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 Fire Above, Ice Below | Mayra

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Isaac Wellington
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MessageSujet: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptySam 23 Avr - 16:10


Fire Above, Ice Below
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Cela fait plusieurs nuits, que je peine à trouver le sommeil.
La faute à mon père, -Noah Wellington-, qui a insufflé dans mon esprit une idée insidieuse. Une de celle, que je ne peux prétendre avoir. Parce qu’elle me limite, à ce que je ne suis pas. Une âme et un cœur qui n’ont pas l’habitude de s’encombrer d’une pensée un peu trop insistante. Cette pensée, je la dois à la métisse albanaise et pakistanaise. L’ancienne Serdaigle, qui a pour meilleure amie une Serbe qui n’a eu de cesse de me confronter pendant toutes mes années au sein de l’Université Magique d’Écosse. On a partagé le même cursus, mais il a fallu qu’on partage le même intérêt semble-t-il. Malgré que j’en vienne à apprécier le fait que j’impacte le mental de l’ancienne Gryffondor en embrassant sa meilleure amie. Et ce, à quelques reprises.

Sauf qu’ici, c’est mon mental qui s’en trouve altéré. Car, lorsque je tente de fermer mon regard bleu clair, j’entrevois des obsidiennes à la couleur bien trop sombre mais tout autant pétillantes. Et une bouche pulpeuse et taquine, qui appartiennent à Mayra Alushi. Celle qui est à l’origine même de ma putain d’insomnie. A l’entraînement, lorsque j’en viens à revêtir mon équipement de Batteur, je ne peux empêcher mes souvenirs, de se diriger vers ce même endroit, quelques temps plus tôt. Dans ce vestiaire, il se trouve une fragrance de rémanence, qu’il m’est un peu trop aisé d’identifier. Alors, que je me mets à empoigner ma batte présente dans mon casier annoté de mon identité, je cogne le mur à côté. Avec un poing féroce, où je dissimule cette rage qu’il m’est bien difficile de contrôler. Une grimace, qui n’est nullement pour la douleur, parce qu’en tant que Boucher Vert, j’en ai connu bien d’autre. Mais plutôt pour ce sentiment naissant, qu’il m’est bien impossible de nommer tant cela ne doit pas se produire.

Je tente de briller par mon jeu. Car plus les Cognards font des dégâts sur mes équipiers, plus je me sens vivant. Plus j’oublie. Même si les heures de sommeil sont lointaines et que, de toute manière, je n’ai jamais été un grand dormeur. Or, avoir des idées qui dérivent constamment vers la même personne, ça a de quoi déboussoler. Même moi, qui aime le contrôle. Même moi, qui conserve l’habitude d’être un oiseau de proie, plutôt qu’un oiseau bêtement enfermé en cage. Là, j’en viens à haïr mon connard de paternel. Du moins, plus qu’actuellement. Parce qu’il a mis le doigt là où je peux m’interroger et que malgré moi, ça me fait vriller. Alors que je balance mon équipement, là où doit être sa place et que je me pose sur un banc. Ma tête aux boucles brunes, entre mes mains. Parce que ça me tue, d’en venir à ‘ça’. A un putain de simulacre d’attachement.

Dont je ne suis pas coutumier. Dont je ne dois en rien accepter. Avec un long soupir, je décide de tout faire pour la noyer, elle. Pour l’oublier. D’avaler, ce que je ne peux décemment décrire, dans des litres d’alcool. Or, là encore, ça joue contre moi. Parce que je parviens à ne pas être saoul. A ne pas être bourré tant que je n’atteins pas un taux qui peut me tuer. Si au moins, elle peut laisser mon esprit tranquille cinq minutes, je peux m’estimer gagnant. Parce que quand je fais le vide : elle est là. Quand, j’arme ma batte : elle est là. Et, le summum, c’est quand elle se trouve dans mes songes sans y être invitée. Dans un état assez avancé de nudité. C’est avec cette pensée, que je viens de boire cul-sec le premier verre. Assorti d’un deuxième. Et bientôt rejoint par un troisième. Les cadavres s’enchainent alors que j’ordonne au barman de resservir à peine le verre terminé. Tout ce que je sais, c’est que là où je me trouve, c’est non loin de mon Loft à Camden Town. Dans le Londres typiquement moldu, où je passe incognito. Moi, le célèbre Joueur de Quidditch. Là, je suis juste le type lambda qui noie un souvenir un peu trop insistant dans des litres de breuvages alcoolisés.

Ça me brûle l’œsophage mais ça n’éteint en rien, ce qui me consume vraiment. Avec une grimace de colère et de pur dégoût, j’estime que c’est mon dernier verre. Car, cela ne sert à rien d’insister plus. Je ne suis pas saoul comme un Polonais, ça ne m’a rien fait. Mise à part que je dois avoir tout mon poids transformé en liquide qui altère un peu trop la conscience. Mais là encore, pas la mienne. Mon regard bleu clair, accroche les quelques lumières, quand j’en viens à sortir du bâtiment. Pour me diriger non loin de mon lieu d’habitation. Or, je fronce les sourcils. Car, un bruit se fait entendre non loin de moi et qu’en étrécissant mes prunelles, je la reconnais. Mayra Alushi. La brune qui a l’art de se mettre dans des situations improbables.

- Putain, mais c’est pas vrai ! Que je hurle par réflexe. Avant de me rendre compte, qu’elle n’est pas véritablement seule et qu’elle est en danger. Au vu des deux énormes molosses qui la retiennent. Putain sérieux ! Tu peux pas faire gaffe putain ! Que je hurle à nouveau, alors que je parviens à sa hauteur, ignorant totalement les deux gorilles.

Bien mal m’en a pris.
Je me reçois un premier coup de poing dans la mâchoire, mais ça me fait rire. Ça démange. Et puis, il y a une sorte d’instinct. Parce que je remarque les jolies pommettes blessées et les lèvres pleines fendillées. Là, je vrille. Avec colère, je m’acharne sur l’une des armoires à glace. Mais je n’ai pas vraiment à pâlir, vu ma stature. Par contre, l’autre ne se prive pas de me cogner en retour. Mais tant qu’elle, elle peut se barrer. J’aurais gagné. C’est avec un large sourire que je constate que j’ai gagné. Car, ils sont en déroute et que moi, je tiens encore debout. Cependant, l’un d’entre eux a réveillé une vieille blessure de Quidditch présente sur mon flanc droit, un sale coup violacé, que je n’ai jamais vraiment soigné. Ou, que j’ai laissé s’aggraver. Prétextant que je devais participer à CE match, qui ferait en sorte d’asseoir ma notoriété. Elle, je constate que ça va. Qu’elle se porte comme un charme.

Et là, étrangement, quand je ferme mon regard bleu clair, je suis satisfait de la voir.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyDim 8 Mai - 21:09


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Soho avait été, il y a quelques décennies, un petit village tranquille de Londres. A l’époque, il y avait eu, d’après les parents de Mayra, de petits commerces et des gens tout à fait corrects.

Ce n’était plus le cas, à présent.

Soho était devenu, depuis une dizaine d’année, le quartier le plus scandaleux de la capitale. Le problème ne résidait pas réellement dans les pubs et les bars. Les rues étaient ornées de devantures criardes, de néons roses, qui vous promettaient des filles magnifiques, beaucoup plus dénudées que dans votre bibliothèque de quartier. Et cependant, ce n’était que la partie émergée de l’iceberg.

Un sujet sur les peep shows ne trouverait son lectorat que dans les colonnes de journaux conservateurs, indigné par la recrudescence de tels établissements. Elle n’aurait pas eu de mal à obtenir les témoignages des épiciers et autres commerçants désertant leurs anciennes échoppes, poussés dehors par la montée des loyers tout autant que par le voisinage.

Néanmoins, ce n’était pas l’angle qu’elle avait choisi ; après tout, elle avait beau ne pas pratiquer, elle était loin d’être choquée par un peu de peau ni même par ce qui pouvait se tramer sur les scènes, toutes de rouge et d’ombre.

Non, ce qui l’avait amenée à fouiner en coulisses était tout autre : elle voulait faire un sujet sur les filles. Comprendre ce qu’était leur vie, si elles étaient vraiment là par choix, comment on survivait ainsi. Elle même peinait à joindre les debout, elle pouvait totalement comprendre le cheminement. Mais quelle était la réalité de leur quotidien ? Et quid de ces nouvelles substances dont on se murmurait qu’elles étaient disponibles ici et là ?

Ce papier, dont elle avait déjà l’ébauche, elle aurait sans doute le plus grand mal à le caser, mais elle en avait envie. Et c’était bien cela le principal. Ce sujet n’était pas uniquement alimentaire. Elle se sentait portée par ces destins relégués aux ombres.

Mais peut-être avait-elle été trop gourmande. Trop imprudente.

Le patron du strip-club l’avait surprise dans les coulisses, en train de poser des questions sur la GunPowder. La danseuse avait fui, effrayée. Pas Mayra.

Pas qu’elle n’en ait pas eu vraiment envie, mais le type était accompagné de deux amis, du genre pitbull. Du genre à ne pas se laisser attendrir par une petite plaisanterie et un petit sourire.

La traîner dehors, n’avait pas suffit. Sans doute pour la décourager de revenir.

La première claque l’avait envoyée heurter une poubelle.

….pas exactement la meilleure des journées.

Voilà la raison pour laquelle il valait mieux enquêter avec la Lionne ; voilà la leçon fataliste à laquelle elle aboutissait, alors que son esprit se dissociait de la douleur, qui tintait à ses oreilles. Ou bien la raison pour laquelle il fallait toujours faire en sorte de pouvoir prévenir quelqu’un.

Elle se releva, repoussant en arrière sa crinière brune, levant ses yeux noirs vers les deux gorilles, en se demandant si un autre coup viendrait, quand-

Aucune autre claque ne suivit. Sortie une nulle part, une silhouette massive s’était interposée, et-

Sa bouche s’ouvrit sur un cri de protestation. Non- mais ?! Elle se faisait enguirlander, là, ou quoi ?!

Qui d’autre qu’Isaac Wellington, hm ?

« ….il n’est pas possible... »

Contrairement à ce qu’il avait espéré, elle ne prit pas la fuite. Nullement. Adossée contre le mur de brique, elle fixa le combat, avec une sorte de fascination, oubliant de respirer, tandis que les hommes échangeaient des coups qui auraient mis au tapis n’importe qui. Des grognements et des bruits de chair et d’os qui craquent et souffrent et s’ouvrent.

Elle étouffa un cri quand le sportif prit un coup qui parut plus violent.

Alors seulement, elle sortit de sa torpeur. Ramassant un couvercle de poubelle métallique, pour en frapper le gorille le plus proche. Hum. On avait déjà vu plus efficace. Mais qu’importe.

Car trois battements de coeur plus tard, les deux affreux avaient fui. Elle se tenait face au joueur amoché, mais avec dans le regard une étrange satisfaction.

Elle s’approcha, grimaçant à chaque nouvelle blessure qu’elle remarquait sur ce corps taillé pour l’excellence. ...et la culpabilité vint lui tordre le coeur.

« ...qu’est-ce que tu faisais là ? Pourquoi tu es intervenu- Regarde dans quel état tu es… Wellington.. Il faut qu’on t’amène à un hôpital, je- Je connais un médecin- »

- mais elle ne savait ni si il travaillait ce soir là, et le Royal Hospital était loin, par rapport à Soho.

« Attends, je vais trouver un taxi ! »
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyJeu 12 Mai - 22:00


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Étrangement, je ne crois pas au Destin.
Du moins, il ne régente pas ma vie, parce que je ne lui en octroie aucunement le droit. Et que, de toute manière, cela semble tellement aberrant. Si je me suis destiné à être un Joueur de Quidditch connu et reconnu par ses pairs, c’est parce que je l’ai voulu. Et, que la Fortune n’est pas entrée en marche dans mon processus de pensée. Et, il est certain que ce n’est pas parce que Noah Wellington a fait carrière par ce biais, que j’ai été influencé. A Poudlard, j’étais doué et je le suis toujours. Le meilleur Batteur de sa génération, celui qui a remporté le titre à de nombreuses reprises. Alors non, j’ai du mal à croire au Destin et aux fins liens tissés par les Parques.

Même si je me retrouve ici. A ce lieu et à cet instant t. Celui étant à la croisée de deux consciences. Là, alors que je suis en train de me faire cogner, je pense que ce n’est pas pour rien que je suis là. Que j’ai eu raison de passer par là. Parce qu’inconsciemment, c’est moi qui me devais de la trouver et personne d’autre. Parce que l’ancienne Serdaigle a hanté mes jours comme elle a hanté mes nuits, et que je n’ai eu d’autre choix que de lui venir en aide. De la défendre de deux agresseurs et de rendre les coups. Même si l’un d’entre eux, est parvenu à presque me faire flancher, tant la douleur en est cuisante. Car cette dernière a réveillé une ancienne souffrance. Que je n’ai jamais vraiment soignée. Poussant mon corps au-delà de ses limites. Et là, je crois que je le paye.

En plus, alors que je m’évertue à la tirer d’affaire, mon interlocutrice reste plantée là. M’engueulant qui plus est. Ça, c’est ce que je perçois aisément entre deux coups de poings alors que je fronce les sourcils, devant ce flegme dont elle peut faire preuve et qui putain, m’agace. La métisse a le temps de se barrer, mais non, elle opte pour rester. Grognant de voir pareille vision, je reste néanmoins surpris de la voir s’emparer d’un couvercle d’une poubelle et d’en assommer, l’un des gorilles. Et, je constate que cela fonctionne mais à moitié seulement. Or, il faut croire que je les ai mis en déroute malgré le sale coup que j’ai pris en traître et qui me fait grimacer intérieurement. Et, qui, à juste titre me fait presque m’évanouir. Mais je tiens. Hormis mon regard bleu clair fermé et ma respiration saccadée.

Dans l’étau d’affliction qui me sert de tête présentement, je perçois pourtant distinctement son parfum et ses paroles. Même si celles-ci, en sont presque hachées, je les comprends quand même. J’ouvre un œil, quand je me fais encore limite engueuler. D’être venu, alors qu’elle semble être à même de contrôler la situation dans laquelle, elle a réussi à se fourrer comme une abrutie. Et, que … là ça se bouscule dans mon restant de conscience. Parce que s’il lui était arrivé quelque chose. Si je n’avais pas pu lui avouer. Lui dire. Du coin de l’œil, je lui adresse un regard bleu clair peu avenant. Tiraillé entre le mal et l’envie de lui en mettre une. Mais, quand je vois ces lèvres pleines fendillées et ces joues meurtries, ça me broie ce qu’il me reste de cœur. Parce que c’est elle.

- Si j’étais pas … intervenu, t’aurais été dans la merde non ? J’articule avec difficulté, les mâchoires serrées. Souhaitant vite qu’elle hèle un taxi. Pas de médecin. Mon Loft. Camden Town. Que je scande au gars du taxi, en me laissant glisser sur la banquette arrière. Donnant mon adresse entre deux grognements.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyLun 6 Juin - 21:19


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Lorsqu’il lui fit cette réponse, elle ne put s’empêcher de rouler des yeux, dans un mélange d’incrédulité et d’exaspération parce qu’il avait entièrement raison et qu’elle pouvait assez mal se défendre contre cet argument, à moins de prétendre qu’elle n’avait pas la joue rougie et gonflée.

D’accord, il tînt debout le temps qu’elle coure jusqu’à la rue et réussisse à héler un cab (en se jetant presque devant les roues du taxi) et il parvint à tituber jusqu’à la voiture sans qu’elle ne le soutienne, mais il avait l’air gris. Le refus de voir un médecin ne l’enthousiasma pas, mais après tout, il savait bien ce qu’il faisait, et elle pourrait toujours changer de plan s’il tournait de l’oeil. Surtout, il y avait plus urgent : le conducteur, qui protestait depuis le siège avant :

« Si ton coq me dégueulasse la cage, je vous vire, poulette !!! »

« Ca va, ça va !! Il a juste un peu trop fait la fête, on ne va pas loin ! »

Elle en était certaine, vu l’adresse qu’il avait donnée. Le taxi  n’avait pas le droit de les refuser, c’était illégal ; elle le savait, il le savait, mais il y avait peu de chances que ça le décourage de les foutre dehors à coups de balais. Pour qu’il arrête de protester, elle sortit, avec un soupir et en roulant des yeux, un billet de 20£ de sa brassière.

Le chauffeur empocha l’argent, en grommelant que la prochaine fois, il laisserait ça aux droshkys. Mais au moins, il démarra, dans une grande pétarade, mettant le taxi en mouvement, dans une lenteur agonisante, histoire d’éviter d’écraser des fêtards à demi-intoxiqués.

Elle se cala plus confortablement sur la banquette, à demi tournée, une jambe repliée sous elle, observant le joueur avec une moue inquiète. Ses yeux n’avaient de cesses de le détailler, tandis que la vie nocturne continuait de battre son plein en dehors de l’habitacle. Les yeux sombres restaient focalisés sur un seul homme. Vérifiant ses réactions, la pâleur de sa peau. S’il respirait encore (….pouvait-il avoir une hémorragie interne ? Quels étaient les signes d’une hémorragie interne ? Il était vraiment très pâle).

Mais le torse puissant continuait de se soulever, à un rythme qui disait qu’Isaac Wellington n’abandonnait pas la lutte.

Dans cet instant suspendu, où les bruits leur parvenaient de façon étouffée, où la lumière et l’ombre jouaient sur sa peau ornée de blessures, dans l’atmosphère poisseuse de ce taxi fleurant la fumée… il était malgré tout beau. Comme un de ces prédateurs blessés qui,bien qu’ils aient été mis à terre, demeurent redoutables.

Elle tendit la main pour écarter de son front une mèche trempée de sueur.

Sans crier gare, le taxi freina d’un coup sec, manquant d’envoyer Mayra en avant ; l’homme se tourna, faisant signe qu’ils étaient arrivés, d’un air bourru. Mayra jeta un œil au compteur, et réalisa qu’elle avait encore dans sa poche arrière de quoi régler, mais qu’ensuite, il ne lui resterait plus que 5£. Elle régla néanmoins, et lui fit un doigt d’honneur indigné quand il repartit sans rendre la monnaie, les laissant sur le trottoir sale de Camden.

Bon. Eh bien… elle était à présent à la dèche. Avec un grand chevalier à la dérive, pesant son poids de muscles, alors qu’elle tentait de le soutenir. Placée contre lui, elle faisait de son mieux, cherchant à placer un des bras solides autour de ses épaules pour mieux l’accompagner (et ignorant sciemment les regards qu’on leur lançait, sachant très bien qu’elle-même n’était pas exactement sortie indemne de tout cela ; l’adrénaline l’empêchait de se focaliser trop sur la pulsation de sa lèvre, ou la chaleur qui irradiait dans sa joue).

« Wellington ? Il faut que tu me guides, d’accord ? Jusqu’à chez toi... »

Camden pouvait être un dédale, avec ses différents niveaux de briques et de sous-sols et de boutiques faites de bric et de broc. Elle aurait toutes les peines du monde à deviner où il habitait et aurait vraisemblablement du mal à trouver quelqu’un pour la renseigner, soit que l’anonymat était la règle soit que  la personne ignore de bonne foi qui habitait dans quel trou à rats.

C’était un choix de résidence original, voici ce qu’elle nota de façon presque inconsciente, tout en continuant de rester à ses côtés, contre sa chaleur. En plein centre et pourtant protégé comme au sein d’un labyrinthe parfaitement londonien.

Du coin de l’oeil, elle surprit un mouvement d’aile, dans l’obscurité. La poste sorcière, bien sûr !!

Un instant, elle envisagea d’essayer de prévenir Pristi par hibou. Les premiers soins faisaient un peu partie du corpus obligatoire dans sa branche, mais quelque chose lui donnait à penser que soit la Serbe s’appliquerait à soigner le sportif sans anti-douleurs, soit le blessé renâclerait et refuserait tout sort de soin de quelque sorte, venant d’une ennemie de longue date. …...Pas Pristi, donc. Jérémy ? Si elle parvenait à convaincre son sauveur?
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyMar 7 Juin - 19:35


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Je douille.
J’ai l’habitude pourtant, sur le terrain de Quidditch de me faire cerner par des Cognards et de les encaisser. Pour les renvoyer ensuite, avec ma précieuse batte. Mais ici, j’ai la sale impression qu’une sorte d’énorme truc Moldu s’est amusé à me broyer l’entièreté des os. Et Satan sait, qu’on en a une pléthore dans le corps putain ! Ils ont tous été passés dans une broyeuse, notamment cet endroit où je n’ai jamais vraiment soigné cette ancienne blessure. Ça, c’est entièrement de ma faute en soi. A ne pas accepter les anti-douleurs et les onguents prescrits après les matches. Moi, je suis le Batteur des Faucons de Falmouth, celui-là même qui initie la douleur et non, celui qui se la prend en plein dans la gueule. Eh bien, faut croire que la roue du Destin s’est mise à tourner. Un peu.

Je me retrouve donc, à moitié agonisant dans un taxi hélé par Mayra Alushi, quitte à n’être qu’un spectateur de ce qu’il peut se passer. Du coin de l’œil, je la vois faire. C’est elle, qui en charmante princesse, daigne m’offrir le carrosse. Avec un petit sourire en coin, je tolère cet aspect. Mon regard bleu clair se fermant légèrement sous la douleur, rêvant un contact qui parait éphémère. Je la perçois indistinctement, qu’elle me touche. Qu’elle effleure une mèche de mes cheveux bruns rendue poisseuse par le sang et la transpiration. Ce geste, il parvient à me faire frissonner, alors que ce n’est rien d’autre qu’un simulacre de compassion. Mais, quand le taximan freine abruptement, j’attrape la métisse et ancienne Serdaigle. Presque instinctivement. Pour ne point qu’elle se blesse plus. La protégeant, dans les affres de l’affliction. Elle, elle ne doit plus souffrir. Parce que moi, j’encaisse. Je sais parer les coups. Même si là, c’en est risible.

Inspirant et expirant, j’arrive à rester conscient du trajet qui défile sous nos yeux. Et, quand je la vois faire un doigt d’honneur indigné à notre bon samaritain, que je ricane. Baissant ma tête aux boucles brunes, pour m’esclaffer plus bruyamment. Avant qu’une pointe de mal, ne me calme à raison. N’est-ce pas à force de côtoyer sa Serbe folle, qu’elle agit ainsi, la Bleue et Bronze ? A faire des doigts d’honneur aux coursiers britanniques. Avec un autre sourire en coin, je la sens qu’elle me soutient. Malgré sa stature frêle, contre la mienne taillée pour le sport de haut niveau et l’effort. Pour tenter de la soulager, j’essaye de me tenir debout. Économisant mes forces, dans le fait de converser. Sauf, qu’elle n’est pas de cet avis. Prétextant que je me fasse guide, pour la conduire jusqu’à chez moi. Et, visiblement, je n’ai pas vraiment le choix. Mon regard bleu clair, lui, scrute la distance qu’il peut y avoir de là où nous nous trouvons, jusqu’à mon Loft. Avec un soupir, j’estime que cela me parait infaisable. Même avec toute la bonne volonté du monde.

Toutefois, elle a besoin de se soigner, elle aussi. Il n’y a pas moyen que je la laisse ainsi. Le visage tuméfié par un connard qui a failli lui faire bien plus de mal. Et là, à cet instant précis, alors que je l’observe, je me rends compte que mon connard de géniteur a amplement raison. Je ne suis pas indifférent à ce qu’elle dégage comme aura. Je ne suis pas indifférent à ce qu’elle est au fond d’elle et en-dehors. Une ancienne Serdaigle totalement timbrée, fouineuse et ô combien atypique. Et, qui me plait bien plus que ce que je ne veux l’admettre. Avec un grognement, je rends les armes. M’appuyant sur elle, avant de lui désigner de l’index mon habitation, toutes de briques vêtues. Et, de m’adresser à elle. Enfin. Tout en serrant ostensiblement les mâchoires.

- Là-haut … Faut qu’on monte les marches de métal. C’est le Loft, avec les briques rouges … Les marches de métal, je parviens à les enchainer sans encombre. Par la force de l’habitude. Par la force des choses. Ce n’est qu’arrivé au-dessus, à la lourde porte d’entrée métallique, que je dois me ressaisir pour la déverrouiller. Et, ainsi pénétrer jusque dans mon sanctuaire de me laisser choir de tout mon poids sur le canapé. Fais comme chez toi. Je ne suis pas le meilleur des hôtes, en ce moment. Mais, dès que je me serais posé, je te soigne Alushi. J’ai réussi à sortir tous ces mots d’une seule et unique traite. Comme un leitmotiv.

Parce que merde, c’est elle ma prévalence.
Quoi qu’elle puisse en dire.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyDim 17 Juil - 22:29


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Isaac Wellington avait beau avoir été abîmé, il tenait le coup. Incroyablement. Sa peau était pâle et il retenait des grimaces qui disaient tout de ce qu’il traversait, et pourtant… il trouvait encore le moyen de la retenir en cas de choc, de la protéger de plus d’inconfort. Essayer de la préserver, de ne pas faire reposer sur elle toute la masse de ses muscles. Elle en aurait roulé les yeux mais… ….c’était mignon. Et impressionnant, tout de même. De détermination, de résilience, de puissance. Un exploit d’athlète, sans doute une plus grande prouesse que tout ce qu’il faisait sur les terrains de sport. ….un exploit de gentleman, aussi. De gentleman à la peau tuméfiée et qui avait un vocabulaire fleuri. Mais gentleman tout de même. Elle eut un sourire secret.

Hmhm. Mais ça n’éclipsait pas le problème le plus pressant. Fort heureusement, il la guida, indiquant un logement… atypique. Moue impressionnée de la demoiselle : autant parce que la proximité de son territoire avait donné un coup de fouet à son sauveteur amoché, que parce que, passant l’imposante porte d’acier, elle découvrait le nid d’aigle, tout de rouge chaud et de métal impitoyable. Un peu de cuir, ici et là. Sur le canapé où le sportif venait de s’échouer, avec un soulagement perceptible. Non sans une dernière démonstration de masculinité.

Elle eut un rire sucré comme une vodka pomme, secouant la tête.

« Très bien, j’attendrai sagement que tu arrêtes de saigner sur tes coussins de créateur. Que tu viennes me mettre quelques pansements. »

A pas de souris, le regard étincelant, elle pénétra dans cette antre. C’était… ça correspondait à ce qu’on pouvait attendre d’un homme comme lui. Des matières solides, brutes parfois, nobles et coûteuses, à l’opposé pourtant de tous ces décors précieux et fragiles qui étaient le lot des appartements coûtant une assurance vie ou deux. Et en même temps… il y avait aussi une atmosphère plus intime, accueillante sans qu’on n’y prenne garde. Comme si l’appartement tout entier vous invitait à ne pas jouer de rôle. Quoi qu’il arrive.

« Joli pied à terre... »

Elle en mémorisa les odeurs, les couleurs, les ressentis. Comme ça. Au cas où ?

Du bout des doigts, elle traça la surface de la crédence de la cuisine ouverte. C’était impeccable, loin des clichés concernant les appartements de célibataire. ...loin du bazar qu’elle pouvait mettre assez rapidement sans y prendre garde. En revanche, elle avait beau ouvrir des placards au hasard…

« Où caches-tu ta trousse d’urgence ? Wellington ? »

Elle avait mis une emphase sur son nom, parce qu’elle avait réalisé que pendant qu’elle se perdait en analyses décoratives, elle avait cessé de vérifier qu’il était toujours conscient, son chevalier aux longues serres. Une inquiétude avait percée dans sa question, même si elle avait tenté de la dissimuler.

Avant de la trouver, on pouvait peut-être faire plus rapide. Elle attrapa un torchon qui semblait immaculé, le passa sous l’eau. Un verre. Une bouteille d’eau qui attendait sagement dans un réfrigérateur (un sorcier, bien sûr, pas un réfrigérateur normal, c’était à ce genre de choses qu’on vous rappelait où vous vous trouviez). Et puis, peut-être parce qu’elle avait vécu trop d’aventures avec sa Luaneshë, une bouteille de whisky qui traînait là. Ce serait tout aussi efficace pour nettoyer des plaies et insensibiliser qu’autre chose.

Elle se sentait plus calme, à présent qu’elle venait s’installer près de lui, sans cérémonie, sur le canapé, posant à terre les deux bouteilles. Avec une grimace de compassion en redécouvrant l’état de son visage. ….par sa faute à elle, en réalité. Elle se mordit doucement la lettre inférieure, avec un soupir imperceptible.

« C’était courageux et altruiste, de venir te faire cogner comme ça... »

Un sourire plus tendre, alors qu’elle essayait de nettoyer un peu la chair tuméfiée. A gestes précautionneux, les deux billes sombres de ses yeux attentifs aux signes. Comme elle l’aurait fait si elle avait approché un prédateur blessé. S’il la laissait faire, bien sûr.

Et puis, l’air de rien :

« Je connais un jeune médecin. Plutôt sympathique. ….si je lui demandais de passer te voir, il ne poserait pas de questions. »
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptySam 30 Juil - 15:55


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Il y a bien mieux comme journée.
Même si j’aurais vendu mon âme pour prétendre être sur un terrain de Quidditch à me faire fracasser la gueule, plutôt que des armoires à glaces me tombent littéralement dessus. Mais dès lors, il faut croire que j’ai mis le costume de chevalier servant. Que j’ai retiré momentanément celui qui octroie de la douleur à ses congénères. Et, qui aime cela. Là, j’ai fait en sorte de sauver les jolies fesses de l’ancienne Serdaigle, et pour quoi ? Pour la gloire, m’aurait dit Noah Wellington mon connard de père. Qui lui, m’a insufflé d’étranges pensées concernant la métisse. Étranges pensées qui se répercutent dans mes gestes, ceux qui empêchent notamment l’ancienne Bleue et Bronze de se faire plus de mal encore.

J’ai du mal à me comprendre. Les coups qu’on m’a offerts, ont-ils sciemment endommagé quelque chose chez ma personne ? Pour que j’ose réagir ainsi, comme un con ? Je ne prends plus la peine de réellement penser, étant donné que la seule chose qui me fait rester conscient, c’est la douleur. Et la voix, de mon interlocutrice. Pour le reste, je suis aux abonnés absents et pour tout dire, je n’en ai strictement rien à foutre. Comment le pourrais-je, alors que je me laisse porter durant le temps imparti jusqu’à mon Loft. Sans m’appuyer de tout mon poids sur la jeune femme. Parce que, ce sauvetage où je me suis pris quelques coups bien placés, il n’aura servi à rien. Si c’est moi, qui la blesse. Et de cela, je n’en ai nulle envie.

- Commence pas. Je ne suis pas d’humeur. Que je grogne entre mes dents serrées, tout en l’observant. Elle, qui observe mon sanctuaire. Intérieurement, je ne peux point nier bien longuement, que cela me semble singulier qu’elle soit présente non loin de l’îlot central de ma cuisine. Hum. Ouais. Là, je ne réponds plus vraiment alors que je ferme mon regard bleu clair et que je tente, par tous les moyens connus, d’ignorer la douleur qui pulse dans chacun de mes muscles et dans chacune de mes veines.

Même les yeux fermés, je perçois distinctement ce qu’elle fait chez moi : elle visite. Inspirant et expirant, je suis bien à deux doigts d’être injurieux. Impatient et courroucé de n’avoir pas agi comme je le devrais. En préservant et soignant cette blessure qui me fait un mal de croup. Je crois, que c’est la pire de toute, tandis que la brune vient me rejoindre sur le canapé et que j’ouvre un œil, peu convaincu par ce qu’elle va faire. Cependant, j’ose apercevoir une certaine bouteille de Whisky, qui, je l’espère ardemment, n’a pas été ouverte pour prétendre soigner mes plaies. Fronçant les sourcils, je plante mon regard bleu clair dans le sien, aussi sombre qu’une nuit d’encre.

- Tu me fous quoi là, avec ma bouteille de Whisky ? Je n’ai pas besoin que tu me la vides sur mes plaies pour que ça me soigne. Oublie ça. T’es sorcière non, Alushi ? Ma réserve est abrupte mais je n’y peux rien si elle me trouble. Alors qu’elle est à quelques centimètres de moi, en train de me soigner et que ça me déclenche ce quelque chose que je ne peux réprimer. Ouais. De rien. Que je bougonne à nouveau, toujours en la contemplant, mes sourcils toujours froncés. Tu me feras le plaisir de remballer l’idée de ton médecin qui ne pose pas de questions. Faut juste le temps que ça passe. Ce n’est pas comme si mon corps, n’en avait pas l’habitude. Un grognement, que je camoufle en me mordant les joues alors que me redresse légèrement dans mon canapé. Ça va, toi ? Tu n’as rien ?

Je la questionne, sans détacher mes prunelles bleu clair des siennes, aussi insondables que de l’onyx pur. Étrangement, j’en oublie presque la douleur, alors que mes doigts se fraient un chemin dans ses mèches douces et foncées. Il y a un sourire imperceptible sur mes lèvres, quand mes doigts jouent avec ces dernières. Je n’ai jamais constaté, jusqu’à ce jour du moins, que Mayra Alushi était aussi belle. Aussi à mon goût. Les lèvres pulpeuses. Le joli nez droit. Les iris noires qui peuvent s’animer d’une lueur de défiance, quand la Miss le veut. Alors, je laisse quelques secondes entre ce nous, que je ne veux pas imaginer et j’emmerde mon père. Quand je pose mes lèvres, sur celles de mon interlocutrice.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptySam 13 Aoû - 11:23


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Elle savait pertinemment qu’il avait la capacité à démolir des gueules. Si elle n’avait pas lu les journaux sorciers, il lui aurait suffi de repenser à la démonstration qu’il lui avait faite, en venant à son secours. Peut-être avait-il pris de mauvais coups, cependant, il en avait distribué au moins le double.
Alors… tout en sachant tout cela… tout en ayant elle-même goûté à une claque brusque de la part d’un des vigiles, dont sa chair se rappellerait encore longtemps….

Pourquoi ne ressentait-elle aucune peur, alors qu’il bougonnait depuis le canapé, un avertissement mécontent, en réponse à la plaisanterie de la souris ?

Au-delà même d’une absence de peur, elle trouva sa réponse… attendrissante. Elle eut envie de sourire, en l’entendant. De sourire et de secouer la tête.

Pour autant, elle revînt tout de même vers lui, armée de son nécessaire de soins de fortune.

Elle ne voulait pas connaître le prix de cette bouteille. Ou si, d’ailleurs, vu la tête indignée du sportif, il y avait fort à parier qu’elle allait engloutir dans chaque compresse improvisée l’équivalent d’une soirée de pourboire. Cependant…. A la guerre comme à la guerre.

Isaac Wellington tenta une dernière manœuvre désespérée pour sauver son précieux liquide ambré, mais ne récolta pour sa peine qu’une grimace suivie d’une moue :

« Tu n’as jamais dû vérifier les notes que j’obtenais en sortilèges, ou en métamorphoses, sinon, tu ne suggèrerais pas ça. Né-an-moins, si tu tiens absolument à ce que je tente ma chance à la baguette, et que tu ne crains pas de te retrouver avec un trou à la place de la joue, je me ferai un plaisir de relooker mon sauveur. »

C’était un mensonge. Elle n’essaierait même pas. Mais la répartie badine était exécutée comme une diversion, tandis qu’elle humidifiait le tissu, et enchaînait avec souplesse et une tendresse dans la voix :

« Trouvons un terrain d’entente. Je promets de ne pas vider cette bouteille. Et d’en laisser suffisamment pour que tu puisses me proposer un verre ensuite. Que je puisse au moins le goûter, s’il est aussi exceptionnel que ça. …..serre les dents. »

Mayra garda des gestes précautionneux et rapides, pour essuyer un peu les plaies. Pour désinfecter, juste un instant, éviter le plus gros des dégâts, se rendre compte réellement, de ce qu’il avait souffert... Les yeux noirs étaient rivés à lui, à un niveau intime et clinique à la fois, étudiant la peau et les dommages qui lui avaient été causés.

Elle pinça sa lèvre inférieure entre ses dents, quand il refusa l’idée qu’elle prévienne son petit médecin. Le terrain d’entente se basait sur l’idée qu’elle aurait des renforts. Le whisky lui donnerait un peu de ressources, mais les bisous magiques tels qu’on leur en dispensait dans la cour de récréation risquaient de ne pas s’avérer suffisamment efficaces.

Le principal concerné semblait ne pas s’en soucier. Le moins du monde. Elle laissa échapper son train de pensées quand le regard sombre croisa les prunelles bleues. Parce qu’il lui avait demandé si elle allait bien. Parce qu’il n’avait fait que la regarder, tout ce temps, tandis qu’elle était distraite par les soins à dispenser.
Parce qu’il était soudain très, très près.

Pourquoi les baisers d’Isaac Wellington arrivaient-ils toujours sans qu’on s’y attende et dans les moments les plus étranges ?

Pourquoi faisaient-ils descendre dans son bas-ventre une chaleur sourde, pourquoi lui arrachaient-ils toute pensée ?

Personne ne les interrompait, cette fois. Ni les équipiers de Poudlard. Ni Wellington Senior. Pas Pristina.

Personne ne viendrait.

Le tissu imbibé d’alcool était tombé à terre, la bouteille lui avait glissé des mains.

Elle avait passé ses bras autour de son cou solide. Elle avait entrouvert les lèvres dans un soupir, et l’avait attiré, instinctivement, plus près encore.

« ….juste… pour s’assurer… que je vais mieux. »

Elle réalisa qu’il n’avait peut-être pas reçu d’éducation moldue, et compléta, dans un sourire mi-embarrassé mi-rieur :

« Un bisou magique ? »/div>
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyDim 28 Aoû - 9:10


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La scène que je suis en train de vivre présentement est totalement surréaliste.
J’ai Alushi, la métisse Serdaigle, présente sur mon canapé et qui, avec toute l’abnégation qu’elle peut porter sur ses frêles épaules, tente en vain de me ‘soigner’. Je mets des sacrés guillemets au verbe soigner, parce qu’utiliser l’une de mes bouteilles de Whisky la plus onéreuse qui soit pour panser mes blessures, ce n’est point le genre d’item que j’utiliserais. Elle est bien allée à Poudlard, comme moi, non ? Elle a bien appris toute une flopée de Sortilèges aussi délicats les uns que les autres, n’est-ce pas ? Alors putain, pourquoi, elle s’évertue à me vider sur la gueule la moitié de mon alcool adoré ?

Tout en protestant et en grommelant ouvertement, je vois bien que tous mes borborygmes n’y font rien et qu’elle est bien décidée à essayer de me laver la figure à l’éthanol ambré. Haussant un sourcil, je la fixe de mon regard bleu clair, étudiant sa remarque silencieusement. J’avoue qu’être ‘relooké’ par mon interlocutrice avec un sale trou dans l’une de mes joues, cela ne fait pas vraiment partie de mes prérogatives. Puis, pour l’image et l’égo, cela risque de piquer un peu. Voire beaucoup. Alors, comme tout bon soldat, j’accuse une potentielle défaite mais certainement pas la guerre. Ce n’est pas elle qui va me dicter, ce que je dois faire.

- Ouais non, c’est bon. Laisse tomber. Verse-moi sur la gueule la moitié de la bouteille de Whisky, qu’on en finisse Alushi. Un rire sec et bref, parce qu’elle veut le goûter. Elle veut connaitre la sensation de cendres qu’il procure sur ses lèvres. Ses lèvres pleines, qui m’hypnotisent et dont mon regard bleu clair ne parvient pas à se défaire. Tu me prends pour un puceau ou quoi ? Je ne suis pas le genre à serrer les dents. Je les serre parce que justement, je grogne et je m’insurge.

Je suis un joueur de Quidditch professionnel, un Batteur surnommé le Boucher Vert, celui dont la légende est de casser des gueules dans et hors du terrain. Alors, ce ne sont pas trois petits tapotements d’un coton nimbé d’alcool qui vont me faire s’écrouler. Cependant, je dois avouer quand même que les armoires à glace, elles ont eu du répondant. Et que, la dose astronomique d’alcool qu’elle diffuse sur mon faciès, elle me fait un bien fou. Mais jamais ô grand jamais, je ne vais lui avouer cela. Il demeure de la fierté toujours mal placée chez le fils unique de Noah Wellington. Un orgueil, dont il m’en a bien montré les mérites.

- Va pour un verre. Toutefois, je n’y pense plus au verre. Parce que durant cet instant que dure mes soins de fortune, je la détaille. Comme, je ne l’ai jamais vue auparavant. Que ses iris soient intensément noires mais où il y perle un peu d’inquiétude. Que sa bouche pulpeuse se mordille avec dévouement sous son labeur d’infirmière peu qualifiée. Et que moi là, je n’ai qu’une seule pensée.

Mes lèvres sur les siennes. Sans ambages. Sans provocation de ma part. Juste des gestes. Et surtout, il n’y a pas le reste autour, juste nous deux, sur mon putain de lourd canapé en cuir sur lequel je me permets de la soutenir. Distraitement, j’entends le chiffon s’éclipser de ses doigts ainsi que la bouteille qui termine sa destinée sur le sol, mais là, je n’en ai rien à foutre. Ce qui m’importe, ce sont ses bras autour de mon cou, et cette singulière présence sur laquelle je n’aurais jamais parié. Et, inconsciemment, j’envoie chier mon père.

- Exactement, ouais. Un sourire, en coin et un éclat vif dans mon regard bleu clair. Je devais faire une vérification. Je n’avais pas le choix. Un rire lorsque je la vois être embarrassée et là, je constate que même à moitié conscient, cela est la plus jolie chose que j’ai vu jusqu’à présent. Si on parle de ‘bisou magique’, ce serait plutôt moi qui en aurais besoin.

Je ne lui laisse pas le temps de rétorquer. Parce que je viens le chercher ce bisou magique, tout en l’agrippant par ses fesses rondes et jolies, pour la faire venir sur moi. Et rien à foutre, si mes côtes me hurlent de ne pas le faire. Là, à replacer une mèche de cheveux sombres derrière l’une des oreilles de Mayra Alushi, je peux dire que je suis bien. Relativement bien.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyLun 5 Sep - 23:50


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Il boudait, littéralement, pour son whisky, et ce fut avec une fatalité de grand prince qu’il finit par accepter qu’elle se serve du précieux liquide pour le retaper. Et… elle cacha un rire, mais ne put dissimuler la tendresse dans les yeux noirs, comme elle l’observait ; il était différent de l’image qu’il s’évertuait à construire auprès des autres depuis des années, dans les couloirs de Poudlard ou dans les colonnes des journaux. Il était mignon, à s’indigner pour une rasade de whisky (…une rasade hors de prix, elle en convenait). Elle ne tremblait pas, en cet instant, et elle avait la certitude qu’elle ne craignait rien. D’autres avaient probablement perdu des molaires pour moins que ça, mais…. pas elle. Pas là.

Il n’arrangea pas son cas avec cet éclair de fierté, dont elle fit mine de s’impressionner.

« Ooooh, veuillez m’excuser, monsieur le dur à cuire. Je ne souhaitais pas vous manquer de respect. Je vais donc veiller à nettoyer tout ceci en profondeur et de façon appuyée. »

Elle n’en fit rien ; elle ne faisait que titiller, mais ses gestes restèrent doux, son regard attentif, son âme attentionnée. Le silence, comme elle se concentrait. Et une sensualité qui arrive malgré elle, sans qu’elle l’ait anticipé. Parce que ses yeux, avaient toujours eu cet effet, sur elle.

Un pouvoir inexplicable, qui lui embrouillait les pensées.

Et cette bouche, ces mains, achevaient de lui affoler les sens. C’était une bien étrange chaleur, qui était en train d’éclore dans son bas-ventre. Elle l’avait déjà ressentie, en une occasion, mais cette fois, sous son impulsion, la flamme croissait, de braise devenait langue de feu qui partait s’étendre dans tout son corps, du cœur jusqu’aux entrailles.

Il lui avait déjà inspiré de telles réactions. Mais cette fois, c’était absolu, submergeant. Tout allait incroyablement vite.

Isaac Wellington était clairement en terrain familier. Ses caresses étaient maîtrisées, sans hésitation ni pudeur. Il était en contrôle, et elle eut un imperceptiblement gémissement en sentant sa raideur. Une excitation mêlée d’appréhension, grandissante. Mayra Alushi, elle, était en terra incognita. Elle avait, bien sûr, en tête la théorie mais…

Et une petite voix de plus en plus pressante l’avertissait que laisser perdurer cette situation pouvait mener à, peut-être, une certaine confusion, peut-être un raté ou-

Quand il s'interrompit, pour replacer une mèche de cheveux sombre, avec une tendresse à vous faire oublier de penser, elle sut que c'était le moment ou jamais.

Sa respiration était précipitée, ses yeux sombres trahissaient une fragilité qu’elle ne dévoilait que rarement. Elle se mordit la lèvre inférieure. Est-ce que c’était véritablement ce qu’elle voulait ? Maintenant ? En cet instant ? ….d’ordinaire, les hommes (ou les femmes) ne retenaient pas son attention, ne la faisaient pas vibrer si intensément. C’était…. Wellington.

Elle en avait envie. Avec lui. Maintenant. C’était la seule chose qui comptait.

Le mettre au courant, ou garder l’information pour elle ? Ca la regardait, après tout, et il risquait de mal réagir. Sauf que… ….elle imaginait bien que ne pas le signaler pouvait l’amener à surestimer l’expérience de Mayra, et dans le domaine, elle ne voulait pas rejoindre la tribu des Histoires d’Horreur des Hymens. ….pas question de se traumatiser.

Elle relâcha une respiration qu’elle avait retenue sans le réaliser.

« Est-ce qu’on peut y aller en douceur ? Je n’ai- huh… »

Elle en était à pincer sa lèvre inférieure entre ses dents.

« Je n’ai jamais essayé…. ça. »

La formulation était volontairement vague, mais suffisamment explicite vu le contexte, non ? Elle ne parlait pas du tout des soins à coup de whisky. Et son coeur battait à tout rompre.
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyMer 28 Sep - 15:10


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Littéralement, je possède l’expression d’un gosse de cinq ans que son père, ne s’est point privé de punir.
J’abhorre cette idée de sacrifier sur l’autel de ma remise en forme, un putain de bon Whisky. Mon interlocutrice n’a pas l’air de connaitre les prix que coûte cette denrée rare dans le commerce. Habitué par mon père, Noah Wellington et ancienne gloire du Quidditch, j’ai toujours eu à cœur de posséder tout ce que je jugeais être précieux. Ou témoins, de ma réussite en ce monde. Les alcools onéreux, sont un gage de ma renommée. Et, bien d’autres choses aussi. Les trophées qui peuplent mon appartement de Camden Town, en sont une référence notoire. Et elle, qu’est-ce qu’elle trouve comme baume revigorant, mon infirmière peu qualifiée ? Mon putain de bon Whisky.

Alors oui, bien sûr que je râle. Comment, il peut en être autrement, par ailleurs ? Mais j’y ai préféré cet état de fait, au fait pur et simple de me retrouver avec un énorme trou dans la joue. D’aussi loin que je m’en souvienne, à Poudlard, elle a eu quand même des notes acceptables non ? Éclipsée à moitié par la tornade serbe (et lionne de son état), que j’ai toujours détesté. Chassant cette pensée peu convenable liée à cette sombre idiote d’étrangère, je me concentre sur une autre. Sur la métisse présente dans mon salon et à moitié sur moi. J’écoute à peine ce qu’elle peut m’énoncer, étant seulement concentré sur ses lèvres pulpeuses. Fronçant les sourcils à ces bravoures infernales, je l’embrasse.

Cela n’est point coutumier à ce que je peux lui octroyer d’ordinaire. Si cela se cantonne essentiellement à une envie d’enculer le monde, là, c’est différent. Mon père, ce sale Faucon a peut-être raison. J’y suis attaché, plus que je ne le devrais en définitive. Force est de constater, que je me suis fait amocher salement par des putain d’armoires à glace pour sauver ma ‘promise’. Bon, j’admets que je suis né pour la Violence et que je l’aime, mais ce n’est point pour une demoiselle que j’ai pour habitude de me faire péter le nez ou la moitié de la tronche. Là, c’est Alushi. Qui se trouve être aux antipodes de mes standards. Totalement aux antipodes de mes standards.

Lovée sur moi et sur ma carrure de Prédateur à la fois blessé et bien revigoré par ce qui va se produire entre nous juste après, j’en déduis qu’elle aime ce que je suis en train de lui faire. Mes caresses sont savamment travaillées sur son corps. Qui pour moi, est bandant à souhait. Prêt à passer à la vitesse supérieure, -parce qu’honnêtement ; je ne suis clairement pas là pour enfiler des perles ou Alushi au choix-, je suis tout de même surpris de son hésitation. Les billes noires ont perdu de leur répondant et de leur superbe. Et face à moi, se trouve un cas de conscience. Progressivement, je me stoppe. La gardant tout de même contre moi, mais la laissant aller jusqu’au bout de ses réflexions, qu’elle me partage.

Et là, j’émets un son qui ressemble à rire.
Je ne me moque pas d’elle, non. Parce que je la trouve attirante. Encore plus attirante.
Cela me la rend touchante. Bien plus vivante. Bien plus spontanée.

- J’avais compris Alushi. Un sourire en coin, pour la rassurer. Et, une douce étreinte pour finir de chasser ses doutes. Hey. On y va à ton rythme, tu m’entends ? Je ne veux rien brusquer. Si tu n’en as pas envie … je ne vais pas faire mon connard. Okay ? Putain, si Standford se trouvait dans cette pièce à ce moment-là, pour sûr, elle m’aurait ri au nez. Et, j’aurais approuvé. Et … je serais fier. Parce que je serais le premier. Un éclat particulier dans mes orbes bleu clair, avant un nouveau baiser. Plus doux, celui-ci.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyDim 23 Oct - 14:21


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Elle était prise d’une sorte de vertige, son cœur battait à tout rompre, et pourtant elle ne ressentait pas l’ombre d’une hésitation.

Comme si tout cela avait toujours été une évidence. C’était à se demander si, finalement, ça n’était pas la raison pour laquelle elle n’avait pas vraiment eu envie de papillonner ici et là. Parce qu’au final, elle l’avait choisi, lui, dans sa petite tête de souris têtue. Comme s’il n’y avait jamais eu que Wellington, sans qu’aucun autre puisse se targuer d’être aussi intéressant. Ca serait lui. Elle avait dû le décider inconsciemment, dès l’épisode dans les vestiaires. Elle se fichait assez éperdument de savoir si elle-même était sa deuxième, sa dixième, sa millième. Et elle adorait Pristina, et se doutait que tout ça allait faire rugir la Lionne, mais…

Il lui plaisait. Instinctivement. Voilà tout.

Wellington et son intensité implacable, son sérieux fascinant et ses sourires provocants, les mystères qu’on devinait derrière l’attitude rugueuse de l’oiseau de proie, le danger derrière sa puissance et ses impulsions. Elle était comme attirée inexorablement, moins souris que papillon de nuit devant une flamme, incapable de voir aucune autre lumière ? Etait-ce de ça qu’il s’agissait ?

Allait-elle être happée et se consumer, miroir inversé de la sirène d’Andersen ?

Quand bien même, elle ne reculerait pas. Elle sentait irradier, pulser dans son bas-ventre, une sensation dont il était à l’origine.

Elle ne regretta pas plus d’avoir exposé la situation entre deux soupirs : le Boucher Vert, hum, réagit avec un amusement tendre qui confirma, en filigrane, qu’elle ne devait pas craindre qu’il se laisse aller avec autant de vigueur que sur le terrain, et c’était un soulagement.

« A mon rythme, d’accord… d’accord. »

Et puis, plus doucement, après avoir embrassé un bleu ornant sa peau :

« …merci. »

Elle rougit à nouveau, quand il annonça sa fierté d’emporter ce moment-là, et elle allait le taper gentiment, quand il offrit un baiser. Un baiser qui n’était pas affamé mais d’une tendresse absolue. Un baiser qui la fit sourire, malgré son cœur qui battait à tout rompre.

A son rythme, avait-il dit ? Très bien. A son rythme…

Les mains fines descendirent, un peu plus bas. Du bout des doigts, sur les bosses de ses abdominaux. On aurait pu les dire impressionnantes, mais ce ne fut pas ce qui la fit inspirer, vivement.

Non. Ce fut la colonne de chair dressée, contre ses doigts. Elle avait vu des pénis de toute sorte, au fil des années. Dessinés avec art, commentés à deux, armées d’alcools et de rires. Mais Isaac était… conséquent. Il lui parut plus long que des années plus tôt, sans qu’elle l’ait vu en pleine action, bien sûr, ou peut-être était-ce son imagination, au moment de réaliser qu’il serait en elle.

Elle lâcha un petit rire essoufflé, pour qu’il puisse suivre le chemin de ses pensées :

« …tu as grandi depuis… les vestiaires de Poudlard… »

…Faisait-elle de l’humour pour dompter le stress ?

Peut-être bien.

Sht.

De façon presque expérimentale, elle le prit en main, releva vers lui ses grands yeux noirs, pour essayer de savoir si elle s’y prenait bien. Trop serré, pas assez ? Trop rapide, trop lent… ? Peut-être aurait-elle dû un peu plus écouter les filles à l’université qui prétendait faire des démonstrations avec des bananes.

Elle réalisa que la chaleur qui pulsait entre ses jambes était en train de devenir presque douloureuse. Humide, inconfortable. …elle eut un gémissement, murmura le prénom d’Isaac comme pour lui faire part de ce manque nouveau, qui s’était éveillé.
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyMar 3 Jan - 15:45


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Mayra Alushi.
Elle est là, présente dans mon Loft de Camden Town et sur mes genoux. Bien moins épicée qu’à l’accoutumée mais tout autant enivrante. Je pressens et ressens que chaque parcelle de sa peau n’est qu’un entrelacs de sensations contradictoires. La jolie brune a des envies, mais cela l’effraie. Et moi, je suis en droit de la rassurer. Parce que j’ai compris assez aisément, que je suis son premier. Qu’elle n’a potentiellement expérimenté avec personne jusqu’à présent. Et encore moins du temps de Poudlard ou de Norma. Non. J’ai comme cette impression, qu’elle s’est destinée à moi et que moi, inconsciemment, ça me rend fier. Ça flatte mon égo.

Cependant, je décide d’aller à son rythme. Comme je le lui ai promis. Cela est une forme de ce respect que j’ai pour elle, ainsi que ce quelque chose, que je ne sais pas nommer. Elle me plait et je crois que ce n’est pas pour rien, que je me suis fait cogner pour elle. Elle, et ses lubies d’aller toujours fourrer son joli nez, où il ne doit pas être. Elle, qui est une drôle de Serdaigle, totalement atypique et affublée d’une Serbe folle à lier, qui risque de me briser en deux, si je fais du mal à la brune. Or ici, ce n’est pas du mal que je veux lui octroyer, c’est du pur plaisir. Une Fièvre, comme elle n’en a jamais connu, jusqu’à présent. Quelque chose qui la transcende et qui fait soupirer d’aise, cette bouche pleine, que je ne me prive pas de révérer.

Mes mains, elles, se livrent à des explorations intimistes. L’une d’entre elle, s’empare de cette poitrine qui est encore recouverte d’un tissu, l’autre évoluant entre ses cuisses. Pour qu’elle s’habitue à mon contact, tout comme moi je m’habitue au sien. Celui qui évolue sur ma virilité, par ailleurs. Mon regard bleu clair la détaille et la scrute dans son entièreté alors que les billes noires qui me font face, semblent être éperdues. Dans une réflexion qui n’appartient qu’à la demoiselle assise à califourchon sur ma personne, dont mes effleurements sur son derme, gagnent en intensité. Et, je ne peux m’empêcher de sourire à sa réflexion. Là encore, ça gonfle mon égo.

Ainsi, qu’autre chose, dans ce contexte.

- J’espère bien avoir grandi, depuis les vestiaires de Poudlard. Ses paroles, ça prouve, qu’elle s’est souvenue de ma nudité. Et, que dans un sens, cela l’a marquée. Tout autant que ça paraît l’intriguer. Doucement … c’est sensible. Que je lui rétorque avec un sourire qu’un interlocuteur lambda aurait jugé de tendre, s’il me voyait à l’œuvre.

Alors qu’elle s’empresse d’offrir un traitement à ma masculinité des plus éloquentes, je m’occupe d’elle. Ou plutôt de cette poitrine que j’ai hâte de découvrir, sous ma langue et mes dents. Cependant, c’est son cou que ma langue est en train d’étudier où je m’empresse de sentir son odeur qui n’appartient qu’à elle. Sa peau, je la mordille, lui susurrant des envies, d’elle. Mais, je dois me plier à ma propre promesse : faire en sorte de suivre sa mélodie à elle, sans imposer la mienne. Parce qu’elle m’est importante. Et de cela, je m’en rends compte à chaque frôlement qui fait que mon corps tout entier a envie d’épouser le sien.

Si je ne parle point en ces instants, mes prunelles bleu clair, quant à elles, s’expriment par ce biais. Silencieusement, je lui demande si ça va. Si je peux continuer mon incursion entre ses cuisses, alors que je la fais basculer sous moi, pour la surplomber de toute ma hauteur. Et là encore, je me rends compte de combien, elle est magnifique. Que sa beauté, n’a d’égale que cette effronterie qui émane d’elle. De son âme et sûrement de son corps. Corps, dont j’embrasse chaque centimètre de peau, qui m’est dévoilée. Pour en arriver à son nombril, où je souffle contre sa peau fine. Tout en retirant un dernier rempart d’étoffe, pour enfin contempler sa silhouette nue dans son entièreté.

- Tu es belle, Alushi. Cette fois, je coule sur elle, mais ne la prenant point encore. Parce que je veux faire durer cet instant, où pour la première fois, je peux la voir dénudée. … Encore plus quand tu prononces mon prénom … Ma voix est sensiblement rauque, alors que je me presse plus fermement contre elle, ma bouche dans le creux que forme son cou. Promis … je serais doux …

Bien que cela reste à elle de donner le signal, alors que mes doigts continuent de la glorifier, tout en ayant une intoxicante d’envie d’elle, qu’il me tarde d’assouvir entre mes draps.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyMer 15 Fév - 9:57


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Cet instant avec Isaac était une expérimentation comme elle n’en avait jamais connue et pour laquelle, pourtant, elle ne pouvait nullement se poser en exploratrice. Au même instant, sur cette planète, il devait y avoir un million et demi de personnes qui, à cette exacte seconde. Des millions de couples qui partageaient les mêmes caresses, qui s’offraient des baisers comparables, qui avaient progressé jusqu’au même niveau d’absence de textile.

Cependant, Mayra Alushi en était certaine : aucun d’entre eux ne ressentait, en cet instant, ce qu’elle-même éprouvait.

Ce sentiment entre l’appréhension et une curiosité impossible à ignorer, des frissons à chaque baiser, à chaque caresse, un tourment dans tout l’être qui effaçait la peur pour ne laisser que le besoin. Que la satisfaction. Tout ça, pour celui qui avait été un souvenir impérissable et qui était maintenant parfaitement réel, tout de chair et de muscle et de sourire amusé.

La miss eut une micro-grimace de culpabilité, quand il l’invita à ralentir le rythme, avant de rire dans un souffle :

« ….mieux… ? ….je ne t’ai pas fait mal… ? »

Ca n’avait pas l’air si sensible, pourtant, rigide et soyeux contre ses doigts. Mais elle le croyait sur parole, lui qui du bout des doigts lui avait offert un maelstrom. Et qui semblait déterminé à lui montrer tout un catalogue de possible. Jamais elle n’avait été troublée quand on avait léché sur sa peau du sel avant une tequila ; en cet instant, la caresse soyeuse de la langue d’Isaac lui faisait perdre le rythme des caresses qu’elle voulait apporter à la colonne rigide.

Il n’avait aucune hésitation, affirmait son expérience à chaque geste, et pourtant dans son regard passait des émotions indéfinissables dont elle peinait à croire qu’il soit coutumier. Cette façon qu’il avait de la contempler, presque autant que ses caresses, acheva de chasser ses pensées, et Mayra Alushi ne fut que dans l’instant. Que dans ce moment suspendu, où s’égrenaient ses battements de coeur.

Elle n’avait pas sa langue dans sa poche, n’avait pas froid aux yeux quand il s’agissait de courir après un scoop, et pourtant, elle sentit son visage s’échauffer quand il lui murmura des compliments sensuels, quand il fit des promesses sur lesquelles elle n’avait aucun doute, quand il pressa contre elle cette longue colonne de chair raidie.

Sa respiration s’emballa. Agrippée à lui, contre le creux de son cou, elle hocha la tête, avec juste un rien d’affolement.

Elle ne décrirait pas complètement cette sensation, plus tard, cette douleur vive malgré toutes les précautions qui seraient prises. Cette impression d’être impossiblement saisie, emplie, dans une intensité à vous couper le souffle. Et puis, graduellement, la cuisante souffrance qui se calme, et fait place à autre chose.

Du plaisir. Voilà ce qu'elle ressentait. Avec lui, par lui. Un plaisir à vous faire perdre le nord, une sensation qui n'avait pas réellement d'équivalent.

Et elle comprenait, soudain, que l'on puisse en vouloir plus, que l'on puisse y dédier des livres et des ouvrages de toutes natures. Pour un peu plus de ce parfum là, entre deux baisers essoufflés. Tout ceci, elle le lui exprima d'une façon fort peu éloquente : d'un gémissement lent, dans lequel il lui faudrait comprendre toutes ces folies.
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptySam 18 Fév - 22:10


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Je ne suis point reconnu pour mes tendresses.
Je suis même reconnu pour tout ce qui est autre. Cela est ainsi que j’ai obtenu mon surnom de Boucher Vert dans et en-dehors du terrain. Je préfère cogner et faire souffrir plutôt que d’être affectueux. La violence, elle fait partie intégrante de mon essence. Cela est une extension de ma personnalité et je ne m’en cache généralement pas. Parce que j’ai été forgé ainsi. Parce que même mon père, Noah Wellington a pu être le déclencheur de tout ceci. Alors non, je ne suis point bienveillant et attentionné. Car, cela est tout l’inverse généralement.

Mais point ici. Point en compagnie de la métisse et ancienne Serdaigle. L’ancienne Bleue et Bronze, que j’ai toujours embrassé par provocation pour faire enrager sa Serbe de meilleure amie. Mayra Alushi, qui est à des lieues des jeunes femmes, que je fréquente ordinairement. La Journaliste free-lance et fouineuse qui a toujours eu un sacré don pour m’horripiler. Mais point ici. Point quand je commence à la couvrir de baisers et que je ressens cet effet qu’elle fait sur mon être. Ce sentiment qu’elle me procure sans le savoir elle-même. Alors qu’elle est peu expérimentée quand elle s’empresse de caresser et de prendre en main ma virilité.

J’esquisse un sourire en coin, quand elle semble s’inquiéter. Et, je ne peux pas m’empêcher, -au plus profond de moi du moins-, de trouver cela ‘mignon’. Et attendrissant. Constatant, qu’elle est bien plus belle dans sa timidité. Qu’aucune autre jeune femme avant elle. Que les orbes noirs soient teintés d’anxiété, mais cette qualité … elle les rend encore plus magnifiques. Là, sur moi à cet instant fatidique, je me dis que je la trouve splendide. Mais, je ne le verbalise que par quelques mots qui sont soumis à la Fièvre qui commence à me gagner. Par habitude, je baise plus que je ne fais l’amour. Je me laisse aller à plus de sauvagerie, parce que là encore, cela me correspond. Or, mon interlocutrice est vierge … de tout. Au sens littéral comme au figuré.

Et étrangement … je ne peux point me permettre d’être un gros connard.
Pas avec elle, du moins.

Je la sens peu à peu sombrer dans ce Plaisir que je lui octroie, là, entre mes draps. Parce que j’ai eu la présence d’esprit de prestement la monter à l’étage au-dessus du salon. Là, où se trouve ma chambre à coucher. Car, je me doute que pour une première fois, cela est somme toute bien plus justifié qu’un canapé. Même si je doute, qu’elle va en penser le contraire. Alors que je m’immisce en elle un peu plus et à chaque coup de reins, je me permets de révérer son corps. D’embrasser chaque parcelle de son derme mis à nu.

Et de cueillir dans chaque baiser passionné, ses gémissements qu’elle peut me donner. Son cou, est le théâtre de mes morsures tendres et de mes coups de langue, pour m’en excuser. Mes doigts, quant à eux, s’impriment sur ses jolies hanches. Et mon regard bleu clair, lui, veut capturer chaque moment où Mayra Alushi va perdre pied. Grâce ou par ma faute. Je ne peux m’empêcher de sourire quand je ressens ses quelques tremblements et que je la sens à la lisière de l’orgasme. J’y suis presque … mais je suis bien plus endurant. Et, c’est dans un nouveau baiser brûlant et ivre d’elle, que je me laisse aller. Complètement.

Roulant sur le côté pour me mettre sur le dos, parce que jamais ô grand jamais, je n’ai ressenti pareille extase. Alors que pourtant, je n’ai jamais été avare de conquêtes. Mais là, cela me semble être différent. Être totalement à l’opposé de tout ce que j’ai eu jusqu’à présent. Mon regard bleu clair se tourne vers elle, alors que je m’autorise un geste : la prendre contre moi et embrasser le haut de ses mèches soyeuses et sombres. Inspirant et expirant son odeur avant de me redresser et de prétendre l’avoir contre moi. Dans un bain chaud. Son dos, contre mon torse.

Je ne parle pas. Je savoure juste le temps présent. En me disant que comme à chaque fois, je peux tout gâcher d’un claquement de doigts. Parce que je reste un connard. Et, que je serais toujours un connard. Quitte à me demander, ce qu’elle peut me trouver.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyMar 11 Avr - 21:10


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Elle serait bien en peine de dire combien de temps tout cela avait duré. Un siècle ? Une seconde ? Elle avait un peu perdu la notion du temps, entre deux soupirs, entre deux gémissements, entre deux pics de plaisir capables de faire trembler jusqu’à votre âme, entre deux instants suspendus, comme le creux de montagnes russes, quand le corps se repose un instant et que le temps d’un battement de cœur il vous semble connaître un moment de liberté qui confine à l’extase, et que dans un même élan, vous êtes à la fois soulagé de sentir l’étreinte de la gravité et persuadé de ne plus être soumis à la logique de ce monde.

Réalisa-t-elle, tout ce qu’il avait mis dans ce corps à corps ? Sans doute pas entièrement. Elle avait été submergée, par les sensations, par les peurs et par l’intensité, si bien que ses perceptions avaient été tournées avant tout envers ce qu’elle éprouvait. Et pourtant, au moment de rouvrir les yeux, haletante, après une vague de plaisir infinie, ses yeux avaient rencontré les siens. Ses yeux d’oiseau de proie, qui l’observaient comme s’il ne voulait plus se concentrer sur rien d’autre, comme si elle était la seule chose existant au monde. Elle avait un instant oublié de respirer. Ce regard-là, qui toujours lui avait fait un effet particulier, était en cet instant autre chose encore, une intensité qu’elle n’aurait jamais imaginé dans ce monde. Est-ce que… ? Mais le plaisir, capricieux et impérieux, était revenu, et avait emporté cette pensée.

Le corps à corps s’était apaisé, mais partout sur son corps elle ressentait les échos de sa présence, comme l’onde qui longtemps porte l’empreinte de ce qui l’a fait frissonner. Sa nuque pulsait doucement, et il lui semblait qu’elle avait acquis une vie propre, et réclamait d’autres baisers et d’autres caresses de sa langue pour s’apaiser. Ses cuisses restaient sensibles, elle avait l’impression d’y sentir une moiteur qui continuait à s’y répandre, peut-être différemment, et pourtant jamais il ne lui serait venue l’envie de bouger, pour l’instant.

Il l’attira, pourtant, et elle eut un sourire, qui se suspendit quand il offrit la plus grande des douceurs : un baiser presque chaste, malgré leurs nudités respectives, qui coupa tout ce qu’elle aurait pu dire en cet instant.

Isaac dût se dire qu’il valait mieux en profiter, parce qu’il ne lui demanda pas son avis pour la soulever, et la transporter dans la salle de bain. ….le fait que l’eau chaude était un délice après tout ça, et qu’il se sacrifiait pour qu’elle soit confortablement installée contre son torse, la convainquit de ne pas protester outre mesure. Maligne qu’elle était.

Avec un sourire et un long gémissement alangui, cette fois, elle s’autorisé à bouger légèrement, à appuyer sa tête en arrière, contre son épaule. Une inspiration qui fit se gonfler lentement sa poitrine, elle vint picorer deux baisers sur le côté de sa mâchoire :

« Je crois que j’ai compris pourquoi… tout le monde en fait tout un monde. »

Il y avait un rire dans ses mots, avant un retour à la paix, tandis que du bout des doigts, elle caressait les avant-bras puissants, jusqu’à entrelacer leurs doigts, ses mains par-dessus celles plus larges du sportif.

Enfin, d’une voix plus douce, un autre aveu :

« ….merci. »

Elle ne détailla pas, considéra qu’il comprendrait tout ce qu’il y avait derrière tout ça. Merci pour ce qu’il lui avait fait éprouver, mais aussi… Merci pour sa prévenance, pour n’en avoir pas profité, pour avoir… pour l’avoir aimée.

Un soupir long, à présent que tout était fini, une sorte de contentement mélancolique, qui échappait à son âme. Et elle ne ferait pas l’erreur de poser des questions qui les gêneraient tous les deux, de demander des étiquettes qu’elle-même serait en peine de poser, qu’il ne voudrait sans doute pas octroyer ; son point de vue sur les relations, en général, était qu’il valait mieux ne pas se précipiter pour poser des mots qui risquaient de briser des spontanéités, de mettre des cadres, là où il fallait mieux se contenter d’éprouver.

Un regain d’énergie et de pétillant, cela dit, lui revint, parce qu’à défaut d’étiquettes, le présent leur appartenait, et qu’il était très aisé de l’écrire :

« Alors ? Que fais-tu, après les longs bains post-coïtaux très sensuels ? Quel est le protocole approprié ? »

Elle pianota du bout des doigts sur ses phalanges, et fit mine d’y réfléchir :

« Ai-je droit à des gaufres à la chantilly et aux vermicelles arc-en-ciel ? »

S’il avait ça en réserve, elle serait, réellement, impressionnée.
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyVen 21 Avr - 14:30


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Jamais, je n’ai été en droit de ressentir cela.
D’aussi loin que je m’en souvienne du moins. Bien que j’en ai eu et connu des étreintes, aucune n’a été en mesure de surpasser celle qui venait de se produire. Je savais Mayra vierge de tout sentiments et de tout corps, mais ivre de Plaisir néanmoins. Parce que je lui ai partagé le mien. Parce que grâce à moi, elle s’est perdue pendant quelques instants, dans les méandres de la volupté et de la jouissance. Même si le reconnaître présentement m’est encore délicat, j’ai adoré communier avec elle. Avec ce corps, que je juge être parfait. Car elle est magnifique. Et encore plus dans sa nudité.

De ses lèvres, j’en ai rêvé des nuits entières. De son corps, à peu près la même chose. Dans des songes bien peu chastes et bien peu conventionnels. Je crois que depuis Poudlard et son incursion curieuse dans les vestiaires de Serpentard, elle m’a harponné l’âme. Je ne dirais pas encore le cœur, même si mon très cher paternel a l’air d’en penser tout le contraire. Là, tout ce que j’ai pu octroyer et donner, je l’ai fait en toute connaissance de cause. En sachant pertinemment, qu’elle a été consentante. Qu’elle s’est donnée. Qu’elle a aimé. Et que … j’ai été tendre avec elle, en retour. Comment aurais-je pu simplement être un connard ? Je ne sais pas. Mais à vrai-dire, il y a encore moyen que cela arrive.

Comme lorsque je la porte entre mes bras musculeux et puissants, pour que l’on profite d’un bain brûlant et rassérénant, entièrement mérité. Il est évident que mon geste, n’aurait souffert d’aucune contestation. Or, elle se laisse agréablement faire et savoure l’instant. Par des baisers tendres, j’ai eu raison de sa parole, et je crois que j’ai bien fait. Parce que l’ancienne Serdaigle, je sais comment elle fonctionne. Curieuse et piquante à souhait. Et il aurait été sûr et certain, qu’elle n’aurait pas arrêté sa logorrhée verbale, si elle l’avait commencée. Alors autant que je la surprenne. Prestement. Et à sa réflexion, je ne peux m’empêcher d’avoir un sourire et des caresses tendres.

Sur sa peau douce et dans ses mèches sombres. Sur son derme qui porte encore mon odeur, et dont je ne veux plus qu’il ne porte que la mienne, dès à présent. Cela est peut-être purement et simplement égoïste, mais je m’en contrefous. C’est ce que je veux. Maintenant. Cependant, le verbaliser est encore bien trop tôt et il en est strictement hors de question. Ce serait une bien belle faiblesse.

- Oh ? Que je la questionne en souriant, suite à son introspection légère. Et son remerciement qui survient, me touche bien plus que je ne l’aurais cru. Parce que je la trouve encore plus touchante. Encore plus belle. Magnifique. Alors que sa poitrine qui se soulève est une tentation à laquelle je succombe, parce que ma main libre se surprend à l’effleurer. Encore. Hum.

À son remerciement, je ne trouve foncièrement rien à redire. Mais, j’ai aimé l’entendre de la bouche pulpeuse de la métisse. Alors que je me perds encore dans nos odeurs mêlées bientôt sublimées par les parfums présents dans l’onde. Derrière elle, je ferme lentement mon regard bleu clair, pour savourer ce moment. Cet instant suspendu. Qu’elle rompt après quelques minutes. Par des interrogations légitimes qui me font avoir un sourire en coin et auxquelles, je n’apporte point de réponses immédiates. Je laisse planer le silence. Alors que seuls les bruits d’effleurements ténus peuvent lui parvenir. Mes doigts sur sa peau. Mon souffle dans sa nuque.

Ce frisson, j’espère qu’elle l’aura. Lorsque mes lèvres viennent à se poser sur la fine peau de son cou gracile pour y murmurer quelques mots suaves, non sans me départir de ce petit sourire qui me caractérise et de mes prunelles bleu clair teintées d’une lueur nouvelle de réelle appétence. Envers elle.

- Généralement, si j’ai un bon public … Un baiser sur son épaule. … et vu que je suis rapidement d’attaque … j’octroie un second round. Un autre baiser qui se transforme en morsure légère celui-ci. Mais pour l’instant … je savoure un bain chaud avec une métisse Bleue et Bronze, qui est en train de poser un peu trop de questions. À mon goût. Je la taquine, bien sûr. Parce que tout ça là, ça se traduit par un sourire sincère.

Mais … elle a peut-être raison. Prendre des forces, c’est l’essentiel. Surtout que je ne compte point m’arrêter là, moi. Bien au contraire.

- Il y a moyen de trouver ça. Pas loin de chez moi et au bout de la rue. Un rire contre la peau fine de sa joue. Note que tu n’as jamais précisé que ça devait être chez moi. Rusé, vous dites ? Clairement. Parce que j’ai bien mieux à faire que de me mettre à la cuisine là. J’ai à révérer une chair. Que je couvre à la fois de baisers enjôleurs et de morsures sensuelles.


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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyDim 12 Nov - 19:33


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Avait-elle prévu que les choses se produiraient ainsi ? Pas un instant. Changerait-elle un élément ? Pas une seconde.

Et elle ne savait pas si leur état actuel, corps mêlés l’un contre l’autre, respirations en synchronisation, dans la quiétude paisible de l’eau, n’était pas, finalement, sa phase favorite. Certes, il n’y avait pas d’adrénaline, son coeur ne pulsait pas de mille émotions, et le vent ne jouait pas dans ses cheveux, mais…. Il y avait là une autre forme de liberté. Comme si le monde avait perdu de l’emprise qu’il avait sur eux deux, comme si la gravité les oubliait, comme si il n’y avait plus qu’à goûter la décontraction de leurs corps et la douceur relaxée de l’après.

C’était…. Relativement parfait.

Tout comme l’amusement dans sa voix à lui, qui la fit sourire en retour.

« Une enquête de terrain. Il n’y a rien de mieux pour comprendre les choses. »

Il ne s’était pas moqué de sa confession. Il ne se moqua pas plus du petit mot sincère qu’elle lui avait murmuré. Elle ne l’en aima que davantage, alors qu’il reprenait des caresses sur sa poitrine. Un touché bien plus doux, bien moins affamé. Mais qui éveillait quelque chose de bien plus spécial, une intimité qui dépassait le simple plan charnel. Elle ferma les yeux, laissant sa tête rouler contre son épaule solide.

Il y avait un sourire sur ses lèvres pulpeuses.

Ils auraient sans doute pu rester ainsi une éternité, abandonnés l’un à l’autre, si l’étincelle ne s’était rallumée en elle. Le besoin de vie et de mouvement. Un réflexe qui, somme toute, ne parut pas le surprendre. Il se donna un temps, pour étirer le silence, le moment, encore un peu. Juste encore un instant, sans doute ; sans qu’il le lui explique, elle le devinait sans peine, et étrangement, cela lui fit plaisir.

Parce qu’il était joueur, sa première réponse fut apportée non par des mots, mais par des effleurements plus osés, par la présence affamée de sa bouche contre la peau de Mayra. Elle eut une inspiration à demi-gémissante, comme il se plaisait à souffler sur la braise, à rappeler le passé récent.

Il gardait le plein contrôle de ses pensées, son joueur terrible, alors même qu’il tentait de la priver des siennes, ce qui était passablement injuste. La moitié de soupir fut suivie de sa comparse, lorsqu’il vint enfoncer doucement ses crocs dans sa chair. Un rire essoufflé lui échappa, alors qu’elle roulait souplement, pour lui faire face, s’embarrassant un instant à nouveau de leurs nudités respectives, devenues plus réelles à présent que leurs reins se retrouvaient ainsi réunis (et elle mesurait pleinement le ridicule de la rougeur légère qui paraît ses joues).

« Combien de rounds peut-il y avoir au maximum ? ...si je peux ajouter quelques questions. Pour être sûre d’avoir mené mon enquête de terrain jusqu’au bout. »

Elle avait placé un critère de vermicelles arc-en-ciel dans sa cuisine, pour définir s’il l’impressionnait ou non. Sans l’informer bien sûr, de l’importance stratégique de sa réponse, quant à l’appréciation finale qu’elle porterait sur lui. Peut-être le critère était-il drastique, ou peut-être au contraire était-il particulièrement mérité. Quoi qu’il en soit, la fouille dans les placards serait vaine… ce qui ne voulait pas dire qu’il abandonnait la lutte.

Elle eut un sourire en se mordant la lèvre inférieure, passant ses bras autour de son cou, et venant se hisser souplement pour le surplomber légèrement.

« Belle reprise du joueur de Serpentard, Isaac Wellington-... »

Une pause, puis, avec malice :

« Vous faites des reprises, au moins, tout là-haut, sur vos balais ? »

C’était qu’elle lisait la rubrique Quidditch en faisant moins attention aux termes techniques qu’aux noms et aux rapports de force et aux luttes d’influence. Isaac répondrait-il à la plaisanterie ? Ou la laisserait-il filer, lui qui semblait bien plus intéressé par d’autres types de dégustations.
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MessageSujet: Re: Fire Above, Ice Below | Mayra   Fire Above, Ice Below | Mayra EmptyMar 14 Nov - 15:50


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Je n'ai point pour habitude première d'agir de la sorte.
Parce que je ne révère généralement point mes conquêtes après m'être servi de leurs corps. Je ne m'enivre pas de leurs peaux à nouveau. Ni d'instants de la sorte. Je suis normalement une ombre qui passe dans leurs vies. Les effleure, les conquiers pour m'en repaître sans rien attendre en retour. Mais avec la métisse, cela semble être différent. Singulier. Étrange tout du moins. Car l'ancienne Bleue et Bronze peut se révéler agaçante à la fois avec ses interrogations mais tout autant attachante, si je me trouve en droit de la protéger.

Cela est ce qui se produit dans mon âme, quand mon regard bleu clair se pose sur sa silhouette. Constatant que j'ai pris des coups pour elle. Pour la défendre, afin qu'elle ne soit pas blessée. Qu'elle soit en sécurité est une forme de priorité que je m'inflige et j'ai peur d'en connaître la raison. Car, ce que nous avons dès lors partagé est primordial. Intense. Et, il n'y a probablement nul retour en arrière. J'escompte néanmoins reprendre cette danse charnelle à un moment ou à un autre. Vu que son corps appelle le mien, sans que je n'y prenne garde. Cela reste chimique. Des pulsions qu'il m'est peu aisé de contrôler.

Et de toute manière, je n'en ai pas vraiment envie.
Pas quand elle est ainsi. Odieusement piquante et outrageusement souriante. Cela fait un cocktail assez détonant que je me mets à apprécier au plus profond de ce qu'il me reste de cœur. Cela va sans dire, qu'il est hors de question que je m'appesantisse dessus.

- Une enquête de terrain. Très très approfondie, toutefois. Parle-t-on encore de ce qu'elle fait au mieux dans cette vie ? Je ne pense pas, du moins. Car, je m'égare sur sa peau, où s'est mêlée il y a quelques instants de cela, mon odeur. À ce propos, je n'ai de cesse d'avoir une forme de fierté. Parce que je suis celui qui a aimé ce corps comme il se devait de l'être. Et que je repartirais bien pour une nouvelle approche d'une certaine sensualité avec elle.

Je crois que je n'y peux rien et que je n'ai point envie de me justifier. Qu'elle m'est bien plus importante que je n'ose le croire. Que ce bain partagé est une forme d'aveu que je ne me supporte pas d'avoir. Parce que je reste hanté par des ténèbres et que je n'ai pas envie de l'empoisonner avec elles. Passant ma main sur mon visage, l'autre posée sur l'une des hanches de Mayra Alushi, je tente de chasser cette idée parasite. Jusqu'à ce qu'elle me cueille en venant d'elle-même sur moi. Où je peux décemment, la contempler à loisir. Sans m'en priver.

Elle est belle. Si belle. Elle est sacrément splendide et résolument magnifique. Encore plus, quand elle a été sujette à mes gestes d'affection sensuelle. Cela est la réflexion qui se produit dans mon esprit alors que je laisse échapper un rire. Une main effleurant sa joue, l'autre ayant remonté de sa hanche pour s'attarder sur l'un de ses seins.

- Je reste un athlète de haut niveau. C'est mon travail, d'être endurant. Autant sur le terrain qu'en dehors. Et ... il peut y en avoir autant que je souhaite. Si ma partenaire est partante, bien entendu. Cela, lui laisse la possibilité de refuser. Même si, en ce qui me concerne, le besoin de magnifier son corps avec le mien est de plus en plus présent. Toujours, une belle reprise. Et ... cela peut arriver. Je t'invite à venir voir l'un de mes matches, pour t'en rendre compte par toi-même.

Assez discuté. Même si je sais qu'elle rêve de vermicelles sucrés et affreusement colorés, mes mains et à ma bouche, quant à elles, s'invitent dans des endroits quelque peu répudiés par les bonnes mœurs. Avant un souffle lent, tout au creux de son oreille, pour la tenter une nouvelle fois. Pour faire naître ce même feu qui coule dans mes veines. Parce que je souhaite qu'elle comprenne. Qu'elle partage cette même convoitise qui me brûle les entrailles. À raison, cependant :

- J'ai envie de toi. Et, je crois que ce n'est plus vraiment discutable. Mais ... ce n'est pas pour autant que j'en oublie les vermicelles.


Embrace the darkness that's within me No hiding in the shadows anymore When this wickedness consumes me

Nothing can save you and there's no way out I'm a wildfire you won't tame Igniting my temper, can't put out my flame
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