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 Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »

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Pandora Greengrass
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Pandora Greengrass
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MessageSujet: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyVen 23 Fév - 19:01



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


Les gens qui disent que New York est la ville qui ne dort jamais ne se sont visiblement jamais baladés en plein cœur du Londres magique, entre chien et loup.

Alors que le soleil s'est couché depuis quelques heures déjà, les rues continuent de grouiller de tous les profils possibles et inimaginables.

À droite, un employé du ministère qui finit seulement journée, ronchonnant sur ses heures supplémentaires non payées.

À gauche, un étudiant déjà un peu saoul qui essaye de gagner les faveurs d'un de ses amis.

Plus loin, deux vieilles sorcières en robes de chambres en train d'argumenter avec véhémence sur le dernier lauréat du prix du plus beau sourire de l'année.

Je trottine d'un air joyeux, un verre à la main, sans la moindre honte et je me délecte des petites histoires dont je surprends des bribes sur mon passage. Avoir l'ouïe fine lorsqu'on est de nature aussi curieuse que je le suis est une bénédiction.

La lumière de la lune inonde le chemin de traverse d'un voile argenté. Cette vue m'arrache un autre sourire, tandis que j'essaye de ne pas trop penser à la chaleur du soleil que je n'ai plus senti sur mon visage depuis beaucoup trop longtemps.

Un brin nostalgique de mes privilèges avant d'avoir passé l'arme à gauche, je pousse la porte familière du Chelsea Potter. Bien que je sois une grande amatrice du bar crawl, le service ici possède un petit plus qui lui donne un gout de revient et en  fait l'un de mes repères les plus réguliers.

Un petit plus du nom de Sirius Black. Un large sourire s'étale sur mon visage en le voyant accoudé au comptoir. J'ignore qui de mon ami ou du Bloody Mary presque vide que je tiens toujours en main me donne cette bonne humeur. En toute honnêteté, les deux font saliver. Mais seul le cocktail a gardé une place permanente sur mon menu personnel.

« Hello there ! »

Je balaye la salle du regard. Trois tables tout au plus, c'est un mardi soir comme un autre, pas forcément le jour le plus animé de la semaine, mais on s'en contentera.

« Il y a foule dit donc, je me demande bien si tu as une petite place pour une cliente fidèle ? »

Mon ton est sarcastique, mais pas cinglant, saupoudré d'un rire enjoué. Cette petite boutade n'est là que pour souligner mon plaisir à l'idée que ce manque de clients me laissera l'opportunité de papoter librement avec le patron.

Avec agilité, je me glisse sur un tabouret face à lui et pose mon verre, désormais vite, sur son comptoir fraichement nettoyé. Les yeux plantés dans ceux de Sirius, je m'approche dangereusement de son visage.

« Je reprendrais bien un verre, et les potins du jour, s'il-te-plait ! »

Un coup d'œil rapide à la serveuse qui ne semblait pas beaucoup plus surmenée que le barman m'incite à tirer le tabouret vide à ma droite.

« Elle peut bien se passer de toi pendant un moment ? La pauvre, elle a l'air de s'ennuyer comme un rat mort, donne-lui un peu de responsabilité ! »

En attendant mon verre et mon camarade, je laisse mes doigts tapoter doucement sur le bois au rythme de la musique. Peut-être irais-je danser plus tard ? Peut-être arriverais-je même à trainer Sirius avec moi pour une fois ?



( Pando )


 
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Sirius Black
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyVen 23 Fév - 19:40



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


Je possédais le Chelsea Potter, depuis un petit temps déjà. Baptisé en l'honneur de celui qui était mon meilleur ami devant l'éternel. Celui que j'avais rencontré dans le Poudlard Express, et que je me plaisais à nommer 'frère que je n'avais jamais vraiment eu'. James Potter, il avait été le véritable phare dans mes propres ténèbres. Il m'avait fait prendre conscience que je pouvais être apprécié comme je l'étais. Avec ma propension manifeste à me rebeller contre toute la famille Black. Avec cette envie de bousiller ce qu'ils tentaient toutes et tous de m'inculquer. Des notions archaïques comme quoi, nous les Sang-Purs, on était vachement plus en droit de montrer notre supériorité sur les autres ... alors qu'on était principalement, comme tout le monde.

Avec cependant, un petit truc en plus. Petit truc en plus que j'avais probablement obtenu lors du décès d'Orion, mon connard de paternel. Évidemment, que je m'étais pas rendu aux funérailles, même quand Regulus m'avait adressé un courrier. J'avais pas eu envie de revoir ceux et celles qui constituaient une mascarade telle, qu'elle me donnait envie de gerber. Puis, j'avais certainement d'autres préoccupations en ce moment : les noces de Circée qui seraient dans quelques mois et l'embrouille avec Remus. Un de ceux, qui faisait partie de notre quatuor et qui était accessoirement mon meilleur ami. Meilleur ami, à qui, j'avais parlé comme un connard.

Mon humeur était maussade, alors que je ronchonnais tout en nettoyant les verres tendus par ma serveuse rousse Shannon, à la moldue. La jolie rouquine, elle voyait bien que j'étais pas le Patron rêvé ces temps-ci. Tant et si bien, que pour pas être emmerdé, j'avais donné sa journée à Peter. Y'avait pas énormément de monde, et vu que j'avais pas envie de causer, j'en avais déduit qu'il allait grave s'emmerder. Alors, c'était Sha' qui régnait en maîtresse sur la salle, tandis que j'étais en train de préparer les verres d'alcool à la pelle. Ils se succédaient. Ça me faisait du chiffre d'affaire. Au moins quelque chose d'appréciable, dans ce qu'était ma vie, en ce moment.

- Tu es sûr que tu dors, Sirius ? Assez, je veux dire ... Que me demandait mon employée en revenant vers moi, derrière le comptoir.
- T'occupes Shannon. Je vais pas tomber là. Y'a pas de soucis à se faire.
- Mouais. Une œillade verte bien peu convaincue alors qu'une nouvelle tête blonde venait de faire son entrée dans mon établissement.

Tête blonde qui n'était franchement pas très innocente. Et qui, surtout, démontrait elle aussi, que j'avais un sérieux souci avec les nanas au Sang-Pur et disciples de Salazar. Elle, c'était Pandora, qui me fit avoir un sourire en coin alors qu'elle se sentait comme chez elle. Conquérante. Assurée. Et clairement en besoin d'éthanol, pour à la fois assouvir sa soif et son envie. Shannon, elle, ne se priva aucunement de lui jeter un regard noir. Bras croisés sous sa poitrine alors qu'elle venait d'essuyer une dernière table, ayant récupéré les verres vides sur le bois vieilli.

Moi, j'attendais que la jolie blonde, s'approche.
Et qui ... souhaitait alcool et potins. Pour l'un, j'étais calé. Pour l'autre, j'allais bien enterrer ça. Bien profond là. Sous ma couche naturelle de fierté bien mal placée.

- J'avoue que sans tes venues, mon affaire serait en train de péricliter. Un éclat de rire sec et bref. Je te sers le même ? Qui sera sûrement meilleur que celui que tu viens de finir. Et Shannon Mayfair qui venait d'avoir une mine offusquée, qui sans que je sois Legilimens voulait dire : de quoi, elle se mêle celle-la ?! J'avais bien compris que je devais faire gaffe à pas déclencher une guerre, entre les deux. Fais gaffe ... y'a Shannon qui est presque disposée à cracher dans ton verre ... Que je lui murmurais sur le ton de la confidence, faisant glisser devant mon invitée, sa commande. Alors que la rouquine elle, devait prendre congé pour aller chercher son petit frère au foot.

Ne détournant AUCUNEMENT son regard, alors qu'elle était en train de mettre sa veste, lançait des œillades pour le moins courroucées à la nouvelle arrivée, et tout ça ... en claquant la porte du Chelsea Potter.
Eh bah. Ç'avait au moins le mérite certain de me distraire.

- On est seuls. Qu'est-ce que toi, tu racontes ? J'éludais sciemment sa précédente envie : celle de savoir ce qu'il en retournait de mon existence. Autant dire, que j'étais pas prêt de me confesser. Aussi hypnotisante, qu'elle fut.



( Pando )




SIRIUS BLACK

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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyVen 23 Fév - 23:03



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


Bien que ce soit un bar plus classique que les boite de nuit qui anime généralement mes nuits, je me sens bien au Chelsea Potter, les odeurs y sont familières et les fréquentations y sont distrayantes. Mes sens y sont toujours en éveil et mon esprit à la fois apaisé et titillé.

Ce soir ne ferait pas exception et j'étais prête pour mon petit boost de sérotonine. Tellement de bonne humeur en arrivant que j'en ignore complètement les regards noirs lancés par Shannon. Elle a jamais pu me piffer, et ça m'a jamais chagriné plus que ça. Ce n'est ni la première, ni la dernière fille qui a du mal avec moi. Il en faut plus pour me miner le moral. Je lui offre même un sourire, bien que celui-ci sorte un peu plus sarcastique que prévu.

Mon attention reste ciblée sur le brun ténébreux qui semble, quant à lui, un poil plus accueillant. Je lui rends son rire passager, il est vrai que, à leur insu, les Greengrass sont devenus les mécènes les plus assidus du Chelsea Potter.

« Les gallions c'est fait pour se dépenser. »

Je lui offre un clin d'œil complice, c'est facile à dire puisque je ne suis pas celle qui les gagne, ces gallions.

Mon verre vide, honteusement couvert d'un logo autre que celui du Chelsea Potter, me donne à réfléchir.

« La même, un autre, whatever, laisse libre cours à ta créativité si tu veux, tant que je peux y glisser mon ingrédient secret, je suis une femme heureuse !  »

Sans aucune honte et sans une seule seconde pensée, de mon sac à main rose, je sors une petite poche de plastique remplie d'un épais liquide rouge et portant une grosse étiquette libellée "AB+ Propriété de l'Hôpital Ste Mangouste pour les maladies et blessures magiques"

Mon air joyeux et presque innocent a l'idée de prochain cocktail qui toucherait mes lèvres s'estompe rapidement pour laisser mes yeux rouler au ciel à la mise en garde de Sirius face à l'attitude de son employée. Sur le même ton de confidence, penchée vers lui, mais gardant les yeux rivés sur la rousse, je lui rétorque une contre-menace.

« Qu'elle essaye et c'est elle qui me servira de verre...  »

Des menaces en l'air, et il doit s'en douter le Black. Je me suis promise à moi-même de ne jamais sortir les crocs dans son bar.

C'est donc plutôt avec un large sourire, l'air un brin insolente, que j'agite une main pour saluer le départ de la serveuse, sirotant mon verre fraichement préparé en même temps.

Et elle s'étonne que je lui laisse jamais de pourboire...

Enfin seule avec la raison de ma visite, mon humeur s'adoucit instantanément. Ma requête de potins flottant dans l'air sans réponse. Astucieusement, il me renvoie la question, sans doute avec l'espoir que je ne creuse pas plus loin dans ses histoires à lui.

C'est mal me connaitre. Je plisse un peu le regard en secouant la tête, indiquant que j'ai vu clair dans son jeu, mais soit. L'océan de mes yeux, rivé dans les ténèbres contrastantes des siens, se mettent à pétiller de malice en réfléchissant déjà à comment essayer de subtilement le pousser à raconter un peu sa vie.

« Moi je raconte toujours la même chose, un bar, un mec, c'est souvent la même rengaine, par contre j'en ai entendu des choses intrigantes dernièrement, certaines te concernant toi d'ailleurs...  »

Je guette sa réaction, prenant une nouvelle gorgée de mon verre. C'est un pur coup de bluff, mais sait-on jamais, sur un malentendu, il crachera peut-être un morceau ?

« Si tu es sage, je te raconterai peut-être comment je me suis presque fait chopée par un auror, pour rien, évidemment, l'autre jour... »

Je tente de me donner un air de mystère, c'est pas tous les jours que j'ai une histoire un peu excitante à raconter qui n'inclut ni sexe ni alcool...



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptySam 24 Fév - 13:40



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


J'avais toujours eu à cœur de faire de mon établissement, un lieu respecté et respectable. Que celles et ceux, qui pouvaient y passer la porte seraient accueillis avec la même envie. Le même souhait voulu qu'ils s'y sentent un peu comme chez eux. C'était l'une de mes volontés, même si, sans pour autant le cacher plus que ça, y'avait certaines têtes que je préférais largement avoir en face de moi, plutôt que d'autres. La faute, à quelques âmes rares qui avaient réussi à passer outre les barrières fortifiées de mon esprit et de mon cœur. Du moins, ce qui pouvait me servir de cœur. Parce que ça me révulsait, rien que de sombrer dans ce marasme dégoulinant de bons sentiments.

J'étais clairement pas apte à me confier. Tellement pas serein de prononcer certains mots qui m'attireraient bien plus de problèmes que de dénouements heureux. C'était bien pour ça, que je gardais planquée, dans l'un des tiroirs de mon bureau, la lettre que j'avais écrit à Circée lors de mon exil chez les Potter. Cette même lettre, dont je connaissais les tournures de phrases à la virgule près, sans même avoir besoin de la relire. Surtout qu'elle était cachetée, cadenassée, faisant partie elle aussi, de ce que je ressentais.

En revanche, je donnais le change face à Pandora Greengrass. Une Sang-Pur, un poil destituée tout comme moi hein. Une Créature, qui, au contraire du Lycan, se cachait pas vraiment au regard suspicieux du Ministère pour venir suçoter des carotides. Elle était jolie et tant qu'elle faisait tourner mon bar, moi, ça m'allait. Même si, j'en étais sûr et certain, je devrais ajouter dans son nouveau verre, cet ingrédient secret qui pourtant, faisait partie intégrante de son régime.

- Ah mais ... tant que tu les dépenses chez moi, je vais pas m'en plaindre. J'eus un léger ricanement qui ressemblait quelque peu à un aboiement de chien, avant de calmer la fureur presque déique de Shannon qui décidément, avait bien du mal à composer avec la personnalité de mon interlocutrice. Surtout quand il s'agissait de connaître sa particularité. En même temps, ma vis-à-vis, s'en cachait pas vraiment. Ouais, je te fais ça.

Laisser libre cours à ma créativité, c'était ce que j'aimais faire. Alors que d'un œil sombre, je scrutais chaque geste de ma serveuse. Serveuse qui, avait un caractère plus que flamboyant quand il s'agissait de défendre les intérêts de son Patron. Patron, qui n'avait pas envie d'assister à une rixe entre deux demoiselles au sein de son bar. C'était initialement, pas le but de la Vampire, n'est-ce pas ?

- Sache que je ne tolèrerais pas qu'on s'en prenne à mon employée. Évidemment, je savais que la blonde ne le ferait pas et que la jolie rouquine pourrait repartir la jugulaire en un seul morceau. Entre-temps, je lui avais préparé un cocktail au doux nom de Zombie, y intégrant le liquide rouge qui avait été, semble-t-il volé à Sainte-Mangouste sans pression. Moi, je me servais un verre de Whisky. Un bar. Un mec. J'espère au moins, toujours le même bar, en ce qui me concerne.

Un sourire en coin, parce que le mec, je m'en fichais. Par contre, j'étrécissais mon regard sombre à la mention qui me concernait. Je me souvenais pas d'avoir fait des vagues. J'en ferais prochainement, certes ... mais pas là. Pad's me soufflait à l'oreille que c'était un sacré bluff de la demoiselle présente en face de moi. Et, je ne pouvais décemment que l'écouter mon intuition.

- Je serais bien curieux de l'apprendre tiens. Mais toi, j'ai l'impression que t'as quelque chose de plus croustillant à me raconter. Qu'est-ce que t'as branlé pour qu'un Auror te prenne en chasse ? Qu'est-ce que t'as foutu ? J'étais sacrément curieux et clairement, c'était pas un reproche. Loin de là.



( Pando )




SIRIUS BLACK

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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyLun 26 Fév - 18:36



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


L'attitude de la serveuse n'a finalement été qu'une ombre passagère sur ma soirée. Cela m'amuse presque à force de croiser son regard foudroyant à chaque visite. C'est devenu une sorte de rituel, le jour où elle se montrera charmante à mon égard, je crois que je m'inquiéterais sincèrement pour elle.

Le rire de Sirius Black, si singulier, est contagieux et bien que cela soit entendu, me pousse à préciser mes intentions.

« Ne t'en fais pas, je préfère mes snacks consentants et un poil plus viril de toute façon ! »

Un nouveau clin d'œil joueur. C'est du passe mon aventure avec le jeune sorcier, mais je ne me suis jamais cachée de continuer à le trouver à croquer, dans tous les sens du terme.

Le zombie qu'il me sert, comme d'habitude, ne manque pas de me décrocher une moue d'approbation alors que je ne peux cacher l'excitation dans mon regard quand je vois mon ami se servir un verre et me rejoindre. Merlin soit loué pour ces soirées calme de semaine, ce n'est pas un samedi soir qu'il aurait eu le temps de me divertir.

Presque d'un air coupable, je hausse légèrement les épaules.

« Bien que le Chelsea Potter soit mon bar préféré, il faut savoir varier les plaisirs dans la vie... Puis c'est pas comme si tu étais ici tous les soirs du couché jusqu'au levé du soleil, malheureusement ! »

Et puis faut dire que, bien que j'aime ce bar, pour des raisons qui ont tout à voir avec les jolis minois qu'on y trouve, j'apprécie toujours découvrir de nouvelles têtes et semer la zizanie pour me distraire, chose que je ne me permettrai pas de faire ici, par respect pour mon ami et son business.

Je tente de piquer sa curiosité, espérant pouvoir lire sur son une quelconque indication que, oui, il avait des choses à raconter, espérant trouver le moindre indice pour essayer de lui tirer les vers du nez... Malheureusement, je ne décèle dans ses yeux sombres qu'une once de curiosité et la vague impression qu'il a vu clair dans mon jeu.

Il en faut plus pour m'arrêter, je rebondis avec une péripétie personnelle, le mettre dans l'ambiance et, je l'espère, lui faire oublier un peu la misère qui a l'air d'avoir creusé des cernes sous ses belles prunelles depuis quelques semaines.

« Comment ça "qu'est-ce que j'ai foutu" ?! Je suis innocente ! Bien évidemment ! Tout cela n'est qu'un énorme malentendu ! »

Je tente de prendre un air offusqué à l'idée qu'on me croit déjà coupable sans avoir la moindre information. Mais je ne suis pas forcément la meilleure des comédiennes et un rire vient rapidement dérider ma moue faussement outrée.

Après avoir pris une longue gorgée de mon Zombie, laissant planer un peu de mystère dans l'air, je finis par tout avouer.

« J'étais au concert de Blondie la semaine dernière, tout ce qu'il y a de plus banal, je sais même pas ce que cet Auror faisait là ! Je crois qu'il a juste dû se faire des films ou paniquer en voyant mes canines. J'étais pas forcément discrète, tu me connais, c'est pas mon fort de passer inaperçu, mais je faisais rien de mal ! Et en un claquement de doigt, il a couru vers moi. Forcement, par réflexe, j'ai commencé à courir aussi. »

En y repensant, c'est vrai que ça donnait l'air un peu suspect de partir en courant à la vue d'un Auror, même si pour une fois je profitais paisiblement de la musique et d'un charmant groupe de moldus un peu trop facilement envoutables. J'ai fini par prendre certains réflexes face à la justice magique, les créatures sont pas forcément traitée avec respect, surtout quand on aime s'amuser.

« Innocente, je te dis... Heureusement que je cours plus vite que lui... »

Malheureusement, je ne saurai jamais réellement pourquoi il m'a pris en course poursuite à vue d'œil comme ça. Je continuerai de penser que c'est un déli de faciès, purement et simplement.

« Mais soit, si toi tu refuses de raconter tes histoires, qu'est-ce que tu proposes pour animer ma soirée ? Une danse, un poker, un plan diabolique ? »

Faudrait pas que le Chelsea Potter récupère la réputation d'être dénué de divertissement après tout. Bien que ce ne soit qu'une douce pique lancée face aux manques d'histoire croustillante du barman, cela est clair sur mon visage que je ne m'ennuie jamais sur ce tabouret.



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMar 27 Fév - 9:10



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


Shannon Mayfair appréciait en nombre la clientèle de l'endroit où elle travaillait. La rouquine aimait servir des verres en quantité, converser avec les étudiants -majeurs ; j'étais pas timbré pour les faire consommer au point que le Ministère de la Magie vienne à me contrôler-, et parfois, c'était simple : ça merdait. Elle avait Pandora dans sa ligne de mire, et je comprenais pas vraiment pourquoi, d'ailleurs. Même si, la Vampire pouvait paraître parfois insouciante avec sa particularité, des canines qui apparaissaient quelquefois sans raison apparente, ça m'empêchait pas d'échanger quelques mots avec elle. Surtout, qu'elle était une cliente assez fidèle de mon bar et moi, en tant que Patron, je ne pouvais que saluer cette abnégation.

Parce que, comme Remus Lupin, l'alcool avait du mal à process dans leurs corps. Parce que, même si je m'enfilais une quantité impressionnante de breuvages alcoolisés, je ne battrais jamais le Lycan à ce jeu. Sa condition faisait en sorte de 'distiller' l'éthanol ? Qu'est-ce que j'en savais, vu qu'on se causait plus ? Mais au moins, j'étais sûr et certain d'une chose : je pouvais saouler mon interlocutrice, elle se relèverait toujours.

- Un jour, tu vas la vexer à être aussi catégorique dans tes choix ! Évidemment, je ricanais. Parce que, jamais ô grand jamais, ma rouquine ne servira de casse-croûte à la jolie blonde. Avec un sourire carnassier contre mon verre, je buvais lentement une gorgée de celui-ci, tout en me décollant du comptoir et en venant prendre place à côté de mon invitée sur l'un des tabourets hauts. Alors, je le suis peut-être un peu plus en ce moment, je dois avouer.

C'était l'exacte vérité. La pleine et entière. Je préférais bosser pour oublier momentanément que ce mois de novembre était un réel merdier désorganisé et qu'en janvier, ça sera l'apothéose. Seul point positif dans cette histoire, c'était un don qui avait poppé de nul part et que je commençais à apprivoiser avec attention. Quand je mentionnais apprivoiser, c'était plutôt pour le fait de ne pas cramer Londres ou sa périphérie dans un excès de rage qui n'était pas contenue. Et, ça arrivait souvent ces temps-ci.
Alors, la visite de la Sang-Pure quelque peu maudite dans mon sanctuaire était une forme de bénédiction qui permettait d'alléger un tant soit peu mes connards de démons intérieurs.

D'où un ricanement sincère, à la mention "innocente" :

- Que je vais prendre plaisir à entendre tes justifications, Miss Greengrass ! Que je m'exclamais encore en riant, tout en buvant une gorgée à nouveau, devenu attentif à la suite de son récit notamment. Attends ... tu t'es pointée à un concert de Blondie et tu m'as même pas invité ?! C'était ce que je retenais en premier lieu de l'histoire avant d’arquer un sourcil, interrogatif. T'es jamais discrète Pandy. C'est ce qui causera ta perte, un jour. Avec James, on courrait jamais. Même si on était coupables, on courrait JA-MAIS. Question de survie. Même si McGo', nous avait vu faire notre connerie, on restait sages. Semi-mensonge, hein. Parce que c'était clairement plus facile de faire perdre des points aux Verts et Argent.

Encore le terme "innocente", qui déclencha une nouvelle salve d'hilarité chez moi. Innocent, on l'était jamais vraiment, en fin de compte. Mais au moins, elle avait pas grignoté son Auror poursuivant dans un moment de folie. C'était au moins ça, de gagné. Par contre, je pouvais peut-être pas me porter garant d'une seconde Créature, étant donné que j'étais celui de mon ancien camarade de maisonnée et que ... avec l'institution séculaire, on avait quelques différends. Comme celui, de ne m'être jamais enregistré en tant qu'Animagus.
Jamais. De. La. Vie. Je ferais cette connerie. JAMAIS.

- Hum. J'inspirais et expirais longuement, avant de reposer mon verre de Whisky désormais vide, sur le comptoir. Ce mois est à chier. Parce que ... d'un côté j'ai perdu quelque chose de précieux et de l'autre j'ai obtenu quelque chose en retour. Un silence. Parce que je me rendais compte que mes propos étaient plus que sibyllins. Grosso merdo, je parle plus à Remus et je fréquente mon ancienne meilleure amie et ancienne fiancée qui va se marier en janvier. J'en suis là. Je me rendais compte avec un certain effarement, que ç'avait été un peu trop aisé de les dire, ces mots. Parce qu'ils pesaient sur mon cœur et mon âme depuis un certain temps, ravageant tout sur leur passage comme le plus virulent des poisons. C'est con hein ?

Je parlais un peu de tout, mais peut-être plus de moi. J'en savais foutre rien, à ce stade.



( Pando )




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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyJeu 29 Fév - 19:21



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


Les quelques autres clients présents dans le bar étaient bien trop absorbés par leurs propres conversations et boissons pour ne serait-ce que lever le regard vers le bar et les échanges qui s'y déroulait.

Ce n'est pas pour me déplaire, ça donne un peu l'illusion que nous sommes vraiment seuls au final, bien que quelqu'un finira inévitablement par avoir besoin de refaire le plein de cervoise à un moment donne, pour l'instant, on profite d'un petit moment de répit.

Mon regard amuse et rieur voit une ombre le traverser l'espace d'un instant, tandis que Sirius avoue passer plus de temps qu'à l'accoutumée au travail en ce moment. C'est vrai qu'il a l'air un peu fatigué, je me demande pourquoi.

Mais je comprends vite, à force d'habitude, qu'il n'est pas du genre à raconter tous ses malheurs aussi facilement.

Je prends donc un malin plaisir à essayer de dérider le sang-pur avec ma dernière aventure en date : une petite course poursuite avec un Auror. Malheureusement, l'histoire est plutôt courte puisque je me suis échappée en deux temps trois mouvements avant même d'essayer de comprendre la raison de tout ça.

Je suis de contente que voir cela fonctionne tandis que j'entends son rire et son interjection, faussement blessé à l'idée que je me sois rendue a un concert sans lui.

« Ça s'est fait un peu à la dernière minute pour ma défense, mais t'en fait pas ! Le jour où tu te décideras enfin à installer une scène de karaoké dans ton bar, je te ferais une interprétation live, ce sera TOUT PAREIL. »

Je ris de plus belle en imaginant les jeunes Gryffondor se faire pincer par un professeur et essayer de jouer les sages innocents.

« Et votre technique, elle était fiable ? Oserais-tu me dire combien de retenue et de points, vous avez fait perdre à votre maison ? »

Ce système de points est tellement archaïque, que pour le coup, je ne le connaissais que trop bien. Au final, Poudlard n'avait que peu changé en 80 ans...

« Et puis si je peux me permettre, c'est surement moins effrayant de se faire pincer par un professeur et risquer la retenue que de se faire pincer par un Auror et risquer Azkaban... »

Parce que oui, forcément, j'avais imaginé le pire sur le moment. Mais cela avait le mérite de faire rire mon ami, mon innocence n'étant jamais prise au sérieux. Comment le blâmer après tout, je n'y crois pas un instant non plus.

Mais alors que je pensais simplement titiller Sirius pour obtenir un ragot ou l'autre un peu croustillant, je note son regard s'assombrir tout en finissant les dernières gouttes de son whisky. Mon propre verre, dont seuls quelques glaçons suintait maintenant au fond, rejoint son comparse sur le bois vieilli du comptoir.

Son ton se fait plus sérieux alors qu'il s'épanche un peu sur sa situation. C'est pas folichon tout ça. Un instant de silence et, instinctivement, je viens poser une main sur son avant-bras dans un geste de soutien, offrant un sourire qui se voulait rempli de compassion. C'est pas mon point fort, mais c'était sincère, c'est un type bien le Black, il mériterait une vie plus simple et plus fun.

« C'est con oui... oui con pour eux... »

Je me mords la lèvre tout en cherchant mes mots, je suis pas des plus instinctives quand il s'agit de conversation sérieuse, mais j'ai à cœur de bien faire.

« Si tu veux en parler, je suis là hein. Bon il me faudra surement un verre de plus pour tenir le coup, mais je suis là !
Et si tu veux passer à l'action, pour les récupérer ou foutre la merde, l'un comme l'autre, je suis une pro des plans foireux et ravie de t'aider ! »


C'est difficile de savoir quelles sont les bonnes paroles à avoir lorsque quelqu'un traverse une période difficile, car c'est difficile de savoir ce dont ils ont vraiment besoin. Par chance, ma loyauté n'a pas vraiment de compas moral et je suis ouverte à l'idée de lui chercher un happy ending autant qu'à l'idée de simplement bouffer les gens qui l'emmerde. Dealer's choice.



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyVen 1 Mar - 9:55



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


On était tranquilles avec la Vampire et j'avais pas trop à me plaindre. Même si Sha' avait rendu son tablier dans un sentiment colérique, les commandes ne se bousculaient pas ou plus. Si je devais servir quelques verres, ça se ferait à peine pour cinq clients, tout au plus. Et, ces clients, d'après ce que mon regard sombre avait pu constater, ils avaient leurs verres d'alcool encore bien remplis. En ce qui me concernait moi, j'avais bien l'impression que pour supporter cette putain de soirée, il m'en faudrait plus qu'un malheureusement. Parce qu'un verre, ça suffisait pas pour noyer toute cette merde qui m'arrivait en peu de temps.
Y'avait bien qu'un truc cool dans l'histoire : c'était mon Don.

Lui, pour l'instant, il me servait pas à grand-chose mais il était présent. Il avait été endormi durant pas mal d'années et il avait décidé de se manifester à la mort d'Orion Black. Enfin, c'était ce jour ou plutôt celui de mon anniversaire, que je qualifiais comme étant la naissance de cette faculté de contrôler les flammes. Et ... en définitive, je les contrôlais pas vraiment. Tout était axé sur ma Colère et ces 'émotions', dont j'avais un mal fou à extérioriser. D'ailleurs, j'étais paumé. Je savais pas quoi ressentir, alors que j'éprouvais un manque cruel, suite à la disparition de Remus dans ma vie. Je savais pas ce que mon autre meilleur ami faisait, ni avec qui il était. Ou pire ... s'il était en danger.

Je savais rien de tout ça, parce que j'avais été trop con, ce jour-là.

- Hum. Je compte aller à un concert de Pink Floyd et de David Bowie. Un de ces quatre. Comme si, ç'allait régler tous mes problèmes, ça. Au moins, ç'aurait le mérite de les étouffer. Momentanément. Et ... putain Pandy, il est hors de question que je défigure mon bar en y foutant une scène de karaoké. Même pas sous la torture. Urgh. JAMAIS. Par contre, je me mis à rejoindre son rire, qui était décidément un brin trop communicatif. Mais, je redevins sérieux. Seulement pour la forme. Trop fiable. Il suffisait que je lâche un de mes plus beaux sourires à McGo', et instantanément, elle était sous mon charme. Et on a fait perdre à notre Maison, pas tant de points que ça. Une broutille.

Là encore, on pouvait remercier Remus de nous avoir sauvé les miches avec son statut de Préfet, lors de sa cinquième année. Parce que sans ça, Gryffondor aurait été bien plus souvent en dernière place, qu'en première. Et, y'avait clairement certaines pertes de points que je ne regrettais aucunement. Et ce, même avec du recul et avec l'impression d'avoir mûri.

- Que tu crois, hein. On avait certains professeurs, qui étaient aussi flippants que des Détraqueurs. Mais, je pige assez bien ce que tu me dis. Ça me tenterait pas de me faire interner à Azkaban, sous peine de devenir timbré. J'eus un léger soupir, constatant que je l'étais déjà un peu, avec tout ce que je me prenais en pleine gueule depuis ... je savais même plus. Mais, ça m'anéantissait pas. J'avais déjà survécu à une famille de consanguins tarés, c'était pas ça qui allait m'achever ...

... ce serait peut-être le reste, à un moment donné.
Comme le fait d'avoir fait en sorte de rayer de ma vie, Remus Lupin. D'avoir brisé une amitié alors que je revoyais Circée Travers. Et ... de constater que, tout ce qui s'approchait de moi à un moment donné, en venait à se détruire par ma seule et unique volonté. Avec un autre soupir, je sentais le geste tendre de mon interlocutrice sur mon avant-bras, faisant en sorte que mes iris noirs se rivent aux siens d'un bleu céruléen, l'espace de quelques secondes. Pratique, pour oublier momentanément, ça. Même si ça se privait pas de me revenir en pleine gueule, l'instant d'après.

- Ouais. Que répondre à ses mots, à elle ? Elle avait amplement raison. C'était con. Je te ressers un verre. Et, je m'en refais un. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je suis désolé, je suis pas d'une compagnie exemplaire ce soir. Remus, je m'en chargerais. C'est moi qui aie merdé, c'est moi qui gère. Pour le reste, je compte me pointer à son mariage. T'es la seule à qui, je le dis parce que je sais que tu m'en dissuaderas pas. Un sourire, alors que je me penchais sur elle, pour venir déposer un baiser sur son front, lui faisant glisser son verre sur le comptoir. Au fond de moi, je le sais que c'est une mauvaise idée. Sponsorisée par un égo de merde. Mais de l'autre, si je le fais pas, ce serait pas moi. Et ... pour tout avouer, je sais pas à quoi m'attendre avec ce geste qui n'aura rien d'héroïque.

Parce que j'étais sûr et certain, que mon amie d'enfance et ancienne Serpentard, m'en voudra pour le restant de ma vie. Et concernant le Lycan, j'étais paumé là aussi, mais j'avais dit que je gérerais. Alors, je le ferais.



( Pando )




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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyDim 3 Mar - 13:52



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


La musique de fond venait parfaitement accompagner l'ambiance légère de ce début de soirée. Alors que le conte de mon aventure pleine d'action décroche un rire au sorcier, je ne peux cependant m'empêcher de remarquer l'ombre qui se cache, malgré tout, au fond de ses yeux déjà bien trop sombres.

Pour essayer de l'aider à oublier, je m'efforce donc de le distraire de mon mieux. Cette fois-ci, en mentionnant, probablement pour la centième fois, à quel point son bar pourrait profiter d'un espace karaoké. Mais malheureusement, il ne semble pas partager mon enjouement à cette idée.

« Défigurer est un bien grand mot ! Pour un amateur de musique, je te trouve bien fermé sur le sujet... »

Pour accentuer ma remarque, j'affiche une petite moue boudeuse qui est cependant bien vite remplacée par un autre sourire. Mais je ne lâche pas l'affaire, si Sirius refuse de voir à quel point mon idée pourrait améliorer son business, un de ces jours, je l'emmènerais, de gré ou de force, dans un vrai bar à karaoké pour lui montrer tous les bienfaits de cette échappatoire aussi amusant que grotesque.

Et Merlin en soit témoin, s'il râle un peu trop, un de ces jours, je finirais par lui montrer directement en transformant son comptoir en ma scène personnelle.

« Et si tu n'as pas peur de te faire courser par un Auror, ou de te faire briser les tympans par des cris de fangirls, je te suis aux concerts de Pink Floyd et David Bowie ! »

On ne me prendra jamais à refuser une soirée fun et je n'avais jamais eu peur de me taper l'incruste.

C'est connu qu'on a pas besoin d'invitation quand on a du culot.

Je ne peux m'empêcher de lever audiblement les yeux au ciel face à sa réflexion sur le professeur Macgonagall. L'ego de Sirius en cet instant n'ayant d'égal que son charme, il était difficile de savoir s'il était purement en train d'enjoliver ses souvenirs ou s'il avait bel et bien échappé aux conséquences de ses actes à simple coup de sourire de Don Juan dont il a le secret.

En songeant à mes propres années d'école et le jeu de séduction totalement inapproprié que je prenais un malin plaisir d'imposer au professeur Slughorn, je ne suis vraiment pas en position de juger mon ami...

De fils en aiguilles, la conversation prend cependant une tournure un peu moins amusante. Le jeune homme finit par lâcher ce qui lui pèse sur le cœur et je comprends un tout petit mieux, pourquoi son regard manque de lumière depuis tout à l'heure. Il en a gros et je me sens un peu démunie, ne sachant pas forcément que dire ou que faire pour l'aider.

Je ne suis pas des plus à l'aise quand viennent les conversations sérieuses, mais j'avais à cœur de lui montrer mon soutien. J'espère que, malgré mon côté immature et fêtarde, il sait qu'il peut compter sur moi pour les choses importantes ?

Je hoche la tête en simple réponse lorsqu'il parle de remplir nos verres. Quelque chose me dit qu'il en a besoin plus que moi. Dans ces moments un peu plus intenses, je regrette un peu ma constitution de vampire qui m'empêche de vraiment désinhiber mes sens et simplement oublier les malheurs du monde.

Il s'excuse de plomber l'ambiance, quelle idée. Je secoue la tête en lui offrant un large sourire qui se veut rassurant.

« Dis pas de bêtises. Ta compagnie est toujours plaisante ! Et je ne dis pas ça que parce que ta compagnie vient avec les meilleurs cocktails de la ville et un joli minois. »

Je réponds légèrement sur le ton de l'humour, espérant détendre un peu ses inquiétudes, mais tout en restant plus calme qu'à mon accoutumée, apportant une oreille attentive à l'ancien rouge et or.

Je me demande quand même ce qu'il s'est passé, ce qu'il a bien pu faire, pour ébrécher une amitié aussi solide que celle des maraudeurs. Il m'en parlera sûrement en temps voulu, ou j'essayerais de lui tirer les vers du nez à un moment un peu moins délicat...

Cette histoire de mariage semble être au cœur de son esprit et donc au centre de mon intérêt pour le moment présent.

« T'en dissuader ? Mais quelle idée ! Je suis une grande fane de foutre le bordel, et crasher un mariage est une idée que je ne peux qu'applaudir ! »

À ces mots je lève mon verre fraîchement préparé, comme pour porter un toast à cette idée aussi géniale que pourrie que Sirius a en tête. C'est pas comme si ce fameux mariage était voué à bien finir, de toute façon, si la fiancée fricote avec son ex, c'est qu'elle n'a clairement aucun respect pour son futur époux.

« Dis-moi où et quand et je t'aide à faire ça en fanfare si tu veux. »

Mon regard jouit d'une étincelle un brin diabolique, un sourire laissant apparaître des canines acérées. Dans ma tête, j'imagine déjà les choses en grand. Le chaos dans l'assemblée, des cris, des pleurs, Sirius sortant triomphant, tel un héros, avec une donzelle dans les bras.

Mais peut-être que je m'emballe un peu. C'est sa vengeance à lui et je dois respecter cela. Bien que son regard et ses paroles semblent indiquer d'énormes doutes, une facette de Sirius que je n'avais pas l'habitude de voir.

Je fronce les sourcils, essayant de me mettre à sa place, mais l'exercice se révèle difficile.

« Un ego de merde, peut-être, mais je suis certaine que tu sais à quoi t'attendre. Ou du moins que tu sais ce que tu voudrais : qu'elle envoie valser l'autre idiot pour s'enfuir avec toi dans le soleil couchant ? Parce que après tout pourquoi pas ? T'es pas plus moche qu'un autre. Clairement, si tu dis que vous avez recommencé à vous fréquenter, c'est qu'elle en a rien foutre de son fiancé, donc tu as toutes tes chances ? »

Certains diraient que je suis probablement un peu trop optimiste, j'aime à penser que je suis une romantique au fond. Ironie du sort, car il semble que je sois plus encline à voir l'amour chez les autres qu'à ma propre porte. Mais c'est une pensée qui n'a que le temps de m'effleurer avant que je la repousse de force dans un coin de mon cerveau ou je peux continuer d'ignorer mes problèmes et continuer d'enfouir mon nez dans ceux des autres.

Une chose était certaine, je comprenais pas pourquoi Sirius avait l'air de penser que se battre pour ce qu'il veut soit une mauvaise idée.



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMar 5 Mar - 11:15



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


J'appréciais la Vampire, qui était d'une compagnie prompte à me faire un peu oublier ce qui parvenait à me putréfier l'âme et mon semblant de cœur. Parce qu'être né, dans une famille aussi pure que celle des Black, sans pour autant être apprécié à sa juste valeur, ça pouvait laisser de graves séquelles. Que j'enfouissais bien profondément depuis que j'étais tout gosse. La seule perspective d'un mieux, étant cette promesse de fiançailles avec Circée Travers, alors qu'on savait même pas ce que ça voulait dire. Si ce ne fut passer des soirées entières, à s'inventer des jeux. À faire en sorte d'être dans une autre vie, quelqu'un d'autre. C'était ça, que j'aimais avec elle. Je restais moi-même, tout en m'inventant un autre décor que celui dans lequel, j'évoluais.

Ça restait complexe, mais dans un sens, ça me définissait. Comme ce que je considérais comme étant des ... passe-temps. Y'avait des histoires qui se nouaient et se dénouaient. Des liens, qui se faisaient et se défaisaient. Et, j'étais de ceux, qui rompaient plus aisément les attaches. Parce que c'était comme ça que je fonctionnais. Que c'était bien plus facile, de toute façon. On me connaissait sous ce spectre, j'étais comme ça. Et ça, ça changerait en rien mes paradigmes. Comme le fait de me faire les yeux doux, en voulant foutre dans mon bar, un putain de karaoké.

- C'est le terme tout à fait exact. J'exagère pas. Et, je suis amateur de musique, du rock principalement. Que j'ai bien peur de détester en y foutant un putain de karaoké, très mal interprété. Je passais sous silence, l'éventualité que mon meilleur ami, pouvait potentiellement me faire plier. James Potter avait certains pouvoirs, mais clairement pas tous. Du moins, y'avait quelques trucs qui fonctionnaient avec lui et qui ne fonctionnaient pas avec les autres. Auror, je maîtrise. Et, je suis prêt à prendre le risque !

Au moins, elle avait un mérite certain. Celui de me faire rire, Pandy. Chose que j'avais plus fait depuis un petit moment, d'ailleurs. Notamment, lorsque je voyais son beau regard bleu se lever au plafond, lorsque je faisais mention de mon charme sans failles concernant McGo'. McGo', dans mes fantasmes adolescents, ç'avait été la première à en faire partie. Et, jamais ô grand jamais, j'aurais pensé la Métamorphose aussi ... perturbante au petit matin. Évidemment, comme tout le reste en ce qui me concernait, j'en avais fait mention à personne. Ça, ne regardait strictement personne. C'était généralement, entre moi-même et moi.
C'était tout.

- Hum. J'eus un léger sourire, ainsi qu'un rire fugace quand il fut mention des meilleurs cocktails de la ville, en ajoutant en plus mon joli minois. Trop aimable. Mais promis, je prends pas ça pour de la drague, pour te faire offrir un nouveau cocktail. Un sourire bien plus large cette fois-ci, avant de lentement retomber dans mes ombres. Celles, qui n'étaient jamais loin. Et qui, attendaient tapies quelque part, pour m'envelopper. Je vois surtout que t'es largement plus enthousiaste que moi. Concernant l'idée de foutre en l'air un mariage que je cautionne pas. Ça me foutait en rogne. Comme le fait pur et simple que je savais pas ce que je ressentais exactement, envers l'ancienne Serpentard. C'est courant janvier. C'est tout ce que je sais.

Le glas tomberait bientôt. Ce serait juste une question de mois, de semaines, de jours et d'heures. Et ... je me présenterais à la dernière seconde, pour tout faire capoter. Tout en sachant que la magnifique mariée aura une certaine envie de me tuer.

- Je devrais te payer en séances de psychomagie, à force. Un silence, alors que je buvais d'une traite, mon verre et que les derniers clients étaient partis. Je sais pas ce que je veux. Parce que Circée, c'est une ... nostalgie du passé. Un élément de bonheur dans une merde noire, quand j'étais gamin. On était fiancés. J'ai merdé. On s'est retrouvés récemment. Et ... je sais pas ce qu'elle pense de son fiancé. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est indépendante et que ça l'emmerde. Et que moi, ça m'emmerde. Qu'on me la retire, une nouvelle fois. Si c'est de la jalousie ? J'en ai strictement aucune putain d'idée. Jamais, j'avais parlé autant de tout ça. Jamais.

Et, si je pouvais, je l'oublietterais sûrement à un moment donné.

- Y'a plus personne. Je ferme le Chelsea et on sort ? Que je la questionnais, tout en m'allumant une clope avec mon don de pyromancie sans faire crâmer la baraque. Étonné de cet état de fait -sans que ça soit catastrophique-, je la portais à mes lèvres. Au moins, ç'avait le mérite de me faire oublier momentanément tout le reste. Circée et Remus. L'une qui allait se marier, l'autre dont j'avais piétiné notre amitié sans vergogne. Si on sort, me traîne pas dans un karaoké ... De la psychologie inversée ? Peut-être bien.



( Pando )




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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyLun 11 Mar - 15:57



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


Je suis pas du genre à m'attacher aux hommes avec qui je partage mes nuits d'été, mais quand ils sont comme Sirius Black, l'amitié qui se tisse au fil de mes visites devient, quant à elle, importante à mes yeux.

Aussi, voir son joli minois ternis par les soucis qui lui occupent l'esprit, ça m'embête plus que je ne l'admettrai jamais. Si on me classe souvent de superficielle party-girl, c'est surtout car j'aime voir les gens heureux et je préfère, en effet, les rires aux larmes.

Aussi, lorsque mes blagues et idée de génies pour apporter encore et toujours plus de fun dans son établissement ne semble pas le convaincre de tout plaquer pour se lancer dans ce projet, je ne peux que m'incliner avec une moue boudeuse - très rapidement remplacée par mon rire habituel -, sans pour autant chasser cette idée de mon esprit.

L'espace de quelques minutes de plus, l'ambiance était légère, virevoltant entre rêve de concert et flatteries éhontées qui ne déstabilisent cependant pas le barman.

« Tu te trompes ! Je n'oserais jamais profiter de mes charmes pour avoir un verre gratuit, c'est pas mon genre... »

Même moi, je n'y croyais pas en le disant, on savait tous les deux que c'était 100% mon genre et que je n'en avais aucune honte. Mais malgré la rigolade, mes flatteries restaient sincères, la plupart du temps. Aussi, mon sourire s'attriste légèrement face à la tristesse presque palpable du jeune homme qui s'installe aux fils des gorgées de bourbons.

Naturellement, sans poser aucune question supplémentaire, je prends parti pour lui, pour son bonheur et je serais prête à partir à l'assaut sans en savoir plus s'il le fallait. Je m'en fichais des idées toutes faites de bien et de mal, seul ce qui me semblait juste selon moi importait au final.

« À force, tu devrais savoir que je suis toujours enthousiaste quand il s'agit de créer un peu de chaos, surtout si c'est au nom d'une noble cause tel que "aider ses amis" ou un truc bateau genre "l'amour". »

Je sirote bruyamment les dernières gouttes de mon verre avant de commencer à chipoter avec ma paille, écoutant les lamentations de Sirius qui ne font que peu de sens à mes yeux. Je lui offre des conseils, que je sors de Merlin sait où, je suis loin d'être collée dans les secrets de l'amour, mais au moins, je suis sincère.

J'affiche un large sourire, fière et un peu amusée, à la mention de séances de psychomagie. Peut-être que je devrais me reconvertir au final, écouter les secrets des gens semble être un boulot assez fun. Reste à voir qui voudrait d'une vampire avec une tête d'adolescente et un problème d'alcool comme psy...

« Tu as de la chance, j'accepte les payements en cocktails »

Un nouveau clin d'œil, évitant de mentionner que le verre qu'il vient de vider cul-sec faisait probablement un meilleur antidépresseur que ma personne. Mais le breuvage faisait son effet, m'offrant une nouvelle tirade et surtout de nouvelles informations. Bien que je ne presse jamais, la curiosité était un de mes plus gros défauts et je notais donc dans un coin de ma petite tête blonde le nom qui venait de lui échapper, sans doute par inadvertance, Circée... mariage en janvier. Intresting...

« Moi, je pense que c'est à la fois plus complexe que ça, et à la fois très simple. Si ça la fait chier, elle et son indépendance, de se marier avec l'autre cloche, qu'elle ne le fasse pas tout simplement. Et si toi ça te fait chier de la laisser s'envoler, que ce soit de la jalousie ou juste de la nostalgie, au final, on s'en fout, impose-toi, qu'est-ce qui est le pire qui pourrait arriver ? »

Je haussais les épaules, un peu décrochée de la réalité. Je crois que ma condition m'a peut-être rendue un peu trop imprudente au fil des années. Un peu trop libre...

Changement de sujet radical tout en allumant une cigarette du bout du doigt. Je le fixe, bouche-bée et des étoiles pleins les yeux, pendant quelques secondes. C'était super-classe, faut pas se mentir, même pour un sorcier. Surtout que la magie, perso, j'avais un peu abandonné depuis le temps, ça n'avait jamais été mon fort. Mais je secoue rapidement la tête pour ne pas trop lui montrer mon admiration. Faudrait pas qu'il prenne la grosse tête et, au final, c'est essentiellement un party trick non ? Rien qu'un briquet moldu ne ferait pas... ahem...

Je constate ensuite, en effet, que le Chelsea est à présent vide et prêt à s' éteindre pour quelques heures.

Je saute du tabouret où j'avais élu domicile avec excitation, étirant mes pauvres jambes qui s'agitaient dans le vide depuis tout à l'heure.

« Il me reste quelques heures avant le lever du soleil, tu sais bien que je suis toujours partante pour sortir ! »

Une étincelle de malice traverse mon regard alors que je me dirige à reculons vers la porte, laissant le chef des lieux fermer l'établissement à son habitude.

« L'idée ne m'avait même pas traversé l'esprit, mais maintenant que tu en parles, ce serait une bonne opportunité de te montrer tout le potentiel que cet art pourrait apporter au Chelsea... Un bon businessman ne refuserait jamais d'au moins explorer une option avant de la refuser catégoriquement... »

Tentative un peu bidon de lui donner envie de venir, certes, mais bien que mes chances d'amener un karaoké au Chelsea étaient maigres, celles d'amener Sirius au karaoké étaient déjà un peu plus réalistes.

« On peut te préparer une chanson et chorée on fire pour ton entrée fracassante au mariage de ta douce, peut-être sur des airs de Rick Springfield ou de Dolly Parton, pour le fun, ou alors, tu peux continuer à t'apitoyer sur ton sort sur un bon vieux Fleetwood Mac ? »

Sans vraiment attendre son choix ou ses complaintes, je trottine déjà dans la rue, ne lui laissant que le choix de me suivre vers l'inconnu.

« Sinon, je te laisse suggérer autre chose, mais tu as intérêt à avoir un argumentaire en béton sur pourquoi ce serait mieux que d'aller picoler, danser et chanter tout en planifiant les ruines d'un mariage ? »

Mon idée d'une soirée fun était CLAIREMENT supérieure et je ne le laisserais pas l'écraser sans un débat animé. Peut-être aurait-on dû reprendre un verre pour la route avant de fermer le Chelsea...



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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMar 12 Mar - 9:15



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J'avais pas l'attache facile, moi. C'était rudement compliqué de susciter mon intérêt, ou de me faire rester plus longtemps que de raison, quelque part et surtout avec quelqu'un. Mais, quand c'était le cas, il se pourrait que je me donne un peu trop. Trop fort et peut-être pas assez bien, parce qu'on me l'avait jamais montré et que j'étais probablement flingué de l'intérieur. Ce qui me faisait notamment être animé par deux émotions bien distinctes qu'il m'était parfois bien difficile de contrôler : la Jalousie. Et, la Colère.
La première, c'était généralement en pensant que TOUT m'était dû. Du moins, la Loyauté des personnes gravitant autour de moi. La seconde, c'était une rébellion contre le monde dans son entièreté. Celui, fait d'inégalités et d'injustices.

Celui qui faisait, que ... Remus était cantonné à une Créature dangereuse et non pas à un être humain, pourvu d'une bienveillance telle, qu'il ne devait plus en avoir des masses envers moi, en ce moment. Ou Pandora, qui était catégorisée comme un Monstre tel, qu'il était délicat pour la société sorcière de s'en approcher. Alors, c'était bien plus facile d'apposer un sceau sur son dossier, qui la condamnait à une vie de recluse. Ça, c'était du moins en apparence et sur le papier, parce que la Greengrass, elle était un peu comme moi, quand il s'agissait de s'affranchir de certaines règles, hein.
C'était peut-être ça aussi, le petit secret qui faisait qu'on s'entendait assez bien. Ça, et probablement le fait que mes lèvres, s'étaient retrouvées à révérer son corps à quelques reprises.

- Tiens donc. On sait TOUS ici, que c'est faux. Un éclat de rire bref et sec, parce qu'elle se berçait pas d'illusions non plus, la jolie blonde. C'en était même tout l'inverse. Tout comme le reste de ses dires qui me fit avoir une putain de grimace de dégoût, rien qu'en entendant un seul mot. Le seul, qui avait l'art et la manière de tout gâcher. Celui qui me donnait la gerbe, parce que je détestais l'entendre : l'amour. Aider ses amis, c'est un toujours. Mais l'autre, non. Même pas en rêve. Non.

À croire que j'étais allergique à tout ça. À ce qui faisait tourner une autre partie du monde et dont il était hors de question, que je m'en laisse corrompre. C'était strictement hors de question, ça. C'était bien trop de contraintes pour bien peu de bénéfices. Urgh, non. Ja-mais.
Je préférais largement, -et de loin-, boire une nouvelle gorgée de mon breuvage ambré plutôt que d'avoir à entendre plus longuement ces conneries. Le terme, qu'elle avait énoncé, c'était bien hors de mon champ de compétences que de devoir à le supporter ni même à me retrouver à le ressentir. Fort heureusement, il me semblait que j'étais pas jugé sur cet aspect-là de ma personnalité, étant donné que j'avais l'air d'avoir une psychomage attitrée qui était pas trop regardante sur le paiement. Paiement, que je pouvais largement gonfler d'éthanol, si elle le souhaitait.

- Parfait. Un sourire bien plus tendre et plus grand, même si à mon goût, je m'étais bien trop épanché sur mon propre sujet. J'en étais même arrivé à lâcher le prénom de celle qui était ma meilleure amie, amie d'enfance et probablement quelque chose d'autre. Hum. Je laissais passer le flot de paroles de mon interlocutrice, avant sa conclusion formulée par une interrogation piège. Qu'est-ce qui pourrait arriver ? Je veux pas savoir ce qui risquerait d'arriver. J'en ai foutrement aucune idée à ce stade. Et ... elle a des sortes d'obligation, tout comme j'ai les miennes. Je parlais desquelles ? Aucune idée. J'en savais foutrement rien.

Mais, ce qui me révulsait en revanche, c'était le fait pur et simple que l'autre enculé de Malefoy, viendrait mettre ses mains sur la peau d'albâtre de l'ancienne Serpentard, tôt ou tard. Ça, ça me mettait hors de moi, rien que d'y penser. De savoir que ç'allait probablement se produire, surtout après leurs noces. De ce fait, ça répondait peut-être implicitement à cette question formulée quelques minutes auparavant : ce qui risquerait d'arriver ? Que je sois pris pour un putain d'imbécile. Et, y'avait mon égo qui se le refusait, ça.
Toutefois, je balayais cet état de fait par un tour de passe-passe enflammé avant de proposer à mon acolyte de la soirée de sortir. À l'extérieur du Chelsea Potter, histoire de me changer les idées. Et, ç'avait l'air d'être validé.

- Parfait. Je te ramènerais chez toi, juste avant le lever du soleil. Promis. Un sourire en coin, alors que par un Informulé, je fermais mon établissement, qui n'ouvrirait alors que dans quelques heures. Je suis curieux de cet art, mais ça veut clairement pas dire que je vais y adhérer. Mais, je peux voir éventuellement ce que ça fait. J'allais probablement pas transformer mon lieu de travail, aussi catégoriquement en y incluant un karaoké. En revanche, j'éprouvais un certain intérêt, pour être honnête. Je vois que t'as vraiment envie d'assister à un spectacle son et lumière, quand je débarquerais au mariage, c'est ça ?

Un sourire en coin, alors que je marchais à côté d'elle, constatant que ses suggestions musicales étaient somme toute assez appréciables, au demeurant. Mais, j'étais plus Bowie, Queen ou Blue Öyster Cult, moi. Et, tout ce qui touchait au Rock dans son ensemble, notamment.

- Y'a bien un truc que je compte faire, à ce mariage. Mais, ça inclue pas une entrée en fanfare. Je restais plus que mystérieux avec ces quelques mots. Pas besoin de me dévoiler. Là, on va picoler ... et on va voir si t'arriveras à me faire aimer le karaoké. Côté Moldu, -après un transplanage où je l'avais plaquée dans un rire contre mon torse ; elle pouvait rien me dire du haut de son mètre cinquante-deux-, y'avait une certaine animation en parlant de ça. Alors que mon regard sombre était attiré par un Pub, d'où nous parvenait de la musique et du chant. Après vous, Miss. Je la laissais passer devant ma personne, terminant ma clope que je venais écraser sous la semelle de ma bottine.




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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMer 13 Mar - 16:31



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Cette soirée avait décidément un gout un brin différent de d'habitude. Un côté plus intime avec le cœur de Sirius qui avait visiblement grand besoin de s'épancher. La rigolade habituelle était tout de même encore au rendez-vous, par chance, équilibrant ponctuellement la lourdeur du sujet qui préoccupait le joli brun.

Son rire me réchauffe le cœur, je préfère le voir comme qu'avec les traits tirés par l'inquiétude ou le tracas. C'est sans doute pour ça que je raconte pas mal de bêtises au quotidien, pour alléger les cœurs. Mais clairement, son expression change très rapidement pour quelque chose de moins amusé lorsque le mot "amour" traverse mes lèvres.

Je peux pas me retenir de lever les yeux au ciel, trouvant sa réaction un peu exagérée. Mais j'aurais dû prévoir cette grimace, Sirius Black est connu pour avoir mis son cœur dans une cage bien fermée.

Je me contente de claquer de la langue en lui donnant un air désapprobateur, c'est pas la peine d'insister. Mais il a beau ce qu'il veut, je me fais ma propre idée de la situation.

Qui aurait cru qu'au fond, j'étais une grande romantique. Malgré ma propre incapacité à m'attacher à quelqu'un - à moins que ce ne soit un homme faisant office de figure paternelle - je croyais quand même à l'amour, pour les autres.

Les séances de psychomagie de comptoir saupoudrées d'alcool sont désormais sur mon CV fictif. Alors qu'il finit, lui aussi, son verre tout en répondant à mes questions peut-être un peu trop directes. Pandora Greengrass est d'une curiosité maladive et tous ses amis le savent. Par chance, qu'importe les secrets que je découvre, je n'ai aucune passion pour les partager, seule la connaissance m'amuse.

« Des obligations, mon cul oui... Quand on veut, on peut ! »

Je suis pas non plus complètement à l'ouest, je me doute qu'il s'agit surement de magouille de mariage semi-arrange pour garder les relations entre familles de sang-pure là où on les veut. Bien que c'était il y a presque cent ans, je suis passée par là moi aussi, je ne connais que trop bien ce milieu toxique. Tout comme j'ai fini par réaliser qu'on vit pas plus mal loin de tout ça en faisant ce qu'on veut.

« Enfin, quand on le veut vraiment... »

Je marmonne cette dernière phrase un peu à demi-mots, car au final, c'était pas mes affaires et je sais pas ce qu'elle veut cette fameuse Circée, mais je vois pas pourquoi Sirius se retiendrait de faire ce qui le chante, c'est pas comme s'il était pas déjà un peu la bête noire de la famille Black. On est plus à ça prêt ?

À voir le regard sombre du jeune homme, je n'insiste pas plus... pour le moment. Nos verres étant aussi vides que le Chelsea, on se décide à continuer la soirée ailleurs, mon escorte promettant de me ramener à la sécurité de ma chambre avant le lever du soleil. Je le remercie d'un énième large sourire tandis qu'il ferme son établissement et que je sautille d'impatience sur les pavés un peu humides de la rue pour me dégourdir les jambes.

D'un air espiègle et a coup de plan fanfaronnant sur la comète, il semble que j'ai convaincu monsieur je-suis-trop-bien-pour-mettre-un-karaoké-dans-mon-bar d'aller essayer cette activité, certes débile, mais très amusante à mes côtés.

« Je suis convaincue que tu vas adorer ! Tu es juste plein de préjugés... »

J'adorne un air de génie diabolique, lui étalant la multitude de plans musicaux que j'ai en tête pour ce soir et pour le fameux mariage que je m'étais visiblement un peu trop investie à détruire. Mais je suis comme ça, je m'emballe vite pour les plans ridiculement foireux moi.

« D'assister ? Mais darling je compte bien être ton backup ! »

Je lui rends son sourire en coin. Au final, le spectacle dépendra de lui, tout comme ma présence n'est certainement pas au programme, mais on peut toujours continuer d'imaginer ce qu'on veut, c'est une façon de dédramatiser la situation il parait. Mais alors qu'il admet avoir déjà un plan bien à lui, sans en dire plus, tel l'aguicheur qu'il peut parfois être, je n'ai pas le temps d'essayer de lui tirer les vers du nez qu'il enchaine sur notre destination.

Ok, c'est noté, monsieur Black, mais ne crois surtout pas que je ne reviendrai pas à l'assaut à la première opportunité pour connaitre les détails de ton plan !

Mais j'ai pas le temps de réfléchir à ma prochaine repartie que son bras chaud, malgré le froid de la nuit, s'enroule autour de moi pour m'écraser contre son torse. La chair de mes bras se hérisse un peu alors que je lève un regard inquisiteur sur lui. Toujours pas le temps d'ouvrir la bouche, le monde se met à tourbillonner, les couleurs se mélanger, le sol se dérober. Seul le corps familier de Sirius Black reste immobile contre mon dos.

Il venait de nous transplaner et je pense que je ne m'habituerais jamais à cette sensation.

Mes pieds retrouvent le sol, à l'autre bout de la ville, mais mon estomac, quant à lui, continue de tourner. Alors que le sorcier tire sur sa clope comme si de rien n'était, de mon côté, je m'agrippe avec force à son bras pour éviter de tomber. Toute couleur ayant quitté mon visage, je garde les yeux fixés sur nos pieds tout en essayant de contrôler la nausée qui m'avait gagnée.

« Ne fait... plus... jamais... c- »

Mais ma complainte est rapidement interrompue par - au moins - les trois derniers cocktails que j'avais sifflés qui venait de remonter dans ma bouche et s'écraser au sol. Par chance, je n'avais rien consommé de solide depuis au moins une dizaine de jours et seul un mélange de sang et d'alcool venait de repeindre le trottoir. En y réfléchissant, pas sûre que ce soit beaucoup moins dégoûtant au final.

Cela aura au moins eu l'avantage de faire passer la nausée et me permettre de reprendre un semblant de contenance, prétendant que rien ne venait de se passer tandis que je sortais un mouchoir en tissu brode des initiales D.G. - seul souvenir de mon passé que je gardais précieusement avec moi - pour m'essuyer les coins de la bouche.

Profitant de la pénombre de la ruelle, je sors la poche de sang a moitie vide de mon sac pour en siroter quelques gorgées, espérant faire passer le gout acide de ce petit accident. Une fois mon breuvage peu adapté pour les yeux moldus remis sagement en place, je passe devant lui, la tête haute pendant qu'il écrase son mégot, je me dirige droit vers le bar, allumant mentalement une lueur magique au fond de mon regard lorsque j'accroche celui de la serveuse. Hors du Chelsea, je n'avais aucune retenue pour jouer de mes quelques avantages vampiriques pour inciter les moldus à se montrer dociles. Je faisais de mal à personne après tout.

« Hey, tu seras mignonne de nous trouver une table pour deux et de réserver le micro ? Je prendrai un martini et mon ami... »

Je me tourne vers Sirius pour m'assurer de lui commander ce qui lui plaira également.

« Un bourbon pour toi ? Ou tu préfères pousser la soirée découverte pour essayer autre chose ? »

La jeune femme s'empresse de nous installer à une table ronde juste au pied de la petite scène ou se dandinait actuellement un couple un peu trop imbibé, avant de partir s'occuper de nos rafraichissements, non sans que je lui suggère gentiment d'avoir la main lourde sur les spiritueux, on est pas venu ici pour faire les choses a moitiés.

« Bon, tu veux te lancer directement dans le spectacle ou tu préfères me donner plus de détails sur le plan sans fanfare que tu as tease tout à l'heure ? »

Mon sourire s'élargit sur un air de défi, j'ai beau lui laisser le choix, les deux options semblent tout aussi intéressantes l'une que l'autre pour moi.



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyJeu 14 Mar - 17:20



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Si un jour dans ma vie, on m'avait prédit que je m'épancherais un peu trop facilement face à quelqu'un qui n'était ni James, ni Remus ou encore Peter, je l'aurais certainement pas cru, cette personne. Ou à moitié. Parce que, tout comme j'avais pas l'attache facile en ce monde, j'avais pas le besoin de me répandre en sentiments mièvres, non plus. Ça, je le laissais globalement aux autres. Parce que moi, j'avais fait en sorte que ça m'atteigne pas. Même si, c'était (un peu ?) vivre dans mon propre déni que d'en venir à penser ça. Mais, j'y pouvais rien. D'être né, chez les Black, ç'avait de ce fait, largement contribué à mon fil de pensées actuel. Où le simple fait que d'avoir à éprouver ne serait-ce qu'un attachement fugace envers quiconque, était synonyme de perdition.

Et ça, c'était clairement avéré que je voulais pas le subir. Même si, indirectement, c'était déjà arrivé avec Circée Travers et nos fiançailles lorsqu'on était gamins. Là, où moi j'avais vu la perspective de rester jusqu'aux aurores avec l'ancienne Serpentard, nos parents eux, y avaient vu un potentiel plus qu'appréciable. Et moi, j'en avais pas voulu de ce potentiel. Je m'étais barré à l'âge de seize ans pour atterrir chez James Potter. Celui qui était à la fois mon meilleur ami et l'une de mes âmes sœurs. Parce que même si je mettais rien en pratique, j'avais au moins un semblant de théorie à ce sujet. Et, tout me laissait à penser que j'avais certainement dans cet univers ou dans un autre, plusieurs âmes sœurs.

Mais l'Amour en lui-même, avait le mérite certain de me dégoûter. Et ça, ça serait pas prêt de se modifier avec le temps. Alors que je voyais le regard de mon interlocutrice et entendais son claquement de langue inquisiteur, j'en changerais pas d'avis. Parce que c'était comme ça et pas autrement. Et que ouais, je voulais pas avoir à dépendre d'une autre personne pour le restant de ma vie. J'étais très bien en solitaire moi. Fallait pas que je me prenne la tête là-dessus. Même si avec ma fiancée de l'époque, je savais pas du tout où ma Jalousie nous entraînerait. Enfin si, mais c'était pas le moment que j'en vienne à me poser la question.

- Ça arrive d'en avoir ouais. Que je soufflais sans m'en rendre compte. Parce que la situation actuelle, elle me cassait véritablement les couilles. Et, je détestais perdre ne serait-ce qu'un tant soit peu de contrôle sur ma vie. Là, c'était une entropie telle, que je savais pas comment minimiser ce chaos. J'étais doué pour le foutre n'importe où je pouvais passer, ça c'était sûr et certain. Je dois en déduire quoi, Docteur Greengrass ? J'avais très bien entendu son chuchotement et on pouvait remercier Padfoot, pour ça.

Or, j'avais envie d'être curieux ce soir. Alors que pour mon interlocutrice, je semblais être largement pétri de préjugés suite à sa passion frivole qui incluait le karaoké. Je levais mon regard sombre vers le ciel de Londres, alors que j'avais fermé le Chelsea Potter et que je me destinais à aller à la rencontre d'un inconnu que j'étais moyennement certain d'apprécier. Elle, elle semblait convaincue que je le serais. Pas moi. Et elle était là, toute la différence.

- On verra. Si t'es si sûre de toi, quand tu verras que je tirerais sûrement la tronche, quand ça partira sur du disco. Urgh, pas ce style musical. Moi, j'étais fidèle au rock. Et pas à ce style basé sur les jeans pattes d'eph' et les paillettes. Tu veux être mon back-up ? À ce point-là ? Tu distrairas ces pauvres âmes un peu trop pures de ma tentative de kidnapping ? Note que ... qui a dit que ce serait simplement une tentative à ce stade ? Vu que récupérer Circée, et crâmer le fils Malefoy, c'en devenait une conclusion intéressante à ce stade. J'ai pour but premier, de foutre le feu à l'endroit du mariage. Et seulement après, on avisera. Enfin, j'aviserais.

Bon. J'avais pas laissé vraiment le temps à Pandy de décliner mon invitation quant au transplanage que je lui avais imposé et qui a eu pour conclusion qu'elle en vienne à me gerber sur les godasses, quand on débarquât dans la rue. Avec un soupir, je lance un autre Informulé pour faire disparaître ce qui a sali temporairement mes Dr. Martens noires et lance un clin d’œil appuyé à la Vampire. Comme si elle savait, que j'allais pas recommencer, hein ?
J'étais le dieu vivant des contradictions. Donc, j'allais pas me faire prier pour retenter un transplanage avec elle, dans mes bras. Même si, à chaque fois, ça inclurait un Tergeo, des familles.

- Oupsie. Que je soufflais en riant, alors que je la laissais passer devant, la voyant à l’œuvre quand il s'agissait de charmer de pauvres mortels. J'offrais un sourire à la pauvre serveuse que le charme vampirique venait d'hypnotiser avant d'entendre ma compagne de la soirée, vouloir réserver le micro. Fronçant les sourcils, je me voyais mal chanter pendant toute la soirée, surtout au vu des spécimens qui eux, n'hésitaient pas à pousser la chansonnette sur la scène. Un bourbon pour commencer, ouais. Je verrais pour la suite.

L'horreur dans tout ça, c'était que je tenais un peu trop bien l'alcool et que je serais pas assez saoul pour apprécier le talent des quelques chanteurs du dimanche qui nous faisaient face.
J'étais décidément mal barré, alors que je m'enfonçais dans mon siège, ayant au préalable retiré mon cuir, pour venir croiser mes bras tatoués sur ma chemise noire.

- Allez, je compte faire mon baptême. C'est comme quand on arrache un putain de sparadrap non ? Plus vite c'est fait, plus vite on peut se tirer. Un silence, parce que je voyais pas quoi choisir comme chanson et surtout, c'était un sacré prétexte pour pas expliquer mon plan qui était un peu trop intimiste à mon goût. On choisit une chanson, c'est bien ça ? Le couple venait de terminer sa prestation sous des applaudissements mitigés parmi lesquels, je n'en faisais pas partie. Me relevant, avec un grognement, je me dirigeais vers la personne qui était en charge du dispositif.

Je m'en foutais du public qui avait pigé depuis le départ que j'étais clairement pas un habitué et que je comptais probablement pas le devenir. Mais, j'avais opté pour un titre que je chuchotais à la nana qui était pas loin de moi et qui ne put s'empêcher de sourire. Cette mélodie, je la connaissais par cœur et elle était idéale pour débuter la soirée. Étant donné ... qu'on allait conserver le lead durant tout le temps qu'on serait présents ici et qu'il me faudrait une dose conséquente pour oublier ce souvenir plus que dégradant. Aha.




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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyDim 17 Mar - 15:06



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Bien que ce ne soit pas dans les habitudes de Sirius Black de se montrer aussi ouvert sur ses états d'âmes, je ne me formalise pas plus que ça. Je sais que parfois, nos idées noires ont simplement besoin de sortir un peu. Se reposer sur une épaule qui ne connait pas la situation et qui ne jugera pas, c'est un peu l'idée de base de toute thérapie au final, pourquoi payer des professionnels quand on peut trouver ce support auprès d'amis ?

Au fond, ça me fait presque plaisir de savoir que Sirius se sent suffisamment à l'aise en ma présence pour cracher ses idées noires sans trop y réfléchir, c'est une preuve de confiance et je ferais tout pour en être digne.

Bien que je ne puisse pas m'empêcher d'émettre un peu de jugement a la mention d'obligations, l'agacement du jeune homme était palpable et j'en conclus donc que c'est peut-être un sujet qui me dépasse. Cela faisait bien longtemps que j'avais perdu toute notion de ce qu'était de réelles obligations et je décide donc de ne pas insister. Ma petite pique lancée à demi-mot à cependant quand même fait frémir les oreilles un peu trop aiguisées en face de moi. On ne se prend cependant pas la tête pour si peu et son "Docteur Greengrass" fait rapidement revenir mon sourire amusé.

« Vous en déduisez ce que vous voulez monsieur Black... »

Et d'un air qui se voulait mystérieux, la conversation sérieuse reprend doucement la direction de soirée fun dont nous avons l'habitude. On s'est décidé et j'ai convaincu le rabat-joie, direction le monde moldu et le bar à karaoké pour la suite de l'aventure. Je suis presque une habituée là-bas à force... Sirius un peu moins, mais je n'ai aucun doute d'arriver à lui faire passer un bon moment.

On rigole un peu sur le spectacle prévu aux noces de sa douce avant que je me retrouve à vomir sur ses docs sans trop savoir ce qu'il s'était passé. Certes, j'ai un peu honte de mon estomac un peu faible, mais c'est entièrement sa faute.
Quelle idée de transplaner des gens sans prévenir. Déjà que je ne supporte pas ça, même quand j'ai le temps de m'y préparer, c'était une très mauvaise idée.

J'le fusille du regard. Sans dire un mot, il fait disparaitre toute preuve de cet accident, mais je vois bien à son clin d'œil amusé qu'il va pas retenir sa leçon...

J'en oublie pas sa mention de foutre le feu, qu'il a habilement révélé juste avant d'infliger un manège à mon estomac, mais j'attends le moment opportun pour me faire une meilleure idée de son plan qui se rapproche dangereusement d'un crime. Non pas que ça me dérange, mais pour l'instant, je n'avais qu'un seul objectif : mettre le feu à la scène d'une façon plus métaphorique !

La serveuse envoûtée, les verres commandés, la table réquisitionnée et le micro fraîchement libéré rien que pour nos beaux yeux : que la fête commence.

À ma surprise, il n'aura pas fallu beaucoup de chantage pour convaincre Sirius de se lancer en premier. Bien que son enthousiasme ne soit pas au rendez-vous, j'admire le courage. Un vrai Gryffondor, le bougre.

« Plus vite, ce sera fait et plus vite, on pourra enchainer, tu veux dire ! Tu as accepté de venir, on va ni faire les choses à moitié, ni abandonner après une seule chanson, ce serait mal me connaitre ! »

J'aime faire les choses en grand après tout. Et même si je ne suis pas complètement débile, et que je comprends rapidement que mon ami se prête au jeu, surtout pour que j'arrête de poser trop de question sur ses intentions, je profite quand même de sa participation. Je suis certaine qu'il a l'âme d'une rock star au fond. D'un hochement de tête, je réponds par l'affirmative à sa question, oui, c'est aussi simple que ça, il suffit de choisir une chanson et de se lancer.

Si Sirius se montre un peu grognon face aux deux tourtereaux qui venaient de finir leur chanson, je compense en applaudissant pour deux ! Ils avaient beau n'avoir aucun sens du rythme, ils avaient visiblement passé un bon moment et ça méritait d'être salué.

Je souris en entendant de mon ouïe fine le titre chuchoté à l'oreille de l'opératrice. Je ne suis même pas forcément surprise du choix de la chanson.

Les premières notes commencent, et, comme toutes les autres personnes présentent ce soir, je me dandine en fixant le chanteur, les yeux pétillants de joie et les lèvres chantonnant avec lui depuis le pied de la scène.

Si j'avais applaudi pour deux à la fin du spectacle médiocre des deux moldus, j'applaudissais pour dix, a la limite d'une groupie lorsque les dernières notes de Police s'éteignent.

« Woooooooh !!! »

Mon entrain semblait résonner un peu fort dans la petite salle, mais les autres clients semblaient, eux aussi, avoir apprécié le spectacle. Bien qu'ils ne crient pas aussi fort.

« Tu as ça dans le sang, moi je te dis, tu devrais faire ça plus souvent ! »

Armée d'un sourire en coin et d'un air un peu trop amusé, je lui donne un coup de coude quand il revient vers moi. J'exagère peut-être un tout petit peu, mais mon admiration est sincère.

« Tu me promets de ne pas t'enfuir pendant que je monte sur scène à mon tour, hein ? »

Bien que je n'aie aucun doute sur mon propre talent - en toute modestie bien sûr - je m'attendais tout de même un peu à ce que Sirius s'enfuie au bar un peu plus classique d'à côté pour éviter de continuer à chanter après son premier essai.

Attrapant le micro et, telle l'habituée que j'étais, ne montrant qu'un numéro avec mes doigts à la demoiselle tenant le registre des chansons, j'avance au centre de la scène d'un air décidé. L'espace d'un instant, j'avais songé à répondre à la chanson de Sirius par un, très approprié, "When I kissed the teacher" de Abba, mais j'étais presque certaine qu'il aurait pris ses jambes à son cou en entendant le son si typiquement disco sortir des enceintes.

Non, ce sont les premières notes, plutôt pop, de Carly Simon qui s'envolent alors que je me lance dans une prestation sans retenue de You're So Vain offrant un clin d'œil à Sirius. Bien qu'on aime parfois le taquiner sur son ego - qui n'a d'égal que son charme légendaire - c'est personnellement un autre visage que j'imagine en chantant, plus vieux, et qui a certainement eu bien plus d'emprise sur ma vie.

La musique finit par s'éteindre et, fière de mon spectacle, je m'incline face au public un peu alcoolise. Un soupir de satisfaction m'échappe alors que je saute de la scène avec un semblant de grâce pour revenir à notre petite table v.i.p.

« Tu trouves pas que c'est libérateur de chanter ses émotions ? Moi, je me sens toujours légère ! »

Tout en prenant une longue gorgée de mon précieux cocktail qui semblait être arrivé à un moment durant nos prestations, j'observe le visage de mon ami.

Est-il enfin un peu détendu et prêt à me donner les détails croustillants que j'attends avec impatience, ou vais-je devoir le trainer dans un duo endiablé avant de pouvoir continuer à triturer son esprit.

« Alors... Tu parlais de mettre le feu ? Tu veux m'en dire plus ou tu préfères qu'on mette le feu à deux, là maintenant tout de suite ? »

Mon regard bleu perçant s'ancre dans le sien en souriant. Je n'ai jamais eu peur d'être directe, cela a souvent le don d'apporter des réponses.



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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMar 19 Mar - 10:55



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Devoir parler de moi, c'était un exercice que je pratiquais clairement pas. Parce que d'un, ça me plaisait pas des masses et de deux, je voyais jamais quoi raconter. En ce qui me concernait, je préférais largement écouter que d'être écouté, c'était certainement bien plus valorisant. Puis, c'était généralement pas avec une famille comme la mienne, qu'on pouvait prétendre s'épancher sur ses états d'âmes. Si, j'étais déjà comme ça à la base, le fait de vivre parmi les Black avait contribué à cet état de fait. Le fait d'être silencieux, à propos de mes sentiments et de mes émotions. Le fait de n'en sortir que quelques-unes, qui étaient somme toute assez basiques, mais largement suffisantes. Comme la Colère et la Jalousie. Pour le reste, il était hors de question, que je n'en vienne à les éprouver.

Même si, je devais l'avouer, j'étais heureux de sortir avec la Vampire. Que momentanément, les Ombres arrêtent de me grignoter. Que lentement, j'oublie un peu ce qui se passait dans mon existence. Juste une parenthèse. Éphémère mais bienvenue. Et, j'allais peut-être pas m'en plaindre ? Ou après ? Quand j'aurais vu de mes propres yeux, de quoi, elle pouvait me causer, la Greengrass. Mais, tout comme j'aimais pas qu'on essaye de déduire ce que je pouvais penser, j'appréciais pas non plus qu'elle le fasse. C'était une sorte d'instinct de survie, que je me devais de conserver. Mais, on était bien loin d'une engueulade, hein.
Il m'en fallait bien plus avec elle. Même si, par expérience, je pouvais démarrer au quart de tour.

- Oh, mais tu sais très bien ce que j'en déduis, Greengrass. J'eus un air des plus sérieux, trahi par un sourire en coin et un regard sombre pétillant de malice. Puis, c'était pratique ça. Ça me permettait de ne plus rien dire. De conclure cette conversation stérile, qui ne menait à rien et de penser à toute autre chose. D'un petit peu plus intéressant, même si j'étais moyennement convaincu.

Je lui avais pas demandé son autorisation pour transplaner. À quoi bon, le faire ? Mais, en voyant l'état quelque peu déplorable de mes Dr. Martens avant un Tergeo, ma petite Conscience me soufflait quant à elle, que j'aurais dû. Par pur et simple principe. Mais, par esprit de contradiction, je l'avais pas fait. Et, je comptais clairement pas le faire prochainement. Ce qui était certain, que ç'allait pas lui plaire à mon interlocutrice. Mais, j'étais pas là pour ça. J'étais présent pour autre chose. Un monde totalement inconnu, dont elle prenait plaisir à m'initier. Nous réservant, le micro et la scène pour toutes nos prestations futures. Chou-ette.

- Tout doux, Greengrass. Je suis là, pour tâter le terrain. Hors de question d'accepter que le karaoké, c'était cool. Voir un film d'horreur interdit en salles, ça c'était cool. Mais avoir comme spectacle devant soi, un couple bourré : ça, c'était autre chose que cool : c'était déplorable et affligeant. Je suis venu. Je sais pas encore pourquoi. Un sacré moment de faiblesse. J'eus un rire, qui ne me convainc pas d'applaudir les deux imbéciles fiers de leur performance. Pandora, elle, s'en charge avec un peu trop d'enthousiasme. À mon goût.

Néanmoins, je consentis à choisir un titre, dans l'un de mes répertoires écoutés à outrance. Certain que la jolie blonde, avait 'entendu' de quel morceau, il s'agissait. Sur scène, ça me changeait d'être derrière le zinc du Chelsea Potter, à servir les clients. Ou bien à faire en sorte de passer les verres commandés à Sha' ou à Peter. Ici, c'était différent et ... aussi étrange que cela puisse paraître, je me surprenais à apprécier. Mais ça encore, hors de question, que j'en fasse part à ma vis-à-vis. Elle serait trop contente. Surtout que je venais de descendre de la scène pour lui laisser la place, avec une révérence.

- Ça, ce serait pas un passage de pommade en règle, pour que j'implante un système identique au Chelsea ? Un clin d’œil, alors que je reprenais bien vite ma place assise. Promets, je m'enfuis pas. Mais pitié, pas du disco. Là, malgré mes belles paroles teintées d'une promesse franche, j'allais me barrer. J'aimais pas ce genre musical. Parce que je comprenais pas, ce qu'il foutait là. Mais ... c'était pas ça, qu'elle m'offrit la Pandy, c'était autre chose. Qui me fit ricaner, à l'écoute des paroles.

Était-ce un message subliminal, qui m'était alors destiné ?
J'en avais aucune idée mais la référence y était cocasse et je ne pus que l'applaudir. Sifflant, tout en me redressant de mon siège et l'accueillant quand elle arriva à ma hauteur. Lui octroyant une révérence là aussi, dont j'en tirais un chapeau totalement métaphorique :

- Chapeau Madame l'Habituée. Je suis conquis. Un rire bref, alors que je reprenais ma place, un coude sur le dossier de ma chaise et les jambes croisées. Mon verre dans une main, dont je faisais tourner le breuvage couleur caramel. J'irais pas jusque-là. Mais c'était chouette pour une première fois. Par contre, elle lâchait pas l'affaire, concernant le plan pour le mariage de Circée Travers. Je pensais pas qu'une ancienne Serpentard, pouvait être aussi pugnace. C'était du domaine des Rouge et Or, ça. Comme de foncer la tête la première avec sa question, là. Okay. Okay. J'ai compris que tu me lâcheras pas, tant que j'aurais pas nourri ta curiosité. Un silence, alors que je me penchais vers elle, ayant reposé mon verre, dont j'avais bu une gorgée.

Et, donc :

- Circée, c'est mon amie d'enfance et mon ancienne fiancée. À seize ans, je me suis barré de chez moi, pour aller vivre chez James. Meilleure dernière année à Poudlard, de ma vie. Mais ... Une inspiration. ... j'ai écrit une lettre à Circée. Lettre, que j'ai jamais envoyé. Et, dont je connais les mots par cœur, sans l'avoir relue pour autant. Parce qu'elle est cachetée et cachée. Un autre silence. Mon projet, c'est de la lui donner. Sans spectateur, susceptible de m'emmerder. Après, ça va peut-être mettre le feu, ça. Un sourire en coin. Le véritable feu, c'est pour son connard de futur mari. Que par principe, je peux pas saquer. Un haussement d'épaules, avant de poursuivre : ... voilà. Tu serais prête à faire diversion, pendant que j'irais parler à Circée ? Elle serait pas invitée et moi non plus. Mais sérieusement, qu'est-ce que j'en avais à foutre ? Rien. Et, pour répondre à sa question : ... passe-moi le livret avec les différentes chansons là. Que je choisisse, tout en retirant du Boney M ou du ABBA. Oupsie.




( Pando )




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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyJeu 21 Mar - 12:24



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


Loin du Chelsea, je me sentais pousser des ailes. Ce bar moldu avait une ambiance bien moins sérieuse. Peut-être était-ce simplement dû au fait que nous avions laissé les idées noires de Sirius derrière, peut-être était-ce la musique endiablée, mais l'envie de simplement danser jusqu'au bout de la nuit m'avait gagné.

Je m'emballe sûrement un peu trop rapidement concernant le karaoké d'ailleurs. Au point que j'ai peur de faire fuir mon ami. Mais qu'importe, je suis déterminée - et j'ai surtout très envie de me défouler sous les regards admiratifs d'inconnus.

Mais malgré le manque d'entrain face aux premiers "artistes", je peux déceler sur les traits fins de son visage un air amusé. Au final, c'était aussi ça un peu le but de mon plan machiavélique, lui changer les idées, car il avait drôlement l'air d'en avoir besoin après ce que je venais d'apprendre...

« Tu sais très bien pourquoi tu es venu ! Pour le plaisir de ma compagnie enfin ! »

D'une modestie incroyable, je ne peux me retenir de lâcher un rire après cette réflexion. Je ne vois pas d'autre raison pour laquelle il se serait infligé ce supplice.

Ni une ni deux, Sirius nous offre un spectacle digne de la rock-star qui sommeille en lui et je ne peux m'empêcher d'afficher fièrement mon côté groupie, le couvrant de compliment.

« Je plaide coupable, un peu... Mais toute flatterie mise à part, je trouve que tu as sincèrement assuré ! Et je pense aussi pouvoir dire que tu as presque eu l'air de t'amuser ! »

Je lui rends son clin d'œil complice. On me la fait pas à moi, je vois bien que passer sur scène n'a pas eu l'effet de torture auquel il s'attendait. Il se rassied et attrape son verre avec un regard un poil plus léger qu'il y a cinq minutes, j'en mettrai ma main à couper.

Du coup, faut pas me le dire deux fois, j'enchaine, évitant soigneusement le disco et surveillant le joli brun du coin de l'œil pendant ma prestation, hors de question que je le laisse s'enfuir. La soirée est loin d'être finie.

Pas peu fière de ma prestation, qui je l'espère avait arraché quelques rires à Sirius, je reviens la tête haute, me pavanant un peu sous les applaudissements que je chéris tant. Je me délecte toujours d'être le centre de l'attention, c'est plus fort que moi.

La gorge un peu asséchée par la performance, je vide le restant de mon verre et me contente de faire un signe à la serveuse au loin pour qu'elle nous ramène une nouvelle tournée à tous les deux.
D'un air exagéré de diva, le secoue ma tignasse blonde face à la révérence de mon compère, ne pouvant me retenir de rire chaudement.

« Merci merci, bientôt la tournée mondiale, ne t'en fait pas ! »

Contente qu'il admette malgré tout apprécié l'activité qui pourtant le rebutait tant, je profite du moment un peu trop léger pour revenir à la charge avec mes questions un peu trop indiscrète. Malheureusement, ma curiosité maladive et mon envie un peu trop forte de semer le chaos ont repris le dessus. J'avais besoin d'en savoir plus, de savoir si je pouvais, d'une quelconque manière, aider à lever le poids qui pesait sur son moral.

J'aime pas de le voir tracassé comme ça, il mérite le bonheur le Sirius, c'est pourtant évident.

La tension redevient rapidement palpable autour de nous alors qu'il se penche, visiblement prêt à faire ses confessions, puisque je ne lâchais pas le morceau.
Mon regard devient un petit peu plus sérieux alors que je me penche à mon tour vers lui, les coudes croisés sur la petite table, nos visages suffisamment proche pour qu'aucune oreille indiscrète ne puisse s'immiscer dans la conversation.

Je me contente d'écouter, attentivement, hochant parfois la tête et posant une main amicale sur son avant-bras pour montrer mon empathie. Son récit empestait un peu la colère, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'y déceler potentiellement des nuances de tristesse et d'incompréhension ? À moins que je me trompe, mais j'étais généralement plutôt douée pour lire entre les lignes.

« Tu tiens vraiment à elle, pas vrai ? »

Tout comme les titres disco, j'évite soigneusement le mot amour. J'ai bien vu tout à l'heure qu'il est pas forcément prêt à mettre des mots sur ce qu'il ressent, même si ça crève un peu les yeux, et que c'est finalement la seule chose simple dans sa situation, selon moi.

Mon sourire était beaucoup plus doux que durant nos échanges de tout à l'heure.

« Dis-moi juste où et quand, et je serais là ! On peut même faire d'une pierre deux coups, je bouffe son fiancé pour faire distraction... »

Un autre clin d'œil, j'essayais d'alléger un peu la conversation avec une touche d'humour, mais je crois qu'au fond, je rigolais qu'à moitié. Je ne connais pas le bonhomme, mais pas principe, les ennemis de mes amis sont mes ennemis non ?

« En tout cas, quel que soit le dénouement de tout ça, j'espère que tu trouveras la paix, c'est dommage de gâcher un si joli visage avec autant de cernes et d'amertume ! »

Mes lèvres étirent mon sourire alors que je me hisse de ma chaise pour les poser sur sa joue, espérant lui mettre un peu de baume au cœur. Le livre de chanson dont il parle, reste sagement sur le coin de la table, ma main se posant dessus pour le garder soigneusement fermer alors que mon regard se teinte d'un air de malice, toujours planté dans ses yeux sombres.

« Est-ce que tu me fais confiance pour un duo surprise ? »

Une session karaoké n'était pas complète sans un duo à faire crier les spectateurs et bien que je le tire à l'aveugle vers la scène, je suis convaincue que sous ses airs de dur à cuire, il connaissait cette chanson par cœur.

« Tell Me About It, Stud ? »

Il n'a pas fallu d'indice de plus pour que la DJ lance les premières notes endiablées alors que je défie Sirius du regard. Il m'abandonnerait quand même pas comme ça ?



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyVen 22 Mar - 12:50



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@Pandora Greengrass


Même si j'adorais le confort du Chelsea Potter et ce qu'il m'apportait au quotidien, j'étais pas contre de m'octroyer de nouvelles découvertes au demeurant. Et, en charmante compagnie qui plus était. Ce qui me permettait d'oublier momentanément, ce qui se tramait dans mon existence, depuis un petit temps maintenant. Ouais, j'étais décidément pas contraire à cet exil, même si celui-ci mentionnait un terme qui me faisait grimacer. Le karaoké, j'aimais pas des masses. Ou plutôt, je m'y étais jamais intéressé plus que ça. Et, c'était certain que j'allais pas en mettre un au sein de mon établissement. Qui lui, était dévolu à tout autre chose. Mais ... glisser dans l'Inconnu que ça représentait, c'était un sacré pas en avant, non ?

Ouais. Sûrement. Et comme je le disais en préambule, ça me permettait d'enterrer bien profond au sein de mon âme, ce qui me la grignotait depuis des semaines. La brouille avec Remus, le mariage avec Circée. Devoir probablement des comptes à Potter, -chose évidente que je repoussais aussi bien loin derrière-, sur mes potentiels agissements. Tout ce petit merdier, il prenait une place considérable et accompagné de la légèreté de Pandora Greengrass, fallait croire qu'on assisterait presque à un miracle. Aha.

- Ouais, tout à fait. Mais ... permets-moi, de le nier. Un tout petit peu. Je ricanais, mon regard sombre se mettant à pétiller d'une certaine malice. Elle serait parfaite prochainement sur scène, -ce qui ne semblait pas être une première pour elle ; alors que pour moi si-, et je me devais de l'égaler. En passant en premier. Alors, j'officiais. Avec une certaine réussite, si j'en écoutais les applaudissements à la suite de ma prestation. Je ... oh putain, j'en reviens pas que je vais dire ça, mais ... ouais. Je me suis peut-être un peu amusé. Mais, peut-être, hein. Là, est toute la nuance, Greengrass. Note que, j'allais assister à la sienne de performance, où pitié, je souhaitais pas qu'elle en vienne à choisir du disco.

Berk.
Heureusement, pour mes oreilles, je remarquais que c'était pas ça. Mais, que c'était quelque chose d'autre, qui m'avait fait sourire. Constatant, qu'elle était décidément plus qu'à l'aise dans ce milieu, si j'en croyais sa révérence et l'acclamation qui lui avait été offerte préalablement. Dont, la mienne. Enchanté et satisfait, devant pareille vision. Même si ... me connaissant, il était hors de question que j'en fasse part à quiconque. Même pas, à elle.
À  sa petite tirade où je percevais une sacré pointe de fierté, je ne pus m'empêcher de rire, lui répondant par un clin d’œil complice. Jusqu'à ce qu'on entre dans le vif du sujet et que tout de suite, pour moi, c'était bien moins comique tout ça.

J'avais déroulé mon plan et mes intentions. Divulguer peut-être un peu trop, ce que j'éprouvais pour Circée Travers et qui était décidément, bien hors de mes compétences. La question posée par mon interlocutrice, était un tant soit peu rhétorique et une forme d'aveu inébranlable. Que je me gardais bien d'évoquer à voix haute. Le verbaliser, c'était rendre quelque chose d'intangible, bien trop tangible à mon goût. Et ... j'allais louvoyer, parce que c'était plus simple pour moi et que, j'y étais plus qu'habitué avec le temps.

- Joker. C'est pas une question qui se pose, ça. Pas ici. Pas maintenant. Le fait de ne pas lui apporter de réponse concrète, était déjà une forme de confession en soi. Je le savais pertinemment. Elle m'est importante. Tout comme peut l'être, James, Peter et ... Le dernier prénom, il avait bien du mal à s'échapper d'entre mes lèvres, tant ce que j'avais pu faire à notre amitié, était douloureux. ... et Remus. C'est juste que je pourrais me sacrifier, si jamais, ça leur permettait de survivre. Tout comme toi, même si ton sacrifice est admirable en voulant bouffer ce connard de Malefoy, j'aimerais clairement pas que le Ministère, te récupère à ce moment-là. C'était là aussi, une déclaration faite à mon interlocutrice. Qu'elle aussi, elle faisait partie de ma vie. Même si j'étais plus flingué que n'importe qui, en ce qui concernait les relations humaines et ce qu'elles impliquaient.

Un soupir, avant de poursuivre :

- T'ain. Merci pour les cernes. Là encore, j'éclatais de rire. Même si ouais, elle avait entièrement raison. Déjà, que je dormais pas des masses en temps normal, là, c'était encore pire. Intrigué par sa proposition, j'arquais un sourcil qui paraissait intéressé. Ouais. Bien que je constatais que j'avais clairement pas mon mot à dire, alors que je me faisais entraîner sur la scène. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu choisir comme chanson qui pouvait réveiller la foule ? Et puis, les premiers mots. Sous forme de questionnement. Et bien évidemment, que j'avais compris.

Je connaissais la chanson par cœur, tout comme la chorégraphie. C'était un plaisir plus que coupable, que j'étais allé voir au cinéma, le jour de sa sortie en salles obscures. Et ... j'avais quand même la prétention de ressembler à Dany et Pandy, à Sandy. Non ?

- Tu déconnes ... Pour sûr, que j'étais partant ! Entre les pas de danse, les couplets énoncés en duo et le fait de récupérer la Vampire à la fin de notre duo, dans mes bras. L'embrassant sur le front avant de lui murmurer contre sa peau toujours froide. T'es absolument géniale. Tu le sais ça ? J'étais essoufflé mais vraiment heureux. Et ça, c'était à elle, que je le devais.





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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyDim 24 Mar - 12:38



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


Les hauts et les bas de la conversation m'importaient peu. Je savais bien que je poussais un peu Sirius dans ses retranchements, c'est pas forcément ce qu'il aime de parler de lui de façon aussi... personnelle ? Mais je m'en moquai un peu. Je savais bien que peu importe s'il m'en voulait de poser des questions trop directes sur le moment, il finira par me pardonner. Après tout, rien ne l'empêche de m'envoyer bouler s'il voulait vraiment pas en parler ?

Puis faut dire que je sais habilement retourner ma veste et le faire rigoler quand le tableau commence à trop se noircir, tout est question d'équilibre dans la vie. Et quand je vois ses yeux pétiller et son sourire s'élargir, je sais que mes indiscrétions ne sont pas si terribles que cela.

Il finit par avouer avoir peut-être passé un bon moment et, pour moi, c'est une victoire.

« Je promets de changer ton peut-être en définitivement ! »

Par simple principe de vouloir avoir raison, je finirais par le forcer à reconnaitre que le karaoké est une activité supérieure et lui faire ravaler ces mots de tout à l'heure.

Je termine ma propre performance, me prenant un peu trop pour une pro en levant la tête avec fierté et puis, toujours sans aucune gêne, j'enchaine avec des questions trop indiscrètes. Je me prends quand même un petit coup de fouet en pleine gueule en recevant un peu plus d'informations déprimantes que ce à quoi je m'attendais. Envahie par la compassion, j'essaye de lui montrer mon soutien du mieux que je peux. Je ne suis pas forcément douée pour être sérieuse moi, mais c'est l'intention qui compte et je ne doute pas que Sirius sache que je suis sincèrement prête à tout pour l'aider à aller mieux !

Il évite de répondre clairement à ma question. Question qui n'en était pas vraiment une, c'était plutôt rhétorique, plutôt une façon de lui dire "je vois bien que tu tiens réellement à elle, idiot". Mais je pense qu'il le sait ça, que j'attendais pas forcément de confirmation de sa part.
Il tente quand même de se justifier et je trouve ça mignon, lui offrant, à nouveau, un sourire attendrit.

Je peux pas m'empêcher de froncer un peu les sourcils en le voyant hésiter à mentionner Remus. Ça aussi, c'est un sujet qu'il faudrait que je creuse un peu un de ces jours. Je supporte pas l'idée que leur amitié soit en danger. Mais je ne vais pas pousser ce soir, un seul sujet sensible à la fois, c'est déjà pas mal. Mes traits inquiets se relâchent rapidement alors qu'il m'ajoute à sa liste.

« C'est vrai que je pense pas que je ferais long feu à Azkaban, mais je suis débrouillarde, t'en fais pas. »

Ponctuant ma phrase d'un clin d'œil, je laisse planer le mystère une seconde avant d'enchainer.

« Je le boufferais peut-être pas devant témoin, mais s'il faut vraiment le faire disparaitre, je connais des gens, ça peut s'arranger... »

L'air de rien, je sirote mon cocktail tout en agitant distraitement mon pied au rythme de la musique qui se faisait massacrer sur la scène. La légèreté de mon ton et mon visage juvénile donnent à cette déclaration un ton un peu blagueur, mais j'étais complètement sérieuse. J'ai peut-être quitté abruptement mon clan de vampires russes, mais j'ai encore des contacts...

Une petite pique sur son visage cerne par l'inquiétude et le manque de sommeil et je tente de rediriger la conversation vers la rigolade. À l'éclat de sa voix, c'est une réussite.

Il m'en faut pas plus pour mettre mon plan diabolique en place et, sans vraiment attendre qu'il me confirme si oui ou non, il me fait confiance, ma main trouve la sienne pour le tirer sur la scène qui venait à nouveau de se libérer. Sirius et moi sommes le duo parfait pour présenter Grease, sexy, talentueux, avec le sens du rythme... en toute modestie bien évidemment.

J'avais misé juste, le beau brun semble connaitre la chanson par cœur, ne jetant aucun coup d'œil aux paroles défilant sur le mur derrière nous. Et j'étais visiblement pas la seule à avoir pratiqué la chorégraphie en boucle, m'imaginant à la place de John Travolta ou Olivia Newton-John.

Tout aussi essoufflée que lui après une performance aussi incroyable, terminant notre danse dans ses bras, je m'accroche à lui en riant de bon cœur alors qu'il embrasse mon front en faisant mon éloge.

« Je sais, mais ça fait toujours du bien de l'entendre ! »

Je ricane doucement, les trombes d'applaudissements du public n'aidaient clairement pas à dégonfler mon ego, dans une autre vie, je suis certaine que j'aurais été une popstar... Mais la joie sur le visage de Sirius était tout ce qui importait, ça fait du bien de le voir passer un bon moment.

Il finit par me reposer à notre table et je m'empresse de vider mon verre, la gorge sèche après cette performance.

« Alors, on change doucement d'avis sur l'art majestueux du karaoké monsieur Black ? »

Je le défie du regard, certaine d'avoir atteint mon objectif de lui faire passer un bon moment malgré ses préjugés, je veux qu'il l'admette ouvertement.

« Je pense pas qu'on pourra faire mieux comme prestation, qu'est-ce que tu dis qu'on parte sur une victoire et qu'on aille voir qui joue au Slim Jim ce soir ? »

C'était pas très loin le Slim Jim, peut-être trois ou quatre arrêts de métro, mais ça c'est si j'arrive à convaincre Sirius de voyager comme les moldus et éviter un nouveau transplanage tant redouté... Sinon marcher c'est bien aussi non ?



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyLun 25 Mar - 8:55



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


Parler de moi, c'était un exercice que je pratiquais jamais, ou presque. J'étais bien plus à l'aise derrière mon zinc à préparer des breuvages alcoolisés plutôt que d'avoir à me confier. C'était pas une légende, ça. J'en avais certainement pas l'habitude et je ne voulais clairement pas la prendre. Parce que se livrer, c'était tout simplement faire montre de faiblesse et malgré toute cette aversion que j'avais envers ma famille de consanguins et ce sang plus que pur qui partageait nos veines, c'était cette valeur que je prônais. J'avais gardé cette volonté depuis gosse, jusqu'à maintenant. Cette croyance, que si j'en venais à me libérer de certains tourments, ç'allait plus me porter préjudice que ç'allait m'aider en fin de compte.
C'était exactement ça.

Le moment de faiblesse, c'était Pandora Greengrass qui venait de l'entendre. Et même si, ça me faisait peut-être quelque chose de laisser momentanément les Ombres de côté, ça m'emmerdait. Car, j'avais montré un visage peu reluisant de ma personne. Que même pas mon meilleur ami avait eu coutume d'observer. Là, je devais reprendre les choses en main et l'histoire avec ce karaoké était la bienvenue. Même si, bon, j'étais clairement pas confiant avec ça au début. Pour moi, ça dénaturait tout. Et, j'en foutrais jamais un dans mon Pub. Mais ... fallait croire que j'avais apprécié ma première prestation. Au vu de la foule et des applaudissements.
Alors que j'avais concédé un demi point au truc, mon interlocutrice voulait que j'en offre un point entier. M'okay.

- Pour l'instant, on reste sur peut-être. Un sourire, où se dévoilaient mes canines, impeccablement blanches. Bon pas aussi immenses que celles de la jolie blonde, mais ça pouvait passer. Je laisse la chance de débutant au truc. Je me trouve assez sympa quand même. Oh ! C'était déjà un exploit, ouais. Fallait clairement pas trop en demander.

Elle, ça se voyait vraiment qu'elle était à l'aise. Que c'était pas la première fois et qu'elle parvenait même à briller sur scène. Sa performance, elle me faisait oublier la mienne, faite avec Remus quelques semaines plus tôt et qui faisait partie de ces satanés ténèbres dont je n'arrivais pas à me défaire. En plus de tout ça, se rajoutaient les noces de Circée et les interrogations de ma vis-à-vis, la concernant elle. Des questionnements, qui, étaient clairement dédiés à une seule réponse que je n'évoquais pourtant qu'à demi-mots. Hors de question, de le dire à haute voix. Hors de question, de l'énoncer. Parce que ... je savais pas comment l'expliquer mais de toute manière, c'était bien au-delà de mes fonctions.

Tout comme il se tramait un truc avec la Travers, y'avait eu un truc avec le Lycan. Étant donné la façon, dont j'avais eu bien du mal à articuler son prénom. Je savais qu'à un moment ou à un autre, ç'allait venir sur le tapis. Mais, qu'elle m'épargne cette fois-ci. Car, je le pensais vraiment, j'avais déjà assez donné là. Largement. Fronçant mes sourcils, je m'attendais à ce qu'elle le fasse mais fort heureusement ça ne vint pas. Et comment dire ? Ouais. J'étais soulagé. Mais, ce n'était malheureusement, que partie remise.
Gé-nial.

- Jamais, t'iras à Azkaban. C'est clairement pas mon intention. Et même si t'es débrouillarde, c'est pas ce que je souhaite. Pas elle. Pas les autres. Tu le sais, que tu ferais presque peur là ? Mais, ce fils de pute de Malefoy, je pense pas qu'il aura très bon goût, tu sais. Au début, j'avais pensé que c'était mon crétin de frangin qui avait pris la succession des fiançailles comme il aurait été logique de le faire. Mais, au vu de ma désertion des Black et de comment j'avais su couvrir d'opprobre ma propre lignée, j'avais bien compris que ... non. Ce serait pas Reggie. Mais, un autre. Le cadet des Malefoy. Un connard en puissance. Il s'appelle Nox, au cas où.

Un prénom qui signifiait bien à lui seul, ce qu'il était. À contrario de son aîné, que j'avais dû peut-être croiser une seule fois dans les couloirs du Ministère de la Magie, alors que je refaisais ma licence pour le Chelsea Potter. Or, pour des enculés pareils, y'avait pas besoin que Pandy se mette en danger inutilement. Même si ça serait une satisfaction, entendons-nous bien.
Néanmoins, je restais bien loin de ces considérations alors que j'étais happé par Grease et le déhanché de Travolta. Là, je passais un excellent moment. Extatique, même. Et, c'était pas dû à l'alcool, étrangement. Récupérant la jeune femme dans mes bras, à la toute fin de notre duo, j'embrassais son front. Lui confiant des louanges. Auxquelles, elle répondit par une affirmation telle, que ça me fait éclater de rire. Mon rire couvert, par les acclamations de notre public pour la soirée.

- Okay. Profite alors. Parce que je sème mes compliments avec une certaine parcimonie. Histoire, qu'ils soient encore bien plus appréciés, quand je les énonce. En gros : qu'elle s'y habitue pas. Mais, c'était plus que sincère tout ça. Art majestueux, j'irais pas jusque-là. Mais, art plus que divertissant ... peut-être bien. Une œillade sombre en coin, alors que j'esquissais un sourire. T'as peut-être fait germer l'idée, je dis bien peut-être, que je puisse proposer cette distraction à d'autres. J'allais me rasseoir, mais je reprenais mon cuir. Parce que bien sûr, qu'elle avait attisé la curiosité et que bien sûr, on pouvait s'échapper sous cette flamboyante victoire. Ouais, ça me dit. Et, je te suis.

À l'extérieur, je pouvais enfin me reprendre une clope. Inspirer l'air frais de Londres, avant d'empoisonner mes poumons avec un poison plus que mérité. Cependant, j'allais pas lui refaire le coup du transplanage à l'arrache. On allait prendre le métro. Parce que j'avais toujours été fasciné par les Moldus et leur manière de créer des choses titanesques sans aucune magie. La preuve en était ce monstre métallique, évoluant sous la ville.

- Pas de transplanage surprise. J'ai pas envie de perdre mes Docs, cette fois. Mais ... un petit tour dans le métro ? Un clin d’œil parce que la population à cette heure, devait être géniale. Entre l'artiste jouant de sa guitare et celui ou celle qui l'accompagnerait, j'avais hâte. Là ! Une bouche de métro, alors que je terminais ma cigarette à l'intérieur des longs couloirs, un sourire fiché sur les lèvres. Je te parie un autre karaoké, qu'on va sûrement nous draguer. Ou nous proposer un plan à trois. Tu vas voir. Que je soufflais en ricanant, mes bras croisés sur mon cuir, faisant mine de ne pas observer les personnes assises dans notre compartiment.





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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMar 26 Mar - 12:37



( Nothin' happens after two, it's true  )
@Sirius Black


En toute modestie, j'ai déchiré sur scène. Je le sais, et je me pavane comme Madonna en venant triturer encore un peu l'esprit assombri de Sirius Black. Cette histoire de crash un mariage, foutre le feu, kidnapper la mariée, ça avait l'air tout droit sorti d'un roman et c'est pile-poil le genre de chaos qui me botte, qui m'aide à me sentir encore un peu vivante. Forcement, j'allais pas lâcher l'affaire aussi facilement, surtout si ça permettait à mon ami d'obtenir ce qu'il veut.

Il est mignon le Black à me rassurer sur le fait qu'il veut pas que je finisse à Azkaban, ça me fait sourire, lui non plus je lui souhaite pas de finir enfermé là-bas, c'est pas une vie de ce que j'ai entendu. Du coup, on se contentera de foutre le bordel sans prendre le risque de dépasser les bornes. Tout est une question d'équilibre dans la vie, trouver le juste milieu.

Mon sourire prend un air presque diabolique quand je mentionne avoir des contacts pour, peut-être, éventuellement, optionnellement, faire disparaitre le marié malgré, au point où Sirius admet que je lui ferais presque peur.

« Le gout, c'est pas important, là où je l'enverrais, ils s'en fichent un peu du gout tant que c'est frais... »

Je pouffe un peu tout en jouant distraitement avec ma paille, j'étais tout de même à moitie sérieuse, je prends d'ailleurs note mentalement du nom de ce Nox, on sait jamais que j'en ai besoin plus tard...

« Mais soit, je me contenterais de faire distraction avec mon talent incroyable, on oublie le bain de sang ! »

Et sur ces bonnes paroles, il fallait démontrer ce fameux talent. Une prestation hors normes de Grease plus tard, et nous voila de retour à notre table, un air triomphant étalé sur mon visage, profitant pleinement des louanges et de la bonne humeur - devenue si rare - du jeune sang-pur.

« Tu as tout à fait raison, le compliment est plus que bien apprécié ! Tellement que ça me donne envie de te trainer encore plus souvent dans ce genre de plan foireux pour en recevoir toujours plus ! »

Ses aveux sur le karaoké me suffisent, c'est une victoire pour ma petite tête blonde. Non seulement il reconnait avoir passé un bon moment malgré ses aprioris sur l'activité, mais en plus, il avoue à demi-mot que je lui ai donné des idées !

« Ahaaa ! Je prends ce peut-être comme une victoire ! Donne-moi encore quelques semaines, peut-être une ou deux prestations du Rocky Horror Picture Show et bientôt c'est au Chelsea qu'on mettra le feu ! »

Je vise surement un peu large, engorgée par la confiance en cet instant, alors que je lui tire la langue d'un air toujours amuse avant de l'inviter à continuer la soirée en tant que spectateur dans un autre bar symbolique.

Une fois dehors, pendant qu'il s'allume une clope sous mon regard désapprobateur, j'en profite pour laisser la lumière de la lune baigner mon visage quelques minutes. S'il y a bien une chose qui me manque de ma vie d'avant, c'était de sentir la chaleur du soleil sur ma peau... Maintenant, je me contente de fermer les yeux, face à la lune, et imaginer...

« Tu devrais arrêter de fumer, c'est mauvais pour toi... »

Je prends même pas la peine de rouvrir les yeux, même mon ton est un peu las, je sais que c'est une bataille perdue d'avance, mais c'est plus fort que moi, il faut que je lui fasse la leçon à demi-mot...

Je quitte mon petit instant de relaxation face à la lumière de la lune uniquement lorsqu'il propose un tour de métro, prétendant vouloir sauver ses chaussures. Un rire m'échappe, me formalisant pas trop sur la honte de notre arrivée mouvementée de tout à l'heure.

« Le métro c'est pas plus mal, vu le prix des cocktails, je préfère les garder en moi que de les gaspiller comme ça ! »

Sans me faire prier, je lui emboite le point, nous engouffrant dans la bouche de la station au coin de la rue. Le carrelage froid des murs et les déchets aux coins des marches ne gâchent étrangement pas le charme urbain et inhabituel de cette expérience. C'est pas tous les jours qu'on se promène comme de simples moldus.

Un éclat de rire franc vient résonner contre les murs incurvés en réponse à ses prémonitions.

« Je savais bien que étais conquis par le karaoké, c'est un paris gagné d'avance ça mon cher ! Tu nous as bien regardés ? »

Toujours en toute modestie bien sûr... D'un air exagéré, je relance ma chevelure blonde en arrière du dos de la main, démontrant le fait que je nous trouve tout simplement irrésistibles. Quelques passagers nous regardent d'ailleurs un peu du coin de l'œil, mais j'ai l'habitude de me donner en spectacle, il en faut plus pour me forcer à m'asseoir et me fondre dans la masse.

« Je te propose même d'aller plus loin : celui qui reçoit le plus d'avances d'ici la fin de soirée choisira la chanson de l'autre au prochain karaoké ! Vu que tu viens de te coincer tout seul dans une promesse... Si on fini ex-æquo, on choisit un duo ensemble. »

Parce qu'on fond, je reste un peu une grande enfant, je lui tends la main avec un air de défi, l'invitant à la serrer pour sceller ce pari futile. J'en avais plein des idées de jeu débile s'il voulait partir là-dessus, et j'avais déjà une petite idée de comment utiliser cet esprit de défi à mon avantage...

Pas plus de 5 minutes plus tard, la petite voix dans le métro annonce notre station et, toujours un peu paniquée par ce système moldu qui semble un peu n'en faire qu'à sa tête, je m'empresse de sortir, trottinant rapidement, avant que les portes ne se referment sur nous. Au pif, je commence à grimper un escalier, espérant sortir du bon côté et voir l'enseigne du Slim Jim. Pas de bol, seuls des murs gris et ternes se dressent face à la sortie.

« T'es déjà venu ? C'est par là non ? »

Sans vraiment attendre sa réponse, ou même vérifier s'il me suivait, je rejoins la fraicheur de la surface avec un air sérieux, chose qui ne m'arrive que très rarement.

« Je suis certaine que c'est censé être ici ! »

L'impatiente se fait un peu entendre dans ma voix, j'aime pas trop l'idée d'être perdue, même si on ne pouvait pas être bien loin. Faut dire que la dernière fois que je suis venue ici, je m'étais contentée de suivre aveuglément un bel inconnu. J'aurais dû prêter un peu plus attention à la route.

Je m'apprêtais a encore me plaindre quand mon ouïe fine accroche la musique un peu rock qui ne pouvait qu'indéniablement venir du bar qu'on cherchait. Je m'arrête alors net, pivotant sur moi-même si brusquement que je me retrouve nez à nez avec le cuir de Sirius.

« Aouch... »

Dans la foulée, impatiente, je lui enlace le bras pour le faire pivoter également.

« S'par la ! Tu penses qu'il y a un groupe sympa qui joue ce soir ? »



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyMer 27 Mar - 10:20



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La Vampire, bien qu'ancienne Serpentard, -je l'oubliais pas ça-, et immanquablement blonde avait plus que fait chavirer les spectateurs et spectatrices, lorsque cette dernière était sur scène. Une performance peut-être hors du commun ? J'en avais aucune idée mais c'était pas comme si, elle y était pas habituée. Tout comme moi, je prenais conscience que j'avais quelques kinks, lorsqu'il s'agissait de jeunes femmes blondes et qu'elles étaient issues d'une lignée plus que pure. Ça, c'était sûrement un majeur offert à Orion et Walburga Black, qui voulaient que j'entre dans les rangs. Comme Reggie, l'avait fait. Comme lorsqu'il avait fallu qu'il endosse mon rôle que je lui avais concédé.
Et ça, pas certain qu'il l'ait apprécié, au demeurant.

Ce costume d'Héritier parfait, il m'allait pas vraiment. Surtout que jamais ô grand jamais, je me serais mis en tête de suivre une Créature à travers la nuit, et de pousser la chansonnette dans un bar où se terraient des Moldus. Des êtres impurs, comme tant de fois je l'avais entendu de la bouche serpentine de mes géniteurs. Alors, que je m'étais amusé, délibérément. Que j'avais pris un malin plaisir à oublier momentanément ces ombres qui me vrillaient à elles seules, l'âme et le cœur. Et pour ça, j'en remercierais la Greengrass. Plus tard.
Greengrass, qui n'hésiterait pas à donner de sa personne pour retirer de la terre le prétendant de Circée Travers. Ça me faisait immanquablement sourire, ça.

- Wow. Ah bah, je compte bien rester dans tes petits papiers, là. Un rire léger, et tendre. Note que ... tant qu'il dégage bien loin, peu m'importe la manière dont ça se produira, en fin de compte. Rien à foutre. J'en avais strictement rien à foutre. Une distraction parfaite, moi je dis. Ils seront subjugués ! J'étais plus que sincère, là. Puis, si on débarquait dans ce genre de réception plus que guindée avec Pandora, c'était sûr et certain qu'on allait pas être si facilement oubliés.

Comme j'oublierais certainement pas ma démonstration sur Grease en interprétant à la perfection un Danny Zuko. C'était pas moi, qui le disais hein. C'était l'acclamation de notre auditoire qui attestait de ce seul et unique fait ! Et, que je concédais aussi à la demoiselle, que j'avais plus qu'apprécié, cet instant fugace. À réitérer donc. Avec elle, bien entendu. Mais avec d'autres. Fallait que je le montre, aux Maraudeurs, non ? Du moins, j'étais persuadé que ç'allait leur plaire. Parce que si ma vis-à-vis avait réussi à me faire avouer que ça me plaisait bien, -alors qu'à la base j'en étais plus que réfractaire-, pour eux ... ça serait plus que fastoche.

- Okay. Okay. J'accepte de participer encore dans tes plans foireux. T'as vu comment je peux être sympa, hein ? J'eus un rire bref et sec, surtout quand je voyais ce que mon aveu venait de provoquer chez elle. Trop d'enthousiasme là. Beaucoup trop, pour un si petit bout de femme. Ah maaaaais ... le Rocky Horror Picture Show, j'en suis ! Mais mollo l'asticot, en ce qui concerne le Chelsea Potter. J'ai un droit de regard et il est entier. J'avais pas envie de 'salir' l'âme du lieu. Même si le karaoké, c'était bien sympathique, j'aurais quelques remords si mon établissement se positionnait sur autre chose. Inconsciemment, j'avais pas envie de faire subir ça à l'édifice qui portait fièrement le nom de mon meilleur ami.

À l'extérieur, je me prenais une pause bien méritée, sous couvert d'une clope réellement bienvenue. J'inspirais et expirais le poison, le recrachant sous forme de fumée grisâtre, traçant des contours abstraits qui s'évanouissaient dans la nuit d'encre. Jetant une œillade sombre à mon accompagnatrice, je constatais que son regard bleuté était clos mais que ses lèvres charnues, quant à elles, ne l'étaient pas. Et ... il me semblait entendre des recommandations quant au fait, que je devrais arrêter ma consommation de nicotine. Ou du moins, la limiter.

- Faut bien crever de quelque chose, non ? Je me rendais compte de ces propos à l'instant même où ils s'échappaient de ma bouche. Ayant une grimace fugace. ... ce que je veux dire, c'est que ... ça reste une addiction dont il m'était difficile de me défaire. Si au départ, c'était pour faire enrager Orion et Walburga, je me suis surpris à aimer ça. Puis, avoue-le, que c'est classe. Un clin d’œil, assorti de ce sourire qui dévoilait mes canines blanches, satisfait qu'elle accepte le deal avec le métro et qu'on épargne, -elle plutôt-, mes Docs. Tout comme je préfère garder mes Docs, intactes. Et, ouais, je suis assez d'accord pour les cocktails et leurs prix. Les meilleurs, ils viennent du Chelsea non ?

Autant prêcher pour sa paroisse, tant qu'à faire, non ? Alors que dans un rire, je m'engageais le premier dans le ventre de Londres. Sous terre. Là où Pad's ne pouvait s'empêcher d'être réceptif à toutes les odeurs présentes. C'était pas au stade du Lycan qui partageait le corps de Remus, mais il se débrouillait assez bien. Entre les effluves de nourritures étrangères et ceux des individus qui, comme nous, se pressaient afin de monter dans la rame. D'ordinaire, j'aimais pas le monde plus que ça. Mais ici, ça me dérangeait pas. Surtout quand Pandora me faisait sa diva.

- T'es canon. Je suis beau gosse. Je crois que c'était écrit dans les étoiles. Encore un rire. Plus approfondi, celui-ci. Et, je prends le pari. Tout comme je vais t'assurer que ce sera moi, qu'on va draguer en premier. Et, ça me va. Elle me tendit sa main fine pour sceller notre pari mais, au lieu de la serrer comme c'était attendu, je me permis de me pencher pour lui faire un baise-main. La regardant droit dans les yeux. Je crois qu'on a un accord, Greengrass.

Appuyé contre la barre métallique du métro, je sentais quelques regards appuyés sur nos deux silhouettes. Mais, j'eus pas vraiment le temps de m'éterniser sur la question, que je suivais la jeune femme blonde, qui malgré sa volonté d'avoir opté pour le transport moldu londonien, restait anxieuse. Empruntant le premier escalier qui se dressait devant nous. Je la suivais alors, ne la laissant pas seule. Déjà, parce que j'avais promis de la ramener saine et sauve et surtout, il était hors de question que je la perde. Pas comme ça. Pas dans la foule dense.

- Déstresse. Fallait pas être sorti de l'ESM pour le comprendre, ça. Tout doux, t'inquiètes pas. Y'avait tout l'air qu'elle soit prise par une crise de panique, alors que silencieux, j'observais notre environnement. Jusqu'à ce que je me la prenne, en plein dans le torse, la demoiselle. Ça m'en a tout l'air ! De la musique entendue, qui avait l'air de la rassurer alors que je me laissais entraîner par le bras, jusqu'à arriver devant l'endroit tant désiré. On va voir ça. Face à nous, un videur. Bras croisés avec un air plus que patibulaire scotché au visage.

Ah.

- Je suis accompagné de la demoiselle, c'est pour la soirée. Un sourire, alors que je venais poser ma main sur l'épaule tendue du gars qui devait faire deux fois mon poids.
- Mon mignon, faudra me donner ton numéro après.
- Ouais. Et de se décaler pour nous laisser entrer. Tu vois, qu'est-ce que j'avais dit ? Un-zéro, ma petite dame.






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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyVen 29 Mar - 20:16



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@Sirius Black


On m'a souvent répété au cours de ma vie un peu trop longue que j'avais du mal à m'arrêter, à ne pas aller trop loin. J'ai du mal avec le concept de limite et ça n'a fait qu'aller de mal en pis après avoir côtoyé pendant si longtemps un clan de vampire Russes aux morales douteuses. Alors forcement, quand j'ai décidé de me joindre au plan chaotique de Sirius, je ne plaisantais pas forcément sur les menaces que je faisais. Par chance, mes traits, restés juvéniles, laissent toujours planer le doute et me permettent de rire malgré la situation qui, au final, ressemble un peu trop à une attaque préméditée. Mais c'est SON plan chaotique, alors je respecte et j'éviterais de faire plus de bruit que nécessaire si c'est qu'il souhaite.

Heureusement, le ton restait à la rigolade et je profitais de voir Sirius si léger malgré le sujet sensible. Je sais bien que c'est pas évident pour lui d'en parler et j'apprécie sincèrement de ne pas m'être fait envoyer bouler, je m'y attendais à tout moment pourtant.

« Tu peux toujours compter sur moi... »

Et pour le coup, je ne parle pas forcément que de mon amour des plans foireux et des distractions détonantes. Si fut un temps, j'avais porté les couleurs des serpents, aux fils des années, je me suis finalement trouvé des affinités avec un peu toutes les maisons, épicurienne telle une Poufsouffle, créative telle une Serdaigle et loyale comme une Gryffondor. Avec du recul, ces histoires de maisons, je trouve ça presque risible... Cloisonner des gosses de onze ans dans des cases avant même qu'ils ne sachent qui ils sont vraiment.

Et parce que, naturellement, la soirée était loin d'être finie, encore si jeune pour deux créatures de la nuit, telles qu'un patron de bar et une vampire, je propose de nous emmener nous poser ailleurs, écouter de la musique au lieu de la créer cette fois, c'est une façon comme une autre de se reposer. À la surprise de personne, il a pas fallu beaucoup de persuasion pour que le jeune Black soit de la partie. On dirait presque qu'il fuit le sommeil comme je fuis le soleil.

Je l'écoute retrouver son air défensif quand il s'agit du Chelsea et de nouvelles idées. D'un air amusé, je roule faussement des yeux, admettant ma défaite en levant les bras au ciel.

« Fine... J'arrête d'essayer de transformer le Chelsea. Mais si un jour tu changes d'avis, j'exige d'être la première à inaugurer la scène ! »

Après tout ce travail, je le prendrais très mal de voir quelqu'un d'autre désacraliser le Chelsea Potter d'une chansonnette.

C'est que distraitement que je lui avais fait une remarque sur sa mauvaise habitude du tabac, je m'attendais pas forcément à une réponse aussi cynique, par contre. Baignant toujours dans la lumière de la lune, j'entrouve seulement un œil pour observer son visage qui finit par m'offrir un sourire radiant sous ses explications.

« C'est pas faux, mais bon, ta vie humaine est déjà si courte, ce serait bête d'empirer les choses juste parce que tu as voulu te donner un air cool et emmerder tes parents quand tu étais ado. »

Sur le même ton amusé, je lui rends son clin d'œil et tente d'imiter son sourire, offrant à mon tour une vue dégagée sur mes propres canines, un poil plus menaçantes que les siennes. Parfois, je me prends à réfléchir un peu trop aux conséquences de s'attacher à des humains, que je vais immanquablement devoir voir crever un jour... Mais ce soir, je chasse rapidement cette sombre pensée de mon esprit. J'ai pas forcément l'envie de me miner le moral alors qu'on est sur le point de partir à l'aventure dans le métro moldu !

Je prends même pas la peine de répondre à son affirmation sur l'origine des meilleurs cocktails de la ville, un simple regard entendu suffit, c'est pourtant évident non ? J'ai beau apprécier le barman, je passerais pas mes soirées dans un bar qui sert de la pisse de chat...

Dans le métro, le ton reste encore à la rigolade, je dirai même qu'on se lâche un peu plus, excité à l'idée d'un pari un peu stupide. Et c'est exactement ce genre de futilités que je cherche quand je sors, alors forcément, j'en rajoute.

« Je te sens bien sûr de toi, Sirius... Mais méfie-toi, j'ai plus d'un tour dans mon sac... Game On »

Ce petit air presque animal que je peux parfois prendre quand je suis un peu trop excitée me gagne en quelques secondes à peine.

Malgré un petit instant de panique a la sortie du métro, que je nierais très probablement en bloc, de la même façon que j'assure ne jamais avoir gerbé mon alcool sur les chaussures de mon ami tout à l'heure, on finit tout de même par trouver notre destination. Bien que je n'assumerai jamais ouvertement mes faiblesses, intérieurement, je le remercie pour ses paroles rassurantes...

Même pas encore entré dans le bar qu'il marque déjà le premier point, sous mon regard noir de mauvaise perdante.

« Non, mais tu triches là... Le regard charmeur et la main sur l'épaule... Please, c'est pas du jeu ! »

J'éclate de rire, parce que bien que je sois effectivement une mauvaise perdante, le défi ne faisait que commencer et je savais que la compétition serait rude. C'est du coup, sans aucune gêne, que je plonge la main dans mon décolleté pour remettre les filles bien en place et m'assurer de leur coopération pour la suite des événements. On se secoue les cheveux pour ramener un peu de volume et on se pince les joues pour y faire venir des couleurs.

Prête, je nous entraine enfin à l'intérieur, suivant le bourdonnement de la musique jusqu'à la salle principe où jouait un groupe amateur, quelque part entre le rock et le métal. Je peux voir les regards nous suivres alors qu'on traverse la foule et surtout, je peux entendre les rythmes cardiaques s'accélérer. J'ignore qui allait gagner ce défi, mais une chose est sûre, on allait en faire chavirer des cœurs.

À peine avait-on atteint le bar que la serveuse posait devant moi un verre à martini remplis d'un liquide tricolore tout en pointant du menton un homme visiblement trouble quelques mètres plus loin.

« De la part du jeune homme ! »

D'un air victorieux, je lève mon offrande non pas vers mon premier admirateur, mais bien vers Sirius.

« Tu disais ? Un-un, la balle au centre mon mignon. »

Du bout des lèvres, je découvre le cocktail signature de l'établissement. C'était loin d'être incroyable, mais c'est pas demain la veille qu'on me verra cracher sur un verre gratuit. Une fois mon comparse, lui aussi, en possession d'alcool. Je lui attrape la main pour éviter de le perdre dans la foule alors que j'essaye de nous trouver un petit coin semi-dégagé pour profiter du concert tout en pouvant papoter un peu.

« Nouvelle règle par contre, interdiction de sortir les cartes de dragueurs nous-mêmes ! On laisse venir les admirateurs à nous, histoire d'être le plus neutre possible ? »

C'est pas une chasse non plus dans laquelle on s'est lancé, et j'avais pas fini de profiter du Don Juan !

« On garde le compte sur cette serviette, une colonne pour toi, une colonne pour moi... »

Du fond de ma pochette, je sors un rouge à lèvre Coco Chanel, Rouge Coco Flash, teinte ferveur et trace une ligne pour séparer la page en deux. Dans un coin, un S courbe, dans l'autre, un P élégant. Une petite marque de chaque côté et je repose la serviette au centre de la table.

« Et en attendant de voir les mouches venir au miel, je propose un autre jeu... Action, ou vérité... monsieur Black ? »

Un nouvel air malicieux sur le minois. Parce que oui, bien que je sois restée une grande enfant, j'avais quand même quelques questions et quelques gages à poser sur lui qui me titillait depuis si longtemps...



( Pando )


 
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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyDim 31 Mar - 10:15



( Nothin' happens after two, it's true )
@Pandora Greengrass


J'avais toujours eu, -d'aussi loin que je puisse m'en souvenir du moins-, le tempérament plus qu'impétueux et flamboyant des Rouge et Or. À l'inverse totale de ceux et celles qui possédaient la tempérance bien trop proprette des Serpentard. Toute ma famille, était passée par cette Maison. Où l'Ambition, la Ruse et la Fierté étaient les clés pour y pénétrer. En ce qui me concernait moi, j'avais provoqué cette césure qui m'avait coûté mon héritage des Black, en ne me pliant pas aux règles en vigueur. En faisant en sorte que ce soient les qualités de Godric qui m'accueillent et non celles de Salazar.
Ça aussi, ç'avait pas des masses joué en ma faveur.

Est-ce que je m'en plaignais ? Assurément que non. Parce qu'à Gryffondor, j'avais pu développer ce côté rebelle qui me collait au derme comme une putain de seconde peau. J'étais le pro' des plans rocambolesques, ceux inhérents aux Maraudeurs. Où se mêlaient à la fois l'improvisation et la méticulosité, afin que tout soit parfait. Des fois, y'avait peut-être des couacs, mais avec notre Leader, on trouvait toujours le moyen de rebondir. Puis ... fallait toujours (peut-être) apprendre de ses erreurs, non ?
C'était ce qui me confortait dans l'idée, de me pointer au mariage de Circée Travers. Sans pour autant y être invité, ou prétendument l'être.

Baaaaah, comment dire ? Je la prenais cette invitation. Quoi qu'il puisse réellement m'en coûter.
Ça aussi, c'était la définition du caractère des Lions.

- Merci. Et ... d'ores et déjà, pense à ta plus belle robe. Je compte débarquer en costume, pour faire de l'ombre à ce fils de pute. Est-ce que c'était la sacro-sainte fierté qui parlait pour moi ? Peut-être un peu. Sûrement, même. À quoi bon le nier plus que ça, hein ? Même si bon, débarquer en costume, c'était largement aller contre mes principes, mais soit.

En revanche, là, où je restais totalement hermétique face aux idées de la Vampire, c'était de relooker le Chelsea Potter, qui était à la fois mon lieu de travail et de résidence. J'étais pas encore prêt pour prétendument venir modifier son essence même. Ça restait mon bar, pensé de A jusqu'à Z, sans prétention d'y ajouter ne serait-ce qu'une minime source de divertissement. Il avait son identité propre. Il possédait une âme, j'en étais sûr et certain. Et, rien que le fait de la changer, ça le changerait lui ... et lui tout comme moi, on le souhaitait pas.

- Je te tiendrais au courant. Peut-être dans le siècle prochain. Ou ... quand je serais plus là, pour le faire tenir debout. J'eus un petit ricanement à cette pensée, sachant bien qu'à force de fumer comme je le faisais, j'allais bien crever de ça à un moment donné. Non ? T'as qu'à me transformer ? Et on écumerait les bars, jusqu'au petit matin sans se soucier des lendemains ? Évidemment, c'était tout moi ça. D'en faire une idée lâchée à la volée, quelque chose susceptible d'exister. Parce que malgré moi, je voulais pas voir les autres mourir. Comme elle, sera obligée de le voir.

C'était pas une vie, ça. C'était une non-vie. Mon regard sombre observait la jeune femme blonde qui m'accompagnait dont la beauté juvénile avait été figée, il y a de cela des années. Condamnée à observer les autres rendre leurs derniers souffles, alors qu'elle, elle continuait d'arpenter le monde. Lentement, je vins poser une main sur son épaule, y exerçant une pression douce. En réponse à ce sourire qui me dévoilait ses canines bien plus proéminentes que les miennes, toutefois. J'étais là moi aussi. Même si ça se résumait à bien peu d'années comparées aux siennes, je resterais.

Parce que c'étaient des défis de ce genre, qui me boostaient moi. Comme celui énoncé quelques instants plus tôt où ma foi, j'étais assuré de gagner. Parce que les œillades dans le métro, elles trompaient personne. Y'avait pas besoin que je me ballade plus de quelques minutes dans le Londres Moldu, pour me faire accoster par au moins une bonne partie des personnes qui se promenaient ou qui mataient ce qui pouvait se passer en vitrine de leurs magasins préférés.
On m'avait déjà proposé des centaines de clopes, alors que je cherchais mon précieux briquet dans la poche intérieure de mon cuir. Suffisait d'un sourire hein. Rien de nouveau, sous le soleil.

- Toujours ! Je serais bien triste si j'étais pas aussi sûr de moi, comme je le suis toujours Pandy. Je laisse les doutes aux autres. Un clin d’œil, alors qu'il me suffisait d'un nouveau sourire et d'une tape sur l'épaule du videur pour nous faire entrer. Et aussi, ça permettait à mon interlocutrice d'oublier momentanément son fiasco du métro, où elle pensait s'être perdue. J'ai rien fait. On est juste entrés. Un haussement d'épaules alors que me laissais entraîner à l'intérieur et un fort éclat de rire, alors que Mademoiselle-je-suis-mauvaise-perdante-mais-je-l'assume-un-peu-quand-même, remettait ses atouts premiers en place.

Honnêtement, qu'est-ce que je pouvais faire contre une poitrine généreuse, une bouche pulpeuse et un charme vampirique ? Tout. Parce que j'allais pas me laisser distancer. Hors de question. Mais ... c'est qu'elle marquait un point là ? Ou j'étais en train de rêver ?!

- Égalité, Greengrass. Un sourire en coin, destiné à la Vampire qui lui concédait le fait pur et simple, que j'étais techniquement 'bon joueur'. J'accepte la nouvelle règle, mais j'y peux rien si on me repère à des miles à la ronde, hein. Un ricanement, alors que lentement, j'en venais à froncer mes sourcils. Mademoiselle Greengrass tenait à garder des comptes ? Bien qu'il en soit ainsi. Mais en revanche pour la suite, je m'étouffais presque dans mon verre d'alcool. Action ou Vérité ? Carrément ?

On faisait ça à Poudlard, quand on était ados, quoi.

- Okay. Buvant une gorgée de mon verre d'alcool que j'avais bien failli lui recracher au visage, j'optais pour : Vérité. Comme ça, je me disais que j'étais au moins tranquille. Pour un tour.






( Pando )




SIRIUS BLACK

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MessageSujet: Re: Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora »   Nothin' happens after two, it's true « Sirius & Pandora » EmptyJeu 4 Avr - 13:15



( Nothin' happens after two, it's true  )
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Il était un peu fou, le Black, toujours à la tête de plans foireux, et souvent accompagné de ses camarades aussi. Les maraudeurs qu'ils se font appeler, il parait, ça leur va plutôt bien si on me demande mon avis. Mais de ce que j'avais compris, il y avait un peu d'eau dans le gaz dans le quatuor en ce moment. Du coup, je me tape un peu l'incruste, sans gêne, pour l'accompagner dans son dernier plan foireux en date : crash le mariage de sa tendre Circée... C'était tout à fait dans mes cordes de semer le chaos pour aucune bonne raison, quand on a l'éternité devant soi, toutes les occasions sont bonnes pour mettre un petit peu de piment dans ses journées et ses nuits !

J’éclate de rire quand il m’invite à déjà réfléchir à ma plus belle robe, bien évidemment que c’était une des premières choses qui m’étaient venues à l’esprit. Et je pense que j’avais déjà une bonne idée de ce que j’allais porter…

« Hâte de te voir en costume tiens ! Je suis certaine que tu dois être à tomber dedans… Mais t’en fait pas pour moi, j’ai la tenue parfaite pour l’occasion… »

Je laisse planer un air de mystère, un peu exprès, faut bien lui garder quelques surprises a lui aussi sinon ce serait pas drôle ! Mais je dois dire que son attitude face au dénommé Nox était un peu contagieuse. Je connaissais le bonhomme ni d’Eve ni d’Adam, et pourtant je ressentais cette méprise envers lui moi aussi, cette envie de le faire disparaitre qui venait très clairement de Sirius, mais qui me semblait bizarrement être normale.

Mais c’est visiblement le seul sujet sur lequel nous sommes sur la même longueur d’onde ce soir. Malgré nos performances aussi talentueuses qu’amusantes, le Chelsea Potter n’était pas près d’ouvrir sa propre scène.

« Une chance que je sois patiente, je serai prête dans un siècle, t’en fais pas ! Et puis je viendrai danser sur ta tombe pour célébrer, tiens ! »

Malgré la taquinerie, ça reste un sujet qui me serre un peu les tripes, l’étouffante immortalité qui m’est tombée dessus et les inévitables morts qui viennent avec. Et c’est aussi pour ça que j’infligerais jamais ça a quelqu’un d’autre, pas volontairement du moins.

« Mais même si j’adorerais t’avoir comme compagnon de beuverie pour l’éternité, je suis presque sûre que tu te lasserai après deux jours ! C’est pas forcément une sinécure la vie de vampire… »

Et face à la douceur de son geste, je sais qu'il comprend ce que je n'ose pas dire à voix haute. Et juste comme ça, on était repartis dans nos aventures un peu bête mais qui nous amuse tant, basée sur des paris débiles et sautant de bar en bar, comme si la nuit n'appartenait qu'à nous, comme si nous en étions les maitres.

Il me fait rire le Sirius, oubliant rapidement la lourdeur de la vie. Son assurance et son aise avec les inconnus, je trouve ça presque rafraichissant en fait, bien que je sois une très mauvaise perdante et que chaque pouffement en sa direction de la part des inconnus réveille en moi le feu de la compétition.

« On est juste entre... Oui, oui. À d'autres, je le vois ton regard de tombeur, tu sais ! »

Et une fois de plus, je ris de bon cœur avant de marquer moi aussi mon premier point dans la course folle. Je prends ce pari peut-être un peu trop au sérieux, établissant maintenant des règles et un tableau de points improvisé tout en sirotant mon cocktail plus que moyen, mais ayant l'avantage d'avoir été gratuit. Amusée, je lève les yeux au ciel face à la modestie toujours aussi impressionnante de mon ami.

« Des miles à la ronde, carrément... »

Je regarde autour de nous, et c'est vrai que pas mal de regards nous observent plus ou moins discrètement. Par contre, mon propre ego aime à me dire que ce n'est pas QUE Sirius qui attire autant d'admiration. Cela me demande d'ailleurs un effort surhumain de ne pas offrir quelques clins d'œil aux plus mignons des inconnus. Mais ce serait bête de tricher, même pas trente secondes après avoir établi les règles...

Non, pour me distraire et ne pas succomber aux multiples tentations, je préfère me rabattre à proposer un jeu tout aussi bête que notre pari, on était plus à ça près maintenant si ? Action ou vérité. Peut-être un passe-temps digne d'adolescent, mais qui, qu'importe l'age, permettait de jouer les curieux ou les peaux-de-vache en toute impunité.

Sa réaction me fait dire qu'il trouve ça bien stupide comme idée, mais par chance, il rentre dans le jeu, sans questionnement, sans moquerie. Et il choisit la vérité, erreur de débutant...

Mon regard brille de malice et mon sourire devient carnassier, reflétant presque le monstre que je suis censée être. Je suis pas certaine qu'il choisisse cette option une seconde fois, il fallait que je joue mes cartes correctement et que je choisisse ma question méticuleusement.

Ne le quittant pas du regard, on pourrait quasiment voir les neurones s'activer derrière mes pupilles tandis que je fais distraitement tourner la paille de mon verre entre mes doigts, réfléchissant pendant de longues secondes.

« Vérité hein... Dis moi, dis moi, mon cher Sirius... »

Mon esprit s'agite à du cent à l'heure, essayant de prendre une décision. C'est que je voulais creuser un peu plus son histoire avec cette Circée, mais j'avais bien vu que parler sentiment, ça le braquait tout à l'heure... Peut-être que j'ai déjà trop titillé ce sujet pour une seule soirée ? Puis, qu'il l'admette ou non, au final, j'avais déjà ma petite idée sur le sujet... Ce serait l'occasion d'enfouir mon nez ailleurs, et de satisfaire une curiosité qui me titillait depuis tout à l'heure.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé avec Remus ? »

Penchant un peu la tête, ma voix avait un peu perdu d'excitation. Parce que même si je cachais ma question sous un bête jeu, j'étais sincèrement touchée par leur amitié en péril.

Sans trop savoir pourquoi, mon cœur se met à battre un peu trop vite, sans doute par peur de plomber l'ambiance avec mes questions trop personnelle et possiblement un peu par peur de mon tour qui allait inévitablement arriver et pour lequel j'ignorais complètement ce qu'il serait plus judicieux de choisir.



( Pando )


 
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