Envole-toi | Icare

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? rien est tout blanc ni tout noir, vivre en harmonie c’est difficile et pourtant, il est persuadé que cela pourrait être bénéfique pour les sorciers comme pour les moldus, il suffit juste de le vouloir.  

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? un monde où l’harmonie existe. Les deux mondes ont besoin l’un de l’autre, il en est persuadé.

Caractère Loyal - travailleur – curieux – bienveillant – courageux – généreux - gourmand – habile – adroit – impertinent – juste – ne s’aime pas  

Fidèle à ses proches, il est prêt à tout pour eux, même du pire. Il a toujours beaucoup travaillé pour arriver là où il en est, aujourd’hui. Depuis qu’il est gamin, il veut devenir auror pour libérer l’Angleterre de tous les Mages Noirs, et depuis le décès de sa sœur, il s’est jeté dans le boulot, comme pour se punir de ce qu’il a fait. Il refuse de s’amuser zet de lâcher prise, il a l’impression de trahir sa petite sœur. Il est généreux envers ceux qui comptent pour lui, et est bienveillant envers toutes les personnes qu’il fréquente. Courageux, il est capable d’accepter toutes les missions du Ministère, même les plus dangereuses. Il n’a pas peur de mourir. Juste et adroit, il ne vit que pour la justice. Il a toujours un paquet de gâteaux dans sa poche pour combler sa gourmandise. Il ne s’aime pas depuis qu’il a tué accidentellement sa petite sœur et se scarifie régulièrement les avant-bras. Torturé psychologiquement par son père depuis l’âge de quinze ans, il a accepté sans rien dire.  

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Famille Nott & Hopkins
Ignatius Prewett & Lucretia Black : première branche, pas d’enfant
Iggy Prewett & Muriel Nott : seconde branche, deux enfants. Selena & Ezra Prewett.  
=>Selena Prewett & Jasper Hopkins (moldu) : > Icare, Athena & Hephaïstos
Isidore Prewett & Isabella X : troisième branche, trois enfants. Fabian, Gideon & Molly.  


Je suis né en novembre, un mois un peu pourri en Angleterre. Il pleut, il fait froid. Il y a du vent. Bref, le temps que je déteste. J’aime le soleil et la chaleur. Etant l’ainé de la famille j’ai été affublé d’une casquette que je ne méritais pas. Surveiller et protéger mes cadets. Je n’ai jamais été difficile, plutôt obéissant, mais j’admets que je n’aimais pas jouer au grand frère, j’ai toujours préféré aller jouer plutôt que de prendre mon rôle à cœur. Mais j’ai toujours aimé mon petit frère, Héphaïstos, il était tout ce que je n’étais pas. Lui, il aurait fait le meilleur grand frère.  

Je suis donc né en plein mois de novembre. Mon prénom provient de la mythologie grecque, mon père en était fan. A la naissance, j’avais les cheveux bleus. Cela avait bien fait marrer la sage-femme qui c’était occupé de ma mère. Dès que j’ai été en capacité de comprendre ce qu’il m’arrivait, ma mère m’a tout de suite pris à partir pour me faire maitriser mon don de métamorphomage. Je devais aller à l’école moldu – mon père est un moldu et pour lui il était hors de question que nous ne passions pas par cette épreuve - mais pour ça je devais impérativement garder mes cheveux châtains. Ma mère a donc payé un percepteur pour m’aider à maitriser le don qui m’avait été donné. J’avais quatre ans, et je crois que ça a été les deux pires années de ma vie. Parce que je n’en avais rien à faire de maitriser mon don, je trouvais ça tellement plus drôle que ma couleur de cheveux change quand bon lui semblait. L’année de mes cinq ans, mon petit frère est né, agrandissant notre famille. Je crois qu’il était le parfait reflet de l’enfant que voulait mon père. Ils se ressemblait, que cela soit au niveau physique mais aussi niveau caractère. Je l’ai adoré mon petit frère, on a tout fait ensemble, je crois que je lui ai appris toutes les conneries du monde. C’est fait pour ça les grands frères, à apprendre des choses pas bien. A six ans, je suis entré - enfin - à l’école moldue. Dire que j’ai aimé l’école serait peut-être un peu exagéré mais c’était cool, je me suis fait plein de copains, on se marrait bien à la cour de récré sauf quand un matin, on jouait au football avec les grands et que l’un d’entre eux m’a envoyé le ballon si fort que la seule façon dont j’ai réagi c’est en changeant ma couleur de cheveux, malgré moi. J’avais neuf ans. Je suis passé du châtain à un rose criard et moche. Et ce jour-là, je l’ai bien senti que mes copains avaient eu peur de moi. J’ai détesté la Magie ce jour-là. Je pensais me faire engueuler par mes parents, mais étrangement ce fut mon père qui me consola. Mon père il a toujours été le meilleur père du monde, même si on ne parlait pas le même langage. Il m’a retiré de l’école tandis que ma petite sœur, Athéna, débarquait, et que mon petit frère y entrait, et m’a fait les cours à la maison pendant deux ans, jusqu’à ce que je reçoive ma lettre de Poudlard. On travaillait tous les deux le matin, lui allait travailler l’après-midi et pendant ce temps, je lisais des livres sur la Magie pour me réconcilier avec elle. Si bien que lorsque ma lettre arriva le 11 novembre, je n’avais qu’une hâte d’être le mois de septembre suivant pour y entrer.  

Pendant cette longue année à attendre, je me suis occupé de ma petite sœur. Une petite blonde qui souriait tout le temps. Elle était la fierté de mon père, elle a tout fait très vite. Parler, manger, seul, marcher... tout. A un an, elle aurait pu écrire un livre si on lui avait donné une plume. J’exagère peut-être un peu mais je crois qu’elle était vraiment très intelligente, c’était ça son don. Je suis entré à Poudlard le premier septembre, avec un peu la trouille u ventre comme toutes les premières années. Je me souviens encore de mon arrivée sur le Lac Noir, devant ce château immense. Je crois que je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi beau. Le château était fantastique. Et je savais que j’allais y passer les meilleures années de ma vie, lorsque le Choixpeau à hurler « Poufsouffle » lorsque le Professeur McGonagall l’a posé sur ma tête. Si à la maison je n’avais jamais protégé ni surveillé mes cadets, j’ai été investi d’une mission à Poufsouffle. Celui qui défendait ses compatriotes contre l’injustice. Ayant des parents d’origines différentes, je crois que je ne supportais pas tous ces sang-purs qui ne juraient que par le sang, et j’avais besoin de leur prouver que l’on pouvait être un sang-mêlé et valoir autant qu’eux. EN troisième année, je suis entré au club de duel. Pour m’améliorer en sortilèges et éclater les Serpentard connards qui s’en prenaient à tout le monde. Et j’avoue qu’en y rencontrant le grand brun ténébreux, je n’avais que des a priori sur lui. Et pourtant. Le connard est passé du stade, je ne te calcule pas au stade, on est proche. Trop proche. Dire qu’on s’est aimé, non, mais on appréciait être ensemble. On a appris à se connaitre et si avec ses potes, c’était un parfait con, seul il était plutôt agréable et i est devenu un véritable ami. Il a été mon premier mec, sans l’être. J’ai toujours su que les filles et les hommes m’attiraient. Je ne sais pas choisir, et cela me va très bien. On s’est côtoyé tellement de fois à Poudlard. Passer des moments en sa compagnie, en dehors du club de duel, c’était plutôt cool. Entre nous, on ne parlait pas d’amour, juste de sexe et d’amitié. Et il a été le premier à savoir. Durant les vacances d’été, après notre quatrième année, je m’étais entrainé aux Sortilèges dans le jardin. J’avais ce besoin d’être le meilleur en classe. Dans toutes les matières, mais jamais je n’aurais pu penser que j’allais détruire toute ma famille en une fraction de seconde. Elle n’aurait jamais dû être là. Le sortilège d’explosion est parti vite, trop vite. Je n’ai rien pu faire pour l’y en empêcher. Tout s’est passé au ralenti, comme dans un mauvais film moldu. Mon sortilège avait été parfaitement exécuté sur ce stère de bois, il a explosé en morceau. Et l’un d’eux a atterri sur Athéna. Son vol plané qui s’en suivi, j’ai eu beau hurler et courir vers elle, je l’ai bien vu s’écraser contre l’arbre derrière elle.  La pire journée de ma vie et le début d’une longue descente aux enfers. Si ma mère n’avait eu de cesse de me répéter que c’était un accident, mon père m’a bien fait comprendre que j’en étais l’unique responsable. En réalité, il n’aurait jamais eu besoin de me le dire, je le savais. J'avais tué ma sœur, parce que je n’avais pas fait attention, je ne l’avais pas surveillée, alors que j’aurais dû le faire, comme mon père me l’avait toujours demandé. Ma rentrée en cinquième année, je me suis renfermé sur moi, préférant me noyer dans le travail pour oublier que j’étais l’assassin de ma sœur. Mes premières scarifications se sont produites à Noël, quand mon père a refusé que je rentre. Je le comprends, en vrai je ne serais pas rentré s’il me l’avait demandé, je ne voulais pas lui imposer ma présence. Je ne sais pas combien de fois je me suis scarifié les avant-bras, j’ai cessé de compter. J’avais appris le sortilège de dissimulation mais ce crétin de Rodolphus s’en est rendu-compte. C’est le seul qui insistait pour que l’on se voit, même si je disais non. Il ne m’a jamais lâché, j’avais fini par lui avouer ce que j’avais fait. Je crois que c’est le seul qui ne m’a jamais vu comme l’assassin que j’étais. Dire que ça m’a fait du bien, peut-être, à vrai dire je n’en sais rien, mais je l’ai laissé continuer à me fréquenter. Il a fini par voir mes cicatrices sur mes bras. Le bien que ça m’a fait, c’est qu’il ne dise rien, qu’il n’essaie pas de m’en empêcher. Je me suis coupé de tous mes potes, sauf de lui, et j’ai continué mes études, enseveli par le boulot, j’ai pris toutes les matières pour devenir Auror. C’est la seule chose qui comptait pour moi. Faire un métier de justice. Inconsciemment, peut-être, je le savais bien trop dangereux. J’ai coupé les ponts avec mes parents à la sortie de Poudlard, prenant un appart’ en plein cœur de Londres. J’ai travaillé dans un bar moldu pour me payer le loyer et je suis entré à l’ESM. Avec Rodolphus on se voyait toujours, de temps en temps. J’ai continué ma descente, en couchant à droite et à gauche, tous les soirs, femmes, hommes, peu m’importait tant que je ne réfléchissais pas, et que je ne pensais pas à ce qu’aurait pu être la vie de ma sœur si elle n’avait pas été stoppé si vite à l’âge de cinq ans.  

Depuis que j’ai obtenu mon diplôme d’auror, je n’hésite pas à prendre les missions les plus dangereuses, je me scarifie toujours, aucune vie stable, et c’est mieux ainsi. De toute façon, on n’approche pas un assassin. J’ai reçu une lettre de mon petit frère, je ne l’ai pas jeté mais je ne l’ai pas ouverte. Un jour, peut-être.  

ICAREEEEEEEE

Jotem petit auror, rebienvenu ici

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