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 Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera

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Laelia Griffith
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Laelia Griffith
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MessageSujet: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptySam 30 Oct - 17:52

Sunshine in your smile
Mai 1980, @Elvira Carter

I was hangin' with you and then I realized. I didn't think it was true, I was surprised when I found out I've fallen for you. I didn't wanna believe my feelings for you. I didn't wanna believe that I could lose you if I told you just how I felt.

Les examens approchent, et comme l'année dernière Laelia a pu constater que ça ne fait pas du bruit que dans les salles communes des élèves. C'est drôle, mais lorsqu'elle était étudiante elle n'aurait jamais cru que ce soit une telle prise de tête d'être de l'autre côté du bureau. Elle avait l'image naïve de la simple correction qui ne prenait pas tant de temps que ça, en omettant totalement toutes les autres étapes avec lesquelles rime une évaluation. Des étapes qu'elle ne peut plus ignorer maintenant qu'elle enseigne, et qui reviennent inlassablement dans la salle des profs. Les discussions peuvent porter sur n'importe quoi, elles finissent inévitablement par aborder les épreuves qui commencent dans moins d'un mois. Et comme dans une salle commune étudiante, il y a de tout dans l'équipe éducative. Ceux qui sont prêts depuis des semaines, souvent avec un petit sourire en coin. Ceux qui se rongent les ongles et en sont à leur quatrième sujet jeté à la poubelle, parce qu'ils ne sont jamais satisfaits. Ceux qui sont investis mais restent calmes et pragmatiques. Et puis il y a Laelia. Laelia l'étrange spécimen qui, au lieu de profiter de ses heures libres pour préparer les sujets de Soins aux créatures magiques, a l'air d'une véritable touriste dans le parc de Poudlard, ayant l'air d'une étudiante insouciante qui s'y balade au beau milieu de l'après-midi comme si elle était en vacances.

Laelia, elle trouve surtout dommage que toutes les matières doivent être évaluées à l'écrit. Les Soins aux créatures magiques, ça ne s'apprend pas derrière une feuille, et ça ne s'examine sûrement pas comme ça. Elle trouvait déjà ça pénible quand elle était élève – rester assise à une table juste pour obtenir une note, ça l'ennuyait au possible –, mais maintenant qu'elle doit rédiger le sujet d'examen... C'est pire. Pas moyen d'y couper, pourtant : il paraît que ce serait trop long et trop risqué de faire des épreuves pratiques. Si l'idée de donner plus de son temps que prévu à ses étudiants pour leurs ASPIC et BUSE ne dérange pas Laelia, elle a plus de mal à considérer l'autre problème soulevé par la hiérarchie. Elle ne comptait pas non plus demander à ses élèves de chevaucher un hippogriffe – cela dit, pour le cours de Vol ils doivent monter sur un balai et l'ancienne Poufsouffle trouve ça bien plus dangereux. Et une piqûre de Billywig n'a jamais tué personne – allez savoir pourquoi on la regarde bizarrement lorsqu'elle le pense à haute voix.

Refusant de laisser l'ennui l'attraper dans ses mornes griffes et n'ayant pas la moindre culpabilité à l'idée de repousser à demain la préparation des examens, l'enseignante est bien décidée à trouver une façon d'occuper son après-midi. Et elle sait avec qui elle a envie de la passer, si elle doit être tout à fait honnête. Alors, sans qu'elle ait vraiment besoin d'y réfléchir, ses pieds la guident jusqu'au deuxième étage du château. Elle remonte le couloir de sa démarche légère, et finit par s'arrêter devant une porte à laquelle elle donne trois coups. Bureau du professeur de Défense contre les forces du Mal. C'est un peu triste comme matière, quand on y pense, parce que ça implique l'existence de forces du Mal contre lesquelles il faut se défendre. Mais puisque c'est Elvira qui l'enseigne, ça ne dérangerait assurément pas la Griffith de redevenir étudiante.

Lorsque sa collègue l'invite à entrer, Laelia ne se fait pas prier et pousse la porte, un sourire s'étant naturellement glissé sur son minois. C'est avec Elvira qu'elle veut passer l'après-midi, son palpitant ne lui laisse aucun doute à ce sujet. Elle referme la porte derrière elle, puis lance le premier sujet de discussion qui lui vient. « J'ai fini de nourrir tous les botrucs de l'arbre à côté de la serre. J'ai eu peur d'en oublier, ils sont tellement nombreux maintenant. » Dont certains qui aiment particulièrement la chevelure de l'enseignante, estimant qu'elle constitue un lit plus que confortable. Et la détentrice de leur nid adoré ne voudrait oublier aucun de ces adorables bébés feuillus. Son début d'après-midi raconté, elle observe sa collègue avec plus d'attention et constate qu'elle a du papier sous le nez et tient même de quoi écrire. Elle est tellement studieuse, Elvira, l'ancienne Poufsouffle trouve ça fascinant. Elle, elle n'a jamais été douée pour rester derrière un bureau. Elle a toujours eu besoin de bouger, de voir les choses plutôt que de les écrire sur sa copie. Mais sa collègue, elle semble adorer ça. Et c'est dingue comme ça la rend belle d'être concentrée sur un parchemin, sa plume entre les doigts, les lèvres légèrement pincées lorsqu'elle réfléchit plus intensément. « Sur quoi tu travailles ? » demande Laelia avant de se rapprocher du bureau, sa curiosité la poussant à regarder par elle-même au lieu d'attendre sagement la réponse. « Oh, tu fais les sujets d'examen ! » Au moins les étudiants auront un sujet de Défense contre les forces du Mal, à défaut d'avoir celui de Soins aux créatures magiques sur lequel l'ancienne Poufsouffle n'a toujours pas pris la décision de se pencher plus de dix minutes. « C'est pour les élèves de quelle année ? » Peut-être qu'elle a encore le niveau pour essayer, qui c'est. « Je pourrai lire ? » qu'elle demande avec son habituel sourire rayonnant. Il paraît que ça a quelque chose d'étrange, qu'elle soit si lumineuse et joyeuse par les temps qui courent. Des temps sombres, rythmés par des attaques d'une violence inouïe, du sang et de la terreur dans les regards, mais c'est comme si ça n'affectait pas l'ancienne Poufsouffle. Elle a toujours l'air heureuse, Laelia, et c'est encore plus vrai lorsqu'Elvira est là.

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Elvira Carter
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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyVen 12 Nov - 18:09


Sunshine in your smile


Dans le bureau d’Elvira règne un silence de cathédrale, parfois interrompu par le bruissement d’ailes de sa chouette et par sa plume qui gratte le parchemin sur lequel elle est penchée. Concentrée, l’ancienne Serdaigle rédige le sujet de Défense contre les forces du Mal. Sur la table sont éparpillés des brouillons sur lesquels elle a listé les différentes connaissances qu’elle aimerait voir ressortir dans les copies de ses élèves pour s'assurer qu’ils aient bien compris l’intérêt de son cours. Pour elle, un sujet d’examen ne doit pas être bourréde pièges mais plutôt de moyens d’aider les étudiants à étaler leurs savoirs et la preuve que tout ce qu’elle a enseigné depuis le début de l’année est acquis. Cependant, elle n’aura pas le temps de finir son sujet aujourd’hui. Quelques coups à la porte annoncent un visiteur et Elvira s'éclaircit la voix avant de l’inviter à entrer.

Quand elle constate qu’il s’agit de sa collègue de Soins aux créatures magiques, un sourire s’étire sur les lèvres d’Elvira. Depuis qu’elle enseigne à Poudlard, elle a toujours eu un faible pour Laelia sans jamais oser se l’avouer. Elle apprécie sa compagnie et une drôle de sensation naît au creux de son ventre lorsqu’elle aperçoit son visage radieux mais elle ne saurait expliquer ce sentiment. Elle aime les hommes après tout non ? Non, la vérité, c’est qu’elle n’en a aimé qu’un et que cette histoire appartient au passé. Mais s’avouer qu’elle est en train de tomber amoureuse de sa collègue la dépasse complètement. "Hey ! Tout va bien ?" Ca a toujours l’air d’aller pour sa cadette, Elvira ne sait d’où lui vient son optimisme inébranlable. Elle lui raconte sa gestion des botrucs et l’ancienne Serdaigle visualise sans peine l’adorable scène qui doit se produire à chaque fois que Laelia prend soin d’une créature. "Ceux que tu as oubliés se sont certainement glissés dans ta poche ou dans ta chevelure," fait remarquer Elvira avec un sourire empreint de tendresse. A ses yeux, Laelia est imprégnée du caractère de ceux dont elle s’occupe. A la manière des animaux, qu’ils soient magiques ou non, elle fait preuve d’un amour sincère et dénué d’intérêt envers tous ceux qu’elle approche. Elle aime sans rien attendre en retour et se montre bienveillante par nature. Elvira ne l’a jamais vue faire preuve d’une quelconque hostilité, même envers les bestioles les plus dangereuses.

Lorsque la jeune femme se penche sur son bureau pour regarder sur quoi elle travaille, Elvira se recule contre le dossier de sa chaise pour lui laisser de la place. Au passage, elle ne peut s’empêcher de respirer le parfum de Laelia et de penser à quel point son odeur lui inspire un sentiment d’apaisement. "Oui, c’est le sujet des ASPICs des dernières années. Je voudrais qu’ils dissertent sur les Sortilèges Impardonnables et qu’ils aient une réflexion sur l’éthique de la politique du Ministère envers ces trois sorts." Ca a l’air un peu pompeux, mais Elvira tient à ce qu’ils réfléchissent sur le sujet en tant que futurs citoyens. Elle acquiesce lorsque son amie lui demande si elle pourra le lire. "Bien sûr, si tu en as envie. Et le tien ? Tu l’as commencé ?" L’Auror pose cette question sans grand espoir que la jolie blonde lui réponde par l’affirmative. Elle connaît son caractère désorganisé et sa fâcheuse manie de tout faire à la dernière minute. Cela dit, elle ne l’en blâme pas, ce sujet d’examen ne doit pas être facile à préparer. "C’est un peu absurde d’avoir un sujet écrit pour ta matière, d’ailleurs. Les créatures magiques méritent un sujet pratique, la théorie c’est tout sauf vivant..." Il faut voir le peu que les étudiants écrivent sur leurs parchemins durant son cours. Cette matière est trop peu conçue pour gratter du papier, le meilleur moyen de retenir ses enseignements est de les appliquer. Un peu comme la Défense contre les forces du Mal en fin de compte… "Tu t’ennuyais au point de vouloir venir me voir travailler ?" demande Elvira d’un air taquin. Non pas qu’elle s’en plaigne, au contraire...


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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyMer 22 Déc - 3:54

Sunshine in your smile
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I was hangin' with you and then I realized. I didn't think it was true, I was surprised when I found out I've fallen for you. I didn't wanna believe my feelings for you. I didn't wanna believe that I could lose you if I told you just how I felt.

La porte du bureau de sa collègue à peine poussée, Laelia a du mal à ignorer le fait que son cœur bat plus vite et plus forte maintenant qu'elle est là. Elle ne trouve pas cela désagréable, parce que c'est ainsi que ses émotions s'expriment et qu'elle a appris à écouter son corps. Dans le fond, ces sensations ne font que lui prouver que c'est bien avec Elvira qu'elle voulait passer son après-midi, plutôt que de se balader seule dans le parc. Et pourtant, Gaïa sait qu'elle préfère le grand air aux bureaux du château qu'elle trouve trop exigus. À croire que sa collègue est un tel vent de fraicheur qu'elle lui fait oublier qu'ici il n'y a pas le moindre carré d'herbe où s'assoir pour contempler le ciel.

Elvira l'accueille avec un sourire et s'enquiert aussitôt sur son état, pourtant elle sait que la professeure de Soins aux créatures magiques n'est pas du genre à répondre non à cette question. Elle regarde toujours le verre de jus de citrouille à moitié plein, c'est quelque chose qui la caractérise et qui va de pair avec son attitude radieuse. « Hey ! Tout va bien ? » « Très bien, et toi ? » Elle a l'air d'aller bien, ou en tout cas c'est ce que semble dire ses lippes étirées. Laelia aime croire que ce sourire est un peu pour elle, mais peut-être que ce que sa collègue faisait avant d'être interrompue lui plaisait tellement qu'elle a juste conservé le même sourire.

Après avoir refermé la porte du bureau, la Griffith débute une discussion avec le premier truc qui lui passe par la tête : son expédition pour nourrir tous les habitants de l'arbre à côté de la serre. D'adorables botrucs à qui elle s'est beaucoup attachée depuis son arrivée – comme elle s'attache à toutes les créatures qui croisent sa route, en réalité –, et qui sont si nombreux qu'elle a eu peur d'en oublier. « Ceux que tu as oubliés se sont certainement glissés dans ta poche ou dans ta chevelure. » Laelia pouffe de rire, ne pouvant pas nier cette possibilité puisque c'est déjà arrivé. « Tu en vois un ? » qu'elle demande, avant de porter la main à sa chevelure pour vérifier par elle-même. Après quelques secondes sans rien sentir, elle laisse retomber son bras le long de son corps et hausse les épaules. « Je crois qu'ils sont tous restés là-bas. Ou alors le voyou est bien caché, » suppose-t-elle avec un sourire amusé. Sa tignasse est souvent un bazar sans nom – aujourd'hui ne fait d'ailleurs pas exception –, alors pourquoi pas ?

Intéressée par ce qu'écrivait sa collègue, Laelia se penche au-dessus de son bureau pour déchiffrer ce qui est écrit à l'envers de son point de vue. Avec les quelques mots qu'elle reconnaît, elle se doute que c'est un sujet d'examen. Ce que n'importe quel enseignant censé prépare à cette période de l'année, n'est-ce pas Laelia ? « Oui, c’est le sujet des ASPICs des dernières années. Je voudrais qu’ils dissertent sur les Sortilèges Impardonnables et qu’ils aient une réflexion sur l’éthique de la politique du Ministère envers ces trois sorts. » La Griffith hoche la tête pour signaler qu'elle l'écoute, mettant cependant quelques secondes à analyser son idée. « C'est ambitieux, tu crois en nos septième année. » Par curiosité, elle demande si elle pourra lire le sujet en entier, mais dans le fond elle se doute qu'elle ne pondrait rien de terrible si elle était à la place de leurs étudiants. « Bien sûr, si tu en as envie. » Par Gaïa, elle serait incapable d'écrire plus de trois lignes à ce sujet tant elle manque de connaissance en ce qui concerne le Ministère et sa politique. Mais Elvira est une Auror, évidemment que c'est son domaine. Tout l'opposé de la professeure de Soins aux créatures magiques qui se renseigne à ce sujet uniquement quand son boulot à la réserve le nécessite. En ce qui concerne ses cours, elle se contente souvent du degré de la classification de danger et des informations qu'elle a glanées durant son expérience sur le terrain et qu'elle juge intéressantes pour ses élèves. L'ancienne Poufsouffle ne va pas s'amuser à réciter la charte du Département des créatures magiques du Ministère – dont elle ne connaît même pas l'intitulé exact parce qu'il est trop long. Si c'est pour faire ça, autant laisser un livre leur faire cours tout seul comme un grand parce que la matière qu'elle enseigne perdrait tout son intérêt.

«  Et le tien ? Tu l’as commencé ? » Ah, ça. Y avoir réfléchi, ça compte comme commencer le sujet ? « Je suis censée essayer de mentir pour faire bonne figure ? » demande-t-elle pour plaisanter. Elle ne fera pas l'affront à Elvira de lui mentir, encore moins sur quelque chose d'aussi stupide. Et puis soyons honnêtes : ça va faire deux ans qu'elles sont collègues, l'ancienne Serdaigle sait pertinemment que la Griffith est du genre à s'y prendre à la dernière minute pour absolument tout. Les sujets d'examen ne font – malheureusement, diraient certains – pas exception. « C’est un peu absurde d’avoir un sujet écrit pour ta matière, d’ailleurs. Les créatures magiques méritent un sujet pratique, la théorie c’est tout sauf vivant... » Les paroles de sa collègue font tout de suite naître un sourire sur les lèvres de Laelia. Elles sont bien d'accord là-dessus, si seulement c'était aussi le cas de l'administration de Poudlard... « Ils disent que c'est trop dangereux. » Le ton presque las qu'elle utilise montre bien que c'est une réponse qu'elle a réellement reçue, parce qu'évidemment l'enseignante a déjà essayé de raisonner ses supérieurs à ce sujet – en vain.

Toujours penchée sur le travail d'Elvira, l'ancienne Poufsouffle commence à avoir ses cheveux en pagaille devant les yeux et s'affaire donc d'une main à les remettre derrière ses épaules, l'autre étant posée à plat sur le bureau pour lui servir d'appui. Pas étonnant que les botrucs adorent dormir dans sa chevelure, c'est tellement n'importe quoi que ça peut faire office de coussin pour n'importe qui, alors ses petits copains brindilles peuvent sans mal se dire que c'est leur lit. « Tu t’ennuyais au point de vouloir venir me voir travailler ? » Laelia relève la tête et croise le regard de sa collègue qui la taquine. Elle esquisse un sourire en réponse à sa remarque, puis hausse les épaules. « En fait je venais copier ton sujet, puis j'ai réalisé qu'on enseignait pas les mêmes matières. Mais bon, j'étais déjà devant ta porte, alors j'ai toqué. » ajoute-t-elle pour compléter la plaisanterie. Bien sûr que l'ennui a joué dans sa décision de passer l'après-midi ici, mais s'il n'y avait que ça elle aurait pu aller voir n'importe qui pour s'occuper. Mais non, c'est Elvira qu'elle voulait voir. Sauf qu'elle a peur de l'effrayer en le lui disant de façon si abrupte, voire en lui disant tout court, alors elle se tait en espérant que son aînée comprendra d'elle-même. Ça se voit comme les ailes sur le dos d'un hippogriffe, non, qu'elle a un crush sévère sur sa collègue Auror ? Qu'elle a les yeux qui brillent quand elle la regarde, le cœur qui bat plus fort, l'envie de rester avec elle durant des heures sans pouvoir s'en lasser. « Tu voudrais pas bouger de ton bureau ? On pourrait aller dehors, faire quelque chose de sympa. » Il suffit d'une idée qui puisse leur plaire à toutes les deux, mais ça Laelia est sûre qu'elles peuvent trouver. « J'pourrais te présenter les nouveaux botrucs de l'arbre de la serre. Comme ça on pourra voir s'ils aiment bien tes cheveux à toi aussi, » propose la Griffith avec un grand sourire, entre l'amusement et l'excitation. Elle trouverait ça tellement adorable de voir Elvira avec des botrucs dans les cheveux. Elle se l'imagine déjà tandis qu'elle se redresse, augmentant à regret la distance les séparant. « T'es déjà allée dans la forêt interdite ? » Comment ça la réponse est forcément non ? Il ne faut pas sous-estimer l'Auror qui lui fait face, aussi studieuse soit-elle. Elle a pu y atterrir parce qu'elle s'est perdue, après tout. C'est peut-être une excuse de sale gosse, ça, par contre. Ou alors au cours d'une mission en tant qu'Auror. Une mission dans la forêt interdite, ça existe ? Peut-être pas. Laelia n'en a aucune idée, mais elle est curieuse maintenant : est-ce que sa collègue serait capable d'y aller avec elle, ne serait-ce que quelques instants ?

Dé :

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Dernière édition par Laelia Griffith le Mer 22 Déc - 4:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyMer 22 Déc - 3:54

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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyMar 28 Déc - 18:17


Sunshine in your smile


Laelia répand la lumière autour d’elle, c’est la première réflexion qui vient à l’esprit d’Elvira lorsqu’elle la voit entrer dans son bureau. Elle incarne tout ce que l’Auror n’est pas, dans sa joie de vivre, son insouciance et sa liberté. Elle arrache à l’ancienne Serdaigle des sourires qu’elle n’a pas esquissés depuis bien longtemps. Parce qu’elle n’avait pas eu de raison de sourire de la sorte ces dernières années. Entre les séjours à l’hôpital qui étaient devenus monnaie courante dans la famille et les sombres évènements qui avaient frappé le pays, Elvira avait perdu le goût de rire. Avec Laelia, le temps s’arrête et les nuages s’écartent. La professeur de Défense contre les forces du Mal ne l’a jamais entendue dire le moindre mal de personne, sa bienveillance irradie. Même si elle éprouve des difficultés à s’avouer que ses sentiments sont bien réels, Elvira aime l’effet apaisant que sa collègue a sur elle. Car même si ces sentiments n’étaient pas réciproques, elle apprécierait chaque minute de sa vie passée en sa compagnie. D’ailleurs, quand la jeune femme lui retourne sa question, son aînée hoche la tête en se retenant d’ajouter qu’elle va encore mieux depuis qu’elle est entrée dans la pièce.

L’Auror sourit en l’entendant parler de ses botrucs. Elle ignore comment qualifier ces créatures, qu'il s'agit d’animaux ou de plantes mais elle les trouve adorables, surtout quand ils nichent dans la chevelure de sa collègue.  Elle se plaît à penser que s'ils aiment s’y réfugier, c’est parce qu’ils aiment son parfum et qu’il leur inspire la sécurité. Elvira aimerait s’y réfugier, elle aussi mais le courage lui manque. En mission, la jeune femme n’a peur de pas grand chose, cependant lorsqu’il s’agit de choses simples et instinctives comme les sentiments, il n’y a plus personne… A croire qu’elle s’était préparée à tout sauf à cela. "Laisse-moi regarder," propose-t-elle lorsque Laelia lui demande si elle voit une de ces créatures dans ses boucles blondes. L’enseignante se lève, ravie de trouver un prétexte pour se rapprocher d’elle et glisser les doigts dans sa crinière. Elle l’aime,ce désordre impétueux qui règne dans sa chevelure. Il est le reflet de cet esprit fougueux et indomptable qui plaît tant à l’Auror. Cependant, elle ne pourrait justifier le fait de passer d’aussi longues minutes à caresser ses cheveux, alors elle se détache d’elle. "Non, ils ne sont plus là," admet-elle avec un sourire. Sa main s’est attardée sur une mèche blonde qu’elle laisse filer entre ses doigts jusqu’au dernier centimètre en la replaçant devant son épaule. Elle aurait aimé arranger cette boucle et la ranger derrière son oreille mais ce geste tendre aurait été bien trop familier. Heureusement, Laelia ne surprend pas cet instant d’égarement, trop occupée à regarder le programme qui attend les étudiants.

A l’entendre, le sujet lui paraît ambitieux mais Elvira connaît le potentiel de ses élèves. "Bien sûr que je crois en eux, ils sont capables de belles réflexions parfois. Et j’aime les pousser à s’interroger sur le sens de notre magie pour ne pas en faire un mauvais usage." La jeune femme a vu trop d’horreur durant ses missions, aujourd’hui elle souhaite faire de la prévention pour limiter le risque de voir cette belle jeunesse volet en éclats. Et lorsqu’Elvira s’enquiert de l ‘avancée du sujet de sa collègue, elle se heurte à une réponse désinvolte de Laelia. Doit elle vraiment lui sortir le même bobard qu’à Dumbledore ? Elvira sourit, amusée. "Non, avec moi, pas besoin." Elle sait pertinemment que sa collègue improvisera à la dernière minute et que personne ne s’en apercevra. D’ailleurs Elvira trouve qu’il est absurde de tenter de retranscrire à l’écrit l’essentiel de sa matière. Écrire une thèse sur un Norvégien à crête ne sauve personne quand la bête se dresse furieuse devant soi. "Ca n’a aucun sens… Si un examen est dangereux alors le cours l’est aussi, si l’on suit leur raisonnement. Raisonnement tout aussi absurde, d’ailleurs. Je sais que tes élèves sont en sécurité avec toi, autant que les créatures." Elle aimerait pouvoir l’aider, améliorer un peu cette situation bancale mais c’est hors de sa portée. Pour la blague, Laelia suggère de recopier son sujet, ce qui arrache un rire à l’Auror. "On pourrait aussi échanger mais je doute d’être vraiment efficace, tu sais !" Son rire ricoche contre les murs avant de se perdre dans un silence où Elvira retrouve son sérieux. "Tu as bien fait de venir, une pause ne serait pas de refus." L’ancienne Serdaigle est une travailleuse acharnée, depuis toujours. Cependant, ses bonnes habitudes se perdent dès l’instant où Laelia se rapproche d’elle. Elle n’a plus aucune envie de s’acharner sur ses cours, à présent. "Et qu’est-ce que tu proposes ?"

La réponse ne tarde pas à tomber et le sourire d’Elvira s’étire de plus belle. Elle aime découvrir l’univers de Lae en côtoyant ses adorables créatures. Elle qui n’a eu pendant toute sa vie que des chouettes et des hiboux en guise d’animaux de compagnie, c’est toujours un plaisir de s’aventurer en-dehors des sentiers battus avec elle. Et s’imaginer toutes les deux dans le cocon que forme la serre l’enchante. "J’adorerais que tu me les montres. Même si mes cheveux seront sûrement moins accueillants que les tiens !" Avec l’ancienne Poufsouffle, elle apprend à comprendre la nature qui l’entoure et à trouver la sérénité. Voilà pourquoi la présence de Laelia l’apaise plus qu’aucune autre.

Prête à quitter son bureau, Elvira se saisit de sa cape et s’apprête à sortir quand une question saugrenue franchit les lèvres de sa collègue. "La forêt interdite ? Non, pourquoi ?" Connaissant le caractère audacieux de son amie, Elvira se doute de l’idée qui est en train de prendre forme dans son esprit. "Je crois qu’il n’y a que toi d’assez téméraire et expérimentée ici pour t’y aventurer !" ajoute-t-elle en riant. Téméraire, Elvira peut l’être. Contre des adversaires sans aucun doute mais face aux créatures qui arpentent les bois et les légendes de la communauté sorcière, c’est moins certain… "Attention à ce que tu vas me proposer," prévient l’Auror d’un rire nerveux avant d’ouvrir la porte pour sortir en sa compagnie.


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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyVen 31 Déc - 2:18

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I was hangin' with you and then I realized. I didn't think it was true, I was surprised when I found out I've fallen for you. I didn't wanna believe my feelings for you. I didn't wanna believe that I could lose you if I told you just how I felt.

Héberger des botrucs dans sa chevelure n'a jamais dérangé Laelia, au contraire elle trouve ça plutôt chouette. Elle y est tellement habituée qu'elle ne s'en rend plus compte, d'ailleurs ce sont plus souvent ses collègues qui le remarquent en salle des profs qu'elle-même. Parce qu'ils voient une grosse brindille sur l'épaule de la blonde et ne comprennent pas pourquoi elle ne s'en débarrasse pas d'un revers de la main. La Griffith ose espérer qu'ils n'agiraient pas comme ça si c'était leur chouette ou n'importe quel autre animal de compagnie qui se posait sur eux.

C'est pour ça que, lorsqu'Elvira suppose que quelques botrucs ont pu trouver refuge dans sa crinière lorsqu'elle leur donnait à manger, elle ne peut pas la contredire. Elle cherche brièvement mais ne trouve rien d'autre que son bazar capillaire habituel. « Laisse-moi regarder. » Elle est bien incapable de refuser une telle proposition – Gaïa sait à quel point elle adore qu'on lui caresse les cheveux –, encore moins venant de l'ancienne Serdaigle. Cette dernière se lève et se rapproche pour vérifier qu'aucun filou n'aurait élu domicile dans la chevelure de l'enseignante, l'enivrant au passage par son parfum. L'odeur délicatement sucrée rappelle à Laelia que sa collègue est toute proche d'elle, sûrement plus proche qu'elle ne l'a jamais été. Elle est juste là, à portée de ses bras, de ses lèvres – bon sang, elle a tellement envie de l'embrasser. Elle voudrait tellement goûter à ses lèvres, savoir si elles sont aussi douces que leur propriétaire. Pourtant elle ne le fait pas, restant sagement en place tandis que les doigts de son aînée inspecte sa chevelure. C'est une des rares fois où la peur prend le dessus sur les envies de la Griffith, parce que c'est la peur de la perdre. De mal faire les choses en voulant aller trop vite, de l'effrayer avec sa spontanéité, de la faire fuir parce qu'elle aurait l'air trop pressée. Elle sait à quel point elles sont différentes, à quel point Elvira est sage, bien plus posée et mesurée qu'elle. Elle ne veut pas que sa précipitation foute en l'air leur amitié et ce qui, dans ses espoirs les plus tendres, pourrait en découler. « Non, ils ne sont plus là. » Même si elle ne le montre pas, déception et frustration serrent un instant le cœur de Laelia lorsque sa collègue s'éloigne d'elle. Elle aurait voulu que ce moment dure toujours.

Même si une discussion sur les examens qui approchent n'est pas aussi tendre que des botrucs qui se cachent dans ses cheveux, ça les maintient dans cette bulle qui n'appartient qu'à elles. Et puis, Laelia adore voir sa collègue si passionnée par l'enseignement, pleine d'espoir pour ses élèves de septième année pour qui elle a prévu un ambitieux sujet. « Bien sûr que je crois en eux, ils sont capables de belles réflexions parfois. Et j’aime les pousser à s’interroger sur le sens de notre magie pour ne pas en faire un mauvais usage. » « C'est vraiment cool. J'aurais adoré t'avoir comme prof, » qu'elle lâche le plus naturellement du monde. Elle n'est pas tout à fait certaine qu'elle aurait été des plus concentrées dans sa classe tant elle l'aurait regardé avec des yeux plein d'étoiles et de douceur, mais elle reste convaincue qu'Elvira est une professeure géniale et qu'assister à ses cours doit vraiment valoir le coup.

Elvira est aussi une professeure studieuse, si bien qu'il n'est pas surprenant qu'elle ait déjà bien avancé ses sujets d'examen. Au contraire de Laelia qui n'a rien commencé du tout. Elle n'a cependant aucune envie de mentir à sa collègue sur quelque chose d'aussi évident que son manque d'anticipation. Ce serait complètement ridicule, en plus d'être incroyablement inutile. « Non, avec moi, pas besoin. » Le sourire sur ses lèvres s'étire un peu plus. Elle aime cette honnêteté qu'elle peut avoir avec Elvira, les faux semblants ça n'a jamais été son truc, même pour la courtoisie. « J'ai commencé à y réfléchir, en vrai. » Donc elle ne part pas de zéro – même si elle n'en est pas loin. Enfin, l'examen serait tout de même bien plus facile à imaginer s'il était pratique et non théorique, et l'enseignante concernée est ravie que sa collègue soit d'accord là-dessus. « Ca n’a aucun sens… Si un examen est dangereux alors le cours l’est aussi, si l’on suit leur raisonnement. Raisonnement tout aussi absurde, d’ailleurs. Je sais que tes élèves sont en sécurité avec toi, autant que les créatures. » Véritablement touchée par la remarque qui lui est adressée, elle murmure un « Merci. » en réponse à ce compliment à demi-mots. En plus d'affirmer qu'elle fait du bon travail avec ses élèves comme avec les animaux dont elle s'occupe comme s'ils étaient ses bébés – c'est qu'elle les considère tous comme tels –, Elvira est de son avis quant à l'absurdité d'une épreuve théorique dans sa matière et ça lui fait vraiment plaisir. Les collègues qui la connaissent peu la regardent souvent de travers lorsqu'elle expriment son envie d'évaluer ses élèves face à des cas concrets comme une créature blessée ou apeurée. « Peut-être que toi tu devrais leur dire. Tout sonne plus sérieux quand c'est toi qui le dis. » C'est une plaisanterie, certes, mais Laelia pense chaque mot qu'elle prononce.

Bien sûr qu'elle est venue ici pour les beaux yeux d'Elvira plutôt que pour copier ses sujets, mais la plaisanterie lui semble drôle et lui évite d'effrayer son amie. « On pourrait aussi échanger mais je doute d’être vraiment efficace, tu sais ! » Le rire de la blonde fait battre son cœur plus vite comme celui d'une adolescente énamourée. « Je suis sûre que tu te débrouillerais, » affirme Laelia. Durant ses missions d'Auror, elle a dû affronter bien pire danger que la rédaction d'un examen de Soins aux créatures magiques. « Tu as bien fait de venir, une pause ne serait pas de refus. » « Les Serdaigles travaillent trop, tout le monde le sait, » la taquine-t-elle gentiment avant de réfléchir à comment occuper le reste de leur après-midi. « Et qu’est-ce que tu proposes ? » Oh, des idées elle en a des tas, mais pas sûre qu'elles plaisent toutes à une femme aussi sérieuse qu'Elvira.

La plus simple, ce serait de la conduire jusqu'à la serre et de lui présenter les nouveaux botrucs dont elle s'occupe en ce moment, mais ça manque peut-être un peu de piment. Enfin, l'idée semble quand même plaire à sa collègue puisque cette dernière a un grand sourire aux lèvres. « J’adorerais que tu me les montres. Même si mes cheveux seront sûrement moins accueillants que les tiens ! » « Ça c'est parce que tu les as plus coiffés que moi, » plaisante-t-elle avec un rire. Ou plutôt parce qu'elle les a coiffés tout court, car Laelia ne se souvient pas d'avoir démêlé sa propre tignasse ce matin. Sans même parler d'utilisation d'une brosse à cheveux, elle est persuadée que les cheveux d'Elvira sont très confortables et que les botrucs adoreraient y faire une petite sieste – et ils ne sont sans doute pas les seuls.

Alors qu'elle se redresse pour se placer à côté de la porte du bureau en attendant que sa collègue récupère une cape pour ne pas avoir froid dehors, Laelia a une idée sans doute saugrenue. Respectueuse des règles comme elle l'est, elle doute qu'Elvira se soit déjà aventurée dans la forêt interdite lorsqu'elle était étudiante, et elle ne voit pas pourquoi elle l'aurait fait une fois devenue professeure. Le goût du risque ? Honnêtement, son statut d'Auror doit être bien suffisant pour lui procurer toute l'adrénaline qu'elle souhaite sans avoir besoin d'expéditions supplémentaires. Au contraire de la Griffith qui ne sait pas résister au mot forêt. « La forêt interdite ? Non, pourquoi ? » Elle aurait pu le parier. « Je crois qu’il n’y a que toi d’assez téméraire et expérimentée ici pour t’y aventurer ! » La remarque lui arrache un sourire. Laelia a un attrait certain pour l'aventure et la découverte, elle le tient de ses parents qui l'ont élevée ainsi, mais elle est loin d'avoir l'audace des rouges et ors du château. « Tu sous-estimes les Gryffondors ! » Elle ne serait pas surprise d'apprendre que certains de leurs élèves issus de cette maison s'y sont déjà tentés, pour le frisson – ou peut-être pour impressionner un flirt, qui sait ? « Attention à ce que tu vas me proposer. » En réponse au rire bien moins doux d'Elvira cette fois-ci, la plus aventureuse des deux mordille sa lèvre quelques secondes. « Tu n'es pas obligée, » précise-t-elle d'abord. Même si ça lui semble évident, elle tient à lui rappeler que toutes ces paroles ne sont que des propositions que sa collègue peut tout à fait refuser. « Mais si tu veux voir à quoi ça ressemble, juste une fois dans ta vie, je peux t'y amener. » Bien sûr qu'elle trouverait ça super chouette, mais du côté de l'ancienne Serdaigle... C'est moins certain. « On n'est pas obligées d'aller très profond non plus. » Face à l'air sceptique de son amie, Laelia craint qu'elle lui ait coupé l'envie de passer l'après-midi toutes les deux et revient donc à sa toute première proposition. « Sinon on peut aller à la serre, les botrucs seront ravis de te rencontrer. » Quelque chose de plus doux et de plus raisonnable, qui devrait calmer les angoisses – plus que légitimes, lorsqu'on n'est pas une Griffith baroudeuse et un brin inconsciente – d'Elvira.

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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyDim 13 Mar - 0:54


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Elvira ne se l’est pas encore avoué mais elle aimerait passer des heures à caresser la chevelure de sa collègue. Cette tornade de boucles blondes regorge de secrets et de douceur à tel point que les botrucs aiment s’y glisser pour faire la sieste. Elvira n’a jamais possédé d’autre créature que sa chouette mais elle a toujours pensé que les propriétaires d’animaux (fantastiques ou non) étaient forcément de bonnes personnes. Après tout, quelle meilleure preuve de bonté que d’adopter un être en-dehors de son espèce, afin de lui donner tout l’amour et la sécurité dont il a besoin ? Laelia faisait partie de ces personnes-là, même si l’Auror n’avait guère besoin des créatures fantastiques pour lui confirmer que l'ancienne Poufsouffle était une belle âme. La professeur de Défense contre les forces du Mal ne l’a jamais entendue pester contre qui que ce soit depuis qu’elles travaillent ensemble et elle a toujours un sourire ou un mot attentionné pour ceux qu’elle croise. Et en ce qui la concerne, Laelia n’est jamais avare de compliments. Aujourd'hui c’est son travail d’enseignante qu’elle met en valeur et cela fait d’autant plus plaisir à l’ancienne Serdaigle en elle. "Tu penses que ça t’aurait rendue plus attentive ?" la taquine-t-elle gentiment. Pour l’avoir souvent entendue parler de son enfance, Elvira sait que sa collègue peine à rester concentrée et elle n’a aucun mal à imaginer à quel point les cours devaient être une torture psychologique pour elle. Rester enfermée dans une salle de classe, contrainte à ne pas bouger de sa chaise ? Très peu pour elle. Au contraire, Elvira était une élève studieuse et calme mais de toute évidence, ces caractères-là ne sont pas incompatibles.

Même le sujet des examens semble fastidieux pour la jolie blonde. Elvira la comprend même si ça n’a jamais été son cas. Néanmoins Laelia semble avoir entamé sa réflexion sur le sujet, ce qui arrache un sourire à l’ancienne Serdaigle. "Tu vois, rien n’est perdu ! J’ai le droit de connaître ton sujet, moi aussi ?" Une chose est certaine : Elvira ne connaît rien à la magizoologie mais écouter Laelia en parler est toujours passionnant. Parfois, elle aimerait être une petite souris pour assister à son cours. Elle ne doute pas que les étudiants l’apprécient au moins autant que les créatures. Le Ministère devrait les laisser passer des épreuves pratiques, après tout c’est la base de cet enseignement. La théorie est essentielle pour commencer mais la pratique est indispensable dans cette matière. Elle rit en s’imaginant ambassadrice de cette cause pour les examens. "Malheureusement, je ne pense pas que le Ministre de l'éducation magique écouterait une Auror… Même en enseignant à Poudlard." Quelle argumentation tangible aurait-elle ? Les dires de sa collègue pour qui elle a un faible ? … Par Merlin, est-ce qu’elle vient vraiment de le penser ? L’ancienne Serdaigle se surprend à la dévorer des yeux et coupe net le fil de ses pensées. Non, il faut qu’elle cesse d’avoir ce genre de réflexion, même dans son esprit. D’un battement de cils, la jeune femme chasse cette idée et détourne le regard. Elle s’autorise juste un sourire amusé lorsque sa collègue affirme que les Serdaigle travaillent trop. "Si on ne travaillait pas tant, il y a peu de choses qui nous différencieraient de Serpentard." Il est vrai que les Vert et argent sont connus pour leur ruse et leur ingéniosité mais absolument pas pour le côté assidu et travailleur. Or Elvira ne s’est jamais reposée sur ses lauriers. Encore aujourd’hui, elle arbore ce côté studieux qui exaspérait ses petits camarades de classe.

Trêve accordée pour les sujets d’examens, la concentration d’Elvira est beaucoup plus volatile lorsque Laelia est dans les parages. Aussi, elle s’accorde une pause pour se changer les idées et profiter de sa présence. Sauf que l’ancienne Poufsouffle veut lui faire découvrir la forêt interdite. La professeure appréhende un peu mais elle se dit qu’en compagnie de sa collègue, elle ne risque rien. "Tant que tu ne me fais pas la mauvaise blague de me semer en chemin, ça me va," répond-elle. Elle a du mal à l’admettre mais elle craint davantage les créatures magiques que les sorciers. Peut-être parce qu’en cas d’attaque, elle éprouve moins de réticences à user de sortilèges violents contre les humains et qu’elle les cerne suffisament pour analyser et anticiper leurs comportements. Et puis elle ignore tout ce qui habite la forêt interdite, c’est trop imprévisible pour une maniaque du contrôle comme elle. Les petits êtres qui roupillent dans la chevelure de Laelia, en revanche, c’est beaucoup plus sûr… "Au retour, on pourra faire un crochet par la serre à botrucs pour me remettre de mes émotions," suggère l’Auror avec un sourire en coin. Sa cape sur les épaules, Elvira emboîte le pas à sa collègue, encore trop fière pour avouer que cette escapade est un challenge pour elle. Mais tant que sa douce Laelia est près d’elle, elle ne risque rien, n’est-ce pas ?


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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyVen 17 Juin - 0:51

Sunshine in your smile
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Même si elle n'est plus en âge d'être l'élève de sa collègue de Défense Contre les Forces du Mal, Laelia est persuadée qu'elle est une excellente enseignante. Elle est investie pour ses étudiants et leur protection, ça transparaît dans ses mots dès qu'elle en parle, même lorsqu'elles discutent de ce que les Poudlardiens aiment le moins – les examens. Elvira leur fait confiance, elle est certaine qu'ils ont les capacités de réussir et la Griffith est sûre qu'elle fait tout pour. C'est quand même plus sympa que le dernier professeur qui a marqué Laelia lorsqu'elle était en études supérieurs : lui il foutait la trouille, et il l'a complètement démotivée à poursuivre à l'université. « Tu penses que ça t’aurait rendue plus attentive ? » Plus motivée peut-être... Plus concentrée c'est une autre histoire. « Peut-être. Mais bon, j'ai jamais été très exemplaire en classe. » C'est qu'elle s'ennuyait à Poudlard, Laelia, terriblement. La gamine a grandi comme une bohème, changeant de ville et donc d'amis régulièrement. Son enfance est bien éloignée de la sédentarité de beaucoup d'Anglais qui ont grandi bien installés dans la petite maison de leur parents, et l'a mise un peu en décalage avec les autres. Lorsqu'elle est entrée à Poudlard, elle avait visité plus de pays que la plupart de ses camarades, et pour elle c'était la normalité. Ce qui lui a fait bizarre, c'est de toujours voir la même chose par les fenêtres de son école. Elle qui avait l'habitude de changer de paysage souvent, le fait de retourner sept années de suite dans les Highlands pour Poudlard... ça lui a fait bizarre, indéniablement. Heureusement que c'était joli et vert, sinon elle n'aurait pas tenu le coup aussi longtemps.

Le fait de ne pas être très studieuse, c'est quelque chose qui n'a pas changé chez Laelia, même maintenant qu'elle enseigne. Si elle avait été face à Dumbledore, peut-être qu'elle aurait tenté de mentir – et pourtant, Gaïa sait qu'elle ment terriblement mal. Mais face à sa collègue, ça ne sert à rien, d'ailleurs elle le lui confirme. Cela dit, la Griffith ne part pas de zéro, mais bon sang ce que ça la gonfle de préparer un sujet d'examen écrit. « Tu vois, rien n’est perdu ! J’ai le droit de connaître ton sujet, moi aussi ? » L'enseignante sourit, toujours ravie de pouvoir parler créatures magiques. « Je voudrais les faire travailler sur les notions de dominance dans les interactions avec les animaux. C'est super important parce que pour les soigner il faut pouvoir les approcher, et tous ne réagissent pas de la même manière selon notre attitude. » La blonde ne pouvant se contenter d'un titre aussi abstrait pour parler de quelque chose d'aussi incroyable que les relations avec les créatures, elle décide d'illustrer ce qu'elle dit avec des exemples. « Par exemple l'hippogriffe, il faut s'incliner bien bas et le laisser faire le premier pas. C'est une marque de respect mais c'est aussi le signe que c'est lui qui choisit si oui ou non tu peux t'approcher. Donc c'est lui le dominant. » Bien sûr, ce serait bien plus intéressant si elles pouvaient aller voir les animaux en question pendant qu'elle explique, mais pour compenser Laelia essaie d'être la plus claire possible. « Alors qu'avec les croups, il faut avoir l'air assuré sinon ils ne te considèrent même pas comme intéressante, voire ils te fuient. Si tu te présentes comme le dominant, alors il va être plus attentif et tu pourras t'en occuper. » La jeune femme ne se rend pas vraiment compte qu'elle se transforme en moulin à paroles lorsqu'on la lance sur un tel sujet. Elle est passionnée, ça se voit dans ses yeux qui brillent et sa langue qui se délie – pas qu'elle ait déjà été vraiment liée, à vrai dire. Pas par les notions théoriques mais par le fait que tout ce qu'elle raconte elle sait à quel point c'est vrai parce qu'elle l'a expérimenté. Il n'y a que ça de vrai : approcher les animaux dans la vraie vie, pas seulement à travers la lecture d'un bouquin. Même un très joli ouvrage imagé ne vaudra jamais le contact avec une véritable créature. Rien ne vaut l'expérience du terrain, si vous voulez son avis.

C'est pour ça qu'elle râle autant contre l'examen actuellement en place dans sa matière. Ce n'est pas uniquement parce qu'elle n'aime pas préparer des épreuves écrites – même s'il y a un peu de ça, car elle trouve ça inintéressant –, c'est aussi et surtout parce qu'elle trouve ça complètement débile. Toute l'année elle rend ce qu'elle raconte à ses élèves réels en leur présentant des créatures qu'ils peuvent parfois toucher. Il lui arrive même de temps à autre de s'arranger avec la réserve pour laquelle elle travaille afin qu'ils lui confient certains spécimens qui ne se trouvent pas aisément dans la nature, voire qu'on n'a pas le droit de posséder chez soi. Elle fait tout pour que ses étudiants se rendent compte que ce qu'elle dit va au-delà des livres, qu'interagir avec un animal c'est réel et ça demande de s'adapter à l'être qu'on a en face soi, et que c'est pareil pour le soigner. Mais le jour de l'examen... ils doivent rédiger un parchemin, répondre à des questions auxquelles on pourrait bien souvent nuancer avec un ça dépend, ou cocher les cases d'un QCM. Non vraiment, ça la dépasse, et elle est bien contente qu'Elvira soit de son avis. Elle aimerait bien qu'elle plaide en sa faveur, d'ailleurs, car elle trouve que tout a l'air plus sérieux dans la bouche de sa collègue. « Malheureusement, je ne pense pas que le Ministre de l'éducation magique écouterait une Auror… Même en enseignant à Poudlard. » « Ils devraient, » se contente de rétorquer la blonde avec un haussement d'épaules. Ils savent pas ce qu'ils ratent, voilà tout.

Bien qu'elle ait plaisanté sur les raisons de sa venue pour cacher qu'elle voulait surtout passer l'après-midi sa charmante collègue – elle a peur de l'effrayer, soyons honnêtes –, Laelia est ravie d'être la pause que s'accorde cette dernière. Les Serdaigles travaillent trop, elle l'a toujours dit. « Si on ne travaillait pas tant, il y a peu de choses qui nous différencieraient de Serpentard. » La blonde hoche la tête. Elle reste persuadée que la décision que prend le Choixpeau en première année n'est pas assez nuancée : rares sont les élèves qui n'ont d'affinité qu'avec une seule maison. Elvira a aussi des instincts de Gryffondor, elle en est persuadée – et elle trouve ça craquant, pour tout dire, même si elle fond surtout pour son côté Serdaigle.

Alors qu'Elvira récupère sa cape, la professeure de Soins aux Créatures Magiques se dit qu'elle a peut-être mal amené son idée d'activité pour l'après-midi. Le plan c'était de proposer une sortie sympa à sa collègue, pas de lui foutre la trouille à la simple mention de la forêt interdite. Enfin, Elvira n'a pas la trouille, mais elle semble quand même beaucoup plus nerveuse que lorsqu'elles parlaient d'aller faire un coucou aux botrucs. Complètement biaisée par son amour pour les créatures fantastiques et ses habitudes de travail, Laelia a souvent du mal à se rendre compte du danger que peut représenter un tel lieu pour les autres. Cependant, elle trouve étrange que sa collègue puisse craindre une simple – selon elle – forêt alors que son autre métier consiste littéralement à protéger l'Angleterre des mages noirs. Entre un hippogriffe et un mangemort, la Griffith sait à qui elle préfère faire face, mais le choix de l'Auror ne serait sans doute pas le même. « Tant que tu ne me fais pas la mauvaise blague de me semer en chemin, ça me va. » « Promis, » lui assure-t-elle avec un sourire doux, contente d'avoir réussi à la convaincre de la suivre. Jamais de la vie elle n'oserait faire ça, parole de Poufsouffle. « Au retour, on pourra faire un crochet par la serre à botrucs pour me remettre de mes émotions. » « Bien sûr. » La Griffith sourit de plus belle. « Je suis sûre qu'ils sont ravis de te rencontrer, » affirme-t-elle avant de sortir de la salle, guidant ensuite sa collègue dans les couloirs. Laelia est persuadée que les botrucs aiment toutes les personnes qui ont un cœur bon, et c'est le cas d'Elvira.

Après un dédale de couloirs et deux étages à descendre, les deux jeunes femmes font le tour du château par le côté tranquille. Lorsqu'elles arrivent enfin aux abords de la forêt interdite, Laelia se tourne vers sa collègue pour lui poser la question qui la tracasse depuis qu'elles ont atteint le premier étage. « T'es toujours sûre ? » Elle ne veut pas lui faire peur, mais elle s'inquiète à l'idée qu'Elvira ait accepté juste pour lui faire plaisir. Elle ne veut pas lui forcer la main, même si elle trouverait ça génial d'être celle qui lui fait découvrir la forêt interdite. Mais la Serdaigle semble suffisamment curieuse – ou intrépide – pour être toujours motivée à la suivre. « Si tu le sens plus, tu me le dis et on fait demi-tour, » qu'elle lui dit, consigne valable à n'importe quel moment de la balade. C'est pas non plus très rassurant ça comme sécurité, si ? Elle ne fait pas exprès, elle essaie juste de s'adapter au fait qu'Elvira ne soit pas aussi habituée aux créatures farfelues qu'elle.

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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyVen 22 Juil - 0:20


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Elvira n’imagine que trop bien le genre d’élève qu’était Laelia : une étudiante bridée par une institution qui ne lui convenait pas et qui aurait pu être mieux orientée pour trouver un système éducatif plus adapté. Le genre à ne pas rester assis toute la journée derrière un bureau pour prendre des notes. L’ancienne Poufsouffle était brillante dans son domaine et c’était une chance pour les enfants d’aujourd’hui qu’elle n’ait pas complètement tourné le dos à l’école pour leur enseigner sa matière. La preuve : la voir parler avec autant de passion du sujet d’examen qu’elle compte préparer arrache un sourire à Elvira. Le monde a besoin de gens comme Laelia, elle est de ceux qui peuvent ouvrir les autres sur le monde et apporter la paix. L’Auror est en pleine contemplation devant elle et à la fin de ses explications, un petit rire franchit le seuil de ses lèvres. "A mon époque, la matière de Soins aux créatures magiques n’existait pas mais si cela avait été le cas, j’aurais adoré suivre tes cours, moi aussi." Jugement biaisé par la prof en question ? Absolument. Expliqué ainsi, les examens écrits pour sa discipline n’ont aucun sens, c’est certain. Cela étant, le Ministère de l’Education sorcière semble aussi peu au courant de ce qui se passe dans les salles de classe que son homologue moldu. C’est ainsi, on ne peut pas changer le monde lorsque les hautes sphères n’écoutent pas les professionnels sur le terrain.

"J’aimerais beaucoup passer du temps avec toi et tes créatures. Je suis presque jalouse de tes étudiants, ils ont la chance de pouvoir les approcher et interagir avec eux sur tes bon conseils." Au-delà du béguin que la jeune femme a pour sa collègue, elle envisage cette expérience comme un moment hors du temps et terriblement intriguant. Bien sûr, elle n’est pas confronté à des animaux fantastiques dans le cadre de son travail mais elle estime que connaître un peu mieux ces créatures permettrait de mieux les comprendre et d'éradiquer certaines peurs irrationnelles et préconçues. Comme la peur du loup ou du requin dans le monde moldu qui ne représentent en vérité aucune menace pour les Hommes. Voilà pourquoi Elvira voudrait être un peu plus instruite à ce sujet mais qui sait, peut-être est-ce déjà le programme que lui réserve sa collègue ?

La promesse de faire un crochet par la serre des botrucs réjouit l’ancienne Serdaigle. Ces créatures ont toujours eu sa sympathie et encore plus depuis qu’elle connaît Laelia. Il n’est pas rare d’en voir farfouiller dans ses cheveux afin d’y faire son nid et Elvira trouve cela adorable et terriblement craquant. Lorsque des animaux, de quelque nature qu’ils soient trouvent refuge auprès d’un être humain, cela signifie que c’est une belle personne. Cela dit, même sans la preuve établie par les créatures dont s’occupe Laelia, l’Auror aurait pensé la même chose d’elle.

Les deux jeunes femmes se mettent donc en route et descendent les interminables volées de marches jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée et sortir du château. En chemin, Elvira ne peut s’empêcher d’admirer les rayons du soleil se perdant dans la chevelure de la soigneuse et la trouver absolument ravissante. Soudain sa cadette fait volte-face pour s’assurer une dernière fois qu’elle souhaite toujours la suivre. Attendrie par tant de précautions à son égard, Elvira sourit et tend la main pour caresser son épaule. "Ne t’inquiète pas, je ne suis pas en sucre ! Et tant que je suis avec toi, je sais que je suis en sécurité." Elle est sûre que sa collègue ne lui fera pas faire des choses insensées et encore moins contre son gré, elle est bien trop délicate pour cela. "Ma dernière rencontre malchanceuse avec des créatures, c’était contre des araignées qui avaient été enchantées pour m’attaquer et qui faisaient la taille de grands chiens mais je suis persuadée que tu n’as pas prévu ce genre d’activité dans la forêt." Ah le raid au manoir Malefoy lui avait laissé de belles séquelles, c’est certain. Depuis, elle gardait une certaine appréhension devant les arachnides les plus grosses mais celles-ci n’étaient pas dressées pour lui sauter dessus et répandre leur venin dans ses veines. Dieu merci.


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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyJeu 1 Sep - 3:52

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Laelia a tendance à s'emporter lorsqu'elle parle de ce qui la passionne, et c'est indéniablement le cas des créatures magiques. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle elle a accepté de se tourner de nouveau vers l'école après en avoir été écœurée à dix-huit ans par l'université. Elle avait l'espoir de transmettre à certains élèves cette flamme qui l'anime, de leur prouver que certaines matières ne se résumaient pas à des ouvrages plus ou moins poussiéreux. C'était peut-être valable pour l'Histoire de la Magie car il était dur de faire revivre le passé  – encore que, avec un retour de temps c'est peut-être discutable, elle n'en sait rien. Mais pour quelque chose d'aussi vivant que la matière Soins aux créatures magiques, la Griffith ne pouvait s'imaginer se contenter de cours derrière un bureau à dicter des phrases vides de sens et souvent compliquées à des étudiants à moitié endormis. Non, elle enseigne quelque chose qui vit alors elle estime que son cours lui aussi doit être vivant, ponctué d'exemples variés et de rencontres avec des animaux tous plus extraordinaires les uns que les autres – à ses yeux en tout cas. Certains affirment que son trop plein d'entrain est épuisant, mais ça ne semble pas effrayer Elvira qui semble toujours concentrée sur ce qu'elle dit lorsqu'elle termine son explication. Laelia s'en retrouve assez flattée, d'autant plus lorsqu'elle lui fait le plus beau compliment que pourrait recevoir une enseignante selon elle. « A mon époque, la matière de Soins aux créatures magiques n’existait pas mais si cela avait été le cas, j’aurais adoré suivre tes cours, moi aussi. » Ne sachant pas trop quoi répondre, la blonde esquisse un sourire sincère et touché. « Merci. » Peut-être bien qu'elle a un peu rougi oui, c'est vrai. « J’aimerais beaucoup passer du temps avec toi et tes créatures. Je suis presque jalouse de tes étudiants, ils ont la chance de pouvoir les approcher et interagir avec eux sur tes bon conseils. » Encore une fois, la Griffith est flattée par autant de confiance, une douce vague de chaleur naissant dans sa poitrine alors qu'elle s'imagine sans mal présenter à Elvira les différentes créatures qu'elle a fait découvrir à ses classes cette années. « Mes cours ne sont pas interdits aux élèves de plus de dix-huit ans, tu peux toujours venir y assister si tu as un peu de temps libre, » propose-t-elle avec un nouveau sourire. La vérité c'est qu'elle préférerait que ça ait lieu en tête-à-tête, mais comme souvent elle craint que la proposition effraie sa collègue. La faire fuir est bien la dernière chose qu'elle souhaite, même si se taire et taire son palpitant épris est parfois de plus en plus difficile.

Néanmoins, cette possibilité semble devenir plus concrète lorsque l'idée d'un passage près de l'arbre des botrucs plaît à l'Auror. Laelia devrait sans doute s'en satisfaire, mais elle a une autre idée derrière la tête et se décide à la proposer. Au pire elle essuiera un refus catégorique et elles se contenteront de rejoindre la serre sans détour, ce n'est rien de grave tant qu'Elvira ne la laisse pas en plan. Cela dit, elle ne peut pas nier que conduire sa collègue Auror dans la forêt interdite est une idée qui lui plaît beaucoup, d'une part pour lui faire découvrir d'une autre façon un lieu qui a mauvaise réputation, et d'autre part parce que ça sonne un peu comme une aventure à deux. C'est une aventure à deux, n'est-ce pas ? La Griffith se l'imagine en tout cas comme telle, et le fait que son aînée accepte l'enchante au plus haut point. Bien sûr, elle lui promet de ne pas la semer en chemin – qui oserait faire ça ? – puis de faire un crochet par le refuge des botrucs après leur escapade. Une fois que tout ceci est formulé et convenu, les voilà qui se mettent en route vers le parc.

Une fois la forêt atteinte, Laelia veut être sûre que sa collègue n'ait pas accepté de la suivre juste pour lui faire plaisir. Si elle préfère n'aller voir que les botrucs, elle s'en contentera. Elle ne voudrait pas la forcer à quoi que ce soit. Même si à ses yeux cette petite aventure n'a rien de bien dangereux, elle se fait doucement à l'idée que si, pour la plupart des gens, aller à la rencontre de créatures inconnues dans une forêt sombre c'est dangereux. « Ne t’inquiète pas, je ne suis pas en sucre ! Et tant que je suis avec toi, je sais que je suis en sécurité. » La Griffith sourit en réponse, tentant d'ignorer le frisson qui s'est glissé le long de son échine lorsque sa collègue lui a caressé l'épaule. Elle a du mal à comprendre comment Elvira peut avoir plus foi en sa collègue soigneuse qu'en elle-même lorsqu'il s'agit de sa sécurité alors qu'elle est Auror, mais c'est assez flatteur. Après, ces agents du Ministère ont pour mission de lutter contre des êtres bien plus terrifiants que les licornes ou les centaures, des êtres qui tuent pour faire passer leurs idées souvent discriminantes et élitistes, les mages noirs. Il serait d'ailleurs bon de rappeler aux détracteurs d'animaux fantastiques que ces créatures infiniment dangereuses qui tuent à tour de bras et pour des idéaux souvent stupides sont des humains. À choisir, Laelia préfère affronter un hippogriffe.

La professeure de Soins aux créatures magiques entraîne donc sa collègue à sa suite en direction de la forêt qui n'est plus qu'à quelques mètres, tout en l'écoutant. « Ma dernière rencontre malchanceuse avec des créatures, c’était contre des araignées qui avaient été enchantées pour m’attaquer et qui faisaient la taille de grands chiens mais je suis persuadée que tu n’as pas prévu ce genre d’activité dans la forêt. » « Non, bien sûr que non, » assure-t-elle en secouant vivement la tête de droite à gauche. « En général, les araignées n'attaquent pas les humains sans raison, sauf si elles ont vraiment faim. La personne qui a fait ça devait être mal intentionnée. » Car si elles ont été enchantées, Laelia suppose que c'est par un être humain. « Ça t'arrive souvent dans tes missions d'Auror, qu'on ensorcèle des créatures pour t'attaquer ? » Elle ne peut pas s'empêcher de penser que si la plupart des gens ont des a priori sur les animaux fantastiques, c'est à cause d'agissements pareils ou de faits divers les décrivant comme des monstres. Encore une fois, il suffit de jeter un coup aux actes commis par des mages noirs masqués pour remettre en question la définition du mot monstre. « Mais ne t'inquiète pas, là où je t'amène il n'y a pas d'araignées, » lui assure-t-elle avec un sourire, juste avant qu'elles passent la première rangée d'arbres de la forêt et s'engouffrent à l'intérieur.

Laelia ne dirait pas qu'elle se sent ici comme à la maison, mais ce qui est sûr c'est qu'elle a l'air moins tendue que sa collègue. Pendant un instant, elle songe à lui proposer sa main, mais elle a peur que ce soit déplacé. Voire que ce soit vexant pour l'Auror, raison pour laquelle elle s'abstient. La Griffith veille cependant à rester à côté d'elle et à avancer lentement parmi les arbres, ainsi qu'à ne pas se prendre les pieds dans une branche. L'obscurité croissante due au feuillage de plus en plus dense ne semble pas l'inquiéter, au contraire elle est concentrée sur des lueurs provenant de plusieurs mètres plus loin, derrière des buissons. Elle esquisse un minuscule sourire avant de se tourner vers Elvira. « Tu n'as pas peur des chiens, pas vrai ? » Une fois qu'elle en a eu la confirmation, elle reprend son avancée en direction des faibles lueurs qu'elle a aperçu tout à l'heure, restant proche de sa collègue pour ne pas la semer. Arrivée à l'endroit où elle le souhaite, elle s'arrête et écarte lentement une branche pour qu'Elvira puisse voir ce qu'elle voit. À quelques mètres d'elles se trouvent six silhouettes de chiens à l'allure fantomatique, dont la lueur oscille entre le blanc et le gris. Ils font tous la taille d'un labrador, deux sont couchés et quatre debout, mais aucun ne semble avoir vu les deux jeunes femmes pour l'instant. Alors la soigneuse s'adresse à sa collègue à voix basse, se rapprochant même un peu plus d'elle pour être sûre de ne pas avoir à trop élevé la voix. « Ce sont des cynospectres. Il y en a toute une meute dans la forêt interdite, là c'est un petit groupe. » Honnêtement ça l'arrange, elle a un peu peur de la réaction qu'aurait eu sa collègue face à la meute entière. Qui plus est, Laelia n'a aucune idée du nombre qu'ils sont en réalité dans la forêt. « Ce sont des esprits, on ne peut pas les toucher, comme les fantômes à Poudlard. La plupart du temps ils ressemblent à des chiens, mais parfois ils prennent d'autres formes. » C'est rare , si rare qu'elle n'a vu cela qu'une seule fois, l'esprit ayant pris la forme d'un cheval avant de s'enfuir au loin. « Ils ont mauvaise réputation parce qu'ils vivent dans les forêts, mais en réalité la plupart sont bienveillants et aident les êtres perdus à retrouver leur chemin. » Ça ça ne lui est jamais arrivé personnellement, mais c'est un collègue soigneur anglais qui le lui a raconté. Peut-être que ce n'est qu'une légende, mais Laelia veut y croire, persuadée qu'il y a du bon dans tout être. « Normalement ils ne sont pas agressifs, mais c'est mieux de ne pas trop s'approcher. » Elle espère que ce qu'elle raconte intéresse un peu Elvira. Même si beaucoup trouveraient ses esprits chasseurs effrayants, surtout lorsqu'ils montrent leurs crocs – ce qui est le cas d'un seul d'entre eux, mais c'est possiblement celui sur lequel l'Auror s'est concentrée pour cette même raison –, la Griffith les trouve assez beaux, surtout lorsqu'ils sont en meute. Ils ont l'air d'une famille, et elle trouve ça mignon, presque touchant.

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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyDim 12 Fév - 17:22


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Voir Laelia sourire réchauffe le cœur d’Elvira, une sensation qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps après son divorce. Son enthousiasme est contagieux au point d’arracher un rire à l’Auror lorsqu’elle lui propose d’assister à un de ses cours. La jeune femme ne veut pas s’emballer ou du moins pas le montrer, pourtant elle meurt d’envie de trouver le plus petit prétexte pour côtoyer un peu plus la lumière de Laelia. Elvira s’imagine déjà, au fond de la classe, assise sur la souche d’un arbre, ne lâchant pas sa collègue du regard pour ne pas perdre une miette de ses paroles. "J’adorerais assister à tes cours… On trouvera bien un prétexte pour lier mon cours au tien et justifier ma présence avec les élèves." Ca l’amuse, d’agir ainsi comme une adolescente. En temps normal, elle aurait honte d’un tel comportement, mais devant Laelia, toutes ses craintes s’envolent. Elle se sent en confiance auprès d’elle, bien plus qu’avec quiconque dans son entourage professionnel.

En cheminant jusqu’à la Forêt interdite, Elvira aborde son affrontement contre les araignées géantes enchantées par Maxie Malefoy et Bellatrix Lestrange. En y repensant, elle avait failli y passer cette nuit-là. Les morsures des arachnides l’empoisonnaient tout en provoquant un gonflement de sa gorge jusqu’à l’étouffement. Bien sûr, en temps normal, ces araignées ne lui auraient pas sauté dessus dans le but de la tuer mais comme le souligne assez justement Laelia, ces créatures avaient été enchantées par des personnes particulièrement mal intentionnées. "Ca tu peux le dire… Je combattais des Mangemorts avec ma collègues. Ce sont eux qui ont envoûté ces bestioles pour nous attaquer et on y a réchappé de peu." Quelle nuit atroce s’en est suivie… Elvira se souvient encore de sa lente agonie dans les escaliers de Poudlard alors qu’elle tentait désespérément de rejoindre ses appartements et son armoire remplie d’antidotes en tout genre. Elle sourit à la question de Laelia qui désire savoir si ce genre d’attaques est fréquent, percevant l’inquiétude dans sa voix. "Non, la plupart du temps, ce sont des duels de sortilèges. Plus ou moins fair play." Les Mangemorts ne suivaient aucune règle de droiture, voilà pourquoi Elvira avait fini par rejoindre l’Ordre du Phénix, se sentant trop bridée par son statut de soldat du Ministère. Oh elle ne se laisserait jamais tenter à user de Sortilèges Impardonnables ou de magie noire mais les méthodes trop orthodoxes du Ministère l’empêchaient de prendre des chemins de traverses qu’utilisaient sans vergogne les milices du Seigneur des Ténèbres. Autant se battre à armes égales, non ?

Quoi qu’il en soit, Laelia lui promet qu’il n’y aura pas d’araignées de ce genre là où elles iront. "Merci," souffle Elvira en lui adressant un sourire reconnaissant. Sa collègue l’interroge sur une éventuelle phobie des chiens mais fort heureusement, cela ne fait pas partie des craintes de l’Auror. "Non, ça ne me fait pas peur. Tant qu’ils ne se montrent pas menaçants." La jeune femme sait pourtant que les animaux peuvent se montrer agressifs uniquement s’ils se sentent menacés, eux ou leur progéniture. En compagnie de Laelia, elle sait qu’elle ne commettra pas d’impair laissant place aux doutes pour les créatures de la forêt, elle se sent sereine. C’est tout ce dont elles ont besoin à l’approche d’une partie de la meute de cynospectres qui se tient à distance. Elvira s’immobilise près de sa collègue pour observer les formes blanches flottant au loin. Si l’Auror n’en avait vu qu’un seul, elle aurait pu le confondre avec un Patronus dans les premières secondes. "C’est la première fois que j’en vois. Ils sont magnifiques," laisse-t-elle échapper dans un murmure. L’ancienne Serdaigle est émerveillée d’assister à cette scène d’autant qu’il lui semble voir des formes plus petites se détacher des autres. "Ce sont des petits qu’on voit là-bas ?" Elle tend le bras pour pointer les silhouettes, se penchant un peu plus contre Laelia pour le simple plaisir de respirer son parfum. Bien qu’elle soit subjuguée par sa collègue, elle reste attentive à ses explications. "On ne peut pas les toucher mais s’ils deviennent agressifs, qu’est-ce qu’on risque ?" A part une grosse frayeur ou une entorse en essayant de fuir. Cependant, Elvira aimerait rester digne et ne pas détaler en courant devant Laelia pour rien. D’ailleurs devant quoi la jeune enseignante pourrait-elle trembler ? Elvira ne peut s’empêcher de poser la question. "Et toi, qu’est-ce qui te fait peur ?" A vrai dire, elle la voit mal trembler devant des créatures dont elle connaît parfaitement les comportements.


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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyMar 11 Avr - 10:08

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À défaut de proposer à sa collègue un rendez-vous en tête-à-tête comme lui dicterait son cœur, Laelia se raisonne et lui suggère plutôt de venir assister à un de ses cours. Elle pourrait se mettre au fond et simplement écouter les histoires que raconte la professeure de Soins aux créatures magiques et observer les animaux qu'elle présente aux élèves. Elle n'a pas de mal à croire qu'Elvira saurait être discrète, mais elle espère que ça lui plairait vraiment, de la voir donner cours. « J’adorerais assister à tes cours… On trouvera bien un prétexte pour lier mon cours au tien et justifier ma présence avec les élèves. » La Griffith esquisse un sourire en hochant la tête. « Tu as peur de te faire disputer si tu n'es pas là pour une bonne raison ? » s'amuse-t-elle avant de réfléchir un peu plus sérieusement. « Peut-être en s'intéressant aux sorts qu'on peut utiliser sur une créature pour l'immobiliser afin de la soigner. Il y en a qui doivent être commun avec ceux qu'on utilise contre des sorciers, je suppose, » ajoute-t-elle pour justifier le lien entre leurs deux matières. Elle n'en sait pas grand chose en réalité, n'attaquant jamais de sorcier et veillant à n'utiliser des sortilèges offensifs contre des animaux fantastiques uniquement pour être en mesure de s'en occuper convenablement. Elvira s'y connaîtra mieux qu'elle, c'est sûr.

La forêt interdite – qui est leur destination, grâce à la persévérance et le regard doux de Laelia – est de plus en plus proche lorsque sa collègue lui avoue que sa dernière rencontre avec des créatures fantastiques s'est mal passé. Sans surprise, la soigneuse maintient que les araignées ne sont pas des animaux dangereux en temps normal et que leur agressivité était due aux sortilèges qui leur avait été lancés. « Ca tu peux le dire… Je combattais des Mangemorts avec ma collègue. Ce sont eux qui ont envoûté ces bestioles pour nous attaquer et on y a réchappé de peu. » « Ça devait être horrible. » La moue de la Griffith trahit son inquiétude face à cette idée, tout comme sa question suivante. Ça arrive souvent ? « Non, la plupart du temps, ce sont des duels de sortilèges. Plus ou moins fair play. » « J'imagine oui, » murmure-t-elle avec une légère grimace. Elle ne veut pas de détails sur les sortilèges qui sont utilisés – elle se doute qu'ils sont horribles, et espère ne jamais en voir de sa vie. Si elle devait être tout à fait honnête, Laelia reconnaîtrait que l'idée que sa collègue participe à de tels duels lui font froid dans le dos, même si elle ne doute pas de ses capacités de combat. Elvira est une excellente Auror, elle en est certaine même sans jamais l'avoir vue à l'œuvre, mais ça n'empêche qu'elle exerce un métier dangereux à côté de sa fonction d'enseignante. Un métier qui prouve qu'elle est courageuse, pourtant la Griffith se sent obligée de lui préciser qu'il n'y aura pas d'araignée là où elle compte l'amener. « Merci. » Avec douceur, Laelia répond à son sourire alors qu'elles s'engouffrent dans la forêt elle-même.

Le arbres sont de plus en plus proches les uns des autres à chaque mètre qu'elles parcourent, leur feuillage plus dense, la luminosité plus basse, mais la professeure de Soins aux créatures magiques y est habituée. Pour tout dire, elle trouve ça presque rassurant, le calme de la forêt interdite. Elle ne sait pas si Elvira pense la même chose qu'elle – sans doute pas, on lui a souvent dit qu'elle était la seule à être apaisée dans un lieu si obscur. Selon elle, c'est surtout dû à la réputation de la forêt. En réalité, les créatures qui s'y trouvent ne sont pas méchantes ou mal intentionnées, c'est seulement qu'elles sont peu connues et si mystérieuses que de mauvaises rumeurs circulent à leur sujet. On leur prête tous les maux du monde, quand bien même elles sont pacifiques et ne cherchent en aucun cas le conflit avec l'humain. C'est le cas des cynospectres, qui souffrent d'une réputation terrible dont Laelia préfère ne pas parler à sa collègue. Elle lui demande simplement si elle n'a pas peur des chiens, pour le reste elle lui expliquera une fois qu'elle aura vu ces si belles créatures. « Non, ça ne me fait pas peur. Tant qu’ils ne se montrent pas menaçants. » « Ça ira alors. » Aucun risque qu'ils se montrent menaçants tant qu'elles veillent à respecter leur espace vital, elle en est persuadée.

La professeure de Soins aux créatures magiques finit par s'arrêter dans une zone où elle sait qu'elles pourront voir les cynospectres sans les déranger. Elle décale un peu les branches environnantes pour qu'Elvira ait une vue dégagée sur le petit groupe qui se situe non loin d'elles. Elle commence alors à lui expliquer de quels animaux il s'agit : leur nom, leur nature, et bien sûr le contraste entre leur réputation et la réalité. Ça lui fait mal au cœur qu'ils soient considérés comme malveillants alors qu'ils endossent bien plus souvent le rôle de guide pour les âmes seules perdues en forêt. « C’est la première fois que j’en vois. Ils sont magnifiques. » Laelia esquisse un large sourire face à l'émerveillement de sa collègue. Par Gaïa, cette femme est magnifique... « Ce sont des petits qu’on voit là-bas ? » La blonde hoche la tête. « Oui. Ils doivent être très jeunes, ils n'étaient pas là la dernière fois que je suis venue les voir, » assure-t-elle avec douceur. Elle aussi trouve ça magique, les naissances, quand bien même elle y est habituée par son métier de soigneuse. C'est toujours merveilleux, de voir un petit être venir au monde. « On ne peut pas les toucher mais s’ils deviennent agressifs, qu’est-ce qu’on risque ? » « Lorsqu'ils sont énervés, leurs dents peuvent nous toucher comme celles d'un chien classique. Mais si tu respectes leur espace vital et que tu ne t'approches pas de leurs petits, ils ne t'attaqueront pas. Moi je n'ai jamais été mordue. » Et il n'y a pas de raison qu'Elvira le soit si elle suit ses consignes. « Et puis les gens se blessent quand ils s'enfuient, parce qu'ils ont peur d'eux, » ajoute-t-elle. D'une certaine façon, elle souhaite insister sur le fait que si elles restent calmes et respectent les cynospectres, il n'y a pas de raison que quoi que ce soit de mal se passe. Il n'y a pas de raison d'avoir peur. « Et toi, qu’est-ce qui te fait peur ? » La question lui fait détourner le regard des chiens fantomatiques pour observer un instant l'Auror. Pas les créatures, ça c'est sûr. Après quelques secondes de réflexion lui vient une réponse. « J'aime pas les endroits clos. » C'est sûrement lié au fait qu'elle a grandi en pleine nature et que, dès qu'elle a arrêté ses études, elle a repris ce mode de vie que lui ont enseigné ses parents. « Ni les sous-sols. C'était ce que je détestais dans ma salle commune à Poudlard, » reconnaît-elle sans mal. Elvira sait qu'elle était à Poufsouffle et comprendra sans mal le lien entre ses deux phrases. « À part les créatures agressives, tu as peur de quelque chose toi ? » Dans son esprit, la réponse est non. Parce qu'elle est une Auror, une femme incroyablement courageuse que rien n'effraie – en tout cas c'est ainsi que la voit Laelia.

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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyJeu 6 Juil - 0:47


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L’idée d’organiser un double cour pour mêler la Défense contre les forces du Mal aux Soins aux créatures magiques est une brillante idée. En grande partie parce qu’elle vient de Laelia mais aussi parce que d’un point de vue pédagogique, la démarche vers l’ouverture d’esprit est intéressante. Cela pourrait convaincre ceux qui pensent que la matière d’Elvira n’est faite que pour les brutes que la magie peut aussi parfois servir à faire le bien. La remarque de sa collègue la ferait presque rougir car en vérité, l’Auror a peur d’éveiller les soupçons en affichant leur complicité au moment de mêler leurs cours. Pourtant, elle ne pourrait l’avouer devant la belle soigneuse, alors elle détourne le regard avec un sourire en coin. "Non mais ils vont sûrement se demander ce qu’il nous prend à vouloir faire un cours en commun." Il est vrai qu’Elvira a du mal à cacher son sourire à chaque fois que son regard croise celui de sa cadette au détour des couloirs mais elle sait qu’en classe, elle saura maîtriser ses émotions. "J’adore cette idée. Je pourrais commencer avec ma classe la plus calme pour voir si ça marche," propose-t-elle en éliminant immédiatement de la liste les 5ème année qui sont beaucoup trop bougeons à son goût. C’est le prétexte rêvé pour passer encore plus de temps avec celle qui fait battre son cœur.

Son autre profession, elle en parle peu devant Laelia car elle sairt que la jeune femme est sensible et a horreur de la violence. Elvira aussi mais combattre les mages noirs fait partie de ses missions même si elle préfèrerait être au chômage plutôt que d’avoir à œuvrer dans de telles circonstances. Face à la grimace de l'ancienne Poufsouffle, l’Auror décide d’interrompre cette conversation pour ne pas l’ennuyer d’avantage avec de si fâcheux sujets. "N’en parlons plus, ce n’est pas le genre de discussions plaisantes à avoir entre amies…" Même si elle aimerait qu’elles soient bien plus que des amies. Et quand bien même, si Laelia lui offrait son coeur, elle ne voudrait pas la tourmenter avec le quotidien de ses fonctions d’Auror.

Le fabuleux spectacle que leur offrent la horde de cynospectres est bien plus intéressante, en réalité. L’ancienne Serdaigle reste silencieuse quelques secondes pour les admirer et même repérer de silhouettes plus frêles parmi le groupe. Elle écoute attentivement les informations que lui transmet la professeur de Soins aux créatures magiques, hochant la tête de temps à autre. Bien entendu, elle sait que toute créature n’attaque l’humain que dans le but de se défendre et dans les cas les plus extrêmes, pour se nourrir mais auprès de Laelia, elle sait que rien de tel ne se produira. Elle voue toute sa confiance à la soigneuse et elle sait que cette dernière saura déchiffrer mieux que quiconque le comportement des créatures pour s’adapter à leurs ressentis. En ce qui concerne ces chiens fantomatiques, Elvira se doute que le plus grand nombre de blessures surviennent lors de la fuite des Hommes face à leur silhouette. "Je peux comprendre qu’ils inspirent la peur. A mon avis, si j’en croisais seule dans la forêt en pleine nuit, je ne serais pas tranquille. C’est de l’ignorance, bien sûr, mais ce genre de peur n’est ni rationnelle ni contrôlable. Je sais qu’en ayant peur, on a parfois des réflexes stupides qui peuvent les effrayer davantage et envenimer la situation mais au moins avec toi, je sais que tout se passera bien." Le sourire qu’elle lui adresse est confiant et plein de douceur.

En cet instant précis, l’Auror aurait aimé avoir le courage de se rapprocher d’elle et de poser sa tête sur son épaule pour continuer à contempler les créatures tout en parlant de leurs peurs les plus profondes. La jeune femme n’est guère surprise d’apprendre qu’en ce qui concerne Laelia, c’est la claustrophobie qui la tétanise. Quoi de plus logique pour une aventurière si avide de liberté ? Il était clair que Laelia n’aurait jamais pu avoir meilleure maison que Poufsouffle pour répondre à son caractère bienveillant, sincère et aimant, mais leur salle commune était sans doute une véritable punition pour elle. Sans réfléchir, Elvira abandonne une caresse réconfortante sur son épaule. "Je comprends, tu devais t’y sentir à l’étroit et privée de liberté. Sans nature ou air pur pour te ressourcer…" La soigneuse était indubitablement la réincarnation de la déesse Gaïa, sa digne héritière. La plus belle de ses représentations sur Terre.

Lorsque Laelia lui retourne la question au sujet de ses peurs, Evira hésite sur la manière de formuler sa réponse. Pour ne pas avouer bêtement qu’elle a peur du noir, ce qui serait risible pour une Auror de son rang. "Il y a quelques années, j’ai été touchée au visage pendant une mission et je suis devenue aveugle le temps que les médicomages trouvent un traitement efficace et qui puisse durer dans le temps. Ma plus grande peur est de perdre à nouveau la vue et d’oublier à jamais les visages de ceux que j’aime." Être vulnérable à ce point avait été un véritable coup de massue pour l’Auror. Et entendre Roman, Garance ou même ses parents sans pouvoir les voir était un supplice qu’elle ne voulait plus jamais vivre. Aujourd’hui, elle pouvait ajouter Laelia à cette liste même si l’avouer était encore bien trop difficile. "Il n’y a que les humains qui puissent être capable d’une telle cruauté envers leur espère, pas vrai ?" demande-t-elle avec un pauvre sourire en contemplant celle qu’elle aime. Ses yeux parcourent chaque millimètre de ce visage si parfait pour en incruster l’image dans son esprit et ne plus jamais pouvoir l’oublier.


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MessageSujet: Re: Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera   Sunshine in your smile ♦ Elvilia/Laera EmptyJeu 4 Jan - 2:58

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Mai 1980, @Elvira Carter

I was hangin' with you and then I realized. I didn't think it was true, I was surprised when I found out I've fallen for you. I didn't wanna believe my feelings for you. I didn't wanna believe that I could lose you if I told you just how I felt.

Le fait que sa collègue n'ose même pas venir assister à son cours sans un excellent prétexte amuse un peu Laelia, mais surtout la conforte dans l'idée que lui dévoiler ses sentiments ne pourrait que l'effrayer. Si elle ne se sent pas à l'aise rien qu'à l'idée de s'installer dans un coin pour l'écouter parler à ses élèves de créatures fantastiques, alors la soigneuse n'ose pas imaginer comment elle se sentirait en apprenant qu'elle ressent bien plus que de l'amitié pour d'elle. « Non mais ils vont sûrement se demander ce qu’il nous prend à vouloir faire un cours en commun. » Selon les classes, ce n'est même pas dit qu'ils remarquent leur professeure de Défense contre les forces du mal si elle est simplement appuyée contre un arbre à écouter ce que leur autre enseignante raconte. Et la Griffith n'a pas de mal à croire qu'elle sache se montrer silencieuse et discrète, peut-être même un peu trop. « Peut-être qu'ils penseront simplement que tu veux apprendre des choses sur les créatures magiques. » Et elle ne trouve rien d'étrange à cela. Mais puisqu'Elvira aura sans doute besoin d'une meilleure raison de venir assister à son cours pour oser le faire, la professeure de Soins aux créatures magiques se creuse un peu la tête pour en trouver une qui pourra la convaincre. Elle s'imagine donc un lien qu'elles pourraient faire entre les enseignements, refusant de croire que tout les oppose. « J’adore cette idée. Je pourrais commencer avec ma classe la plus calme pour voir si ça marche. » La blonde approuve d'un hochement de tête. « Parfait, comme ça tu pourras les prévenir que tu viendras assister à mon cours et ils ne seront pas surpris, » suggère-t-elle afin de lui éviter tout embarras qu'elle pourrait ressentir à être fixés par des élèves surpris de la voir dans un cours qui n'est pas le sien.

Laelia admire sa collègue pour mille raisons, et parmi elles se trouve sans surprise son métier d'auror. La soigneuse ne peut qu'applaudir le courage qu'il faut pour affronter des personnes violentes et mal intentionnées en parfaite connaissance de cause. Elle, elle est horrifiée rien qu'en imaginant de pauvres créatures ensorcelées pour agresser des sorciers et sorcières, particulièrement lorsqu'Elvira fait partie du tableau. Les traits de son visage se tordent d'une inquiétude qu'elle ne parvient pas à dissimuler. « N’en parlons plus, ce n’est pas le genre de discussions plaisantes à avoir entre amies… » La plus jeune esquisse une nouvelle grimace, confirmant qu'effectivement d'autres sujets de conversation lui plaisent plus que celui-ci. Heureusement, ce qu'elle compte lui montrer est loin d'être aussi horrible que ce que l'auror lui a raconté. La Griffith sait bien que la forêt interdite souffre d'une mauvaise réputation à Poudlard, et elle déteste l'idée que sa collègue à qui elle tient tant fasse partie de ces personnes qui craignent ce si bel endroit. Certes, il faut s'y montrer prudents, mais cela consiste surtout à ne pas manquer de respect aux habitants de ces lieux. Cela semble être la moindre des choses alors qu'elles sont chez eux, n'est-ce pas ? Ainsi, Laelia intime à son amie de ne pas faire trop de bruit afin de ne pas déranger ou effrayer les cynospectres qui se trouvent juste là. Si elle s'en tient à ses consignes simples, il n'y a aucune raison que les créatures se montrent menaçantes et encore moins qu'elles les blessent pour protéger leur territoire ou leurs petits. La Griffith ne doute pas un seul instant qu'Elvira en soit parfaitement capable, après tout la soigneuse ne voit en elle qu'une douceur qui la fascine et fait naître une douce chaleur dans sa poitrine. « Je peux comprendre qu’ils inspirent la peur. A mon avis, si j’en croisais seule dans la forêt en pleine nuit, je ne serais pas tranquille. C’est de l’ignorance, bien sûr, mais ce genre de peur n’est ni rationnelle ni contrôlable. Je sais qu’en ayant peur, on a parfois des réflexes stupides qui peuvent les effrayer davantage et envenimer la situation mais au moins avec toi, je sais que tout se passera bien. » Flattée, la soigneuse sourit doucement, non sans sentir que, dans sa poitrine, son cœur s'est mis à battre plus vite. « C'est pour ça que j'aimerais que plus de personnes viennent visiter les réserves d'animaux, elles comprendraient mieux que ce ne sont pas des dangers pour nous. » Qu'ils soient magiques ou non, elle les défendra toujours face aux cruautés que peuvent commettre les humains même par ignorance.

Pour être honnête, Laelia ne s'attendait pas à ce que cette visite de la forêt interdite se transforme en discussion à propos de leurs plus grandes peurs. Il faut quelques secondes de réflexion à la soigneuse pour répondre, pourtant dès lors que l'idée lui vient elle lui apparaît comme une évidence. Elle a toujours été mal à l'aise dans les lieux fermés ou privés de toute lumière naturelle. Elle n'a d'ailleurs jamais pu apprécier les sous-sols de Poudlard pour cette raison, et avait même du mal avec sa propre salle commune pour cela. « Je comprends, tu devais t’y sentir à l’étroit et privée de liberté. Sans nature ou air pur pour te ressourcer… » Le contact de la main de sa collègue sur son épaule lui provoque des frissons mais l'ancienne Poufsouffle essaie de ne pas y penser, se contentant de hocher la tête. « Je préférais passer du temps dans le parc, c'est sûr, » confirme-t-elle avec un sourire. Puis lorsqu'elle lui retourne finalement l'interrogation, Laelia se rend compte de l'hésitation de sa collègue. Elle a soudainement peur d'avoir touché un point sensible ou d'avoir ravivé une douleur dont elle n'était pas au courant. Pourtant, elle se serait sentie bien égoïste de ne pas lui poser la question à son tour. Elle a toujours été du genre à s'intéresser sincèrement aux autres, la Griffith. Et c'est particulièrement vrai lorsque ça concerne Elvira avec qui elle ne se lassera jamais de discuter. « Il y a quelques années, j’ai été touchée au visage pendant une mission et je suis devenue aveugle le temps que les médicomages trouvent un traitement efficace et qui puisse durer dans le temps. Ma plus grande peur est de perdre à nouveau la vue et d’oublier à jamais les visages de ceux que j’aime. » En écoutant son récit, Laelia ne peut pas s'empêcher d'écarquiller les yeux tandis que sa respiration se coupe quelques instants. « Oh... » Même si elle n'a jamais vécu une telle situation, elle peut parfaitement s'imaginer à quel point cela a dû être terrifiant d'être privée de la vue sans certitude de la retrouver un jour. « C'est... affreux, je comprends. Je suis désolée si tu n'avais pas envie d'en parler. » À aucun moment elle n'a voulu faire revivre à son amie quelque chose qui a dû être si douloureux. « Il n’y a que les humains qui puissent être capable d’une telle cruauté envers leur espère, pas vrai ? » La soigneuse esquisse une grimace. La question est d'une tristesse absolue car, aux yeux de la plus naïve des deux, elle prouve que du fait de son métier l'auror risque de perdre peu à peu foi en l'humanité. C'est une chose à laquelle la Griffith ne pourrait se résoudre : elle veut croire en l'humain et en l'harmonie, après tout c'est ainsi que la nature perdure et les humains en font partie. « Peut-être mais... Ils sont pas tous comme ça. Tu as choisi un métier qui te force à ne voir que les humains les plus cruels, mais il en existe aussi plein qui ne sont pas comme ça. » Elle a besoin de le dire, de formuler son inquiétude sur le fait qu'Elvira exerce un travail qui ne lui fait voir que le pire de ce que l'humain a à offrir. Cela n'a rien d'un reproche, cependant, bien au contraire elle est réellement admirative du métier qu'elle exerce en plus de sa fonction d'enseignante. « Tu devrais venir à la réserve où je travaille, là-bas personne ne serait capable de faire ça, » assure-t-elle avec un sourire. Aucun de ses collègues ne pourrait faire preuve d'une telle violence, elle en est absolument persuadée. Et encore moins les créatures dont la réserve s'occupe : même si certains affirmeraient qu'elles peuvent se montrer agressives, elle rétorquerait que c'est simplement pour se défendre, jamais par pure mauvaise intention.

À cette pensée, son regard se tourne vers les cynospectres. Ils ne les ont toujours pas remarquées, preuve qu'elles sont parvenues à se montrer suffisamment discrètes pour se fondre dans le décor. Comme si elles n'existaient pas, ils continuent de vivre leur petite vie, formant des groupes, interagissant avec les codes de leur espèce, s'occupant des petits. Ils sont magnifiques. Et surtout, émane d'eux une sérénité que Laelia adore constater chez les animaux. C'est parce qu'elle aime énormément toutes ces créatures que, lorsqu'il a été question de trouver un emploi fixe, elle s'est orientée vers ces métiers visant à les aider, à les soigner. Elle qui avait abandonné ses études au bout de quelques mois est allée jusqu'à faire une formation pour pouvoir travailler auprès d'elles, dans des réserves, plutôt que se contenter d'un boulot auquel elle n'aurait pas trouvé de sens. Voulant sortir de ses pensées, la Griffith passe sa main dans sa nuque, le contact de ses mains fraîches sur sa peau la ramenant à la réalité. « On devrait peut-être retourner au château. Je ne sais pas depuis combien de temps on est là, » admet-elle en esquissant un sourire, ayant de nouveau tourné la tête vers Elvira vers qui toute sa concentration est à présent dédiée. Pas qu'elle ait envie de se priver de la compagnie de sa collègue pour qui elle ressent tant de choses, mais elle ne veut pas non plus la contraindre à rester dans une forêt où elle ne se sent peut-être pas très à l'aise.

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