"Chaque animal a son instinct, celui de l’homme est l’esprit de famille" (Honoré de Balzac)"La flatterie conjuguée à une grande intelligence est plus à craindre que l'escroquerie" (Jacques Nteka Bokolo)
⚘ Juillet 1961
— Manoir des Nott, Londres
Du haut de ses sept printemps, Edward Macmillan avait déjà tout d’un jeune homme de la haute société. Malgré sa tête de chérubin, dans son costume trois pièce, le menton relevé et le port altier, le petit sorcier n’avait pas l’air d’un enfant. Devant la porte du Manoir des Nott à laquelle son père frappait, le sorcier en herbe trépignait d’impatience à l’idée des mondanités organisés par Hephaïstos NOTT pour célébrer sa nomination au Magenmagot. L’événement l’enchantait. Il savait, son père n’ayant de cesse de le lui répéter, que ce genre de soirée était essentielle pour son avenir. Plus il y brillerait par ses bonnes manières et sa culture, plus facilement on lui trouverait une épouse des plus respectables et un travail digne de ce nom. Tout comme son père, il ne prêta pas la moindre attention à la créature qui lui ouvrit la porte. Elle n’était pas digne de son intérêt. Il lui tendis sa veste sans même croiser son regard préférant chercher dans l’assemblée l’hôte des festivités et répétant dans sa tête le discours de félicitations qu’il devait lui adresser.
« Garance, tiens-toi droite» souffla la voix de sa mère, le tirant de ses révisions, à l’adresse de sa petite sœur. Le jeune héritier positionné à droite de son père —
légèrement derrière lui— dans une posture parfaitement similaire à la sienne, jeta une œillade discrète à sa cadette. En voyant sa posture —q
ui n’était en aucun cas digne de leur condition— il eut envie de soupirer. Evidemment, il ne le fît point, ce genre d’outrance ne se faisant pas en société, comme n’avait de cesse de leur répéter leur précepteur. Tandis que sa sœur se redressa rapidement, pour adopter une posture presque aussi parfaite que celle de leur sœur ainée, il se demandait si Garance avait déjà oublié la leçon de bienséance reçu le matin même par la fratrie MacMillan en prévision des mondanité de ce soir. Il gratifia sa sœur d’un sourire pour lui signifier que sa position était à présent adaptée tout en la fixant avec un regard qui voulait dire
« Sois digne de notre nom ». Lui, en tout cas, il n’avait oublié aucune des leçons qu’il avait reçu aujourd’hui. Ni celle de bienséance, ni celle dispensée par son père sur les sorciers à qu’il devrait parler ce soir et les sujets qu’il devrait aborder avec eux.
Le petit héritier suit son père et sa mère jusqu’à l’hôte de la soirée. Sur le trajet, il s’emploie à copier au mieux qu’il peut la démarche de son paternel. Tout ce qui lui importe, c’est de rendre son père fier. Hephaïstos Nott lui semble très grand. Il a une moustache parfaite qui fait rêver le bambin. Il es accompagnée de son épouse et de deux petites filles qui semblent à voir plus ou moins son âge. Elles se ressemblent beaucoup mais l’une d’elle captive son regard. Il la trouve très belle. Pendant quelques secondes, il se plaît à s’imaginer qu’elle ferait sans doute une bonne épouse mais la voix de son père qui salue et gratifie l’hôte le tire de sa rêverie. Pendant que son père parle et présente son épouse et ses enfants, il s’incline poliment. Puis lorsque son père l’invite à prendre la parole, il s’avance de deux pas, pour se mettre devant son père et s’incline à nouveau respectueusement devant l’hôte de la soirée, comme on lui a appris à le faire. Il se redresse et tire le menton vers le haut pour fixer son interlocuteur dans les yeux
« Sir Nott. Permettez-moi de me joindre aux remerciements et aux félicitations de mon père» commença l’héritier avec une aisance remarquable pour un enfant de son âge. Toutes ses leçons auprès de précepteurs n’ayant pas été vaines.
« Même si je dois confesser que votre nomination au Magenmagot ne me surprend guère.» Notez la rime avec laquelle le garçon ouvre son discours. Rime qu’il a trouve lui même et dont il n’est pas peu fier.
«Qui mieux qu’un ancien directeur du département des accidents et catastrophes magiques, garant de la protection du secret magique international pourrait rendre la justice au nom de notre communauté ?» la question était évidemment rhétorique mais le jeune sorcier marqua une courte pause, comme son précepteur le lui avait conseillé.
«Je ne doute pas que vous exercerez vos fonctions avec humanité, dignité, probité et équité » poursuivit-il avec une nouvelle rime et en référence au serment des juges du Magenmagot.
«Sachez que je n’aspire qu’à vous ressembler et rêve moi aussi d’un jour siéger dans cette haute et noble juridiction». Il s’inclina à nouveau pour signifier que son discours était terminé. Discours qui avait été travaillé avec son précepteur, relu et corrigé par son père. Discours qui se voulait flatteur pour que Nott, pour l’en remercier, puisse un jour l’aider à s’assurer un avenir prometteur. Après les remerciements du maître des lieux, les filles furent invitées à aller jouer avec les autres enfants. Edward lui, continua à suivre son père, à flatter les sorciers. A étaler ses connaissances et faire en sorte d’être reconnu par tous comme un parfait futur employé et un parfait futur beau-fils. Il ne put cependant s’empêcher de temps en temps de détourner la tête des conversations des adultes et de regarder les autres enfants jouer et de s’attarder sur la jolie fille Nott. Hermione s’appelait elle d’après ce que racontèrent Iris et Garance en quittant la festivité.
"Aide le bateau de ta sœur à traverser le fleuve et le tien aussi arrivera sur l’autre rive." (proverbe indien féminisé pour l'occasion)
Septembre 1967 ⚘
Poudlard, Ecosse —
En parfait gentleman de bonne famille, Edward descendit en premier du Poudlard Express puis se positionna sur le côté de la marche d’où il tendit sa main à ses sœurs pour les aider à descendre. D’abord à Iris qui portait déjà sa robe aux couleurs de Salazard Serpentard puis à Garance dont c’était la première année et qui n’avait pas encore été répartie. Le jeune sorcier qui portait fièrement les couleurs d’Helga Poufssoufle – comme son ancêtre Artemisia Lukfin !— ne pouvait s’empêcher de se demander si sa sœur serait dans sa maison ou celle de sa sœur ou bien, dans une autre ? Il fallait avouer qu’il préférait qu’elle soit répartie à Serpentard ou à Poufsouffle. Non pas qu’il dénigrait les autres maisons, au contraire. Il était persuadé que toutes les maisons étaient égales en dignité. Après tous les quatre fondateurs étaient de grands sorciers et sorcières. Les plus grands de leur époque et aucun.e ne devait être dénigré.e. Simplement, cela le rassurerait de savoir qu’Iris ou lui pourrait veiller sur Garance. Oui, Edward, qui avait été élevé comme le parfait héritier avait toujours été très protecteur envers chacune de ses sœurs. Sur le quai, la voix du garde chasse résonnait
« les premières années par ici » . Les trois MacMillan tournèrent la tête sur leur gauche, de là ou venait le son de la voix. Un homme très très très très grand répétait inlassablement
« les premières années par ici ». Garance, elle, s’était figée. Elle semblait tétanisée. Pouvait-elle avoir peur du demi-géant ? Non, ce n’était pas ça. Et il le comprit très vite en voyant son fidèle gros molosse à ses pâtes. Garance avait toujours eu la phobie des chiens. «
T’inquiète pas. Ça va aller » dit-il en posant la main sur l’épaule de sa sœur et en lui offrant une caresse rassurante. Il devait agir. Il aurait aimé jeter un sortilège de réduction sur le chien et lui faire pousser une queue de cochon et des oreilles de lapins pour faire rire sa sœur mais il ne pouvait pas jeter un sortilège au chien. Il ferait perdre des points à sa maison, irait en retenu ou pire serait renvoyé. Il lui vint une idée. Il suffisait de modifier la perception de sa sœur. Il pointa sa baguette sur sa petite sœur
«Illusionus Maxima » puis il déplaça sa baguette du visage de sa sœur jusqu’à la direction du chien. A présent, elle devait le voir tout petit avec sa queue de cochon et ses oreilles de lapin. Garance laissa échapper un fou rire et Edward déposa un bisou sur la joue de sa petite sœur. Un geste qui pouvait la surprendre car les marques d’affection n’était pas courante dans la famille.
«Maintenant ça ira chère sœur ! On se retrouve dans la grande salle d’accord ?. Et surtout, profite du voyage dans les barques, tu n’auras jamais meilleure vue sur le château ! » Le sorcier gardait un souvenir émerveillé de son trajet en première année
«Quoi que, depuis un balais c’est pas mal non plus » ajouta l’attrapeur des jaunes et noirs. Il observa l’étreinte entre ses sœurs puis regarda sa petite sœur s’éloigner. Il se tourna ensuite vers sa grande sœur. «
J’ai demandé à Goyle de nous garder une calèche ». Âgé d’un an de moins que lui, Goyle était le meilleur ami du MacMillan. Tous les deux étaient passionnés par les mêmes sujets et se voyaient faire une grande carrière dans la politique. Il était comme sa sœur dans la maison de Salazard Serpentard.
Devant les portes de la grande salle, Edward déposa un baiser sur la tempe d’Iris, comme il l’avait fait sur la joue de Garance quelques minutes plus tôt. La sorcière se dirigea avec les Goyle à la table des serpentard située tout au fond de la salle à le droite tandis qu’il se dirigeait à la table des poufsouffle, située « au milieu » entre celle des gryffondor à l’autre extrémité et celle des serdaigle à côté de celle des serpentard. En attendant l’arrivée du professeur MacGonagall et du choipeaux, l’attrapeur initia une conversation autour de l’actualité politique. Chaque soir, il lisait le numéro à paraître du lendemain matin de la gazette du sorcier — journal dirigé par son père— et était donc toujours premier sur l’actualité. Il était occupé à commenter la grève des gobelins à Gringotts lorsque la professeure de métamorphose ouvrit les portes de la grande salle. Garçon très poli, il se tut instantanément. Il reprendrait cette conversation avec son camarade une fois la cérémonie de la répartition terminée et le banquet ouvert. Dans la foule de premières années, il cherchait sa sœur des yeux. Il lui adressa un sourire lorsqu’elle passa devant lui dans l’allée entre la table des serdaigle et celle des poufsouffle. Il écouta avec attention la chanson du choixpeau qu’il s’efforça de mémoriser. Le soir, il la recopierait dans son cahier. Ayant lu avant son entrée dans l’école, dans L’histoire de Poudlard que la chanson changeait chaque année, il avait décidé de garder une trace de chacune des chansons de ses sept années à Poudlard. Une fois la chanson terminée, les élèves défilèrent un.e à un.e à l’appel de leur nom par la professeure pour aller s’asseoir sur le tabouret de bois et coiffer leur tête de l’artefact magique qui jadis appartenu à Godric Gryffondor Le Hardi.
« MacMillan Garance». C’était son tour. Il la regardait s’avancer dans l’allée et espérait vivement qu’elle le rejoigne à sa table. Cela serait beaucoup plus simple pour veiller sur elle. Tandis qu’elle s’asseyait sur le tabouret, il se dit que sa maison était dirigée par la professeure de botanique et Garance avait toujours été passionnée par les fleurs et les plantes. Elle aurait donc parfaitement sa place da....
«Serdaigle» claironna le choixpeau, le tirant de ses pensées. Après une petite moue, il se mit à applaudir à chaudes mains en observant sa sœur s’asseoir chez les érudits. Il se tourna ensuite vers Iris pour voir si elle n’était pas trop déçue. La fratrie MacMillan occupait chacune des trois tables en partant du fond à droite. Il ne manquait que celle des gryffondors. Edward esquissa un petit sourire en se disant que cela serait vraiment drôle si Camélia était répartie à Gryffondor. Il était un peu tôt pour y penser, la benjamine n’ayant que 5 ans. D’ailleurs, lorsqu’elle entrerait à Poudlard, Iris et lui auront déjà quitté le château.
Être son parrain est ce que je sais fais de mieux
Avril 1979 ⚘
Manoir des MacMillan, Londres —
Edward avait été très heureux lorsqu’il avait appris que sa sœur Iris venait prendre le thé ce dimanche au Manoir familial des MacMillan avec son époux. Il fallait bien avouer que sa présence au Manoir lui manquait. Il aimait beaucoup Garance et Camélia, mais il n’était pas aussi proche d’elles que d’Iris. Sans elle, la maison était beaucoup plus vide. Alors évidemment, chaque fois qu’elle venait, il était aussi content que si on lui avait jeté un sortilège d’Allégresse. Rien ne pouvait le rendre plus heureux. Du moins, c’est ce qu’il croyait. Et pourtant la nouvelle qu’allait lui annoncer Iris eu le pouvoir de le réjouir davantage.
« Père, Mère. Mon cher frère, mes chères sœurs, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer » commença la parfaite épouse en fixant un à un chacun des membres de la famille qu’elle désignait avant de se lever, imitée par son époux. Elle plaça ensuite, les mains sur son ventre et continua en indiquant, un immense sourire aux lèvres
«La famille va s’agrandir » . Colleen MacMillan, leur mère, laissa couler quelques larmes de joies. Apparemment, dans ce genre d’occasions, cela pouvait se faire de pleurer en public pour une femme de la haute société. Puis elle serra sa fille dans ses bras. Henry MacMillan félicita sa fille et son gendre avec retenue. Il posa ensuite son regard sur Edward, comme pour lui rappeler silencieusement que si la nouvelle de la grossesse d’Iris était une bonne nouvelle celle qu’il faudra célébrer sera celle de l’épouse d’Edward et encore, la vraie réjouissance n’aura lieu qu’à la naissance et si c’est un garçon. Un héritier pour les MacMillan. Pour autant, contrairement à Colleen avec Garance, Henry ne mettait jamais de pression Edward sur son mariage car il poursuivait de brillantes études qui lui offriraient un poste très haut placé et pour lui c’était tout aussi important que la conception d’un héritier. Edward n’observa pas la réaction de Garance ni celle de Camélia. Il se leva et donna une poignée de main et tape dans le dos fraternel à son beau frère avant de prendre sa sœur dans ses bras et de déposer un baiser sur sa joue.
«Iris, chère sœur, je suis tellement heureux pour vous. » Il l’était sincèrement. Un bébé dans la famille s’était une excellente nouvelle. D’autant plus que, contrairement à Garance qui ne semblait pas pressée d’endosser son rôle d’épouse et de mère– mais qui ferait une mère parfaite à en juger par la façon dont elle s’occupe des enfants lors des mondanités – Iris avait toujours rêvée d’être mère de plusieurs enfants.
« Edward, mon cher frère. J’ai une faveur à vous demander» ajouta l’ainée de la fratrie après avoir remercié son frère pour ses félicitations.
« Me feriez-vous l’immense honneur d’être le parrain de mon enfant?» L’héritier des MacMillan sentit son palpitant battre à toute allure. Il n’aurait pas pu espérer mieux. Non seulement sa sœur était enceinte mais en plus il serait le parrain de l’enfant.
«Bien sûr que j’accepte. Vous ne pouvez pas me faire plus beau cadeau et plus grand honneur » répondit-il avant de serrer une nouvelle fois sa sœur dans ses bras. Ils continuèrent ensuite à prendre le thé et à discuter du bébé. Chacun faisant des hypothèses sur le sexe et suggérant des prénoms tirés des arbres généalogiques des deux familles. Garance, s’excusa et demanda à se retirer devant s’occuper des bégonias. Colleen qui n’avait de yeux que pour son ainée à cet instant, l’autorisa sans sourciller. Edward lança à sa sœur un regard noir. Il trouvait son attitude inadaptée. Il ne manquerait pas de le lui faire savoir lorsqu’Iris serait partie et peut-être même d’aller jeter quelques sortilèges pour faire pousser des mauvaises herbes et détruire ses si précieuses fleurs. C’était bien là tout ce qu’elle méritait pour pareille outrance.
Celle que j'ai failli perdre
⚘ Janvier 1980
— Hôpital Sainte Mangouste (TW - Hôpital et agression)
Lorsqu’il a reçu un hibou de son père l’informant que Camélia était parmi les victimes de l’attentat du chemin de traverse et qu’elle était à Sainte Mangouste, Edward Macmillan a immédiatement quitté son cours de tenue des audiences pénales à l’ESM cursus magistrature et diplomatie sans prendre la peine de répondre au professeur qui lui demandait où il pensait aller comme ça. Il s’est précipité dans une cheminée de l’atrium et à lancé une poignée de poudre verte en s’écriant
«Sainte Mangouste» avant de disparaître dans un torrent de flammes vertes et de réapparaitre de la même façon dans la cheminée de l’hôpital juste en face du portrait de sa lointaine ancêtre Dilys Derwent. Elle n’était pas dans son portrait. Sûrement, s’était-elle déplacée de portrait en portrait pour être au chevet de son héritière et peut être même donner des conseils aux médicomages qui se chargerait d’elle. Il parcouru les couloirs à toute hâte jusqu’à la sorcière de l’accueil, qu’il l’informa que sa sœur se trouvait aux services des urgences pour avoir reçu des coups de couteaux. Ces moldus étaient vraiment des barbares. Un couteau. C’était ignoble. Il retrouva devant la porte de la chambre de sa sœur ses parents et ses sœurs. Tous étaient réunis. Il pouvait lire l’inquiétude sur chacun de leur visage. Garance était la plus pâle de tous. Il voyait bien qu’elle se retenait de pleurer, comme leur mère le lui avait appris.
«Elle va s’en sortir n’est-ce pas ? » demanda-t-il alors que sa sœur était encore avec les médicomages en train d’être soignée et que la famille ne pouvait pas rentrer dans la chambre.
« Oui. C’est du moins ce que m’a assuré ce médicomage, et il a intérêt s’il veut pas que je publie un article sur son incompétence » répliqua froidement le patriarche. Il n’avait jamais vu son père parler de la sorte. Il n’avait jamais vu son père parler de la sorte. Edward avait foi dans les compétences des médicomages mais il ne pouvait s’empêcher, en fidèle wiccan, de prier les dieux pour sauver sa sœur. Il invoquait Eira déesse de la guérison et la santé la suppliant d'accorder la guérison à sa sœur. Puis, il invoquait Thémis, la déesse de la Justice, la suppliquant de faire son œuvre. Il lui demandait de veiller à ce que le coupable soit arrêté et condamné au pire chatiment. Il se tourna ensuite vers le patriarche
«J’espère que ces moldus ont été arrêtés et qu’ils subiront le baiser du détraqueur. Si j’étais déjà magistrat.... je ne rigolerais pas avec ces gens là, je peux vous le jurer par tous les dieux ! » L'attaque de sa soeur, lui fît perdre toutes ses convictions. Lui qui avait estimé le baiser du détraquer comme une peine inhumaine, ne rêvait que de la voir affligée à celui qui avait attaqué sa sœur. Lui qui n'avait jamais prôné la mort des moldus, voulait la mort de celui-là. Il se demandait même si celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom et ses fidèles n'avaient pas raisons? Ne devrions nous pas les tuer avant qu'ils nous tuent? Il était perdu. Complètement perdu. Inquiet. Il avait failli perdre une sœur. Et ça, il ne le supporterait pas. Pour aucune d'elles.