The orange beast in the abandoned greenhouse ~ Libre

The orange beast in the abandoned greenhouse

Pas de cours ce matin, Maïa est libre de découvrir Poudlard et elle adore ça. La jeune fille essaie de trouver, retrouver les détails des histoires de sa mère et de sa marraine. Parfois avec plaisir, elle parvient à imaginer une des aventures fantasques de sa mère. Parfois, elle découvre des lieux dont sa mère ne lui a pas parlé, plus ou moins magique. Et à d’autre moment, c’est à elle d’entamer de nouvelle aventure. Il y a tellement de chose à apprendre et découvrir dans ce château, l’aventure ne fait que commencer et elle est impatiente d’en découvrir plus. Alors, elle avance dans les couloirs cherchant quelques choses de nouveau, de magique ou de connus.
Son regard est finalement attiré par une petite chose orangée et rapide. Une créature magique qui doit vivre dans le château. Elle a très envie de savoir ce que c’est. Sourire aux lèvres, elle décide de suivre la petite créature sans réfléchir. Elle se met à courir décidé à savoir ce qu’est cette petite orange. Elle ne fait pas attention à là où elle va, pas plus qu’elle ne fait attention de là où elle vient. Elle ne réfléchit pas vraiment suivant juste son instinct et sa curiosité vis-à-vis des créatures magiques.
Quelque chose vient lui chatouiller le visage alors qu’elle avance, puis une autre. Et peu à peu une douce odeur proche du jasmin embaume l’air. Une sorte de racine lui frôle la jambe. Tant de petits détails qui finissent par la déconcentrer. Elle perd des yeux la créature orangée. Elle remarque alors la quantité impressionnante de racine et fleur aux sols. Elle relève les yeux et se fige. Autours d’elle c’est une vraie petite forêt végétale et malgré l’hiver bien présent dehors, de petits fleur orange, rose ou violette sont présentes un peu partout.
L’environnement est magnifique, remplis de parfum enivrant. Il y a de quoi se tourner la tête dans un petit nuage d’odeur et de verdure. Elle aurait pu s’y laisser aller succomber à l’odeur, au plaisir. Si seulement, il n’y avait pas au fond d’elle une sensation de danger. Cette serre -puisqu’il s’agit de ça, une serre abandonnée- a quelques choses de dangereuse. Elle ne doit pas rester ici sinon elle aura des ennuis et pas avec les préfets ou les professeurs. Elle est sûre qu’il y a bien pire ici que tout ce que représente les adultes et élèves plus âgés.
Maïa respire profondément. Elle ne doit pas paniquer pour le moment. Il faut juste qu’elle trouve un chemin pour sortir. Elle tourne sur elle-même, mais rien aucune trace de son passage. Elle ne sait pas d’où elle vient. Les battements de son cœur s’amplifient. Elle a peur, mais elle tente de garder son calme céder à la panique ne l’aidera pas. Il faut qu’elle avance vers là d’où elle pense venir et qu’elle garde espoir trouver une sortie. Alors, elle fait un pas puis un autre. Une sorte de liane essaie alors de l’attraper et elle laisse échapper un cri avant de courir un peu s’enfonçant un peu plus dans l’espèce de jungle qu’est cette serre.

The orange beast in the abandoned greenhouse

Maïa reconnait de moins en moins ce qui l’entoure. Elle ne se souvient pas de cette fleur rouge et toute ces lianes se ressemblent. Elle ne va jamais retrouver son chemin parti comme c’est parti. Elle est perdue et peut-être à jamais. Elle se sent bête tout ça pour une bestiole orange qu’elle ne va jamais retrouver. Son cœur bat à cent à l’heure, elle a presque l’impression qu’il va sortir de sa poitrine tant il va vite. Elle sert les poings cherchant où aller. Elle se demande si elle ne devrait pas crier et prier que quelqu’un vienne la chercher. Mauvaise idée ce lieu est trop isolé y a peu de chance qu’on l’entende ici. Elle soupire. Il faut qu’elle se débrouille seule.
Elle avance dans la sert petit pas par petit pas. Oh chouette une araignée moche, elle retient un hurlement. Il ne faudrait pas attirer une créature encore plus grosse. Elle recule et change de chemin. Sauf que de nouveau elle a l’impression de juste s’enfoncer un peu plus. Et plus elle s’enfonce, plus la végétation lui semble hostile. En plus, il y a un truc qui commence à sentir le rat crevé par ici. Une plante peut-elle dégager ce genre d’odeur ? Ou alors c’est un cadavre de bestiole qui pourri dans un coin. Une théorie qui n’est pas improbable pour le cou. Cela ne la rassure pas des masses.
Elle inspire et elle expire. Allez, elle doit continuer à avancer. Et bordel qu’est qui vient de lui toucher l’épaule. Elle se tourne et se demande quand les plantes se sont mis à avoir des crocs. Elle hurle de plus belle et cours le plus vite possible. Jamais, elle n’aurait cru pouvoir courir aussi vite de sa vie. Et pourtant malgré ça, elle a l’impression de ne pas voir de lumière au bout du tunnel. Cette serre fait quel taille au juste ? De l’extérieur elle ne lui semblait pas si grande. Après, il y avait la magie en jeu et le fait qu’elle ne sache pas où elle allait, cela devait jouer dans son impression d’être dans un labyrinthe. Elle est désespéré la gamine. Elle ne voit plus d’issues hormis crier et espérer que quelqu’un passe pas là.

« Aidez moi ! J’ai besoin d’aide. Je ne sais pas où je suis et les fleurs veulent me bouffer ! »

Bon ok, elle fait pitié pour le coup. Sauf qu’elle s’en fiche. Au pire on se moquera d’elle quelques temps, mais tant qu’elle peut se sortir de là vivante ça lui ira très bien. Elle pleure à chaude larme et pense à sa maman et Tata clown. Les deux femmes auraient trouvé une solution elles. Elles étaient fortes, débrouillardes et intelligentes. Maïa aimerait tellement leur ressembler un peu plus. Pour le moment, elle est mal barré. Après comme dit sa maman, elle a encore le temps de grandir. Ou du moins, elle l’aura encore quand elle sera sorti de cet enfer de verdure dans lequel elle s’abstiendra de revenir avant longtemps.

The orange beast in the abandoned greenhouse

Maïa regarde la plante et court à l’opposé d’elle. Malheureusement, ce n’est pas comme ça qu’elle va se sortir de là. Au contraire, elle s’enfonce un peu plus dans la serre. Plus jamais, elle rentre seule dans une serre abandonné sans ses amis ou peut-être plus jamais du tout. Quoi que elle doit l’avouer hormis la grosse frayeur, la serre a l’air très intéressante à découvrir et il y a tant de chose à comprendre, à découvrir. Enfin ce n’est pas le moment d’y penser, pour le moment elle doit juste flipper et tenter de trouver les deux femmes qu’elle entend.
Maïa doit se concentrer, elle le sait. Elle entend des voix de femme qui ne sont pas si loin. Et tout ce qu’elle veut c’est être auprès d’elle et surtout dehors. Elle regarde autours d’elle cherchant un passage. Il y a rien. Maïa sert da baguette cherchant un sort pour se faire un peu de place dans les plantes. Sauf que est ce une bonne idée ? Si elle les blesses les plantes risque de lui faire du mal non ? Sauf que si elle ne fait rien, elle est condamnée à rester ici. Ou alors elle va se faire bouffer par une plante ou une autre créature.
C’est décidé, elle doit faire en sorte de s’en sortir. Si elle lance un sort rapidement et court vite elle a une chance. Il faut juste qu’elle y croit. Elle inspire et expire. Elle tente de se calmer tout en se donnant du courage. Elle a tout le mal du monde à y arriver. Elle entend alors les femmes qui lui parlent. Elle sourit en apprenant leur nom. Au moins, elle est sûre que ce sont des humains qui lui parlent.

« Moi c’est Maïa, Je suis entouré de végétation. Il y a des plantes violette avec des crocs et… et… au dessus de moi la serres est hautes et pointue. Je crois que je suis en plein milieu de la serre.  Les plantes ont couvert le chemin et … et je ne connais pas vraiment de sort pour me sortir de là. »

Maïa frisonne alors qu’une plante lui frôle le pied. Elle recule encore et pointe sa baguette sur la plante. Sauf que effectivement, elle ne connait pas vraiment de sort contre les plantes. Elle se jure de devenir une élève studieuse en botanique après ça. Ou du moins elle promet d’écouter ce que racontera Juliett dessus, parce que il ne faut pas abuser.

« oh attendez y a une grande pique doré comme une flèche planté dans le sol avec la pointe vers le haut. Vous la voyez ? »

Maïa espère que les filles viendront vite à son secours. Elle pousse un autre cri quand un truc lui touche le pied. Elle tente un sort de découpe au pif espérant être libéré. Sauf que c’est aussi utile qu’un pet de licorne dans un pot. Elle fait une moue et se contente de reculer. La plante avance bien, doucement, mais elle avance bien.

The orange beast in the abandoned greenhouse

Maïa obéit à la jeune femme qui lui a parler et lance un protego sonore qu’elle réussi sans peine. Dans d’autre condition, elle aurait été fière d’elle. Sauf que là, elle n’a pas le temps de se réjouir. Elle a peur face à ces plantes qui sont trop haute. Elle espère juste que les deux femmes qu’elle a entendues viendront vite, car elle est carrément apeurée. Dire qu’elle voulait juste suivre un lézard étrange de base, elle n’avait pas prévu de se faire piéger par des plantes. Et comment elles peuvent faire ça ? Ce sont des plantes, ça ne devrait pas en faire autant. Du moins, le croyait-elle.
Elle ne regardera plus jamais les serres abandonnées de la même façon. Elles sont trop dangereuses. Elle évitera de les faire découvrir à ses amis. C’est trop risqué. Même si elles ont quelques choses de mystérieuse et que l’endroit est isolé, vaut mieux éviter. Quoi qu’elle pourrait juste venir proche des lieux sans rentrer dans les lieux. Il faudra qu’elle voie, en tout cas pas dans les prochaines sorties nocturnes, elle va avoir besoin de s’en remettre avant de faire ça.
Elle sursaute d’ailleurs en entendant de l’agitation et des cris de là où viennent les filles. Son cœur accélère encore une fois, comme si c’était encore possible. Elle est encore plus paralysée par la peur. Une part d’elle se dit qu’elle devrait aller les aider, surtout que c’est sa faute si elles sont en danger. Sauf qu’elle est paralysée par la peur, incapable de bouger. C’est déjà un miracle qu’elle parvienne à maintenir le sort protego, alors avancer dans la végétation et espérer retrouver les filles lui semblent impossible dans son état. Des larmes viennent rouler sur ses joues, en se demandant si elles vont réussir à sortir de là ou pas.

The orange beast in the abandoned greenhouse

Maïa se jure de ne plus entrer dans cette serre et peut-être qu’elle en fera de même avec les autres. Elle a eu la frayeur de sa vie avec tout ça, elle ne veut plus le revivre ce genre d’aventure terrifiante. Enfin si elle a l’occasion de revivre la moindre aventure, parce que pour le moment elle est juste en danger, la végétation veut sa mort et rien d’autre. Elle pleure encore alors que soudain elle voit de jeune femme s’approcher d’elle une rousse et une brune. Elle finit dans les bras de la rousse pleurant toujours malgré la demande de la jeune femme.

« M…merci… »

Maïa vient essuyer ses larmes avec sa mange et tente de se reprendre malgré la peur qu’elle a ressenti avec cette aventure. Elle secoue la tête à sa demande. Elle n’a pas l’impression d’avoir mal où que ce soit. Elle a plusieurs égratignures un peu partout en particulier sur les mains, mais là tout de suite elles ne lui font pas mal. Pas sûre qu’elle lui fasse plus tard vu qu’elles sont vraiment toute petite ses blessures. Rien d’alarmant en soi surtout avec ce qu’elles viennent de vivre qui aurait pu les conduire à des maux bien plus grave.

« Je ne sais pas. Je crois que je viens du même endroit que vous deux. »

Tout se ressemble ici alors c’est difficile de dire d’où elle vient surtout qu’elle n’a pas fait attention à son chemin pour venir ici. Elle aurait dû et sera peut-être plus prudente la prochaine, mais pour l’heure elle ne l’avait pas été et ça pourrait leur jouer un vilain tour. Surtout maintenant qu’elles doivent sortir de là. Le chemin retour s’annonce mouvementer à son tour.

« Laquelle de vous est Lysea et laquelle est Naomi ? »

Elle regarde la rousse puis la brune se demandant laquelle est Lysea et laquelle est Naomi. Elle peut juste supposer vu qu’elles se sont présentées en étant hors de sa vue. Elle imagine bien la brune s’appeler Naomi et la rousse Lysea, mais c’est de la supposition totale. Si elle a raison ça la ferait sourire, malgré la situation problématique qu’elles vivent. Elle serait tellement fière d’avoir su deviner et même si elle n’a pas l’étoffe d’un serpentard ou d’un serdaigle c’est plaisant de comprendre des choses par simple déduction.