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 C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington

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Livia Rowle
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MessageSujet: C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington   C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington EmptyJeu 17 Fév - 23:21


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Fêter l'anniversaire de Noah Wellington était une obligation sociale à laquelle chaque membre de la famille (même éloignée) devait se plier. Pour une fois, Livia aimerait faire jouer son statut d’enfant adoptée pour y échapper mais visiblement, passé 40 balais, ce n’était pas une excuse valable. Et puis ses parents lui rabâchent toujours que ça montre qu’elle est digne d’être une Rowle et patati et patata. Son père étant le cousin germain du sieur Wellington, se désister des invitations, ça ne se fait pas trop. L’épidémiologiste aurait bien prétexté que son projet expérimental représentait un travail de titan mais il y avait toujours quelqu’un pour lui rappeler que parfois, il fallait souffler un peu et se détacher de ses obligations professionnelles. Ça ne dérange pas la rouquine, son travail la passionne bien plus que les fêtes mondaines.

Pour échapper à la lourdeur du protocole familial, Livia attrape une coupe de champagne. Noah Wellington est en train de débiter un discours bien pompeux à l’occasion de ses cinquante ans et la scientifique estime qu’il vaut mieux se saouler la gueule plutôt que d’écouter ce ramassis de conneries. Il est sympa tonton, surtout quand il lui filait un p’tit billet à Noël quand elle était ado, mais maintenant il commence à devenir ringardos. Livia, elle pense ça sans une once de gêne alors qu’elle a à peine onze ans de moins que lui. Faut dire qu’en-dehors de son labo, elle est capable de taper des actions d’une gamine de vingt ans. Et en parlant de gamin, elle cherche du regard celui qu’elle préfère entre tous : son cousin Isaac. Ce sale gosse et elle sont sur la longueur d’ondes même si une décennie les sépare. Si Livia n’avait pas été adoptée, ils auraient pu dire qu’ils avaient tous les deux hérité de la tête de con de leurs grands-parents qui sont frère et sœur.

Isaac, c’est le petit frère qu’elle n’a jamais eu. Elle lui a appris bon nombre de bêtises pour s’amuser quand elle était adolescente. Et une fois parvenue à l’âge adulte, elle l’a initié aux conneries de débilos pré-pubère. Oh oui, c’est bien elle qui lui a fait fumer sa première clope en douce sur le balcon pendant l’anniversaire de tata Anita. Et ils ont vécu ensemble l’une de ses premières cuites, un instant mémorable. Une cigarette entre les doigts et sa coupe de champagne dans l’autre main, Livia se fraie un chemin parmi les invités pour rejoindre Isaac. C’est bien la seule de l’assistance à bouger d’ailleurs, ils sont tous en admiration (ou en veille cérébrale) devant le patriarche qui blablate dans le vent. "Hé, il en fait pas des caisses, ton paternel ?" glisse-t-elle au brun d’un air goguenard. Pas la peine de s’embourber dans des salutations mielleuses, pas avec lui. On ne se gêne pas quand on a élevé les cochons ensemble. "Très chic, ton costume," ajoute-t-elle d’un air plus sérieux. Elle aussi, elle s’est mise sur son trente-et-un pour l’occasion. Une combinaison dorée pour qu’on la remarque bien. Parce que quand on est le vilain petit canard, autant que le ramage se rapporte au plumage. Non, c’est pas ça l’adage ?


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MessageSujet: Re: C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington   C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington EmptyMar 19 Avr - 12:50


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Les cinquante ans de Noah Wellington.
Ça ne va se produire qu’une seule et unique fois, et pourtant, c’est bien suffisant. Mon père, ce héros mégalomaniaque a fait en sorte que l’on se rappelle de cette date comme un évènement des plus importants à ne pas rater. Les membres du Ministère et ceux, présents notamment sous ses ordres sont bien évidemment conviés. Lui, mon cher et tendre paternel ne se prive en rien de faire valoir sa pleine puissance en donnant des ordres sublimés par cette journée, où il s’avère être le Roi de Pique -ou un Démiurge, au choix du principal concerné-, celui qui va parader à travers l’immense Manoir et dans les jardins familiaux présents devant la grandiose bâtisse, qui elle, a bien du mal à contenir son égo.

Assis sur mon lit, dans mon Loft de Camden Town, il m’a été difficile de trouver le sommeil. Alors que je contemple les dalles du plafond, que je connais par cœur. Évidemment en tant que fils unique et pleinement légitime, j’ai le droit mais aussi le devoir, d’être le premier présent à sa sauterie organisée en grande pompe. En ce qui me concerne, j’en viens à penser que je préfère me prendre un Cognard en pleine gueule, plutôt que d’assister à un tel déferlement d’hypocrisie centrée sur l’ancienne gloire du Quidditch, qui se trouve être mon père. Lui, il n’en a strictement rien à foutre. Parce que tant que l’on encense ses exploits passés en tant que membre éminent des Faucons de Falmouth, tout lui sied. Qu’on lui parle de son jeu dévastateur et qu’on parvienne à le comparer à ma personne, j’ai toujours du mal à l’accepter. Mais, c’est plus fort que moi : je cherche une forme d’approbation dans le regard vert clair du Faucon. Approbation, qui tarde cependant à arriver.

Enfilant un costume entièrement noir, car je me fais le deuil de cette soirée placée sous le signe de l’amusement, je noue à peine mon nœud de cravate. Sachant pertinemment que soit ma mère, Cybil, ou Miss Hudson et Gladys vont être à pied d’œuvre pour me rendre présentable. C’est donc ainsi que je me matérialise. Pas vraiment de bonne humeur et pas vraiment tiré à quatre épingles. Et, comme je l’ai pensé il y a quelques secondes avant de transplaner, c’est l’une des femmes que j’ai mentionné dans ma tête, qui apparait. Faisant en sorte de m’étrangler presque, alors que mon col de chemise, m’étouffe avec cette putain de cravate. Mais, c’est ma mère et elle me jette un regard que je connais par cœur. C’est le regard du : ’tu ne dois pas décevoir ton père. Parce que tu es son fils adoré.’ J’émets toutefois des réserves quant à l’emploi de ce qualificatif présent derrière le mot fils.

Lorsque je me présente à mon père, il est occupé à faire magnifier son égo démesuré. Notamment en faisant installer des portraits de son illustre majesté à travers tout le domaine. Durant toute la soirée, son regard ne va nullement quitter chaque convive. Certains et certaines connaissent mon père pour cet état de fait. Celui, d’aimer contrôler. D’aimer faire en sorte de déstabiliser les autres, malgré cette bonhomie qui peut le caractériser. C’est ainsi, qu’il s’est toujours présenté à Livia Rowle, ma cousine. La seule, que j’ai bien envie de voir ce soir. La seule, qui parvient à me comprendre et à avoir une certaine jugeote concernant un géniteur, un peu trop focalisé sur lui-même. Commençant à boire, -c’est bien la seule et unique chose qui va me faire tenir-, mon regard bleu clair s’attarde sur les convives. Des femmes. Mais, pas encore, celle qui m’intéresse.

Alors que je suis en train de boire la quatrième ou la cinquième coupe de champagne qui prend place sur un plateau en argent à côté de moi, je la vois arriver. Toute de dorée vêtue. Ça, ça me fait rire. Un rire goguenard, parce que je me dis qu’elle peut éclipser mon paternel, prêt à déclamer son discours de bienvenue, toutes dents blanches et alignées dehors. Toujours avec ce sourire qui lui colle à l’âme, mon père se permet un raclement de gorge en bonne et due forme, cherchant à attirer l’attention sur lui. Geste qui ne sert pas vraiment à grand-chose. Étant donné, que toute l’assistance en vient à boire déjà ses paroles, alors qu’il n’a pas encore daigné nous abreuver de sa magnificence. Et, pour me faire souffler et perdre foi en l’issue de cette soirée, le voilà qui tapote sur sa flûte d’alcool.

Putain.
Où suis-je, sérieusement ?

A croire que Satan ou l’Univers dans toute sa miséricorde a entendu mon appel au secours. Car ma cousine s’approche et de par sa diatribe, me fait exploser de rire. S’il n’en fait pas des caisses, mon paternel ? Je lui adresse un large sourire, venant embrasser son front pour la saluer. Un baiser appuyé, témoignant d’une joie extatique de la revoir. Parce qu’avec elle, j’ai découvert des interdits. J’ai approché des idées sombres. Et, je la considère plutôt comme une grande sœur que comme une cousine, légèrement éloignée. Surtout, il n’y a pas vraiment besoin de parler pour se comprendre. Il suffit d’un regard. Et là, vu le sien, j’ai du mal à contenir mon hilarité. Alors que le discours de mon père en arrière-fond, c’est un borborygme innommable. Pour faire simple : je n’écoute pas.

- Attends … Commence-je sur un ton de la confidence tout en ménageant un suspens insurmontable. S’il y avait une photographie à côté de la définition ‘en fait des caisses’, je suis certain qu’il y aurait la tête de Noah Wellington. Avec un petit paraphe. Un nouveau rire. As-tu vu la magnifique décoration ? Les immenses tableaux, représentant mon père dans des états … de grâce ? Il ne manque plus que le tableau entièrement nu et on aura atteint l’échelle du malaise à un niveau maximal. Un nouveau rire, alors que ma mère nous regarde. Et à laquelle, j’adresse un sourire de convenance. Avant de prendre la cigarette de mon interlocutrice et de la porter à mes lèvres. Pour en tirer une bouffée.

Putain, que ça fait du bien.


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MessageSujet: Re: C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington   C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington EmptyJeu 14 Juil - 23:49


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C’est pas que l’épidémiologiste se ferait chier mais on est pas loin. Elle cherche une connerie à faire puisque le décolleté vertigineux du dos-nu de sa combinaison ne fait même pas jaser les anciens. Ses parents ont perdu la foi, d’ailleurs, il ne lui font même plus de remarques désobligeantes pour tenter de la recadrer. Faut dire qu’elle a passé l’âge, aussi. Si l’ancienne Poufsouffle n’avait pas tant d’éducation, elle se serait tentée à chantonner une chanson paillarde pendant le discours de tonton Wellington. Un peu beauf, même pour elle. Enfin, elle trouve un sujet de distraction, son préféré pour les fêtes de famille : son très cher Isaac. D’une oeillade, les deux sales gosses se captent et se rejoignent. Livia écope d’un baiser sur le front qu’elle rend à son cousin sur la joue. Ça lui fait plaisir de le voir, à chaque fois. Malgré leur différence d’âge, il fonce à chaque fois tête baissée dans les conneries qu’elle invente. Une belle complicité s’est tissée entre eux avec le temps et leur engagement auprès du Seigneur des Ténèbres n’était qu’un prétexte pour jouer encore et toujours dans la même équipe. Livia est fière du jeune homme qu’il est devenu : charmant en tous points, brillant dans sa carrière professionnelle, repoussant ses limites pour se surpasser à chaque fois, il faisait honneur à leur famille. Au même titre qu’elle, excepté le fait que les exploits de la jeune femme ne font pas la une des journaux. Du moins, pas encore.

Le premier sujet (qui en soi est le plus facile d’accès) à débattre entre les deux cousins est la folie des grandeurs de ce cher Noah. Livia conçoit que l’amour propre, c’est important. Elle-même s’aime beaucoup aussi, si on se laisse aller à de la psychologie de comptoir. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et estime que son travail et son talent sont à la hauteur de ses ambitions. De même, elle s’estime bien plus intelligente que la plupart des mortels et pense que quiconque la contredit est un con. Être imbue de sa personne, c’est une chose. Noah Wellington, lui, en est au stade du culte de la personnalité. Elle fait donc part de son opinion au sujet de son oncle à son cousin sans filtre ni politesse. De toute manière, elle sait qu’il pense la même chose qu’elle et que ça va le faire rire. Bingo. Le petit cousin confirme en en rajoutant une couche. Livia acquiesce sans pour autant lâcher Noah du regard. "Tu penses qu’on devrait lui offrir une statue à son effigie au milieu d’une fontaine géante pour son prochain anniversaire ?" demande-t-elle en forçant un ton particulièrement faux et mielleux. Un sourire aux lèvres, il lui chipe sa clope pour en tirer quelques bouffées. Livia ne proteste pas, elle a l'habitude de ce petit jeu. Quand ce n’est pas l’un qui pique une cigarette, c’est l’autre. A la place, elle porte sa coupe de champagne à ses lèvres et soudain, c’est le drame. Isaac évoque l’idée d’un tableau de son père entièrement nu, à l’image des dieux grecs de l’Antiquité. Le champagne fait fausse route, Livia manque de s’étouffer tellement elle rit. Entre deux quintes de toux qu’elle s’efforce de garder discrètes, elle balance un taquet derrière la tête de son cousin. "Pas quand je bois, couillon !" L’erreur du débutant. Elle devrait pourtant le savoir, avec ce clown. Elle s’éloigne de la masse d’invités pour respirer un peu mieux et se remettre de son hilarité. Des larmes perlant au coin des yeux, elle réprimande son cousin. "Je ne te remercie pas pour la vision d’horreur !" Le père Wellington à poil, non mais quelle idée…

Livia se rapproche d’une fenêtre pour profiter de l’air frais après le coup de chaud qu’elle vient de se prendre. "Bon, assez parlé de Monseigneur votre père. Comment tu vas ?" Ca fait un moment qu’elle n’a pas vu son cousin et la seule raison pour laquelle elle n’a pas trop râlé pour venir, c’était sa présence. Alors elle veut rattraper le temps et tout savoir de ce qu’elle a pu manquer pendant tout le temps où elle était terrée dans son laboratoire. "Les Faucons, ça marche toujours aussi bien ? Désolée mais j’ai ni le temps ni la tête à suivre les résultats sportifs." Le Quidditch ne l’a jamais passionnée, elle ne s’y intéresse que lorsqu’il s’agit d’Isaac.


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MessageSujet: Re: C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington   C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington EmptySam 27 Aoû - 10:30


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Quelle plaie, putain. Mais quelle plaie.
Heureusement que Livia Rowle est présente à la réception où brille mon très cher paternel, parce que ça ferait un petit moment, que je me serais pendu au balcon extérieur de la demeure Wellington. Mon père, Noah Wellington est pétri d’un égo tellement démesuré qu’il parvient à me surpasser en tous points. Déjà que le mien est fermement ancré depuis des années en ma personne, le sien, il dépasse toutes mes espérances. Parce que l’ancienne gloire des Faucons de Falmouth est ainsi : à se montrer aux autres. Tout en sachant pertinemment que les ‘autres’, ne sont que des faire-valoir pour faire asseoir sa dominance. Je dirais que oui : heureusement que ma très chère cousine est là. Parce que putain, je me ferais grave chier, sinon. Quoi que comme un sale gosse, j’aurais empoisonné les flûtes de champagne pour voir l’effroi se présenter dans les iris mortifiées des anciens.

Mais, je suis sûr et certain, qu’elle aurait voulu être là. Ç’aurait été impayable cette histoire. Mais là, présentement, je suis mort de rire. Imaginant la magnificence du présent, si jamais on se cantonne à cette idée. Une statue dans un style pour le moins néo-classique de mon père, figée au milieu d’une fontaine et démontrant à ses détracteurs toute sa suprématie. Or, je reste persuadé qu’il ne verrait pas la petite pique, lui. Il serait bien trop occupé, à se pavaner autour de cette représentation fantasmée de sa personne. Et là, on aurait sacrément merdé avec mon interlocutrice. Noah Wellington aurait adoré l’attention. Toujours, avec ce large sourire carnassier fiché sur mes lèvres, je réponds sur le ton de la confidence à ma cousine. Une vérité pour le moins absolue.

- Alors … sache que je connais mon père et que je reste persuadé qu’un tel présent, ça va le contenter. Qu’il ne va pas voir notre feinte. Un rire. Ou alors, on maintient ce cadeau pour l’année prochaine ou pour ses cinquante-cinq ans, il aime les chiffres ronds, Noah. Mais … on fera appel à un artisan nul à chier. Histoire qu’il rate sa gueule. Un autre rire. Et nous putain, on va bien se marrer. Et, de lui tirer une bouffée de nicotine de sa cigarette à elle, non sans lui avoir insufflé dans l’esprit des images de mon géniteur dans le plus simple appareil.

Et … cela ne loupe point : elle s’étouffe dans son verre de bulles.
Et moi, j’explose de rire.

- Oups. Je me mets à hausser les épaules, en feignant une relative innocence. Cependant, mon hilarité ne se stoppe point. Elle redouble d’intensité. Ah bah hé. Je t’ai offert une vision gratuite de l’ancienne gloire des Faucons de Falmouth à poil. Tu devrais me remercier justement. Il n’offre pas cela, à tout le monde. Erk, quand même, le paternel nu. Et de la suivre à l’écart de toute cette populace amassée, afin de rejoindre une fenêtre pour converser.

Fenêtre, contre laquelle, j’appuie l’une de mes épaules. Avec un sourire, parce que je suis d’accord, on a assez parlé du père et maintenant on se doit de passer au fils. Parce que cela est la légitimité de la chose. Et que je sais entre autres, que ma vis-à-vis à laquelle je fais face présentement, est juste venue pour me voir. Le reste, elle est comme moi : elle en a strictement rien à foutre. Même si nous ne sommes pas du même sang à proprement parler, nous conservons la même essence. Et, c’est bien cela qui me plait chez elle.

- Ouais, je suis déjà gavé de cette soirée. Un rire, alors que je bois une gorgée de ma flûte et que je pique sur un plateau en argent qui vient de passer, un petit-four. Gardant le serveur à nos côtés, pour que ma cousine puisse se servir. Moi, eh bien je dirais que ça va. Les matches les plus importants se profilent à l’horizon. Je n’ai point une minute à moi pour souffler, mais c’est ce que je recherche de toute manière. Je ne deviens pas le meilleur en faisant de la merde. Un sourire entendu. Mon équipe se porte au mieux, et je vais être élu le meilleur Batteur de ma génération. Que demande le peuple ? Un autre rire. Ah et … je vais être potentiellement le nouveau Capitaine. Juste une question de mois.

Et, parce qu’il faut rendre la politesse.
Et surtout, parce que je suis bien élevé, tout de même.

- Et toi ? Comment te portes-tu ? Tes recherches, avancent-elles comme tu le souhaites ? Un éclat vif dans mon regard bleu clair, parce que j’ai cette grande hâte qu’elle m’en dise plus. Que je sache un peu de quoi, il en retourne.


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MessageSujet: Re: C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington   C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington EmptySam 15 Avr - 20:34


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C’est la merde. Définitivement.
Elle avait même pensé à faire une apparition d’une heure à la fête avant de retourner chez elle ni vu, ni connu. Histoire qu’on ne le lui reproche pas au prochain repas de famille. Bien sûr, elle était allée saluer ses parents mais bon, passer une soirée avec ses vieux par défaut, c’était un peu pitoyable. Entourée de tous ces viocs, Livia se faisait incroyablement chier jusqu’aux retrouvailles inespérées avec son cousin. D’emblée, ça siffle de coupes de champagne en imaginant une statue de Noah à poil pour son anniversaire. Et ils sont même pas encore bourrés. Les paris débiles, nos deux cousins y sont abonnés depuis leur adolescence chaotique. C’est donc sans peine que l’épidémiologiste imagine ce cadeau moisi. Quand son cousin parle de planifier cette sculpture ratée pour le cinquante-cinquième anniversaire du patriarche, Livia grimace. "Nan, nan j’attends pas cinq ans de plus moi, il faut faire ça pour l’année prochaine. Déjà qu’un an ça va être long à attendre…" L’ancienne Poufsouffle n’est certainement pas connue pour sa patience et elle n’était pas sans savoir qu’Isaac a la même impulsivité qu’elle lorsqu’il est exalté. C’est le moment rêvé pour fomenter une nouvelle farce de mauvais goût. "Hey, viens on le fait pour de vrai et on choisit le plus mauvais des sculpteurs moldus !" Vrai que ça la ferait chier de filer du fric à la communauté non-magique mais c’était le pire qu’on pouvait faire au grand Noah Wellington. Et ça la faisait marrer par avance. "Imagine sa tête quand il la verra ! Le plus dur, ce sera de s’empêcher de rire comme des baleines !"

Un rire empreint de sarcasme franchit les lèvres de Livia, aussitôt suivi par une gorgée de champagne. Dans un timing étudié pour ne pas s’étouffer avec les conneries de son cadet, cette fois. "Laisse tomber, ton père à poil c’est vraiment la dernière chose que je voudrais voir sur Terre." En plus, il a pris de l’embonpoint, l’ancien. Ça doit dégueuler de partout quand il est dans son plus simple appareil. Livia se dit qu’elle préfèrerait limite voir son propre père nu plutôt que Noah. Sur une échelle des trucs qu’elle ne voudrait jamais voir de sa vie, entendons-nous bien. Mais assez parlé de choses futiles, l’épidémiologiste s’intéresse à son cadet avec un air beaucoup plus sérieux. Ce gamin incarne la fierté de sa famille et de son équipe, il est incroyable. L’ancienne Poufsouffle émet un sifflement d’admiration et le gratifie d’un sourire. "Meilleur Batteur de ta génération, rien que ça ? Ne laisse personne ternir ton talent, cher cousin, c’est là que réside ta plus grande richesse." Ouais, c’est certainement pas l’humilité hein ! Mais ça, la Rowle n’en a cure, elle aussi est pétrie d’orgueil, semblable à son cousin. "Et futur capitaine des Faucons avec ça ? Qu’est-ce qu’il te restera à accomplir si tu remportes tous les titres à ton âge ? Laisse-en un peu pour les prochaines années !"

La jeune femme aspire une nouvelle bouffée de fumée. Un sourire flotte sur ses lèvres lorsqu’il lui demande des nouvelles de ses recherches. C’est rare que les gens s’y intéressent parce qu’en général, ils ne comprennent rien à la science et surtout pourquoi ça prend autant de temps. A croire que les scientifiques jouent à pile ou face pour tenter des expérimentations à longueur de journée. "C’est difficile de l’admettre mais je stagne en ce moment. J’étudie un traitement contre la dragoncelle et je me sens limitée par ma propre corporation." Et la direction de l’hôpital, évidemment. C’est comme si leur propre directeur mettait un coup de frein sur les recherches qui pourraient servir à sauver des vies de sorciers par milliers. "Mon patron est un connard sans couilles, il est trop à cheval sur l’éthique et ça m’empêche de me procurer certains ingrédients. Le crie pas sur les toits mais de temps en temps je sors du cadre légal pour le progrès de la science. Si c’est pas malheureux." Elle retient un mouvement rageur parce qu’elle est bien élevée. Ses derniers espoirs sont réduits au marché noir et à la bonne volonté de sa meilleure amie Mordrana, qui elle aussi expérimente des trucs pas très catholiques dans son arrière-boutique.


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MessageSujet: Re: C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington   C'est la danse des connards - ft. Isaac Wellington EmptySam 27 Avr - 11:15


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Ma cousine, Livia Rowle.
Je crois que je l'aime autant que je l'estime, cette femme. Surtout, lorsqu'il s'agit de prendre part à cette réception fantasque où mon père est adulé et n'a de cesse de montrer sa valeur ainsi que sa richesse. Moi, pour sûr, que cela me fait ricaner. Comment cela peut-il se passer autrement par ailleurs ? Noah Wellington est quant à lui, bien ancré dans ce rôle de despote de la soirée alors que personnellement, je préfèrerais largement être ailleurs qu'ici. Or, je suis le fils prodige, en ce qui me concerne. Je suis celui qui possède sa fierté en plus de son désintéressement parfois. En gros, c'est le genre d'évènement où je pourrais terminer pendu, dans un coin de l'écurie de la demeure des Wellington, si l'anniversaire prend des proportions inadéquates.

Et, immanquablement elles arrivent. Avec la perspective d'une future acquisition d'une sculpture à l'effigie de mon paternel, immanquablement nu. L'horreur et le dégoût se lisent instantanément dans les prunelles de ma vis-à-vis, quand j'en fais mention. Et quant à moi, je ne peux réprimer un fou rire, manquant un étouffement en règle dans ma coupe de champagne.

- Franchement ? Je crois que je te rejoins sur cette idée. Je n'attends pas cinq années, sans voir la gueule de mon père, à la découverte de cette statue à son effigie. Je la rejoins sur ce point. Encore plus, quand elle mentionne un probable artisanat moldu, ce qui ferait que mon père s'étrangle et en vienne à quitter sa propre fête, prématurément. Cela, serait sans contexte, l'apothéose que je me réjouirais de voir se produire sous mon regard bleu clair. Honnêtement, je paye le plus naze pour faire ça. Et grassement en plus. Et ... je ne pourrais pas me retenir de ricaner, si je te regarde alors qu'on aura accompli notre forfait. Un silence, assorti d'une légère grimace de répulsion à l'évocation du maître de la soirée dans une tenue d'Adam : ... bute-moi, si par malheur, je le vois nu.

Notre relation, elle se tient à cela. Au fait, que j'ai la meilleure compagne qui soit lors de la découverte de ce monde dans lequel, j'appartiens. Certes, ma cousine est légèrement singulière mais je crois que je ne souhaiterais jamais en changer. Elle m'est sensiblement importante et surtout, comme je l'ai pensé quelques instants plus tôt : elle m'aide à ne pas m'autokedavariser, ce qui est un plus en soi. La génération de Quidditch, perdrait alors son meilleur élément et il est hors de question, que j'en vienne à disparaître. Comme certaines de mes inimitiés, le voudraient, notamment.

- Tu le sais que je t'aime, quand tu me dis cela ? J'ai un sourire en coin, alors que je savoure une nouvelle gorgée de champagne bienvenue. Le problème c'est que dans le domaine où j'excelle, je serais vite mis de côté. Ma carrière, je ne l'aurais pas jusque quarante ans, en tant que Batteur. Alors, je me dois de me hisser le plus rapidement possible au rang de Capitaine. Je n'ai pas le choix. Mon talent n'est certes pas périssable mais mon corps si. Et, l'un ne va pas sans l'autre, ceci étant. La seule suite de ma carrière que j'envisage, c'est celle d'être un coach. Celui de ma propre équipe, ou terminer dans un bureau comme Noah Wellington, et être Directeur de ce Département consacré au Quidditch.

Ce qui ne me plaisait relativement pas.
Assez parlé de ma personne, mais de ma cousine désormais. Cousine qui se voit peu aidée dans ses recherches, si je m'attarde sur le laïus qu'elle est en train de me faire.

- En gros ... ton Directeur, il te met des bâtons dans les roues, c'est cela ? Pourtant, tu es la meilleure dans ton domaine. Et il devrait t'aider au lieu de t'emmerder. Un silence. Putain, ton patron ... on dirait mon connard de coach à la con. À se plaindre quand je suis un peu trop violent. Mais, il est là mon jeu et celui de mes coéquipiers. Et, si je ne le suis pas, qui le sera, hein ?


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