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 La chasse... au bonheur | Antonio

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MJ Greene
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MessageSujet: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyLun 22 Avr - 10:33


La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Jeudi 5 décembre 1980

Ce n’était pas rare les règlements de compte. Depuis quelques années, il y en avait chaque semaine. Encore plus, depuis que les Chasseurs étaient entrés dans l’équation. Cette fois-ci, c’était Lucius Malefoy qui en avait fait les frais. Gravement blessé, il avait été emmené à Sainte-Mangouste pour s’y faire soigner. Mes aurors avaient été dépêchés pour l’interroger. Pourquoi ce chasseur s’en était-il pris à lui ? Juste parce qu’il était sorcier ? Ou pour autre chose ? Même si la réponse était évidente, nous devions quand même enquêter. Je m’étais gardé le droit d’aller voir la famille du défunt chasseur, déjà pour annoncer la nouvelle de la mort mais aussi pour en savoir plus. On ne pouvait pas laisser ça sans réponse. Trop de questions se bousculaient dans ma tête. Il fallait que je sache. Les Chasseurs restaient une minorité, grandissante certes, mais ils se connaissaient tous, plus ou moins. Les chasseurs qui avaient attaqué Poudlard n’avaient toujours pas été retrouvés, et le moindre indice pouvait être important et s’il y avait une moindre chance de trouver quelque chose de plus en allant interroger la famille de la victime, je prendrais le risque de m’y rendre.

Pourtant, j’avais de profonds doutes quant à ce que j’allais pouvoir y découvrir. La victime résidait en Australie, c’est ce que nous avions appris en lisant ses papiers d’identité. Un numéro de notaire avait aussi été retrouvé, ainsi que l’adresse du Royal Hospital de Londres. L’adresse d’un médicomage de Sainte-Mangouste, aussi, trainait dans son portefeuille. Fils de la victime, Jérémy Baker, habitait dans le quartier moldu situé non loin du Chemin de Traverse. Le nom me disait quelque chose, mais j’avais eu à faire à tellement de médicomage au cours de ma carrière anglaise que je ne pouvais réellement pas dire où je l’avais vu, et avec qui. L’histoire de cette famille, elle me semblait vraiment étrange. Et je n’arrivais pas à faire de liens entre tous les protagonistes, même s’ils étaient tous de la même famille. Et j’avais besoin d’éclaircissement. En levant les yeux vers la porte de mon bureau, ouverte sur le couloir, j’ai su tout de suite qui allait m’accompagner. Je savais que cela allait l’emmerder mais j’avais pris ma décision. Ça le ferait sûrement braire, mais ne me faisait-il pas braire tous les jours depuis que j’étais arrivé en Angleterre. Chacun son tour, dirons-nous.

J’ai rangé mon bureau, tout se devait d’être parfaitement aligné. Anatole s’est levé à son tour. « Pas cette fois, Anatole » Il a pleuré mais c’est réinstallé, assis, dans son panier. « Je ne peux pas t’emmener, je ne sais pas sur quoi je vais tomber… je te préfère ici… » Il s’est allongé, sans un bruit. « Et puis, tu n’es pas tout seul… il y a les aurors qui restent ici… ».  La moitié des aurors qui n’étaient pas à Poudlard, se trouvaient dans les bureaux. J’ai confié les rênes du bureau à Alastor, l’auror en qui j’avais le plus confiance. Je savais qu’avec lui, le bureau des aurors n’allait pas prendre feu.  J’ai frappé à la porte de Londubat, et ouvert sans en attendre la réponse. « Londubat ! Levez vos fesses et suivez-moi » Il a levé les yeux vers moi, silencieux « Il est où votre coéquipier ? » Londubat a haussé les épaules. « Allez debout ! J’ai besoin de vous ! » Je crois qu'avaler une gorgée de Poussos lui aurait donné la même tête. Je n'ai pas relevé, j'ai continué à parler. « ...je dois aller voir le fils Baker » « Vous pensez qu’il peut être chasseur lui aussi ? » Il était fou comme Londubat connaissait toutes les affaires sans même y participer. Parfois, il était un peu flippant. « Je ne sais pas Londubat… je me ferais une idée en le voyant... Venez ! » Il a fini par se lever de son bureau, en grommelant. « Et arrêtez de râler, Londubat, vous me fatiguez » Le médicomage Baker il n’habitait non loin du ministère de la magie, il nous a fallu dix minutes à pied pour nous y rendre. L’immeuble possédait trois étages, et un magnifique balcon au dernier étage. La vue sur les toits de Londres devait être imprenable. J’ai lu rapidement les noms sur les sonnettes de l’immeuble. Jérémy Baker se situait sur la troisième sonnette.

Le clic indiquant la porte ouverte retentit à mes oreilles, j’ai poussé la porte. Au moins, il était là. Vu l’heure, il aurait pu ne pas être présent dans ses appartements. Vu le métier qu’il faisait, cela n’aurait été guère étonnant qu’à dix-huit heures il soit encore au boulot. Nous y étions bien encore. On a pris les escaliers pour grimper jusqu’au troisième. Je ne prenais jamais l’ascenseur, surtout dans un immeuble que je ne connaissais pas, préférant de loin les escaliers, moins sombres, moins fermés, moins flippant. Il y avait deux appartements au troisième étage. J’ai fait un grand signe de la main, à la petite vieille qui avait entrouvert sa porte pour observer. Cela devait être agaçant à la longue d’avoir une commère juste à côté de chez soi. Le nom écrit sur la seconde porte correspondait à celui que je venais voir. J’ai sonné deux coups brefs et j’ai attendu. « Bonne soirée madame » ai-je lancé, sur le ton de l’ordre plutôt que de la gentillesse. Elle a refermé sa porte. Ce que je venais faire ici ne la regardait absolument pas. « Souriez un peu Londubat. » Il a haussé les épaules. « Si c’est un chasseur, nous serions mieux au ministère » a-t-il murmuré. Je suis persuadé qu’il ne souhaitait pas que la voisine entende. « Et si ce n’est qu’un médicomage, l’interrogatoire se passera mieux dans ses appartements. » ai-je répondu sur le même ton.





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Dernière édition par MJ Greene le Mer 24 Avr - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyLun 22 Avr - 22:34


La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Mercredi 4 décembre 1980
Paroles en anglais
Paroles en italien
Français
Antonio est encore chez Jérémy. Même s’il n’aime pas la voisine de ce dernier qui est trop envahissante et curieuse, il ne peut se passer de son compagnon. S’ils ne sont pas chez lui, ils sont chez Jérémy, c’est une logique implacable. Jérémy dort un peu quand il est là et lui doit avouer qu’il est rassuré de savoir Jérémy jamais très loin. Depuis son agression les chemins autours du royals hospital ne le rassure pas le moins du monde donc autant profiter d’avoir quelqu’un avec qui rentrer et tant pis pour les on dit qui pourrait se propager. De toute façon s’ils le pensent gay, ils ont raisons. Il est bien lui à profiter de la présence de son australien aussi souvent que possible.
Typiquement, il adore sentir le poids du corps de son amant alors qu’il se réveille dans ce lit confortable au troisième étage d’un batiment londonien. Il tourne la tête vers Jérémy qui ouvre les yeux et lui sourit. Ouais pour lui c’est la définition du rêve éveillé ou du paradis de pouvoir se réveiller en présence de son mec tous les jours. Cela l’est d’autant plus que les mois depuis son agression ont été compliqué.

« Il me faut un café ou quarante. »

Lance l’italien alors que son compagnon se réveille en s’étirant. Il lui vole un baiser et se lève sachant pertinemment que Jérémy irait sous la douche avant de prendre un café. L’italien s’étire encore une fois avant de décider à se lever. Il entend plus qu’il ne le voit Jérémy faire pareil, mais pour se diriger vers la salle de bain alors que lui va dans la cuisine. Il s’occupe de faire du café pour quatre ou six tasses en observant la vue qui est magnifique quand il est surpris par la sonnette de l’immeuble. Il hésite et ouvre. Quand sa sonne, il va ouvrir alors qu’il n’est vêtu que d’un t-shirt très large et d’un caleçon les cheveux en bataille.

« Oh… heu bonjour… vous voulez quoi messieurs? »

L’anglais n’est pas son fort, il n’y a que sous la pression du travail qu’il parle toujours correctement, donc là il n’est pas certain que ce soit compréhensible et correcte. En italien, il n’aurait pas hésité en demandant la raison de leur présence avec le plus de politesse possible vu qu’il a conscience que ce sont en quelques sortes la police des sorciers. Il déverouille totalement la porte en otant la chaine de sécurité et les laisses entrer.

« Jérémy est dans la salle de bain pour le moment, il va falloir attendre. Vous voulez un café ? »

Il choppe un pantalon dans son sac resté dans la cuisine et l’enfile. Il passe une main dans ses cheveux pour se coiffer un peu mieux et hésite avant de décider qu’ils attendraient et qu’il ne dérangerait pas Jérémy pour ça. Ce n’est pas comme s’il était du genre à mettre quarante minutes sous la douche et ça laissera tout le temps à Antonio de tater le terrain pour protéger son compagnon.





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyMar 23 Avr - 18:23


La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Mercredi 4 décembre 1980

J’ai été surpris lorsque la porte se fut ouverte. Le type en caleçon et tee-shirt, je reconnais que je ne m’y étais pas attendu. Londubat, lui, il a arqué un sourcil interrogatif. Je reconnais qu’à cette heure avancée de la journée, je n’avais pas imaginé une seule seconde réveiller quelqu’un de sa sieste. Le type, je l’avais déjà vu, j’en étais persuadé. Mais, j’ai eu du mal à remettre où. C’est son accent italien qui résonna à mes oreilles qui me ramena le souvenir à l’esprit. Je l’avais rencontré à Sainte-Mangouste, peu après l’attentat de Poudlard. Et je me souviens que je l’avais presque accusé d’être un Chasseur. Il faut dire qu’un moldu au milieu des sorciers, ce n’était pas conventionnel. Je me souviens aussi qu’il attendait un médicomage, et que lui il était médecin chez les moldus. En revanche, je ne me souvenais plus du nom de ce dernier.

« Bonjour monsieur… Je suis Mark Greene, directeur des aurors et voici l’auror Londubat, qui m’accompagne… Nous voudrions parler à Mr Jérémy Baker. » Les nouvelles n’étaient pas bonnes, et j’admets que ce n’était pas une partie de plaisir d’aller annoncer la mort de quelqu’un à un proche. C’était difficile et compliqué. Trouver les mots n’était pas toujours évident. Et les questions qui allaient de paires n’étaient pas toujours agréable à entendre à ce moment-là. Mais c’était ainsi, nous n’avions guère le choix. Le père de Baker était un chasseur, on ne pouvait pas ne rien faire. Et si le fils avait choisi la même voie ? J’en doutais fortement, il était sorcier, médicomage, ça ne collait pas du tout avec le profil mais l’habit ne faisait pas le moine. On n’était sûr de rien en ces temps incertains, et c’était notre devoir de s’en assurer. « Nous allons l’attendre » ai-je repris en entrant dans l’appartement, Londubat dans mes pas.

« Je me souviens de lui, il a été agressé par un mangemort en juillet » m’a lancé Londubat à mi-voix alors que le blond s’habillait plus convenablement. J’ai acquiescé d’un signe de tête, je me souvenais de cette histoire. J’y avais envoyé mon filleul qui m’avait fait une crise parce que son coéquipier ne lui convenait pas. En même temps, je ne pouvais que le comprendre. Londubat et Nollan n’avaient pas les mêmes façons de travailler, c’étaient de forts caractères tous les deux, la cohabitation était compliquée mais lorsque l’on était auror, on se devait de devoir travailler avec tout le monde. Et parfois, j’aimais bien mixer un peu les binômes. « Non merci, pas de café » Londubat fit la même réponse. « Vous allez comment, Mr Moretti ? » a lancé Londubat. Ce type-là, il me surprendrait toujours. Autant, il pouvait être un véritable ours mal-léché, désagréable au possible, autant il pouvait faire preuve d’une sensibilité totalement à l’opposé de ce qu’il était.

J’ai observé l’appartement rapidement. Le salon n’était pas grand mais fonctionnel, et la vue sur les toits de Londres était impressionnante. J’comprenais le choix du locataire. « Je suis navré de vous déranger à cette heure-ci… mais ce que nous avons à dire à Mr Baker ne peut pas attendre. Vous le connaissez depuis longtemps ? » Je ne me souvenais plus de toute la conversation que nous avions eu lui, et moi. Mais j’étais sûr que l’ami qu’il attendait ce jour-là à Sainte-Mangouste, c’était le fils de Cameron Baker. Londubat s’était posté devant la baie vitré, je le savais attentif à tout ce qu’il se passait autour de lui, même ce qu’il ne voyait pas. Et je supputais même de tenter d’écouter s’il entendait l’eau de la douche provenant de la salle de bain. « Vous le connaissez depuis longtemps ? »





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyMar 23 Avr - 19:57


La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Mercredi 4 décembre 1980
Paroles en anglais
Paroles en italien
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Antonio se souvient d’eux deux parfaitement. Il a une bonne mémoire des noms et prénoms d’autant plus quand la rencontre c’est fait dans le stress. Celle avec Mark Jefferson Greene a été stressante par sa peur de se faire découvert, pas à l’aise avec son homosexualité là où Jérémy ne semble pas en faire cas quand ils sont dans le monde magique. Quant à Cilian Londubat, il l’a rencontré à sainte mangouste juste après son agression par une mangemort. Il pose sa main sur son torse en y repensant, mais se reprend vite et se sert un café pour occuper ses mains.

« Je me souviens de vous deux. Que voulez-vous à Jérémy ? »

Il est méfiant, parce qu’il ne désire qu’une chose protéger son homme. Ce n’est pas une bonne chose quand la police vient frapper à sa porte, cela signifie qu’il y a une mauvaise nouvelle ou des soupçons. Quelques choses lui dit que c’est les deux cette fois et il a peur de retrouver Jérémy en petit morceaux en les laissant parler avec lui. Est-ce qu’il pourrait rester ? Il ne va pas leur laisser le choix. Non la question est : peut il les faire partir de chez Jérémy sans que ce dernier n’ait besoin de les voir ? Non, sans doute pas, mais rien n’empêche d’essayer.

« Je vais aussi bien que possible. Vous avez retrouvé cette femme ? »

Il regarde Cilian en connaissant déjà la réponse : Non. L’enquête piétine et tout ça, parce que cette enflure a modifié son esprit. Il se souvient que c’est une femme, mais c’est tout. Seul reste la torture et la peur qu’il a ressentie, ainsi qu’une horrible cicatrice marquée : sale moldu. Il essaie de la cacher à Jérémy, mais c’est compliqué vu sa taille et sa position.

« Je le connais depuis deux ans presque trois. Pourquoi ? Vous lui vouloir quoi ? »

Antonio connait bien la police, leur façon de faire. Il s’est déjà retrouvé interrogé à cause de son père. Pas de chance pour eux, son paternel a fait en sorte qu’il ne sache jamais trop de chose pour ne rien risquer. Surtout quand il était minot. Donc il connait les ficelles d’un pseudo interrogatoire sans avoir jamais été inquiété de rien. Par contre ce n’est pas le cas de Jérémy qui n’a sans doute jamais connu la police -pour ici les aurors- d’aussi près que lui. Il boit encore une gorgée de son café en regardant le chef des aurors droit dans les yeux impatient de la réponse et grimace.

« Putain de café anglais … c’est dégueulasse. »

Il jette le contenu de sa tasse dans l’évier et fouine dans le placard pour récupérer une boite contenant du café italien envoyé par Georgio. Il passe tellement de temps chez Jérémy qu’il en déposé une boite ici. Il lave la cafetière en jetant le reste du café et en refait une grande quantité en se disant qu’ils en auront besoin.






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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyMer 24 Avr - 18:57


La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Jeudi 5 décembre 1980

Je le sentais méfiant l’italien. Il faut dire que lorsque que nous étions chez les particuliers, ce n’était – en général – pas pour y prendre l’apéro. Loin de là. Et puis, sa dernière entrevue avec l’un de nous deux n’avait pas été la meilleure de sa vie, non plus. Londubat restait silencieux, gardant pour lui son mécontentement d’être ici. Il m’avait fallu une victime, c’était sur lui que c’était tombé. Mais je pouvais parfaitement le comprendre, annoncer la mort de quelqu’un, c’est ce qu’il y avait de pire dans notre boulot. Quelle que soit la personne décédée – bonne ou mauvaise – pour ceux qui restaient cela devenait un drame. Et nous étions les méchants de l’histoire, ceux qui se prenaient les foudres des proches parce qu’ils n’avaient personne d’autres à qui s’en prendre. Mais cela faisait parti de notre rôle. J’ai haussé les épaules, en l’observant faire son café. « Rien qui vous concerne, Mr Moretti » ai-je répondu, plus sèchement que je ne l’aurais voulu.

Même si je comprenais le lien qui les unissaient – je l’avais compris dès que j’avais rencontré l’italien – ce n’était pas à lui que j’allais annoncer le décès de Cameron Baker. Et tant que son fils ne serait pas dans la pièce, l’italien n’en saurait rien. J’ai laissé Londubat s’intéresser un peu à l’italien. L’histoire avait été plus que brutale et violente. Agression gratuite d’un moldu. Il avait eu de la chance de s’en être sorti. Tous ne l’avaient pas. Ce genre d’agression étaient de plus en plus fréquente. Et aujourd’hui, on pouvait même voir ces mêmes agressions chasseurs contre sorciers augmenter. Mais, lui, il faisait parti des chanceux d’avoir survécu. La plupart, on les retrouvait morts. Et même si je n’aimais ni les agressions sorciers contre moldus, ou moldus contre sorciers, que la violence ne résolvait rien, et même si j’en étais attristé pour son fils, je reconnais que cela me faisait plaisir de voir un Chasseur de moins sur cette planète. Il était tombé sur plus fort que lui.

« Non, je suis désolé Mr Moretti mais l'enquête n'est pas terminée» a répondu Londubat, d’une voix douce. Je le savais sincère, l’auror. Mais je savais aussi qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Parce qu’il était comme ça, le Londubat. Lorsqu’il avait un os, il le rongeait jusqu’au bout. Il ne classait jamais une affaire tant qu’il n’était pas sûr d’avoir placé tous les protagonistes au bon endroit. Et tant qu’il n’avait pas trouvé, il continuait. Au fond, Londubat serait un excellent auror, s’il n’avait pas un comportement à la con, comme se battre dans un cimetière ou désobéir aux ordres… Je lui ai fais un sourire qui se voulait accueillant. « Juste comme ça… Ecoutez, on ne lui veut rien de mal à Mr Baker, mais je ne peux pas vous dire à vous ce dont je dois lui parler. » Je ne pouvais décemment pas apprendre la mort du paternel à quelqu’un d’autre avant le concerné. Cela ne se faisait pas.

« Vous n’êtes pas encore repartis en humanitaire ? » lui ai-je demandé, pour détendre un peu l’atmosphère. Plus, je l’observais, plus je me souvenais de notre première conversation. Et je me souvenais qu’il était médecin, qu’il avait fait de l’humanitaire et y’avait aussi un truc sur la mafia, mais je n’étais plus sûr de ce qu’il s’y était dit. Son père, j’crois. Il était beau le couple de médecin. Entre un qui avait un paternel mafieux, et l’autre chasseur… belles brochettes de délinquants. Cette pensée me fit sourire, surtout lorsqu’on voyait les descendants, aucun des deux n’avaient le profil pour suivre les pas de leurs géniteurs. Je l’avais déjà vu le compagnon de l’italien, je me souvenais de lui. Un peu. Et si c’était bien lui à qui je pensais, non, il n’avait carrément pas le profil.

Mais, j’entendais Cilian Londubat murmurer que tout individu était suspect jusqu’à ce que l’on prouve le contraire. Il ferait un parfait auror au Macusa, c’est ainsi que l’on fonctionnait là-bas. Coupable tant que l’on avait pas prouver l’innocence. Chez nous, en Angleterre – même si j’ai longtemps été aux Etats-Unis, mon pays natal restait l’Angleterre – nous fonctionnions à l’inverse. Innocent tant que l’on avait pas prouvé la culpabilité. Ce qui en soit était totalement différent. « Ça va ? » ai-je demandé, en l’entendant parler en italien. Je le sentais stressé. Et au fond, j’espérais que Jérémy Baker se pointe assez rapidement, histoire de pouvoir les laisser tranquilles. Ou presque. Parce qu’ils veuillent ou non, j’avais des questions à poser sur son paternel, et je comptais bien avoir les réponses ce soir.





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyMer 24 Avr - 22:24


La chasse... au bonheur
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Mercredi 4 décembre 1980
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Paroles en italien
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Antonio a lancé un regard noir au chef des aurors quand il lui dit que ça ne le regarde pas. Il a envie de répondre que si ça concerne son mec et que ça nécessite qu’ils soient chez eux c’est que ça le concerne, mais il ne peut. Ils ne sont pas marié. Deux hommes ne peuvent pas se marier et donc selon la loi il n’a rien à savoir de la vie de Jérémy, même s’il souhaite juste protéger son amant qui a encore plus de mal que lui avec les aurors. Sauf qu’il sait que le chef des aurors a raison même si ça le fait rager. Il respire profondément.

« Désolé c’était un coup bas, alors que je sais qu’elle est non trouvable. »

Lance l’italien avec un accent encore plus prononcé. Il n’aurait pas dû faire un coup si bas à l’auror Londubat qui est si gentil avec lui. Voilà pourquoi, il s’excuse. Surtout qu’il sait que son agresseur a fait en sorte d’être introuvable en rendant ses souvenirs si flous. C’est d’ailleurs très étrange de cauchemarder sur ce jour maudit en étant incapable de se remémorer la tête de celle qui s’en est pris à lui.

« Pas monsieur Baker, Jérémy seulement Jérémy. Monsieur Baker c’est son batard de géniteur. »

Il se tend un peu. Il a appris à détester entendre le nom Bakers, parce qu’il connait l’histoire de son mec et ce que signifie son nom pour lui. Il n’a pas envie que les aurors l’appelle Bakers et que Jérémy se braque encore davantage. Déjà qu’il ne va pas être ravi de voir des aurors dans son appartement, pas la peine d’en rajouter.

« Le royal hospital a encore besoin de moi et je ne bouge pas tant que Jérémy ne bouge pas. »

Pourtant, il en crève d’envie de retourner autours du monde. Cela fait trop longtemps qu’il n’a pas pu partager et apprendre quelques choses. Plus que de l’humanitaire ses voyages lui ont permis d’apprendre de nombreux trucs et astuces. Ici, il a l’impression de stagner tout en apprenant une nouvelle façon de fonctionner. Lui qui n’a jamais vraiment travaillé dans un hopital sauf peut-être durant ses études, cela lui fait une expérience qu’il ne peut négliger en soit.

« Ce n’est rien, je suis sur les nerfs et un peu snobe quand il s’agit de café. J’ai horreur du café anglais. Désolé l’italien est plus… heu Simple pour moi… le français aussi. »

Il galère a dire français et Italien tant l’anglais est encore trop complexe pour lui. Il n’a pas de mal à apprendre les langues, mais l’anglais a toujours été compliqué pour lui. Le fait amusant est que Jérémy a du mal avec l’italien lui, alors qu’il est tout aussi doué qu’Antonio pour les langues. A croire qu’ils font un blocage avec la langue maternelle de l’un et l’autre. Il y a sans doute une explication a trouvé dans la psyché de chacun, mais ils n’ont pas le temps pour ça et puis ils finiront bien par réussir avec ces langues.





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyVen 26 Avr - 17:34


La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Jeudi 5 décembre 1980

Je n’ai eu que faire de la réaction de l’italien. Qu’il soit d’accord ou non avec ça, je n’allais certainement pas révéler des choses qui ne concernaient que Jérémy Baker, si le concerné n’était pas dans la pièce. Je lui ai fais un grand sourire, déterminé. S’il voulait savoir, il n’avait qu’à rester avec Jérémy Baker lors de la conversation. J’ai fini par m’asseoir dans le canapé, laissant Cilian Londubat répondre à l’italien. Je n’étais pas persuadé que c’était un réel coup bas. Après tout, il avait le droit de savoir si l’enquête le concernant avançait. Malheureusement, à cette époque il était difficile d’enquêter, sereinement. Que ce soit les mangemorts ou les chasseurs, ils étaient difficiles à trouver. Mais, j’avais une équipe d’auror assez pugnace et je savais que tant qu’ils n’auraient pas trouvés, ils ne lâcheraient pas l’affaire. « Personne n’est introuvable » a répondu Londubat, en venant s’asseoir à mes côtés. J’étais d’accord sur ce point. Tout le monde commettait des erreurs, et on finissait toujours par réussir. A condition d’être assez têtu pour ne jamais renoncer. « Je retrouverais celle qui vous a fait ça » a continué Londubat.

J’avais croisé les jambes, un peu détendu. Je trouvais l’appartement très accueillant, même s’il n’était pas très grand. J’aimais pas ce que j’allais faire, mais il fallait bien que quelqu’un si colle. Annoncer la mort d’un proche n’avait jamais été quelque chose de simple. Loin de là. Encore plus quand les personnes face à nous venaient de vivre quelque chose de dramatique, on en recollait une couche. Les paroles, plus que violentes de l’italien, m’ont fait écarquiller les yeux. Je reconnais que je m’étais attendu à beaucoup de chose mais pas à ce qualificatif. Et je dois dire qu’un nombre important de questions est venu à mon esprit. La relation entre le père et le fils ne devait pas être de plus réjouissante, lorsque l’on entendant l’italien parler du chasseur. Savaient-ils que Cameron Baker était un chasseur ? Etait-ce pour cela, le mot employé à son égard ? Ou y’avait-il quelque chose de bien plus profond ? En observant Londubat, je savais qu’il se posait exactement les mêmes questions que moi. « Et qu’a…. » Je me suis stoppé dans ma phrase, vu la tête de Moretti, j’étais sûr qu’il ne répondrait pas à la question, de ce qu’avait pu faire Cameron Baker pour ce faire insulter de bâtard, même dans la tombe. « Okay, seulement Jérémy » ai-je accordé, gardant pour moi les questions.

Questions que je poserais au principal concerné. J’ai préféré me concentrer sur l’italien, laissant de côté la raison qui m’amenait ici. Je savais Moretti, médecin humanitaire, il me l’avait dit la première fois que nous nous étions rencontrés. J’ai eu un léger sourire. « Il a de la chance de vous avoir, Jérémy » ai-je lancé. Et il allait en avoir besoin, vu ce qu’il l’attendait. Cela dit, je commençais à douter de la réaction du médicomage. Baker pensait-il la même chose de son paternel, ou n’était-ce que l’italien qui le considérait ainsi ? Je trépignais d’impatience de voir débarquer le médicomage, juste pour éclaircir toutes les idées qui pouvaient me venir en tête. Avant de sentir mes lèvres s’élargir sous le sourire provoqué. Même si j’étais anglais de pure souche, je ne pouvais être que d’accord avec lui. Le café anglais n’était absolument pas le meilleur, et oui, le café italien était de loin en haut de la file. « Je vous comprends, moi aussi j’ai un faible pour le café italien » ai-je répondu, avant de lui faire une moue désolée. Je ne parlais pas italien, je ne l’avais jamais appris. Et le français… j’étais loin d’être capable de suivre une conversation en entier, même si je connaissais quelques mots de la langue française. « On va parler lentement, pour vous aider à comprendre » ai-je lancé. C’était la seule chose que je pouvais faire. Il est vrai que je mélangeais l’anglais britannique et l’anglais américain. Certaines tournures de phrases n’étaient pas les mêmes, les expressions pouvaient être différentes et nous n’avions pas le même accent. J’admets qu’il pouvait être parfois difficile de me suivre. « Vous avez travaillé aujourd’hui ? » Je reconnais que la question n'était pas la plus anodine du monde, mais ça il n’était pas censé le savoir.





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyJeu 2 Mai - 23:08


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Mercredi 4 décembre 1980
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Paroles en italien
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Antonio observe l’auror Londubat. Il semble si sur de lui quand il parle que l’italien a presque envie de le croire. Malheureusement, il sait que parfois les criminels sont doué pour se cacher. Il a vécu avec un père criminel et un parrain de la même trempe, il sait qu’ils savent cacher les preuves. Et eux n’ont pas la magie pour aide, là cette femme avait réussi à lui effacer une partie de sa mémoire donc l’espoir de la retrouver elle précisément est peu probable. Il n’en fait pas la remarque pour autant, cela ne servirait à rien d’autre que d’enfoncer l’auror Londubat qui est bien gentil de tenter de le rassurer.
Le blond a tourné le regard vers l’autre auror quand il a commencé une phrase sans la finir. Il se doute qu’il voulait lui poser des questions au sujet du fait qu’il souhaite juste être appelé Jérémy, mais il ne lui aurait pas répondu. S’il peut dire qu’il faut appeler son mec juste Jérémy et pas monsieur Baker, le reste ce n’est pas à lui d’en parler. Jérémy va finir par arriver et s’il le souhaite, il pourra en parler avec eux ou se taire au sujet de sa relation conflictuel avec son père.

« C’est moi qui ait de la chance de l’avoir. »

Ils avaient failli se séparer très peu de temps après leur mise en couple à cause de son agression, mais ils sont resté ensemble et c’est sans doute ce qui l’aide le plus. Il n’aurait pas remonté la pente sans le sourire et l’amour de Jérémy. Même si son insomniaque de petit ami gene parfois son sommeil -ou pas vu qu’il dort comme un koala- il aime dormir proche de lui. Il est heureux avec lui et il ne voudrait de personne d’autre à ses côtés. Il a sourit quand le plus vieux des deux à dit qu’il avait aussi un faible pour le café italien. Au moins, il a bon gout.

« Merci c’est gentil, mais vous n’êtes pas obligé. Je m’adapterai. Et Jérémy m’aidera quand il sera là. »

Il parle mal anglais, mais il travaille dans un hopital anglais donc il a appris très vite à comprendre même sans avoir compris tout les mots d’une phrase. Parfois, il y a aussi d’autre moyen d’appréhender une conversation que le langage. Il faut juste en avoir l’habitude et vu ce qu’il a fait avant l’angleterre, il connait bien.

« Oui heureusement que vous n’êtes pas venu plus tôt d’ailleurs. On était de nuit tout les deux. »

Cela l’aurait exténué et mis d’encore plus mauvaise humeur d’être réveillé. Même si c’est pour enquête et qu’ils passent quand ils le décident, ce n’est pas agréable de se faire réveiller par les flics. Il passe une main dans ses cheveux et vient boire une grande rasade de café. Il a regardé vers la salle de bain en espérant que Jérémy va bientôt arriver. Ils pourront ainsi se débarasser plus vite des aurors et il n’en sera pas mécontent.






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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyVen 3 Mai - 9:17


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Jeudi 5 décembre 1980

Je me suis demandé s’il savait ce qu’était réellement le père de Jérémy Baker. Savait-il que c’était un chasseur ? Ce qui pourrait expliquer cette façon de parler de lui, mais je ne voulais pas m’attarder plus dans les questionnements. Ce n’était pas avec lui que je venais parler de Cameron Baker, mais bien avec son fils unique, Jérémy Baker. Ils formaient un drôle de couple l’italien et l’australien. J’trouvais ça assez tendre la façon dont Antonio Moretti avait de parler de son compagnon, et de le défendre. Londubat à côté de moi, je ne le sentais pas à l’aise. Mais avait-il déjà été à l’aise en présence d’autre personne que lui ? Mais qu’il se rassure, c’est pas lui qui allait parler au médicomage. Il avait la mâchoire serrée, comme à son habitude cela dit, les poings fermés sur ses cuisses, et j’avais l’impression que dans sa tête, ça tournait à plein régime. Qu’il serait entrain de se repasser le dossier Moretti en tête ne m’étonnerait même pas.

Je pouvais comprendre qu’il était difficile de suivre une conversation lorsqu’elle n’était pas dans sa langue maternelle. Pourtant, même si ses tournures n’étaient pas les plus juste, je trouvais qu’il ne se démerdait pas trop mal en anglais. Au fond, même l’italien n’était pas concerné par ce que j’allais dire à son compagnon, je trouvais que sa présence était une bonne idée. Ne serait-ce que pour soutenir le médicomage. On n’était pas tous égaux devant l’annonce du décès d’un proche. Et vu les circonstances de la mort du chasseur, je n’allais pas juste m’arrêter là. J’ai acquiescé d’un signe de tête. En l’observant de près, cela se voyait qu’effectivement il avait travaillé de nuit. Il avait encore les traits tirés, le regard fatigué. Je ne les enviais pas pour le coup. Cela dit, moi aussi j’étais fatigué, et je ne bossais pas la nuit. « On va essayer d’être rapide pour vous laisser vous reposer » Mais nous avions besoin de réponses aux questions que l’on se posait, et même si j’essayerais d’être le plus concis possible, je resterais ici le temps qu’il me faudra pour éclaircir cette histoire.

Le médicomage que l’on attendait est entré dans le salon, et vu sa tête, il ne s’était sans doute pas attendu à nous voir. Je me suis levé en même temps que Londubat. Jérémy Baker il n’avait pas bougé de l’encadrement de la porte, et je voyais dans son regard qu’il se posait milles questions sur notre présence. « Vous avez trouvé qui lui a fait ça ? » a-t-il fini par lancer, un peu sèchement. J’ai empêché Londubat de répondre. « Nous ne sommes pas là pour Mr Moretti » ai-je répondu en me rapprochant de lui. « Pourquoi alors ? » Je le sentais encore plus tendu que son compagnon. Notre présence n'était jamais agréable, et l’on faisait cet effet-là à beaucoup de sorciers. Comme lorsque les moldus voyaient les flics chez eux. Et j’pouvais pas leur en vouloir. Personne n’aime avoir les flics ou les aurors chez soi. « Je suis Mark… » « Je sais qui vous êtes » m’a-t-il coupé avec virulence. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » « Vous ne voulez pas vous asseoir ? » Il s’est éloigné, pour se coller à sa baie vitré, ça n’allait pas être simple. Je me suis rapproché de lui, m’appuyant au dos du canapé pour lui faire face. « Je suis venu pour vous annoncer le décès de votre père, je suis vraiment désolé, monsi… Jérémy ».

Son visage est passé par toutes les expressions possibles. Et je ne savais pas trop quoi en penser, pour être honnête. Sa main gauche s’est plaquée contre sa bouche, les yeux écarquillés d’effroi. Il avait les yeux qui bougeaient rapidement dans ses orbites, signe qu’il réfléchissait encore plus vite qu’avant. Je me suis demandé s’il avait bien compris ce que je venais de lui dire. Mais, en réalité, je n’arrivais pas à cerner si cela lui faisait mal ou plaisir d’apprendre le décès de son paternel. Sa main a glissé lentement le long de son corps. « Je… ». Je suis resté silencieux, l’incitant à continuer sa phrase. « Co…comment s’est arrivé ? » Je le sentais hésitant dans ses paroles, le ton de sa voix était un mélange de tristesse et d’excitation à la fois, c’était très étrange. « Il a été tué par un sorcier ». J’ai sursauté au grand éclat de rire, nerveux du médicomage, avant qu’il ne s’arrête brusquement, les yeux humides. Il a glissé le long de la baie vitrée pour s’asseoir, le regard totalement dans le vague. « Jérémy… vous voulez un verre d’eau ? » ai-je fini par demander.




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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyVen 3 Mai - 13:09


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Mercredi 4 décembre 1980
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Paroles en italien
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Antonio vient s’adosser au plan de travail en observant les aurors. Il aimerait les voir partir, mais malheureusement ils veulent parler à Jérémy et ne partiront pas sans l’avoir vu. Le role principal fait son entrée dans le salon et son regard indique clairement qu’il ne va pas bien à la vue des aurors. Antonio ne peut que comprendre vu comment lui-même à réagit. Il sourit tristement quand Jérémy pense directement à son agression. Evidemment que c’est ça qui lui vient en premier. Son agression a été si traumatisante pour eux et difficile à vivre, puis pourquoi les aurors viendraient sinon ? Pas pour ça, mais pour le moment il ne sait pas.
Il regarde Monsieur Greene qui se fait couper dans sa présentation par Jérémy qui n’a aucun patience maintenant qu’il sait qu’ils ne sont pas venu à cause de son agression. Et il doit avouer que sa bouche s’ouvre de surprise quand il parle de la mort de Cameron. Pour la première fois de sa vie, il ne masque pas ses sentiments un petit sourire amusé sur les lèvres. Ce connard méritait de crever. Il a même envisagé de demander à Georgio ce service à une époque, mais ça aurait été tomber dans les travers de son paternel.
Pour Jérémy c’est une situation plus complexe. Il reste son père, même si c’est enculé de première qui ne mérite aucune affection. Et ça se voit sur son visage quand il s’asseoit au sol adossé au mur son visage présentant un flot d’émotion contraire. Il parvient par miracle à demander comment son père est mort et la réponse fait hausser un sourcil à Antonio. Comment il a fini butté par un sorcier autre que Jérémy ? Est-ce qu’on s’oupçonnait Jérémy ? Antonio n’aime pas cette histoire, mais pourtant il bénit le sorcier qui a buté le paternel de son mec.
Il ne réagit pas à la réaction plus que surprenante de Jérémy. Il travaille parfois aux urgences vu qu’il en gère une partie avec un autre directeur de service donc il a l’habitude de certaine réaction surprenante -sans parler de son passé en humanitaire dans des zones en conflits- et a appris depuis longtemps à ne plus sursauter de surprise. Il regarde les aurors qui eux ne semblent pas savoir comment réagir. Quand Greene propose de l’eau à Jérémy, Antonio ne peut retenir une remarque un brin sarcastiques dans son plus beau français.

« Tu ne veux pas un verre de champagne plutôt ? »

Il regarde son mec vers qu’il n’a fait aucun pas pour le moment se doutant que ce n’est pas la chose à faire. Néanmoins, il a changé légèrement de position pour faire comprendre à Jérémy que s’il le souhaite, il peut se refugier dans ses bras. Il le laissera pleurer ou rire dans ses bras comme bon lui semblera. Il sait que la situation est plus complexe que ça et il est là pour le soutenir quoi qu’il arrive même s’il n’a jamais caché sa haine pour le père Bakers.

« Comment il a réussi à se faire tuer par un sorcier ? »







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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyVen 3 Mai - 20:53


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Jeudi 5 décembre 1980


Jérémy Baker semblait partagé entre plusieurs émotions intenses, sans trop savoir à laquelle donner le plus d’importance. Perdre quelqu’un de proche c’était terrible, et je ne le souhaitais à personne, pas même à mon pire ennemi. Mais le médicomage, il y avait autre chose dans son regard que je n’arrivais pas à déterminer. Je m’étais rapproché de lui, lui proposant de l’eau, qu’il a refusé d’un signe de tête, les yeux toujours dans le vague. Je ne comprenais pas le français, ne parlant pas la langue, mais je connaissais certains mots, et j’ai trouvé ça étrange la proposition de l’italien. J’en ai déduit la phrase étant donné le mot « champagne » qu’il venait de prononcer. Le médicomage a haussé les épaules. Il y avait quelque chose, clairement, qui m’échappait. On ne propose pas du champagne pour la mort de quelqu’un. Ou alors, il fallait être sacrément ravi de sa mort. J’ai pas pu m’empêcher de me demander s’il n'était pas dans le coup. Certes, on savait qui avait assené le coup de grâce au chasseur, mais Lucius Malefoy n’aurait-il pas été engagé par le fils lui-même ? J’ai chassé cette pensée aussi vite qu’elle m’apparut à l’esprit. Jérémy Baker n’avait pas le profil de faire appel à un commanditaire. Lucius Malefoy avait bien trop à perdre pour en arriver-là. Même s’il était puriste, et détestait les moldus.

Le médicomage est resté assis, alors que l’italien reprenait la parole. Lui, il semblait heureux de la mort du paternel. Oui, j’avais pas mal de choses à éclaircir dans ce couple étrange. Même si ce n’était pas à l’italien que je devrais divulguer ce gendre d’information, je l’ai quand même fait. De toute façon, il était dans la pièce tout ce qui se disait, il le saurait. « Lors d’un duel… il a reçu le sortilège Diffindo » ai-je annoncé, en observant la réaction de Baker. Il semblait réfléchir à plein régime. Ses yeux suivaient discrètement les mouvements de l’italien. « C’était un chasseur ? » Je reconnais que je ne m’attendais pas à cette question. Cela dit, en ces temps incertains, les duels moldus contre sorciers se révélaient souvent être chasseur contre sorcier. J’ai acquiescé d’un signe de tête. « Vous ne le saviez pas ? » Il a haussé les épaules. « Ça devait arriver » « Vous pouvez développer ? » Baker a observé son compagnon, avant de rouvrir la bouche. « Mon géniteur n’est qu’un connard fini, qui détestait les sorciers. Moi, en particulier. » J’ai vu Londubat se raidir d’un seul coup. « Vous savez, ce qu’il y a de pires avec les enfants battus, c’est qu’on trouve ça normal ce qui nous arrive… » Londubat il s’est crispé encore plus. « Je sais » a-t-il soufflé, j’étais pas certain que les deux autres l’aient entendu. J’admets que les révélations du médicomage et celles de mon auror m’ont un peu laissé sans voix. « C’est normal, hein, parce que pourquoi un père voudrait du mal à son fils ? » C’était impensable, et pourtant pour l’avoir déjà vu, je savais que cela était possible. « J’m’étais toujours dit qu’il s’étoufferait avec sa condescendance et sa connerie… et que je serais enfin libéré… » Il s’est levé brusquement, et je reconnais que Londubat a eu un réflexe que je pourrais qualifier de ninja en le rattrapant d’un seul bras l’empêchant ainsi d’aller frapper le mur à côté de lui. « Lâchez-moi ! » Mais Londubat a resserré sa prise. Le médicomage ne touchait même pas le sol. Londubat s’est pris un coup de pied dans le tibia. Hargneux le médicomage. « Vous devriez vous calmer. » a lancé Londubat, la voix un peu dure. « Je sais parfaitement ce que vous pouvez ressentir… et croyez-moi c’est pas en vous énervant sur un mur que vous irez mieux, même si cela fait du bien sur le coup. » J’ai senti le vécu dans sa voix. « Londubat, lâchez-le » ai-je fini par demander, d’une voix calme. L’auror s’est exécuté. J’ai laissé le médicomage s’extirper. Il s’est appuyé conte le canapé avant d’envoyer un énorme coup de pied dedans. « Il a souffert ? » J’ai été surpris de la question. « Non. » Je ne sais pas si ça pouvait l’aider en quoique ce soit. Je me suis tourné vers l’italien. « Vous entreteniez quels rapports avec lui ? » lui ai-je demandé, laissant le médicomage souffler un peu.





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptySam 4 Mai - 22:43


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Antonio observe son amant en silence désormais. Il le voit encore tellement partagé par ses émotions et il sait qu’il n’y a rien qu’il pourra dire pour le calmer. Ce genre de nouvelle est perturbante d’autant plus dans le cas de Jérémy. Antonio en voulait à son père pour ses actions horribles envers autruis, mais jamais il ne lui a reproché de la violence ou de la haine à son égard. Son père l’a profondément aimé contrairement à celui de Jérémy qui a juste été une enflure fini ne cessant de battre son fils et de l’insulter. Il était mieux dans la tombe ce type.
Le rapprochement qu’à fait Jérémy avec les paroles de l’auror lui a glacé le sang. Et pourtant rien de surprenant à ce que Cameron Baker fut un chasseur. Il avait une telle haine pour nature de son fils que c’était une suite logique. Et l’étape suivante aurait été qu’il tue Jérémy. Il ignore qui est le tueur de Cameron, mais s’il le croise il lui fait un câlin. Ce type mériterait une médaille pour avoir mis hors d’état de nuire une telle raclure et avoir sans le savoir permis à Jérémy de vivre encore de nombreuses années.
L’italien boit la moitié de son café d’une traite pour reste calme. Il écoute toujours d’une oreille attentive la discussion, surpris de voir Jérémy se confier si facilement sur son passé. Après ils sont là pour découvrir la vérité donc autant leur en parler. Attentif et habitué au bruit, il entend la confession de l’auror londubat sur le même sujet. Il se fait la réflexion que les enfants maltraités ressemble à tout les autres adultes avec une douleur en plus dans le regard. Ça donne envie de gerber que y e’ ait autant.
Il sursaute a l’éclat de Jérémy et reste coit quand l’auror le rattrape et maintient au dessus du sol avec une telle facilité. Il a mal au cœur de voir son mec dans cette position, mais ne peut intervenir. Il est de toute façon plus en sécurité comme ça. Il regarde Mj et attend que Jérémy soit au sol puis rejoigne le canapé où il s’adosse pour venir se poser juste à côté de lui toujours dans un silence qu’on lui connait quand il observe et écoute attentivement. Il se dit que c’est dommage que le vieux n’est pas au moins souffert, il aurait goûté un peu de ce qu’il fait subir aux autres.

« Moi ? Hm… je suis médecin est pourtant j’aurai pu renier mon serment d’Hippocrate pour lui. Il me manquera pas ce connard. »

Répond le médecin sans se poser la question bien longtemps. Il aurait laissé Cameron mourir sans la moindre hésitation s’il était venu à l’hôpital se faire soigner. Pourtant jamais au grand jamais, il n’aurait cru penser un truc pareil un jour. Il avait fait ses études de médecine en se disant sincèrement qu’il soignerait tout le monde sans distinction et sans jamais se poser de questions sur leur valeur, mais Cameron l’a fait changer d’avis juste pour lui.





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MessageSujet: Re: La chasse... au bonheur | Antonio   La chasse... au bonheur | Antonio EmptyVen 10 Mai - 16:32


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Jeudi 5 décembre 1980

J’étais pas dans la tête du médicomage mais j’pouvais comprendre ce qu’il pouvait ressentir. Même si Cameron Baker avait été odieux envers lui, il restait – quand même – son père. Je sais pas, moi, comment j’aurais réagi à la mort de mon père s’il avait été quelqu’un de violent. Mais au fond, je savais ce que cela faisait. Ma petite sœur avait été odieuse, et j’étais content qu’elle se soit retrouvée face à la justice – parce que non, on ne faisait pas subir de la maltraitance à ses enfants – mais je ne pouvais pas m’empêcher de l’aimer. Elle restait ma sœur. Alors, peut-être que je comprenais ce que pouvais ressentir le médicomage. Je l’observais serrer le dossier avec tant de force qu’il en avait les doigts blancs. Je me disais que je n’aimerais pas à être à la place du canapé qui n’avait rien demandé. L’italien s’était rapproché en silence. Le médicomage, lui, avait penché sa tête contre son épaule. J’dois avouer que je les trouvais mignons, les deux-là.

Laissant le médecin reprendre un peu ses esprits, et son calme, je m’intéressais à son compagnon. Je doutais fortement que l’italien eut quelconque rapport amicaux envers Cameron Baker – au vu de ce que venait d’avouer Baker – mais sait-on jamais. Mais je reconnais que je ne m’étais pas attendu à cette réponse non plus. J’étais pas médecin, et je ne le serais jamais, mais je connaissais la valeur du serment d’Hippocrate, qu’il soit chez les moldus ou chez les sorciers. C’est ce qui animait les médecins et je n’avais imaginé qu’un jour un médecin puisse avoir envie de le renier, même si j’admets que je pouvais parfaitement comprendre. Et je ne fus pas le seul à être surpris de la réponse, le médicomage s’était décollé de son compagnon, l’observant avec un air un peu étrange. « Vous ne pouviez pas être plus clair » ai-je répondu, sans quitter des yeux les deux médecins. Londubat, lui, fixait le plus petit des deux avec beaucoup d’attention, comme s’il craignait qu’il ne s’énerve à nouveau. Je le sentais prêt à bondir à cette éventualité. « Vous avez une idée de comment il est devenu Chasseur ? Il ne me semble pas qu’il y en ait en Australie ». Peut-être que je me trompais, mais j’en doutais fortement. Le médicomage à hoché la tête dans la négative. « J’en sais rien… je n’ai pas revu mon géniteur depuis le mois d’aout ». J’ai senti une hésitation lorsqu’il parlait. « Et vous Mr Moretti ? » ai-je repris.

Même si Cameron Baker connaissait le monde de la magie par son fils unique, comment avait-il pu rencontrer un Chasseur. Et surtout, comment en était-il devenu un à son tour. En Australie, il était perçu comme quelqu’un de bienveillant, non-violent, et ne portait pas d’arme à feu. Il n’était jamais allé dans une salle de tir, ou ce qui pouvait s’en approcher. C’était ainsi que les flics moldus australiens nous l’avaient décrit lorsqu’on les avait appelés plutôt dans la journée. Pourtant, même si c’était tout sauf qu’avait décrit les policiers australiens, il était étrange de devenir Chasseur dans un pays qui n’était pas le sien, il ne connaissait personne ici. Comment il avait su trouver les bonnes personnes, au bon moment. « Il connaissait des gens en Angleterre ? » ai-je demandé au fils Baker. Jérémy avait fini par se retourner vers nous, s’adossant au canapé. Il avait les traits tirés et crispés, et l’œil noir et rougeoyant. « Son meilleur ami… Wilson… » Je l’ai senti réfléchir « … Beckett Wilson, et son filleul, Damian Wilson » J’ai été surpris que l’australien puisse avoir un filleul en Angleterre. « Ils se sont connus comment ? » Le médicomage a penché la tête en arrière avant de reprendre. « Mon géniteur voulait exporter ses produits à l’international, c’est avec Wilson qu’il a traité. Mais, je doute que ce soit Wilson qui lui ait parlé des Chasseurs… » ça c’était à moi d’en juger. « Et son filleul ? » Il a hoché la tête de gauche à droite. « Vous faites fausse route, Damian, il est aussi con que mon paternel mais c’pas un tueur. Il est juste un peu aigri de pas être comme son frère jumeau, un sorcier… mais c’pas un chasseur… » Je voyais bien le médicomage lancer des regards à son compagnon, mais je n’aurais pas su dire le pourquoi. « Et vous ? Il n’y a pas quelqu’un qui vous viendrait à l’esprit ? » en me tournant vers l’italien. J’en doutais, parce que visiblement, ils ne l’avaient pu vu souvent mais parfois, on pouvait avoir des surprises.

J’ai senti le petit médicomage s’agiter à côté de moi. Y’avait quelque chose qui allait pas, ou alors c’était juste le stress d’avoir appris la mort de son paternel. J’ai fini par me retourner vers Jérémy Baker, délaissant quelques instants l’italien. « Vous voulez ajouter quelque chose ? » Je l’ai senti encore plus nerveux. « Je me demandais si vous aviez prévenu mon frère » J’étais persuadé qu’il y avait autre chose, mais l’annonce m’a tellement étonné que j’en ai oublié le reste. « Votre frère ? » ai-je repris, hésitant. Nulle part il était mention d’un second fils Baker. Les policiers australiens n’en avaient pas non plus l’information. Plus, je m’enfonçais dans cette histoire, moins je n’y comprenais quelque chose. Entre le père aimant et bienveillant, qui s’avérait être un tyran, l’entrepreneur australien qui n’était jamais sorti de son pays natal qui connaissait des Anglais. Et le fils unique qui n’en était pas un… « Il… » Jérémy Baker a détourné le regard de son compagnon lui tournant presque le dos, comme s’il ne voulait pas qu’il entende. « Il s’appelle… Jayden… Jayden Walker. Je l’ai rencontré fin juillet, à Sainte-Mangouste où il avait été admis pour une blessure au bras… » Je le sentais un peu hésitant dans ses paroles. « … il était tombé en forêt et s’est ouvert le bras… mais… j’savais pas qui c’était jusqu’à ce que… je vois sa marque de naissance… » Il s’est arrêté deux secondes de parler, semblant réfléchir. « … j’possède la même, mon géniteur aussi… c’est ma génitrice qui l’a abandonné en Angleterre lorsqu’il est né… » Je l’ai interrompu. « … attendez… vous viviez en Australie… comment elle a pu l’abandonner ici, en Angleterre, et comment se fait-il que votre père ne fût pas au courant ? » Si Cameron Baker avait été au courant, les autorités auraient su qu’il y avait deux enfants Baker, et non un. Jérémy a hoché la tête dans la négative. « Ma génitrice est une sorcière, elle a caché sa grossesse à son mari, et elle est venue accoucher en Angleterre… sûrement pour éviter à mon petit frère de subir ce que moi, je subissais... en réalité, j’en sais rien, faudrait lui demander à elle, et pour tout dire, j’ai plus de contact avec elle depuis dix ans, et je n’en veux plus… je sais juste que Jayden, sa mère c’est Martha Milles, c’est lui qui me l’a dit… Et j’pense qu’il a le droit de savoir que son paternel est mort. » Il ne manquait plus que l’on trouve ce Jayden Walker, et pour tout dire, moi j’en avais jamais entendu parler, ce qui en soit était plutôt bon signe. « On va faire en sorte qu’il soit prévenu dans les plus brefs délais. » ai-je lancé, me promettant d’éclaircir un peu l’histoire familiale. « Vous connaissez un certain Lucius Malefoy ? » ai-je repris à l’intention du médicomage, qui hocha la tête dans la négative. «Je ne connais que de nom, les Malefoy sont des gens connus chez les sorciers, mais à part ça... c'est lui qui a... » Je n'ai pas pris la peine de répondre, je me suis tourné vers l'italien. « Et vous, Mr Moretti, ce nom vous dit quelque chose ? »





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Antonio Moretti
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La chasse... au bonheur
@Antonio Moretti & MJ Greene
Mercredi 4 décembre 1980
Paroles en anglais
Paroles en italien
Français

Antonio regarde son compagnon quand il se décolle de lui. Il n’est pas surpris qu’il ne s’attende pas à ce genre de paroles de sa part. S’il n’a jamais caché son mépris vis-à-vis de Cameron Baker, il n’a jamais dit à voix haute à quel point il le haïssait. Et Jérémy plus que n’importe qui sait comme le serment d’Hippocrate est important pour lui. Il est médecin et son métier c’est toute sa vie, il y a concentré tout son temps et son âme. Sauf que Cameron est tout ce qu’il méprise au plus haut point et il n’est pas mécontent de le savoir mort. Même s’il n’y ait pour rien.
Il a fixé droit dans les yeux le chef des aurors. Il ne réagit pas quand il dit qu’il ne pouvait pas être plus clair. Il n’allait pas mentir, cela ne servirait à rien. Son aversion pour cet homme peut se prouver facilement, vu qu’il ne cherche pas à la cacher. Et puis, il n’y a rien à cacher vu qu’il ne l’a pas tué. Qu’il en ait eu envie c’est une chose, mais cela ne veut pas dire qu’il l’a tué ou qu’il a participé d’une manière ou d’une autre à sa mort.
Antonio écoute d’une oreille distraite la conversation entre MJ et Jérémy en gardant les bras croisé et attendant que ça se termine. Il connait les trucs dont il parle. En tout cas, les deux noms lui sont familier même s’il serait incapable de foutre des visages sur ces noms. Après, il ne veut pas savoir qui ils sont. Ils préfèrent les garder comme connard un et deux dans sa tête. Vu qu’ils sont amis, proche de Cameron Baker c’est qu’ils ne sont pas de bonnes personnes et il n’a aucune envie de le fréquenter de quelques manières qui soient.

« Putain encore un ! »

Crache Antonio quand Jérémy parle de son frère. Il ne savait même pas que Jérémy avait un frère, hormis le petit bébé toujours entre la vie et la mort. Sauf que Jayden n’est pas son prénom et il n’est pas en âge d’en avoir quelques choses à foutre de la mort de ce mec. Et les paroles de Jérémy indique clairement que Jayden est adulte, qu’il vient de lui rencontrer y a plusieurs mois et qu’il ne lui a rien dit dessus. Un secret que l’italien a du mal à supporter et ce n’est pas le premier depuis son agression Jérémy lui parle moins comme s’il était en sucre, que Jérémy ne pouvait plus se confier en lui.

« Messieurs vous avez encore quelques choses à dire ? J’aimerai être seul avec mon mec. Je crois qu’on a besoin de parler et il n’a aucunes informations sur votre histoire. »

En parlant, il ne lache pas du regard Jérémy. Il veut qu’il comprenne qu’ils vont parler et qu’il ne va pas lacher l’affaire que ça lui plaise ou non. Autant qu’il veuille le protéger c’est un truc, mais là il a oublié de lui parler de sa famille et de son vécu alors qu’il avait sans doute besoin de parler, ça fait mal. C’est vexant.





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