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 I need a hug ♦ Laemmy

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Laelia Griffith
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Laelia Griffith
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MessageSujet: I need a hug ♦ Laemmy   I need a hug ♦ Laemmy EmptyLun 20 Juin - 21:17

I need a hug
3 juin 1980, @Tamsin S. Lewis

I'm waking up to ash and dust. I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. I'm breaking in, shaping up, Then checking out on the prison bus. This is it, the apocalypse ! I'm waking up, I feel it in my bones, Enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age !

Les images de Poudlard en ruines ont défilé dans sa tête toute la nuit. Laelia a eu beau fumé un joint avant de se coucher et un autre lorsqu'elle a profité d'un de ses réveils intempestifs pour nourrir les botrucs, son sommeil n'a pas été franchement réparateur. Preuve en est que lorsqu'elle ouvre les yeux après quelques heures d'un sommeil fragmenté, elle se sent encore fatiguée. Et elle a mal au dos. Chose qu'elle ne met pas longtemps à expliquer, réalisant que c'est sur son canapé qu'elle se trouve. Qu'est-ce qu'elle fait là déjà ? Ça finira par lui revenir. La jeune femme se redresse et se frotte les yeux. Dehors, le ciel n'a pas des lueurs d'aube, comme si elle avait dormi complètement en décalage avec les horaires de vie habituels. Elle ne s'est même plus à quelle heure elle s'est couchée, ni combien de fois elle s'est réveillée. Mais cette fois, ce n'est pas son esprit encore sous le choc qui en est responsable, mais bien de petits bruits à la fenêtre. Et lorsque Laelia la regarde, elle met quelques secondes à reconnaître la chouette blanche qui toque de l'autre côté de la vitre. Lorsqu'elle réalise que c'est celle de Tammy, elle se lève et va lui ouvrir en étouffant un bâillement. Par Gaïa, le canapé c'est bien sympa pour un joint mais pas pour une nuit. Et c'est là qu'un souvenir lui revient, celui de Golden couché sur elle tandis qu'elle recrachait des volutes en forme de cercles vers le plafond de son appartement. La vérité c'est qu'elle ne se serait sans doute pas endormie ici si son chat – qui n'est pas vraiment le sien, mais c'est le dernier à être venu squatter son appartement – ne s'était pas couché sur ses cuisses lorsqu'elle fumait pendant son insomnie. Mais elle n'a pas eu la force de le déranger alors qu'il semblait bercé d'un doux sommeil qu'elle lui enviait presque, d'où le réveil sur le canapé – mais sans le chat bien sûr.

Après avoir récupéré la missive apportée par Rihannon et lui avoir donné un peu de miam-hibou, la Griffith retourne se loger sur le canapé pour la lire assise, en profitant pour étirer son dos. Tammy lui propose de la rejoindre à son appartement pour y passer le reste de la journée, précisant qu'elle n'a pas entraînement aujourd'hui. Laelia ne prend pas la peine de rédiger une réponse, après tout elle y sera bien assez tôt pour la prendre dans ses bras en personne. Elle redonne donc un peu de nourriture à la chouette avant de la laisser filer.

La douche qu'elle a prise et le thé qu'elle a bu n'ont pas fait disparaître les cernes sous ses yeux, mais qu'importe. Elle sait que Tammy s'en fout tant qu'elle la rejoint comme proposé dans sa lettre. Et c'est bien ce qu'elle compte faire, rien ne la retenant dans son appart si ce n'est tous ses bébés. Une fois toutes les gamelles remplies, les botrucs retirés de sa chevelure et un câlin fait à Golden, la Griffith ferme son appartement à clé et descend jusqu'en bas de son immeuble. Là, elle transplane non loin de chez Tammy, finissant le chemin à pieds. Une fois devant la porte de son amie, elle donne trois coups à la porte et se frotte de nouveau les yeux. Elle n'a qu'une hâte : prendre la douce Poufsouffle dans ses bras et l'entendre dire que ce n'était qu'un cauchemar, bien que la Gazette d'aujourd'hui a sûrement crié au pays entier le contraire.

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Tamsin S. Lewis
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MessageSujet: Re: I need a hug ♦ Laemmy   I need a hug ♦ Laemmy EmptyDim 12 Mar - 12:21


I need a hug


Le choc était immense de voir les ruines fumantes de Poudlard à la une de la Gazette du sorcier. A travers les images en noir et blanc, la désolation était telle qu’elle prenait aux tripes et emplissait les cœurs de tristesse. Celui de Tamsin en particulier car ce château avait été sa maison pendant sept ans et s’apparentait bien plus à un foyer pour elle que la demeure de ses propres parents. Et une armée de sauvages l’avait détruit, pour des raisons encore trop obscures pour faire face à la réalité. Opale avait tenté de la rassurer mais l’Attrapeuse ne cessait de penser que l’école de sorcellerie était censée être le lieu le plus sûr au monde. Ce qui s’était passé la veille hurlait le contraire au monde entier. Si Poudlard n’était plus un havre de paix gardant les enfants en sécurité, tout s’effondrait.

En apprenant la tragique nouvelle, l’ancienne Poufsouffle avait aussitôt pensé à Laelia. Était-elle en sécurité ? Les renforts avaient-ils su la protéger ? Elle espérait de tout cœur que son amie était en train d’enseigner dans la forêt au moment de l’attaque pour être à l’abri de toute balle perdue. L’Américaine s’était donc empressée d’écrire à son amie pour s’assurer qu’elle allait bien et lui proposer de la rejoindre chez elle si elle en avait envie. Pour lui apporter tout son soutien, s’occuper d’elle et lui changer les idées. Lorsque Rhiannon est revenue le bec vide, Tamsin s’est étonnée de ne pas obtenir de réponse mais la chouette avait encore quelques miettes de miam-hibou coincées entre ses plumes. Signe qu’elle était arrivée à destination. Laelia était toujours généreuse avec sa chouette et avec tous les animaux en général, qu’ils soient d’origine magique ou non. Sans réponse de la part de la jeune femme, Tamsin grimace. Elle imagine que son amie est au plus mal et qu’elle ne souhaite pas sortir de son cocon pour l’instant. Même si cela lui fend le cœur, l’Attrapeuse respecte son choix et se dit qu’elle passera la voir le lendemain pour lui laisser un peu de temps. Après tout, elle s’était terrée dans sa caverne, elle aussi, suite à son agression. Il n’y avait qu’Opale qui pouvait l’approcher et son amie médecin, par la force des choses, puisqu’elle lui avait sauvé la vie cette nuit-là.

Tamsin récupère donc sa chouette et la repose sur son perchoir avant d’aller se servir un verre d’eau dans la cuisine. Ses pensées sont obnubilées par Laelia tant elle est inquiète mais elle se doit de respecter son silence. Elle revient dans le salon et s’installe dans son canapé pour allumer la télévision. Au moins, ça lui anesthésie l’esprit. Ernest, son niffleur, vient se lover sur ses genoux pour réclamer des caresses quand soudain trois coups portés à la porte les interrompent. L’Américaine pose la créature sur un coussin avant de se lever, intriguée. Elle déverrouille la serrure et découvre avec stupeur son amie sur le palier. Livide et le regard obscurci par des cernes, Laelia est à peine reconnaissable. Sans plus attendre, Tamsin passe ses bras autour de son cou, la gorge serrée par l’émotion. ”J’ai eu tellement peur ! Tu vas bien ?” murmure-t-elle à son oreille. Elle dépose un baiser sur sa joue avant de la lâcher pour l’inviter à entrer.  

L’appartement de Tamsin n’est pas un exemple de soin et de rangement mais elle sait que Laelia ne lui en tiendra pas rigueur. Avec douceur, elle prend sa main et l’entraîne sur le canapé pour discuter de manière plus confortable. D’un coup de baguette, elle fait léviter des boissons et quelques trucs à grignoter même si elle sait que lorsqu’on est en état de choc, il est difficile d’avaler quoi que ce soit. L’Attrapeuse était morte d’inquiétude pour son amie mais elle sait que ce n’est rien comparé à ce qu’elle a dû vivre. D’une caresse sur sa joue, la jeune femme lui assure sans un mot qu’elle est en sécurité ici. Si son amie souhaite rester toute la nuit et celle d’après, elle n’y verra pas d’inconvénient. Elle écrira juste un petit mot à Opale pour lui expliquer qu’elle a de la visite, et pas n’importe laquelle. La Française comprendra, elle sait pertinemment ce qui est arrivé.

”Qu’est-ce qui s’est passé ?” demande Tamsin avec douceur. Ses mains gardent un contact avec Laelia pour lui communiquer toute sa compassion et son amour. Pour lui dire “je suis là pour toi” et qu’elle peut tout entendre si cela peut enlever un poids sur son cœur.


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She's so crazy, she's so lazy. Keeps on coming, keeps you running. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can… She's so cagey, she's so stagey. So attractive, so reactive. Caroline, Caroline... Time recedes with a fatal drop, dusty fury on the mountain top. Cut the cord if you can…
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Laelia Griffith
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MessageSujet: Re: I need a hug ♦ Laemmy   I need a hug ♦ Laemmy EmptyMer 7 Juin - 16:28

I need a hug
3 juin 1980, @Tamsin S. Lewis

I'm waking up to ash and dust. I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. I'm breaking in, shaping up, Then checking out on the prison bus. This is it, the apocalypse ! I'm waking up, I feel it in my bones, Enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age !

Les dernières vingt-quatre heures qu'a traversées Laelia ont tout d'un cauchemar qui ne prend pas fin. Malgré son optimiste habituel, celui qui pousse toutes les personnes qu'elle rencontre à la qualifier de rayonnante, aujourd'hui son esprit ne parvient pas à se focaliser sur le positif. Pourtant il y en a eu, un tout petit peu, une lueur d'espoir au milieu du chaos de la journée du 2 juin 1980 : le réveil d'Elvira à l'hôpital, leur discussion, leur premier baiser après des mois de non-dits. Indéniablement, ce moment hors du temps a été un rayon de soleil pour la Griffith, mais maintenant qu'elle est de nouveau seule dans son appartement... Elle repense bien plus au sang qui a coulé, aux blessés et aux morts qu'à cet instant de bonheur paisible à l'hôpital, même si ça ne lui ressemble pas.

Elle manque de recul, sans doute, mais pour l'instant le choc est trop grand. La tragédie que vient d'affronter Poudlard est tout ce qui obnubile ses pensées, l'empêchant de dormir convenablement malgré la fatigue tant physique qu'émotionnelle qui la tiraille. Toute la nuit, elle a revu les ruines du château qu'elle a fouillées à la recherche d'élèves et de collègues, les blessures ensanglantées face auxquelles elle se sentait bien inutile, les corps d'enfants innocents dont la vie s'était terminée bien trop tôt. Cette attaque était injuste, affreusement injuste, et la blonde n'avait eu de cesse de se ressasser tout cela malgré les joints qu'elle avait fumés et les câlins que lui avaient faits ses colocataires. Alors, lorsqu'à son réveil elle reçoit une lettre de Tamsin lui proposant de passer le reste de la journée chez elle, elle ne se voit pas faire autre chose qu'y aller. Elle veut la voir, la serrer dans ses bras et lui demander si c'était bien réel, tout en priant Gaïa pour que ça ne le soit pas.

Nourrissant la chouette de l'ancienne Poufsouffle par habitude, Laelia ne prend cependant pas la peine d'écrire une réponse. Non seulement elle ne compte pas traîner avant de débarquer chez sa filleule, mais en plus, très honnêtement, elle ne saurait quoi écrire d'autre qu'un d'accord dont le tracé tremblant des lettres ne ferait que l'inquiéter davantage. C'est donc sans missive qu'elle laisse repartir Rhiannon, lui offrant tout de même quelques caresses en plus du miam-hibou pour la remercier du sa livraison.

Après une douche et un thé qui lui a paru bien fade, l'enseignante remplit toutes les gamelles de son appartement afin de s'assurer que personne ne manque de rien en son absence. Elle a même le droit à un câlin de Golden – le chat qu'elle héberge en ce moment – et aux protestations de quelques botrucs nichés dans sa chevelure avant de partir. Ne sachant ni l'heure qu'il est ni le temps qu'il fait, elle attrape au hasard une veste pour recouvrir sa tenue, ses clefs et son sachet de marijuana, avant de s'en aller. Quelques instants plus tard, c'est à la porte de chez Tamsin qu'elle toque. Elle a encore l'esprit engourdi et son corps lui semble mou, tant du fait de la fatigue que cette nuit fragmentée n'a pas fait disparaître que du choc. Elle ne s'est pas vraiment regardée dans le miroir lorsqu'elle était chez elle, ayant simplement enfilé des vêtements confortables après sa douche sans se soucier réellement de son apparence – à savoir pâle, fatiguée et triste. C'est déjà loin d'être sa préoccupation première en temps normal, mais alors aujourd'hui...

Alors que Laelia se frotte encore les yeux dans l'espoir de se sentir un peu moins à l'ouest, la porte s'ouvre et elle découvre le visage à la fois surpris et inquiet de son amie. En une fraction de seconde, elle se retrouve entourée par deux bras qui la serrent contre elle avec douceur. « J’ai eu tellement peur ! Tu vas bien ? » Se blottissant un peu contre la petite blonde, elle essaie de se concentrer uniquement sur la sensation rassurante de ce câlin plutôt que sur ses pensées qui tournent en boucle – des images, des souvenirs, des sons qui reviennent sans cesse la hanter depuis hier. « Hm hm, » murmure-t-elle en hochant la tête. Supposément, c'est un oui, mais il suffit d'observer un instant la Griffith pour se douter que c'est le choc qui parle plutôt que son cerveau qui ne s'est pas remis de l'attaque. Tamsin embrasse sa joue puis la fait entrer, et c'est en la suivant à l'intérieur qu'elle remarque une chouette blanche qu'elle a déjà vue aujourd'hui. Elle se souvient alors qu'elle n'a rien envoyé à son amie en retour de sa missive. « Je suis désolée, je savais pas quoi écrire alors j'ai juste nourri Rhiannon avant de la laisser repartir. » Elle s'explique d'une voix affreusement plus terne que d'habitude, son entrain habituel lui manquant. Puis elle se laisse entraîner par la joueuse de Quidditch vers le canapé dans lequel elle s'assied sans réellement prendre conscience de tout ce qui l'entoure – ce n'est pas comme si en temps normal le bazar la dérangeait, de toute façon. Elle sent Tamsin lui caresser la joue, remarque les boissons et la nourriture qui sont comme apparues sur la table basse, mais elle a surtout l'impression de ne pas toucher terre. Et, très honnêtement, elle n'a pas envie de manger ni de boire quoi que ce soit pour l'instant, regrettant presque le seul thé qu'elle a bu aujourd'hui. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Réalisant que le contact des mains de son amie ne lui suffisent pas, Laelia se blottit simplement dans ses bras, ayant grandement besoin d'être rassurée qu'importe qu'elle soit l'aînée de leur duo. Elle n'en revient toujours pas de ce qu'il s'est passé, justement. Elle se revoit avec le démiguise qu'elle parvenait doucement à apprivoiser et qu'elle espérait montrer aux élèves en cette fin d'année, et puis... Boum. « Tout est allé tellement vite... » soupire-t-elle alors que son cœur se serre, repensant à l'inquiétude qui l'a tout de suite envahie au sujet des élèves et de ses collègues se trouvant dans le château au moment de l'explosion. « J'étais dehors avec les animaux et... j'ai entendu une explosion. Je suis allée voir mais... Une partie du château s'était... ça s'était déjà écroulé et... il y avait des élèves bloqués à l'intérieur. » Sa voix tremble mais elle essaie de raconter ce qui lui revient. Les souvenirs se mélangent, elle se revoit se frayer un chemin dans le château malgré les risques, chercher d'autres survivants malgré la peur qui lui nouait l'estomac. « Et lorsqu'on a voulu les évacuer par l'avant du château... Il y a eu des tirs comme si... On nous tirait dessus, je sais pas pourquoi... » Elle ne comprend pas pourquoi qui que ce soit voudrait s'en prendre à une école. La barbarie de cette tragédie lui semble simplement inhumaine. « C'était... ça avait pas l'air réel... » Parce que Poudlard était censé être un lieu sûr, qu'élèves comme professeurs étaient censés y être en sécurité, mais qu'hier... Tout s'est effondré.

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MessageSujet: Re: I need a hug ♦ Laemmy   I need a hug ♦ Laemmy EmptyDim 16 Juil - 14:33


I need a hug


Serrer Laelia dans ses bras met un terme à des heures interminables d’angoisse. Peut-être Tamsin la serre-t-elle un peu trop fort contre elle ? Elle n’en sait rien, elle a du mal à contrôler ses émotions lorsque les personnes qu’elle aime se trouvent au plus mal. La soigneuse fait peur à voir, jamais on ne l’a vue aussi pâle, le regard assombri par les cernes et les souvenirs traumatisants. Elle a perdu son sourire qui illuminait la vie de ceux qui croisaient son chemin, son énergie s’est envolée, l’Attrapeuse la reconnaît à peine. Se défaisant de leur étreinte, Tamsin l’invite à entrer chez elle et referme la porte en douceur pour ne pas la faire claquer et faire sursauter son amie. Laelia pénètre dans l’appartement, l’air hagard en s’excusant de ne pas avoir répondu à sa missive mais l’Américaine secoue la tête. ”C’est pas important ça, Lae. T’en fais pas, viens plutôt t’asseoir.” Même sa voix semble avoir changé, elle a perdu toute sa vitalité. Tamsin imagine qu’elle-même a dû renvoyer cette image-là après qu’Ezekiel ait failli la tuer dans le parc.

Installées sur le canapé du salon, la petite blonde ne sait comment se comporter avec son amie car après un tel choc, il est difficile de deviner si les victimes ont besoin de contact ou au contraire de beaucoup d’espace et de distance. La réponse de Laelia se fait très vite ressentir au moment où elle se faufile dans les bras de sa filleule. Tamsin l’accueille avec douceur, se calant au fond du canapé pour être au maximum de leur confort. Si la tragédie était survenue en hiver, l’Américaine aurait certainement fait voler un plaid au-dessus d’elles pour les recouvrir. La professeure de Soins au créatures magiques se lance alors dans le récit décousu de l’atroce attaque qui a sévi à Poudlard. Tamsin l’écoute sans l’interrompre, imaginant sans mal la terreur qui devait régner au château entre les explosions, les blessés, les roches qui s’effondrent et les balles qui les prenaient pour cibles. Sans compter le nombre d’enfants qui avaient perdu la vie dans cet attentat… Les visions d’effroi se succédaient dans l’esprit de l’Attrapeuse, elle qui s’était attachée comme beaucoup d’autres à cette école qui était devenue sa maison de cœur durant son adolescence.

Avec douceur, Tamsin caresse le dos de son amie, sa joue posée contre la chevelure blonde où se nichent parfois quelques botrucs. ”Comment t’as fait pour t’en sortir ?” demande-t-elle presque dans un murmure. ”T’as été touchée ?” Cette crainte-là lui étreint le cœur. Elle tente de se rassurer en se disant que si c’est le cas, ses blessures doivent être légères sinon ils l’auraient gardée à Sainte Mangouste. ”J’suis contente que tu sois là, je voulais pas que tu rumines ta tristesse toute seule.”

La jeune femme sent des petites pattes grimper le long de sa jambe. Éternel curieux, Ernest tient à se joindre à ce câlin car il sent bien qu’il manque un peu de joie de vivre dans cet appartement. Par réflexe, il vient renifler Laelia en sentant bien qu’il n’est pas la première créature magique à s’approcher d’elle. ”Et ton crush, elle s’en est sortie ?” demande Tamsin en redoutant la réponse que lui fera son amie. Elle a l’infime espoir que la femme dont est amoureuse la soigneuse s’en est tirée sans mal car cela expliquerait encore plus l’état dévastateur dans lequel est plongé Laelia.


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MessageSujet: Re: I need a hug ♦ Laemmy   I need a hug ♦ Laemmy EmptyDim 31 Mar - 0:05

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3 juin 1980, @Tamsin S. Lewis

I'm waking up to ash and dust. I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals. I'm breaking in, shaping up, Then checking out on the prison bus. This is it, the apocalypse ! I'm waking up, I feel it in my bones, Enough to make my system blow. Welcome to the new age, to the new age !

Lorsque la porte de l'appartement de son amie s'ouvre, Laelia peine à reconnecter à l'instant présent. Elle a l'impression que tout ce qu'elle a traversé ces dernières vingt-quatre heures n'est pas tout à fait réel, mélange de cauchemar et de rêve dans lequel elle est piégée. Pourtant, elle a bien reçu une lettre de Tamsin et c'est bien sur son pallier qu'elle se trouve désormais. L'air hagard, pâle, mais bien vivante et elle s'en estime déjà heureuse malgré les souvenirs et les cernes qui l'accompagnent. Alors lorsque la porte laisse apparaître le doux visage de sa filleule de Poufsouffle et que cette dernière vient l'enlacer fermement, la soigneuse appuie sa tête contre son épaule et laisse un soupir lui échapper. Elle est bien comme ça, blottie contre elle, et elle pourrait rester là indéfiniment si la plus jeune n'avait pas mis fin à leur étreinte pour embrasser sa joue et l'inviter à entrer. Elle remarque alors Rhiannon dans un coin de la pièce, ce qui lui rappelle qu'elle n'a rien répondu à la lettre de son amie. Elle ne savait pas quoi écrire alors elle s'est contentée de donner un peu de nourriture à la gentille chouette puis l'a laissée repartir les pattes vides. « C’est pas important ça, Lae. T’en fais pas, viens plutôt t’asseoir. » Sans protester, elle suit son amie jusqu'au canapé du salon et s'installe. Elle a l'affreuse impression de ne pas toucher terre et de ne pas aller aussi vite que tout ce qui l'entoure. Des boissons et des gâteaux sont arrivés sur la table basse et elle n'a même pas vu comment, trop perdue pour suivre ce qui se passe. Elle attend simplement que Tamsin soit assise à ses côtés pour venir se blottir dans ses bras, ayant bien plus besoin de ce contact tendre que de la moindre nourriture. Elle n'a pas faim, aurait même tendance à se dire nauséeuse, et le fait de raconter ce qu'il s'est passé à Poudlard n'arrange pas son état. Elle sent la main de son amie aller et venir dans son dos tandis qu'elle décrit ce dont elle se souvient : l'explosion, le château qui s'écroule, les tirs... Et plus elle met des mots dessus, plus le poids pesant sur son estomac l'étouffe. Comment tout cela a pu arriver ? Comment des enfants, des collègues, ont pu mourir dans leur propre école ? Les images lui reviennent, noyant son esprit de souvenirs aussi violents qu'affreux, des scènes qu'elle ne pourra jamais oublier. « Comment t’as fait pour t’en sortir ? » « Je... Je me suis cachée... Et on a amené les élèves dans le parc pour s'abriter loin des tirs. » Ceux qui ont pu, tout du moins, ont rejoint le parc où ils étaient ainsi à l'abri des débris du château et des tirs moldus. Certains ont cependant été touchés par ces derniers et ont dû être conduits à Sainte-Mangouste après la fuite des responsables. Une élève a même disparu, enlevée par ces monstres dont Laelia est bien incapable de comprendre les intentions. Pourquoi s'en prendre à des enfants ? « T’as été touchée ? » Doucement, et sans quitter les bras réconfortants de son amie, elle secoue légèrement la tête de gauche à droite. « Non... J'ai pas eu grand chose, j'ai eu de la chance. » Elle s'est abimée les mains en aidant une collègue à évacuer le château malgré sa crise d'angoisse et s'est sans doute un peu écorchée durant l'incident, mais c'est parfaitement infime par rapport à tout ce qu'il s'est passé. Certains se trouvent encore à Sainte-Mangouste et ne sont pas forcément sortis d'affaire, tandis que d'autres ont même perdu la vie en cette sombre journée. Malgré l'horreur qu'elle a vécu, Laelia s'estime chanceuse de s'en être sortie indemne. « J’suis contente que tu sois là, je voulais pas que tu rumines ta tristesse toute seule. » « Merci de m'avoir invitée, » murmure la soigneuse d'une voix qui ne lui ressemble pas, si triste par rapport à celle qu'elle a habituellement. À l'image de son regard et de son sourire, tout semble s'être éteint face à l'horreur qu'elle a traversée.

Sentant des petites pattes sur ses jambes, Laelia baisse les yeux et découvre alors Ernest qui est venu lui dire bonjour. « Bonjour toi, » souffle-t-elle doucement, tendant la main vers l'adorable créature donc elle caresse le sommet du crâne doucement. « Et ton crush, elle s’en est sortie ? » Elle hoche la tête. Le visage d'Elvira lui revient alors à l'esprit et la soigneuse sent le poids sur sa cage thoracique s'alléger un peu. Elle essaie de s'accrocher à son image après qu'elles se soient révélées leurs sentiments, à ce sourire qu'elle avait plutôt qu'à sa peau blême et à son crâne enroulé d'un bandage. Elle voudrait oublier l'angoisse qui la tiraillait lorsqu'elle la cherchait dans le château ou lorsqu'elle est venue lui rendre visite à Sainte-Mangouste, mais elle doute d'en être un jour possible. « Oui. Je suis allée la voir à l'hôpital. Elle a pris un gros coup à la tête, mais elle va bien. » Elle se remet doucement, en tout cas. D'après les médicomages elle est tirée d'affaire et c'est tout ce qui importe. « Je lui ai dit que je l'aimais, » annonce alors la soigneuse, sans cesser de caresser Ernest le pot de colle. Elle ne regarde pas Tamsin mais le vide, droit devant elle, l'air encore perdue. « Elle m'a dit qu'elle m'aimait aussi... Ça non plus ça a pas l'air réel, » murmure-t-elle, et pour la première fois depuis qu'elle est arrivée il y a l'ombre d'un rire dans sa voix fatiguée.

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