Le chemin des grands esprits (Fynn)

Amelia ne se plaint pas des douleurs qui traversent son corps surtout parce qu’elle est entraîné à pire, mais Em ignore à quel point il a raison sur le fait qu’elle aurait dû aller à sainte mangouste. Sauf qu’elle a refusé et s’est moqué de son frère en lui disant qu’il était si dramatique, mais en réalité elle éprouve tant de douleur que sainte mangouste lui aurait fait du bien. Même si le medicomage appelé a été très efficace, il y a certaines choses qui ne peuvent être soigner bien soigner que dans un hôpital. Sauf que là Goyle refuse de s’éloigner de la bibliothèque, elle refuse de céder devant les mangemorts. Elle doit rester proche de cette antre de savoir qu’elle a juré de sauver quoi qu’il arrive et peu importe ses craintes et ses besoins. Elle ne bougerait pas alors que le lieu le plus important, pour la gardienne du savoir qu’elle est, est menacé. Elle n’a pas bougé de là ni pour les soins de première nécessité et encore moins pour l’interrogatoire des aurors -plutôt de l’auror Londubat – qui a eut lieu le soir même de cette attaque.

Elle ne peut pas se permettre faiblesse et inattention, même pas pour le réconfort des bras d’un ami très proche. Pourtant elle aurait tant donné pour avoir Flynn à ses côtés, mais ils ne sont pas amant même pas en couple puisqu’elle le repousse de peur de le voir perdre la vie ou l’esprit. Elle ne peut pas lui imposer de venir la réconforter et encore moins le mettre en danger en approchant ce manoir et le domaine de la bibliothèque du savoir qui se trouve non loin. Tant de gens qu’elle a aimé ont perdu la vie et l’esprit, elle ne veut pas qu’il en soit de même pour Flynn. Elle s’inquiète déjà tant pour son jumeau dont elle ne peut se dissocier et s’éloigner, pas la peine d’en rajouter avec son don de malheur. Elle retient un soupir en terminant de coiffer ses cheveux, une grimace se dessinant sur son visage alors qu’une plaie sur son cou et son épaule lui fait mal. Elle a encore oublié qu’au moins un sortilège de découpe lui a été jeté. C’est une douleur plus supportable comparé aux autres douleur laissé par les sortilèges impardonnable reçu. Elle repose sa brosse en soupirant, elle se contentera de se coiffage succinct. La porte sonne et elle fronce les sourcils surprise puisqu’ils n’attendent personne. Elle sort de sa chambre et regarde son jumeau qui se dirige vers la porte. Il lui offre un sourire malicieux qui promet un des fameux tours d’Em, le genre de tour qui ne va sans doute pas plaire à Amy. Elle descend l’escalier de marbre pour rejoindre le grand hall de leur manoir et regarde intensément son frère qui ne s’est pas départit de son sourire.



]« N’ait crainte Amy, c’est moi qui est invité quelqu’un à te rendre visite. Il n’y a rien à craindre. Viens donc ça te fera du bien ma chère sœur. »

Il ouvre la porte et derrière se trouve Fynn. Son frère en bon noble et politiciens salut respectueusement leur invité bien qu’il ne fasse pas parti de son cercle proche. Amy reste coi devant se spectacle. Son frère a fait venir Flynn et elle est persuadée que son frère lui a déjà tout dit sur ce qui c’est passé la veille. La brune n’en revient pas que son frère ait fait ça. Il a mit en danger Flynn et pourtant au fond Amy lui en est reconnaissante, car cette visite ne peut que lui faire du bien. Elle a besoin d’oublier mangemort et risques quelques minutes, heures. Elle s’approche de lui sans oser dans ces bras qui ne sont pas ceux de l’amant qu’elle aurait aimé qu’il soit, s’il n’y avait pas la peur de le perdre. Puisqu’elle refuse sa cours, elle ne peut espérer recevoir ce dont elle aurait besoin en ces temps troubles. Déjà avoir sa présence à ses côtés est déjà bien. Elle lui offre un sourire tendre, alors qu’elle s’approche de lui sans pour autant le toucher.

« Bonjour Fynn, je suis contente de te voir, mais tu n’avais pas besoin de venir. Je vais bien. »
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Le Langue-de-Plomb a été mis au courant. Par ce jumeau dont il n'est pourtant point proche mais qu'il est en droit d'estimer. Parce que ce dernier était la personne la plus proche de celle qu'il peut aimer en ce monde, mais dont il se refusait ardemment à l'avouer. Rodolphus Lestrange, lui avait bien fait comprendre, qu'il n'était point assez convenable pour elle. Bien qu'il soit l'Héritier des Fawley, il lui était assuré qu'il ne serait pas le genre de jeune homme respectable que l'ancienne Serpentard pouvait fréquenter. De toute manière, n'était-elle point encore en deuil ? N'était-elle point encore en train de verser des larmes envers ce fiancé, tant aimé ?

Il ne devait alors point être égoïste. Mais seulement faire passer les intérêts de cette jeune femme qu'il estime, avant les siens. Et se présenter à la demeure des Goyle, en un ami profondément attristé par ce qu'il est advenu d'elle. Cette attaque dont elle a été la cible et dont elle a été blessée. Et, comme Em avait pu le lui certifier, sa jumelle ne s'était point rendue à Sainte-Mangouste, préférant s'abstenir de fouler le sol de l'hôpital pour Sorciers Britanniques. Alors, ce fut lui qui s'y rendit. Optant pour les meilleures décoctions. S'offrant les services du Directeur de Sainte-Mangouste, quant à la préparation d'onguents miraculeux qui pourraient amoindrir les maux de la magnifique brune, en moins de temps qu'il n'en fallait pour l'exprimer.

Inspirant et expirant, devant la vitrine de Madame Guipure, Fynn Fawley hésitait à en pénétrer l'édifice. Ayant remarqué une merveilleuse cape aux couleurs d'argent et d'émeraude qui rappellerait sans nulle faute, l'ancienne Maison qui avait accueilli l'érudite durant sept longues années consécutives. Hésitant à l'instant même, où il se voyait l'acquérir, le brun eut une pensée malheureuse envers cette entreprise. Comment prendrait-elle ce présent ? Parce qu'après tout, ils n'étaient nullement un couple. Nullement amants. Il demeurait une épaule solide, sur laquelle se reposer. Et, elle ne le voyait aucunement autrement, n'est-ce pas ?

Toutefois, cette étoffe lui irait sans nul doute et elle la porterait avec élégance. Ce furent ces pensées qui remportèrent l'adhésion du fils unique des Fawley, qui put alors se rendre jusqu'à sa destination. Non sans éprouver, une certaine anxiété. Une inquiétude liée à ces sentiments tus, depuis trop longtemps. S'étant annoncé, le Langue-de-Plomb attendait qu'on daigne lui ouvrir, ses offrandes dans les mains. Et, lorsqu'Amelia Goyle fut non loin de lui, Fynn Fawley ne put dès lors n'octroyer que des attentions tendres à l'attention de cette jeune gardienne du savoir des Goyle, dont il était éperdument amoureux.

- Bonjour Amelia. Et, ne te soucie point de moi, je suis venu m'enquérir de ta santé. Et pour ce faire, j'ai fait en sorte que le Directeur de Sainte-Mangouste, t'ait préparé un remède efficace, pour te remettre sur pieds. Un silence, avant de se permettre d'ôter sa cape bleu nuit. Et de présenter, ce qui l'avait un tant soit peu retenu sur le Chemin de Traverse. Dès, que je l'ai vue. J'ai pensé à toi. Accepterait-elle, cette attention ? Ou cette dernière serait-elle mal vue ?

Amelia ne sait pas si elle est heureuse de le voir ou non. Enfin si elle apprécie la compagnie de Fynn, plus que n’importe qu’elle compagnie masculine et merlin sait qu’elle adore son meilleur ami Lucius. Sauf que ce n’est pas pareil. Jamais elle n’a éprouvé pour Lucius le moindre sentiment amoureux. Elle a pour lui l’affection qu’elle porte à son frère jumeau. Le deuxième jumeau qu’elle n’a jamais eu lié par le cœur et une amitié qui va au dela de toute croyance. Fynn c’est encore différent. Différent de ce qu’elle a vécu avec John Crabbe, différent de tout autre personne. Elle a le cœur qui bat à ses oreilles dès qu’il entre dans une pièce et elle sait que si le monde venait à s’écrouler, elle ne s’en rendrait pas compte son regard ancré dans les yeux sombre de Fynn alors même qu’elle n’a de cesse de se jurer de ne pas céder pour qu’il ne souffre pas. Ceux qu’elle aime en paie le prix de leur vie ou de leur santé mentale. Elle ne peut pas prendre le risque. Son cœur ne supporterait pas de voir mourir cet homme si doux, si cultivé qui a tant apporté au monde magique.

« Tu es un homme occupé Fynn… »

Lance Amelia qui ne peut pas s’empêcher de le dire, le répéter. Et pourtant, elle n’a aucune envie de le voir partir. Elle désir ardemment parler avec lui, s’occuper l’esprit pour ne plus penser aux mangemorts et aux risques que court la bibliothèque. Elle a peur d’être celle qui sera responsable de la fermeture de la bibliothèque pour les siècles à venir, sans héritier et avec un grand risque de mourir c’est ce qui se passera. La protection ultime de génération de Goyle afin de protéger des trésors de magies anciennes, de magies dangereuses, de magies précieuses.

« Oh… c’est très gentil. Je suis surprise que monsieur Zeitmann t’es donné quelques choses sans me voir. »

Après elle a quand même été vu par un médicomage de sainte mangouste à son domicile dont il y a fort à parier que le directeur soit au courant de son état. Elle attrape le remède en souriant et vient le déposer dans un tiroir pour plus tard. Elle a pour l’heure déjà pris une potion et ne se risquera pas aux interaction entre les deux. Elle ne doute cependant pas que ce remède lui sera fort utile et elle apprécie la délicatesse de Fynn d’avoir fait ça. Elle est surprise par le geste de Fynn qui vient lui enlever sa cape. Elle le laisse faire en confiance et observe l’étoffe qu’il passe sur ses épaules. La couleur sublime la frappe bien avant tout le reste et une sensation de vague commence à l’envahir. Elle se raidit un peu luttant contre cette vision qui veut s’imposer à elle. Elle ne veut pas voir. Elle ne veut rien savoir. Elle a trop peur de ce que ça va lui révéler. Elle offre un petit sourire faible à Fynn, un peu pale malgré tout.

« Elle est magnifique. »

Fait elle en se regardant un miroir se trouvant dans le grand hall. Elle lui correspond totalement cette cape, élégance et finesse. Elle a un autre sourire en se regardant et encore une fois sa vision se trouble. Elle entend un rire d’enfant et hésite à regarder, mais elle lutte pour ne pas voir. Ses visions n’ont jamais été une bonne chose. Elle est un peu plus pale, essouflé d’avoir lutté quand elle revient à l’instant présent. Elle ne s’excuse pas de son absence un peu perdu à cause de ce rire qui persiste à ses oreille.

En ce qui concernait Amelia Goyle, Fynn Fawley avait toujours eu ce sentiment amoureux, qui ne s'était jamais étiolé. Même quand Rodolphus Lestrange, lui avait bien fait comprendre qu'il ne lui était point destiné, à la magnifique ancienne Serpentard. Qu'elle n'était dès lors qu'offerte à John Crabbe, son fiancé. Dont il lui fallait porter le deuil et probablement encore cette affection, que l'ancien Serdaigle ne lui connaîtrait aucunement. Or, il ne pouvait rien y faire. La détentrice du savoir des Goyle, était la seule jeune femme qu'il était en mesure d'aimer. Enfouissant au plus profond de son être, ce sentiment qui était un brin trop dévastateur.

Lui, qui devait se montrer courtois en toutes circonstances avait bien du mal à l'être, quand l'inquiétude était pour le moins palpable et bien trop tangible. La jeune femme avait été souffrante. Trop à son goût. Et, quand son interlocutrice lui souffle qu'il est un homme occupé, l'Héritier des Fawley ne put avoir qu'un rire tendre, face à cette information. Occupé, il ne l'était jamais. Quand il s'agissait de cette magnifique femme, lui faisant face. Et, s'il s'écoutait, il ne le serait probablement jamais. Parce que c'était elle, et qu'il lui était dévoué. Malgré, qu'elle n'en sache jamais rien. Là, était sa pénitence au Langue-de-Plomb.

- Peut-être, mais jamais quand il s'agit des personnes importantes, Amelia. Avec ces simples mots, il se dévoilait. Allant au-delà de la bienséance imposée. Comme le fait de lui avoir apporté cette potion, préparée avec expertise par le Directeur de Sainte-Mangouste. Évidemment, le disciple de Rowena savait que sa vis-à-vis avait vu d'éminents Médicomages, mais l'anxiété avait pris le pas sur la raison. Et, quand il s'agissait de l'ancienne Verte et Argent, cela était souvent le cas. Il t'apprécie beaucoup et je dois dire que je n'ai pas mis un temps certain pour le convaincre. Je crois même qu'il était inquiet.

Cela était la conclusion qu'il s'était faite, alors qu'il avait récupéré la potion sans attendre. Le Directeur de Sainte-Mangouste n'ayant aucunement occulté le fait qu'il appréciait cette jeune demoiselle à qui la décoction était destinée. Or, il n'y avait pas que cela, qu'avait apporté l'ancien Bleu et Bronze. Il y avait une offrande, adressée à son interlocutrice. Qui, il l'espérait, serait acceptée.

- Sur toi, elle est magnifique. Aucun compliment ne serait assez élogieux pour qualifier la splendide brune. Aucun. Le regard couleur d'ébène et attendri du Fawley, ne pouvait que l'être en la voyant s'admirer avec son présent. Jusqu'à ce que la demoiselle semble défaillir, inquiétant de ce fait le jeune homme brun, qui ne put que s'avancer afin de la soutenir du mieux qu'il le put. Amelia ? Que se passe-t-il ? Était-elle encore souffrante ? Était-elle encore soumise à un mal quelconque ? Ou était-ce autre chose de bien plus sérieux et d'autant plus inquiétant ? Toutes les options n'étaient point les meilleures, visiblement. Et en cela, Fynn Fawley était sensiblement ... perdu. Malheureusement.