Son caractère Profiter de l'instant présent est sa devise. Son enfance puis sa vie atypique lui ont appris que tout est éphémère et qu'il faut savourer ce qu'on a. Les rencontres, les évènements, les nouveautés, elle les voit comme des plaisirs qu'il faut apprécier sans modération.
◊ Elle déteste se prendre la tête, que ce soit avec d'autres personnes ou pour choisir quelque chose.
◊ Mélange les philosophies hédonique et eudémonique, comme toujours avec elle c'est un drôle de melting pot.
◊ Pacifiste, elle refuse de prendre part au moindre conflit et n'aime pas en provoquer. Elle peut intervenir, notamment s'il y a un danger pour quelqu'un, mais elle n'agit jamais avec violence : elle essaie toujours de calmer la situation.
◊ Douce, elle n'aime ni les cris, ni la violence, ni les tensions.
◊ Elle ne supporte pas qu'on hausse la voix sur elle, en général quand ça arrive elle s'enfuit sans demander son reste.
◊ Incapable de rester en place très longtemps, elle a besoin de bouger pour se sentir bien.
◊ Très tactile, les étreintes sont une façon naturelle pour elle de faire passer ses émotions.
◊ Dépourvue d'
a priori, elle croit en la bonté de chacun et n'aime pas se fier à l'apparence des gens pour les définir.
◊ Très ouverte, elle a vu tellement de choses dans sa vie qu'il est difficile de la choquer.
◊ Naïve, elle se fait facilement bernée par les personnes qui semblent avoir de bonnes intentions.
◊ Elle a le pardon extrêmement facile, et c'est pour ça qu'elle a du mal à comprendre les personnes rancunières. Elle ne voit pas l'intérêt de se trimballer de l'amertume au quotidien pendant des mois et des mois.
◊ Oreille attentive et respectueuse à qui on peut facilement se confier, elle part du principe que tout peut être pardonné.
◊ Absolument pas matérialiste, elle accorde bien plus d'importance aux bons moments et aux souvenirs qu'aux achats et aux bibelots.
◊ Elle a la capacité incroyable de s'éprendre d'une personne en moins de quatre minutes. Le coup de foudre, vous dites ? Selon elle ça n'arrive pas qu'une fois, et le prouver est sa spécialité.
◊ Malgré ce côté éphémère, lorsque Laelia développe des sentiments ils sont sincères et forts. Elle n'aime pas à moitié, elle ne sait pas faire.
Son histoire
We must take adventures
in order to know where we truly belong
1945-1955 : Child - Cover me in sunshine, shower me with good times◊ Laelia est la fille de Queenie Hill et Norman Griffith, deux moldus peu conventionnels : ils n'ont pas acheté de maison avec un grand jardin pour y couler des jours heureux, n'ont pas eu besoin de mariage pour se prouver leur amour et n'ont pas non plus de projets d'enfant. Eux, ce sont des baroudeurs : ils enchaînent les voyages, découvrent la beauté du monde sur tous les continents et ne se posent jamais longtemps au même endroit.
◊ La grossesse de Queenie est une surprise, mais ils la voient comme un signe du destin et attendent avec impatience la naissance de leur enfant. Et surtout, ça ne signifie pas qu'ils cessent de vadrouiller.
◊ Au sixième mois de grossesse, ils sont plus ou moins contraints de se poser quelque part : ils étaient au Portugal, c'est au Portugal qu'ils s'installent.
◊ Ils n'ont aucune expérience en ce qui concerne les enfants, mais ça ne leur fait pas peur. Ils ont l'âme aventureuse ont déjà rencontré des animaux bien plus effrayants qu'un bébé, alors il n'y a aucune raison que ça se passe mal.
◊ Laelia est choyée et aimée dès sa naissance, petite princesse à qui ses parents veulent faire découvrir toutes les merveilles que la vie offre.
◊ Pour fêter son quatrième anniversaire, ses parents l'amènent à Madère. Elle ne garde pas beaucoup de souvenir de ce premier voyage, mais elle y retournera des dizaines de fois au cours de sa vie.
◊ Malgré tout l'amour qu'ils lui portent, Queenie et Norman refusent que l'indépendance que leur offrait leur mode de vie voyageur soit définitivement enterrée avec la naissance de leur fille. Alors dès que Laelia est – selon eux – en âge de pouvoir les suivre, les voyages reprennent mais à trois. La gamine a six ans lorsqu'elle commence à être trimballée partout à travers le globe. Elle découvre les kangourous en Australie, les zèbres au Kenya, les capibaras au Brésil...
◊ L'école c'est à la maison, parce que sinon c'est trop contraignant. Autant dire que Laelia n'apprend pas à être scolaire : elle fonctionne beaucoup à l'instinct, mais ça ne signifie pas qu'elle est stupide.
◊ Sociable, la fillette se fait facilement des amis quel que soit l'endroit où elle atterrit, mais ils ne comprennent pas toujours comment fonctionne sa vie. Elle ne sait jamais où elle sera le mois prochain et, si certains enfants trouvent ça bizarre, à ses yeux c'est tout à fait normal. Parfois, elle parvient à garder contact grâce à des lettres, mais les amitiés qui ne durent que quelques semaines sont monnaie courante durant son enfance.
◊ Le mode de vie de ses parents attirent facilement les critiques, mais ils ont vite appris à leur fille à les ignorer, ce qu'elle fait à merveille.
1956-1964 : Studies - I feel loved, I feel so special◊ Lorsque Laelia a dix ans, elle s'amuse à éclore les fleurs qui lui plaisent et à fermer les autres simplement en les touchant. Ses parents, qui n'imaginent pas une seule seconde que la magie existe, se disent qu'ils se font des films. Peut-être que leur fille a la main verte, en tout cas c'est ce qu'ils croyaient avant la visite d'un homme à la tenue extravagante.
◊ L'homme en question affirme qu'il est professeur dans une école de magie et qu'il est chargé de prévenir les enfants de moldus – les personnes non-magiques, comme ses parents – qu'ils sont sorciers pour qu'ils rejoignent Poudlard.
Poudlard – Papa et Maman lui ont demandé de répéter une bonne dizaine de fois avant de comprendre cet improbable mot. Au début, l'idée ne leur plaît pas : imaginer leur fille enfermée dans un grand château, très peu pour eux. Mais Laelia a l'air tellement heureuse face à la perspective d'apprendre la magie qu'ils sont bien obligés de céder.
◊ Cet été-là, celui de l'année 1956, la petite famille était censée prendre un bateau pour rejoindre la France et y passer le mois d'août. Au lieu de ça, elle s'installe en Angleterre pour une durée indéterminée – rien de plus étrange pour ces baroudeurs.
◊ Laelia intègre Poudlard en septembre 1956 et est répartie sans hésitation à Poufsouffle. Elle s'y fait tout de suite des amis, s'amuse bien, raconte plein de choses à ses parents en leur écrivant toutes les semaines.
◊ Les deux premières années, ses parents s'installent dans une maison en pleine campagne londonienne et y accueillent leur fille à chaque vacance scolaire. L'année suivante, ils reprennent leur vie de baroudeurs mais se notent toujours la date des vacances de Poudlard pour ne pas oublier. En général, la gamine les passe en vadrouille avec eux plutôt qu'installée au chaud chez Papa et Maman comme ses camarades, mais ça lui plaît.
◊ Être scolaire, ce n'est pas trop son fort, mais avec un peu d'aide de ses camarades elle parvient à s'en sortir à peu près partout. Elle se distingue en Botanique mais s'endort en Histoire de la magie, rêvasse en Astronomie mais écoute avec grand intérêt la professeure de sortilèges. Pour les Potions, c'est tout ou rien : si l'instinct fonctionne, elle est applaudie par sa promotion, mais s'il fallait être précise alors elle fait exploser son chaudron.
◊ En troisième année, elle choisit Soins aux créatures magiques comme option et dès le premier cours ça devient sa matière préférée. S'occuper d'animaux plus fantastiques les uns que les autres, les choyer, les aimer, elle trouve ça incroyable et passionnant.
◊ Elle obtient ses BUSE et ses ASPIC avec des résultats plutôt bons bien que disparates.
◊ Ses ASPIC en poche, elle entre à l'Université Magique d'Écosse mais abandonne au bout de six mois ses études sur les créatures magiques, leurs milieux de vie et leurs comportements. Trop de théorie, trop peu de pratique : Laelia elle a besoin de bouger, d'expérimenter, de se sentir vivre. Alors elle fait ce que lui ont appris ses parents : elle fait ses bagages et quitte le Royaume-Uni, en quête de nouvelles aventures.
1964-1972 : World - We were moving mountains long before we know we could◊ Laelia n’a pas grand-chose mais elle se débrouille : elle enchaîne les petits boulots sans qualification, mange souvent des pâtes et dort à la belle étoile lorsqu’elle ne squatte pas chez quelqu’un. Rien d’anormal pour elle : c’est comme ça que vivaient ses parents, elle n’a qu’à suivre leur exemple.
◊ Sa vie de baroudeuse dure des années : elle fait mille rencontres, vit deux mille péripéties et se crée trois mille souvenirs.
◊ Elle alterne les voyages en solitaire et ceux en famille, appréciant leur présence tout comme elle a besoin de son indépendance.
1972 : Love at first sight - You need something I can never give◊ Des conquêtes, Laelia en a eues tout autour du globe, sans souci de leur genre ou de la magie coulant ou non dans leur veine. Mais l’une d’elles s’est démarquée des autres au point que la relation éphémère devienne un couple – presque – stable, et que la globe-trotteuse s’installe avec l’homme aimé.
◊ Fini les portoloins toutes les deux semaines, les nuits sous la tente et les métiers dont elle change comme de chaussettes, Laelia se tente à un mode de vie plus classique. Elle suit des formations pour travailler dans une réserve de créatures fantastiques, obtient son diplôme après un an, s’installe avec son petit-ami, choisit la couleur de leur nouvelle housse du canapé… Une vie
normale, diraient certains, mais pour elle c’est tout nouveau.
◊ Il a suffi d’une bague de mariage pour que tout s’écroule. Des yeux amoureux, un genou au sol, une demande romantique, tout était fait pour fonctionner. Tout, sauf Laelia qui a paniqué. Vivre avec lui était une chose, mais lui promettre de rester pour l’
éternité avec lui, en France, dans leur appartement… L’idée la terrifiait, elle avait l’impression que ça signifiait vivre en cage et elle n’en était pas capable. Dès le lendemain, elle a fait sa valise et a quitté le pays, plantant là celui qui l’appelait la femme de sa vie. Laelia est repartie sur les routes du monde et a laissé derrière elle un cœur en miettes.
1973-1977 : Healer - I'm on vacation every single day cause I love my occupation◊ Reprenant sa vie de baroudeuse, Laelia profite de ce qu'elle a pu ajouter à son CV en France pour travailler auprès des animaux plutôt que dans des bars ou derrière une caisse. Elle enchaîne les emplois en tant que soigneuse dans diverses réserves obtenir autour du globe.
◊ Elle voit des animaux plus incroyables les uns que les autres, et joue même la guide touristique pour ses parents à de plusieurs reprises – pas forcément légalement, il paraît, parce qu'ils sont moldus.
◊ En novembre 1977, alors qu'elle se trouve au Royaume-Uni, quatre hippogriffes dont un bébé sont sauvés d'un trafic de créatures fantastiques au Nord du pays et sont récupérés par la réserve dans laquelle elle travaille. Laelia est chargée de s'occuper de la mère du petit, blessée à l'aile et à une patte. C'est la durée de ses soins qui pousse la jeune femme à rester en Angleterre plus longtemps qu'elle en a l'habitude.
1977-1980 : Teacher - My heart's so full I can't explain◊ Durant l'été 1978, Laelia apprend par un collègue que le poste de professeur de Soins aux créatures à Poudlard s'est libéré. Il paraît qu'elle serait douée là-dedans, en tout cas c'est ce qu'il lui dit – allez savoir si le compliment était intéressé.
◊ L'hippogriffe n'ayant plus besoin de soins quotidiens et l'ancienne Poufsouffle n'ayant pas envie de quitter l'Angleterre tant qu'il ne peut pas voler, elle suit les conseils de son collègue et postule. Elle obtient une réponse positive pour l'année à venir, sous réserve qu'elle passe le concours au métier de professeure à la fin de l'année si elle veut conserver le poste ensuite.
◊ En septembre 1978, Laelia devient professeure de Soins aux créatures magiques à Poudlard.
◊ À la fin de l'année scolaire, elle passe le concours et obtient le diplôme de professeure, malgré des lacunes en ce qui concerne la théorie – elle n'a jamais trop aimé réviser avec des bouquins, il faut dire.
◊ En septembre 1979, elle fait sa deuxième rentrée à Poudlard en tant que professeure de Soins aux créatures magiques, cette fois-ci le diplôme en poche.
Pourquoi son temps est-il compté ? J'fais confiance aux dés et au pouvoir de l'amour
votre pseudo EMC, toujours la même qui craque plus vite que son ombre
Indications supplémentaires sur ce personnage ? C'est une Pouffy, j'avais pas de Pouffy, c'est une très bonne excuse pour avoir craqué
Autre chose à ajouter ? Juré, cette passe
AHS va bientôt s'arrêter (c'est à cause d'
@Elvira Carter de toute façon
)
Crédits :
– thesupremerabe (gifs duo)
– ooolympia (avatar)
– andysapril (gifs Histoire)