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 Cui cuit (pv Louis)

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Sydney Harper-Greene
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MessageSujet: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptySam 18 Fév - 19:06


Cui cuit
@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980

Sydney n’est pas venu sur le terrain de quidditch seul depuis un moment, mais il a manqué tellement d’entrainement ces derniers temps qu’il c’est dit pourquoi pas. Et surtout, il veut prouver à son directeur et surtout son capitaine qu’ils ont fait le bon choix en le prenant dans leur équipe et en le gardant malgré les problèmes qu’il a eu au cours de mois dernier. Il a intérêt à tout donner pour ça, ne plus être absent, s’entrainer plus et tout faire pour résister à la mandragore ou tout autre drogue. Ce dernier point c’est le plus dur à maitriser, parce qu’une fois éloigné de son compagnon il a tendance à aller voir un dealer pour acheter sa dose et après il regrette ou il regrette quand il en a pris. Sauf qu’il faut qu’il arrête de s’en vouloir après, mais qu’il se retienne avant. Il sait d’expérience que c’est plus simple à dire qu’à faire, mais pour Aitonui et son travail il va essayer de le faire.
Le jeune homme fait ses étirements et se lance dans l’entrainement. Il a décidé de suivre la méthode d’Aaron et de s’entrainer à poursuivre le vifs d’or. Ce n’est pas son rôle dans l’équipe, mais il comprend l’intérêt de changer de poste de temps en temps. Cela change et surtout ça permet de développer certaine capacité physique que ne leur permet pas le fait de rester sur des entrainement à juste leur poste fixe. Se mettre à un autre poste c’est se dépasser et il en a besoin. L’activité physique étant plus que conseiller quand on reprend une phase de sevrage. Le seul truc c’est que lui une fois qu’il se lance, il s’arrête plus. Et cet entrainement en est la preuve parfaite. Il va poursuivre le vif d’or pendant plus de deux heures sans s’arrêter avant de finir épuisé et de se poser dans les gradins n’ayant pas vraiment la force de descendre plus pour le moment. Il doit reprendre son souffle et un peu de force avant de se dire qu’il faudra rejoindre les vestiaires.
Epuisé, il se pose donc sur les gradins sans remarquer la présence de quelqu’un a quelques sièges de lui. Il a soif très soif, mais comme un con il n’a rien pris sur lui ou eu la bonne idée de poser une petite gourde dans les gradins. IL a juste pensé à faire son entrainement et à se défouler comme pour se retenir de foncer acheter sa dose. Il passe une main dans ses cheveux, là il n’aura pas la force d’aller jusqu’au vestiaire donc tant pis il attendra.
Son balai commence à glisser de là où il l’a posé et il le rattrape de justesse avant qu’il n’atteigne le gars qui se trouve non loin de lui. Gars qu’il vient seulement de capter. Il ne se serait pas posé là. Franchement, y a mieux comme moment que de se retrouver à côté d’un gars qui pue la transpiration et respire trop fort. Il s’excuse et commence à se lever, avant de se rasseoir ayant la tête qui tourne. Il a trop forcé en fait.
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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyDim 26 Fév - 22:49


Cui cuit
@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Assis sur les gradins, j’observais le joueur de Quidditch s’entrainer. Je ne connaissais pas son nom, ni l’équipe dans laquelle il évoluait, je ne suivais pas réellement le quidditch. Mais j’aimais bien venir ici, les voir s’entrainer sans personne dans les gradins. Le silence et le calme de l’instant m’apaisait, un peu. Pour un temps. Tout revenait lorsque je rentrais chez moi. Et l’avoir tué n’avait absolument rien changé à la peine qui me hantait depuis deux ans. C’était insoutenable d’imaginer ma vie sans eux, et pourtant, aujourd’hui, j’essayais tant bien que mal de survivre sans ma femme, ma fille, mon fils. Lincoln adorait le quidditch. Je l’avais souvent emmené aux différents matchs. Et aujourd’hui, sur les gradins c’était comme un retour en arrière. Le joueur évoluait rapidement, ses gestes étaient précis, il donnait l’impression de danser dans les airs. C’en était presque beau. J’étais seul dans les tribunes, à observer sans vraiment observer, ressasser mes deux dernières années, me demandant comment aurait leurs vies s’ils étaient toujours là, à mes côtés. Elle aurait été danseuse étoile, ma fille, j’en étais persuadé. Elle dansait si bien. Elle volait dans les airs à chaque fois. Ces ballets me manquaient. Avec ma femme, nous avions assisté à tous ses galas de danse, tous ses ballets, tous ses entrainements, parce qu’elle était la plus belle et qu’elle faisait ma fierté chaque jour qui passaient. Même lorsqu’elle était costumée en coccinelle, et qu’elle courait partout sur la scène, presque pas en accord avec les autres danseuses de trois ans. Ça nous faisait rire avec Lizzie. Et aujourd’hui, je ne rirais plus jamais. Et cela me faisait mal.

J’ai roulé une cigarette avec du tabac moldu sans l’allumer. Déjà, c’était interdit dans le stade et aussi parce que je préférais rouler les cigarettes plutôt que de les fumer. Le geste m’apaisait bien plus que de fumer. Le joueur de quidditch avait fini par disparaitre du terrain, je suis resté assis dans les tribunes. Un gardien me virait sans doute si jamais je dérangeais. Je venais régulièrement ici, et jamais on m’avait demandé de sortir même après l’entrainement des joueurs. Il faut dire que je n’étais jamais allé les emmerder, je les regardais simplement, sans jamais les déranger. Aller les voir ne m’intéressaient pas, ils faisaient leurs vies, leurs entrainements, et je n’avais en aucun cas le droit d’y interférer. C’est comme si les gens venaient me voir, moi, dans mon taf pour me demander des autographes, je détesterais ça, je n’allais donc pas le faire. J’ai sursauté quand quelqu’un s’est adressé à moi. Je n’avais pas fait attention que quelqu’un se trouvait aussi dans les tribunes, trop obnubilé par le souvenir de Lizzie. J’ai levé les yeux vers le nouvel arrivant, le joueur de quidditch que je venais d’observer depuis deux heures. « Aucun souci » ai-je répondu, avant de tendre une main vers lui pour le retenir. Il n’avait vraiment pas l’air bien. « Ca va ? Vous voulez un peu d’eau ? » ai-je demandé en sortant la bouteille que j’avais dans la poche.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyLun 27 Fév - 19:29


Cui cuit
@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Sydney sait qu’il a forcé sur l’entrainement, mais il ne pensait pas à ce point-là. Pas au point que son corps ne le tienne plus vraiment et le mette en position de faiblesse devant quelqu’un. Même si la personne ne l’a pas dérangé jusqu’à maintenant, allez savoir ce qui va ressortir d’une telle scène. Les journaleux à deux mornilles sont déjà sur lui, ils n’auraient pas beaucoup pour qu’un simple entrainement trop poussé fasse naitre d’autre rumeurs sur lui. Même ses absences ont fait parler dans la page sport. Il a évité d’aller les lires, mais il sait que ce n’est pas toujours joli joli ce qu’on dit sur lui, d’après ce qu’il en a compris de conversations avec ses coéquipiers. Il n’ira pas lire pour éviter que ça lui donne des envies qu’il ne doit pas avoir. Il a promis à Aitonui qu’il ferait tout pour ne pas se mettre dans des situations qui lui donnerait envie de Mandragore et qu’il arriverait ainsi à arrêter au bout d’un moment. Le chemin est encore long pour ça.
Il sursaute a la voix de l’homme derrière lui. Sydney c’est excusé auprès de lui, mais il ne s’attendait pas à ce que le type lui parle. Il est surpris et pas rassuré. Est-ce qu’il va prendre des photos de la situation ? En profiter pour lui demander un autographe ? Il déteste signer des trucs, mais c’est le jeu de la célébrité sauf que quitte à choisir il préférait ne pas avoir la tête qui tourne. Est-ce que ça va être tout autre chose et Sydney se fait des film ? Apparemment la troisième option est la bonne puisque l’homme lui propose a boire. Il le regarde surpris, puis se dit que c’est sans doute de la gentillesse et qu’il doit arrêter d’être méfiant sur tout.

« Je… veux bien si vous en avez… j’ai trop forcé. »

Il aurait préféré du sucre, mais déjà de l’eau lui permettrait peut-être de se remettre sur pied et de ne pas rentrer au vestiaire en ayant trop l’allure du gars bourré. Il en fait des conneries, mais il tente de ne pas venir sur le terrain de quidditch bourré ou sous l’emprise de stupéfiant. Bon l’alcool ce n’est pas difficile, il ne boit plus du tout et n’a jamais vraiment bu. Par contre, la mandragore c’est une autre histoire, mais il arrive à se tenir à ce qu’il a dit. Il est assez fier de lui pour ça, c’est comme une mini victoire sur son addiction. Et il a le droit de célébré ce genre de petite victoire, mais du coup il ne tient pas à ce qu’on pense qu’il a bu ou fumé. Et c’est sans doute pour ça qu’il tente de justifier son état à un parfait inconnu.

« J’ai cru que j’étais capable de faire tout ça sans problème. Je me suis bien trompé je crois. Désolé vraiment. »

Il n’a pas à être désolé, mais il s’en veut de se montrer ainsi devant quelqu’un et surtout de potentiellement l’enlever à la contemplation du joueur qu’il était venu voir. Même s’il y en avait sans doute que deux autres à s’entrainer entre eux, vu qu’il n’y avait pas d’entrainement officiel. Et ces deux là étaient pas de son équipes, mais d’une petite équipes qui selon Aaron était prometteuse.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyLun 27 Fév - 21:06


Cui cuit
@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Je l’avais sans doute déjà vu dans la Gazette du sorcier, le gamin, ou peut-être pas. J’étais bien incapable de dire qui il était, dans quelle équipe il jouait et quel poste il occupait. Un anonyme parmi tant d’autre. J’ignorais s’il aimait ça, être harcelé par les journalistes d’un côté, les fans de l’autre. Mais je m’étais toujours dit que lorsque l’on faisait une carrière de sportif international c’est que l’on aimait un peu la gloire qui tombait sur nos épaules. Je l’ai observé, lentement, me disant qu’il pouvait avoir l’âge de ma fille ou de mon fils. Que peut-être ils auraient pu se connaitre, mais qu’un chauffard le leur en avait empêché. Et dire que sa mort, je l’avais sur la conscience et j’en culpabilisais plus que de raison. Je n’avais – pourtant – fait que venger l’honneur de Lizzie, Eden et Lincoln… et je m’en bouffais les entrailles que d’avoir céder à cette pulsion abjecte. Sur le coup, cela m’avait fait un bien fou, l’apaisement ressenti au moment ou il s’écroulait au sol, mort, m’avait totalement transcendé et je donnerais n’importe quoi pour revivre cette sensation… et puis tout était revenu. L’accident de voiture, l’appel de cet hôpital moldu, le Royal Hospital, très exactement, qui m’annonçait l’impensable. Cette visite dans leur morgue, pour soi-disant reconnaitre les corps. J’avais maudit les sauveteurs moldus de les avoir emmenés dans cet hôpital, alors qu’à Sainte-Mangouste, ils auraient survécus. Ou peut-être pas. Le médicomage que j’avais rencontré m’avait assuré que la magie n’aurait rien pu faire contre cette mort instantanée qu’ils avaient eu. Morts sur le coup. Les trois d’un seul coup, sans que je ne puisse rien faire. Sans que je ne puisse parler à ma fille pour m’excuser. Simplement envolé. Comme s’ils n’avaient jamais existé. Et lui… survivant de l’extrême. J’avais pris sa vie, et c’était peu cher payé, contre celles de ma famille.

Je lui ai tendu la bouteille d’eau que j’avais emmené avec moi. Je n’étais pas médicomage et ne désirait pas l’être. Je ne souhaitais pas qu’il me fasse un malaise, là, maintenant, je ne saurais pas comment réagir. Cela m’a fait sourire lorsqu’il s’est justifié. Pas que je m’en fichais, mais en fait si. Il pouvait bien gérer son entrainement comme il le voulait. Je savais ce que c’était que d’aller en dehors des limites que l’on s’était accordé. J’y entrais souvent dans ses limbes, et j’avais souvent du mal à en sortir. Un peu fou, c’était ainsi que l’on me qualifiait dans le Département que je dirigeais. Je reconnais que cela m’arrangeait, ainsi je pouvais garder des choses en moi sans que l’on ne me pose trop de question. Les fous faisaient fuir le commun des mortels, et moi ça m’allait. « Vous n’avez pas à être désolé. Tout le monde a le droit à l’erreur » Même lui. Même moi. Tous sans exception. Ou presque. Même si l’erreur pouvait nous hanter jusqu’à la fin de notre vie, on y avait le droit. Je le voyais encore dans mes rêves, ce connard de chauffard. Je n’étais jamais remonté dans une voiture depuis l’accident. Je n’avais jamais vraiment eu confiance en cet engin mais ma femme adorait toutes les technologies moldues, et la voiture la rendait heureuse – je n’avais jamais compris pourquoi – mais elle aimait conduire, aller d’un point a à un point b, lentement, en observant le paysage, s’imprégner de ce qu’elle voyait sur le bord de la route. Elle ne jurait que par la voiture, et franchement si j’avais su ce qui allait lui arrivait, je l’aurais un peu plus forcé à utiliser le transplanage pour se déplacer. Elle serait toujours en vie, ma belle Lizzie. « Je vais paraitre pour un ignare mais vous faites parti de quelle équipe ? » Si déjà j’étais là, autant en apprendre un peu sur le Quidditch. J’aurais au moins des choses à raconter à mon Lincoln.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyLun 27 Fév - 23:49


Cui cuit
@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Sydney a attrapé un peu maladroitement la bouteille d’eau, ses muscles tremblants presque autant que lorsqu’il était en manque. Sauf que là il n’a pas du tout envie de mandragore. Il a juste envie de se rouler en boule pour dormir ou se prélasser sous une douche brulante ou alors de parler à la lunette des chiottes pendant les dix prochaines minutes tellement il a la tête qui tourne. Si Aitonui le voyait dans cet état pas de doute qu’il se prendrait une réflexion et il aurait bien raison. Il s’était mis mal pour décompresser, mais c’était pas mieux que de tirer une taffe. En fait c’était même plus dangereux. Il aurait eu l’air fin à faire une chute de plusieurs mètre de haut s’il avait été sur son balai. Et rien ne dit que quelqu’un lui aurait porté secours à ce moment-là. Il avait eu beaucoup de chance de pouvoir se poser avant qu’il ne soit trop tard. Là même s’il n’était pas bien, il ne ferait pas une chute potentiellement mortel en tombant. Et en plus, il y a quelqu’un proche de lui pour au moins prévenir un infirmier ou quelqu’un de compétent pour l’aider. Il boit plusieurs gorgées d’eau avant de rendre sa bouteille à l’homme en question.

« Merci. »

Fait il avant de pouffer du nez quand il lui dit que tout le monde a le droit à l’erreur. S’il savait que lui ne peut pas se permettre une telle chose sans être jugé de tout les côtés. A juste titre sans doute, il n’est pas tout blanc et c’est pour ça qu’il intéressait tant les journaleux à scandale. Il y avait quelques choses à fouiller de son côtés et ils ne se gênaient pas pour creuser allant même chercher des informations datant d’une époque où il était un parfaite écervelé à qui il ne fallait pas parlé. Sauf que ça, il adore les fouines. Le passé honteux des célébrités leur plait, parce qu’ils souhaitent briser l’image parfaite que renvoie beaucoup. Enfin, il n’avait pas compris pourquoi ils tenaient tant à s’acharner sur lui. Il n’avait pas une mauvaise image, mais il n’avait clairement pas l’image du saint dans cette équipe. Et pas besoin de fouiner les tréfond de son passé pour ça. De tout ses coéquipiers, il était le moins souriant, le moins avenants et le plus fracassant avec les journaleux ou certains fans trop entreprenant. Il n’était pas méchant, mais juste tout les aspects de la célébrité ne lui plaisait pas et il ne le cachait pas comme pouvait le faire d’autre. Il n’aimait pas ce genre de faux semblant.

« Si y avait que celle là… »

A finit par murmurer Sydney plus pour lui-même que pour ce type. En fait, il espérait même qu’il ne l’ait pas entendu. Il n’y avait pas besoin de rajouter de l’huile sur le feu des nombreuse histoire qu’il a au cul. Il en a déjà assez fait. Et son état actuel si quelqu’un décide de le prendre en photo pour l’envoyer à quelqu’un journal ferait un article à scandale sans doute aussi faux que les derniers sortis. Rien que l’idée l’ennuie déjà, mais il ne pouvait rien faire pour arrêter tout ça. Depuis le Pisces et son arrestation qui a été photographier, il subissait ce genre de chose. Il a juste à espérer que ça se tasse et que ça ne lui porte pas préjudice dans son travail. Heureusement qu’il y a son capitaine pour le rassurer sur ce point. Il sait qu’Aaron le défendra pour qu’il ne soit pas viré à cause d’un article sur lui. Et il en remerciait intérieurement son capitaine et le fait d’avoir intégré cette équipe avant que tout ça n’éclate, sinon il n’aurait sans doute jamais fait parti des pies.

« Oh… surprenant ça, vous venez voir des entrainements et vous ne vous y connaissez pas en Quidditch. Voir voler des gens vous apaise ? »

Demande le jeune homme sans trop réfléchir à ce qu’il dit. Il a juste été surpris par ce qu’il vient de dire. Rare sont les gens a venir assisté aux entrainements sauvage de quelques joueurs professionnels sans rien y connaitre. Ou du moins en donnant l’impression de rien n’y connaitre. Non parce que dehors, il veut bien y croire qu’on ait du mal à le replacer avec son costard, mais là il porte son uniforme de quidditch. Et autant dire que la pie n’est pas discrète. En plus le noir et blanc si spécifique à cette équipe est reconnaissable. Après il a peut-être pas fait attention ou vient réellement juste pour voir quelques personnes voler. Parfois ça détend de juste ce poser et regarder les autre voler donc il peut comprendre l’intention au fond. Il lui sourit donc un peu au final avant de lui répondre :

« Je suis Sydney Greene, un des batteurs des Pies montmorose. Puis je connaitre le nom de la personne qui m’est venu en aide ? »

Sydney ne capte pas tout de suite qu’il a dit le nom de son père, alors que de base ce n’est pas celui qu’il utilise pour le Quidditch. Pour protéger sa sœur et son père de sa célébrité trop bruyante et dangereuse, il évitait normalement de dire ce nom. Il se présentait plutôt sous le patronyme de sa mère que tout le monde du Quidditch avait connu pendant des années-avant qu’il sache pour son père et son deuxième nom de famille- et qu’il continuera à connaitre pendant encore longtemps. Il valait mieux sa mère que son père pour prendre la débâcle qui pouvait parfois se lire sur lui dans la rubrique sport des journaux. En fait, il aimait beaucoup que ce soit ce nom là qui soit salit. Vu le peu d’amour qu’il avait pour sa génitrice, il espérait qu’elle souffrait bien de ce qu’on l’accusait de faire. Même si ce n'était que foutaise, beaucoup prenait pour argent compte les mots des torchons sorties dans les journaux. Et plus on était dans un pays loin et plus on y croyait. Vu la distance entre l’angleterre et les états unis ça promettait sur ce qui se disait sur lui dans ces pays là.


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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyJeu 20 Avr - 21:57


Cui cuit
@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

J’ignorais si parler me faisait du bien. Je ne suis pas du genre à m’entretenir avec des inconnus. En général, on me fuit. Au ministère, la plupart des personnes que je croise me fuient comme la peste, même mes subordonnés. Cela dit, cela me va bien. Je ne vis plus depuis que ma Lizzie n’est plus là. L’absence des mes enfants m’a mis dans une profonde dépression de laquelle, je n’arrive pas à sortir. J’aimerais les rejoindre. J’y pense souvent, mais entre le vouloir et en avoir le cran, il y a un gouffre, que je n’arrive pas à franchir. Le visage du chauffard m’empêchant de partir. Je n’arrive pas à oublier ce que j’ai fait, ça me bouffe tous les jours. Lui, il me semble un peu fébrile, même avec l’eau ingurgitée. A vrai dire, s’il pouvait éviter de me faire un malaise dans les bras, cela m’arrangerait. Je ne saurais pas quoi faire. Je n’ai pas été formé pour sauver des vies. Loin de là.  Je les prends, moi, les vies. Le stade était vide à cette heure-ci et j’étais sûr que Lincoln aurait aimé être ici, juste à regarder le terrain, à profiter du calme londonien. Et voir le coucher de soleil tomber derrière les tribunes. C’était apaisant, moi cela m’apaisait. Je me sentais libre de tout, oubliant presque que ma femme et mes enfants n’étaient plus là, à m’attendre à la maison, que le chauffard n’en était pas un et qu’il coulait des jours heureux dans son cottage près de la mer.

Je ne m’étais jamais réellement intéressé au Quidditch. Je ne l’avais fait que pour Lincoln, pour l’emmener aux matchs lorsqu’il en avait envie mais les équipes, à vrai dire, je ne les connaissais pas. J’ignorais comment s’appelait celle qui sévissait à Londres. Je ne connaissais que le nom des balles et des postes. Je m’étais forcé à les apprendre pour faire plaisir à mon fils. J’ai eu un petit sourire à ses paroles, avant d’acquiescer d’un signe de tête. Oui, observer les joueurs me faisait du bien. Je les observais sans les voir. Le calme des entrainements sauvages avait quelque chose de rassurant Cela dit, je serais venu ce soir, même sans entrainement sauvage. Je n’avais pas besoin d’observer les joueurs, seulement le stade. Ce stade que mon fils aimait tant. « C’est surtout le calme qui règne qui m’apaise » ai-je répondu, les yeux un peu dans le vague. Cela m’évitait de penser, même si là, présentement le souvenir de mon fils était un peu trop présent dans mon esprit. J’ai joué avec la cigarette éteinte que j’avais dans les mains, un peu nerveux. Je n’aimais pas spécialement m’ouvrir aux autres, je n’étais bien que dans ma bulle, loin des autres. C’était ce qui était bien dans mon département. Il faisait peur à tant de monde, et il était surtout très interdit à ceux qui n'y travaillaient pas, que je pouvais y être tranquille à divaguer comme je l’entendais. Sans que personne ne vienne ne me poser de questions, ni m’emmerder. Pas que le joueur m’emmerdait, au contraire, il avait l’air fort sympathique, mais je n’étais pas des plus à l’aise non plus. Son nom a sonné à mes oreilles avec un sentiment bizarre de déjà-vu. Je connaissais ce nom de famille, j’en étais persuadé et il m’a fallu un temps infini pour le remettre. Je ne travaille pas beaucoup avec le département de la Justice Magique, sauf lorsque les aurors ou les tireurs d’élite nous ramènent des objets de magie noire, sinon, je les laissais vaquer à leurs occupations au deuxième étage, et eux aux miennes. Mais le nom du Directeur des aurors était connu et reconnu dans toute la Grande-Bretagne, surtout depuis les évènements de Poudlard. Evènements qui avaient mis à mal la Grande-Bretagne. J’ignorais qu’il avait un fils, le directeur. En même temps, nous n’étions pas les meilleurs amis du monde. Et puis, pour tout dire la vie privée des personnes ne regardaient qu’elles. « Louis-Elijah Selwyn » ai-je répondu à sa question. Je n’ai fait aucune remarque sur son ascendance. Le respect, peut-être. Ou peut-être parce que si j’avais été à sa place, ça m’aurait saoulé que l’on me parle de mon paternel, un peu trop connu. Quoique… s’il était une star du Quidditch, il était sans doute bien plus connu que le chef des aurors. « Ça fait longtemps que vous faites du Quidditch ? »

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyDim 11 Juin - 17:35


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@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Le calme ? Sydney a levé un sourcil. Il n’aurait pas qualifié un stade de quidditch comme calme. Même en entrainement improvisé ce lieu n’était jamais calme. Ou alors c’était parce que dans les airs, le calme n’est pas le maitre mot ? Sans doute. En regardant et écoutant autours de lui, il peut entrapercevoir le calme dont lui parle cet homme étrange. Est-ce qu’il trouve ça apaisant ? Non. Mais il n’est pas du genre à aimer le calme, même s’il est plus posé que beaucoup de ces collègues joueurs de quidditch, il reste un joueur de quidditch et ce n’est pas le calme qui caractérise cette profession. Le calme n’est donc pas apaisant pour la plupart d’entre eux.

« Je crois que je comprends de quel calme vous parlez. »

Il ne dirait pas qu’il en était sûr, parce que ce serait mentir. Néanmoins il pense entrapercevoir cette paix que recherche l’homme et il est un peu désolé de l’avoir troublé avec son petit malaise. Une petite culpabilité de celle qui s’ajouterait à son esprit et qui serait peut-être le déclic pour lui faire arrêter ses conneries avec la drogue.

« Enchanté monsieur vraiment et encore merci pour votre aide monsieur Selwyn. »

Jamais Sydney n’irait appeler un homme par son prénom sans avoir eu son accord au préalable ou sans avoir le choix parce que le nom n’aurait pas été donné. Là ce n’était pas le cas et donc il faisait preuve d’un respect certains envers son interlocuteur en utilisant le nom donné.

« Depuis ma deuxième année à Ilvermony et en professionnel depuis mes 16-17 ans. Ma première équipe était américaine, mais j’ai bien plus évolué dans mon deuxième club les canons et aussi avec Les pies de montmorose même si je ne suis dans l’équipe depuis peu de temps. »

Moins de six mois et déjà sur une éventuelle sellette depuis l’attaque du Pisces et ses trop nombreuses absences aux entrainements obligatoire du club. Heureusement qu’Aaron a pris sa défense et les devant sinon il aurait perdu sa place et vu les casseroles qu’il a -avec les journaux qui ont tous dévoilé son affiliation aux anteawitch après l’attaque du Pisces- il n’aurait sans doute pas retrouvé de place de sitôt voir jamais. Heureusement que son capitaine est prêt à défendre chacun de ses joueurs contre vents et marées et surtout qu’il est suffisamment respecté par le directeur de leur équipe pour que sa parole compte. Sinon Sydney aurait été dans une marée noire.

« Ma place est sur un balai, mon calme à moi je le trouve quand je suis sur un balai. »

Même si là il s’est mis dans un sale état à cause d’un vol et d’un entrainement un peu trop fort, ça ne changeait rien à ses paroles. Son calme, son moment de paix c’était dans les airs qu’il peut le trouver ou dans les bras d’un certain Tahitien qu’il a hate de retrouver chaque fois qu’il le quitte pour une journée de travail



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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyDim 11 Juin - 21:21


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@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Je ne m’intéressais au Quidditch, que parce que mon Lincoln, il aimait ça. Mais de là à me rappeler de tous les joueurs et toutes les équipes, il y avait un monde. Et depuis le décès de Lincoln, je ne venais ici que pour l’apaisement que cela me procurait. J’aimais cet endroit, j’avais l’impression de partager encore des choses avec mon fils. Pourtant, être ici me faisait tout aussi mal que bien. Une sensation partagée mais dont je ne pouvais me passer. Ça me détendait et m’apaiser, simplement d’observer le stade. Les joueurs, au final, n’étaient qu’accessoires, et ils auraient très bien pu ne pas être là, que cela n’aurait rien changé à ma vie. Je ne venais pas ici pour eux, même si c’était agréable de les observer jouer. J’ai eu un faible sourire à ses propos. Même s’il ne le comprenait pas, était-ce si grave ? Je ne partageais pas cet instant pour qu’il comprenne. A vrai dire, je me fichais bien de ce que les autres pouvaient penser, je me fichais bien que ce qui m’apaisait n’était pas la même chose pour les autres. Je reconnais que le Quidditch n’était pas un sport calme, mais seul sur les gradins à les observer voler, cela l’était. Infiniment calme, et Lincoln aurait adoré se trouver là, à contempler ses idoles. Et étrangement, j’étais sûr que mon fils aurait adoré le fils Greene. Sans le connaitre, il me faisait un peu penser à lui, avec sa grande silhouette un peu gênée d’être là, son air un peu sérieux, et si enfantin à la fois. J’ai haussé les épaules « Naturel » ai-je répondu, me disant que n’importe qui lui serait venu en aide. J’osais l’espérer.

Cela me faisait étrange de rencontrer le fils Greene. Déjà parce que j’ignorais qu’il avait des enfants. J’ignorais s’il était marié ou non. Les aurors avaient cette fâcheuse tendance à cloisonner leurs vies. On ne savait pas grand-chose d’eux. Et c’était assez commun chez tous ceux de la profession. Certes, certains sortaient du lot, en clamant haut et fort leur vie privée mais la plupart restaient d’une discrétion sans appel. A croire que c’était un critère de sélection à l’ESM pour devenir auror. Cela dit, mes langues-de-plombs étaient eux aussi de la même fournée. Notre vie privée restait privée, notre métier aussi cela dit. Ils étaient rares, ceux, qui pouvaient prétendre connaitre un vrai langue-de-plomb et savoir qu’il en était un. Mais connaissant le père Greene – enfin, en tant que collègue – il était surprenant que son fils soit plus qu’inconnu au bataillon au sein du ministère. Les rumeurs allaient toujours de bon train dans l’établissement. Les secrétaires, les hôtesses d’accueil avaient ce don indéniable de connaitre tout sur tout, notamment la vie des employés qui passaient devant elles – et les aurors n’y faisaient pas exceptions. Il était étrange que la carrière de joueur de Quidditch du fils Greene n’ait pas fait le tour des neufs étages du ministère de la magie. Vraiment très étrange.

Ilvermorny était l’école de sorcellerie américaine. Je savais que Greene avait fait une partie de sa vie aux Etats-Unis, certains l’appelaient l’Américain dans les couloirs du ministère, alors qu’étrangement, il n’était pas plus américain que moi. J’admets que je n’avais pas pensé, au fait que son fils puisse avoir fait Ilvermorny alors qu’il devait avoir été inscrit sur la liste de Poudlard, vu son ascendance britannique – même si Greene avait migré aux Etats-Unis. J’ai hoché la tête de haut en bas, je trouvais ça bien d’avoir trouvé sa voie aussi rapidement. Ce n’était pas donné à tout le monde. Mais je reconnais qu’en me parlant de ses équipes, il me parlait de quelque chose de totalement inconnu. Mon fils m’avait bien expliqué toutes les équipes anglaises et mondiales mais je n’en avais pas retenu les noms. Trop de choses dans ma cervelle pour réussir ne serait-ce qu’à imprimer quelque chose d’aussi accessoire que le nom d’une équipe. « Je dois vous avouer que je ne connais absolument pas les équipes qui évoluent dans le ciel britannique » Ni d’un autre pays, d’ailleurs.

J’ai souri à ses aveux. La mienne était au sein du département des mystères. Deux lieux, deux ambiances, dirons-nous. Pourtant, le calme qui régnait au sein de mon département pouvait s’apparenter à celui qui régnait dans le stade en cet instant. Les joueurs n’étaient plus là, les gradins étaient vides. On entendait les oiseaux chanter, et la conversation était agréable. Je pourrais presque me croire au milieu de la pièce ronde, allongé les bras en croix, à écouter le grincement de la salle lorsqu’elle tourne sur elle-même pour perdre les sens du visiteur imprudent. « Pour ma part, je n’aime pas de trop être sur un balai, je ne me suis jamais senti très à l’aise dans les airs… » Je n’avais pas le vertige, je savais voler sur un balai – comme la plupart des sorciers sur cette planète – mais j’admets que je préférais de loin la terre ferme. Quand j’étais gamin et que l’on avait cours de vol, je ne m’étais jamais senti en sécurité sur un balai, je trouvais que cela manquait d’équilibre. J’avais appris parce que je n’avais pas le choix mais je n’utilisais que très rarement ce moyen de locomotion, sauf lorsque je n’avais pas le choix. « Mon fils aimait bien venir aux entrainements des joueurs. Mais Montrose ce n’est pas en Ecosse ? Je ne pensais pas que vous veniez vous entrainer ici… » Oui, je pouvais poser des questions, un peu étrange, mais à vrai dire je n’y connaissais tellement rien, que j’avais tout à apprendre.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyJeu 6 Juil - 10:04


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@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
L’homme a ses côtés est un peu étrange. De ces gens originaux qui fascinent plus qu’autre chose. Et Sydney a envie d’en savoir plus sur son étrange passion pour le calme du stade tout en ayant envie de lui laisser sa tranquillité. Il semble en avoir besoin et qui est Sydney pour lui enlever ça, alors que lui-même à ce genre de besoin parfois. Surtout en ce moment où sa vie part à volo. Et puis ce ne serait qu’un juste remerciement pour cet homme qui vient de l’aider quand il faisait un malaise.

« Même si c’est naturel tout le monde ne l’aurait pas fait, alors vraiment merci. »

Dit Sydney en se disant que c’était la dernière fois qu’il lui disait, car il risquait d’en prendre ombrage à force. Certain n’aime pas qu’on les remercie et surtout pas quarante mille fois. Alors, il préfère se taire. Il aurait peut-être dû s’abstenir de s’excuser autant et juste parler avec cet homme étrange qui n’y connait pas grand-chose en quidditch, mais qui pourtant venait trouver la paix aux abords d’un des terrains d’entrainements de quidditch.

« Il y en a beaucoup des équipes et rien ne vous oblige à les connaitre. »

Sydney sourit sans rajouter que ça restait un peu étrange. Il n’avait pas à le juger. Puis sincèrement il ne va pas se plaindre de ne pas se retrouver face à un fan fou. Un homme qui n’y connait rien et n’attend rien de lui pour l’avoir aidé, c’est bien plus appréciable pour le jeune homme. Surtout qu’un fan n’aurait eu de cesse de lui poser des questions sur les scandales qui le touche dont les anteawitch et ça ne l’aurait pas aidé à aller mieux bien au contraire.

« Je peux comprendre. Être là-haut peut faire peur même à quelqu’un habitué et qui aime ça, alors s’il n’y a aucune affinité il ne vaut mieux pas forcer. »

Le risque serait trop grand si quelqu’un craignant les airs. La peur peut paralyser et à plusieurs mètres de haut c’est fatal. Il y a aussi ceux qui induise la vitesse à leur balai juste parce qu’ils ont peur et finissent dans un sale état malheureusement. Alors, il ne peut forcer personne à ressentir ce qu’il éprouve sur un balai à voler à toute vitesse.

« Si c’est en écosse. On s’entraine un peu partout à vrai dire et c’est un lieu que je connais bien donc ça me rassure. »

Sydney ne relève pas le reste de sa phrase parce que le fait qu’il en parle au passé laisse présager un destin tragique. Le jeune homme ne tient pas à en savoir plus et malheureusement, il ne peut guère être un soutient pour cet homme. Il ne sait pas qui était son fils et surtout il ignore ce qu’il lui ait arrivé. Il peut juste avoir le respect de ne pas relever ce détail et donc de ne pas le forcer à en parler si l’homme ne le souhaite pas.


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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyDim 9 Juil - 17:31


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@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Sûrement, aurais-je pu répondre à ses paroles. Pourtant, je n’avais pas à être remercier pour ça, je n’avais fait que lui venir en aide. Je n’allais quand même pas le laisser dans la panade alors que j’étais juste à côté. Déjà, cela ne me ressemblait pas. Et puis, il avait sans doute des parents à qui il manquerait. La cigarette toujours entre les doigts. Je ne fumais que très peu. Préférant les rouler, et sentir l’odeur du tabac frais. Cela m’apaisait bien plus que de fumer réellement. Mon fils me ferait sûrement la morale, s’il me voyait l’allumer. Il avait toujours détesté l’odeur du tabac, qu’il soit frais ou consumé. Il n’aimait pas ça. Il préférait m’apprendre le noms des équipes. Que j’avais oublié. Cela dit, cela ne m’importait guère. J’avais l’habitude de passer pour un fou, un peu plus ou un peu moins ne changerait pas ma vie. Le Quidditch avait toujours été une institution dans le monde sorcier, et je devais sans doute être l’un des rares à ne rien y connaitre, et surtout à s’en foutre totalement. La seule chose qui m’intéressait, c’était de rester là, assis sur les gradins d’écouter le silence qui y régnait, ressentir le calme qui m’apaisait, et parfois observer les joueurs évoluer dans le ciel londonien. Peu m’importait le nom de leur équipe, le poste qu’ils occupaient, ce qu’ils avaient bouffé le matin. Je voulais juste conserver ma tranquillité, oublier un instant que mes enfants n’étaient plus là, que plus jamais je n’entendrais leurs rires. Ils s’étaient éteints à jamais, et putain, ça faisait tellement mal.

J’admirais quand même les joueurs qui évoluaient dans le ciel. Je trouvais qu’être installé sur un balai instable était bien dangereux. Certes, je n’avais pas peur de monter dessus, mais je reconnais que ne pas sentir la terre ferme sous mes pieds pouvait être un peu angoissant. Un sentiment léger d’insécurité, de ne pas contrôler ce qu’il pourrait se passer, si le balai s’emballait. J’ai souri à ses propos, jouant toujours avec la cigarette, avec une envie certaine de l’allumer. Je n’étais pourtant pas accro à la clope mais parfois, cela me détendait bien plus que le reste. Ce qui m’intriguait, cependant, c’était la présence d’un jour écossais dans le stade londonien. Certes, je n’y connaissais rien en Quidditch mais je connaissais ma géographie, et la ville de Montrose se situait en Ecosse. Bien loin de Londres. Ou alors, on m’avait trompé sur la géographie depuis ma plus tendre enfance. Alors, oui, cela m’intriguait de venir d’aussi loin pour s’entrainer alors que son équipe évoluait dans le Nord de la Grande-Bretagne, et que Londres se situait dans le Sud. Comme quoi, je n’étais pas le seul à préférer un lieu rassurant. Pour tout dire, je n’irais jamais dans un autre stade de Quidditch que celui de Londres. Ici, je connaissais les gens qui y travaillaient, et qui me laissaient venir aux heures interdites. Même lorsqu’il y avait des joueurs. Il savait que jamais je n’irais les emmerder, que je n’étais pas là pour eux, mais juste pour moi. Alors, ils me fichaient la paix lorsque je pointais le bout de mon nez. Et être ici était apaisant, parce que je connaissais l’endroit. Mais dans un autre stade, je n’aurais jamais été aussi à l’aise. Bien au contraire. « Je comprends… Je suis comme vous, je préfère les lieux connus et rassurants » ai-je répondu. Plus je l’observais, plus je trouvais qu’il ressemblait énormément à son paternel. Il n’y avait que la tenue de Quidditch pour les différentier, réellement. C’était étrange de rencontrer le fils Greene, sans savoir qu’il en avait un. Il faut dire que les aurors étaient des gens qui cloisonnaient énormément, comme nous les Langues-de-Plombs. La vie privée d’un côté, le travail de l’autre. Et il était très rare que les deux versants se rencontrent. « Et vous vous entrainez souvent tout seul ? » lui ai-je demandé, en reportant mon regard sur le stade, toujours aussi vide. Il y avait juste le concierge aux bas des marches qui ramassait les papiers laissés par les spectateurs de la veille. Je l’aimais bien Emile, le concierge. Il était gentil, il sortait tout droit de Woodstock, avec son bandana rouge et son jean en pattes d’éléphant.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptySam 12 Aoû - 21:55


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@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Sydney regarde les joueurs qui sont encore dans les airs en silence. Leur vol si naturel, empreint d’une puissance qu’il ne saurait d’écrire le rassure, l’apaise. Le fait que ce soit des visages plus ou moins connus rajoutes à ce sentiment fugace de sécurité. Voilà pourquoi il a choisi ce stade là et pas un de ceux d’Écosse sans parler du fait qu’il vit à Londres pour sa part et que sa reste sa ville de cœur, même si Aitonui n’a de cesse de lui dire que c’est un lieu pollué et pourri. Il a pris ses aises dans Londres et il y a vécu des histoires fantastiques. Il ne se voit pas partir comme ça. Pas maintenant.

« Je ne connais pas grand monde qui ne préfère pas les lieux rassurants et connus. »

Quoi qu’il faudrait peut être qu’il demande à certaines personnes plus téméraires ce qu’elle pense de cette idée. Peut être qu’il serait surpris des réponses. Ou pas. Il n’arrive pas à se dire que la première envie des gens ne soient pas de rentrer le soir dans le cocon de leur maison -lieu rassurant par excellent – après une journée éreintante de travail. Tout le monde veut ça même quand le travail est une passion.

« Pas aussi souvent que je le devrai, mais là j’ai beaucoup de retard à rattraper. »

Il a loupé tant d’entraînement à cause de l’angoisse qui est né de sa rencontre avec les aurors Stanley et Smith qu’il doit aujourd’hui fournir plus d’effort pour ne pas perdre sa place. Une grimace de douleur lié aux souvenirs de la nuit d’horreur qu’il a passé au ministère lui vient sur le visage. Il n’a plus mal ou plus autant, mais l’esprit est magique quand il s’agit de faire revivre totalement un souvenir mauvais. Un bon moyen pour son esprit de se rappeler qu’il n’a rien pris de magique pour oublier aujourd’hui. Ou peut être que si, mais il ne s’en souvient plus. Joie de ce produit magique c’est qu’il procure de grand effet, mais sur des durée ridiculement court et de plus en plus court avec le temps qui passe, le corps qui s’accoutume. Il devrait arrêter, mais à chaque fois il y revient et se sent coupable bien après sa prise. Il passe une main tremblante dans ses cheveux alors que de plus en plus il a envie de prendre un peu de mandragore.

« Je… »

Voilà qu’il a chaud. Heureusement qu’il n’a pas de mandragore sur lui car il aurait fumée là devant tout le monde aux risques de ruiner sa carrière définitivement. Parce que ça le directeur du club ne lui pardonnerait pas et se faire virée d’un club c’était risquer de ne plus jamais en retrouver. Les autres étaient toujours frileux de reprendre un joueur qui c’était fait exclure. En fait il n’y a sans doute que des clubs comme les pies pour donner une seconde chance à des paumé très doué en quidditch, mais avec des caractères explosifs et dangereux pour leur images.

« Pardon … j’ai un peu chaud. »

Faites qu’il ne connaisse pas les symptômes du manque ou qu’il ne dise rien à la presse. La presse avait déjà assez dit sur son ancienne addiction, ses éclats et surtout son lien avec un groupuscule anteawitch, il ne veut pas plus. Il en a assez comme ça.




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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyMer 23 Aoû - 10:59


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@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Je me suis retenu de répondre. Cela dépendant de ce que l’on entendait par lieux rassurants et connus. Le stade, oui, l’était, pour moi. Le ministère aussi. Mais ma maison, elle ne l’était pas. Je n’aimais pas rentrer chez moi, trop de souvenirs se bousculaient dans les couloirs, j’entendais la voix de Lizzie partout où j’allais, je voyais Eden danser dans le salon, accompagnée par Lincoln au piano. Alors non, ce n’était pas rassurant de rentrer chez moi, et je préférais de loin, le calme du stade. Là où je me sentais bien plus apaisé. Je jouais toujours avec la cigarette entre les doigts. Le retard au boulot, je connaissais. J’en avais régulièrement, et je ne comptais plus les heures passées en plus dans les méandres du département des mystères. Mais à des heures étranges de la journée, on faisait des rencontres étranges. Des gens qui s’y perdaient, ou faisaient semblant de s’y perde. Des langues-de-plombs égarés dans un couloir – oui cela arrivait. Le département des mystères était mystérieux pour tout le monde, même pour ses locataires. Et parfois, on pouvait se perdre dans le dédale de notre esprit, il pouvait nous jouer des tours et se retrouver au milieu d’un couloir sans que l’on ne comprenne comment on y était arrivé, c’était très courant. Même moi, cela m’arrivait encore et pourtant, j’étais le seul à connaitre absolument tout du labyrinthe qu’était le département des mystères. Privilège d’en être le concierge. « Et bien bon courage pour rattraper le temps perdu » lui ai-je lancé, même si j’étais convaincu que le temps perdu ne se rattrapait pas. Quelque soit la situation. Et vu sa tête, il était clair qu’il n’allait pas le rattraper aujourd’hui. J’ignorais ce qui venait de lui traverser l’esprit mais son regard en disait long, et cela ne devait pas être beau à voir. « Vous allez bien ? » lui ai-je demandé. Question purement rhétorique. Cela se voyait qu’il n’allait pas bien. Et pour tout dire, j’ignorais comment faire pour l’aider. Je suis langue-de-plomb, pas médicomage.

J'ai ressorti ma bouteille d'eau pour lui tendre. Son comportement était étrange, et cela ne m’indiquait rien de bon. J’admets que si le gamin pouvait éviter de me faire un malaise, cela m’arrangerait. Je dirais quoi, moi à son père si je devais l’emmener à Sainte-Mangouste. Pas que j’ai peur du chef des aurors, loin de là, mais j’avoue que je n’avais pas vraiment envie de me prendre les foudres de Greene sur le coin du nez s’il arrivait quelque chose à son fils en ma présence. « Buvez un peu, ça vous fera du bien » lui ai-je plus ordonné que demandé. « Vous semblez fatigué, vous voulez que je vous raccompagne chez vous ? » lui ai-je demandé. De toute façon, je ne me voyais pas le laisser tout seul ici. Il avait besoin d’être dans son lit pour se reposer, et puis s’il lui arrivait quelque chose ici après que je sois parti, je ne me le pardonnerais pas. Greene non plus d’ailleurs. Il ne faisait pourtant pas une chaleur étouffante. Il y avait du vent, le ciel était plutôt gris que bleu. Tout ce qu’il y avait de plus normal pour un mois d’octobre en Grande-Bretagne. J’ignorais s’il avait forcé sur son entrainement. Je les observais sans les observer. Il avait les joues rouges, d’un mec qui venait de faire du sport, les pupilles dilatées et ça c’était étrange. Sa respiration n’était pas non plus très agréable à entendre. J’avais l’impression qu’il y avait autre chose que son entrainement mais je n’aurais pas su dire quoi. La seule chose que je savais c’est qu’il avait besoin d’aide pour rentrer chez lui. Je n’allais certainement pas le laisser rentrer seul, dans cet état. « Vous avez mangé avant de faire du sport ? » lui ai-je demandé. Ça pouvait aussi être le manque de sucre qui le mettait dans cet état. Médicomage du dimanche. Voilà ce que j’étais.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyDim 10 Sep - 18:24


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@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Sydney l’a regardé quand il lui a demandé si ça va. Il n’avait pas besoin de répondre à cette question, ça se voyait au vu de sa pâleur, mais l’homme a été bon avec lui et ça ne lui coute rien de plus de lui répondre. Alors, il la fait. Il a secoué la tête dans la négative vue que ça ne va pas du tout. Il n’aurait pas dû pousser autant en ayant si peu manger et surtout rien à boire sur lui, forcément que ça allait mal tourner pour lui. Il le sait en plus, il n’est pas un sportif novice et de base il a une alimentation adaptée à de gros effort physique ainsi que l’hydratation qui va avec. Heureusement qu’Aaron n’est pas là, il lui aurait fait la morale sur ça pour lui ça ne passe pas le moins du monde ce genre de chose, d’oubli.

« Merci… je crois qu’effectivement je … j’aurai… oui j’aurai vraiment besoin d’une aide pour revenir chez moi en toute sécurité. »

De base il aurait refusé de l’aide pour protéger sa maison et surtout sa sœur, mais l’homme ne semble pas représenter le moindre danger pour ça. Il est dans les gradins du terrain de Quidditch pour calmer son esprit, pas pour les joueurs clairement pas. Il pense donc qu’il ne craint rien concernant une dénonciation de son domicile au journaliste par cet homme. Il lui dit donc l’adresse avant d’accepter l’eau qu’il lui propose. Il boit plusieurs grandes gorgées avant de lui redonner, une main tremblante.

« J’ai mangé aujourd’hui oui. Mais je dois avouer que je n’ai pas assez manger pour l’activité que je viens de faire. Cela explique mon état. Je suis désolé pour ça monsieur, surtout que je vous importune dans votre moment de tranquillité. »

Et en plus de ça, il y a l’effet de manque qui vient de plus en plus rapidement après chaque prise. Il essaie de contrôler ça, mais dès l’instant où Aitonui n’est plus à ses côtés il perd pied. Il n’arrive pas à faire face et il veut juste replonger. Il devrait retourner dans son centre pour un vrai suivi, mais il n’a pas la force mentale pour l’accepter. Aitonui c’est le seul qui le contient, le seul dont il accepte vraiment les reproches et qu’il le contrôle. Pour le moment, c’est le seul dont il veut entendre quelques choses sur la drogue. Il tolère des remarques de son capitaine, de Nath et de son père, mais ça n’ira pas plus loin et il ne les laisserait clairement pas le fouiller. Il respire profondément pour tenter de se reprendre, avoir l’air moins étrange aux yeux de l’homme bien qu’il sait qu’il tremble un peu beaucoup pour juste un effort physique trop poussé couplé à un manque de sucre. Il passe sa main dans ses cheveux et fixe un point devant lui pour tenter de se calmer un peu plus.

« Est-ce que … vous pouvez me ramenez chez moi s’il vous plait ? »


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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyJeu 21 Sep - 14:41


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@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Il était clair que même s’il avait répondu non, je ne lui aurais pas laissé le choix. Je n’allais pas le laisser rentrer tout seul chez lui. Il n’était pas en état. Et un accident était bien trop vite arrivé pour que je l’abandonne là. Mon intermède calme prenait fin mais c’était pour la bonne cause. Il avait les joues rouges, mais il semblait pâle. C’était très étrange comme vision. Il y avait quelque chose qui ne collait pas mais je savais pas mettre le doigt dessus. Je n’étais qu’un modeste langue-de-plomb, qui s’y connaissait un peu en alchimie mais pour le rester je ne maitrisais pas. Et là, ce n’était pas d’un alchimiste dont il avait besoin. De repos, et peut-être d’un médicomage aussi. Ses tremblants étaient tout autant étrange, et sa réponse me laissa un peu sceptique. Soit il avait réellement trop forcé sur l’entrainement, soit il y avait carrément autre chose. Le manque de nourriture pouvait donner ce genre de malaise ? On tremble quand on a faim ? J’ai fait un geste de la main, pour balayer ses excuses. Si je n’aidais pas mon prochain, je n’étais qu’un bon à rien. Voilà ce qu’aurait dit ma mère, si je ne m’étais intéressé à ce gamin. « Aucune importance, j’allais rentrer chez moi de toute façon » ai-je avoué. Certes, ce n’était pas absolument pas vrai. Je n’avais pas l’intention de rentrer. Trop angoissant, la maison. Et moins j’y passais de temps, mieux je me portais. Mais, je n’allais certainement pas lui dire ça. Il ne comprendrait pas, pour commencer. Et puis, il était suffisamment mal pour que je ne lui rajoute pas quelque chose en plus. Et honnêtement, je n’étais pas persuadé que cela le regardait ce que je vivais, moi. Au pire, il aurait qu’à demander à son père. Lui, il savait. Encore faut-il qu’il sache qui j’étais réellement. Mon statut de Langue-de-plomb n’était pas un statut à crier à qui voulait l’entendre. Tout comme mon poste au sein du ministère. Je faisais parti des Directeurs de département mais moins de monde le savaient, mieux les secrets de mon département seraient bien gardés.

J’ai hoché la tête dans la positive, avant de me mettre de debout. Il habitait dans un quartier sorcier de Londres. Pas très loin du Ministère, me semblait-il. Quartier assez clame, et cela ne me surprenait pas, pour un joueur de Quidditch. Une star de quidditch, enviée par tous les gamins londoniens. Cela devait être d’un énervant d’avoir toujours les journalistes dans son dos. Je crois que c’est pour ça que je n’ai jamais fait carrière dans le Quidditch. Pour ne pas être emmerder par les journalistes. Certes, il aurait peut-être fallu que je joue déjà au Quidditch lorsque j’étais à Poudlard, pour continuer à faire carrière. « On va marcher, vu votre état, le transplanage ne vous fera pas de bien » lui ai-je simplement dit, en l’attrapant par la taille pour l’aider à marcher. Faudrait peut-être que je lui demande un autographe ? Lincoln, il aimerait bien ça. Je me suis demandé lequel des deux Greene étaient le plus célèbres au sein de la communauté. L’un avait sa tronche dans la Gazette tous les deux jours en UNE du journal, et pas que pour des faits glorieux. L’autre, l’avait à la page des sports. Mais le Quidditch était quand même une institution chez les sorciers, comme le football chez les moldus. Même combat pour l’un comme pour l’autre. Cela dit, si je devais choisir ma célébrité je prendrais celle du fils. Celle du père n’était pas la meilleure qui puisse exister. Entre les attaques de Pré-au-Lard, du chemin de Traverse, de Poudlard, du bar moldu, les aurors étaient plus trainés dans la boue que portés sur un piédestal. Le chef Greene, il ne récoltait pas beaucoup de glorieux mots, et lorsque son équipe avait réussi des coups de maitres, c’était Bones qui s’octroyait les lauriers. La vie était parfaitement injuste. « Cela vous arrive souvent ce genre de malaise ? » Voilà que je me mets dans la peau d’un médicomage. C’pas gagné quand même.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyMar 5 Déc - 19:40


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@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Sydney aurait tout donné pour être avec Aitonui. Même en état de manque les bras de son compagnon le calme, comme s’il ne souffrait plus du moindre état négatif lié à la drogue ou plutôt à son absence de prise. Il passe une main tremblante dans ses cheveux en se disant que s’il avait été en état et que Aitonui n’était pas en cours avec des moldus il aurait envoyé un patronus pour que le tahitien vienne le chercher. Impossible pour le moment, mais au moins il n’est pas seul même s’il s’en veut de priver son bon samaritain de son moment de calme.

« Entre s’occuper d’un joueur trop présomptueux de ses forces et rentrer chez soi, il y a sans doute une activité plus agréable que l’autre. Merci vraiment de votre aide. »

Lance Sydney alors qu’il se relève. Il est sincère quand il remercie son vis-à-vis, parce que c’est vraiment gentil de sa part et que Sydney n’oubliera pas de si tôt. Il vient se lever et attrape son balai. Il comptait le ramener chez lui aujourd’hui donc il le rapetisse et le met dans sa poche. La magie est incertaine pour lui en ce moment, mais des sorts aussi basique pour lui sont comme un automatisme. Il le fait trop souvent au goût de certain au risque d’abîmer son balai. Chose dont il se fout, car c’est celui d’entraînement et qu’il a l’argent pour en racheter des centaines du même genre. Par contre il va éviter les sorts pour se changer ou autre. Trop risqué vu son état.

« Vous avez raison. »

Il ne se sentait pas de transplaner par lui-même et le transplanage d’escorte risque de le conduire droit à sainte mangouste. Aitonui serait furieux de le voir à sainte mangouste et puis marcher ne ferait pas de mal. Au contraire, c’est plutôt agréable et peut être que l’envie irrésistible qui lui tort les boyaux le lâchera enfin.

« J’aurai besoin d’acheter à manger à la sortie du stade si ça ne vous dérange pas. Vous voulez quelques choses ? »

Propose Sydney qui a soudain envie d’une grosse barquette de frite et de gaufre. L’avantage c’est que devant le stade il y a plein de petite boutique de nourriture qui fonctionne très bien. Les entraînements de beaucoup d’équipe ou les match se faisant ici ce lieux est une mannes financière que Sydney leur ai gré de faire vivre surtout en ce jour. Il va avec l’homme et commande. Il attend de s’éloigner pour répondre à son autre question légitime.

« Plus souvent que je ne veux bien l’admettre en ce moment, mais ne vous inquiétez pas ce n’est rien de grave.»

Il ne veut pas donner trop de détail. Même si déjà la gazette le suspect de se droguer ou plutôt à parlé plus ou moins de son passé de drogué, il n’a pas besoin de donner confirmation là-dessus. Même si l’homme à ses côtés ne semble pas vicieux et ne se servirait sans doute pas d’une telle information pour lui nuire.
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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptySam 6 Jan - 11:02


Cui cuit
@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

Il me faisait de la peine le joueur de Quidditch. Il avait quelque chose dans le regard qui m’attristait. J’avais le sentiment qu’il y avait bien plus qu’un simple malaise derrière tout ça, mais je n’allais pas enquêter. Ce n’était absolument pas mon rôle, et je doutais être la personne qui pourrait l’aider. A part le raccompagner chez lui, je serais bien incapable de faire quoique ce soit d’autre. Cela reculait d’autant plus mon retour chez moi. Je n’en avais clairement pas envie. J’avais beaucoup de mal à y remettre les pieds depuis deux ans. Trop de souvenirs là-bas. Tout me rappelait mes enfants et ma femme, et c’était bien trop douloureux de tomber sur un carnet de piano, un chausson de danse, un pull de ma femme. Je préférais, et de loi, rester au ministère. Mon lit de camp dans mon bureau m’était très confortable. Et même si j’avais beaucoup de difficultés à dormir, au moins je me reposais. Un peu. « Si vous le dites » ai-je murmuré, plus pour moi que pour lui. Il n’y avait rien d’agréable à rentrer chez moi, mais je ne pouvais décemment pas le lui dire. Il ne comprendrait pas. Personne ne pouvait comprendre ce que je vivais, il fallait le vivre pour le comprendre. Et je ne souhaitais cela à personne, même à mon pire ennemi.

Je me suis contenté d’hausser les épaules. J’aurais été un bien piètre citoyen si je ne l’aidais pas. Il avait besoin d’aide. Et puis, soyons tout à fait honnête, je n’avais clairement pas envie de me mettre à dos le Chef Greene s’il apprenait que j’avais laissé son fils dans le stade dans un état de détresse un peu trop avancé. Il pouvait être extrêmement désagréable quand il l’avait décidé. Même avec ses supérieurs. On allait donc marcher jusqu’à chez lui. Ses tremblements m’inquiétaient. Il y avait quelque chose qui m’échappait, sans que je ne puisse mettre le doigt dessus. J’ai acquiescé d’un signe de tête. Il avait clairement besoin d’avaler quelque chose. Je le sentais fébrile, et l’apport d’énergie ne lui ferait clairement pas de mal, peut-être même que cela lui ferait stopper ses tremblements ? « Allons-y » Les boutiques pour ravitailler les joueurs grouillaient aux abords du stade. Et depuis que je fréquentais l’atmosphère des gradins, je ne m’étais jamais approché de l’une d’entre elles. Je trouverais ça presque excitant. J’ai fait un signe de la main au vendeur, signe que je ne prendrais rien.

Je trouvais ça inquiétait ce qui lui arrivait, et je doutais fort que cela ne soit dû qu’à des entrainements musclés. Les joueurs de quidditch ne forçaient pas tous les jours. Il ne me semblait pas. Cela dit, je n’y connaissais rien en quidditch. N’empêche que faire des malaises comme ça, régulièrement, c’était inquiétant. Surtout pour un type dont la condition physique n’était pas à remettre en cause. « Vous n’avez jamais pensé à aller voir un médicomage ? » ai-je demandé, sur le chemin pour le ramener chez lui. La question pouvait sembler indiscrète, mais ça m’inquiétait. Pendant un court instant, j’ai voulu lui demander ce qu’en pensait son paternel mais je me suis ravisé. Cela était encore plus indiscret. Et puis, il n’avait sans doute pas envie de parler de son père. Quand je l’observais, et sachant son ascendance, il était évident qu’ils étaient père et fils. Ils se ressemblaient, en étant pourtant si différents l’un de l’autre. Je me demandais s’il avait d’autres enfants. Le chef des aurors n’était pas très avare en confidence. Cela dit, je ne pouvais que le comprendre, moi-même je n’aimais pas non plus parler de ma vie privée. Mais, je reconnais que je n’avais jamais caché la présence de mes enfants à qui que ce soit.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyJeu 18 Avr - 23:19


Cui cuit
@Louis E. Selwyn & Sydney Harper
7 octobre 1980
Sydney a observé l’homme devant lui à sa phrase mystérieuse. Il y a quelque chose d’étrange en lui comme une tristesse profonde qu’il ne saurait expliquer. Et puis c’est comme s’il voulait fuir sa propre maison et que toute excuse était bonne pour. Un comportement qui intrigue le joueur de Quidditch sans pour autant qu’il ait l’audace de les poser. Il ne connait pas cet homme et il estime qu’il a le droit à son jardin secret tout comme lui. Il ne mérite pas de se faire interroger longuement par un jeune trop curieux juste parce qu’il a eu la gentillesse de l’aider. Alors, il laisse le silence s’installer entre eux et ne rebondit par sur sa phrase mystérieuse qu’il vient de prononcer.
Il le remercie seulement quand il accepte qu’il passe s’acheter un truc à manger. Chose qu’il aurait fait de toute façon vu son état. Il a besoin de manger, mais il l’aurait laisser retourner à ses affaires s’il avait refusé. Il est déjà bien gentil de le raccompagner, il n’a pas à le forcer à rester avec lui pour quelques choses d’aussi futile que le fait de se ravitailler en met pas forcément bon pour la santé en plus.

« Vous êtes sûr de ne rien vouloir hein ? Je payerai. »

Sydney le regarde avant de prendre des frites avec des gaufre sans viande qui pour le coup est vraiment trop grasse pour lui. Il aime profiter du gout de la viande, mais celle là ne lui semble pas avoir bon gout du tout. Il ne prendrait pas le risque même avec son malaise. Il aurait de quoi se faire un meilleur repas chez lui au besoin. Il range la gaufre dans sa poche agrandie magiquement le temps de manger ses frites.

« Hm … j’en ai déjà vu et je suis régulièrement suivi par une équipe médicale. Après je sais ce qui ne va pas et je sais pourquoi, il me reste plus qu’à faire attention à ne pas trop forcer. C’est ça l’étape que je n’arrive pas avoir la force de resister et de ne pas aller trop loin. »

Lance Sydney. En réalité c’est vrai, il sait ce qui ne va pas chez lui : la drogue et son manque. Sauf qu’il n’a pas la volonté d’arrêter. Il n’a pas la résistance qu’il lui faut face à ça. Et quand le manque vient, il fait trop dans le sport s’il ne peut pas avoir ses substances et ce n’est guère une bonne idée. Il ne peut pas dire tout ça à cet inconnu. Il y a trop de risque à prendre. Il ne veut pas tout perdre pour avoir parlé à un parfait inconnu de ses mésaventures.

« Franchement, ça ira. J’ai l’habitude. »

Il termine ses frites et jette le paquet dans une poubelle. Il entame sans attendre la gaufre ou pour être exact il la dévore. Il ne tarde donc pas à jeter aussi le papier entourant sa sucrerie. Il hésite à en racheter, mais renonce. Ce ne serait pas bon pour son régime alimentaire. Trop de sucres d’un coup.

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MessageSujet: Re: Cui cuit (pv Louis)   Cui cuit (pv Louis) EmptyDim 28 Avr - 19:10


Cui cui
@Sydney Harper-Greene & Louis Selwyn
7 octobre 1980

J’ai été impressionné par la vitesse où le jeune sportif à englouti sa nourriture. On aurait dit mon fils Lincoln lorsqu’il engloutissait son plat de pâtes. Il était quand même encore un peu pâle, le gamin, même s’il avait un peu repris des couleurs. Mais il m’inquiétait quand même un peu. Et j’admets que j’aurais bien voulu qu’il voit un médicomage, juste pour que l’on s’assure qu’il allait bien. J’voulais pas qu’il arrive quelque chose au fils de MJ Greene. J’l’aimais bien le chef des aurors, mais il pouvait être très pète-couille quand il avait décidé quelque chose. Et s’il arrivait quelque chose à son rejeton alors que j’étais là, c’est moi qui prendrais ses foudres et j’en avais pas du tout envie, même si je savais exactement comment lui faire fermer sa mouille au chef des aurors. Il respectait la hiérarchie, et j’étais son supérieur – pas direct, certes – mais supérieur quand même. Y’avait que Bones qui arrivait pas à le faire taire, mais j’crois qu’il s’y prenait pas de la bonne façon. En même temps, Bones on n’avait pas envie de le respecter tellement il était con. Ouais, je l’aimais pas ce type, j’aimais pas sa façon d’être, de se vanter, il n’agissait que pour ses intérêts, le reste il s’en fichait. Et heureusement que y’avait des mecs comme Greene ou Ogden pour soutenir la baraque parce que sans eux, le département de la Justice Magique, il existerait plus.

Ses explications, je sais pas si elles me rassurèrent ou pas. Ils étaient nombreux ceux qui forçaient et qui se rendaient compte bien trop tard que c’était effectivement… trop tard. Je savais pas trop quoi lui répondre, et j’voulais pas non plus creuser plus que ça. En réalité, ça me regardait pas ce qu’il vivait, même si cela pouvait être inquiétant. « D’accord… » Pendant, un instant je me suis demandé si je devais parler de cette rencontre à son paternel. Je me suis ravisé, j’voulais pas entrer dans leur intimité à tous les deux, et puis son père devait sûrement être au courant des problèmes de santé de son fils. Je l’espérais. Et puis, est-ce que cela me regardait réellement ? J’m’occupais de trop des enfants des autres, à défaut des miens. Les miens, ils me manquaient cruellement, mais j’savais que s’ils avaient un problème, j’aurais voulu que quelqu’un s’occupe d’eux si je n’avais pas été disponible à ce moment-là. Sûrement que j’en toucherais un mot au chef Greene. « Okay, mais promettez-moi quand même de faire attention… » J’m’en voudrais vraiment s’il lui arrivait quelque chose au gamin. « Vous habitez où exactement ? » ai-je fini par lui demander. C’était plus facile pour se repérer que de savoir où il logeait.

Pendant un instant, je me suis demandé si j’allais pas lui proposer de transplaner pour être chez lui plus vite, mais je me suis ravisé, estimant que l’air frais lui ferait du bien. Il commençait quand même à retrouver une meilleure mine, le gras et le sucre ingurgités faisaient des miracles, même chez les sorciers. On avait eu de la chance, qu’il ne se soit pas étouffé avec vu la vitesse où il avait englouti son repas. J’aurais eu l’air malin avec un gamin qui s’étouffait, j’crois que son père il me faisait la peau s’il apprenait ça. « Ce n’est pas trop pesant la notoriété ? » ai-je fini par lui demander, alors qu’on marchait tranquillement en direction de son quartier. Je sais pas ce que cela faisait d’être connu. L’avantage que j’avais, j’étais un langue-de-plomb, on apparaissait que très rarement dans la presse et puis mon département, même s’il était connu, ne faisait jamais la une des journaux. Il n’y apparaissait pour ainsi dire jamais, contrairement aux joueurs de quidditch, ou au département de la justice magique. Les Greene père et fils étaient aussi connus l’un que l’autre, pas pour les mêmes raisons cela dit. J’sais pas quelle était la place la mieux entre le joueur et le chef des aurors.

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