Sauver Willy (Dissidents)

Enveloppée par une longue cape noire dont la capuche masque sa chevelure brune, Hemera regrette les tenues moldues dans lesquelles elle déambule habituellement dans les rues. Mais pour ce soir sa meilleure amie lui a demandé de faire un effort, alors elle a troqué son traditionnel côté tape-à-l'œil pour des vêtements sombres et discrets. C'est frustrant, mais c'est pour la bonne cause. Ce soir, les deux voleuses  accompagnée par leur jeune recrue aux cheveux couleur bonbon vont libérer des niffleurs du joug de vils tortionnaires qui les considèrent comme de simple cobayes pour leurs expérience. Pas que la brune soit particulièrement vouée à la protection animale, mais lorsqu'Alana lui a parlé des rumeurs qui circulait sur cet entrepôt désaffecté, l'occasion était trop belle pour passer à côté. Plus que sauver ces bestioles d'une vie de souffrance, elles pourront aussi s'en servir pour leurs méfaits et faire plaisir à sa filleule qui en réclame un depuis cet été. Il faut dire qu'à Poudlard les animaux sont autorisés, et qui ne voudrait pas d'un habile voleur comme compagnon ? Hemera en aurait bien voulu hein, en tout cas, ça lui aurait évité d'être la seule chapardeuse dans sa chambre – quelle idée qu'a eu Alana d'intégrer les bleus et bronzes.

Une fois devant le bâtiment en question, Hemera attrape sa baguette et la fait tourner entre ses doigts comme une adolescente impatiente. Elle n'est pas une fan des avertissements de début de mission, se tient en place surtout parce que ça fait plaisir à la Dolohov – et peut-être parce qu'ils ont un intérêt pour Alys, puisqu'évidemment Hemera est irréprochable en terme d'impulsivité et de décision prise à la hâte... Ah non. « Évidemment, » qu'elle répond lorsqu'il s'agit du niffleur qu'elles choisiront pour Maïa, son sourire revenant à la simple évocation de sa filleule. Puis c'est la MacFusty qui pose une question attirant l'attention de ses deux aînées. « Le mieux serait qu'ils ne nous voient pas du tout. » Après tout c'est le plan d'Alana, donc autant s'y tenir puisque c'est toujours elle qui a les meilleurs plans – Hemera a bien été forcée de le constater avec les années. « Mais oui, tu peux les neutraliser. Sans tuer personne, » qu'elle précise car, même si elle a une tendance prononcée pour la violence, Hemera ne souhaite pas tuer. Sauf Antonin, lui il n'a pas intérêt à croiser son chemin. « Si ça doit arriver, il faut pas que tu sois reconnaissable alors fais gaffe à tes cheveux. » Elle a vraiment le chic pour travailler dans l'illégalité avec deux femmes qui ont une chevelure visible à deux kilomètres. Ça doit être une mode qui lui échappe, elle ne sait pas trop.

C'est bête, mais il y a presque quelque chose de satisfaisant à ce que ce soit Alana qui brise la première la règle de la discrétion qu'elle a elle-même mise en place. Sans doute ce petit truc du si t'as merdé, je peux merder aussi très immature mais absolument pas étonnant en ce qui concerne la Gryffondor. Surtout que bon, c'est pas vraiment de la faute de sa coéquipière s'il y avait des alarmes même à la porte arrière. En attendant, la dite alarme fait un bruit très désagréable et fait paniquer la Dolohov. Cependant, un regard à sa meilleure amie suffit à ce qu'elle se reprenne, sans doute parce qu'elle sait que même si ça dégénère elle ne la laissera jamais tomber. Hemera se sacrifierait sans hésiter pour elle, qu'il soit question d'un affrontement ou de finir derrière les barreaux – il vaut mieux elle qu'Alana, pour leur petite princesse.

Les consignes données, les trois Dissidentes s'élancent à l'intérieur. Alys les devance rapidement, disparaissant même de leur champ de vision, et l'ancienne Gryffondor est presqu'impressionnée par la discrétion dont elle fait preuve. Jusqu'à ce que des bruits de sortilèges et d'explosion se fassent entendre. Wow, that escalated quickly (l'anachroniiiisme) Par réflexe, Hemera lève sa baguette droit devant elle et se place devant sa meilleure amie – oui elle est un peu surprotectrice, mais bon elle compte ramener un niffleur à Maïa, pas une mère amochée. Le boucan ne cesse pas, la MacFusty ayant visiblement fait une croix sur l'idée d'être discrète. « Et toi qui te plaignait de mon manque de discrétion, » s'amuse la brune dans un ricanement. Comme à son habitude, elle ne peut pas s'empêcher de plaisanter même quand la situation est merdique – et là elle l'est sans doute un peu, bien que les deux Dissidentes expérimentées aient connu pire. Le problème, c'est que leur cadette était tellement pressée qu'elle a pris beaucoup d'avance et qu'elles peinent à la retrouver dans ce labyrinthe. Et avec tout le bruit qu'elles peuvent entendre, Hemera se dit que la MacFusty s'est sans doute mise dans de beaux draps. Je vais à gauche, lance-t-elle à Alana sans avoir à bouger les lèvres, avant de courir dans la direction qu'elle a annoncée. Elle a l'impression de se rapprocher des bruits de combat lorsqu'ils s'interrompent, remplacés par des voix. Parmi elles, elle n'en distingue qu'une seule, grave et froide. « Elle doit pas être loin, va tout droit, je vais à droite. » Elle suppose que le grognement vient de l'un des types qu'a affrontés Alys. Type qui ne tarde pas à apparaître dans le champ de vision de la Briggs, recevant de plein fouet son Stupefix. Il se retrouve alors couché par terre, incapable de bouger autre chose que ses yeux, et a même le droit à un « Obscuro » de la brune. Alana a dit discrétion, elle tente de s'y tenir autant qu'elle le peut – Merlin sait que ça ne va pas durer. Elle contourne le bonhomme puis continue sa progression. Elle ne voit toujours pas Alys, mais suppose qu'elle n'est pas bien loin. « Hé la mioche, t'es blessée ? » qu'elle demande, entre le chuchotement et le cri – oui ça n'a aucun sens. Certes, elles se doivent d'être discrètes, mais Hemera ne va pas laisser la gamine sans aide, sa meilleure amie le comprendra sans mal.

Bilan blessures :

Dés :

Ce soir encore, la plus jeune du trio prouve qu'elle mérite largement le titre de poudre à canon dont l'affuble régulièrement Alana. Hemera utilise plutôt le terme feu-follet, mais ça revient au même : la gamine est imprévisible, indomptable et casse-cou au possible. Pour être tout à fait honnête, on dirait une version miniature de la Briggs, avant que sa meilleure amie l'ait – un petit peu – assagie à grand renfort de fais attention, marque ton chemin pour pouvoir revenir sur tes pas, sois prudente, lance un sort avant de sauter du toit, et puis bien sûr le grand classique non Hem on ne boit pas de la vodka au petit-déjeuner avec Maïa sous prétexte que les pains à burger sont cramés. Vu le temps qu'il a fallu à la Serdaigle pour faire entrer un peu de bon sens dans l'esprit de son acolyte, elles ne vont pas rendre Alys plus raisonnée en un claquement de doigts. Ni moins bruyante, apparemment.

La consigne de discrétion a déjà été bien amochée par Alana elle-même lorsqu'elle a déclenché une alarme, mais le clou du spectacle vient quand la benjamine du trio lance carrément... Une baston. Hemera pourrait se vanter d'être la plus discrète du groupe, ne se privant d'ailleurs pas de faire remarquer à la Dolohov qu'elle devrait arrêter de se plaindre à son sujet alors que les plus bruyantes sont celles aux cheveux colorés – coïncidence ?

Alys a peut-être merdé mais ça n'empêche pas les deux adultes de se sentir responsables de cette gamine. Les voilà donc qui se séparent, Alana toujours accrochée à son sempiternel Fais attention qui passe de son esprit à celui de sa meilleure amie sans qu'un mot n'ait à être prononcé. Qu'elle le dise à voix haute ou dans sa tête, l'ancienne Serdaigle ne déroge jamais à cette consigne qui paraît foutrement désuète quand on connaît le tempérament impulsif de sa meilleure amie. Pourtant, cette dernière lui répond à chaque fois, comme pour lui faire savoir qu'elle l'a bien entendue. Toujours. Si elle est imprudente, ce ne sera donc pas parce qu'elle n'a pas été prévenue mais parce qu'elle est con a voulu suivre une de ses brillantes idées intrépides.

À présent seule, Hemera progresse baguette levée, se fiant aux voix qu'elle peut entendre pour se rapprocher avec prudence – à peu près – du lieu de combat. Connaissant Alys, c'est là qu'elle se trouve, mais la brune espère tout de même qu'elle s'est mise à l'abri des sorts qui ont pu lui être lancés. Elle ne tarde pas à entendre un homme s'approcher, le neutralisant d'un sort avant de s'assurer qu'il ne puisse pas les identifier en recouvrant ses yeux d'un bandeau opaque. Cela fait, elle appelle avec une discrétion toute relative le feu-follet aux cheveux roses, espérant la voir apparaître devant elle, avec son sourire impertinent qui lui donne l'impression d'un miroir la renvoyant à ses années étudiantes. Sauf qu'à la place, c'est un bruit derrière elle qu'elle perçoit. Elle fait volte-face, baguette levée, et par chance – pour Alys, surtout – elle reconnaît sa collègue avant d'envoyer le moindre sort. Elle secoue la tête d'un air réprobateur – ô merde, voilà qu'Hemera se comporte comme une adulte, à croire que tout arrive – tandis que la sale gosse lui explique qu'elle est en un seul morceau. C'est déjà ça.

Baguette levée, Hemera la suit alors qu'elle emprunte un trajet foutrement aléatoire, se demandant si elles vont dans la bonne direction pour rejoindre la Dolohov. Elle n'en a strictement aucune idée, mais elle préfère la suivre plutôt que s'en séparer à nouveau – la gamine pourrait revenir avec un bras en moins. C'est là que lui parvient la voix d'Alana, avec cette singulière sensation qui signifie qu'elle lui parle uniquement par l'esprit. Merde, pourvu qu'elle ne soit pas trop loin. On est au milieu de plein de boîtes marrons. Je sais pas comment te guider, tout se ressemble. De grandes étagères métalliques, des boîtes en carton, des couloirs qui se croisent encore et encore... Le truc est un putain de labyrinthe, c'est une vraie galère. J'ai récupéré la gosse. Même si l'ancienne Serdaigle n'a pas formulé la question, Hemera sait qu'elle se le demande alors elle prend les devants. « Alana a trouvé la sortie, il faut qu'on la retrouve, » lance-t-elle à l'intention de la plus jeune Dissidente, avant de se concentrer de nouveau sur sa dictamencie. Fais gaffe à toi, il y a des gardes qui rôdent. Avant de se tourner vers Alys, tenant à donner un maximum d'informations à sa meilleure amie qui est toute seule dans ce bordel – bien sûr qu'elle est inquiète pour elle. « Combien tu as vu de types ? » Allez savoir quel dieu à la con a décidé que c'est à ce moment-là qu'elles tombent sur l'un d'entre eux, mais cette divinité-là doit être d'humeur blagueuse – un humour de merde, si vous voulez l'avis d'Hemera.

Par chance pour le duo, l'homme est seul. Aussitôt a-t-il croisé leurs regards qu'il lève sa baguette, jetant un sortilège informulé en direction d'Alys. La brune se place devant la gamine presque par automatisme, tout en agitant sa baguette pour créer un bouclier entre lui et elles. L'éclair balancé par l'adversaire y rebondit avant qu'il ait pu faire le moindre mal, s'écrasant sur une étagère qu'il secoue bruyamment – qui a parlé de discrétion, déjà ? Particulièrement remontée qu'il s'en soit pris à la gosse du groupe, la brune ne laisse pas à son ennemi le temps réfléchir et peste un « Incarcerem ! » qui le saucissonne. Comme précédemment, elle y ajoute un « Obscuro. » qui semble bien inutile maintenant que l'étagère a fait un tel boucan. Et en parlant de vacarme, elle se dit que ça pourra peut-être aider Alana à les retrouver, se concentrant donc sur son esprit pour envoyer un nouveau message à sa meilleure amie. On est pile là où ça a pété. Quelle coïncidence. Si tu me fais une remarque sur la discrétion, je fais exploser un mur, la prévient-elle, et Alana la connaît suffisamment bien pour savoir que, si elles étaient en face, elle arborerait son habituel sourire provocateur. Reportant son attention sur Alys, la Briggs fait un geste du menton vers l'avant pour l'inciter à se remettre en route. Ce serait peut-être plus stratégique d'attendre en restant immobile mais Hemera trouve ça trop imprudent pour s'y tenter sachant que des renforts pourraient leur tomber dessus à tout moment. Sans parler du fait qu'elle déteste l'idée de ne rester à rien faire. « On avance, on va forcément la retrouver, » lâche-t-elle en guise d'explication – comme si Alys en désirait une alors qu'elle serait encore plus incapable qu'elle d'attendre sans bouger ici.

Bilan blessures :

Dés :

Alys a commencé à compter dans sa tête le nombre de type qu’elle a vu, mais avant qu’elle ait parlé un type à pointé son nez par là et l’a visé. Pourquoi c’est toujours elle qu’on vise ? C’est ses cheveux rose qui marque une cible sur sa trogne ? Super c’est la joie. Elle peut vraiment pas les cramer les gars ? Non, parce que ce serait bien plus simple comme façon de faire. Bon là Hemera la protège de son corps, lui évitant d’être frappé par un sort lancé trop rapidement.

« Bon sinon j’en avais vu trois au minimum et pour les autres je ne sais pas, mais il est probable qu’il y en ait bien plus. Fait sombre ici, après je peux arranger ça si tu veux ? »

Elle complète sa phrase en allumant une flamme dans le creux de sa main avec un sourire malicieux aux lèvres. Elle referme sa main faisant disparaitre le feu, parce qu’elle se souvient qu’elles sont censées être discrètes. Bon ok vu le bordel qu’elle a fait seul et avec Hemera, la discrétion est foutue depuis un moment. Boarf c’est un détail et c’était amusant de mettre ces gorilles K.O.

« Bah j’espère, parce que j’aime pas la savoir seule»

Dé 1 (100) :

Dé 2 (10):

Si dés 1 supérieur à 50:

Préférant coller aux basques de la plus jeune du trio pour s'assurer qu'elle ne perde pas un membre en route, Hemera la suit en restant sur ses gardes, sa baguette levée et ses sens aux aguets. L'idée de retrouver sa meilleure amie ne quitte cependant pas son esprit. D'une part parce qu'elle ne se sent jamais parfaitement sereine lorsqu'elle ne l'a pas sous les yeux, et d'autre part parce qu'elle a bien conscience qu'elle ne pourront pas réussir leur sauvetage si elles font bande à part. Sa recherche est pourtant bien plus complexe qu'il n'y paraît : les lieux sont grands, s'apparentant à ses yeux à un labyrinthe d'acier dans lequel elle ne saurait se retrouver. Non pas qu'elle n'en ait jamais vu les plans – Alana l'y a contrainte lorsqu'elles préparaient ce casse malgré ses bruyants soupirs –, mais parce qu'elle n'en a pas retenu grand chose. En tout cas bien moins que sa meilleure amie qui commence à lui décrire exactement quel chemin emprunter selon le sens par lequel elle est arrivée là. C'est bien un truc de Serdaigle, ça. Putain mais comment t'as retenu tout ça ? Est-ce que c'est sa version à elle d'un merci classique ? Malheureusement oui. Enfin disons qu'elle complimente l'incroyable mémoire de sa partenaire, voilà tout. « Viens, on se taille, » lance-t-elle à l'attention d'Alys, se mettant en tête de trouver le côté par lequel elles sont arrivées. En théorie c'est simple, mais en pratique... Je suis pas une boussole, il est où le Nord ?! râle-t-elle sans avoir à ouvrir la bouche. C'est tout l'avantage de la dictamancie : Hemera peut se plaindre à sa meilleure amie d'une parole, d'un regard, d'un geste et même d'une pensée. Quelle révolution pour l'emmerder continuellement, n'est-ce pas ?

Après avoir neutralisé le brute épaisse au courage tel qu'il s'est en pris à la gamine du groupe en premier, Hemera ne s'imagine pas rester en place et incite donc sa mini-coéquipière à la suivre. Où ? Elle ne sait pas vraiment, elle essaie de suivre les indications de sa meilleure amie un peu plus tôt mais n'est pas certaine de sa capacité à distinguer le Nord du Sud dans un foutu entrepôt. Alys lui assure quant à elle avoir vu trois gardes et suppose qu'il y en a plus, ce qui est même une certitude selon son aînée. Et lorsqu'elle crée une flamme dans la paume de sa main pour leur éclairer le chemin, elle ne tarde pas à l'éteindre sans doute pour ne pas attirer l'attention. « Tu peux le refaire si tu veux. Vu le boucan de l'étagère, je pense que tout le labo sait qu'on est là. » Cela dit, elle préfère que les gardes se pointent ici plutôt que face à Alana qui est toute seule. Putain ce qu'elle déteste cette idée. Elle sait bien que sa partenaire n'est pas une frêle et fragile sorcière mais elle a ce besoin intarissable de la protéger en permanence. Elle s'en voudrait affreusement de la retrouver blessée tout ça parce qu'elle a laissé des crétins aux gros muscles les séparer. « Moi non plus, » admet-elle lorsqu'Alys lui confie penser de la même façon.

Le boucan métallique qui lui parvient d'un peu plus loin fait bondir son cœur si violemment qu'elle ne réfléchit pas une seconde de plus : son sang ne fait qu'un tour et elle se met aussitôt à courir. « Cours ! » Elle ne laisse absolument pas le choix à Alys, n'ayant pas attendu que l'ordre s'échappe de ses lèvres pour se précipiter en direction du brouhaha. Allez savoir si la brune a soudainement développé un fulgurant sens de l'orientation ou si une intervention divine lui a soufflé la direction à prendre, mais c'est le bon chemin qu'elle emprunte. Et après un sprint durant lequel elle a presque oublié de respirer, la Gryffondor se retrouve finalement face à sa meilleure amie. « Merde, » peste-t-elle en réalisant qu'elle est au sol, se précipitant vers elle pour s'assurer qu'elle va bien. « J'ai combien de doigts ? » qu'elle lui demande en en levant deux – pétrie d'angoisse, elle ne pense même pas à lui faire un doigt d'honneur pour la blague. « Putain tu m'as fait peur, » râle-t-elle, témoignant à sa manière de tout l'amour qu'elle ressent pour sa partenaire – en râlant, oui. « C'est cette porte qu'il faut qu'on ouvre ? » demande-t-elle en désignant la porte juste à côté d'elles. Si elle a bien compris ce que lui a raconté Alana – et qu'elle a à peu près écouté – durant la préparation du casse, ça devrait être celle-là. « On la défonce ou tu as un sort en tête ? »

Bilan blessures :

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