Ivy Lestrange ~ l'amour rend aveugle... ou pas.

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? Je ne sais pas comment on en est arrivé là, mais même si je crève de trouille à l’issue du combat je sais que je ne resterais pas là sans rien faire.

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? J’ai rejoint les rangs de l’Ordre du Phénix, leurs valeurs et leurs combats sont les miens. Je sais que nous pouvons changer le monde et le rendre meilleur. Utopie, peut-être mais j’y crois dur comme fer. Bien sûr, je resterais toujours fidèle au Ministère, car je suis une auror dans l’âme, mais je crois qu’aujourd’hui, les méthodes du Ministère ne suffisent plus.

Caractère Je suis hyperactive, c’est toujours ce que mon père disait pour me qualifier. Je ne tiens pas en place, et je dois toujours m’occuper l’esprit et les mains. Ne rien faire m’ennuie. Lorsque j’étais gamine, je fais quatre sports, à Poudlard, j’étais entrée dans tous les clubs de l’école. Juste pour m’occuper. Je suis aussi têtue que mon père, les repas de famille ne sont pas tristes, surtout quand aucun de nous ne veut reconnaitre ses torts. Pourtant, je suis aussi douce et bienveillante à l’égard de tous mes proches. J’aime prendre soin d’eux, et je n’hésite pas à braver le danger pour les sauver. Mais je le suis aussi pour les autres, ceux qui ne font pas partis de ma famille, ceux qui méritent tout autant qu’on s’occupe d’eux. Peut-être trop naïve, j’ai toujours à cœur de penser que tout le monde peut être sauvé, et que chacun mérite une seconde chance quoi qu’il ait fait. Impatiente, j’aime que tout soit vite fait et surtout bien fait. Je suis pugnace et je n’ai terminé mon travail que lorsque je suis satisfaite du résultat, je peux recommencer encore et encore sans aucun souci. Très ouverte, aux autres et sur le monde, j’aime apprendre et découvrir de nouvelles choses, de nouvelles cultures. Tout pour moi et source d’émerveillement et d’apprentissage.  En revanche, je suis très rancunière. Je peux ressasser encore et encore jusqu’à ce que je me sois « venger » et en général, c’est toujours à la hauteur de ce que l’on m’a fait. J’ai pas mal d’humour mais je peux être tout aussi susceptible s’il n’est pas bien dosé. Eternelle romantique, je crois en l’Amour, le vrai, le sincère. Et l’on peut faire beaucoup par Amour, et j’en suis la première à le savoir et le comprendre. Débrouillarde, et très sociable, je ne crains pas d’aller voir les autres pour de l’aide, ou juste pour discuter. Je peux me faire une amie en attendant le bus. Oui, oui.

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Je suis née dans une petite ville du Minnesota, du nom de Little Falls, le 29 juillet 1955. Mes parents s’étaient rencontrés sur le sol anglais, mon père étant un auror international, il voyageait beaucoup. Arrivé en Angleterre sa mission ne devait durer que deux semaines, elle a duré six mois. Il a mis du temps, de l’énergie et tout son amour pour lui faire la cour. Epris d’elle, il ne l’a jamais lâché. Je ne sais pas si c’est sa persévérance qui a fini par avoir eu raison de ma mère mais toujours est-il que six mois plus tard, ils partaient tous les deux aux Etats-Unis. Je suis né quelques mois seulement après leur installation à Little Falls. Fille unique, j’ai eu une enfance heureuse, et choyée par mon père, mon héros. L’année de mes cinq ans, ma mère a émis le souhait de rentrer en Angleterre, chose que mon père a accepté même s’il n’a jamais réellement su pourquoi sa femme souhaitait partir. Le mal du pays disait-elle mais, au fond, il a toujours pensé qu’il y avait quelque chose d’autre là-dessous.

Mon enfance, je l’ai passé à voyager grâce à mon père qui nous a emmenés aux quatre coins du monde, pendant les vacances scolaires. Car oui, je suis une sang-pur mais mes parents n’auraient jamais accepté que je n’aille pas à l’école moldue. Je devais m’instruire, et la culture moldue se devait être une part importante dans ma vie. Je ne les remercierais jamais assez. Mes années d’école ont été mes meilleures années, insouciante ou l’on ne se posait pas de question. On jouait juste, tous ensemble. Les moldus, la sang-pur, les blancs, les noirs. Je ne vous ai pas dit, je suis métisse. Mon père était afro-américain, et ma mère anglaise, cela donne un mélange détonnant d’une métisse aux cheveux aussi noirs qu’un Sinistros mais aux yeux étonnamment bleus, comme l’azur du ciel. Je suis fière des mes origines. C’est ainsi que j’ai grandi, entre l’école et les voyages, et les quatre sports que je faisais. Danse Africaine, Baseball, Rugby et Escrime. J’ai toujours eu besoin de bouger, je déteste ne rien faire. Mes parents étaient horrifiés de me voir faire autant d’activité extra-scolaire mais je n'ai jamais failli. C’est l’escrime qui m’a permis de réfléchir au métier que je voulais faire plus grande. Mon père aussi. Ce père, mon héros, qui m’a sauvé des dédalles d’un supermarché, l’année de mes six ans. Des courses pour mon anniversaire, pour mon après-midi avec mes copines et mes copains d’école dans mon jardin. Sauf que le supermarché c’est grand, et si je suis très débrouillarde, je n’ai absolument pas le sens de l’orientation. Perdue au milieu des fruits et légumes, je crois que mon angoisse s’est répercutée sur le stand des fruits. Mon père a toujours dit qu’il avait entendu l’explosion des pastèques, moi je dis juste qu’il est hyper fort, et qu’il m’aurait retrouvé même sourd et aveugle. N’empêche que je vois encore les nectarines tomber au sol les unes après les autres, dans un ralenti incroyable, digne d’un Stanley Kubrick. Dès lors, mes pouvoirs n'ont jamais cessé de se manifester pour tout et pour rien. A l’école, c’était compliqué mais j’ai toujours réussi à gérer les phénomènes étranges. Je crois même avoir dit qu’il y avait une légende dans l’école d’un ancien élève qui revenait tous les ans, faire des farces aux autres.

L’année de mes onze ans, j’ai reçu la lettre tant attendue. J’admets que j’avais toujours hésité entre l’école de mon père, et celle de ma mère. Et que si j’avais dû choisir, je n’aurais jamais pu le faire. Le Ministère Anglais a décidé pour moi et fort heureusement. Je suis donc entrée à Poudlard, école de ma chère mère, avec une petite pointe de regret de ne pas avoir été à Ilvermony. Je suis entrée à Poufsouffle, et j’ai fait honneur aux couleurs de ma maison. Les noirs et ors me l’ont toujours bien rendu. Pour compenser le manque d’avoir arrêté trois de mes sports – je n’ai gardé que l’escrime - je me suis inscrite dans tous les clubs de Poudlard. J’ai besoin de m’occuper et entre les échecs, les bavboules, les duels et tous les autres, je n’aurais jamais su quoi choisir. Bon, si les journées pouvaient avoir plus de vingt-quatre heures, cela m’aurait un peu arrangé mais si mes années écoles moldues ont été merveilleuses, mes années Poudlard l’ont encore plus été. J’étais dans mon élément, et j’y ai rencontré des gens formidables, d’autres un peu crétins – mais ça parait-il que c’est la nature humaine. J’ai commencé mes études à Poudlard avec la ferme intention de devenir auror, comme mon héros. Parce que le monde va mal, et que je veux être là pour le changer. J’ai toujours eu une âme de combattante, de rebelle et d’engagée. Auror ne pouvait que me convenir, et en vérité je ne me voyais pas faire autre chose que suivre les traces de mon père.

En cinquième année, je suis retournée aux Etats-Unis avec mon père. Pour rencontrer ma famille. Son frère vivait toujours là-bas, et une envie de retrouver mes origines paternelles, j’ai fait le voyage après avoir passé mes BUSEs avec une certaine rigueur et une réussite incroyable. Même moi, je ne m’étais pas attendue à ces notes-là, surtout en Défense Cintre les Forces du Mal. Parait que c’est mon club de duel qui m’a permis d’arriver à cet Otpimal. Le voyage aux Etats-Unis m’a permis de renouer avec mon pays natal et surtout faire la rencontre de celui qui avait fait fuir ma mère en Angleterre. Même si je crois dur comme fer en l’Amour, aimer deux personnes en même temps, cela me dépasse et pourtant, c’est ce qu’il est arrivé à ma mère. Amoureuse profonde de mon père, des sentiments sont apparus pour mon oncle. Elle a préféré quitter les Etats-Unis, laissant mon oncle dans le désarroi le plus complet. Aujourd’hui, il est marié avec une grande brune aux yeux foncés. Tout l’opposé de ma mère et il en est heureux. Je crois que c’est pour ça qu’il m’a raconté ça. Je ne sais pas si j’avais envie de savoir, mais en rentrant en Angleterre, j’ai trouvé l’acte de ma mère si héroïque, que je me suis dit que jamais je n’arriverais à sa cheville. Amoureuse éperdue de mon oncle, mais pour ne pas faire mal à mon père, elle a préféré enfouir ses sentiments plutôt que de les laisser prendre le dessus. Je ne sais pas si j’en serais capable. En sixième année, j’ai eu la chance de faire un échange scolaire de trois mois avec Ilvermony. Je n’ai pas hésité une seule seconde à y aller, surtout que je pourrais revoir ma famille et mon cousin. Le fils de mon oncle, Kingsley, arrivé fraichement dans la Maison Womatou. Revenue en Angleterre, j’ai entamé ma septième année avec la ferme intention d’entrée à l’ESM, pour suivre les traces de mon père. Lui, il avait arrêté ses voyages, disant qu’il y avait un autre combat bien plus important. Je l’ai compris une fois mes ASPICs en poche. Mon entrée à l’ESM a aussi signé mon entrée à L’Ordre du Phénix. J’ai suivi mon père, mais j’y suis restée pour moi.

Je n’ai aucun regret aujourd’hui, mais le chemin a été escarpé et si je m’en suis sortie c’est grâce à lui. Une mission étrange, un peu spéciale, surtout pour moi. Pourtant, je ne suis pas introvertie, mais jouer de mes charmes pour faire parler quelqu’un très peu pour moi. Pourtant, je l’ai fait. Parce que les rumeurs allaient de bons trains et que si l’on pouvait avoir des informations sur les Mangemorts, alors je ne devais pas hésiter. Et comme j’étais une petite nouvelle au sein de l’Ordre, la mission serait d’autant plus simple. Ou pas. Je ne sais pas exactement à quel moment tout à dérapé, mais à force de flirter avec lui, je me suis fait prendre à mon propre jeu. J’ai développé un sentiment de bien-être lorsque j’étais à ses côtés. J’aimais ce jeu de chat et souris, qui se cherchent sans réellement se trouver. On a fini par se voir un peu plus souvent. D’abord autour d’une glace à Hyde Park, puis autour d’un verre. J’en ai perdu le vrai objectif de la mission donnée. Je crois que je n’ai jamais eu aussi honte de toute ma vie, personne ne l’a jamais su, et à l’Ordre, je ne réussissais à rien obtenir de lui. Bien trop convaincante, ils n’ont jamais cherché à savoir ce que je faisais réellement avec Rodolphus Lestrange. Et de toute façon, je savais que je n’obtiendrais rien de lui, je le pensais réellement innocent ? Ou je ne voulais tout simplement pas voir ce qui crevait les yeux. Coupable de cet échec, j’ai encore plus travaillé à l’ESM, pour devenir l’une des meilleures de ma promotion, et je me suis mis encore plus à fond dans les autres missions pour l’ordre. Pour réparer, un peu, mes grasses matinées chez le père Lestrange. Si mon père savait, je crois qu’il en ferait une syncope aujourd’hui. Tout aurait pu bien se passer, tout semblait être aussi clair qu’une mélodie et pourtant. Je n’ai pas beaucoup de souvenir de l’Attaque. Je n’ai que des bribes, des voix, de cris, d’éclairs jaunes, verts, rouges, des morts un peu partout autour de moi et lui. Lui qui avait tant compté pour moi et qui compte encore tellement aujourd’hui. Lui, qui m’avait donné mon prénom, mes gènes, mon caractère, tout en moi venait de lui et voilà qu’en une seule fraction de seconde, un mot lancé, il disparaissait de la surface de la Terre. Envolé et anéanti par un mangemort qui n’a eu aucune hésitation. L’éclair vert, je m’en souviendrais toute ma vie. Un ralenti et tout bascule. Tout s’est écroulé autour de moi, et je n’ai que des souvenirs flous du reste de la semaine. Comment je suis rentrée, qui a gagné, je l’ignore. Je me souviens seulement d’avoir été chez ma mère. Ce que j’y ai fait, je ne sais pas. Je suis allée à son enterrement, n’arrivant toujours pas à croire ce qu’il venait de se passer. Mon oncle, sa femme et mon cousin étaient là aussi. C’est là où j’ai appris que Kinglsey avait lui aussi suivi la voix aurorale au Macusa. Le Chemin de Traverse avait vu beaucoup de sorciers et de moldus périrent. J’ai arrêté de voir Rodolphus, parce que je n’en avais pas envie, trop malheureuse pour penser à autre chose, j’ai essayé de panser la plaie béante que mon père en mourant venait de me laisser au cœur.

Comment la suite s’est déroulée, c’est aussi flou que la mort de mon père mais j’avais besoin de sortir de cette routine que je m’étais fixée, cette routine qui m’apaisait mais qui m’angoissait tout autant. Pourquoi c’est son prénom qui s’est imposé à moi, je l’ignore. Peut-être parce qu’il ne connaissait pas mon père, peut-être parce qu’avec lui, je n’avais pas besoin de faire la forte, parce qu’au fond il me manquait. J’en avais juste envie. Juste besoin. Besoin de revenir vers lui. Revoir le seul qui ne me rappellerait en rien mon père alors j’y suis allée, avec toute la volonté que je pouvais avoir à ce moment-là. Je crois que c’est ce jour-là que notre relation a changé, qu’elle a fait un pas en avant que je n’aurais jamais soupçonné. Nous avons parlé, beaucoup, j’ai pleuré aussi. Trop peut-être. Et nous avons continué à nous voir. A échanger sur lui, sur moi, faisant évoluer cette relation qui n’aurait – sans doute – jamais dû démarrer. J’en suis tombée amoureuse. J’ai mis du temps à l’admettre, parce que non, ce n’était pas possible. Pas lui, pas mon plan cul. Pas comme ça et pourtant, en partant de chez lui le matin, je n’avais qu’une envie y retourner le soir, même si je savais qu’il avait besoin de plusieurs personnes pour être parfaitement heureux, comblé… moi qui n’avait jamais réellement compris ce genre de ressentiments, je l’avais un peu balayé, préférant l’oublier, et de me dire que lorsque j’étais chez lui, il ne pensait qu’à moi. Jusqu’à ce que je m’aperçoive que les soirs où il n’était pas avec moi, il les passait avec mon collègue, et surtout mon ami Lucian. Premier coup dans la tête. Ça fait plutôt mal. Mais, au fond, je savais que j’aurais réussi à faire abstraction si je n’avais pas eu l’information. J’aurais pu tout accepter. Mais tomber amoureuse d’un putain de mangemort, c’était au-dessus de mes forces. J’ai coupé court à notre relation. De toute façon, la place était prise par Lucian, c’est ce que je me suis dit pour me persuader que je faisais le bon choix. J’ai tenté de passer à autre chose, mais faire comme si Rodolphus n’avait pas existé n’a jamais été aussi compliqué à réaliser. Les mois se sont enchainés, tout autant morose les uns que les autres. Je l’ai observé, et j’ai tenté d’apprendre et de comprendre comment il en était arrivé là. C’est l’Attaque de Bellatrix Black qui m’a fait reparler avec lui, de discussion en discussion, on a ouvert nos cœurs, le sien surtout. Et j’ai fini par le croire, croire à cette rédemption qu’il m’avait clamé. Naïve peut-être mais je voulais y croire. Alors lentement, on s’est revu, réapprivoiser, aussi subtilement que le Renard et le Petit Prince. Et quand, au matin de Noël 79, il s’est retrouvé un genou à terre face à moi j’ai suivi mon cœur, laissant ma méfiance & ma raison de côté. Et au diable de ce que pouvait penser les autres.

Une super-héroïne oh la la Ivy est badass et j'ai beaucoup aimé lire sa fiche Rodolphus a aussi donné son aval, c'est tout bon pour nous
J'ai hâte de te voir jouer ta première femme sur forum, et je suis ravie que tu tentes le coup sur THM
(Par contre faudra qu'on discute de ses choix amoureux, un Mangemort sérieux )

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