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 Get Wild || Nérita

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Damian Wilson
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MessageSujet: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyMer 1 Mar - 14:50


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Qu’est-ce qu’il m’était encore passé par la tête ? Qu’est-ce que j’en avais bien à foutre d’elle et de ses hanches sublimes, qui savaient à elles seules, faire bander un mort ? Ou de ses immenses jambes galbées, que j’aurais aimé foutre à quatre pattes sur le tapis de mon salon d’appart’, sans m’en priver … Là, je comprenais la putain d’obsession de Nate, vis-à-vis d’elle. Je comprenais pourquoi, il la trouvait sublime et magnifique. Et intéressante. Et piquante aussi. Tous ces petits trucs qui me plaisaient pas d’ordinaire chez les nanas. Parce que, tant qu’elles suçaient ou écartaient les cuisses, moi ça m’allait parfaitement.

Mais avec la métisse, y’avait eu du répondant. Elle était pas conne, sous ses jolies mèches foncées. Y’avait un cerveau qui tournait à plein régime et force était de constater, que ça me plaisait. Parce que normalement, je parlais pas beaucoup avec les demoiselles. On va plutôt dire, qu’elles avaient la bouche pleine et que ça s’arrêtait là. Or, elle, elle était différente. Et je m’effrayais même, -y’en a qui ont peur des clowns, moi c’est de l’attachement en lui-même-, à y entrevoir d’autres trucs. Et, j’aimais pas ça. Parce que c’était me rendre faible. C’était m’asseoir sur des principes que j’avais établi depuis tout gosse. Depuis que cette enflure de Nathaniel, était parti jouer avec sa baguette dans son internat à la con.

Je m’enfermais, parce que c’était plus simple. Puis, j’étais comme ça. Et ça m’arrangeait que les autres, le voient. Y’avait que mon Parrain, qui connaissait mon réel fonctionnement. Et peut-être même, le 'crush' de Nate. C’était en ça, que je me sentais vulnérable. En ça, que je devais couper court à toutes ces idées qui étaient en train de m’empoisonner l’esprit. D’ordinaire, j’en avais rien à battre. J’en avais strictement rien à foutre. C’était pour ma propre gueule et rien d’autre. Même si dans l’équation, y’avait ce fils de pute de Nate. Ouais, on avait malheureusement la même daronne. Daronne, dont là encore, je m’en battais les couilles de l’insulter.

Je me retrouvais comme un con, dans l’affluence qu’était le quartier de Camden à cette heure de pointe. Y’avait au moins l’avantage de ma grande gueule et de ma grande stature pour dépasser toutes ces petites merdes. Prendre de la hauteur, ça vous faisait voir le monde autrement. Et putain, que ça fourmillait de pauvres cons, par ici. J’étais là, parce que mon idée m’obsédait. J’étais là, parce que je devais aller acheter un cadeau à Mayra. Pourquoi ? Parce que j’avais envie de la sauter. Que ça me démangeait depuis perpet’. Et, ce serait pas la première à succomber à cette entourloupe de dragouille vieille comme le monde.

Les meufs étaient vénales. Y’en avait chez qui ça sentait le foutre à des kilomètres. Parce qu’elles avaient obtenu ce qu’elles avaient toujours désiré. Et que leur mec, s’était pas alors privé de leur gicler sur la gueule. Bon, en même temps … vu la bouche de l’ancien 'crush' de Nate, c’était tentant.

Extrêmement tentant.

Alors, que je m’apprêtais à pénétrer dans l’un des premiers magasins à tendance grunge, goth’ et tout ce qui était dans l’ère du temps, je sentis une palpation au niveau de ma fesse gauche. Là, où se trouvait d’ordinaire mon porte-feuille. Fallait pas être con pour comprendre que j’avais affaire à une main habile. Main, qui était indiscutablement féminine, si j’en croyais mon regard sombre qui s’attardait sur la charmante silhouette. Charmante silhouette, que je privais de mon item, en venant me saisir de son bras. Avec un sourire en coin. Et un ton des plus « avenants ». Parce qu’elle était sensiblement bonne, la demoiselle.

- T-t-t-t. D’habitude, c’est moi qui mets les mains au cul. Pas l’inverse, ma petite dame. Si tu veux du fric, je peux accepter tout paiement en nature. Un rire sec, alors que je remettais mon porte-feuille dans la poche interne de mon blouson. Ou si c’était une nouvelle technique de drague, je suis preneur des nouvelles découvertes, crois-moi.

Ouais. Elle était assurément bandante la demoiselle.
Là aussi, faudrait être con, pour pas s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyMer 1 Mar - 16:41

On parlait parfois de l’heure du loup pour le crépuscule ou de l’heure des poules pour le coucher du soleil. A toutes ces heures liées à des animaux Nérita ajoutait l’heure du pigeon. A quel moment placer l’heure du pigeon sur une horloge ? Entre 17 et 18h, dans une moindre mesure entre 12h et 14h. L’heure du pigeon correspondait de manière générale aux grandes envolées dans les rues, qu’il s’agisse des sorties de bureaux ou des moments shopping. Et c’était le moment idéal pour alléger les passants. Ils avaient souvent un air déjà si préoccupés par leur travail, à cause d’un supérieur gueulard qui déversait sur eux sa frustration à la boîte, c’était finalement charité que de les empêcher de s’ajouter un souci supplémentaire sur le fait de choisir tel ou tel article ! Et puis qui sait, peut-être que le supérieur, le lendemain, voyant la mine déconfite de son subalterne et lui demandant autour d’un café pourquoi il tirait une tête de six pieds de long plutôt que de finir un dossier, peut-être que le supérieur tyrannique se rendrait compte qu’il malmenait son pauvre salarié et le ménagerait davantage, voire lui donnerait une augmentation. Bien sûr, les choses ne se passaient jamais comme ça et le pigeon n’avait que ses yeux pour pleurer, au mieux une motivation supplémentaire pour subir les caprices du petit caporal lui servant de chef. Mais ça, Nérita s’en moquait bien.
Pour cette fin d’après-midi, elle avait choisi d’exercer son art dans les rues de Camden. Ce quartier aux allures de marché géant était l’endroit parfait. On était suffisamment proche de l’appartement pour y aller facilement, tout en ayant assez de distance pour que ce ne soit pas compromettant. L’endroit n’était peut-être que rarement arpenté par des personnes très fortunées, mais parmi les étudiants et marginaux aux bourses légères, on trouvait parfois une personne en quête d’exotisme et prêt à payer pour. La mission de la Mexicaine consistait alors à empêcher cette personne de se faire arnaquer par le premier vendeur de contrefaçon venu en subtilisant les moyens de paiement de l’intéressé. Le moins qu’on pouvait dire par cette fin d’après-midi, c’est que la mission était un succès. Elle avait déjà raflé quatre porte-monnaie, le premier à un touriste ayant fait étalage de sa richesse en donnant à un mendiant, le deuxième à un homme très pressé ne s’étant même pas excusé d’avoir bousculé une jeune femme, le troisième à un type ivre de bien bonne heure, et le dernier à une jeune femme trop bien apprêtée pour ne pas avoir quelques billets en trop.

Une double paires, c’est bien, mais une suite c’est mieux, tout joueur de poker sait ça. Nérita était donc sur la piste de sa cinquième carte. Elle l’avait repérée, en fait. Visiblement pas une valeur bien haute si on faisait abstraction de sa taille, un 8 tout au plus, mais tout de même. Le type ne semblait pas des plus dégourdis, ce serait une bonne conclusion. Seulement, il se mit soudain à bifurquer vers une boutique. La voleuse se retrouvait directement en concurrence avec le marchand, si elle ne faisait pas tout de suite sa rapine, le butin s’en trouverait allégé. Plutôt que de la traditionnelle bousculade malheureuse qui, de toute façon, n’aurait que modérément fonctionné vu le gabarit du bonhomme, Nérita opta pour une main légère prélevant directement le porte-monnaie qui dépassait de la poche arrière du jean. Voilà, tout en douc-…
Mierda.
La Mexicaine avait visiblement sous-estimé la vigilance du grand gaillard, au point de se retrouver dans la mauvaise posture dite de la main dans le sac. Le type n’avait pas l’air plus revanchard que ça, s’estimant suffisamment content d’avoir sauvé son bien. Sauf qu’il parlait fort, et que déjà des passants se retournaient. Et ça, c’était mauvais. Autant la voleuse estimait pouvoir se défaire sans trop de heurt de sa cible trop prudente, autant si un badaud ou le boutiquier avait l’idée d’appeler la police, elle serait dans de beaux draps. Quatre porte-monnaie et un couteau à cran, ça n’allait pas tellement faire rire les forces de l’ordre.

La première idée de Nérita fut de plaider l’innocence en disant qu’elle avait vu le type perdre son portefeuille et que, comme il ne l’avait pas entendue, elle avait essayé de remettre l’objet dans sa poche. En ayant l’air suffisamment éplorée, auprès de quelqu’un n’ayant rien vu, ça pouvait passer. Et c’était bien la foule qu’il fallait convaincre. Mais prétendre qu’on ne pouvait pas rendre son porte-monnaie à un homme qui allait visiblement dans un magasin autrement qu’en lui fourrant dans la poche, ça ne passerait jamais, même un crétin se rendrait compte en trente seconde de l’aberration. Crier au viol ? C’était une possibilité qui l’avait déjà sortie du pétrin en Amérique, mais dans la configuration présente elle doutait que ça fonctionne. Alors, comme sa cible était visiblement un gros macho, il n’y avait plus qu’à le convaincre qu’il manquerait gros si celle qui avait tenté de le voler finissait au poste.

Contre toute attente, la Mexicaine prit un air avenant sinon charmeur, se rapprochant d’un petit pas.

« J’ai entendu dire que les Britanniques étaient de grands explorateurs, tu serais sûrement intéressé par une terra incognita, hombre guapo ? », dit-elle en détachant bien les syllabes pour bien mettre les lèvres en avant alors que son pied venait doucement frôler le mollet de l’homme.

La manœuvre était pour le moins risqué, Nérita le savait… mais elle avait particulièrement mal pris le fait de se faire prendre. Alors si elle pouvait attirer ce grand con de Brit’ plus loin et le plumer en beauté, elle comptait bien le faire.
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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyVen 5 Mai - 9:15


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Alors que j’étais parti en quête de trouver le cadeau parfait pour la métisse que j’avais envie de sauter, après un restaurant ou une exposition artistique que je lui aurais montré, je remarquais que je venais d’empocher le gros lot. Y’avait une nana, -extrêmement bonne si on aimait les nanas bouillantes et caliente-, qui m’avait mis littéralement la main au cul. D’ordinaire, c’était moi qui utilisais cette vieille approche de drague de gros charo et … qui fonctionnait. Avec toutes les nanas que j’avais foutu dans mon pieu, certaines avaient a-do-ré, ma grande main plaquée sur leur cul rebondi lors d’heures de pointe dans le Tube ou au moment de monter dans le bus.

Bon après je dis pas … mais j’en ai récolté des grosses claques. Or, ça m’a CLAIREMENT pas empêché de continuer. Ça m’a CLAIREMENT pas empêché de faire valoriser mon art. Je suis devenu de plus en plus doué et j’ai pu exercer mon Art lors de soirée entre potes. Où on se privait généralement pas de … « draguer » des filles bien peu farouches. J’ai mis le verbe draguer entre guillemets, parce que c’était pas vraiment draguer, qu’on faisait hein. Mais, c’était d’autres trucs. Et avec l’Epagnole ou la Mexicaine, ici présente … j’avais grave envie de tenter d’autres « trucs ».

Elle me semblait pas réfractaire. Voire même demandeuse, quand j’entendais ce ton suave et charmeur qui s’échappait d’entre ses lèvres pulpeuses. C’était le genre de gonzesse qui vous appâtait pour vous foutre dans un putain de piège. Où genre, y’avait son mec qui vous attendait avec des potos aux gros biscotos pour vous casser la gueule en deux à coup de battes de base-ball. Ça, c’était pas du vécu mais c’était pour un pote à moi, que je disais ça. La meuf l’avait dragouillé, elle était bandante et il avait succombé. Résultat : des côtes fêlées, une arcade sourcilière pétée et une honte que je lui crachais à la tronche, quand j’allais le voir à l’hosto.

Alors petit piège et gros seins, ça allait pas forcément ensemble. Puis, c’était bien plus drôle de la voir galérer à m’attirer ailleurs. À un autre endroit où la foule de Camden serait bien moins dense. Là, elle allait franchement payer le fait, qu’elle a failli chourer mon porte-feuille. Je comptais pas la laisser gagner à ce petit jeu, parce que c’était moi le meilleur et que ça flattait toujours mon égo. Avec un sourire des plus avenants, et un regard sombre pétillant d’un certain appétit, -je l’ai dit : elle est bonne-, je me faisais la tendre réflexion qu’on allait un peu jouer tous les deux.

Le cadeau pour la métisse attendra. Parce que contrairement à la pressée là, j’avais TOUT. MON. TEMPS. Et pour elle, c’était franchement pas la meilleure des échappatoires, soit dit en passant.

- Ma mignonne. J’adore explorer des terras incognitas, sois-en certaine. Je serais même chaud d’explorer là, tout de suite. Un petit sourire en coin, alors que j’avisais le monde et que j’en avais strictement rien à foutre. Moi, ça me dérange pas de baiser devant tout ce petit monde. Y’en a même qui payeraient cher pour voir tout ça. Ça s’arrache même comme des petits pains, les baises interraciales sur les revues un petit peu osées, tu vois ?

Bien sûr qu’elle voyait. Sinon, elle jouerait pas à ce petit jeu avec moi la nénette. Tout ça, pour prétendre à me chouraver mon porte-feuille. Parce que ouais, j’étais pas con quand même. Les petites manœuvres de chaudasses, je connaissais. Mais … au moment d’écarter les cuisses, y’avait plus personne.
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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyMar 18 Juil - 22:14

C’était clairement la mierda. Il n’existait pas grand-chose de plus désagréable que de prendre un type pour un con, se rendre compte qu’il était plus futé qu’il n’en avait l’air et se faire ridiculiser par lui. Or, c’était exactement ce qui se passait là pour Nérita. La Mexicaine ne put pas éteindre la flamme de colère qui passa dans son regard alors que ce cabrón de Inglés la retenait toujours. Elle retint un feulement rageur alors qu’elle s’imaginait taillader cet hijo de puta jusqu’au sang, le maudire pour que son cœur soit percé par des ronces, attirer sur lui le mauvais œil pour qu’il soit renversé par la première voiture en traversant la route et survive pour ne plus avoir l’usage du bas de son corps. Ah ! si elle pouvait l’empoisonner, souffler la maladie en un baiser pour qu’il pourrisse de l’intérieur ! Dios, elle le ferait sans hésiter.

Un vieux passant eu le malheur de faire une réflexion, la jeune femme lui lança un regard si noir qu’il baissa les yeux et partit en accélérant le pas. Elle n’avait pas la moindre idée de si ce vieillard l’accusait ou prenait sa défense, au fond. Il n’avait fait qu’un commentaire sur une situation qui lui échappait et la mettait en rogne. Ça ne se passait pas comme ça, d’habitude. D’habitude, elle ne se faisait pas prendre. Et pour peu que ça arrivât, jouer des yeux de biches la sortait rapidement d’affaire. Il y avait bien une ou deux fois où ça avait dégénéré, au Mexique, mais là-bas elle n’avait pas de problème à sortir un revolver. Sauf qu’en Grande-Bretagne, c’était impossible. Déjà, elle ne l’avait pas sur elle. Quant à son couteau, elle n’était pas certaine de pouvoir en blesser l’homme sans se faire maîtriser ou blesser, et ça ne ferait que lui valoir un tour au poste.
Il fallait qu’elle se calme.

« Pas ici, loquito ! », dit-elle en peignant sur son visage un sourire amusé. « Moi, je suis timide. Je donne moins quand il y a du monde. A toi de choisir. »

Ce salopard choisirait forcément le plus défavorable. Pour mettre un peu plus de chances de son côté, Nérita accompagna sa proposition d’un pied glissant le long du mollet. Les gens se retournaient de plus en plus. Dios, si elle avait la possibilité de lui coller une balle dans les couilles et de s’en tirer avec une révérence insolente… Elle l’avait déjà fait, une fois, au Mexique. Sur un bateau casino. Enfin, elle n’était pas allée jusqu’à tirer, mais un vieil aristo lui avait tant fait d’avances qu’au moment où il en était venu à faire du pied, elle avait plaqué son canon sur le sien. La suite (ou plutôt la fuite) avait été un innommable fiasco et Lucero Escuella avait pesté des jours durant contre sa fille, mais celle-ci classait cette aventure parmi ses bons souvenirs. Ah, si seulement elle pouvait recommencer, là, maintenant… !

« So, big guy.. ? », conclut-elle dans un ton feignant la distance et l’indifférence insolente.
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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyLun 16 Oct - 12:10


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Fallait être Nate, -ce gros con-, pour pas voir que mon interlocutrice fulminait intérieurement sans essayer pourtant de le montrer. Alors que ma foi, une nana farouche, c’était clairement excitant quand ça fermait sa gueule. Mais ici, la Mexicaine, était clairement en train de m’imaginer subir les pires supplices. Parce que ce regard furieux, je ne le connaissais que trop bien. Pour l’avoir vu à de nombreuses reprises et qui me faisait salement sourire. De ce sourire de défi, que je renvoyais à la face du monde. Et là, ce serait clairement pas la dernière à le voir s’étirer sur mes lèvres. Car, ce petit duel d’égo était intéressant. Divertissant, même.

Mais … c’était toujours moi, qui le remportait. Peu importe contre qui, je pouvais me fritter. Même si elle semblait savoir se défendre, j’étais pas le premier con venu. J’étais certainement celui qui allait lui mettre des bâtons dans les roues, avec un malin plaisir. Juste pour la voir enrager plus que de raison et effriter ce joli masque d’impertinence qu’elle osait me montrer. Toujours souriant, je la laissais faire. Jaugeant de l’instant où j’allais pouvoir m’infiltrer dans cette brèche, qu’elle m’offrirait bien malgré elle. Là encore, ce serait pas la dernière qu’une pirouette à la Damian Wilson, foutrait dans mon pieu. À maudire tous les dieux de la Terre, alors que je lui ferais subir la vivacité de mes coups de reins.

Or, elle avait dans le sang l’envie de dominer. De mettre à terre, tous ces hommes qu’elle avait sur sa route. Mais pas cette fois. Pas avec moi. Moi, mon petit plaisir personnel qui montait en flèche, c’était de la faire craquer. Elle était belle. Mais pas au point que ses charmes ibériques d’hystérique en furie me fassent avoir une blessure qui ruinerait ma carrière de connard pro’. Et surtout, je voulais pas qu’elle me chourave mon porte-feuille. C’était pas le but de cette manœuvre. En ce qui me concernait, la prendre dans une ruelle, là, c’était mon intention. Et … devant un charmant public. C’était pas la première fois que je baisais devant des personnes, sans m’en soucier.

- Pas ici ? J’eus un ricanement qui n’annonçait rien de bon pour la suite. Surtout pour elle. T’es timide ma belle ? Alors que t’hésites pas à m’aguicher comme une puta devant tout le monde ? À nouveau, un large sourire entendu. Avant de me pencher vers elle, pour lui murmurer chaque syllabe avec distinction, la fixant avec un regard ténébreux de prédateur. C’est con de m’avoir laissé choisir. Parce que tu sais pas de quoi, je suis capable …

Une pause. Avant de poursuivre sur ce même ton sérieux, qui n’était pas à prendre à la légère, surtout pour celle qui me faisait face et qui était une véritable petite distraction éphémère dans mon emploi du temps.

- Je choisis le monde. Avec le plus de public possible. Avec le plus de regards possibles dans notre direction. Surtout quand tu vas te mettre à hurler pour de très bonnes raisons. Et ce sera pas parce que je t’aurais volé ton sac à main, Cariña. Un petit clin d’œil pour la faire enrager la folle furieuse. Qu’il me serait aisé de dompter même si elle se mettait à m’arracher les yeux et les couilles à mains nues. Le big guy te dit de t’agenouiller juste devant lui. En lui soufflant des mots doux. Mais fais gaffe, je connais ta langue de salope. Je m’attendais à entendre des hijo de puta et des cabron. Même ça, fallait dire que ça m’excitait grandement. Et … si tu tentes un truc destiné à me blesser, sache que je serais pas aussi patient. Je le suis déjà de trop, là.
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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyMer 7 Fév - 20:16

Quand on vit parmi les malfrats, il y a des codes que l’on apprend vite. Fais-toi respecter. Fais peur, par tes actes ou par le bluff. Plus ça escalade, plus tu choisiras le bluff, parce qu’à un moment tu n’es plus sûr d’assumer.
Nérita avait bluffé. Elle n’était plus sûre d’assumer. Le joueur en face bluffait-il ? Si c’était le cas, il le faisait particulièrement bien, parce qu’il avait tout d’un grand cinglé. Il avait raison : la Mexicaine n’aurait jamais dû le laisser choisir, et elle ne savait pas de quoi il était capable. En même temps, est-ce que ce choix avait changé quelque-chose ? Etait-ce seulement destiné à changer quelque-chose ? Non. Ça n’était rien sinon une piètre tentative, un coup de plus avant que ne tombent les masques. Une maigre reconnaissance pour trouver les limites de ce type. Le viol public n’en faisait visiblement pas partie.

A ce moment, n’importe qui aurait paniqué. Mais Nérita Escuella n’était pas n’importe qui. Elle avait vécu plus d’une situation qui, selon elle, aurait fait s’évanouir la petite londonienne modèle des beaux quartiers. Et elle s’en était toujours tirée. Pas forcément avec brio, et pas forcément seule, mais tout de même. La première règle des voleurs, c’est ne te fait pas choper. La seconde : si tu te fais choper, démerde-toi. On ne jugeait pas tant un bon voleur au nombre de fois où il avait enfreint la première règle, mais surtout au nombre de fois où il avait réussi à appliquer la seconde. La Mexicaine comptait bien y arriver. Elle détestait ce qu’elle allait faire. C’était quelqu’un de fier, et se rabaisser la mettait prodigieusement en rogne. Sauf que nécessité fait loi. Mieux valait rabattre sa superbe ce jour et s’en tirer, et faire payer à ce connard l’addition plus tard. Avec les intérêts.

Changeant brusquement de stratégie, Nérita fit tomber le masque de la femme fatale pour revêtir celui de la belle en détresse.

« A l’aide ! A l’aide, au viol ! », se mit-elle à hurler.

Les passants à proximité immédiate ne feraient rien. Ils avaient trop vu ce qu’il se passait pour intervenir, devinaient qu’il y avait un loup dans la bergerie. Parmi ceux un peu plus loin, beaucoup se contenteraient de presser le pas et de détourner le regard ou de changer de trottoir. L’humanité était comme ça : égoïste et peu encline à se mettre en danger pour son prochain. Mais il se trouverait bien une personne ou deux pour réagir. Peut-être plus vraisemblablement une femme qu’un homme, d’ailleurs, car une femme ferait davantage preuve de solidarité dans un moment pareil. Et une personne pouvait en entrainer une autre, puis une autre, et encore une autre. Au pire des cas, Nérita n’avait besoin que d’une distraction, un relâchement de vigilance (et de son poignet, accessoirement) pour filer à l’anglaise sans demander son reste. Que le Samaritain se fasse casser la gueule à sa place, elle s’en moquait éperdument tant qu’elle était libre.

Car Nérita Escuella était humaine : égoïste et peu encline à se mettre en danger pour son prochain.


PS : Je te laisse déterminer si du monde intervient, si on lance un dé pour voir l'effet de l'appel, ou même si on ouvre le sujet à quelqu'un d'autre !
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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptyVen 5 Avr - 11:05


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La demoiselle avait un poil de mordant et elle était piquante. Mais face à moi, il était clairement avéré qu'elle faisait pas le poids. Comment le pouvait-elle de toute façon ? Y'avait généralement rien qui me déstabilisait, moi. J'étais pas de ces fiottes qui chialaient pour un rien. J'étais pas Nate, ce satané fils de pute -ouais ; je traitais notre daronne et alors ?-, qui venait geindre dans les jupes de notre génitrice. Et, j'aurais peut-être dû me calmer en pensant à cette copie conforme que j'haïssais au plus haut point, parce qu'il allait débarquer bien plus vite que prévu ...

Or, à cet instant, j'étais plus que concentré sur celle qui était devenue ma proie et un jouet franchement très farouche. Si au départ, elle avait joué la carte de la femme sublime et fatale, en souhaitant me délester de quelques livres, il n'en était plus rien désormais. La brune, avait clairement trouvé plus fort qu'elle et ça, ç'avait pas l'air de lui plaire plus que ça. Parce que, comme j'en étais certain et j'avais pratiqué cet art depuis des années maintenant : rien n'était susceptible de me coller la trouille. Mise à part, mon Parrain. Que je détestais décevoir, parce que c'était une sorte de figure paternelle, bien mieux que la mienne. Même s'il restait exigeant envers moi, c'était pas pour rien que je serais amené à diriger sa société un jour prochain.

Alors, qu'est-ce qu'il penserait de me voir ainsi, à prôner un viol public devant un bon nombre de passants qui nous calculaient même pas ? C'était courant. Elle était pas la seule, à tenter d'appeler à l'aide alors que des types, en venaient à poser leurs mains entre les cuisses de l'une de ses comparses. Et ce, dans le Tube. Sans se cacher. Moi, j'avais certes un peu de pudeur (inutile), mais j'en faisais pas partie. J'étais l’instigateur moi. Ceux qui poussaient les autres à le faire, le Diable s'asseyant bien sagement sur leurs épaules pour leur insuffler l'idée dans le creux de l'oreille.

Rien de plus, ordinairement. Alors que là ... la Miss, elle m'avait clairement titillé l'âme, l'égo, et surtout l'entrejambe. Avec ses conneries. Et là, où je ne pus m'empêcher d'avoir un rire mauvais, ce fut à l'entente de ces quelques mots, lâchés vainement. Personne, ne jetterait un regard sur un simulacre de viol. Personne ne croyait à ça. Tant que ça les atteignait pas, c'était plus fastoche d'y mettre des œillères. Car, c'était comme ça que l'être humain fonctionnait. Et, j'en faisais partie moi aussi. Bien que j'étais plus démon que simple mortel, parfois.

- T-t-t-t. Comme c'est mignon et sacrément bien tenté ! J'eus néanmoins un sifflement d'admiration assorti de ce sale sourire qui était la fenêtre sur mes intentions. Or ... tu sais jolie brune, que dans les statistiques, c'est pas 'au viol', qu'il faut crier pour être entendue. Je me penchais, pour murmurer à son oreille : ... c'est au feu. J'énonçais juste des statistiques vérifiables et vérifiées. C'était d'un pragmatisme avéré. Tandis qu'avec force, je l'entraînais dans une ruelle, prêt à faire ce pour quoi, elle venait de crier.

Jusqu'à ce que ...

- Décidément, toujours dans des entourloupes Damian. Cette voix, elle était reconnaissable entre toutes. Parce qu'on avait plus ou moins la même. Et ... qu'on était indissociables. Nathaniel Wilson. Mon jumeau. Si je ne garde pas un œil sur toi, tu continues tes facéties.

Le gars, c'était pas croyable ! Il gâchait l'ambiance partout où il passait, c'était pas possible !

- C'est ma nouvelle copine. Elle aime de baiser en public.
- À d'autres. Il souriait à la jeune femme avant de lui planter ses lèvres sur sa main. Crétin. Veuillez pardonner mon frère ... il ne sait aucunement gérer ses instincts primaires.

Wow. Wow. WOW. Je venais d'atterrir où, là ?
Déjà la connasse, elle connaissait mon identité alors que d'elle, j'en savais foutrement rien. Et mon frère, pépouze. À arriver comme un Chevalier sauvant sa Belle. J'allais lui en coller une putain, mais j'étais trop surpris de le voir ici. Qu'est-ce qu'il foutait ici ? Que ceux qui me disent que nous, les jumeaux, on était liés ... je commencerais peut-être à les croire. Un jour où l'autre.

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MessageSujet: Re: Get Wild || Nérita   Get Wild || Nérita EmptySam 11 Mai - 21:59

Il était dit dans la bible que « le Seigneur vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur étaient, en tout temps, dirigées vers le mal. » C’est suite à ce constat qu’Il avait décrété le Déluge. Si Nérita avait été Dieu, elle en aurait décrété un second, là, tout de suite.
La Mexicaine ne s’était pas attendue à beaucoup de réactions suite à son appel. Et oui, comme ce coño de su madre qu’elle se retenait de mordre pour arracher le lob de l’oreille le lui rappelait, selon les statistiques, il fallait crier au feu pour faire sortir les gens. Sauf que les gens étaient déjà dehors, pendejo ! A quoi bon en faire sortir davantage ? Si ceux déjà présents ne réagissaient pas, ce ne seraient pas les trois burros à venir qui feraient quoi que ce soit, à supposer qu’ils arrivent à temps pour avoir l’opportunité d’agir. C’était une fois de plus prouvé, l’humanité n’était composée que d’un ramassis de larves lâches, et elle était condamnée. Mais pas Nérita. Oh, elle criait et se débattait, mais purement pour la forme. Son esprit était déjà entièrement tourné vers la nécessaire étape suivante : le poinçonnage de la rate à coups de couteau. Il n’y avait qu’à se laisser entraîner dans la ruelle, se laisser mettre à genou et attendre le dernier moment, celui où l’agresseur était le plus vulnérable. Bien sûr, ç’aurait été plus efficient avec son Smith & Wesson. Moins discret, aussi. Mierda, c’était la dernière fois qu’elle sortait sans une arme digne de ce nom. Bien sûr, il y avait aussi sa baguette magique, mais à moins d’être à distance correcte, c’était tout simplement un coup à ce qu’elle soit brisée. Non, finalement, le couteau, c’était la meilleure option. Attendre, puis rate, rate, fémorale. Un trio gagnant.

Ils arrivaient dans la ruelle. Il n’y avait plus qu’à attendre le moment où ce salopard de Brit’ la jetterait au sol avant de s’approcher en conquérant, une main occupée à lui tenir les cheveux et une autre à préparer son affaire… quand tout bascula.
Les deux concernés tournèrent la tête vers la voix les interpelant depuis la jonction avec la rue principale. Et Nérita eut un instant de ce qu’Héphaïstos appelait « bug ». Derrière eux, la copie conforme de l’agresseur. En plus classe sur le plan vestimentaire : là où l’autre cabrón était en rangers, jean noir et cuir, son clone était en chemise, redingote et pantalon de toile. La surprise fut telle que la jeune femme ne comprit qu’après coup qu’elle venait de laisser passer l’opportunité d’avoir l’identité de son agresseur, au moins son prénom. Da-quoi ? Daniel ? Damon ?
A peine revenait-elle de sa surprise que son unique main libre, la gauche, était délicatement saisie et baisée par celui qui se présentait comme le frère de l’hijo de puta. Ouais. De l’avis de la Mexicaine, il n’y avait pas que ses instincts primaires que celui-ci ne savait pas gérer.

« Je le pardonnerai peut-être si vous faites quelque-chose ! Il veut me forcer ! », s’écria-t-elle.

Pur mensonge, il faudrait que Daniel subisse beaucoup de souffrance avant qu’un pardon ne soit envisageable. Encore que ce ne serait même pas un pardon, simplement l’estimation qu’ils étaient quittes. Mais ça, Daniel bis n’avait pas besoin de le savoir. Pour lui, la voleuse devait rester la victime.
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