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 Go easy on me ♦ Laera

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Laelia Griffith
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Laelia Griffith
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MessageSujet: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptyLun 18 Juil - 0:27

Go easy on me
2 Juin 1980

There ain't no gold in this river that I've been washin' my hands in forever. I know there is hope in these waters but I can't bring myself to swim when I am drowning in this silence. Baby, let me in...

Cette journée a tout d'un cauchemar éveillé dont Laelia n'arrive pas à s'échapper. Pourtant les choses ne commençaient pas si mal ce matin, au contraire la Griffith se souvient qu'elle souriait à pleine dents quand tout a dégénéré. Elle venait de réussir à rassurer suffisamment le démiguise pour qu'il veuille bien se montrer, et elle en était plus que ravie. C'est là que la première explosion a retenti. Puis tout s'est enchaîné terriblement vite : le sursaut de son cœur, la course, la recherche d'Elvira, Morgan évanoui, les élèves à aider, la disparition de sa collègue, la deuxième explosion, l'angoisse, le parcours dans les débris, la crise d'angoisse de Pompeia, l'air difficile à respirer, les coups de feu, le Protego géant, les étudiants blessés dans le parc... Rien qu'à y repenser, Laelia en a la tête qui tourne.

Après s'être séparée à contrecœur d'Elvira, la jeune femme a fait de son mieux pour rassurer les étudiants abrités dans le parc. Elle a rassemblé les blessés pour que les médicomages puissent les prendre en charge plus facilement et a accepté de faire des câlins à tous les élèves qui le souhaitaient. Peut-être que certains de ses collègues auraient trouvé ça inacceptable, mais elle s'en fichait. Ce qui comptait, c'était de réconforter ces pauvres gamins qui avaient vu leur école exploser. Ils avaient peur, peur pour eux et pour leurs camarades, parfois pour leurs frères et sœurs, et Laelia était incapable de rester insensible face à leur angoisse qui était aussi la sienne. Elle s'efforçait de cacher son propre effroi, mais pendant tout ce temps elle priait en silence Gaïa pour que sa collègue Auror soit indemne et qu'un maximum des sorcières et sorciers encore sur le champ de bataille soient épargnés. Lorsque les coups de feu ont enfin cessé, elle a pris sur elle pour rester avec les élèves afin de s'assurer que ceux qui en avaient besoin soient pris en charge par le personnel de Sainte-Mangouste. Pourtant, elle n'avait qu'une envie : retourner à l'avant du château et chercher Elvira, s'assurer qu'elle allait bien. L'angoisse étreignait son palpitant qui battait bien trop vite, mais elle se forçait à être raisonnable parce que les étudiants avaient besoin d'adultes auprès d'eux. Et finalement, lorsque sa collègue a rejoint le parc, elle l'a presque suppliée d'aller à Sainte-Mangouste pour pouvoir être soignée elle aussi. Comment pouvait-elle encore tenir debout avec son attelle et son crâne couvert de sang qui engluait sa chevelure blonde ? Laelia avait tellement peur que sa collègue s'écroule soudainement et ne rouvre pas les yeux qu'elle lui a répété une dizaine de fois que tout irait bien pour les élèves, qu'ils étaient en sécurité grâce à elle et qu'elle avait le droit à des soins elle aussi. Heureusement, d'autres Aurors étaient venus appuyer ses propos, notamment un jeune homme brun qui semblait très attaché à Elvira – peut-être étaient-ils partenaires au Ministère, elle ne saurait dire. Et finalement, cette dernière s'était laissée convaincre et avait suivi un des médicomages jusqu'à Sainte-Mangouste. Par Gaïa, ce que ça avait coûté à Laelia de ne pas la suivre pour s'assurer qu'on s'occupe bien d'elle. Mais elle essayait de se faire une raison : elle qui avait la chance d'être en état d'aider encore les étudiants, elle devait participer et s'assurer qu'ils puissent rentrer chez eux sains et saufs dès aujourd'hui.

C'est lorsque le dernier élève patientant sur le quai de Pré-au-Lard est monté dans le Poudlard Express que Laelia a enfin pu pousser un soupir de soulagement. Elle a quant à elle rebroussé chemin en direction de Poudlard afin de rejoindre la serre. Là, elle s'est rapidement assurée que tout le monde était là et a même laissé les botrucs qui le souhaitaient se cacher dans ses poches et dans sa chevelure – par Gaïa, eux aussi ont dû être terrifiés par les explosion. Puis elle a attrapé du papier et rédigé une rapide lettre qu'elle a confié à sa chouette, à destination de la réserve où elle travaillait. Son écriture était sûrement bien laide, mais elle s'en fichait : ce qui comptait, c'était que ses collègues puissent la lire et l'aident à rapatrier les créatures encore à Poudlard dans les jours à venir. Et plus vite elle rédigeait ces missives, plus vite elle pouvait rejoindre Elvira à l'hôpital, raison pour laquelle elle n'a pas pris le temps de soigner sa calligraphie.

La lettre envoyée, elle s'est empressée de rejoindre une zone où elle pouvait transplaner et a directement rejoint le Londres sorcier. Qu'importe qu'elle soit encore couverte de poussière et que sa tenue soit déchirée, rien d'autre ne lui importait que s'assurer qu'Elvira allait bien. Alors elle se retrouve rapidement à pousser la porte de l'hôpital dont l'activité bat son plein, constat qui serre encore une fois son palpitant. Elle sait que parmi les patients se trouvent bon nombre de ses étudiants, et c'est une idée qu'elle peine à accepter. Elle qui est d'habitude si optimiste, elle a bien du mal à mettre des couleurs et de la joie dans cette journée d'horreur. Après une profonde inspiration, elle rejoint l'accueil et demande à voir Elvira Carter, expliquant être son amie. Elle obtient un numéro de chambre qu'elle rejoint sans tarder, croisant devant la porte une femme en blouse blanche qui vient d'en sortir. « Elle va bien ? » demande la blonde d'une voix dont elle ne saurait dissimuler l'inquiétude. « Elle va s'en sortir, elle est simplement endormie, » lui a assuré la médicomage avec un sourire rassurant. Ne pouvant manquer l'état assez déplorable de son interlocutrice, elle la toise de haut en bain en s'attardant sur le sang qui décore ses habits puis sur ses mains. « Lorsque vous l'aurez vue, vous devriez retourner à l'accueil. On pourra s'occuper de vous aussi, » affirme-t-elle avec bienveillance, sans vraiment la réprimander. La Griffith baisse les yeux vers ses mains et réalise qu'en effet, elle s'est moquée de son propre état au point de ne penser ni à ses mains ni à son épaule qui la lance par moment. Mais pour l'instant ce n'est pas sa priorité. Alors après l'avoir remerciée, elle se contente de pousser la porte de la chambre de sa collègue parce qu'elle n'en peut plus de simplement se l'imaginer.

Refermant la porte derrière elle, elle pose son regard sur le lit au centre de la pièce. Voir Elvira avec le crâne bandé et les yeux fermés l'inquiète, mais elle se répète ce que lui a dit la médicomage : elle est sortie d'affaire. Alors elle prend tout de même le temps de se laver les mains dans la salle de bain de la chambre avant de retourner auprès d'elle, allant jusqu'à tirer une chaise pour s'asseoir à côté de son lit. Elle n'espère qu'une chose à présent : que dans son sommeil, elle ne souffre pas. Qu'elle puisse se reposer après avoir tant donné pour protéger ses élèves et ses collègues, parce qu'elle le mérite. Si elle a toujours admiré Elvira pour le courage dont elle doit faire preuve dans sa mission d'Auror, ce qu'elles ont affronté ce matin n'a fait que conforter cette certitude : l'ancienne Serdaigle est une héroïne, et c'est aussi incroyable qu'effrayant. Effrayant parce que pendant tout ce temps, la Griffith a eu terriblement peur de la perdre. Ce qu'il s'est passé lui a fait réaliser certaines choses : elle aurait été effondrée si elle avait perdu sa collègue et amie. Et elle aurait regretté de ne jamais lui avoir parlé des sentiments qu'elle éprouve pour elle depuis des mois, et qui vont bien au-delà de l'amitié.

Ne sachant pas trop quoi faire si ce n'est attendre qu'elle ouvre les yeux, Laelia contemple sa collègue en implorant silencieusement Gaïa de prendre soin d'elle lorsqu'elle dort. Et, sans un mot, avec une douceur infinie, elle attrape sa main, comme si ça pouvait lui donner un peu de force pour affronter ce qu'elle traverse.

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MessageSujet: Re: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptyDim 25 Sep - 18:14


Go easy on me



Le chaos s’est enfin tu. A l’extérieur, du moins, car il a dû se perpétuer dans tous les esprits qui étaient présents lors de l’attaque de Poudlard. Ce carnage n’a pas quitté l’esprit d’Elvira jusqu’à ce que les médicomages l’endorment grâce à un sédatif, après lui avoir prodigué les soins nécessaires. Sévèrement touchée à la tête, l’Auror commençait à faiblir de manière inquiétante lorsque Nollan l’a accompagnée aux urgences de Sainte Mangouste. Son genou est également blessé mais les dégâts sont superficiels. Durant l’affrontement avec les chasseurs, l’ancienne Serdaigle était boostée par l’adrénaline et sentait à peine la douleur. Du moins, son cerveau l’occultait, animé par la peur et l’urgence de protéger les élèves. Ce n’est qu’une fois la tension retombée que l’Auror avait commencé à souffrir et ressentir la fatigue. A sa demande, Nollan l’avait ramenée pour quelques minutes auprès de Laelia. L’ancienne Serdaigle avait besoin de savoir sa collègue saine et sauve avant de repartir. Et aussi de bénéficier une dernière fois de sa douceur et de son sourire avant de quitter Poudlard pour de bon. La professeur de Soins aux créatures magiques a lourdement insisté pour qu’Elvira quitte l’école pour recevoir les soins nécessaires mais cette dernière ne se sentait pas légitime d’être soignée parmi les premiers arrivants. Pas après avoir vu les corps sans vie de certains élèves au milieu de la Grande salle.

Pourtant, on l’a reçue en même temps que les blessés les plus graves. Est-ce parce que Nollan a fait valoir son statut d’Auror ? Elvira ne le saura jamais. Après l’avoir confiée aux médicomages, le jeune homme a repris un Portoloin pour rejoindre le château et assister les professeurs. Dès lors, la jeune femme ne se souvient de pas grand chose. On l’a rapidement assignée à une chambre, le crâne enveloppé de bandages et le genou enserré dans une véritable atèle. Celle qu’elle s’est fabriquée sur place avec des débris de bois, ils l’ont vite jetée à la poubelle. Le reste n’appartient qu’à ses rêves. Ou du moins ce qu’il en reste. Une heure de répit, peut-être moins, elle ignore combien de temps elle s’est envolée au royaume des songes. Lorsque son repos prend fin, le réveil est difficile. Elvira a l’impression qu’une chape de plomb repose sur ses paupières. Elle aimerait pouvoir les ouvrir mais la fatigue l’en empêche. Elle replonge dans l’inconscience sans même être parvenue à en sortir. Ce n’est qu’après avoir pleinement récupéré que son esprit l’autorise à revenir à la surface. Lentement, elle reprend possession de son corps. Elle le sent, tout engourdi et lourd sur ce matelas. Ses paupières papillonnent enfin, se libérant enfin du poid qui les maintenait closes. Au premier abord, tout est flou autour d’elle. Flou et incroyablement clair. Elle cligne plusieurs fois des yeux pour s’acclimater à cette lueur nouvelle.

Les sensations de son corps lui reviennent peu à peu. Elvira sent même une main glissée dans la sienne. Douce et pleine de tendresse. Et enfin, elle la distingue. Penchée au-dessus de son lit, veillant sur elle avec toute la bonté du monde. Lorsqu’enfin l’Auror parvient à distinguer Laelia plus nettement, un sourire fatigué se dessine sur ses lèvres. Ses doigts se resserrent autour de sa main pour lui signifier qu’elle est revenue à elle. "Hey…" Voir sa collègue à son chevet l’aide à sortir définitivement de sa torpeur. Avec précaution, Elvira lève sa main libre à son visage jusqu’à effleurer le pansement qui entoure sa tête. Elle ne sent pas la plaie qui lui a ouvert le crâne ni le sang coagulé dans sa chevelure. D’ici quelques jours, tout rentrera dans l’ordre. La jeune femme remue un peu sous les couvertures, grimaçant lorsqu’elle réveille la douleur a son genou. Elle aimerait s’asseoir pour recevoir son amie comme il se doit, mais elle se sent encore trop faible, ignorant la quantité de sang qu’elle a pu perdre. Tant pis, elle sait que l’ancienne Poufsouffle ne lui en voudra pas. "Tu vas bien ?" lui demande-t-elle dans un murmure. C’est tout ce qu’elle souhaite savoir, que Laelia soit saine et sauve après ce massacre. Cela dit, il lui semble connaître une partie de la réponse : si elle avait été gravement blessée, elle ne se tiendrait pas à son chevet, les rôles seraient inversés.

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MessageSujet: Re: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptySam 10 Déc - 22:04

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La légère pression que Laelia ressent contre la pulpe de ses doigts lui fait aussitôt lever la tête. Elle n’attendait que ça : un signe qu’Elvira se réveille, un signe qu’elle va bien. Enfin, aller bien semble être un bien grand mot compte-tenu du bandage qui entoure sa tête et de son air fatigué reflétant à quel point la journée a été difficile. « Hey... » La voix faible de sa collègue lui serre le cœur, lui rappelant combien cette journée lui a coûté. Et l'idée qu'elle aurait pu lui coûter bien plus encore la terrifie tellement qu'elle ne peut cacher le soulagement qui vibre dans sa réponse. « Hey ! » Elle s'efforce pourtant d'avoir l'air enjoué, un sourire aux lèvres malgré son palpitant qui lui hurle qu'elle aurait pu la perdre. Perdre la femme qu'elle aime, même si ses sentiments sont mis sous silence par peur de la faire fuir en allant trop vite. Pourtant, cet attaque lui a fait réaliser que ne pas le lui avoir dit est un amer regret qu'elle aurait eu si l'Auror avait été tuée. Même si elle pensait faire les choses au mieux, la Griffith a surtout compris que ça n'avançait à rien de se taire de la sorte. Si leur amitié doit se terminer, autant que ce soit parce qu'elle a été honnête et sincère sur les sentiments qui sont nés dans sa poitrine durant les derniers mois... Au moins elle n'aurait pas de regret.

Ne souhaitant pas l'étouffer avec trop de questions, Laelia préfère la laisser retrouver ses moyens et réaliser où elle se trouve. Elle l'observe toucher le bandage qui orne sa tête et entoure sa chevelure blonde là où elle saignait la dernière fois qu'elles se sont vues. Inconsciemment, ses dents se serrent parce qu'elle se dit que ça doit faire mal. Puis Elvira semble bouger les jambes. La grimace qui naît sur son visage crispe la Griffith, par empathie encore une fois. « Ne bouge pas trop, tu vas te faire mal. » La phrase est dite avec trop de douceur pour être prise pour un reproche, ce n’est qu’un conseil motivé par l’inquiétude qui la ronge depuis qu’elle est au chevet de sa collègue – et même bien avant. Si bouger lui fait trop mal, elle se fiche bien qu'elle reste allongée en sa présence. « Tu vas bien ? » Ce n’est pas Laelia qui devrait répondre à cette question. Ce n’est pas elle qui est allongée dans un lit d’hôpital avec le crâne entouré de bandages. « Ce n'est pas à moi qu'il faut demander ça, » assure-t-elle en secouant la tête, sans se départir de son sourire. Pourtant, sachant pertinemment qu'Elvira ne pose pas la question sans se soucier de la réponse, elle veille à ne pas l'ignorer. « Je vais bien, promis. » Bien mieux depuis qu'Elvira est revenue parmi les conscients et a réussi à parler, malgré une voix faible et fatiguée. Laelia s'accroche à ce qu'elle peut, à l'idée que sa collègue et amie est saine et sauve, à la certitude qu'elle se relèvera. Elle ne peut pas imaginer les choses autrement : elle est forte et résiliente, une courageuse Auror qui ne peut pas rester à terre, n'est-ce pas ? « Et toi, comment tu te sens ? » Mieux, elle espère. Soucieuse de son état, la professeure de Soins aux créatures magiques n'a même pas réalisé que sa main n'a toujours pas lâchée celle de sa collègue. Peut-être parce que, dans le fond, c'est un geste qui lui semble le plus naturel du monde avec Elvira. « Ta tête ne te fait pas trop mal ? » Au moins le bandage n'est pas tâché de sang, ce qui est bon signe – en tout cas d'après le référentiel de Laelia, à savoir le soin animalier, que ce soit à la réserve ou à Poudlard. « Tu as besoin de quelque chose ? Je peux appeler la médicomage si tu veux. » Cette femme avait l'air gentille, lui ayant même proposé de s'occuper de ses mains qui sont – effectivement – en piètre état, la Griffith ne doute pas qu'elle viendra si Elvira en ressent le besoin. Pourtant dans le fond, elle espère que ce ne sera pas le cas. Non seulement parce qu'elle souhaite de tout cœur que, malgré la situation, sa collègue ne se sente pas mal au point de demander une aide extérieure, mais aussi, sans doute plus égoïstement, parce qu'elle espère pouvoir passer un peu de temps rien qu'avec elle après ce qu'il s'est passé.

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Dernière édition par Laelia Griffith le Ven 15 Sep - 0:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptySam 10 Juin - 12:54


Sunshine in your smile


Jamais Elvira n’aurait pensé pouvoir trouver un avantage à se retrouver à Sainte Mangouste. Et pourtant, son réveil a tout l’air d’un rêve car Laelia se tient à son chevet. Sa main dans la sienne, son doux regard posé sur elle. Son sourire revient plus vite que ses souvenirs et ses sensations, comme un réflexe chaque fois qu’elle voit l’ancienne Poufsouffle. Sur le moment, l’Auror a l‘impression que sa collègue est le remède à tous ses maux… jusqu’à ce qu’elle commence à bouger sous les couvertures. Impitoyable, la douleur ne lui laisse aucun répit et vient lui rappeler toutes les horreurs qu’elle a vues aujourd’hui. Laelia s’en inquiète et immédiatement, son sourire disparaît. Elle la supplie de ne pas trop bouger et cette délicate attention attendrit Elvira. Elle lui aurait certainement dit la même chose si les rôles avaient été inversés. Cela étant, elle ne comptait pas aller bien loin, le coup reçu à la tête la fait souffrir et elle sent bien qu’elle n’est pas au maximum de ses capacités. Elle ne serait certainement pas capable de faire un pas en-dehors du lit.

Ce qui la rassure, en revanche, c’est de savoir que Laelia se sent bien et cela suffit à lui donner du baume au cœur. Jusqu’à ce qu’elle quitte Poudlard, Elvira s’était assurée de la sécurité de sa collègue mais elle ignorait tout de ce qui s’était passé ensuite. La retrouver saine et sauve lui garantit qu’aucune autre attaque n’a eu lieu après que Nollan l'a évacuée du champ de bataille. Laelia va bien, c’est tout ce qui compte. Néanmoins, lorsque la professeure de Soins aux créatures magiques lui retourne sa question, l’Auror prend quelques secondes pour trouver les mots justes sur son état. Car elle sait qu’elle pourrait mentir à n’importe qui, mais pas Laelia. La jolie blonde s’est toujours montrée sincère avec elle et en retour, elle n’aimerait rien lui cacher, pas même les tristes vérités. "J’ai l’impression d’être passée sous un camion," avoue-t-elle en reprenant l’expression moldue favorite de son père. "J’ai l’impression de tourner au ralenti, comme si mon esprit avait un train de retard." Le comble pour une Serdaigle, n’est-ce pas ? Ce qui l’arrange un peu car sans s’en apercevoir, elle s’est mise à caresser avec douceur la main de sa collègue. Geste qu’elle ne se permettrait jamais en temps normal. Et pourtant il est poussé par ce besoin de réconfort et l’intimité que leur offre cette chambre d’hôpital pour une fois.

"Comment ça s’est terminé… là-bas ?" demande-t-elle avec l’angoisse qu’on lui annonce que le château n’est plus qu’un colossal champ de ruines transformé en cimetière. Des visions de l’attaque lui reviennent par vagues et l’arrachent à la douceur de la bulle qui s’était formée autour d’elles. Par Merlin, tous ces gosses abattus pour rien… Quand Laelia lui demande si elle a besoin de quelque chose, Elvira hésite à demander un Retourneur de temps pour sauver tous ces enfants avant qu’il ne soit trop tard avant de revenir à la réalité de sa chambre. Ce que sa collègue veut dire, c’est qu’elle appellera une médicomage si Elvira souffre trop. "Non ça ira, c’est gentil. Je préfère reprendre mes esprits tranquillement avec toi. Mais… tes mains ?" Son regard inquiet se fige sur les blessures de l’ancienne Poufsouffle. Peut-être devrait-elle l’appeler après tout, cette médicomage. Histoire qu’elles puissent récupérer toutes les deux.

"Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé…" murmure Elvira. Les images de l’attaque la hantent, comme à chaque événement tragique qu’elle traverse pour le compte du Ministère. "C’était un jour comme les autres et en une fraction de seconde, ça a viré au cauchemar. C‘est la première fois que je craignais de perdre tout ce à quoi je tenais." Son regard se perd dans les yeux de Laelia, mais ça, elle ne s’en aperçoit que trop tard. Par Merlin, qu’est-ce qui lui a pris de dire cela en la contemplant ? Ce choc à la tête lui fait perdre toute la maîtrise qu’elle avait sur elle-même auparavant et lui ferait presque honte. Parce qu’au point où elle en est, Elvira reste persuadée que la tendresse de Laelia n’est qu’une énième démonstration de sa bonté et de son amitié.


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MessageSujet: Re: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptyVen 15 Sep - 3:58

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Si Laelia fait au mieux pour conserver un sourire rassurant face à sa collègue et amie, chaque grimace que cette dernière esquisse lui serre affreusement le cœur. Elle se crispe même face à certaines d'entre elles, trop empathique pour être parfaitement neutre face à la douleur d'un être cher. Inquiète mais soucieuse qu'Elvira ne se fasse pas de souci pour rien, la soigneuse répond à ses questions sur son état en se montrant la plus rassurante possible. Elle est bien trop préoccupée par celui de l'Auror pour sentir ses propres mains amochées, affirmant qu'elle va mieux – car elle le pense – puis lui retournant les questions. Elle se doute que la pauvre n'est pas au mieux de sa forme, mais elle espère au moins que les potions que lui ont donnés les médicomages l'ont aidée et ont amoindri sa douleur. « J’ai l’impression d’être passée sous un camion. » L'expression lui arrache une grimace de compassion. « J’ai l’impression de tourner au ralenti, comme si mon esprit avait un train de retard. » Brillante comme elle est, l'ancienne Serdaigle doit trouver cela très frustrant, mais malheureusement elle n'a pas le choix. Après ce qu'elle a vécu, il lui faut du repos pour aller mieux et que tout redevienne comme avant – car Laelia ne peut pas imaginer les choses évoluer autrement que positivement. « Tu as besoin de te reposer. Il faut laisser à ton corps et à ton esprit le temps de s'en remettre, » assure-t-elle d'une voix douce, sa main toujours dans celle de sa collègue. Et lorsqu'elle sent les doigts de cette dernière caresser les siens, elle sent monter en elle la certitude qu'elle doit lui dire. Elle ne peut plus attendre en vain un signe de Gaïa – l'explosion du château l'était forcément, lui faisant réaliser à quel point elle a eu peur de la perdre.

Elvira semble encore confuse et bataille sûrement avec ses souvenirs en pêle-mêle. La voir si mal en point serre le cœur de Laelia mais elle se rassure en se disant qu'au moins elle a rouvert les yeux et parvient à lui parler. Elle se doute qu'il lui faudra du temps se remettre complètement de ses blessures et sortir de ce lit d'hôpital, mais elle la sait suffisamment forte et déterminée pour y parvenir. Elle a d'ailleurs toute son admiration pour cela, tout comme pour le courage dont elle a fait preuve lorsque l'attaque a eu lieu et qu'elle a refusé de partir avant que les élèves soient en sécurité. « Comment ça s’est terminé… là-bas ? » La professeure de Soins aux créatures magiques pince les lèvres et baisse un instant les yeux avant de les relever vers Elvira. Elle mérite de savoir la vérité, n'est-ce pas ? « Il n'y a pas eu d'autres explosions après ton départ, mais l'une des tours s'est effondrée. Et la plupart des tireurs se sont enfuis avant d'être attrapés. » Peut-être qu'elle devrait s'arrêter là pour ne pas l'inquiéter plus, mais elle se sentirait malhonnête vis-à-vis de sa collègue qui dépend entièrement d'elle à cet instant précis. Les médicomages qui s'occupent d'elle n'étaient pas sur place et ne peuvent donc pas lui raconter ce qu'il s'est réellement passé à son départ, au contraire de la soigneuse qui a pleinement participé à l'évacuation des élèves jusqu'au Poudlard Express. « Les directeurs de maison ont commencé à faire le compte des élèves manquants... » C'est une phrase que tout enseignant aimerait n'avoir à utiliser qu'en cas de sortie scolaire, mais aujourd'hui ce n'était malheureusement pas le cas. « Des professionnels sont retournés à l'intérieur du château après notre départ pour... retrouver ceux qui sont sous les gravats. » Sa voix s'étrangle à ces derniers mots qu'elle a bien du mal à prononcer, l'horreur de cette situation lui nouant toujours autant l'estomac. « Et... » La blonde déglutit pour réussir à reprendre la parole. « Une élève a disparu. Lysea Walsh. Certains camarades l'ont vu être amenée par des tireurs devant le château et elle n'était pas là lorsqu'on a évacué les élèves par le Poudlard Express. » Ce qui confirme que la Gryffondor de septième année a bien été enlevée, si ce n'est pire. « Je suis désolée de t'annoncer tout ça maintenant mais... Je ne voulais pas te mentir, » explique-t-elle pour justifier toutes ces sombres annonces faites d'une voix bien plus triste que celle qu'on lui connaît habituellement.

Face à la faiblesse si flagrante de sa collègue, Laelia s'inquiète forcément. Ne sachant pas si c'est de la fatigue ou la conséquence des nouvelles qu'elle lui a données, elle propose d'appeler la médicomage qu'elle a croisée tout à l'heure dans le couloir. « Non ça ira, c’est gentil. Je préfère reprendre mes esprits tranquillement avec toi. Mais… tes mains ? » La soigneuse baisse les yeux vers ses dites mains dont elle constate à nouveau le piteux état. Pourtant elle s'en moque. La douleur lui semble bien ridicule par rapport à l'inquiétude qu'elle a ressenti pour Elvira et le soulagement de l'avoir à présent consciente et à ses côtés. « C'est pas grand chose, ça ne me fait pas si mal que ça. » Encore moins lorsque ses mains amochées sont tenues par celles de la si douce Auror. Néanmoins, elle sent bien que sa réponse ne convainc pas totalement cette dernière. « J'irai voir la médicomage en partant, » ajoute-t-elle alors, comme un compromis, une promesse qu'elle fait à son amie de ne pas laisser les choses empirer.

Mais pour l'instant, Laelia souhaite rester avec sa collègue blessée pour qu'elle n'affronte pas seule les terribles souvenirs de cette attaque qu'elle a pour sa part toujours autant de mal à assimiler. « Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé… » Elle non plus. Elle ne comprend pas comment tant de violence a pu déferler sur le château et de pauvres élèves innocents. « C’était un jour comme les autres et en une fraction de seconde, ça a viré au cauchemar. C‘est la première fois que je craignais de perdre tout ce à quoi je tenais. » Ces quelques mots font battre plus fort le palpitant de la soigneuse tandis que le regard d'Elvira plonge dans le sien. Elles se fixent ainsi un long moment, sans rien dire, jusqu'à ce que la plus jeune finisse par ouvrir la bouche à son tour. Les mots de l'Auror ont fini de la convaincre : elle doit lui dire, maintenant. « Je voudrais te parler de quelque chose, » murmure-t-elle tout d'abord, approchant sa seconde main de celle d'Elvira qu'elle n'a pas lâché depuis qu'elle s'est assise sur cette chaise à côté de son lit. « Ça fait des mois que j'y pense mais j'avais peur que t'en parler te fasse peur ou change notre amitié. Mais cette attaque m'a fait réaliser que... je préfère être honnête avec toi même si ça ne sera sûrement plus jamais pareil après. » Elle aimerait croire qu'elle pourra revenir en arrière mais elle sait que ce n'est pas le cas. Pourtant, elle est à présent persuadée que lui dire la vérité est la meilleure chose à faire, quelles qu'en soient les conséquences pour leur relation ou son cœur qu'elle pourrait briser à tout instant. « Je suis amoureuse de toi Elvira. » Et la nouvelle tombe tandis que Laelia soutient le regard de sa collègue, amie... et peut-être plus.

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Elvira Carter
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MessageSujet: Re: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptyDim 5 Nov - 19:14


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Les évènements de la journée étaient tout simplement monstrueux, à peine concevable pour un havre de paix tel que Poudlard. Elvira ne parvenait toujours pas à réaliser et c’était signe que leurs corps guériraient plus vite que l’esprit. Laelia a raison, il faudra se laisser du temps pour s’en remettre. La professeure de Défense contre les forces du Mal acquiesce en silence, son regard figé sur leurs doigts entrelacés. Elle se sent un petit peu coupable de trouver ce réconfort auprès de sa jeune collègue. Comme si elle profitait de cette tragédie pour s’octroyer ces instants de tendresse et d’affection. Sans aucun respect pour les victimes, ni pour Laelia qui ne se rendait certainement pas compte de la portée de ces gestes. Par Merlin, Elvira trouverait cela parfaitement indigne si elle ne se sentait pas si faible en cet instant précis. D’autant plus que le récit de sa cadette fait froid dans le dos au fur et à mesure qu’elle progresse dans sa description du château en ruines. L’effondrement de la tour, la fuite de leurs agresseurs, le compte des victimes par les professeurs eux-mêmes et pour finir, la disparition d’une élève de Gryffondor. Soudain, déclenchée par ce torrent d’émotions, la nausée s’empare de la jeune femme. Partagée entre une bouffée de chaleur et l’envie de vomir, Elvira repousse ses draps et se redresse tant bien que mal pour pouvoir mieux respirer en position assise. Fermant les yeux pour se concentrer sur l’air qui entre dans ses poumons, l’Auror prend de longues inspirations pour permettre à son organisme de se stabiliser. Comme à la recherche de son ancrage, elle tâtonne sur son lit d’hôpital pour récupérer la main de Laelia. "Désolée, c’est le contre-coup, sûrement…" se justifie-t-elle pour éviter que sa jeune collègue ne se sente coupable. Mais trop tard, la soigneuse s’excuse déjà, ne voulant pas mentir à Elvira. Cette dernière secoue la tête avant de rouvrir les yeux et de lui adresser un sourire fatigué. "Ne t’excuse pas, c’est moi qui voulait savoir." Et c’est bien fait pour elle, son corps épuisé n’était pas prêt à encaisser toutes ces nouvelles.

Néanmoins, se concentrer sur Laelia lui offre la possibilité d’oublier peu à peu sa nausée. Il est plus facile d’estomper ses angoisses en plongeant son regard dans celui de celle dont elle est amoureuse. L’inquiétude de la savoir blessée la taraude tout de même lorsque ses yeux se posent sur ses mains entaillées. Elle déteste l’idée que la professeure de Soins aux créatures magiques ait été atteinte lors de l’attaque. C’est peut-être cliché, mais Laelia est un être si pur et empli d’amour pour les autres qu’imaginer qu’on puisse s’en prendre à elle serait un crime aux yeux d’Elvira. L’Auror respire un peu mieux dès lors que l’ancienne Poufsouffle lui promet de passer voir la médicomage en partant. "Merci…" murmure Elvira comme si c’était elle qu’on allait soigner.

Et soudain, la jeune femme a la sensation que le sol se dérobe sous elle lorsque sa cadette lui annonce qu’elle souhaite avoir une conversation importante avec elle. Comme si elle n’était pas assez pâle comme cela, Elvira blêmit en imaginant le pire. Peut-être Laelia a-t-elle remarqué que les regards que lui lançaient l’Auror étaient plus chargés d’amour que d’amitié et que cela l’embarrasse terriblement ? Pour sûr, si elle tenait un tel discours, Elvira passerait du blême au rouge écarlate. Son esprit embrumé cherche aussi vite qu’il le peut une explication pour nier en bloc si jamais c’était le cas. Par avance, Elvira se fustige déjà de l’avoir regardée ainsi en avouant à demi-mots qu’elle avait eu peur de la perdre. Et soudain, la révélation tombe. Pas exactement celle qu’attendait l’Auror mais c’était celle qu’elle espérait depuis de longs mois. Prise au dépourvu, la jeune femme reste bouche bée quelques secondes, il lui faut du temps pour assimiler ces douces paroles. Et pire encore : il lui faut trouver le courage de répondre à son tour. "Ça fait des mois que je me répète que je dois sûrement mal interpréter tes mots et ton attitude avec moi… Que tu agis certainement de la même manière avec tes autres collègues, juste parce que tu es une personne profondément gentille. Que je te prête des intentions que tu n’as sûrement pas envers quelqu’un comme moi." Le regard de l’Auror se baisse sur les mains écorchées qui se sont jointes aux siennes, c’est bien plus facile que de la regarder dans les yeux pour lui déclarer son amour à son tour. Elle a beau avoir combattu les forces obscures, elle se montrera toujours lâche devant les défis du cœur. "Quand nous étions cachées derrière ce muret, j’avais le sentiment que je pouvais y rester et j’aurais voulu avoir le courage de t’embrasser avant que tu ne partes. J’avais trop peur de ta réaction, je n’ai pas osé malgré la peur de ne plus jamais te revoir… Parce que je t’aime, moi aussi, depuis le jour où tu as rejoint Poudlard pour devenir enseignante." Elle lève enfin les yeux vers la jolie blonde, encore tétanisée à l’idée de se lancer dans cette aventure pleine d’imprévus et de nouveautés.


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Laelia Griffith
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MessageSujet: Re: Go easy on me ♦ Laera   Go easy on me ♦ Laera EmptyMer 17 Avr - 22:56

Go easy on me
2 Juin 1980

There ain't no gold in this river that I've been washin' my hands in forever. I know there is hope in these waters but I can't bring myself to swim when I am drowning in this silence. Baby, let me in...

Laelia aurait aimé épargner à sa collègue le récit glaçant de ce qu'il s'est passé à Poudlard après son départ, mais elle est incapable de lui mentir à ce sujet. Comment l'Auror expérimentée qu'elle est aurait pu croire une seule seconde que tout s'était arrangé une fois qu'elle avait accepté d'être transportée à Sainte-Mangouste ? Elle a vu le château s'écrouler sur lui-même à cause d'explosions et ses habitants se faire tirer dessus en essayant de s'enfuir, elle sait que tout allait mal. Que leur école, ce refuge pour tant d'élèves et de professeurs, était devenu le théâtre d'un spectacle d'horreur qui a coûté la vie à bien trop d'innocents. Elvira l'a constaté de ses propres yeux avant d'être amenée à l'hôpital, et elle n'est sûrement pas assez naïve pour croire que tout a été résolu d'un claquement de doigts même si sa collègue le prétendait. Ce que cette dernière ne se permettrait jamais de faire, refusant de lui mentir même si ce serait pour la protéger. Malheureusement, elle voit bien que ses mots affectent plus violemment que prévu l'Auror qui s'agite et ferme les yeux. Voyant que sa main tâtonne le lit, Laelia rapproche la sienne pour qu'elle puisse l'attraper sans plus de difficulté. « Désolée, c’est le contre-coup, sûrement… » La professeure de Soins aux créatures magiques se sent terriblement coupable de lui infliger tout cela alors qu'elle n'est même pas encore remise de ses propres blessures. Alors elle s'en excuse, lui expliquant qu'elle ne voulait pas lui mentir. Mais Elvira rouvre les yeux et lui adresse un faible sourire, secouant la tête. « Ne t’excuse pas, c’est moi qui voulait savoir. » « J'aurais peut-être pu être plus délicate, » suppose-t-elle, regrettant d'avoir aggravé l'état de son amie.

Inquiète, elle va jusqu'à lui proposer d'appeler la médicomage qui s'occupe d'elle si elle en a besoin, même si cela signifierait mettre fin à leur petite bulle à deux. Elle sait que cela signifierait repousser le moment où elle avouera à Elvira ce qu'elle ressent pour elle, mais elle est prête à attendre si cela lui permet d'être sûre que la femme qu'elle aime va bien. Mais cette dernière affirme ne pas en avoir besoin et préférer qu'elles restent seules pour se remettre. Puis elle remarque ses mains écorchées et s'en préoccupe aussitôt, comme si ces entailles minimes étaient comparables au coup qu'elle a pris à la tête. Pour être honnête, la professeure de Soins aux créatures magiques les sent à peine, trop concentrée sur la véritable héroïne dans cette chambre d'hôpital pour s'en soucier. Elle accepte cependant d'aller voir la médicomage plus tard, après tout ce n'est pas grand chose si ça peut rassurer Elvira. « Merci… » Laelia lui offre un sourire en réponse, son esprit déjà concentré sur autre chose.

Elle doit lui parler de ce qu'elle ressent, elle en est aujourd'hui persuadée. Elle a hésité des mois par peur de mettre à mal leur amitié mais à présent elle ne peut plus tenir sa langue : elle a eu trop peur de la perdre durant cette attaque pour enfouir plus longtemps ses sentiments. Même si ça doit tout gâcher, au moins elle aura été honnête et c'est ce qui compte le plus à ses yeux. Elle finit donc par rompre le silence pour lui annoncer qu'elle doit lui parler de quelque chose. Son cœur se serre en voyant Elvira pâlir encore plus. Est-ce qu'elle devrait renoncer ? Ne pas la perturber à nouveau alors qu'elle est encore dans son lit d'hôpital, ce serait peut-être plus raisonnable... Mais ce serait malhonnête. Non, elle doit le lui dire, elle doit lui avouer la vérité. Alors Laelia se lance, le cœur battant à tout rompre. Elle essaie de lui expliquer pourquoi elle a attendu si longtemps pour lui en parler. Elle a manqué d'audace, ancienne Poufsouffle qui finalement prend son courage à deux mains pour essayer d'agir comme une Gryffondor. Et finalement elle ose prononcer ces mots : elle est amoureuse, elle le sait, elle ne veut plus le cacher. Face à elle, Elvira semble un peu perdue mais la soigneuse lui laisse le temps d'intégrer ce qu'elle lui a dit. Elle ne veut pas la presser ni la forcer à dire des choses qu'elle ne pense pas. « Tu n'es pas obligée de répondre tout de suite, » assure-t-elle d'une voix douce. Si ses sentiments ne sont pas réciproques, elle est prête à l'encaisser, même si au fond d'elle elle prie Gaïa pour ne pas être la seule à ressentir ça. « Ça fait des mois que je me répète que je dois sûrement mal interpréter tes mots et ton attitude avec moi… Que tu agis certainement de la même manière avec tes autres collègues, juste parce que tu es une personne profondément gentille. Que je te prête des intentions que tu n’as sûrement pas envers quelqu’un comme moi. » Le fait qu'Elvira parle d'elle-même comme quelqu'un comme elle lui paraît triste. Elle ne se considère pas à sa juste valeur et ne réalise pas à quel point elle est une merveilleuse personne. Elle n'ose pas lever les yeux vers sa Laelia qui est pendue à ses lèvres, sentant son palpitant s'agiter follement dans sa cage thoracique. Elle ne saurait dire de quelle couleur sont les murs qui les entourent ou la chaise sur laquelle elle est assise, trop concentrée sur chacun des mots d'Elvira. Elle en oublie tout, et elle serait d'ailleurs bien incapable de dire quand leurs mains se sont rejointes tant elle ne voit que son visage si expressif malgré ses yeux fuyants. « Quand nous étions cachées derrière ce muret, j’avais le sentiment que je pouvais y rester et j’aurais voulu avoir le courage de t’embrasser avant que tu ne partes. J’avais trop peur de ta réaction, je n’ai pas osé malgré la peur de ne plus jamais te revoir… Parce que je t’aime, moi aussi, depuis le jour où tu as rejoint Poudlard pour devenir enseignante. » Aussitôt, le visage de Laelia s'éclaire d'un sublime sourire tandis que ses yeux recommencent à pétiller. Cette fois ce n'est pas à cause du stress que son cœur bat plus vite : elle est heureuse, follement heureuse que ses sentiments soient réciproques. Croiser le regard d'Elvira qui ose enfin relever la tête vers elle ne fait qu'accentuer son sourire. Elle meurt d'envie de fondre sur ses lèvres pour enfin concrétiser ce baiser qui aurait pu avoir lieu derrière ce muret à Poudlard, mais elle voit bien que l'Auror est un peu tendue et refuse de la forcer à quoi que ce soit. Alors, plutôt que de céder à cette envie qui pourrait l'effrayer, elle se penche un peu vers elle pour être sûre qu'Elvira puisse l'embrasser si elle le souhaite même si elle est dans un lit d'hôpital. « Et maintenant, tu penses que tu aurais le courage de m'embrasser ? Je te promets que tu n'as pas à avoir peur de ma réaction. » Maintenant c'est à Elvira de se lancer : si elle veut l'embrasser, elle n'a qu'à se pencher pour capturer ses lèvres et faire de la soigneuse la femme la plus heureuse du monde malgré la tragédie qui les a bouleversées la veille.

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