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 Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)

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Logan Londubat
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MessageSujet: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyMar 31 Jan - 14:52

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Il faut sauver l'hippogriffe
@Laelia Griffith & Logan Londubat
13 octobre 1980

La forêt interdite l’a toujours fasciné. Il faisait parti des rares élèves de Poudlard à y être entrée réellement sans peur. Il ne trouvait pas ce lieu maléfique. Certes, il y avait des dangers, mais le monde entier avait ses dangers même Poudlard. Alors, il ne voyait pas pourquoi avoir plus peur de ce lieu qu’un autre. Surtout que la forêt interdite avait quelques choses de magnifique, plus magique que tout autre lieu. Quand il s’y posait, il prenait le temps d’apprécier le chant des arbres si doux répondant au vent écossais avec tant d’harmonie et les créatures y étaient en paix. Il avait passé des heures à regarder les créatures magiques évolués dans un petit presque rien qu’à eux. Ici les fées, les licornes et autres créatures n’ont que peu de crainte de l’homme. L’endroit parait-il trop hostile pour que qui ce soit vienne vraiment les embêter. Dans la réalité c’est juste que peu de gens savent appréhender ce genre d’endroit. Ils ont trop peur ou sont trop brusque pour ça. Logan lui avait la chance d’avoir réussi à voir le lieu au-delà des apparences et pressenti les lieux plus sereins à chaque visite. Et à chaque fois les visites avaient été plus féérique que les précédentes. Des souvenirs de Poudlard auquel il tient, même si parfois -souvent- il s’était attiré des ennuis à faire ça. Les professeurs le prenant sur le fait très souvent et ils lui mettaient des heures de colles, mais ça n’avait jamais arrêté Logan. Les punitions n’étant rien pour lui, la puissance du lieu valait bien quelques problèmes avec les adultes. Et puis au fond, les adultes étaient rarement très sévères avec lui, au contraire certains avaient été adorable avec lui quand il était en colle lui faisant tout au plus des remontrances parce qu’il se mettait un peu en danger. Logan hochait alors la tête, même s’il ne c’est jamais senti en danger dans la forêt interdite.
Et c’est sans doute pour ça qu’après une matinée de recherche de travail ses pas l’ont conduit proche de ce lieu qui l’a toujours fasciné. Étant donné la présence du bracelet magique de conditionnelle, il ne savait pas s’il avait le droit ou non d’y aller. Pourtant, l’Ecosse faisait partie des lieux où il avait le droit d’aller sans autorisation particulière normalement. Sauf que voilà la forêt interdite est si particulière, associé à la magie noire plus que n’importe quel autre lieu en écosse. Or, il n’avait pas le droit d’avoir le moindre lien avec ce type de magie. Cependant, il ne cherche pas du tout ça dans la forêt interdite. Il veut juste un moment loin de tout comme lorsqu’il était enfant, adolescent. Il veut revivre la féérie de Poudlard, pour oublier que sa vie n’est que tourment et ce depuis des années désormais et pire depuis son arrestation. Il vivait tout ça très mal, cauchemardant régulièrement sur les prisons russes, mais surtout sur la peur de voir Cilian lui tourner le dos à cause de ce qu’il a fait, de la honte qu’il a ramené sur sa famille. Il s’en veut tellement et il n’a pas besoin de voir le regard plein de jugement de son frère pour que la culpabilité le ronge, il se puni très bien lui-même. Cilian avec ses consignes strictes n’est que le rappel extérieur qu’il a échoué dans ce qu’il voulait être et est la déception personnifiée. Il ferme les yeux, alors que rien qu’à penser à tout ça il a envie de pleurer. Il a besoin d’un moment loin de tout, même si ça veut dire devoir justifier et prouver qu’il n’a rien fait de mal dans cette forêt au moins il aura eu un moment de paix. Sauf si on vient le chercher par la peau du cou avant qu’il n’ait pu vraiment profiter d’un moment de sérénité. Il se demande qui viendrait le chercher d’ailleurs un auror ? Un tireur d’élite ? Un homme du bureau des conditionnels ? Son frère ? C’est sans doute pour ça qu’il hésite encore, alors qu’une grand part de lui ne veut qu’une chose se perdre juste un peu entre ses arbres qui semblent si sombre, mais dont un cœur particulier bat entre leur branche.
Logan regarde autours de lui et se mord la lèvre. Tant pis, la vie est trop courte pour réfléchir plus. Et il a besoin de magie pure et douce pour s’apaiser. Il fait quelques pas dans le forêt, avançant doucement juste au cas où si quelqu’un venait à transplaner pour venir le chercher. Il ne voudrait pas qu’on lui parle de non-respect de l’autorité et de sa conditionnelle, alors que ce n’est pas ça. Il préfère donc prendre son temps pour rentrer. Et puis ça à un avantage non négligeable. Il peut profiter du simple bruit des feuilles et branche craquant sous ses pieds. Il entend aussi quelques bruits de fuite et il imagine assez facilement un petit boursouf ou un noueux s’échappant en ayant entendu son approche. Ses créatures a l’état sauvage pouvaient être particulièrement craintive. Il faut dire que leur petite taille n’aide pas. Elles sont des proies de beaucoup d’animaux dont lettre humain. Alors la fuite était tout à fait normale pour ce genre d’espèce. Et c’était pour ça que Logan faisait encore du bruit pour le moment, parce qu’il ne voulait pas surprendre des créatures et les effrayer trop fort. Il y aurait un moment où il se posera et là il espère bien voir des créatures impressionnante autant que délicate comme le boursouf, mais là pour le moment il avance cherchant un lieu où se poser et profiter juste de la forêt. Et c’est pour ça qu’il fait juste assez de bruit pour les prévenir de sa présence, alors que ses yeux cherchent un endroit où se poser. Il s’attarde sur une petite clairière juste assez lumineuse pour lui permettre d’observer en toute tranquillité le monde qui l’entoura comme lorsqu’il était un adolescent innocent. Il sourit un peu et s’approche. Ses yeux cherchent une branche ou un petit rocher où se poser.
Sauf que quelque chose attire son regard et lui glace le sang. Lui qui cherchait la paix, il venait de trouver l’horreur. Prise dans une colle magique déposé par un quelconque scélérat se trouvait un petit hippogriffe qui se battait pour sa vie. Les parents de l’animal n’étaient pas autours et ne reviendrait sans doute pas considérant sans doute le bébé perdu. Il faut dire qu’avec cette colle qui prenait de plus en plus les pattes de l’animal d’heure en heure, il y avait peu de chance qu’il survive. L’animal mourrait de faim ou soif ou serait tué bien avant de pouvoir s’en sortir. Le genre de traquenard horrible qui donnait envie de vomir à Logan. Il fallait être sans cœur pour faire ça, sans se poser la moindre question. Le pauvre bébé ne pourrait pas s’en sortir sans intervention et même après sa vie serait en danger sans aide humaine. Logan sort sa baguette bien décidée à lui venir en aide quitte à être blessé par l’animal paniqué. Il approche tout doucement de lui, se penchant pour se rendre moins impressionnant ne voulant pas paraitre trop inquiétant.

« N’aie pas peur. Je ne te veux pas de mal. N’ai pas peur. Je vais t’aider. Tu vas t’en sortir. Je te le promets. »

Il parle d’une voix douce, tout en se rapprochant de l’animal avec prudence. Il n’y a aucune chance que le bébé hippogriffe comprenne un traite mot de ce qu’il raconte – et heureusement, parce qu’il lui fait des promesses qu’il n’est pas sûr d’arriver à tenir- mais il espère que la voix douce le calme un peu. Au vu de l’air horrifié de la petite créature ça ne semble pas très efficace. Le petit cri strident de détresse qu’il pousse fait mal au cœur de Logan. Il a hésité à l’endormir pour pouvoir le sauver sans le faire paniquer autant, mais il y a trop de risque. S’il tombe sur le côté où il y a plus de colle, il pourrait ne plus avoir la moindre possibilité de l’en sortir et ce serait une tragédie. Il devrait le voir mourir à petit feu ou même le tuer pour abréger ses souffrances et ça Logan aurait trop de mal à le faire encore traumatisé parce qu’il aurait pu faire dans sa dernière mission pour les mangemorts, pour son compagnon. Il était hors de question qu’il soit responsable de la mort d’une autre créature. Il va sauver cette hippogriffes et peu importe s’il se retrouve blessé. Il s’approche encore et tend la main gauche sans le toucher, juste pour empêcher son petit corps de tomber encore plus dans colle si jamais. Il lui murmure encore des mots rassurants, dit sur un ton tout doux pour tenter de le rassurer un peu avant de lancer un sort pour commencer à le libérer. La qualité de l’espèce de liquide dangereux qui s’agrippe sur les pattes du hippogriffon rend ses premiers sort presque inutile, mais un plus puissant présenterait un risque pour l’animal et il ne voulait pas le mettre en danger. Il faut qu’il trouve une solution ou de l’aide, mais il ne pouvait pas le laisser seul là.
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Laelia Griffith
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MessageSujet: Re: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyMer 1 Mar - 17:16

Il faut sauver l'hippogriffe
Lundi 13 octobre 1980, @Logan Londubat

The assumption that animals are without rights and the illusion that our treatment of them has no moral significance is a positively outrageous example of Western crudity and barbarity. Universal compassion is the only guarantee of morality.

Voilà une semaine que Poudlard a rouvert. Une semaine que Laelia est redevenue professeure, une semaine qu'elle réaménage son bureau mais aussi celui des animaux – c'est ainsi qu'elle aime appeler la zone où elle leur a installé des nids et tout ce qu'il leur faut pour se sentir bien dans cet environnement inhabituel pour la majorité d'entre eux. Une semaine qu'elle veille à les rassurer dès qu'elle passe les voir, s'occupe d'eux comme s'ils étaient ses enfants – elle les considère comme tels, d'une certaine façon –, s'assure que chacun ait son petit cocon. Quatre mois plus tôt, c'est elle-même qui s'est assurée que les créatures résidant habituellement ici puissent être accueillies par ses collègues de la réserve le temps que le château soit remis sur pieds. Car il allait forcément l'être, la Griffith ne pouvant concevoir les choses autrement. Malgré l'inquiétude la tiraillant pour sa collègue et amie Elvira, elle s'est montrée raisonnable et raisonnée et, dès que tous les élèves ont pu être évacués, elle a pris le temps d'envoyer une missive à son deuxième lieu de travail pour les prévenir que Poudlard allait avoir besoin d'aide. Pour la plupart des gens, ce serait sûrement une préoccupation mineure, mais pour la jeune femme le bien-être de ses protégés est d'une importance capitale. Il était à ses yeux inconcevable qu'ils puissent être laissés aux côtés du château ravagé par les flammes et menaçant de s'effondrer : le risque qu'ils soient blessés était trop grand. Alors elle s'est assurée, avec d'autres collègues soigneurs et soigneuses, que tous soient recueillis comme il se doit dans la réserve où elle travaille. Ainsi, ne restèrent à Poudlard d'autres âmes qui vivent que les fantômes du château et celles de la forêt interdite, jusqu'au 6 octobre où la vie y est revenue en grande pompe à l'occasion de la rentrée.

Ce début d'année scolaire a tout d'irréel pour Laelia. Bien sûr, elle pourrait parler de tout ce qui a obscurci ces derniers mois, car elle ne manquerait pas d'exemples à ce sujet. Mais comme souvent, la jeune femme choisit de se concentrer sur le positif : c'est ce qui lui permet d'avancer même lorsque la période est bien sombre. Et septembre l'a été, indéniablement : l'attaque contre le Pisces a hanté de nombreuses nuits de la jeune femme, durant lesquelles elle ne trouvait la paix que dans les bras de sa chère et tendre – ou, en son absence, grâce des joints qui avaient le mérite d'apaiser ces inquiétudes. Septembre a été un mois difficile pour tout le monde, pour tout le pays en fait, mais la Griffith tente toujours de s'accrocher à ce qui va bien. Cet été compliqué a tout de même vu éclore sa belle histoire d'amour avec Elvira, avec qui elle est plus que ravie de pouvoir partager plus que des moments entre collègues. Certes, elles se sont promis de rester discrètes, mais ça ne dérange pas Laelia qui se contente de savourer chaque soirée passée à ses côtés. L'attaque du Pisces lui a aussi prouvé que, malgré sa volonté de ne pas s'exposer, l'Auror tient suffisamment à elle pour ne pas toujours se soucier du regard extérieur. Alors oui, septembre a été secoué par une tragédie immense, mais la Griffith fait de son mieux pour en tirer quelque chose de bon. C'est ce qu'elle fait toujours, après tout. Il paraît que c'est sa plus belle qualité : elle sait voir la petite lumière discrète au milieu d'un océan d'obscurité. Et elle s'y accroche, à cette lueur, car c'est ainsi qu'elle a toujours fonctionné.

Aujourd'hui, c'est à une lueur d'espoir que Laelia s'accroche malgré l'inquiétude qui grignote son esprit depuis deux bonnes heures : Aloys, le bébé hippogriffe, a disparu. Après avoir fouillé toutes les zones possibles et imaginables comprenant un peu de verdure autour du château, il ne lui reste qu'une option : la forêt interdite. Dans laquelle elle s'enfonce sans la moindre hésitation, n'ayant jamais craint ce lieu malgré sa réputation. Elle s'enfonce entre les arbres rapidement, cherchant le petit animal en silence pour ne pas perturber la tranquillité de ces lieux. Elle songe à aller demander aux centaures s'ils n'auraient pas aperçu l'hippogriffon, mais se dit qu'il vaut mieux qu'elle fasse d'abord un premier tour elle-même. Elle espère qu'il n'est pas parti trop loin, ayant promis à sa mère blessée qu'elle le retrouverait pour lui.

Accélérant le pas lorsqu'elle croit entendre le cri d'Aloys, elle arrive jusqu'à la zone d'où lui semble provenir le bruit et est tout de suite partagée entre deux sentiments : le soulagement de retrouver le petit qui est juste là, et l'angoisse de comprendre qu'il est prisonnier. Non pas de l'homme qui se trouve juste à côté de lui – car oui, il y a un homme, brun et de sûrement dix ans son cadet, juste là –, mais d'une pâte épaisse qui a englué ses pauvres pattes. Laelia s'empresse de s'approcher d'eux, se plaçant en face de l'illustre inconnu sans sembler dérangée le moins du monde par le fait qu'elle ne l'ait jamais vu de sa vie et ne connaisse rien de ses intentions. Tout ce qu'elle voit, c'est qu'il aide Aloys, et c'est tout ce qui compte à ses yeux. « Attendez, je vais vous aider. » Elle se sert de ses deux mains pour maintenir l'hippogriffon en place sans le brusquer, n'hésitant quant à elle pas à le toucher car il la connaît. « C'est moi, c'est moi, » murmure-t-elle avec douceur en réponse aux petits cris de l'animal. « Je suis venue te chercher, ta maman est très inquiète. » Sa voix est pleine de tendresse, tout comme ses gestes qui s'assurent que le bébé ne s'enfonce pas dans cette affreuse colle. Son regard, quant à lui, se pose sur l'inconnu qu'elle observe l'espace d'un instant. « Vous n'êtes pas de Poudlard, vous. » Le jeune homme semble bien trop âgé pour être un élève, et s'il était un collègue – même nouveau – elle aurait déjà vu son visage à l'occasion de la réunion de rentrée. Néanmoins, ça ne la rend pas suspicieuse pour autant : outre le fait qu'elle a tendance à faire confiance aux autres, elle considère que la Forêt Interdite n'est absolument pas la possession du château et donc que personne ne devrait s'y voir interdire l'accès. Ce lieu appartient aux êtres qui y vivent, et s'ils ont accueilli cet inconnu parmi eux alors elle fera de même tant qu'il ne fait pas de mal à la nature. Son instinct lui souffle qu'il est une bonne personne, et le fait qu'il veuille aider ce bébé hippogriffe ne fait que le lui confirmer. D'ailleurs, cela devrait être leur première priorité, qu'importe leurs noms respectifs. « Si l'un de nous le maintient en place puis le soulève doucement et que l'autre lance un sortilège plus puissant, peut-être qu'on pourra le libérer avant que ses pattes soient trop engluées, » propose-t-elle, car c'est la seule idée qui lui vient. Elle a peur qu'à n'user que de petits sortilèges, ils soient trop lents et perdent face à cette affreuse mixture.

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MessageSujet: Re: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyVen 10 Mar - 13:32

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Il faut sauver l'hippogriffe
@Laelia Griffith & Logan Londubat
13 octobre 1980
Logan sursaute un peu quand une femme se place devant elle. Son cœur s’accélérant d’un coup. Il ne savait pas à quoi s’attendre de cette inconnue, d’autant plus que la colle n’est pas arrivé là sans aide et que ça pourrait tout à fait venir de cette femme. Pourtant, la douceur de la blonde et ses paroles lui donne envie de lui faire confiance et son cœur s’apaise prenant un rythme cardiaque plus doux malgré la situation. Et puis, il n’arrivera pas à sortir le bébé hippogriffe de là sans aide, alors autant faire confiance à cette femme qui lui dit être là pour ça.

« Merci. »

Murmure-t-il en tentant de se concentrer sur l’animal qui geint encore. Sa tête se relevant juste quand il entend la femme lui dire que c’est elle sous-entendant qu’elle connait l’animal. Cela le rassure d’autant plus que l’animal semble chercher son contact à elle indiquant qu’il est plus habitué à elle. C’est rare de voir des gens propriétaire d’hippogriffe, mais pourquoi pas. Et c’est d’autant plus bon signe que peut-être elle a les parents du bébé avec elle et donc ce ne sera pas un orphelin qu’il sera difficile de maintenir en vie. Un petit sourire quand elle parle de la maman du petit, il avait raison le bébé aurait un parent au moins pour veiller sur lui une fois sortie de là. Parfait. Plus qu’à réussir à le dépêtrer de ce piège et ce n’est pas gagné.

« Heu non… j’y ai été élève, mais non je n’y travaille pas. »

Et vu son passif, il ne pourrait pas y travailler. Toute façon, il ne serait pas doué pour faire cours à des enfant. Même si Thomas lui disait qu’il était passionnant quand il racontait ses histoires. Un bon conteur ne fait pas un bon professeur. Et puis lui sa vocation c’était de soigner les animaux et Poudlard n’avait pas besoin d’un vétomage juste d’un soigneur qui était souvent professeur dans la matière sur les créatures magiques.

« Vous y travaillez-vous ? L’hippogriffe appartient à l’école ? Il s’appelle comment ?»

Logan désespère de le sauver à ce rythme-là. Les sorts ne sont pas assez puissants pour le libérer et il est de plus en plus pris par la glue magique. Ce piège était une horreur sans nom et ce n’était pas la première fois qu’il le voyait utilisé. A vrai dire trop souvent il a constaté les dégâts de ce piège et en a pleuré. Il regarde la femme à son idée.

« Bonne idée, très bonne idée. Je vous laisse le soulever, il a plus confiance en vous qu’en moins ce sera mieux. »

Logan laisse la femme soulever le jeune hippogriffe tout doucement. Il attend le moment idéal soit quand il lui semble qu’il ne fera pas trop de mal à l’animal. Déjà qu’il va avoir mal et être traumatisé, il ne souhaite pas empirer les choses avec un sort mal lancé. Il respire profondément et envoie un sort de désengluage qui fonctionne du premier coup, mais les envoie valser chacun d’un côté. Surtout lui qui tombe lourdement sur le sol se grognant la tête. Il grimace de douleur, mais se relève vite pensant juste au petit bébé qui a encore besoin d’aide. Il se dirige vers la femme et l’animal sans se rendre compte qu’il saigne un peu sur le haut du crane.

« Vous … vous pouvez me laisser l’ausculter ? Je suis vétomage et je peux l’aider voir s’il n’y a rien de plus et s’il n’est pas trop blessé. »

Logan retrouve une sorte de confiance dans tout ça, alors qu’il ne pense plus qu’à soigner l’hippogriffe d’éventuel blessure. Personne n’a jamais compris – lui n’ont plus d’ailleurs- mais il devenait un autre pour sorcier plus confiant en lui. Il a toujours su que ce métier était pour lui et il se savait doué là-dedans comme dans son métier de magiezoologiste. Il était un passionné adorant son métier et c’est pour ça qu’il avait confiance en lui au moins pour ça. C’est bien son problème depuis qu’il est rentré et qu’il ne peut plus l’exercer à cause du bracelet magique de traçage et des horaires insupportable de son frère. Il ne pouvait plus faire vétomage et pas vraiment magiezoologiste, sauf peut-être en amateur pour le deuxième.




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MessageSujet: Re: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyVen 10 Mar - 13:32

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MessageSujet: Re: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyMar 6 Juin - 0:06

Il faut sauver l'hippogriffe
Lundi 13 octobre 1980, @Logan Londubat

The assumption that animals are without rights and the illusion that our treatment of them has no moral significance is a positively outrageous example of Western crudity and barbarity. Universal compassion is the only guarantee of morality.

Retrouver le bébé hippogriffe qu'elle cherche depuis deux bonnes heures dans une si mauvaise posture serre douloureusement le cœur de Laelia. Elle qui a promis à la mère du petit de le lui ramener sain et sauf craint soudainement de ne pas pouvoir tenir parole, ce pour quoi elle s'en voudrait énormément. Alors, l'inconnu qui est déjà en train d'aider Aloys devient aussitôt un allié à ses yeux : ils ont le même objectif, qu'importe qu'ils ne se connaissent pas. Aussi s'empresse-t-elle de s'approcher de ce jeune homme pour maintenir à son tour l'animal en place tandis qu'il essaie de retirer la colle qui a englué ses pattes avec un sortilège. « Merci. » Les gémissements du petit lui fendent le cœur : il a peur et il souffre, elle l'entend et déteste ça. Elle fait de son mieux pour le rassurer, tant par sa présence que par ses mots doux qu'elle souffle avec tendresse malgré l'inquiétude qui la ronge depuis qu'elle s'est mise à sa recherche. Plus il est calme, plus il sera facile à libérer, elle en est persuadée. Une fois certaine qu'Aloys l'a reconnue – il penche la tête vers elle comme s'il voulait la sentir contre lui, ce qui est indéniablement adorable –, Laelia tourne son regard vers son allié de fortune qui se dépêtre toujours avec la pâte ayant capturé le pauvre petit. Elle l'observe un instant, réalisant qu'elle ne sait vraiment pas qui il est et que, par conséquent, il ne travaille sûrement pas à Poudlard. Un constat qu'elle fait à voix haute, sans accusation aucune. « Heu non… j’y ai été élève, mais non je n’y travaille pas. » La blonde confirme d'un hochement de tête l'avoir écouté, une petite partie de son esprit se demandant même d'où il vient plus précisément. L'autre, trop soucieuse du bien-être d'Aloys et surtout de son sauvetage en cours, se dit que ces questions viendront plus tard et n'ont pas grand intérêt pour l'instant. « Vous y travaillez-vous ? L’hippogriffe appartient à l’école ? Il s’appelle comment ? » Elle hoche de nouveau la tête. « Oui. Je suis professeure de Soins aux créatures magiques. » Il ne sera sans doute pas étonné de l'apprendre, vu le comportement de la jeune femme. « Il s'appelle Aloys. Et il n'appartient pas vraiment à l'école mais il y vit pour l'instant, avec sa mère qui est blessée. » C'est même l'unique raison qui l'a empêchée de venir avec toi, sinon tu es persuadée qu'elle aurait été capable de retourner la forêt entière à la recherche de son petit.

Leur préoccupation première devant absolument être Aloys, l'enseignante cogite à la meilleure façon de lui venir en aide. Après quelques instants de réflexion, une idée lui vient et elle s'empresse de la proposer à son binôme de sauvetage qui semble l'approuver. « Bonne idée, très bonne idée. Je vous laisse le soulever, il a plus confiance en vous qu’en moins ce sera mieux. » « D'accord. » Ils n'ont pas le temps d'en discuter plus, la colle ayant piégé l'hippogriffon remontant chaque seconde un peu plus le long de ses pattes. Alors Laelia suit le plan qu'elle a elle-même élaboré : avec toute la douceur qu'elle peut dans cette désastreuse situation, elle soulève Aloys pour tirer autant que possible sur la mixture ayant englué ses pattes. Elle espère l'éloigner suffisamment de la mixture pour que son allié soit en mesure de l'ensorceler sans toucher le bébé qu'elle maintient toujours en place. Laissant l'inconnu se concentrer sur ce qu'il a à faire, elle regarde plutôt sur Aloys qui a l'air terrorisé – elle peut le lire dans ses yeux et ça lui fait mal au cœur. D'une certaine façon, heureusement que ce n'est qu'un bébé car elle a plus de force que lui et peut donc l'empêcher de faire des mouvements brusques qui risqueraient d'empirer la situation ou de le blesser – ce ne sera plus le cas lorsqu'il aura grandi.

Le sortilège qu'utilise son allié est puissant, mais les envoie tous les deux valser un peu plus loin. Par réflexe, Laelia enroule ses bras autour de l'hippogriffon pour le protéger du choc de la chute. Elle atterrit sur le dos dans un grognement de douleur, mais rien de dramatique. Desserrant les bras, elle observe Aloys tout en se redressant. Elle l'a convenablement protégé du choc, mais pour le reste... Il a petite mine, indéniablement. Elle devrait peut-être l'amener voir sa collègue vétomage de la réserve pour qu'elle s'assure qu'il n'ait rien de grave. C'est à ce moment-là que le jeune homme revient vers elle. « Vous … vous pouvez me laisser l’ausculter ? Je suis vétomage et je peux l’aider voir s’il n’y a rien de plus et s’il n’est pas trop blessé. » Elle relève la tête vers lui, l'observant un instant à peine avant de hocher la tête. Elle lui fait confiance, parce qu'il l'a aidée à sauver Aloys alors qu'il aurait pu simplement passer son chemin et se moquer de ce pauvre petit englué dans une maudite colle. « D'accord allez-y. » Délicatement, elle pose l'hippogriffon sur l'herbe, veillant à ne pas le brusquer et surtout à ne pas risquer d'aggraver ses potentielles blessures. « Si vous pensez que c'est grave, dites-le-moi. Je connais un cabinet à Londres où la vétomage le prendra tout de suite en charge. » Pas qu'elle remette en cause la compétence du jeune homme, mais dans cette forêt il ne dispose d'aucun matériel si ce n'est sa baguette. Elle espère qu'il la comprendra mais elle tient avant tout à s'occuper convenablement d'Aloys.

Silencieuse, Laelia le laisse faire son travail et en profite pour changer de position : elle s'installe en tailleur, ses bras retombant sur ses cuisses. Elle observe alors sans un mot l'inconnu, détaillant les traits de son visage et ses cheveux avant de réaliser que la tâche rouge qui se trouve au sommet de son crâne n'a rien à y faire. « Vous saignez juste là, » lui indique alors la blonde, tout en désignant la zone en question sur son propre crâne pour qu'il puisse voir de quoi elle parle. « Ça ne vous fait pas trop mal ? Vous voulez que je vous amène à l'infirmerie ? Ou à l'hôpital ? » Il a dû se cogner la tête tout à l'heure, quand le sortilège les a propulsés, mais elle ne sait pas à quel point le choc a été violent pour lui. Elle ne voudrait pas qu'il risque un traumatisme crânien, même s'il semble pour l'instant assez lucide sur ce qu'il fait.

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MessageSujet: Re: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyJeu 6 Juil - 10:33

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@Laelia Griffith & Logan Londubat
13 octobre 1980
Aloys, Logan décide de garder en tête le nom du petit hippogriffons. Il a toujours aimé mettre un prénom sur un animal qu’il aidait, ça rendait chaque être vivant particulier à ses yeux. Et là le petit être effrayé en a déjà un, alors c’est encore mieux. Il gardera graver dans sa mémoire son prénom et son petit air adorable surtout maintenant qu’il est sorti des griffes de ce piège immonde qui ne devrait pas exister. Ça lui fait mal de voir ce genre de truc exister et pourtant y a un truc qui lui vient en disant ça : en quoi il a le droit de juger des braconniers quand lui-même a trahi sa propre profession par peur, dépendance et une illusion d’amour. L’idée lui sert le cœur alors qu’il se dit qu’il n'est peut-être pas légitime dans son travail, qu’il ne l’a peut-être jamais été et pourtant il adore ce travail il resonne au plus profond de son être.

« Sa maman sera contente de le retrouver je pense. »

Lance Logan pour ne pas trop penser aux restes. Sauf que difficile de ne pas penser à ce qui fait sa vie désormais. Cette culpabilité qui ne le quitte plus et qu’il ne risque pas d’oublier avec le truc qu’il a accroché à la cheville sans parler de l’horrible marque noir sur son bras. Certes son frère lui apprend à la cacher, mais ça ne change rien au fait qu’elle est là de plus en plus présente indiquant qu’il remonte en puissance et que ça l’angoisse le jeune Londubat tout ça.

« Merci. »

Murmure-t-il quand elle lui dit qu’il peut l’ausculter, c’est ce qu’il fait à cause de sort et palpation délicate indiquant encore une fois la maitrise de son métier. Il utilise des sorts de sa convection et d’autre propre à ses métiers pour être sûr qu’il n’y a rien de grave. Il lance un petit sort de soin pour une blessure légère à la patte. L’animal semble aller assez bien malgré cette aventure fâcheuse, plus de peur que de mal il semblerait, mais cela ne lui fera pas de mal de voir quelqu’un d’autre avec plus moyen.

« Il semble bien physiquement parlant, mais vous devriez quand même l’amener chez son vétomage habituel, juste au cas où. »

Logan hésite a caresser l’animal puis renonce. De quel droit il ferait ça ? Lui qui est un vétomage de piète qualité, il ne mérite pas de faire ça. Il détourne donc son attention de l’animal pour observer celle qui le tient et qui lui parle d’une blessure. Logan fronce les sourcils et porte sa main à son front. Il saigne. Comment il va expliquer ça à Cilian ? Il ne veut pas lui expliquer ça son frère va l’engueuler d’être venu ici même s’il a le droit et il ne va pas chercher à comprendre que c’est juste un endroit apaisant pour lui. Il grimace un peu.

« Je … je ne pense pas que Poudlard soit un lieu autorisé avec mon bracelet de contrôle et je n’ai aucune envie d’aller à sainte mangouste. Ça ira … je trouverai bien des plantes pour me soigner… »

Il aurait adoré retourner à Poudlard juste pour voir, mais il a l’impression que si il va des aurors ou des agents de contrôle des conditionnels vont l’arrêter juste après qu’il ait passé la porte d’entrée. Il ne veut pas prendre de risque.

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Laelia Griffith
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MessageSujet: Re: Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia)   Il faut sauver l'hippogriffe (Laelia) EmptyMer 28 Fév - 21:40

Il faut sauver l'hippogriffe
Lundi 13 octobre 1980, @Logan Londubat

The assumption that animals are without rights and the illusion that our treatment of them has no moral significance is a positively outrageous example of Western crudity and barbarity. Universal compassion is the only guarantee of morality.

Aloys libéré du piège qui le menaçait, Laelia a déjà l'impression de respirer un peu mieux qu'au moment où elle s'est lancée à la recherche après avoir promis à sa mère de le lui ramener sain et sauf. Prenant très à cœur son travail et aimant profondément tous les êtres vivants peuplant leur Terre, elle supporte difficilement de les voir en difficulté à cause d'humains qui semblent ironiquement manquer d'humanité. Ses congénères peuvent parfois être bien cruels, quelque chose qu'elle a du mal à comprendre à cause de son propre tempérament. Elle est idéaliste, la Griffith, et elle aimerait que le monde soit gentil comme elle l'est. Pourtant, la réalité lui renvoie régulièrement au visage tout le contraire, douloureux rappels que bien souvent chacun ne pense qu'à soi et est prêt à blesser autrui pour s'élever. Elle ne sait pas pour quelle raison exactement quelqu'un a disposé un tel piège dans la forêt interdite, mais capturer un innocent bébé hippogriffe est un acte bien malhonnête qu'à ses yeux rien ne peut justifier. « Sa maman sera contente de le retrouver je pense. » L'enseignante approuve d'un hochement de tête, glissant tendrement sa main au niveau du bec d'Aloys dans un geste de réconfort.

Lorsque l'homme qui l'a aidée à libérer Aloys lui demande l'autorisation de l'ausculter pour s'assurer qu'il va bien, s'affirmant même vétomage, Laelia ne se pose pas la question deux fois avant d'accepter. Elle ne vérifie pas ses dires ni ne lui demande son prénom avant de lui confier le petit hippogriffe : elle lui fait confiance, leur première interaction ayant à ses yeux prouver qu'il en était digne. « Merci. » Pour toute réponse, la blonde esquisse un sourire. Naïve à n'en douter, l'idée qu'il pourrait lui mentir après s'être fait bien voir en sauvant Aloys ne lui vient même pas à l'esprit. Tout ce que voit la professeure de Soins aux créatures magiques, c'est un homme bon grâce à qui elle pourra ramener l'animal sain et sauf auprès de sa mère comme elle l'a promis à cette dernière. Elle l'observe ausculter l'animal et trouve ses gestes très professionnels, ce qui la conforte dans sa certitude qu'il n'y a aucune raison de douter de lui. Malgré sa petite mine, le bébé hippogriffe semble lui aussi plus serein qu'il ne l'était lorsqu'ils l'ont trouvé, ce qui n'est pas surprenant maintenant qu'il sait que l'inconnu est autant de son côté que la soigneuse qu'il connaît déjà. « Il semble bien physiquement parlant, mais vous devriez quand même l’amener chez son vétomage habituel, juste au cas où. » Elle hoche la tête avant de tendre la main vers le bébé hippogriffe pour doucement caresser sa tête. « Dès ce soir, ou vous pensez que ça peut attendre demain ? » Au-dessus d'eux et des cimes des arbres, le Soleil a entamé sa descente et, le temps qu'elle sorte de la forêt avec Aloys, l'après-midi aura touché sa fin.

Assise en tailleurs sur l'herbe, Laelia a eu largement le temps de détailler les traits du visage de l'inconnu qui l'a aidée et, surtout, de remarquer qu'il s'est blessé à la tête. Au niveau de son crâne, proche de son front, du sang semble avoir coulé, engluant et maculant de rouge une petite portion de ses cheveux qui n'a pas manqué d'attirer son regard. L'air préoccupée, elle le signale au jeune homme qui porte alors sa main à sa blessure et elle lui propose de le conduire à l'infirmerie de Poudlard voire à l'hôpital s'il en a besoin. « Je … je ne pense pas que Poudlard soit un lieu autorisé avec mon bracelet de contrôle et je n’ai aucune envie d’aller à sainte mangouste. Ça ira … je trouverai bien des plantes pour me soigner… » La blonde fronce les sourcils, pas certaine de comprendre. « Votre bracelet de contrôle ? » qu'elle demande, sans réussir à formuler de questions plus précises parmi toutes les interrogations qui se mélangent dans son esprit. Pourquoi ? Et pour quoi faire ? « Même sans vous rendre à l'hôpital, vous devriez quand même aller voir quelqu'un de professionnel... ça saigne et vous vous êtes cogné la tête, » insiste-t-elle d'une voix qui demeure calme. Elle ne le forcera à rien mais préférerait qu'il se montre raisonnable, après tout il est blessé et ça devrait primer sur toute autre préoccupation.

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