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 TB Sheets - S. Black

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Remus Lupin
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MessageSujet: TB Sheets - S. Black   TB Sheets - S. Black EmptyMar 30 Jan - 21:31


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Lorsqu'il émerge, son monde est une constellation de douleurs, anciennes et récentes . Il sent le Loup qui s'agite en lui, la bête à l'agonie de se trouver à nouveau enfermée, prisonnière de ses chaînes humaines, de ses limitations, de ses manques. Empêchée de goûter encore la lumière délicieuse de la Lune, la symphonie des bruits nocturnes, le spectacle addictif des proies qui détalent, le festin de senteurs. Muscs, croque, frisson argenté, galops... La définition de la liberté, l'anti-thèse des servitudes humaines, l'excitation qui fait oublier tout ce à quoi s'astreint le Calme et le Discipliné.

Où est la Lune ? Où sont les arbres et l'herbe fraîche ? Il n'y a ici que du bois mort, dénaturé par les enfants d'Homme jusqu'à ne plus ressembler à ce que furent ces arbres glorieux. Où sont ses compagnons, ceux qui courent avec lui ? Où sont les rivaux, où sont les proies ? Où est le Frère Chien ?

Ce qui reste du Loup, en cet instant, est un cœur qui cogne de désespoir dans une cage thoracique étriquée. Ce qui reste du Loup est un cri de rage, contenu dans une gorge à vif, dont les parois n'ont pas encore cicatrisé.

Le cri est contenu par la douleur. Il se tord sur le parquet de la Cabane, et ce mouvement simple vient rouvrir des plaies qui avaient tout juste commencé à s'apaiser. Il sent la chair qui rompt, la brûlure comme au moment où ses propres griffes se sont plongées dans sa chair, comme pour attaquer l'humain qui revenait à la surface, alors que la Lune abandonnait son fils sauvage.

Sous lui, se répand une chaleur humide, le plancher est souillé de sang.

Les larmes ne font qu'aviver les plaies sur son visage.

Après une éternité de solitude, des pas lui parviennent, l'odeur rassurante des onguents. Poppy Pomfresh.

La sorcière a plusieurs années d'expérience,à présent. Elle s'approche avec précaution de l’adolescent nu, roulé en position fœtale. Dans un coin de son être, le Loup cherche à frapper, à sauter à la gorge de la femme, à faire couler son joli sang, pour se consoler.

Mais il s'agite en vain, aucun des muscles de ce corps faible ne bouge, aucun hurlement d'attaque, rien d'autre qu'un gémissement plaintif d'être à nouveau enchaîné. Le reste est flou, comme il s'abandonne. Le retour à l'école, à demi-conscient, sur un brancard enchanté, jusqu'à atteindre l'infirmerie. Enfin, le silence. Le repos.

Le Loup, de guerre lasse, s'endort.

Il n’y a plus que Remus John Lupin, le corps meurtri, dans les draps de coton si doux, si blancs. Il n’y a plus que Remus John Lupin, une respiration après l’autre, un battement de cœur apaisé succédant au suivant. Jusqu’à ce qu’une odeur familière s’invite dans sa semi-conscience, et le fasse sourire.

Il se force à ouvrir les yeux, certain qu’il va rencontrer un regard noir, des cheveux de jais. Pas du tout Poppy Pomfresh.

« ...je croyais… que tu devais... avoir la note maximale à l'examen… de potions... »  

...s'il est ici plutôt que devant son chaudron, Sirius risque de ne pas rendre réelle sa bravade.

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Sirius Black
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MessageSujet: Re: TB Sheets - S. Black   TB Sheets - S. Black EmptyMer 31 Jan - 18:40


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Depuis des années déjà, il s'était instauré une chorégraphie à laquelle, je ne pouvais décemment me soustraire. Depuis des années, j'étais le garde-malade. J'étais celui, qui après un choix totalement subjectif de ma part, prenait soin du Lycan. Parce que James en avait une peur bleue et que Peter était somme toute bien trop maladroit pour soigner l'adolescent au corps meurtri. Alors, c'était tout naturellement moi, qui avais obtenu gain de cause. Patientant à chaque Lune, que mon meilleur ami soit ramené à l'Infirmerie par Madame Pomfresh. Et, même si j'avais une certaine confiance dans la jeune femme blonde, je pouvais pas m'empêcher de stresser. Sans le verbaliser.

Ce lendemain de Lune, n'y faisait cruellement aucune exception. Et, je me retrouvais à attendre. Assis sur une chaise en métal blanc de l'Infirmerie de Poudlard, tentant d'éviter de faire corps avec le dossier, tant l'attente était insurmontable. Je secouais mes jambes, les croisant et les décroisant, pour au final m'arc-bouter, passant des doigts anxieux dans mes mèches sombres. C'était clairement pas l'interro de Potions donnée par Slughorn qui m'angoissait, c'était l'état de Remus. Toujours. Même si les onguents de Madame Pomfresh faisaient des miracles, -j'en savais quelque chose avec le Quidditch-, baaaaah, c'était toujours pour mon ami que je me préoccupais en premier lieu.

Et, j'en avais strictement rien à foutre d'avoir une note maximale à cet examen. Parce qu'il me suffisait de complimenter le Professeur de Potions sur sa nouvelle robe de sorcier impeccable, avec un sourire qu'il jugerait sincère et ... je pourrais facilement changer un Troll en Optimal. Du coup, c'était clairement pas l'autre abruti de Slughorn qui m'inquiétait. Toujours assis sur ma chaise, en bougeant plus que de raison, je vis enfin arriver la préposée aux soins, ayant enchanté une civière où se trouvait le corps longiligne de Remus Lupin. Constellé de cicatrices. À la fois plus anciennes et plus récentes.

Je les comptais plus. Tant il y en avait. Tant certaines étaient bien plus profondes que d'autres. Lui marquant la chair à tout jamais. Notamment celle de son flanc, où se terrait la Marque. Celle qui faisait de lui une Créature, à chaque Lune. Créature avec laquelle Pads adorait jouer. Courir. Mordiller. Lécher aussi, pour s'excuser. Quand le jeu avait été un peu trop rude des deux côtés.
Me relevant doucement, pour m'approcher du grand blessé avec un sourire tendre d'un Remus somnolent, il me venait une idée. Fugace. Ça donnerait quoi, si je reliais toutes ses cicatrices entre elles ? Est-ce que ça formerait une magnifique Constellation ? Parce que ... quoi qu'il en dise, je le trouvais splendide avec ses cicatrices. Ça montrait un nouveau combat, qui n'était pas remporté par le Loup. Mais par l'Humain. Même si l'Humain en était marqué. À vie.

J'en viendrais même à être un petit peu jaloux, parce que ça le rendait vachement cool Remus, toutes ces cicatrices. Et, y'avait des filles à Poudlard, j'étais sûr et certain qu'elles aimaient les gars qui avaient eu du vécu. Car, c'était ultra stylé. Même si, je le savais depuis les premiers temps où on avait découvert son secret, que Moony, il l'aimait pas son corps. Qu'il le dégoûtait. Alors, que moi, je l'aimais comme il pouvait l'être. Cicatrices ou pas.

- Monsieur Black ? Monsieur Lupin est revenu à l'Infirmerie, vous pouvez aller faire votre interrogation de Potions. Que me soufflait Poppy Pomfresh avec un sourire bienveillant, alors que je n'avais d'yeux que pour mon camarade de Maison.
- Non.
- Non ?
- Je reste avec Remus. C'est comme ça. Un grognement, assorti d'un regard bien plus sombre qu'à l'accoutumée. Et, comme s'il nous avait entendu, je perçois faiblement la voix de mon ami, auquel, je n'accorde pas encore de réponse.

Parce que ma réponse, je la ferais dans l'intimité de notre dortoir commun. À l'abri de tout le monde. Attendant que le Lycan soit assez en état, pour que je puisse le porter. Contre moi. Contre ma chaleur. Mes prunelles noires, dissuadant les quelques étudiants de se rapprocher de nous. Et, de le garder contre moi, jusqu'à notre espace à nous. L'étendant sur mon lit. Car, c'était un rituel ça. Je le laissais jamais se reposer dans son propre lit, mais je lui offrais le mien. Alors que moi, je me faisais une couche improvisée avec les coussins de tout le monde. Mais, ça m'empêchait pas de lui répondre à mon Moons, cette fois-ci :

- Y'a plus important que la note maximale, là. J'ai un sourire, alors qu'à côté de moi, j'ai du chocolat. Celui qui était prévu pour les cas comme celui-ci. Et les merveilleux onguents de Madame Pomfresh. Puis au pire, j'ai fait en sorte que Servilus rate l'examen. Comme ça, c'est ma petite fierté personnelle. Je replaçais les mèches brunes délicatement sur le front de mon meilleur ami, avec une infinie tendresse. Celle, que je montrais à personne, ordinairement. Tu veux que je te lise quelque chose ? Parce que j'ai prévu du chocolat ...

J'avais un large sourire, pour contrer les mauvais jours, -les vilaines Lunes-. Parce que le coup du renfort cacaoté, il fonctionnait à tous les coups. Tou-jours. Et sûrement à jamais.




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MessageSujet: Re: TB Sheets - S. Black   TB Sheets - S. Black EmptyDim 4 Fév - 17:28


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Une part de lui s’apaise, devant la conscience que l’examen de potions, le défi destiné à l’égo adolescent, rien n’empêche Sirius d’être présent. Il garde cette pensée avec lui, alors que sa conscience dérive. Il a refermé les yeux, mais il y a, dans ce qui reste du monde, l’odeur rassurante de Sirius Padfoot Black.

Dans le reste de l’univers, l’infirmière de Poudlard le juge suffisamment remis pour être transportable. Le mouvement l’éveille. Il sait, que Sirius ne le laissera pas marcher. Il est inutile de protester. D’une part, ça n’a jamais produit un quelconque effet par le passé. D’autre part… il est trop épuisé de douleur et de la nuit précédente pour avoir une quelconque chance de convaincre. Trop épuisé pour s’embarrasser des regards qu’on leur lance. Etre simplement soulagé que la maladie ait donné à son corps une masse transportable par son camarade plus solide.

Il aime, se raccrocher au corps de Sirius, le sentir bouger, souffrir trop, encore, pour risquer de trahir à quel point Sirius est important, à quel point Sirius est différent… Ne rien faire d’autre, que ressentir le mouvement de ses muscles, la pulsation de son rythme cardiaque, l’odeur de sa peau et du savon, les restes de leurs expéditions nocturnes. Fermer les yeux...

Ils parviennent au dortoir, et le monde se mue en un nuage de coton. L’odeur de Padfoot, plus forte encore, comme si l’univers entier n’était plus que cette bulle.

C’est cet instant qu’il préfère. Qui efface les douleurs inexprimables, les hontes, les agonies, la solitude. A présent, il lui semble que tout va bien.

Il a un rire, doux, tousse un peu quand il cherche à répondre. Sirius Black… vraiment… !

« ...qu’est-ce que… tu as fait à Severus ? »

Ce sera un récit au moins aussi passionnant que n’importe quel récit de Verne, il n’a aucun doute là-dessus, alors que des mains attentives caressent ses cheveux, le touchent comme personne d’autre ne le fait. Sans peur. Sans efficacité clinique. Juste… juste de la bienveillance. De l’affection. Exactement ce qui cause ce poison qui s’est infiltré dans le coeur de Remus et qu’il n’a, pourtant, aucune envie de chasser. Il offre toute sa reconnaissance dans un sourire.

« Du chocolat et une lecture par Sirius Black...Je suis mieux traité qu’à Sainte Mangouste… Je me sens déjà mieux.. »

Ce n’est pas qu’une boutade. Le sourire de son camarade renferme un pouvoir qui semble capable d’affecter le monde, d’en chasser toute difficulté. C’est le sourire des conquérants, des étoiles sombres qui dominent le firmament.

N’importe quel ouvrage conviendra, il le sait. Ce n’est pas réellement l’histoire. C’est le symbole. La présence. Le temps offert. L’envie de le transporter ailleurs, bien plus loin que tout ce qui s’est produit il y a quelques heures. Dans un autre univers. Ils seront libres d’endosser d’autres habits, de prétendre se projeter dans d’autres existences et Sirius, il le sait, offrira une interprétation remarquable.

Il ferme, un instant, les yeux, saisit par une émotion qu’il repousse. Se raccrochant à un sourire.

« Quel livre… proposes-tu ? »

Mais même le manuel d’Histoire de la Magie devient passionnant, entre les mains de Padfoot.
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MessageSujet: Re: TB Sheets - S. Black   TB Sheets - S. Black EmptyDim 4 Fév - 18:35


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Avec Remus Lupin, j'avais toujours ce besoin d'être un protecteur. Surtout après les Lunes douloureuses. Après les instants passés, où il était seul, dans la Cabane Hurlante à y souffrir le martyre, comme jamais. Au fond de moi, j'avais envie de la lui prendre sa douleur, de la faire mienne, quelques fois. Pour qu'il puisse respirer et vivre. Sans souffrance. Sans penser au calendrier et à l'astre sélénique qui le consume, à chaque fois. J'aimerais avoir ce pouvoir, mais je l'ai pas. J'avais juste celui de l'apaiser un peu. En lui offrant de mon temps et de ma vie, s'il le voulait bien.

Parce que rien n'était plus important que le Lycan, à cet instant. Madame Pomfresh l'avait bien compris. Même si elle avait eu une moue concernant l'état supposé de son patient, alors que je m'étais emparé du corps de mon ami pour l'ôter de ce lit et de cet endroit aux odeurs d'éther et d'onguent. Elle avait pas eu gain de cause, dans ce qui nous unissait Remus et moi. Elle avait pas pu se mettre en travers de mon idée, de le ramener au dortoir qu'on partageait avec James et Peter.

Puis, je l'aurais pas écoutée de toute manière. Comme j'écoutais pas toutes ces messes basses qui s’étalaient sur mon passage, alors que je conservais le Gryffondor contre moi. À lui seul, mon regard sombre était dissuasif. Alors que je modifiais son intensité, à l'instant même où on se retrouvait seuls avec Moony. Moony, à qui je lui laissais la chaleur de mes draps. Mon odeur aussi. Parce que je savais, qu'il se sentait bien. À chaque fois, qu'il était à l'intérieur de ce qui me faisait être moi. Comme ce rire, quelque peu machiavélique, dévolu à Servilus et son envie de le faire échouer à l'examen de Potions de cet abruti de Slughorn.

- Il se pourrait ... peut-être ... Oui. Je ménageais mon suspens parce que j'avais le meilleur des publics. ... que j'ai remplacé sa plume fétiche par une plume à réplique cinglante. Assortie d'une légère envie de rester le cul sur les toilettes. Et si l'un de mes stratagèmes fonctionne pas, l'autre prendra le relais. Un haussement d'épaules, parce que j'aurais pu faire pire. Bien pire. Mais, j'avais la tête à Remus, alors ... même la sale gueule de Servilus et ses cheveux gras, ça me passait bien au-dessus.

Je souriais tendrement à mon grand patient, que je connaissais peut-être par cœur, alors que mes doigts caressaient sa peau avec délicatesse et inclination. Pour pas lui faire mal. Pour pas le brusquer. Parce que je suis content, qu'il soit là. Avec moi. Qu'on ait ce moment rien qu'à nous. Même si, ce dernier a été teinté préalablement d'affliction et de peine.

- Je sais pas encore ce que je vais faire après Poudlard ... peut-être Médicomage ? Mais seulement spécialisé en Moony. Non ? Médicomage perso', ça serait classe non ? À nouveau un sourire rempli d'affection, tandis que je lui tendais la première partie de mon plan remettre sur pieds Mumus : le chocolat. Celui qui avait emporté son adhésion, depuis bien longtemps. Son préféré, quoi. Hop. Le chocolat. Et pour le livre ...

L'Amoureux des livres, avait quelques préférences et je me devais de les honorer. Me redressant, j'allais fouiller dans la malle de mon ami, pour en sortir un ouvrage d'un auteur moldu. C'était toujours fascinant, de voir que les Moldus avaient de telles idées qui pouvaient nous transporter, loin. Eux, qui s'étaient permis de fouler le sol rocailleux de la Lune. L'astre qui faisait tellement de mal à Remus.

- J'ai ! Le Tour du monde en quatre-vingt jours. J'approchais de mon lit, juste pour avoir une petite place, pour garder mon vis-à-vis contre moi. Une main tenant le livre, l'autre dans les mèches brunes. Prêt à suivre les aventures de Phileas Fogg et de son acolyte Jean Passepartout ? Je savais qu'il allait me dire 'oui', de toute façon. Alors, j'entamais ma lecture. Doucement. Changeant de voix au rythme des actions, des personnages. Me prenant d'affection pour Mademoiselle Aouda, souhaitant avoir moi aussi Kiouni, l'éléphant acheté par le héros !

Avec Remus Lupin, j'étais dans ma bulle de bonheur. Et, tout était simplement parfait. Vraiment.




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MessageSujet: Re: TB Sheets - S. Black   TB Sheets - S. Black EmptyDim 10 Mar - 18:36


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Il se roule un instant en position fœtale. La douleur qui fait crier son corps est un prix qu'il paiera mille fois, du moment qu’on lui offree ensuite ce répit, qu’on lui permet de se retrouver dans le confort tiède des draps propres et de l'odeur familière. Il s'octroie un instant cette tendre perfection, mais sourit lorsqu'une nouvelle Grande Idée Made in Padfoot le ramène au monde, aux dépens de Severus.

« Hum. Il n'a strictement... aucune chance, hein ? »

Il n’a aucun mal à imaginer le désastre actuellement à l’oeuvre ; il serait clairement préférable pour l’élève de Serpentard qu’il n’ait pas atteint la salle où aura lieu l’examen. Manifestement, il n'est pas le seul à vivre ce matin une journée compliquée. Dans une brume à demi consciente, Remus s’interroge : conçoit-il pour leur opposant de la tristesse ? De la compassion ? Il sait, tout comme Sirius, que ces petits jeux les guident sur une voie plus sombre, mais il n'a pas la force de faire autre chose que sourire, dans la mesure où... Padfoot aurait pu se montrer bien plus cruel. Depuis l'Incident, les plaisanteries sont revenues à un niveau normal, disons. Et puis… il soupire, tandis que son esprit se met à pulser. Le Serpentard trouvera sans doute sa vengeance dans les jours à venir. La douleur ne l’empêche pas d’être rationnel, alors Remus note silencieusement de se tenir loin de tout ce qui pourrait venir de leur camarade, et qui pourrait contenir de l'argent.

Pour l'heure, néanmoins, il n'y a pas d'inquiétude. Pas de danger. Seulement un sentiment de sécurité. De félicité.

Peu à peu, la douleur disparaît, qu’il faille y voir l'œuvre des potions de Mme Pomfresh ou des doigts de Sirius.

Ils sont prudents, ces doigts, lorsqu'ils touchent le corps abîmé. Prudents mais pas effrayés, malgré les blessures rouges et les cicatrices pâles. Il n'y a pas de peur, même alors que Remus est au pire de la maladie. Juste de la compassion, un soutien, et une sensation dont il aurait honte de révéler qu'elle inspire parfois certains rêves, lorsque son corps est plus vaillant et son âme libérée de la douleur. Non, ne jamais le révéler, garder toujours ce secret, ne jamais risquer de détruire c erefuge...

Il sourit, les yeux fermés, se concentrant uniquement sur cela, sur ce ressenti. Sur la conscience du sourire dans la voix de Sirius, ce même sourire qu’il sait se représenter dans les moindres détails, et qui efface ce qui reste de l’agonie.

« Je pense... qu'une carrière pleine de succès s'ouvre à toi... et que je demanderai que... tu sois mon médecin particulier... ou mon vétérinaire attitré...? »

Ne pas avouer que le sourire ou le rire de Sirius sont tout aussi efficaces que le chocolat noir, pour le remettre sur pieds. Il grignote un morceau du délice à la saveur complexe et délicieuse, cherchant à réfréner la nausée qui monte, son estomac n’était manifestement pas encore remis de ce qu’il a pu avaler cette nuit, sous forme lupine (s’il a de la chance, il ne vomira que des fougères, tout à l’heure).

Pendant ce temps, Sirius vient tirer avec détermination Phileas Fogg et ses compagnons de leur confortable séjour dans une malle britannique, et Remus sourit, en découvrant le choix de lecture qui lui est proposé. Des aventures, un défi, de la légèreté et du suspense… Une évasion, parfaite, pour celui qui est pour quelques heures encore, cloué au lit.

« Emmène-moi… autour du monde… »


Il laisse à Sirius toute la place nécessaire, mais ne s’écarte que du minimum nécessaire, parce qu’il est trop épuisé à présent, et parce que la proximité de Sirius est un cadeau, tout comme la main qui caresse, paisible, les cheveux encore emmêlés. Ces doigts chassent les dernières tensions, comme la voix de Padfoot emplit le cocon du lit à baldaquin, les menant tous les deux dans une expédition rythmée et fabuleuse.

Sirius a du talent, pour insuffler de la vie dans les lignes de Verne. Remus a tenté de l’observer, comme il lit, parce qu’il est beau, concentré ainsi, mais la fatigue l’a emporté, et il a fini par fermer les yeux, luttant contre le sommeil. Un sourire aux lèvres, il se figure mentalement les scènes que décrit Sirius, et il lui semble qu’ils sont tous les deux projetés là-bas, Sirius en Phileas, Remus en Passepartout, redingotes et hauts de forme, à moins que leurs places ne s’inversent, chaque fois que ce dernier paragraphe s’illustre par son audace, avec le talent caractéristique de Padfoot.

Petit à petit, tout s’efface. Son visage se détend, comme il glisse vers les rêves. Sans le savoir, sa main enserre un pan de la chemise d’uniforme de son camarade Gryffondor.

Sans en avoir pleinement conscience, il murmure, alors qu’une unique larme coule, le long de sa tempe :

« ...merci... »

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MessageSujet: Re: TB Sheets - S. Black   TB Sheets - S. Black EmptyLun 11 Mar - 8:10


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J'aimerais lui prendre son Mal. Alléger cette Malédiction qui s'est rivée à son être, comme le plus vulgaire des Poisons. Même, si nous sommes devenus des Animagi, James, Peter et moi, ça enlevait que moyennement la douleur que le Lycan pouvait ressentir à chaque fois que la Lune était de sortie. Au moins, je me disais qu'être avec lui, après tout ça, ça le rendait quelque peu heureux et apaisé. Que ça endormait momentanément la souffrance, même s'il en ressortait épuisé. À chaque fois. C'était le tribut qu'il devait payer. Mais, à chaque fois qu'il était en mesure de rétribuer le Destin, -ou toutes ces conneries universelles qui avaient littéralement merdé-, je serais là. Toujours.

À la fois comme celui qui était le garant de sa santé quelque peu fragile et celui qui le détournait quelque peu de son objectif premier, en mentionnant Servilus notamment. Qui lui, n'apprécierait clairement pas, mes petites attentions. Or, fallait se méfier avec ce genre de fourbe à la con. Parce que Remus serait vulnérable encore pendant un certain temps, et vu que l'autre enfoiré brillait par sa lâcheté, ce serait pas impossible qu'il s'en prenne à mon meilleur ami. Et ça, il en était strictement hors de question. C'était pas envisageable. Jamais.

- Non. Aucune. J'eus un large sourire à l'évocation de cette délicieuse vérité. Mais, oublié rapidement l'autre enculé de Serpentard, pour ne me concentrer que sur celui dont j'étais en train de veiller l'âme fatiguée et le corps meurtri. Caressant lentement, les mèches encore emmêlées par la lutte incessante avec la Bête. Démontrant que chacune des cicatrices qu'il possédait, eh bien, elles me plaisaient à moi.   Ah mais, ça m'arrange moi. De n'avoir qu'un seul et unique patient. Encore, un sourire. Ponctué d'un éclat de rire bref quand Remus Lupin se mettait à formuler cet humour que j'aimais tant entendre. Vétérinaire ? Carrément ?

Je voyais pas une Créature hideuse, en ce qui me concernait. Je voyais pas ce que le Ministère de la Magie voulait faire croire aux ignorants. Pour moi, le Gryffondor n'avait rien d'inhumain. Y'avait pas plus humain que Remus, dans le tout Poudlard. Il se souciait sincèrement des autres, le Rouge et Or, et l'Institution archaïque, elle s'en rendait pas compte de ça. Préférant le cantonner à une seule sentence : extrêmement instable et dangereux, apposée en gros et en rouge sur un formulaire rédigé par des gratte-papiers totalement butés et probablement tout aussi cons.

C'était pas ça, que je pouvais remarquer quand je l'observais. Moi, j'y observais une sorte de miroir, de ma condition. Parce qu'il avait toujours été seul, il avait cherché à se faire des amis. À peut-être fermer les yeux, sur l'Incident qui aurait causé des dommages irréversibles mais ... il voulait pas nous perdre, nous, les Maraudeurs. Et moi, la solitude avait été ma meilleure amie durant mon enfance chez les Black, me faisant comprendre que l'on terminait irrémédiablement seul. Mais ... ils étaient arrivés.

Était arrivé celui, qui était lové contre moi et dont j'aurais tellement envie de dessiner des étoiles autour de ses cicatrices, pour que lui, puisse les trouver plus agréables à regarder alors que moi, je les aimais comme elles étaient. Je laissais à Jules Verne, le soin d'accompagner mon ami, dans les prémices de ses songes. Constatant, qu'il conservait un contact avec ma chemise, ce qui me fit avoir un sourire rempli d'affection, et de déférence. Sans un bruit, j'en venais à refermer l'ouvrage dont j'avais lu un passage, pour le déposer délicatement sur le sol, scrutant si, à chaque mouvement que j'étais en train de faire, je ne réveillais pas mon ami.
Apparemment, non.

Je l'avais entendu son remerciement, et sa larme, je l'avais chassée du bout du pouce. Y'avait pas besoin de me remercier. Jamais. Si je le faisais, c'était parce que ... :

- Je t'aime, tu sais. Ces mots, qui d'ordinaire étaient une plaie à faire sortir d'entre mes lèvres, me venaient tout naturellement, ici. Sans avoir envie de vomir. Couché sur le flanc, j'avais ramené le corps de mon meilleur ami, contre moi. Embrassant le haut de ses mèches brunes et douces. Caressant sa peau, lui murmurant des serments plus qu'anciens pour que son repos soit doux et sans heurts. T'as vraiment pas à me remercier. J'étais attendri par ce que je voyais, il semblait paisible et c'était ça le plus important. Car, je me disais qu'en fin de compte, j'avais accompli ma 'mission'.




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