Hurlais en bas des escaliers en essayant de convaincre Lagardère de rester tranquille dans sa cage. Mon énorme valise trônait devant la porte d'entrée. Elle attendait, plus patiemment que moi, de retrouver le chemin de Poudlard. J'étais si excitée à l'idée de retrouver mes amis que je n'avais pas fermé l'oeil plus de quatre heure cette nuit là et j'avais eu envie de réveiller toute la maison des mes premières lueurs du soleil mais j'étais sûre de mettre tout le monde de mauvaise humeur, et personne n'a envie de croiser Éliane Potter de mauvais poil a cinq heure quarante neuf du matin. Je feuilletais donc un grand bouquin d'histoire de la magie sur la table de la salle à manger pour passer le temps en attendant que plus d'une heure après les visages encore engourdis de sommeil de mes parents n'apparaissent enfin.
Après avoir pris un petit déjeuner tous ensemble dans une agréable odeur de café, j'avais tiré la valise dans les escaliers puis récupéré mon hibou. Lui non plus n'était pas ravi d'être réveillé. Le regard de ma mère avait suffit à me faire cesser le flot incessant de mes questions sur la légendaire guerre des gobelins. Soit maman n'aimait pas l'histoire, soit je saoulais tout le monde dès le matin.
A présent il était neuf heure et j'attendais dans le hall, détachant et rattachant la boucle de la bretelle de la salopette en jean. Mon père apparut en haut des escaliers, l'air mécontent.
" Juliet ! Il est neuf heure, le train ne part pas avant onze heure arrête un peu de crier... Et il n'y a pas de mais ! Si tu t'ennuies, cherche donc la ceinture en cuire de maman, elle ne l'a trouve plus. "
Il avait coupé court à toutes discussions en voyant mon air indigné. Je soupirais alors, me rendant compte qu'effectivement mon excitation n'était pas partagée et que j'éxaspèrais tout le monde. Je fermais fermement la cage de mon hibou puis me mit à chercher la ceinture en cuir brun de maman. Je fini par la trouver pendu vers mes chaussures et les manteaux dans le vestibule. J'allais crier que je l'avais mais me repris à temps et montait deux par deux les escaliers pour rejoindre ma mère dans sa chambre. Je poussais la porte entre ouverte et lui tendis. Elle me remercia puis m'annonca que nous partirions dans une grosse demi-heure. Je levais le poing en signe de victoire en refermant la porte.
Vers 10h30 nous étions enfin arrivés à destination. Papa tirait ma valise et maman se débattait avec Lagardère sans que je ne puisse déterminer le quel des deux était le plus mal luné. Au moment de passer sur la voie 9 3/4 j'eu encore une petite appréhension mais une fois de l'autre côté je n'avais plus qu'une idée, retrouver Maïa, Thomas ou Amaury.
" Juliet Éliane Potter tu m'écoutes un peu ? Gronda ma mère, m'arrachant à ma recherche Je te disais de penser à nous écrire souvent tu vas nous manquer ma puce "
Un sourire illumina mon visage et je sautais dans leurs bras
" Promis ! Vous allez me manquer aussi. J'vous aime. Je vous écrirai et j'vous raconterai toutes les bêtises de James!"
Je savais qu'il n'hésitait pas à le faire quand il m'arrivait de sortir nuitamment avec le quatuor. J'embrassais longuement mes parents puis me remis à chercher mes amis dans la foule. Je ne pouvais pas rater Maïa et sa mère. Leur éclatante chevelure rousse attira rapidement mon regard et après un dernier signe de la main à mes parents, j'attrapais ma valise, la cage et la rejoignis en sautillant. Je lui fit signe de loin, elle aussi, disait au revoir à sa maman et j'attendis poliment qu'elle me fasse signe d'approcher. Je saluais Mme Dolohov avec un sourire puis pris Maïa dans mes bras.
" Tu m'as trop manqué toi ! Tu as vu les garçons ? Ah tiens ! Voilà Thomas !"
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Thomas Londubat
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Lun 14 Aoû - 13:33
« le train sifflera quatre fois » JULIET & MAÏA & AMAURY & THOMAS
Le jour de la rentrée était enfin arrivé. J’en pouvais plus d’attendre. On retournait enfin à Poudlard. Ça avait été long d’attendre. J’avais pas été des plus cool avec ma mère. Comme souvent. J’ai toujours besoin de la tester, comme pour être sûr qu’elle allait pas me renvoyer à l’orphelinat. J’y avais cru quand j’étais tombé du balai de mon parrain et que je m’étais cassé le bras. Certaines familles d’accueil, chez qui j’avais atterri, n’auraient pas hésité. Bon, elle m’avait bien enguirlandé, ça m’avait fait bizarre, d’habitude c’était toujours Cilian qui gueule. Et même si elle m’avait privé de balais – je la déteste pour ça – elle m’avait pas ramené à l’orphelinat. Le reste des vacances avait été encore plus long sans pouvoir monter sur un balai. N’empêche que c’était terrible. Le balai d’Aaron, il est tellement génial, il va tellement vite. Je veux exactement le même pour jouer à Poudlard. Comme ça, je les battrais tous. J’avais pas, non plus, revu Enfys depuis ce jour-là, et elle me manquait un peu. Je la trouvais chouette. Et puis, bon, c’était la cousine d’Amaury, elle ne pouvait être que chouette. Je ne savais même pas si elle m’en voulait pour la bêtise. J’avais même pas eu le temps de lui dire au revoir, mon oncle l’avait ramené chez elle sans que je ne puisse riposter. Moi, j’avais fini à Sainte-Mangouste, avec un bras cassé. J’avais passé mon dimanche avec Aaron et Briséis. Pas que j’aimais pas ça, mais j’admets que sans avoir le droit de monter sur un balai, même accompagné par mon parrain, l’après-midi avait été un peu plus longue que d’habitude. Je l’aime bien Briséis, mais je préfère quand même jouer avec le Quatuor. Et le pire, c’est que maman, elle, elle a eu le droit de voir mon tonton. Logan était rentré de sa dernière mission à l’étranger. Bon, je lui en voulais un peu parce qu’il m’avait pas répondu à la lettre que je lui avais envoyée. Je m’étais mis en colère parce qu’elle voulait pas que j’aille le voir, un autre jour. Non, pas un autre jour. Maintenant. Il était fatigué qu’elle avait fini par me répondre. Je l’avais trouvé bizarre ma maman, mais on avait fini par passer la soirée à faire des jeux moldus à la maison. J’aime bien les jeux moldus, le Monopoly surtout, j’ai l’impression de vivre une autre vie. Et c’est classe.
« C’est quand que je pourrais voir tonton ? » lui ai-je redemandé, en tirant ma valise dans le hall d’entrée. Le train partait dans une heure. Et j’avais si hâte d’y retourner. Revoir les copains, et la Grande Salle. Et surtout faire du Quidditch. J’attendais ça depuis l’année dernière, et j’avais bien l’intention de postuler chez les Gryffondor. Quoiqu’en dise maman. « Bientôt. On va le laisser se remettre de son aventure… en attendant tu profiteras de ton oncle Cilian » J’ai eu une grimace dégoutée. J’avais omis ce détail. Pourquoi avait-il fallu que ce soit Cilian qui soit choisi pour venir à Poudlard ? Je l’aime bien mon oncle mais enfin… voilà… quoi. C’est mon oncle. Qui fait la gueule tout le temps. On a fait un transplanage d’escorte avec maman, et j’ai failli vomir à l’arrivée. Je n’aime vraiment pas ça. Ça me retourne l’estomac à chaque fois. Vivement que je puisse faire ça tout seul, sans personne. Le quai 9 ¾ était rempli de monde. Et ça m’a fait bizarre de me retrouver là. Encore. L’année passée, je l’avais tant attendu ce moment. Jamais je n’aurais cru ça possible, mes années passées à l’orphelinat m’éloignaient de plus en plus de Poudlard. Les sorcières des Licornes ne voulaient pas que l’on aille étudier à Poudlard. Je n’avais jamais su pourquoi. Je les ai jamais aimés les sorcières de là-bas, elles ont toujours été méchantes et s’occupaient jamais de nous, sauf pour nous punir quand on faisait une bêtise. En arrivant l’année dernière, j’avais l’impression d’être un étranger parmi les sorciers, je ne connaissais rien en magie, ni en pureté du sang. Juliet, elle connaissait tous les noms des familles de sang-pur, Amaury et Maïa aussi. Ils connaissaient tellement de choses, comparé à moi. Et c’était dur de faire semblant de tout comprendre ce qu’ils racontaient. Et cette année, je me sentais tout aussi paumé au milieu de tous les élèves. Ça me stressait de retourner là-bas, autant que cela m’excitait. J’avais envie de revoir mes copains, Amaury surtout. Je voulais savoir comment il allait. Depuis que je savais, je me posais plein de questions sur ce que j’avais vécu et qui j’étais. Mes parents n’avaient pas voulu de moi, le père d’Amaury ne l’aimait pas. Les miens ne m’avaient pas tué, le sien avait essayé. J’ignorais ce qui était le mieux. Rien, je crois. J’en voulais à mes parents de m’avoir abandonné comme un vulgaire sac de patates. Sans prénom, sans nom. Sans rien. Mais au moins, les miens n’avaient tenté de me tuer. Je crois que je préférais me raccrocher à ça. Un jour, je leur dirais. Mais pas aujourd’hui. Eux, c’étaient des sang-pur, des vrais. Moi… je préférais qu’ils le croient, c’était mieux ainsi. J’avais pas envie de voir leur déception dans leurs regards s’ils l’apprenaient. C’était bien mieux comme ça.
J’ai cherché rapidement du regard l’un des trois. La chevelure brune de Juliet m’a attiré le coin de l’œil. « Y’a Juliet et Maïa ! Salut m’man ! » ai-je lancé à ma mère en lui faisant un câlin rapide, et j’ai couru vers mes deux amies, sans me préoccuper de savoir si ma mère me suivait ou pas. « Salut les filles ! ». J’ai cherché du regard la présence d’Amaury, et un peu secrètement celle d’Enfys. Je savais qu’elle entrait en première année, et j’admets que j’étais pressé de la revoir. « J’ai trop hâte d’arriver ! »
Poudlard a mis un temps fou à rouvrir et au fond si ses amis lui manque -et encore elle les a vu durant l’été sauf Amaury qu’elle n’a vu qu’une fois sur tout l’été après le grand drame avec son père- elle n’a pas été mécontente de passer beaucoup de temps avec sa mère et tata clown. L’attentat de Poudlard l’a comme beaucoup traumatisé et la présence de ses deux héroïnes à ses côtés l’ont aidé à guérir. Bon elle a passé un temps infiniment long dans le lit de sa mère malgré son âge, mais elle s’en fiche elle en avait besoin. Néanmoins, l’annonce de la rentrée à été accueilli avec joie. Elle va pouvoir faire les quatre cent coups avec ses amis. Bon sa maman a dit que ce ne serait pas aussi facile cette année, mais Maïa est sûr que si. Auror, tireur d’élite et professeur plus sur la défensive, ça ne change rien. Au pire c’est un challenge en plus qu’elle est prête à réaliser avec sa bande d’insomniaque de copain. Bon ok Thomas et Juliet le sont moins qu’Amaury et elle, mais ils arrivent à suivre leur viré nocturne donc c’est que ça doit être ok. Ils sont arrivés tôt sur la voie 9 ¾, mais Maïa avait trop hâte et puis comme ça elle a tout le luxe de câliner sa maman et Hemera avant que ses amis arrivent. Une fois qu’ils seront là, elle filera comme le vent pour aller trouver une place avec eux dans le train. Elle espère qu’ils mettront pas trop de temps à venir, sinon il y a un risque qu’il n’y ait plus de place dans le train en tout cas pas pour eux quatre ensembles. C’est Juliet qu’elle a vu en premier et elle lui a fait un coucou de la main pour qu’elle approche. Un dernier câlin a sa mère puis tata clown et c’est bon les adultes n’existent pas. Elle enlace Juliet.
« Non pas encore vu. »
Voilà que Thomas approche d’elle. Elle lui offre un grand sourire quand il approche attrapant sa main. Elle est tellement heureuse de les retrouver, mais il manque le quatrième larron : Amaury. Et elle est un peu inquiète de ne pas l’avoir encore vu. Et s’il ne venait pas ? S’il avait décidé de ne pas revenir à cause de tout ce qu’il a vécu ? Elle a eu peur, mais son regard ses finalement arrêtés sur trois têtes brunes accompagné d’un autre qu’elle ne reconnait pas tout de suite. C’était Amaury, Enfys, son cousin Rodolphus et le dernier homme qu’elle vient de reconnaitre c’est son oncle. C’est l’homme qui leur a permis de le voir après l’incendie du manoir d’Amaury à cause de son paternel. Maïa a un sourire radieux et agite la main vivement en direction de son ami comme ça il ne pourrait pas les manquer et ils pourraient monter vite dans le train pour avoir une place dans un compartiment juste pour eux.
« Amaury ! On est là. »
Amaury Lestrange
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Dim 3 Sep - 19:35
Amaury n’a étrangement pas eu autant de plaisir à revenir sur la voie 9 ¾ que lorsqu’il le faisait de ses petits vacances l’années scolaire précédente. Evidemment, il a hate de revoir ses amis, mais il a peur surtout. L’attentat de Poudlard l’a traumatisé comme tout le monde et l’incident du 18 aout 1980 a terminé de l’ancrer dans des angoisses constante et l’attaque sur son cousin ainsi que Enfys en a rajouté une couche. Tant et si bien qu’il a l’impression d’avoir régressé dans la gestion de ses dons et il a peur de blesser quelqu’un à cause ça. Il en a longuement discuté avec son cousin Rodolphus dans le week end et ce dernier l’a rassuré. Il a donc montré moins de réticence à venir sur ce quai bien que pas totalement serein. Il se dit qu’il ne sera pas seul, il y aura Enfys et il pourra toujours se tourner vers son oncle ou son cousin en cas de besoin. Le matin, ils sont donc partis pas trop avec Enfys, Rodolphus et son oncle pour la voie 9 ¾. Ils ont discuté un petit moment avant qu’une voie très reconnaissable cri son prénom dans la gare. Il s’est retourné pour voir la rousse Maïa -propriétaire de la voix qui l’interpelle- en compagnie de Thomas et Juliet.
« Je vais y aller mon oncle, cousin. Enfys tu viens ? »
La jeune fille secoue la tête dans négative et vient embrasser sa joue en lui disant que ce n’est pas maintenant qu’elle doit bouger. Il trouve sa phrase mystérieuse, mais hausse les épaules et rejoint ses amis. Au pire Enfys pourra toujours les rejoindre plus tard, mais il y a des chances qu’elle trouve une place ailleurs et se fasse très vite d’autre amis que lui tant elle est douce et sociable sa cousine. Il sourit en arrivant à hauteur des filles et Thomas avec sa lourde valise.
« Bonjour vous trois, ça vous dit on monte avant qu’il n’y ait plus de place ? »
Amaury leur sourit timidement avant de les suivre en direction du train. Il jette un regard vers son oncle, son cousin et Enfys. Il leur offre un sourire et tente de se répéter que sa ira. Il n’y a pas de raison. Enfys n’a pas peur elle, alors qu’elle ne contrôle pas vraiment son don et qu’elle vient de vivre quelques choses d’horrible et il devrait prendre exemple sur elle. Sauf que sa cousine est bien plus courageuse que lui, c’est un fait. Lui il se repose toujours sur ses amis dont Maïa et Thomas qui semblent toujours si sûr de leur coup, alors que tout semble indiquer que leur plan va échouer. Bon parfois ils ont peur, il le sait, il le sent, mais même comme ça ils ont toujours l’air si sûr d’eux qu’il a envie de les suivre. Ses amis c’est sa bouée et il a confiance en eux presque autant qu’il a confiance en son cousin Rodolphus pour le protéger.
Juliet Potter
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Mer 6 Sep - 21:25
J'avais essayé toute la matinée de ne pas penser à l'éventualité qu'Amaury ne revienne pas cette année. L'été avait été si atroce pour lui que je l'aurais compris mais l'année sans lui ne serait jamais une bonne année a Poudlard et si Maïa ne l'avait pas vu non plus je commençais à craindre le pire. Tout le monde disait encore au revoir a ses parents, ses proches et retrouvait ses amis. J'avais vu Thomas de loin. Il était le plus grand de notre bande et je l'avais vu s'approcher en courant.
« Salut les filles ! J’ai trop hâte d’arriver ! »
Je n'aimais pas tellement non plus les voyage en train que je trouve trop long mais si en plus on montait trop tard on ne trouverait jamais de wagon ou nous installer tout les quatre. Je déposais un baiser sur la joue de Thomas puis lui demandais du regard si il avait aperçu Amaury mais j'avais vite compris que non. Maintenant nous étions tout les trois inquiets sur le quai de gare. A nous demander si le quatuor allais se voir amputé d'un membre cette année. Mon excitation était déjà grandement redescendue et je n'avais plus si hâte de rejoindre Poudlard. De vagues images d'un château a feu et à sang me revenaient a l'esprit. Je regardais mes amis présent en me disant avec beaucoup de peine que j'avais de la chance par rapport à eux. J'avais des parents aimants avec lesquelles je ne me montrait pas toujours sous mon meilleur jours. J'avais les yeux un peu dans le vague quand Maïa s'écria si soudainement que je sursautait.
« Amaury ! On est là. »
Il s'approchait avec son air calme et rêveur et trainait comme nous tous une énorme valise. Je reconnue une partie de sa famille au loin et Thomas regardait dans la même direction.
« Bonjour vous trois, ça vous dit on monte avant qu’il n’y ait plus de place ? »
Je poussais un petit cri d'excitation puis déposais a lui aussi un baiser sur la joue.
" Vous m'avez TROP manqué !*
Avant de foncer en direction du train pour grimper dedans. Je n'avais même pas vu si mes amis me suivaient ou pas mais les trois premiers wagon que j'inspectais étaient tous occupés et trois grandes de poufsouffle semblait chercher elle aussi un compartiment vide. Elles prirent le quatrième sans faire attention à nous et j'enchainais sur le suivant.
" Celui là est vide !"
Mes trois larrons me suivirent et je me laissais tomber, un peu essoufflée par le poids de ma valise. Je laissais au autres le temps de s'asseoir puis je me mit à fouiller dans ma valise a la recherche d'un bien précieux que je m'etais promis de partager avec eux. James m'avait ramener ce livre d'une brocante moldue. Les trois mousquetaires. Une histoire d'aventure qui m'avait beaucoup fait penser à mes amis et moi. Le mystérieux Athos c'était Amaury. Le bon vivant et drôle Porthos c'était Maïa, le téméraire D'Artagnan c'était Thomas. Il ne restait pour moi que l'érudit et curieux Aramis.
" J'avais hâte de vous retrouver et de revenir à Poudlard. Papa m'a dit que ce serait bien plus sécurisé cette année. Allez les gars racontez moi ce que vous avez fait de votre fin d'été et ensuite il faut que je vous parle de ça ! "
Je montrais fièrement mon trophée avec un sourire puis le reposais sur mes genoux comme pour signifier que ce n'était pas encore le moment d'en parler.
Juliet Potter
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Thomas Londubat
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Lun 25 Sep - 16:25
« le train sifflera quatre fois » JULIET & MAÏA & AMAURY & THOMAS
J’étais content de retourner à Poudlard. Déjà parce que je voulais retrouver mes copains. Et parce que j’en avais marre de tourner en rond à la maison. Surtout que j’étais privé de monter sur un balai depuis quinze jours. Bon, c’est vrai que j’aurais pas dû détruire la fenêtre de mon oncle, mais c’était tellement génial ce vol. Ca avait été terrible. J’avais tellement adoré la vitesse que j’avais ressenti en maniant le balai de mon parrain. Le seul qui ne m’avait pas disputé. Maman, elle m’avait disputé en me privant de balai. Mon oncle, il avait eu peur, ça je le savais, mais il m’avait quand même disputé aussi. Et il m’avait obligé à venir l’aider à réparer les dégâts. Passer une après-midi entière en compagnie de mon oncle pas sourire, bah c’est l’enfer. Il m’avait payé pour ça. Cinq galions, j’étais trop content. Sur le coup, je l’avais trouvé vraiment cool. Mais il m’avait tout repris, disant que je devais rembourser le balai de Parrain. Je l’avais détesté. Alors oui, revenir à Poudlard, moi, ça allait me faire du bien. Et je voulais revoir Enfys aussi. Amaury pour voir comment il allait. Maïa, pour qu’on rigole encore. Et Juliet, pour qu’elle nous apprenne plein de chose. Mais Enfys, j’avais pas pu lui dire au revoir, parce que parrain m’avait accompagné à Sainte-Mangouste. Et je voulais savoir comment elle allait, parce que bon, la pauvre, je l’avais laissé toute seule avec mon oncle pas sourire. Et comme il était fâché, il avait dû être tellement désagréable avec elle.
J’ai rejoint les filles, en cherchant la tête d’Amaury mais il était pas encore arrivé. Franchement, j’avais peur qu’il revienne pas. Même si au fond, j’étais sûr qu’il nous ferait pas faux bond, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ça. On s’était pas revu de tout le mois de septembre, et il me manquait de trop. Et même si j’adorais les filles, avec Amaury c’t’ait pas pareil. Ça nous arrivait de rester que tous les deux. C’était mon meilleur pote, et moi j’voulais pas faire Poudlard sans lui. Ça n’avait aucun sens. C’est la tête d’Enfys qui m’a attiré l’œil. Je crois que je me suis senti sourire quand elle a tourné la tête vers nous, alors qu’Amaury il nous rejoignait. J’avoue, j’aurais bien voulu qu’elle vienne aussi. Je me demandais si elle avait dit à Amaury qu’on s’était vu, et surtout si elle avait dit ce qu’il s’était passé. « Salut Amau’ » ai-je répondu, sans quitter des yeux le grand brun à côté d’Enfys. Il avait pourtant l’air gentil, je comprenais pas pourquoi mon oncle il l’aimait pas. Il ressemblait à l’oncle d’Amaury, mais il avait l’air vachement plus sympathique. L’oncle à Amaury il me fait un peu peur. « Elle veut pas venir Enfys ? » ai-je demandé, distrait, en les suivant dans le train.
Je me suis laissé tomber à côté de la fenêtre. On retournait à Poudlard, et ça c’était tellement cool. J’ai pas lâché les mains de Juliet. Son livre, je le connaissais y’en avait un exemplaire à l’orphelinat, mais j’trouvais ça étrange qu’elle, elle le connaisse. Pour être sécurisé, il allait l’être. Y’avait mon oncle pas sourire. Ça allait être moins drôle cette année. Mon oncle il avait la fâcheuse habitude d’apparaitre là où il fallait pas, comme par enchantement. C’était très… perturbant. « Y’aura mon oncle pas sourire, tu m’étonnes qu’il va être sécurisé… il va être sur notre dos tout le temps » ai-je grogné, en regardant maman par la fenêtre qui se trouvait à côté de la maman de Maïa. Quant à dire ce que j’avais fait de mon mois de septembre… je ne sais pas si casser une fenêtre, manquer me tuer, et me faire priver de balai, c’était une chose à dire. « Mon tonton cool il est rentré mais Cilian il a pas voulu que je le vois… ça m’énerve » Logan, il était rentré de sa dernière mission à l’étranger, mais Cilian il m’avait interdit de le voir et maman, elle avait été d’accord avec ça. Et je comprenais pas pourquoi. Jamais ils m’avaient interdit de le voir. Même parrain, il avait approuvé le comportement de mon oncle. Oui, j’avais passé un mois de septembre pourri, sauf quand j’avais vu Enfys. Ça c’était cool.
Maïa est ravi de revoir son ami Amaury, mais il y a quelques choses en lui qui semble indiquer que ça ne va pas et que ça n’ira pas. Elle hésite à en parler, mais s’abstient. Juliet déclare qu’ils lui ont trop manqué et Maïa est d’accord. Les grandes vacances ont été bien trop longue à son goût d’autant plus que la reconstruction a pris un temps fou et qu’ils sont déjà en octobre.
« Les vacances étaient trop longue ! En vacances, on ne se voit pas assez. Il faudrait imposer des plannings de visite à nos parents pour qu’on se voit plus souvent. »
La petite rousse avance joyeusement vers le train. Elle se tourne néanmoins une dernière fois vers tata clown et sa mère pour leur faire un signe de la main. Elle monte ensuite dans le train et sourit ravi quand Juliet trouve un compartiment vide. Elle ne s’y attendait pas vu le temps qu’ils ont mis à monter dans le train, mais elle ne va pas s’en plaindre. Au moins, ils seront tranquilles pour parler de tout et de rien sans oreille indiscrète. Même s’ils n’ont pas de gros secret, ils ont quelques trucs d’adolescent perturbateur qu’ils ne veulent pas dévoiler.
« Ton oncle ? Moi je ne sais pas si ça me rassure de savoir qu’il y aura des aurors et tireurs d’élite à Poudlard. Ça rend tout ça plus réelle. »
Maïa n’a pas oublié ce jour-là. Ils n’étaient pas ensemble quand ça a commencé, mais ils se sont retrouvés à la fin dans les serres abandonnées jusqu’au moment où les adultes sont venu les chercher rentrant chacun de leur côté ou presque vu qu’elle est rentrée avec Thomas avant d’être rendu à sa mère. Elle a des cauchemars de ces jours-là. Pas autant que l’ombre, mais quand même ça l’a bien marqué et avoir des représentant de l’ordre ne la rassure pas puisqu’elle voit ça comme l’aveux des adulte sur un risque potentiel que ça recommence. L’idée d’une autre explosion lui fait peur, mais il n’y a pas que ça qui lui fait peur. La haine dont parle les journaux l’inquiètent, sa maman lui a dit de ne pas s’en faire, ce sont des problèmes d’adultes. Des problèmes d’adultes qui atteignent les enfants.
« Ton oncle cool ? Et pourquoi il est rentré ? Tu devrais lui envoyer un hibou pour lui demander de venir. »
Maïa se jette sur le sujet de l’oncle aventurier de Thomas ça lui va très bien. Surtout qu’elle se souvient de quelques conversations sur cet oncle et qu’elle avait envie d’en savoir plus sur le retour mystérieux de cet oncle. Il ne revenait pas souvent de ce qu’elle a compris et pourtant il avait toujours milles histoires quand il était de retour, Thomas en racontait certaines au quatuor et Maïa avait els yeux qui brillent quand il en parlait. Elle aurait aimé vivre ces aventures. Quand elle sera plus grande elle fera ce métier qui avait l’air trop cool.
Amaury Lestrange
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Jeu 12 Oct - 17:25
Amaury regarde ses amis sans vraiment parler. Il ne sait pas quoi dire, parce qu’il y a tant de crainte en lui. Il observe en silence écoutant chacune de leur parole. Peut-être qu’il a aussi envie de les voir plus en vacances, après de là à dire qu’elles étaient trop longues il ne pense pas. Il a peur de retrouver Poudlard et ses fantômes. Il a peur de ce qui pourrait se passer cette année. Et même si durant ses vacances il a couru un grand risque, il sait aussi que chez son oncle il n’y a plus ce genre de danger. Il s’y sentait en sécurité.
« Enfys a dit qu’elle ne devait pas venir pour le moment quoi que ça veuille dire. Tu la verras à Poudlard Tom. »
Lance-t-il pour sauter sur un sujet qui le change. Et puis parler de sa cousine parfois aussi mystérieuse que Juliet ça lui fait du bien. Même s’il est curieux de constater la déception profonde de son meilleur ami qu’elle ne les rejoint pas. Il a envie d’en savoir plus là-dessus, mais ce n’est sans doute rien. Il sait qu’Enfys l’a rencontré et qu’elle l’a bien aimé, c’est sans doute juste réciproque et il peut comprendre elle est chouette sa cousine.
« Chouette un compartiment vide c’est tellement rare. »
Amaury s’effondre sur le siège après avoir rangé sa valise plus haut. Il ne dit rien sur la présence des aurors à Poudlard, mais au fond sa pensée rejoint celle de Maïa. Il ne trouve pas ça rassurant. Est-ce que ça peut recommencer ? Et comment ? Il ne veut pas revivre ça. Il a donné en termes d’attaque tellement qu’il n’arrive plus à dormir sans potion de sommeil sans rêve, parce qu’il ne veut pas revivre les horreurs de ces jours-là dans ses nuits.
« Maïa a raison faut lui envoyer un hibou et qu’on trouve un moyen d’éviter ton oncle pas sourire sinon ça veut dire plus de sortie nocturne. »
C’est lui qui vient de dire ça ? Ah bah oui. Il faut dire qu’il compte sur quelques nuits avec ses amis pour ne pas trop ressasser cet été infernal. Le quatuor sans promenade nocturne de toute façon ce n’est pas possible. Depuis qu’ils se connaissent c’est au moins deux promenades nocturnes par semaines et souvent bien plus. Ils dorment peu les enfants du quatuor, parce que c’est amusant de découvrir les secrets de Poudlard quand la pénombre arrive.
Amaury se demande si ceux trouvé l’année dernière sont encore là, s’ils ont été fermés ou pas. Il se demande s’ils peuvent en construire, si c’est long ou pas à faire. Il faudrait qu’il étudie ça. Il doit pouvoir trouver des informations dans la bibliothèque. Il pense entrainer Juliet là-dedans. Il pense que ça n’intéressera pas Maïa et Thomas. Y a trop de livre dans la bibliothèque et le genre de livre qu’ils doivent chercher pour ça seront vraiment trop inintéressant pour eux.
Juliet Potter
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Dim 15 Oct - 21:45
« Y’aura mon oncle pas sourire, tu m’étonnes qu’il va être sécurisé… il va être sur notre dos tout le temps Mon tonton cool il est rentré mais Cilian il a pas voulu que je le vois… ça m’énerve »
Commença Thomas. A chaque fois qu'il parlait de Cilian je ne pouvais m'empêcher de penser à l'oncle Alastor. Il n'était pas vraiment mon oncle mais je l'appelais oncle Alastor plus par politesse que par réelle affection. Cet homme me faisait un peu peur. Je n'avais pas un instant songé à demander à mon père si son ami ferait partie des aurors chargés de nous surveiller et de veiller sur l'école. Je relevais les yeux d'un air intéressé quand il se mit à parler de son autre oncle qui avait l'air si cool ! Maïa semblait penser comme moi au sujet de ce mystérieux oncle Logan, mais aussi à propos des vacances qu'elles avaient trouver trop longues. Elle proposa même l'idée qu'on oblige nos parents à consentir à ce qu'on se voie plus souvent. J'avais applaudis et souri à cette idée. En revanche je fus plus pensive lorsqu'elle déclara.
« Ton oncle ? Moi je ne sais pas si ça me rassure de savoir qu’il y aura des aurors et tireurs d’élite à Poudlard. Ça rend tout ça plus réelle. »
J'avoue que je n'avais pas vu les choses sous cet angle et une nouvelle bulle d'angoisse se forma dans mon estomac. Je me mit à triturer mes doigts un peu nerveusement. J'avais eu l'impression que c'était une bonne nouvelle qu'il y ait du monde entraîné pour veiller sur nous mais effectivement si nous avions besoin de protection c'était bien qu'il y avait une menace. Maïa conseilla à Thomas d'écrire à son oncle Logan et la encore j'approuvais cette idée. Comme Amaury, je me contentais de les observer et de les écouter pour l'instant. Mes yeux se posèrent d'ailleurs sur lui et je vis tout de suite qu'il n'était pas dans son assiette. Plus que compréhensible après les horreurs qu'il avait subi cet été et son arrivée chez oncle Rasaben qui avait l'air aussi charmant que Cilian et Alastor réunis. Je lui souri tristement et il avait dû sentir le poids de nos regards car il prit la parole.
« Maïa a raison faut lui envoyer un hibou et qu’on trouve un moyen d’éviter ton oncle pas sourire sinon ça veut dire plus de sortie nocturne. Faut qu’on découvre des nouveaux passages secrets hein ? »
J'avais le sentiment bizarre qu'il essayait de nous cacher quelque chose mais je me promis de ne pas lui sauter dessus pour savoir à quoi il pensait exactement. Le fait d'être avec nous allait l'aider à retrouver un peu de son sourire. Évidemment nous allions devoir nous montrer encore plus prudent qu'à l'accoutumé si nous ne voulions pas nous voir définitivement privés de nous voir. Ce qui, vous conviendrez avec moi, serait dramatique !
J'eu un mouvement de panique quand le train se mit en branle et me jetais sur la fenêtre à côté de Thomas pour tenter d'apercevoir mes parents une dernière fois. Je leur fis de grands signes. A présent je comprenais encore mieux ce que Maïa voulait dire en qualifiant notre retour à Poudlard de "trop réel". Je venais de me rendre compte que nous étions en chemin pour retrouver le lieu de l'attaque et j'avais très clairement peur. Peur de revoir les couloirs en feu, les explosions et le sang. Je fini par me rasseoir en essayant de me concentrer sur le positif. J'étais avec mes amis, tous mes amis. Maïa si intuitive et toujours prompte a trouvé quelque chose de drôle à faire. Thomas qui s'intéressait beaucoup a la cousine d'Amaury , cette idée me fît sourire, et enfin Amaury qui était là malgré ses derniers mois terribles. Même s'il avait l'air pensif et préoccupé, il semblait prêt à se remettre a la recherche de nouveaux endroits à explorer.
" C'est vrai que ça fait quelque chose d'imaginer qu'on va avoir des aurors partout et des tireurs d'élite. J'espère qu'on n'aura jamais besoin d'eux. Mais je suis d'accord, il faut qu'on se voit plus souvent ! Même si mon père a fait la gueule quand il a compris qui était ton oncle Amaury. "
J'eu un petit rire bref et je croisais les jambes en position du lotus.
" J'espère que mon parrain ne fera pas partie des aurors envoyés à Poudlard mais j'en doute, papa dit qu'il a très mal a sa jambe en se moment."
Je haussais les épaules et m'appuyais un peu plus contre le siège puis regardais de nouveau le paysage défiler d'un air pensif.
" Ouai... Ca fait bizarre de retourner à Poudlard, heureusement que vous êtes la... Bien sûr qu'on va chercher d'autre passage ! Je ne renoncerais pas tant que nous ne les auront pas tous découverts !"
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Dernière édition par Juliet Potter le Mer 10 Jan - 16:50, édité 2 fois
Thomas Londubat
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Dim 29 Oct - 10:34
« le train sifflera quatre fois » JULIET & MAÏA & AMAURY & THOMAS
J’ai fait la moue. J’aurais bien voulu qu’Enfys fasse le voyage avec nous. Je l’aime bien Enfys. Même mon oncle pas sourire, il l’aime bien. Je l’ai entendu le dire à mon parrain. Elle est cool Enfys. J’crois qu’elle a rien dit à son père pour ce que je lui ai fait faire. Heureusement d’ailleurs, si mon oncle il peut me faire peur, j’ai encore plus peur du père d’Enfys. J’aime pas son regard. J’ai rien répondu, me contentant de suivre les autres dans le train sans lâcher Enfys du regard jusqu’à ce que je sois totalement à l’intérieur du train. Le wagon était vide, je me suis collé contre la fenêtre, observant le quai et tous les parents qui s’y trouvaient. Ma mère, elle allait me manquer, même si je ne l’avouerais jamais. Pas que j’avais peur de retourner à Poudlard – je suis un Gryffondor, j’ai peur de rien – mais ça m’angoissait un peu de voir tous ces aurors qui allaient tourner autour de nous. Au fond, même s’il n’allait pas nous lâcher la grappe, j’étais content que Cilian il fasse parti du lot. Parce que même s’il n’était pas gentil, c’était le seul que je connaissais, et ça me rassurait – mais ça jamais que je ne lui avouerais. Surtout après m’avoir empêché de voir Logan.
Mon oncle préféré était rentré et j’étais sûr qu’il avait encore pleins d’histoires à raconter. J’adorais l’écouter parler des aventures qu’il vivait. Les animaux qu’il rencontrait, ça me fascinait. Pourtant, même si j’en crevais d’envie de le voir, une petite voix au fond de moi me disait qu’il ne méritait pas ça. Il ne m’avait jamais répondu à la lettre que je lui avais envoyé en avril. Mon hibou, il trouvait toujours Logan même à l’autre bout de la planète, et Logan il me répondait toujours, avec une longue lettre, dans laquelle il me parlait de la rencontre qu’il avait eu avec un chien. Toujours il rencontrait des chiens. Juste pour m’en parler après. Je rêve d’avoir un chien mais maman, elle veut pas. Ça serait pourtant trop cool d’avoir un chien. J’avais le nez collé contre la fenêtre, et ma bouche faisait de la buée dessus. J’ai hoché la tête à la question de Maïa. « Oui, Logan. Je sais qu’il est rentré la semaine dernière. Je sais pas pourquoi ils veulent pas que je le vois. D’habitude, Logan il m’envoie toujours son patronus quand il est rentré pour que maman m’emmène le voir mais là rien… » Et c’était très bizarre. Inquiétant même. « Il a jamais répondu à ma lettre en avril. » ai-je répondu, un peu amer. Oui, je lui en voulais un peu. C’était très bizarre d’ailleurs de lui en vouloir et d’avoir autant envie de le voir. Y’avait quelque chose de bizarre. Pour que mon oncle, mon parrain et ma mère soient tous les trois d’accord, en même temps. Ça c’était bizarre. Je me suis décollé de la fenêtre, laissant la trace de mon nez dessus. « On part en balai, il nous suivra jamais, il sait pas en faire. » ai-je répondu à Amaury. Je n’avais jamais vu Cilian sur un balai, et le seul moyen pour le semer. « Parait que y’en a un au septième étage, c’est un des Gryffondor de sixième année qui me l’a dit ».
Maïa regarde une dernière fois dehors pour apercevoir sa mère et Hemera qui sont encore sur le quai. Elle sourit alors que le train s’éloigne doucement du quai. Elle se remet au fond de son siège et écoute ce que dit Juliet. Elle est surprise d’apprendre que le père de Juliet a fait la tronche concernant l’oncle d’Amaury. Éloigné du cercle sang pur et de ces petits jeux, elle ignore l’inimitié entre Potter et Lestrange.
« pourquoi ton père à fait la tronche ? »
La conversation est déjà tellement animé entre eux, partant dans tout les sens. En quelques minutes, ils ont déjà parlé de tellement de chose : leur inquiétude, les autos et tireurs d’élite, de nouvelle découverte, Poudlard, Enfys , l’oncle cool de Logan. Tant de sujet qu’ils peuvent et vont creuser. Tous plus ou moins important selon leur yeux d’enfants, pour le moment Maïa s’intéresse plus à l’oncle cool de Thomas qu’il ne peut pas voir. Elle ne sait pas pourquoi il ne peut pas le voir, mais c’est étrange tout ça et ils doivent l’aider à résoudre ce problème parce que personne ne devrait être interdit de voir son oncle favoris. Du moins elle le croit, même si personnellement elle n’a qu’une tata clown et une maman en famille.
« Est-ce que tu crois qu’il est malade et que c’est pour ça que tu as pas eu le droit de le voir ? Une maladie durant euh… »
Maïa compte sur ses doigts et à voix haute le nombre de mois où a disparu sans nouvelle l’oncle de Thomas. Avril, mai, Juin, juillet, août, septembre soit cinq mois. Elle montre sa main complète à ses amis.
« cinq mois ! Est-ce que une maladie peut durer cinq mois ? »
Cela semble peu probable, mais ce n’était pas comme si elle y connaissait quoi que ce soit en maladie, blessure et autre sortilèges ou malédiction donc c’est possible. Surtout que de ce que leur a dit Thomas son oncle gentil était du genre à lui répondre à chaque lettre et lui en envoyer même. Il avait l’air si cool donc devait y avoir une raison pour son absence non ? Ils la decouvriraient hors de question de laisser Thomas dans le flou avec ces histoires.
« Ton parrain n’y sera sans doute pas à Poudlard s’il est blessé Ju. Et c’est une très mauvaise idée de partir en balais si ton oncle nous suit pas Thomas, il y en aura d’autre pour le faire. On trouvera une autre idée, même si ce serait drôle de voler dans le ciel de Poudlard en pleine nuit. On a réussi l’année dernière donc on y arrivera cette année hein ? »
Le quatuor arrivait toujours à sortir hors de leur dortoir, il n’y a pas de raison que ça change aujourd’hui hein ? Il faudrait juste qu’ils se fassent plus malin, mais avec leur quatre cerveau ils y arriveront. Puis ça donnera plus de piquant à leur aventure non ? Ce sera très drôle à faire comme challenge.
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Sam 4 Nov - 15:33
Amaury hausse les épaules comme si ça n’avait pas d’importance ce que le père de Juliet avait pensé de son oncle. A vrai dire contrairement à Maïa, il n’est guère choqué. Les Lestrange peu importe la branche ont toujours été une famille considéré comme sombre et dangereuse. Le père de Juliet est un ex auror et même l’ancien chef donc pas étonnant qu’il ne soit pas ami avec son oncle. Cela n’avait pas d’importance pour lui aussi ne répondit il pas à la question de Maïa par autre chose que ce geste las et sans le moindre de sens pour cette question de la rousse.
« Il a perdu une jambe ? Il est si effrayant que ça ? »
Amaury se soucient vaguement de Juliet leur parlant de son parrain, mais il n’a pas tout retenu sur lui. Il ne se souvient même pas d’un prénom pour lui, alors qu’il n’a pas oublier le prénom de l’oncle de Thomas : Cilian. Il faut dire que ce type est le Némésis de son cousin et surtout il vit désormais à côté de chez Rodolphus et sa femme. Le couple c’est installé près de chez lui après l’attaque que son cousin à subit. Un frisson le parcoure et il se dit qu’il est content qu’un auror puissant comme ça vive proche de son cousin et sa famille au moins ils sont plus protégé. Il n’aimerait pas qu’il leur arrive malheur.
« Une maladie grave ou une malédiction peut faire ça peut être. Ton oncle soigne des créatures et les étudient à travers le monde non ? Donc peut être qu’il a vécu quelques choses qui l’a fragilisé et qui l’a empêché de revenir. Si c’est ça il aura une autre aventure à te raconter et s’il est rentrée c’est qu’il est sans doute sorti d’affaire donc c’est une bonne nouvelle non ? »
Amaury essaie de rassurer son meilleur ami, parce qu’il ne veut pas qu’il souffre du silence d’un proche. Il sait ce que ça fait d’avoir un proche qui ne veut plus de nous dans son entourage et il espère vraiment que ce n’est pas ce que fait l’oncle de Thomas. Il n’a pas envie de voir son meilleur ami souffrir. Il presse son épaule contre la sienne dans un signe de réconfort silencieux. Tandis qu’il réfléchit à tout autre chose en même parallèle.
« Est-ce que vous pensez qu’ils ont reconstruit Poudlard à l’identique avec tout les passage secret ? Est-ce que ça reste des passages secrets si les adultes savent ? Et s’ils les ont refermé ? Il faudra en faire de nouveau ! »
Amaury se pose trop de question sur la reconstruction de Poudlard. C’est frustrant d’avoir son cousin responsable des travaux avec ses équipes et ne rien savoir sur la reconstruction et réouverture de Poudlard. Top secret qu’il a dit Rodolphus quand Il a voulu lui poser des questions dessus. Rodolphus savait garder des secrets et il n’avait donc rien pu obtenir de lui. Poudlard sera donc pour lui une découverte, redécouverte autant que pour ses amis.
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Jeu 11 Jan - 18:02
« Oui, Logan. Je sais qu’il est rentré la semaine dernière. Je sais pas pourquoi ils veulent pas que je le vois. D’habitude, Logan il m’envoie toujours son patronus quand il est rentré pour que maman m’emmène le voir mais là rien… Il a jamais répondu à ma lettre en avril. »
Thomas semblait décidément bien préoccupé par cet oncle qu'il n'avait pas le droit de voir et je commençais à comprendre pourquoi. Effectivement si on lui interdisait de le voir et qu'il ne répondait à aucune lettre alors que ce n'était pas dans ses habitudes c'est qu'il devait y avoir quelque chose d'inquiétant.
« Est-ce que tu crois qu’il est malade et que c’est pour ça que tu as pas eu le droit de le voir ? Une maladie durant euh… Cinq mois ! Est-ce que une maladie peut durer cinq mois ? »
Demanda Maïa et je me mit à réfléchir à cette éventualité. Bien sûr qu'il devait exister des maladies ou des infections assez virulentes pour vous terrasser pendant cinq mois, même parfois à vie. J'espérais que ce n'était pas le cas du fameux oncle Logan et qu'il allait aussi bien que possible. Thomas avait l'air d'avoir si hâte de le retrouver et je comprenais aisément pourquoi. Si j'avais eu un oncle qui parcourait le monde pour sauver des animaux j'aurais adoré qu'il me raconte tout. Amaury semblait penser la même chose que moi et il avait même associé les deux idées en proposant.
« Une maladie grave ou une malédiction peut faire ça peut être. Ton oncle soigne des créatures et les étudient à travers le monde non ? Donc peut être qu’il a vécu quelques choses qui l’a fragilisé et qui l’a empêché de revenir. Si c’est ça il aura une autre aventure à te raconter et s’il est rentrée c’est qu’il est sans doute sorti d’affaire donc c’est une bonne nouvelle non ? »
Je n'étais pas certaine de cela. Le fait qu'il soit revenu sur Londres me paraissait avoir deux possibilités, l’une agréable : Il avait été malade, allait mieux et revenait se reposer auprès de sa famille, ce qui expliquait qu'on tienne Thomas a l'écart pour ne pas l'épuisé. Ou bien seconde option moins sympa : Il avait été infecté par une créature et on avait vainement tenté de le soigner dans le pays ou il se trouvait mais on s'était vu obligé de le faire revenir a St Mangouste pour le soigner plus efficacement. Peut-être que maman savait même quelque chose. Je ne voulais pas inquiéter Thomas plus qu'il ne l'était déjà alors je me contentais de répondre
" Si même ta maman ne veux pas que tu le voix pour le moment c'est sans doute qu'il est malade ou blessé mais tu finiras bien par le savoir non ? Il a peut-être été mordu ou piqué. Moi aussi j'ai horreur qu'on me laisse dans le flou. Je reviens à ça mais moi je tenterais de lui écrire directement à lui. Au moins pour avoir des nouvelles."
Ensuite, comme nos discussions partent souvent dans tous les sens, surtout quand on ne s'était pas vu depuis des semaines et qu'on avait tant de choses à se raconter, il fût question de semer l'autre tonton grincheux de Thomas en montant sur des balais. Je songeais que c'était une mauvaise idée qui ne ferait que le mettre d'avantage en rogne et de nous faire punir en plus de nous faire repérer par d'autres aurors qui eux ne seraient peut être pas aussi maladroit que Cilian sur un balais et Maïa semblait penser comme moi.
« Ton parrain n’y sera sans doute pas à Poudlard s’il est blessé Ju. Et c’est une très mauvaise idée de partir en balais si ton oncle nous suit pas Thomas, il y en aura d’autre pour le faire. On trouvera une autre idée, même si ce serait drôle de voler dans le ciel de Poudlard en pleine nuit. On a réussi l’année dernière donc on y arrivera cette année hein ? »
Elle aussi pensait que l'oncle Alastor ne ferait pas partie du déploiement à cause de sa jambe blessée et je m'en réjouissais. Même Amaury semblait penser que ça aurait été une mauvaise chose qu'il soit là et il demanda
« Il a perdu une jambe ? Il est si effrayant que ça ? »
J'y réfléchis un instant et j'allais dire que finalement pas autant que je ne le décrivais parfois mais Thomas reprit la parole sur un sujet bien plus intéressant que l'oncle Alastor, les passages secrets de poudlard, et je n'eu donc pas le temps de répondre.
« Parait que y’en a un au septième étage, c’est un des Gryffondor de sixième année qui me l’a dit »
Décidément cette discussion n'avait aucun sens et j'adorais ça. Lui aussi semblait prêt à continuer de les chercher malgré les Aurors et les tireurs d'élites qui tenteraient forcément de nous barrer le chemin. Amaury avait peur que les adultes aient profité des travaux dans le château pour boucher tous les passages secrets. J'avoue que je n'avais pas pensé à ça mais il proposa d'en creuser d'autres et ça me fît en même temps sourire et me mit en angoisse. Il n'avait pas répondu à Maïa qui demandait pourquoi mon père avait fait la tête en comprenant que l'oncle chez qui vivait Amaury était Rasaben Lestrange alors je commençais par répondre à ça.
" Maïa. Mon père et l'oncle d'Amau ils ne s'aiment pas beaucoup, une longue histoire de famille mais ils ne m'empêcheront pas ni l'un ni l'autre de voir Amaury. Non mais ! Par contre, je suis désolée je vais plomber l'ambiance mais ... Moi je suis d'accord pour chercher des passages, en créer et tout ce que vous voulez mais il ne faut pas non plus oublier que les Aurors ne sont pas là pour rien et il faudra quand même nous montrer prudent, ET pour ne pas nous faire chopper, ET pour ne pas nous mettre en danger. Je sais pas vous mais moi j'ai eu suffisamment peur l'année dernière."
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Dim 3 Mar - 12:14
« le train sifflera quatre fois » JULIET & MAÏA & AMAURY & THOMAS
J’avais toujours les yeux rivés sur la fenêtre, observant le paysage anglais défiler. J’ai haussé les épaules. J’étais sûr qu’il n’était pas malade. Et même si c’était le cas, maman elle me l’aurait dit. Et là, je n’avais aucune explication. Juste l’interdiction de le voir. Ni plus, ni moins. Et ça m’énervait. J’ai secoué la tête sans la décoller de la fenêtre. « Non, il est pas malade. Maman me l’aurait dit. » J’ai répliqué. Mais je les trouvais gentil d’essayer de me rassurer. Il se passait quelque chose avec Logan, j’en étais sûr. Même si fallait que je harcèle Cilian pour le savoir. Ça allait être facile, vu qu’il allait arpenter les couloirs de Poudlard pendant toute l’année scolaire.
La campagne défilait vite devant mes yeux, et je me disais que cela serait bien de voler ici. J’étais sûr que cela serait grisant d’être dans les airs au-dessus de la campagne. J’ai fini par me décoller de la fenêtre pour observer Juliet. « J’ai pas envie qu’il me laisse encore sans réponse » me suis-je contenté de dire. J’ai repris mon observation du paysage, en me demandant ce qu’avait pu faire le parrain de Juliet pour perdre une jambe. Ça devait être bizarre, et douloureux. « Si ça se trouve c’est un pirate ton parrain… il vit pas avec un perroquet ? » ai-je demandé, alors qu’on passait sur l’énorme pont au-dessus de la rivière. Je sais pas combien de mètre il faisait mais il était immense et très haut. On pouvait voir la locomotive par la fenêtre, à cause du virage qu’il prenait. Je l’avais déjà vu son parrain, une fois, quand j’étais chez elle à Godric’s Hollow. Mais il avait ses deux jambes. Il était un peu effrayant quand il prenait sa grosse voix. Mais il était pas méchant. Enfin, pour être le parrain de Juliet, il pouvait pas être méchant. T’façon, il faisait du mal à Juliet, je lui cassais la figure. On touche pas à mes copains.
J’ai fini par me décoller encore une fois de la fenêtre. Les passages secrets de l’école était un sujet intéressant. Et j’avais hâte d’en découvrir. Et de les découvrir tous. Pour semer les directeurs de maison, les aurors et tous ceux qui pouvaient nous empêcher de nous éclater la nuit. Le père de Juliet, il aimait pas l’oncle d’Amaury. Mon oncle non plus. Cilian y disait toujours que les Lestrange, c’étaient de la mauvaise graine et qu’ils n’étaient pas fiables. J’crois même qu’il avait ajouté que c’était tous des connards mais je suis pas sûr, parce qu’il l’avait marmonné. Peut-être parce que j’étais là, et que mon parrain lui avait fait les gros yeux quand j’étais entré dans la pièce. Mais même si Cilian n’aimait pas grand monde, il avait toujours dit du bien d’Amaury et Enfys. J’crois que mon oncle, il aimait bien les enfants. J’ai levé les yeux au ciel, en secouant la tête. C’est ça qui était excitant quand on partait à l’aventure, le risque de se faire chopper ET le danger que l’on encourait. Si tout se passait sans problème, il n’y avait aucun enjeu. « Moi, j’aime le danger. Je me fis du danger. Ha Ha Ha. » ai-je répondu en rigolant. Même si, j’avais eu peur l’année dernière face aux Chasseurs. Mais là, les Chasseurs ils étaient plus là, non ? Et puis, les aurors ils étaient là pour nous protéger. Sinon à quoi ils servaient ? « Je trouve très drôle de jouer à cache-cache avec mon oncle » ai-je lancé, tout sourire. Et à ce jeu-là, Cilian il était pas sûr de gagner.
La conversation part dans tout les sens et Maïa adore ça. Elle a du mal à suivre, mais au moins ce n’est pas plat et ça ressemble un peu au bordel de son esprit incapable de rester concentrer longtemps sur une seule et même chose. Pour le moment, elle se concentre sur ce que peut avoir l’oncle de son ami. Elle ne comprend pas pourquoi on l’isole s’il n’est pas malade comme le pense Thomas. Elle fait la moue en réfléchissant à tout ça.
« Qu’est ce que ton oncle peut cacher s’il n’est pas malade ? Est-ce que ton oncle aurait pu faire quelques choses de mal qui aurait fait que ta mère voudrait plus le voir et que tu le vois ? »
Elle demande. On ne sait jamais peut être que c’est juste une dispute familiale même si ça ne semble pas possible pour les Londubat. Enfin elle suppose vu comment ils ont l’air tous attaché, après elle ne peut pas être certaine. Ce n’est pas comme si elle connaissait vraiment chacun d’entre eux. Elle connait surtout Thomas.
« Un pirate ? Il serait cool en pirate. J’aime trop les pirates faut que je demande à tata clown de me racheter un livre sur les pirates. »
Elle lit pas beaucoup la gamine, mais quand elle aime un sujet elle peut dévorer des romans sur ce qui lui plait. Bon elle ne lira jamais aussi vite qu’Amaury et Juliet, mais eux deux ces des tueurs quand ils lisent. Ils sont tellement intelligent et rapide que desfois elle se demande comment ils la supporte avec son décrochage constant, ses questions constante et son besoin qu’on lui réexplique tout plusieurs fois pour comprendre parce que les quatre première fois elle a écouté un mot sur trente.
« Le danger c’est existant, vous ne trouvez pas. »
Elle a un sourire malicieux en disant ça, parce qu’elle sait qu’ils vont encore vivre des aventures extraordinaires. Elle a un sourire complice envers Thomas qui vient de dire qu’il se rit du danger et elle rigole avec lui. Cette année promet d’être tellement riche surtout s’ils doivent jouer à cache-cache avec les adultes. Ce sera si drole pour eux.
« Pour moi c’est vendu. Cache-cache géant et découverte de passage secret c’est un super plan pour cette année. »
Maïa n’est pas sastifaite par la simple réponse du ils s’entendent pas c’est tout. Pourquoi le paternel de Juliet n’aime pas les Lestrange c’est bizarre. Elle fait la moue et s’est d’autant plus flagrant que Juliet parle d’un autre sujet frustant : les risques encouru dans l’année.
« J’ai eu peur aussi, mais y a pas de raisons que ça recommence ? Si ? Elle est morte. Elle reviendra pas et puis les adultes sont là pour éviter ça cette fois ci. Le seul truc chiant c’est qu’on va devoir redoubler d’ingéniosité pour les éviter. Et sinon je comprend toujours pas pourquoi ton père supporte pas l’oncle d’Amaury. C’est comme l’oncle de Thomas qui déteste le cousin de Amaury. Pourquoi les adulte se font toujours la guerre pour des noms et des trucs de sang ? »
Amaury Lestrange
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor] Jeu 18 Avr - 23:21
Amaury regarde ses amis en silence un instant. Alors que Thomas réfute l’hypothèse de la maladie concernant son oncle. Il en semble persuadé et Amaury se dit qu’il a sans doute raison, sa mère lui aurait dit si Logan avait été malade. Le garçon brun se demande donc pourquoi ils tiennent éloigné de lui l’oncle. S’il n’est pas malade, est il défiguré ? Non ça n’aurait pas de sens, il lui en aurait parlé. Il n’aime pas ça. Les secrets peuvent être un poison, mais parfois il vaut mieux être ignorant non ? Il aurait préféré rester a vie dans l’ignorance de la haine que son père lui portait et de sa condition de mangemort. Il grimace à la théorie de Maïa et secoue la tête.
« Peut etre qu’il vaudrait mieux que tu ne fouines pas trop pour ton oncle et juste que tu lui envoie une lettre ou attende une des siennes. Il sait où tu es et comment te contacter, s’il veut t’expliquer il le fera non ? »
Le discret serpentard les observe étrangement quand ils parlent de pirate et autre. Il ne sait pas ce que c’est. Cela semble être un concept moldu dont il n’a pas connaissance. Il a essayé de combler son manque de culture sur le monde moldu, mais c’est compliqué. Il ne peut le faire qu’à Poudlard et sincèrement ses amis ont tous les trois des familles pro moldu qui leur laisse accès à tout les ouvrages moldu qu’ils désirent, il est donc loin derrière eux. Il se sent toujours perdu dans ce genre de discussion. Heureusement le sujet dérive sur un terrain plus connu : les passages secrets et la découverte de Poudlard.
« On peut lui faire confiance au sixième année qui t’as dit ça ? Quoi que, il faudra qu’on cherche et ça fait un point de départ donc autant commencer par-là. »
Amaury ne sait pas s’ils gagneront souvent face aux adultes, mais ils vont tester et ça promet d’être amusant. Bon ils rieront moins quand ils perdront des points, mais l’avantage avec eux c’est que s’ils perdent des points c’est équitables pour les quatre maison qui perdent tous le même nombre de points. C’est sans doute pour ça que leur camarade ne leur reproche rien tant qu’ils font gagner des points ailleurs. Et lui n’a pas à s’inquiéter, il gagne souvent des points en répondant aux questions en cours. C’est déjà un truc que ne peuvent pas lui reprocher ses camarades de classes.
« Tout le monde à eu peur l’année dernière, mais on risque quoi de plus que l’année dernière à sortir la nuit ? Si ce n’est trois fois plus de chance de se faire chopper avec les aurors dans la partie. »
Amaury parle de ça, parce qu’il ne veut pas que qui que ce soit s’attarde trop longtemps sur les problèmes de sa famille avec les autres familles progressiste. Cela le met mal à l’aise et le renvoie à ce qu’il a vécu cet été. Mais même en se concentrant sur les problèmes soulevé par Juliet, il ne peut s’empêcher de penser à sa famille et surtout à repenser à ce que son père lui a fait. Il sert les point et se colle à la vitre regardant les paysages pour tenter de retrouver son état normal.
« J’aimerai qu’on arrête de parler de ma famille s’il vous plait. »
Il a toujours le nez tourné vers les paysages. Ses mains sont serré et son cœur bat la chamade. Elle est gentille Maïa, mais elle a le don d’aborder des sujets qui ne le mettent pas toujours à l’aise. Il est pas loin de sentir la chaleur du feu sur sa peau, de revoir la bouche beant de se monstre de flamme que même lui n’aurait pas pu controler. Il en a la nausée et des tremblement.
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Sujet: Re: Le train sifflera quatre fois. [Quatuor]
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