Corvus oculum corvi non eruit - Rabastan Lestrange (fiche terminée)

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? Le climat qui règne actuellement sur le Royaume-Uni est délétère. Notre communauté se divise et je pense que c'est regrettable. Si vous voulez mon avis on en serait pas là si on avait pas laissé n'importe qui posséder une baguette. Vous avez lu comme moi le dernier numéro de la gazette du sorcier. L'attaque de Poudlard a été commanditée par une née Moldue, Kaelia Heredia. Si on avait écouté Salazar Serpentard, elle n'aurait jamais été là. Aucun de nos frères et soeurs ne serait mort. Et ces chasseurs, comment ont-ils connaissance de notre monde? Parce que nous avons laissé certains des leurs jouer les apprentis sorciers en leur prêtant des baguettes. Tout cela se retourne contre nous. Et aujourd'hui nous nous battons entre nous. A cause d'une seule et même espèce : ces répugnants moldus.

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ?Nous autres les sorciers, nous sommes les héritiers des Dieux. C'est d'eux que nous tenons notre magie. Nous sommes des êtres d'exception. "La magie ne s'épanouit que chez les êtres d'exception" comme le disait Gellert Grindelwald.  Les moldus eux n'ont pas été touchés par la grâce des Dieux. Les moldus sont la cause de tous nos malheurs. L'histoire démontre avec évidence la capacité de nuisance des moldus. Ce n’est pas nous qui leur voulons du mal, ce sont eux qui ne supportent pas notre supériorité et ne cesse de nous attaquer. De toute façon, comment pouvait-il en être autrement alors qu'ils ont passé leur vie à se faire la guerre entre-eux (croisades, guerres mondiales,etc) ? Je vous le demande, combien de fois nous ont-ils attaqué?  La chasse aux sorcières de Salem en est un parfait exemple. Plus récemment ces attaques à Poudlard. Je crois que Gellert Grindelwald avait alerté la communauté magique sur les menaces que les moldus représentaient et qu’on ne l'a pas écouté. C'est regrettable. C'est à cause de la menace qu'ils constituent pour notre sécurité qu'on a été obligés de se cacher et d'adopter le code du secret magique international. Vous trouvez-ça normal vous? Moi pas du tout ! Personnellement, je suis de ceux qui plaident pour l'extension de la loi Rappaport adoptée aux Etats-Unis en 1790. Cette loi qui suite à une attaque de moldus (Non-Maj') contre le MACUSA, interdit à tout sorcier  de sympathiser, fréquenter ou épouser un Moldu (Non-Maj). Cette loi assure depuis assure des siècles la sécurité de nos frères et soeurs d'Amérique. Si nous avions la même loi ici, nous serions plus en sécurité et puis nous pourrions rétablir la pureté du sang. Je suis convaincu que les sangs de bourbes sont des misérables créatures. Une espèce ignorante, répugnante, sale et dangereuse. À mes yeux, la souillure du sang est un péché impardonnable qui mérite la peine capitale.

Caractère On dit de moi que je suis "sans cœur". C'est faux. J'ai un cœur. Tout le monde n'y a pas sa place c'est tout. Il faut la mériter. Dans ce cœur, il y'a avant tout ma famille. Je ferai tout pour elle. Je pourrai mourir pour elle. En particulier pour mon frère. J'ai beau être infiniment jalouxde lui pour sa place d'ainé, l'admiration sans borne que lui voue notre père, il en reste pas moins mon modèle, mon meilleur ami. Moi, c'est à lui que je voue une admiration sans borne. "impulsif", "Agressif" et "violent" ont également étés ajoutés au tableau de mes innombrables qualités. Oui, il est vrai que j'enrage facilement et que quand je m'énerve, je suis comme un ouragan. D’ailleurs, on me dit "cruel", car je n’ai de pitié ni pour la veuve épeurée ni pour l’enfant effrayé. Mes mains sont gorgées de sang. Ma baguette a servi à plusieurs dizaines de sortilèges impardonnables.  Moi, je me définirai plutôt comme sadique, dangereux serait même le terme le plus approprié.  Oui, je prends un véritable plaisir à faire souffrir les faibles. Je n'aime pas les faibles. En particulier les sangs avariés, ces erreurs de la nature, qui sont à mes yeux aussi insignifiants qu'un elfe de maison. Les torturer est pour moi un passe-temps. Un peu comme je m'amusais à torturer des bêtes dans le jardin du manoir familial plus petit. Je suis un "perfectionniste" en général dans ce que je fais particulièrement dans la torture des impurs. On me dit également "intransigeant". Pas de demi-mesure avec moi ni de négociation. Ce n’est pas tout ou rien, c’est simplement tout, sans autres options. Je suis "rancunier" et je n’oublie jamais les visages ou les noms de ceux à qui je dois rendre la monnaie de leur pièce.Je suis "élégant", constamment et sans effort. C’est naturel chez moi, j’ai de la classe tout simplement. On dit que j’ai "de l’orgueil" et que je suis très fier. En fait, c’est bien pire, je suis "intouchable "et ni mon orgueil ni ma fierté ne peuvent être atteints. Cette fierté est expliquée par ma noblesse, évidemment. "Obstiné", j’obtiens toujours ce que je veux, même si je dois mettre bien des efforts pour y arriver. Je suis "désinvolte" et "d’une assurance qui impressionne". "Intelligent" mais aussi "rusé" et "surnois" comme tout vrai serpentard. Je suis aussi "ambitieux". Comme mon ancêtre, Ministre de la Magie, je veux marquer l'histoire. Je veux que tout le monde se souvienne de Rabastan Lestrange. Je veux me faire mon chemin jusqu'à la gloire éternelle.
Mon plus grand défaut? La "gourmandise". je suis incapable de résister à une sucrerie. D'ailleurs, les cuisines de Poudlard s'en souviennent. Pratique quand la salle commune est située à côté.  Mais avant tout, je suis"loyal". Loyal à ma famille et au Seigneur des Ténèbres.

First day at Hogwarts
Le grand jour était enfin arrivé. Comme son frère 5 ans plus tôt, Rabastan allait quitter les jupes de sa mère pour rejoindre Poudlard. Il était impatient. Impatient de renforcer encore plus ses connaissances en matière de sorcellerie. Lui qui aspirait à devenir un illustre sorcier qui marquerait l’histoire. Sur les quais de la voie 9 ¾ , Rosaline Lestrange, protectrice envers ses enfants, et en particulier envers son petit dernier s’adressait à son aîné d’un ton solennel. « Tu me promets de veiller sur ton frère Rodolphus » . Le parfait héritier qui abordait fièrement sur sa poitrine son badge de préfet acquiesça d’un signe de la tête. « S’il lui arrive quoi que ce soit, je veux être la première informée. Tu m’enverras un hibou immédiatement. Qu’importe ce qu’en dise les professeurs. Tu m’as bien comprise Rodolphus ». Le fils préféré du paternel acquiesçait une fois de plus en levant les yeux au ciel. Sans doute devait-il se demander comment elle avait fait lorsqu’il était rentré lui à Poudlard. Il n’y avait personne pour veiller sur lui et personne pour lui promettre un hibou. Elle avait probablement été morte de trouille. La vérité était cependant que la mère de famille s’inquiétait plus pour son benjamin que pour son aîné. Rabastan, parce qu’il était le puiné, n’était pas l’héritier de la famille Lestrange. A ce titre, il avait une relation moins privilégiée que son frère avec leur père. Il n’avait pas non plus le don d’empathie, ce qui avait contribué à le mettre encore plus à l’écart de son père.  Alors forcément, en bonne mère, elle avait compensé cette distance paternelle. Elle l’avait tellement compensée qu’elle avait toujours eu tendance à couver beaucoup trop son petit dernier. Petit dernier qui, derrière sa petite d’ange, était tout sauf un ange. Il méritait bien plus sa place aux côté d’Hadès que de Zeus. « Et quant à toi mon garçon, tu as intérêt de m’envoyer un hibou dès le diner terminé pour me dire que tu es bien arrivé, que tu es sécurité et dans quelle maison tu es ». Elle avait ce ton autoritaire qu’elle prenait que dans de très rares occasions. « Promis mère ». lui dit le bambin de 11 ans qui malgré son jeune âge semblait déjà dégager une assurance certaines. Puis elle offrit à chacun de ses fils un baiser sur la joue avant qu’ils ne montent dans le train. Rabastan suivait avec admiration son grand frère.

Dans le train, celui qui avait hérité du nom Lestrange sans porter le poids d’être l’héritier, s’installa comme un prince dans un wagon où seuls des sorciers dignes de ce nom avaient pris places. Tous les sorciers de ce wagon avaient le sang parfaitement pur. Tous figuraient dans noble par nature, une généalogie des sorciers. Tous, sauf les nouveaux élèves, portaient les couleurs de Salazard Serpentard. Parmi eux, son frère Rodolphus et sa promise Bellatrix Black. Les deux sœurs de cette dernière étaient là aussi : Andromeda, à qu’il était fiancé et Narcissa et sa chevelure d’or. Iris et Edward Macmillan étaient également présents.

Lorsque le train arriva à destination, un répugnant demi-géant qui se présentait comme le gardien des clefs et de lieux de Poudlard appela les élèves de première année. Rabastan s’efforçai de se tenir le plus à distance possible de cette horrible créature. Son frère, les deux ainées de la fratrie black et la fratrie MacMillan les saluèrent et leur dire à plus tard. « Garde moi une place à côté de toi frangin ».dit-il à Rodolphus, un sourire hautain au coin des lèvres, avant que ce dernier ne se dirige vers des calèches qui avançaient toutes seules. Oui, il n’avait aucun doute sur le fait qu’il serait réparti à Serpentard comme son frère et comme son père, et le père de son père, et le père du père de son père, et le père du père du père de son père. Vous avez compris ou je continue ?

Il monta avec Narcissa Black dans une barque ainsi que d’autres élèves qu’il ne connaissait pas. Il se tenait le plus loin d’eux possible. Evitant de s’approcher de tout ce qui pouvait avoir le sang croisé ou pire avarié.  Durant la traversée du lac noire, il eut la confirmation que les passagers de cette barque n’étaient pas tous dignes de cette école. Une fille qui ressemblait à rien (surement l’effet du sang moldu), arrêtait pas de répéter à quel point ses parents étaient fier d’avoir une sorcière dans la famille. Une sorcière ? Vraiment ? Elle n’en méritait pas le nom. Elle n’était rien de plus qu’une erreur de la nature. D’un geste vif, il pointa sa baguette sur elle. « Flipendo ». Une fraction de seconde plus tard, la jeune fille se retrouva à l’eau. Même pas capable d’éviter un sortilège si simple. Elle n’était donc définitivement pas une sorcière. Il laissa échapper un petit rire. Il était fier d’avoir montré à ses camarades que, comme tout sorcier qui se respecte, il savait déjà manier la baguette, et fier d’avoir humilié cette sang de bourbe.   « Maintenant tu sauras ce que c’est un vrai sorcier. Toi, tu n’es pas une sorcière. Tu n’es qu’une usurpatrice».Quelques sorciers au sang aussi pur que le sien étaient hilares alors que d’autres protestaient et qu’une petite peste n’hésita pas à cafter au garde de chasse. Elle ne perdait rien pour attendre. Elle serait la prochaine victime du Lestrange. Il savait très bien qu’il n’allait pas échapper à quelques semaines de retenus avant même d’être réparti mais il s’en moquait. Démontrer la supériorité des sangs purs était le plus important pour lui.

Tous les élèves de première année entrèrent à présent dans la grande salle derrière le professeur McGonagall qui venait de donner à Rabastan 1 semaine de retenues. Inutile de vous préciser que le choipeaux effleura à peine son crâne avant de s’écrier « Serpentard » et qu’il avait rejoint avec son pas altier son frère. Il lui chuchota à l’oreille « La mère McGonagall m’a filé une semaine de retenue, juste parce que j’ai jeté un sort à une sang moisi. Pas un mot à maman Ok ? ».

*****

Première leçon d'occlumancie:

8H50 et j’étais déjà devant la porte. Impatient.  Tandis que je faisais les 100 pas devant la porte du grenier, la voix de mon père résonnait dans mon esprit. « Fils, l’heure est venue pour toi de devenir un vrai Lestrange » ou encore « Rendez-vous demain à 9H00 au grenier pour ta première séance d’initiation ». Mon cœur battait plus fort que jamais. J’avais beau avoir 14 ans, j’étais aussi excité qu’un enfant de 4 ans un soir de noël. Ce jour était le plus important de ma vie. Comme Rodolphus, j’allais enfin passer des temps privilégiés avec mon père pour travailler mes dons. J’avais toujours envié Rodolphus pour l’attention que lui portait père parce qu’il était l’ainé, parce qu’il était l’héritier, parce qu’il était l’empathe, le fils parfait ! Pour ça, je le détestais autant que je pouvais l’aimer. Aujourd’hui, pour la première fois, 14 ans plus tard, ce serait à moi et rien qu’à moi que père allait s’intéresser. C’était à moi qu’il allait apprendre les arts magiques les plus nobles. 9H00 pétante, père qui était toujours d’une ponctualité parfaite ouvrit la porte d’un geste de la baguette sans prononcer le moindre sortilège. Je le regardais admiratif. « Tu n’as pas et n’aura jamais le don d’empathie mais tu peux apprendre la magie informulée, l’occlumancie et la légimancie. Je me chargerai de te les apprendre.» Mon estomac se noua lorsqu’il m’indiqua que jamais je n’aurai le don d’empathie. Jamais je serai donc aussi spécial que Rodolphus à ses yeux. Les miens commencèrent à me piquer. Heureusement, la suite de sa phrase chassa les larmes qui s’apprêtaient à perler sur ma joue pour les remplacer par un sourire. « Ne me déçois pas, fils. » Cette fois, c’était la pression. Serais-je à la hauteur de mon père ? Serais-je à la hauteur de mon frère.  « Légilimens.» Le sortilège m’heurta de plein fout. Tout dans ce grenier devenait flou. Les meubles se mettaient à flotter. Les images se bousculèrent dans mon esprit comme un film.   J’étais dans le jardin, j’avais 6 ans. Je jouais à l’hyppogriffe avec Rodolphus, Bellatrix et Andromeda. Andromeda essayait de m’attraper mais alors  que la main de la jeune fille toucha mon épaule, elle fut propulsée quelques mètres plus loin par une forte lumière bleue.  Ne supportant pas l’idée de perdre, j’avais jeté malgré moi un charme du bouclier. C’était le jour où j’avais découvert mes pouvoirs. Andromeda et Bellatrix disparurent, Rodolphus était toujours là. Il avait grandi et moi aussi. Nous volions tous les deux sur des ballets en plein milieu du salon. L’elfe de maison nous courrait après en répétant sans cesse que le Maître allait lui couper la tête si nous n’arrêtions pas immédiatement.  Entre chaque réprimande, il se tapait la tête avec le premier objet qu’il trouvait. Ce souvenir, mon père ne le connaissait pas, et je ne voulais pas qu’il le voit. Surtout pas ce qui allait arriver ensuite, comment j’avais tapé avec mon ballet sur un vase en cristal aux armoiries des lestranges qui s’était brisé. Je lui avais toujours dit que c’était l’elfe qui l’avait cassé. Impossible de masquer le souvenir. Maintenant  il savait que ce n’était pas vrai. La maison avait disparu pour laisser place au Poudlard Express. J’avais à peine 11 ans, mon livre de sortilège ouvert « Dessiner un cercle avec votre baguette,  puis abaissez-là ».  Je laissais échapper un sourire et posa une plume sur la table. « WingardIUM LeviOsa» dis-je en tournant puis abaissant de façon très élégante sa baguette et faisant léviter la plume du premier coup. J’étais dans cette barque sur le lac noir, avec cette pourriture de sang de bourbe. Un coup de baguette et paf à l’eau. Puis tout disparu. Le grenier réapparu. « Ferme ton esprit Rabastan !  Tu n’es visiblement pas aussi doué en occlumancie qu’en sortilège ou en bétises....» Il jeta à nouveau le sortilège et je sentis ma tête tournée et les images défilées encore. D’autres souvenirs se livraient à lui. Des souvenirs plus ou moins secrets. Ce jour-là, on était restés des heures dans ce grenier à recommencer encore et encore sans que je ne parvienne à le repousser. J’avais fini par m’évanouir et il avait fini par mettre fin à l’entrainement. On avait recommencé le jour suivant, et le jour suivant et le jour suivant. Je détestais ces séances avec mon père. C’était pire que subir le sortilège de Doloris. Enfin j’imagine. Et dire qu’il me fallu XXX années pour maitriser l’occlumancie et enfin l’empêcher de violer mes pensées. Autant dire que ma vie n’avait plus aucun secret pour lui.

Petit frère encore rebienvenue

Raby est mignon de vouloir protéger son frère, mais ce n'est pas utile

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