont posées sur les siennes, nos langues se sont mises à danser. Nous nous sommes libérés de nos vêtements et nos corps se sont rapprochés dangereusement. Il s’est assis sur moi à califourchon et j’ai senti mon sexe grossir au contact de son fessier qui se dandinait contre mon organe de virilité. Tandis qu’il était assis sur moi, j’avais une vue plongeante sur le sien. Je me souvenais encore lorsque j’avais posé mes yeux sur son entrejambe lors de notre première rencontre. Je m’étais dit que la nature l’avait vraisemblablement bien doté. J’en avais maintenant la confirmation.  Tout en l’embrassant avec une ardeur digne de ce nom, je dirigeais ses mains sur mon sexe, tandis que je caressais son torse du bout des doigts. Alors que je lui pinçais les tétons du bout des doigts, je sentais les siens titiller ma verge et caresser mon gland. Je grognais de plaisir alors que ses doigts décalottaient et recalottaient mon attribut avec autant de fougue que de délicatesse. Je laissais tomber ses tétons pour perdre mes mains sur son fessier que je palpais avec ferveur. L’auror était callipyge.  

Ses lèvres quittèrent les miennes pour se poser sur ma nuque tandis-je que je libérais un rail de plaisir. De ma nuque, elles glissèrent sur mes tétons mon point faible. J’hurlais à présent mon plaisir tout en enfonçant mes ongles dans la chaire de son fessier avec autant de vigueur qu’il  enfonçait les siens dans ses poignets.  Je ne savais plus si tout cela était réel ou un rêve érotique que je faisais sous l’effet de ces potions. Tout ce que je savais c’est que c’était bon. Terriblement bon. Divinement bon.

Tandis qu’il continuait sa descente dangereuse jusqu’à mon basilic, j’attrapais à mon tour sa verge pour le masturber dignement.  J’empoignais fermement son engin et utilisais mon poignet avec souplesse. Avec mon autre main, je continuais de lui palper le fessier. Je frissonnais de plaisir tandis qu’il me léchait lentement le creux de la cuisse avant de prendre en bouche mon pénis. Je me penchais légèrement en arrière pour profiter pleinement de ses talents indescriptibles.  Ma main caressa ses cheveux tandis que mon sexe grossissait dans sa bouche. Je me mis à donner des coups de hanches pour enfoncer plus profondément mon sexe avant de le retirer et de lui tenir les cheveux.  Mon sexe au-dessus de sa tête, je voulais qu’il me supplie de le lui donner à bouffer à nouveau.  Lorsque son regard fût assez supplicateur, j’attrapais mon organe pour le taper contre son visage avant de le lui refourrer en pleine bouche et lui ordonner de s’en occuper comme il se devait.  Je mis deux doigts dans ma bouche pour les humidifier avant de les glisser dans son orifice anal pendant qu’il continuait de me sucer.  Une action qui ne semblait pas lui déplaire à en juger par ses cris.

Alors que j’étais sur le point de jouir et de lui livrer ma potion magique en pleine bouche, je me retirai brutalement en criant de plaisir.  Je repris ma respiration et me concentrais pour penser à quelque chose capable de faire redescendre cet orgasme. Il était hors de question de jouir maintenant. Je voulais le faire en lui.  Je fermais les yeux, pour faire redescendre la tension. Je l’embrassais à nouveau avant de m’allonger complètement et de désigner du doigt mon sexe raide comme jamais. « Enfourche le . Il m’avait chauffé en s’asseyant à califourchon contre mon sexe. A présent, j’avais envie de le baiser comme ça. Dans cette position, il pourrait sentir toute la longueur et toute la largueur de mon organe. Je pourrai l’embrasser, voir ses yeux se retourner au moment de l’orgasme et sentir son sperme couler le long de mes doigts pendant que je le masturberais en même temps que je le sodomiserais.




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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥   Je n'ai besoin de personne... | Arès ♥ EmptySam 11 Mai - 17:49





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20 septembre 1980  TW-SEXE

Je savais que j’allais le payer cher, cette pulsion. Je me détestais en cet instant, mais j’avais pas pu résister. Il me faisait envie, et je ne réagissais que par pulsion. Comme le jour où Athéna avait perdu la vie. Et je me détestais encore plus d’avoir oublier les bonnes manières, ici. Dans ce service. Elle ne méritait pas ça. J’méritais pas qu’on s’intéresse à moi. Pas comme ça. C’était si indigne d’elle. Et même si je le savais, j’arrivais pas à m’arrêter. Parce que le doc’ il m’excitait plus que quiconque. Et qu’en cet instant, que je passe pour le dernier des connards – face à ma petite sœur – j’en avais rien à faire. J’voulais juste que le médicomage il s’occupe de mon cul, comme j’m’occupais du sien. Le reste, j’m’en fichais royalement. Mais, je savais que j’allais retrouver un semblant de raison en revenant chez moi, et je savais parfaitement ce qui m’attendait. Mes poignets, ils commençaient à avoir l’habitude. Il me fallait, même, de plus en plus d’entailles pour réussir à m’apaiser. J’crois que ce soir, il allait m’en falloir énormément. Mais en cet instant, le sexe d’Arès en bouche, j’étais à milles lieues de ce qui pouvait m’attendre chez moi.

Suçant goulument au rythme de ses coups de hanche, j’ai été surpris quand il m’a attrapé les cheveux. Un grognement de mécontentement sorti d’entre mes lèvres. J’aimais pas être frustré, arrêté en pleine action, j’en voulais encore plus. J’ai grogné d’envie, attrapant ses cuisses et y enfonçant légèrement mes ongles. La bouche entrouverte, je le quittais pas du regard, implorant presque qu’il me redonne l’accès à sa verge bien tendue. J’avais la respiration haletante, je salivais d’envie, ce fut un gémissement de plaisir qui accueillit son sexe entre mes lèvres. J’avais pas l’habitude qu’on me traite comme ça, et cela ne me déplaisait pas. Un grognement satisfait lorsque ses doigts me pénètrent s’échappa de ma gorge. Y’avait que le plaisir de mon partenaire qui comptait, et qui n’avait toujours que compté. J’étais à son entière disposition, et il pouvait faire absolument tout ce qu’il voulait de moi.

Mais ce fut un second grognement de frustration qui m’enragea. Je détestais que l’on me jette de cette manière. J’voulais continuer, qu’il jouisse en moi et qu’il prenne son pied. A genoux au sol, j’avais la respiration rapide, les joues rouges, les cheveux – sûrement rouge ou violet – j’arrivais pas à détacher mon regard de son sexe tendu, qui n’appelait que moi. J’ai passé ma langue sur mes lèvres, le regard empli de désir. Je lui ai mordu la lèvre quand il m’a embrassé. J’aimais pas qu’on frustre, même si au fond, j’méritais que ça. J’étais pas quelqu’un de bien, et j’méritais pas plus d’attention. Surtout pas de lui. Lui, c’était quelqu’un de bien, un gentil garçon qui s’était retrouvé au milieu d’un combat qui était pas le sien, tout ça à cause de moi. J’respirais toujours aussi vite, j’bandais autant que lui, j’crois que ça m’excitait encore plus cette façon qu’il avait de se comporter. Je me suis relevé posant mes deux mains de chaque côté de son corps, léchant avidement son gland, avant de répondre à l’ordre envoyé. Et si j’avais eu un aperçu de la monture, là je pouvais en mesurer toute l’ampleur. J’ai enfoncé légèrement mes ongles dans son torse, alors que je bougeais au rythme de ses reins, les yeux clos. J’méritais pas autant de plaisir, mais j’voulais surtout pas que ça s’arrête.



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