You can't stop the girl from going ♦ Mamaël

Putain, pourquoi elle a si mal à la tête ? Maddy peine à ouvrir les yeux, tant parce que la lumière l'éblouit qu'à cause de la douleur qui lui donne l'impression qu'on comprime férocement ses tempes. Elle a du mal à réfléchir, l'esprit embrouillé et les souvenirs mélangés sous sa tignasse emmêlée. Elle a du mal à dire où elle se trouvait avant de s'endormir, se demandant même quand elle s'est endormie. C'était quand elle était sur son balai ? Où quand elle a vu un cognard en trois exemplaires – ça fait beaucoup, oui, elle-même s'en est rendue compte mais c'était trop tard – filer droit sur elle qui peinait déjà à en renvoyer un seul avec sa batte ? Où quand elle s'engueulait avec Alma ? Non, ça c'était hier – merde. Bordel, elle est perdue, complètement perdue, et encore elle n'a pas ouvert les yeux.

Ses yeux papillonnent un long moment, peinant à s'habituer à la lumière environnante après un long moment dans le noir total. C'était plus calme – maintenant il y a du blanc partout et du bruit, la joueuse de Quidditch trouvant cela aussi désagréable que douloureux. Et encore, ce n'est rien à côté de son ventre qui lui donne l'impression d'être prêt à exploser. Elle saurait pas expliquer d'où ça vient, constatant simplement que plus son corps sort de sa torpeur et plus elle a mal. Putain ce qu'elle voudrait se rendormir. Mais il y a trop de bruits qui cognent violemment son crâne, trop de lumière lui brûlant la rétine à travers ses paupières closes, trop d'odeurs qui l'agressent presque. Alors à défaut de parvenir à s'assoupir de nouveau, Maddy entrouvre difficilement les yeux, ne reconnaissant pas grand chose autour d'elle. C'est blanc. Ça s'agite. Qu'est-ce qu'il se passe ? Elle est où ? Son regard confus se pose sur le visage d'une brune penchée au-dessus d'elle qu'elle ne parvient pas à reconnaître. C'est qui ? Qu'est-ce qu'elle fait là ? Les questions se bousculent dans sa tête mais elle ne parvient pas à les formuler pour l'instant, trop occupée à gérer la douleur lancinante de son ventre et l'impression d'être affreusement faible qu'elle déteste plus que tout. Putain qu'est-ce qu'elle donnerait pour se rendormir.

Ce n’est pas bien, mais elle a fait en sorte d’être la médicomage chargé de la miss Hartley quand elle a vu le prénom de son meilleur ami sur le papier d’entrée de la demoiselle. De toute façon qui remarquerait ce genre de chose vu comment leur service d’urgence sont débordés avec tout ce qui se passe ces derniers temps. Une petite entorse et un peu de favoritisme ne fait pas de mal. De toute façon la demoiselle été une urgence vitale.
Une hémorragie interne n’est pas à prendre à la légère et la jeune femme n’aurait jamais dû aller s’entrainer ce matin-là. Elle aurait dû venir les voir dès les premiers symptômes. Elle courut un gros risque en jouant dans son état. Si Aaron Davies n’avait pas été là pour la rattraper les conséquences aurait pu être tragique. Et le pire pour lui c’est que ça fait deux joueurs qui finissent dans cet état en peu de jour d’intervalle. Amaël comprend qu’il craque un peu et qu’il soit furieux contre sa coéquipière maintenant qu’ils sont sûrs qu’elle est sortie d’affaire. D’ailleurs c’est amusant, mais quand elle le voit agir avec ses coéquipiers passant d’une émotion à l’autre, elle voit presque Cilian et son attitude protectrice, paternaliste chez son ami. Elle ne lui dira pas, mais ça l’amuse.
Enfin pas le temps de trop y penser, parce que sa patiente est en train de se réveiller. Amaël lui offre un sourire tendre et ne parle pas la laissant émerger, se doutant qu’elle va être paumer. S’évanouir dans un lieu et se réveiller à l’hopital c’est toujours perturbant. Alors laisse toujours un petit temps d’adaptation avant de parler.

« Bonjour mademoiselle Hartley, vous êtes à sainte mangouste après vous êtes évanouis en plein entrainement de quidditch. Vous vous souvenez des douleurs justes avant de vous évanouir ? »

Émerger est aussi long que désagréable pour Maddy : la lumière l'éblouit affreusement, quelque chose semble tambouriner dans sa tête et elle a toujours mal au ventre. Elle ne comprend même pas où elle est, terriblement désorientée par ce qu'elle voit autant que ce qu'elle entend. Le brouhaha qui lui parvient est très désagréable, et pourtant la brune est une habituée des bars et des boîtes de nuit depuis des années – mais d'habitude elle n'est pas dans cet état, elle n'est pas allongée elle-ne-sait-où, observée par une femme qu'elle n'a pas l'impression de connaître. La poursuiveuse papillonne des yeux pour essayer de revenir sur terre mais c'est difficile. Elle ne comprend pas ce qu'elle fait ici et peine même à comprendre ce qu'est le ici. Elle regarde autour d'elle, trouve que tout est très blanc, puis se concentre de nouveau sur la femme qui la regarde – elle voudrait formuler des questions mais la douleur dans son ventre occupe pour l'instant une trop grande partie de son esprit. « Bonjour mademoiselle Hartley, vous êtes à sainte mangouste après vous êtes évanouis en plein entrainement de quidditch. » Sans un mot, Maddy essaie de remettre en ordre ses souvenirs en vrac – elle revoit le balai, la batte, les cognards... Woah, c'est flou. « Vous vous souvenez des douleurs justes avant de vous évanouir ? » Cette fois mentir semble si absurde qu'elle ne s'y tente même pas. Elle est à l'hôpital, la femme qui lui fait face est sûrement médicomage, alors même si elle voulait être crédible et prétendre que ça va... c'est mal parti. « Au ventre. J'avais mal au ventre. » Elle a toujours mal au ventre mais a un peu trop de fierté pour l'admettre si facilement. « Comment je suis arrivée là ? » qu'elle demande d'une voix affreusement fatiguée qui l'agace elle-même. Pitié que ce ne soit pas ce qu'elle croit, qu'elle n'ait pas merdé sur le terrain, qu'Aaron ne soit pas au courant...

Amaël trouve toujours inquiétant son état, mais vu la situation il ne pourrait en être autrement. Elle a vraiment risqué gros à monter sur un balai dans son état, même à ne pas venir voir un médicomage aux premiers symptômes. Evidemment ce n’est ni la première, ni la dernière qui agira d’une manière aussi stupide, mais c’est toujours déprimant pour un médicomage de voir de la bobologie se précipiter aux urgences et des cas grave comme ça finir aux urgences bien plus tard, car ils se seront évanouie ou autre. Et elle doit garder un visage un avenant, ne pas s’agacer et rassurer la demoiselle. Ce qu’elle fait comme toujours.

« Depuis combien de temps durait-elle ces douleurs ? Vous savez ce qui l’a provoqué ?»

Oui Amaël a besoin de savoir pour proposer la meilleure potion antidouleur, parce qu’attendre une heure et attendre quinze heures ce n’est pas la même chose. Pareil entre recevoir un coup de battes dans le bides et une dizaine de coups de poings ce ne sera ni la même douleur, ni les même risque. L’hémorragie est normalement sous contrôle, mais rien ne dit que ce qui l’a mis dans cet état n’a pas provoqué d’autre dégâts qu’il faudra surveiller. Elle a donc besoin que sa patiente parle et d’après Aaron, elle risque de galérer un peu pour avoir toute ses réponses. Elle espère qu’il se trompe et qu’elle n’est têtue qu’avec lui, mais vu le rire mauvais qu’il lui a fait en disant ça elle en doute.

« Votre capitaine vous a ramené, il attend dans le couloir. »

Répond-t-elle a sa demande espérant qu’en répondant à ses questions Maddy en fera de même avec les siennes. Plus vite ce sera fait, plus vite Amaël pourra lui donner les meilleurs soins. Ils ont déjà fait beaucoup pour la sauver, mais il ne faudrait pas que ces efforts soit anéanti, parce qu’ils manquent d’information.

Fatiguée et mal en point, Maddy essaie de remettre de l'ordre dans ses idées mais galère plus qu'autre chose. Les paroles de la femme qu'elle suppose être une médicomage ne l'aide qu'à moitié, parce que ses souvenirs sont un bordel sans nom auquel elle peine à insuffler la moindre chronologie. Quelques images lui reviennent mais dans une confusion telle qu'elle ne sait plus où elle en est, se retrouvant à ne plus savoir si elle a tourné de l'œil face au visage inquiet d'Alma – ou alors c'était lorsqu'elle était en colère, parce qu'elle l'a été ça c'est sûr –, devant son petit-déjeuner qui lui filait la nausée, pendant l'entraînement avec Aaron ou... Dans le vestiaire peut-être, elle n'en sait rien, n'ayant qu'une vision parcellaire de tout ce bazar qui la pousse à poser des questions à la femme qui s'occupe d'elle. Sans surprise, elle en reçoit en retour mais est bien plus réticente à y répondre. Pourtant elle peut difficilement nier qu'elle a mal au ventre maintenant qu'elle est à l'hôpital, hm. « Depuis combien de temps durait-elle ces douleurs ? Vous savez ce qui l’a provoqué ? » La brune entrouvre la bouche pour répondre avant de se raviser, traversée par un éclair de génie – ou plutôt foudroyée par un éclair d'inquiétude. Comment elle a atterri ici ? Elle est presque certaine d'avoir interdit à Alma de l'amener à l'hôpital parce qu'elle avait entraînement... Comment est-ce qu'elle a pu y atterrir quand même ? Est-ce qu'Aaron sait qu'elle est là ? C'est surtout cette dernière question qui la préoccupe, en réalité, bien qu'elle se contente de demander comment elle a fini ici. « Votre capitaine vous a ramené, il attend dans le couloir.  » Les yeux de la joueuse de Quidditch s'écarquillent malgré sa fatigue. « Je me suis évanouie dans les vestiaires ? » Elle veut s'accrocher à cette version, Maddy, refusant de croire qu'elle ait pu se foirer sur le terrain. Pourtant, parmi les images qui lui reviennent se trouvent des cognards qui lui fonçaient droit dessus et qu'elle n'a pour l'instant pas le souvenir d'avoir renvoyés. « Si je vous réponds, vous êtes pas obligée de tout lui dire, hein ? » Ça existe vraiment le secret médical ou une connerie dans le genre ? Parce que là tout de suite, ça l'arrangerait bien à Maddy. « Vous avez pas le droit de révéler des trucs à ma place, pas vrai ? » Parce que si c'est le cas... Peut-être que Maddy va préférer la douleur au savon débile de son capitaine, ouais.

Amaël observe la coéquipière d’Aaron en se disant qu’elle a vraiment besoin de réponse, mais elle ne peut pas la brusquer non plus. Cela ne l’aiderait en rien , car elle se bloquerait. La medicomage prend donc son mal en patience répondant aux interrogations de sa patiente qui semble vraiment paniquer. De quoi se poser encore plus de question pour Amaël qui se demande depuis combien de temps ça dure ses douleurs et ce qui se cache derrière l’absence de soin. Elle ne posera pas plus de question que depuis combien de temps, le reste ne la regarde pas vraiment et elle n’a pas le droit de demander des choses aussi indiscrète.

« Non vous vous êtes évanoui en plein vol. Monsieur Davies vous a rattrapé, c’est ce qui vous à sauvé la vie. Sans lui vous auriez fait une chute mortel. Vous aviez mal depuis quand et qu’est ce qui a provoqué vos premières blessures ? »

Amaël insiste parce qu’elle a besoin de savoir pour comprendre qu’elle sont les blessures d’origines et celle provoqué par la chute. Elle aurait pu manquer quelques choses lors de son premier diagnostic à l’aveugle donc elle doit savoir. Sauf que Maddy Hartley ne répond pas et au vu de sa question, elle comprend qu’elle est inquiète que Aaron sache plus que ce qu’il a vu. Elle lui offre un sourire tendre.

« C’est ça, je suis soumises aux secrets médicale donc hormis vous et moi personne ne saura ce qui se dira concernant votre état de santé. »

Rassure-t-elle, parce qu’elle n’a pas besoin de s’inquiéter pour ça. Rien ne sortira d’ici et sincèrement vu comment Aaron bouillonne sans savoir tout, il n’a nul besoin d’en apprendre plus sachant que ça ne changera en rien son jugement implacable sur Maddy et ce qui s’est passé. Amaël plaint Maddy Hartley qui va devoir affronter un Aaron furieux quand elle sortira.

Lorsque la médicomage lui explique que son capitaine d'équipe l'attend dans le couloir, Maddy voit presque flou. C'est exactement ce qu'elle voulait éviter : qu'il l'ait vue faiblir et la prive de l'opportunité de retrouver – temporairement – son poste de batteuse. Elle volait être forte et apparaître comme la plus pertinente alternative à l'absence de Sydney malgré ses vieilles – pas tant que ça – bavures, mais au lieu de ça on lui apprend que c'est Aaron qui l'a amenée ici et donc qu'elle n'a pas été à la hauteur. Cette idée l'angoisse bien plus que sa blessure et son évanouissement : elle veut savoir ce qu'il s'est passé, où et comment. Elle a encore l'espoir que rien de trop compromettant n'ait échappé à sa mémoire. Au plus profond d'elle-même, elle espère avoir simplement tourné de l'œil après l'entraînement, ou au pire pendant une pause. Qu'importe tant que ça peut lui donner un argument lorsqu'il lui reprochera – car elle sait que ce sera le cas – d'avoir joué dans son état. « Non vous vous êtes évanoui en plein vol. » La joueuse n'a pas besoin d'entendre la suite pour devenir aussi blanche qu'un linge, sa peau perdant le peu de couleur qu'il lui restait encore. Elle fixe la médicomage avec de grands yeux aussi consternés qu'inquiets, écarquillés comme ceux d'un lapin pris entre les phares d'une voiture, alors que dans sa tête tout s'écroule. « Monsieur Davies vous a rattrapé, c’est ce qui vous à sauvé la vie. Sans lui vous auriez fait une chute mortel. » Elle est foutue. « Vous aviez mal depuis quand et qu’est ce qui a provoqué vos premières blessures ?  » Ça n'a aucune importance – ou plutôt, ça en a mais Aaron ne doit rien en savoir. Maddy déteste rien que l'idée de parler de ce qui lui est arrivé la veille, mais plus que ça elle refuse que quoi que ce soit remonte jusqu'aux oreilles de son capitaine. Alors elle s'assure que ça n'arrivera pas, prête à se mettre en danger si elle n'a pas la certitude que son interlocutrice a l'obligation de taire tout ce qu'elle pourrait lui raconter. « C’est ça, je suis soumises aux secrets médicale donc hormis vous et moi personne ne saura ce qui se dira concernant votre état de santé. » Il faut quelques secondes encore à la joueuse pour assimiler l'information alors que par automatisme elle esquisse un hochement de tête. Elle passe une main fébrile sur son visage et dans ses cheveux le temps de réfléchir, puis finalement elle se montre raisonnable et accepte de répondre à la question qui importe le plus pour la médicomage. « Un type m'a frappée hier soir. » L'aveu lui arrache la langue et son seul réconfort c'est que la médicomage est obligée de garder cette confession pour elle. « J'avais mal depuis. Mais c'était moins pire ce matin, » ajoute-t-elle, comme si elle avait besoin de se dédouaner de sa grosse connerie et de son déni.

Amaël n’aurait pas cru que ce fut possible pour Maddy de perdre encore des couleurs et pourtant c’est bien ce qui se passe. Peu importe ce qu’elle craint vis-à-vis de ce qui s’est passé et d’Aaron, c’est suffisamment grave ou inquiétant pour qu’elle passe à une autre teinte de blême. Amaël en aurait mal au cœur pour elle, si elle ne savait pas que Aaron venait de sauver la jeune femme devant elle et surtout qu’elle ne connaissait pas le cœur d’artichaut de son meilleur ami. Aaron s’énervera un bon coup et ce sera oublié l’instant d’après, parce qu’il ne veut pas détruire les autres. Quelques choses lui dit qu’en plus avec cet événement Maddy c’est puni assez pour les mois à venir sans que Aaron ait besoin de l’enfoncer plus bas que terre.

« Vous avez des douleurs hier depuis hier soir et vous n’êtes pas allé voir au moins un medicomage de ville pour vous soigner ? »

Fait Amaël sur un ton un peu sévère qu’elle a avec tout ses patients qui jouent un peu trop avec leur santé. Elle sait qu’on ne raisonne pas ce genre de personne facilement, mais un petit remontage de bretelle ne fait pas de mal. Même si ça ne changera rien à ce qui s’est passé pour Maddy et le risque qu’elle a encouru. Elle retient un soupir.

« La douleur était comment ? Elle pulsait, ça frappait, vous vous sentiez lourde ? Nauséeuse ? »

Amaël ne pense pas avoir loupé quoi que ce soit lors du premier examens, mais elle préfère poser des questions pour voir si elle a bien tout vu ou si une douleur ressenti plus tôt indique un autre problème. Il ne faudrait pas que Maddy soit autorisé à sortir de l’hôpital en étant pas totalement soigné, parce qu’elle aurait manqué quelques choses.

Maddy n'arrive pas à croire ce qu'elle entend. Comment ça, elle s'est évanouie en plein vol ? Et en prime c'est Aaron qui l'a rattrapée ? Aucune chance donc que l'incident lui ait échappé et qu'elle puisse s'en sortir sans avoir à lui donner d'explication. C'est un véritable cauchemar dans lequel elle se retrouve piégée, avec la perspective terrifiante que son capitaine d'équipe soit de l'autre côté de cette porte. Elle l'imagine déjà avec les sourcils froncés et les bras croisés, son pied tapotant régulièrement le sol de façon très agaçante, prêt à lui octroyer un de ces stupides sermons dont il a le secret. Rien ne l'énerve plus que ça, et malheureusement elle y a le droit en avant-première grâce à la médicomage qui se la joue donneuse de leçon. « Vous avez des douleurs hier depuis hier soir et vous n’êtes pas allé voir au moins un medicomage de ville pour vous soigner ? » Le ton sévère que prend la professionnelle l'agace. « Vous êtes censée me soigner ou me faire la leçon ? » peste-t-elle en se renfrognant un peu. Une raison de plus pour ne pas venir à l'hôpital, selon elle. « La douleur était comment ? Elle pulsait, ça frappait, vous vous sentiez lourde ? Nauséeuse ? » Mais c'est quoi toutes ces questioooons ? « J'en sais rien, elle était... elle était continue mais parfois elle pulsait un peu. » La brune se concentre pour essayer de répondre aux autres interrogations de la médicomage. « J'avais envie de vomir rien qu'en voyant mon petit-dej... Et oui je me sentais lourde, comme si j'étais très très très fatiguée. » Pour ne pas dire faible, un mot qu'elle exècre pour se qualifier elle-même.

C'est bon, la médicomage a fini avec ses questions ? Elle peut lui dire ce qu'elle a ? La laisser rentrer chez elle ? « Quand est-ce que je pourrai sortir ? » Elle est à deux doigts de demander si c'est possible d'avoir un garde du corps devant sa porte pour empêcher Aaron d'y entrer, mais a l'intelligence de ne pas pousser son audace stupide jusque là.