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 On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]

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Juliet Potter
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MessageSujet: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyJeu 4 Jan - 11:43


On ne nait pas femme...on le devient
@James Potter & @Juliet Potter
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Crédits gifs : Crédit1, Crédit2 & Crédit3

Cette gêne lancinante dans le bas de mon ventre ne m'avait pas quitté depuis le matin et mon humeur n'avait pas cessé de changer au cours de la journée. J'étais sûre que même le reste du quatuor avait fini par me trouver insupportable. La pause déjeuner n'avait rien arrangé et je n'avais envie de parler à personne. Prétextant un mal de tête j'étais partie me réfugier à la bibliothèque. Je n'arrivais pas a comprendre pourquoi j'étais si maussade et grognon. L'après midi m'avait paru trééés long et j'avais eu un mal de chien à me concentrer malgré tous mes efforts. C'était comme si une pensée insidieuse occupait mon esprit sans que je puisse l'identifier. Je commençais à me dire que j'étais simplement fatiguée, ou que je couvais quelque chose et ce n'est que lorsque la gêne au niveau de mon bas-ventre se mua en douleur sourde que l'idée me vint. C'était la moitié du cours de sortilège et j'avais hâte de pouvoir sortir pour vérifier ce que je soupçonnais. Évidemment je ne pouvais parler de ça à personne, même pas a Thomas, surtout que je n'avais pas été très agréable presque toute la journée. L'angoisse de me tâcher venait s'ajouter a la douleur mais je n'osais pas demander a sortir. Il ne restait plus qu'une demi-heure avant la fin de ce cours.

Lorsque la sonnerie retentit, je me précipitais hors de la pièce après un bref signe de la main à mon ami lion. C'était ce que j'avais soupçonné, "mes trucs de filles","les anglais", mes règles, appellez ça comme vous voulez. Évidemment je savais de quoi il s'agissait et ce qu'il convenait de faire. Ma mère avait tenu à ce que je sois préparée mais est ce qu'on peut vraiment l'etre un jour ? Par chance je n'avais pas tacher quoi que ce soit. Je me rhabillais rapidement et restais un long moment à me regarder dans le miroir, en proie a des tas d'émotions différentes, de la peur, un peu de dégoût, de la gêne j'avais l'impression que tout le monde pouvait le lire sur mon visage. Mais, il y avait aussi un certain sentiment de fierté que j'aurais pas su expliquer. Tu deviens une femme! aurait dit ma mère. Je me mis de l'eau sur le visage, j'essayais d'y afficher un sourire sincère avant de rejoindre mes amis pour la fin de la journée.


Avant et après le dîné j'avais tenté de faire un peu de devoir mais je n'arrivais toujours pas à me concentrer. Je décidais de laisser tomber pour ce soir, après tout je n'étais pas trop en retard et le week end approchait a grand pas. Après avoir pris une douche brûlante, je me glissais dans mon lit avec l'intention de dormir tôt pour une fois (comme si cela allait régler ce problème que j'allais avoir encore à gérer pendant des décennies). Pas moyen de trouver le sommeil, la salle commune et le dortoir étaient encore trop agités, presque autant que mon esprit. Je me relevais, remis ma robe de sorcier par-dessus mon pyjama bleu et me mit en tête de me rendre vers la salle commune des poufsouffles et d'en discuter avec Maïa, ma meilleure amie, et une fille de mon âge. Nous en avions déjà vaguement parlé, comme d'une tuile qui nous tomberait dessus dans un lointain futur. J'ignorais si elle les avait eues entre-temps, pendant l'été par exemple, mais c'était la seule personne à qui je pensais pouvoir en parler. C'était sans compter sur les adultes qui patrouillaient dans les couloirs. Je manquais de peu de me faire attraper et je dut faire demi tour en arrivant au sixième étage. Il y avait de la lumière au bout du couloir, comme si elle venait de la salle de métamorphose, ou du bureau attenant. JAMES! Hurla aussitôt mon esprit. A pas de loups je rejoignis la salle de classe a la porte entrouverte. J'avais une chance sur deux sur qui pouvait encore se trouver dans la pièce et je doutait que le professeur Bangura soit ravi de me voir si tard dans les couloirs. A presque 22h15 j'aurais dû être dans ma salle commune ou mieux encore, au lit. James non plus n'allait pas me féliciter. C'était bien mon frère, penché sur une pile de copies. Pâle et un peu effrayée je frappais doucement a la porte en ouvrant.

" James ? Je peux te parler ?"

Pour la première fois de la journée j'avais les larmes aux yeux.

" Je sais, il est tard... M'engueule pas s'il te plaît. "


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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyMar 16 Jan - 14:10

On ne nait pas femme, on le devient
@Juliet Potter / 3 novembre 1980

crédits : tumblr & giphy
S’il y avait bien un truc qui m’énervait dans le métier de professeur, c’était la correction des devoirs. C’était long, chiant, et agaçant de lire les conneries que certains élèves – totalement incultes – pouvaient écrire. J’pourrais, peut-être, laisser ce travail de forçat à mon baby-sitter. Lui, qui voulait tout contrôler de ma façon d’enseigner, il avait qu’à aussi corriger les copies, comme ça, il serait sûr que je n’allais pas laisser passer quelque chose. Je reconnais que j’étais un peu de mauvaise foi avec lui, mais ça m’avait énervé que MacGuire me file un chaperon alors que j’avais déjà fait un an, sans personne. Je n’étais pas plus bête qu’un autre, et je connaissais ma métamorphose sur le bout des ongles. Je suis sûr que j’étais meilleur que Bangura. La métamorphose n’avait aucun secret pour moi, et ce depuis très longtemps. Je ne les avais pas attendus pour me parfaire dans ce domaine. J’étais le plus animagi d’Angleterre, et je l’étais devenu sans l’aide de personne – enfin si des Maraudeurs, mais c’était pas des profs. Donc… qui était plus légitime que moi pour enseigner la métamorphose à des élèves ? Certainement pas Issa Bangura.

La pile des quatrièmes années ne diminuait pas. Il faut dire que tout était bon pour faire autre chose. L’insecte qui tournoyait autour de moi. Mon verre à pied qui marchait entre les tables de la classe. La Carte du Maraudeur ouverte devant moi, où j’pouvais observer tous les élèves qui trainaient dans les couloirs. Les aurors et les tireurs d’élite aussi. Ça m’évitait d’avoir à passer devant eux lorsque je retournerais à mes appartements. J’aimais pas passer devant eux, j’avais toujours l’impression qu’ils me jugeaient. Parce que j’étais le fils de leur ancien directeur. Parce que j’avais arrêté mes études d’auror. Et j’avais toujours l’impression qu’ils avaient quelque chose à y redire. La Gazette du Sorcier était, elle aussi ouverte, à côté de la Carte du Maraudeur. La double page présentait la vie de Sir Orion Black. Et la douleur qu’avait sa famille de faire part du décès. J’crois que y’avait que la famille pour le pleurer. Je lui avais dessiné des cornes de diable sur la tête, et des dents de vampires. Cela lui donnait un air presque gentil. Le paquet pour Sirius était parti plutôt dans la journée. C’était son anniversaire à ce bougre d’idiot. Et j’pouvais pas être là à cause des cours de Poudlard, mais on fêtait pas ses vingt-et-un ans tous les jours. J’lui avais glissé qu’on pouvait aller boire une bière. C’était son paternel, quand même. Même si le mec, c’était le plus connard de tout l’univers, ça devait bien lui faire un p’tit quelque chose, non ? Ouais, j’étais désolé pour mon meilleur ami. Je l’avais toujours été, parce qu’il était pas né au bon endroit, il aurait dû naitre dans une autre famille. La mienne par exemple. Parce que Sirius, c’était mon frère. J’avais même hésité, un jour, a demandé à mes vieux qu’ils adoptent officiellement Sirius, mais Arkos m’avait fait y renoncer.

Les points sur la carte du maraudeur bougeaient lentement. Mon parrain rôdait au septième étage, en compagnie d’un autre auror. C’était étrange, y’avait pas son coéquipier. J’l’aimais bien Cilian quand j’étais actif au sein de l’Ordre. Toujours grognon mais jamais avare de motivation lorsqu’il fallait aller taper du mangemort. Et depuis trois jours, je l’avais pas revu à Poudlard. J’ai chassé cette idée de mon esprit, me promettant d’aller demander à son cher coéquipier la raison de son absence. L’autre point qui a attiré mon attention avançait dans le couloir du sixième étage. Près de la salle commune des Serdaigle. Ce qui en soit n’était guère surprenant au vu de la maison qu’elle était sensée occuper, mais à 22H, elle devrait être dans sa salle commune. Pas dans les couloirs. Et surtout pas dans ce sens-là. J’étais un peu fier d’elle, je l’admets. Même si elle ne suivait pas nos traces de rouge et or, elle restait une Potter dans l’âme. N’empêche qu’elle devrait être dans son lit. « Trois, deux, un » Sa frappe sur la porte me fit sourire. La carte du maraudeur était absolument parfaite en tout. « Tu devrais être au… » ai-je commencé en levant les yeux vers ma petite sœur. La tête de ma sœur m’a fait ravaler mes paroles. D’un geste de baguette, j’ai fermé la porte de la salle de classe.

J’ai reposé le stylo qui me servait à corriger les copies, et je me suis levé pour rejoindre ma sœur au milieu de l’allée. Elle avait une tête à faire relever les morts. Pâle, elle semblait fatiguée, et je me suis demandé si c’était moi qui lui faisais peur. Je lui ai attrapé le menton, pour capter son regard « Ju, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu veux quelque chose à boire ? ». Un whisky, une clope, de la mandragore ? Bon, là ma mère elle m’enterrait vivant au fond du jardin si je donnais ça à ma frangine, n’empêche que ça pourrait peut-être lui faire du bien.


La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyDim 21 Jan - 18:47


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« Tu devrais être au… »  

Exactement comme je l'avais prédis j'allais me faire gronder pour avoir dépassé le couvre feu. Comme si lui avait été tous les soirs à vingt et une heure trente sagement à la salle commune de Gryffondor quand il était élève ici. Bien sûr il me répondrait sûrement que je n'avais pas besoin de faire les mêmes bêtises que lui pour le faire remarquer. Le fait était que si. J'avais déjà du mal à comprendre pourquoi j'étais la seule Potter à porter une cravate bleue à mon uniforme. Pourtant ce soir-là j'étais bien loin de l'optique de prouver ma valeur et mon courage en gambadant dans les couloirs grouillants d'officiels. J'avais été à deux doigts de faire demi tour et de retourner dans ma salle commune, le coeur lourd et les larmes aux yeux, mais il se leva et me rejoint dans l'allée centrale de la salle de cours.au premier abord je cru qu'il allait me tirer par les oreilles jusqu'au dortoir mais non. Il attrapa mon menton, m'obligeant à le regarder en face et il demanda d'un ton un peu inquiet que je ne lui connaissais pas beaucoup, quoi qu'il était plus fréquent dernièrement.

« Ju, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu veux quelque chose à boire ? »  

Maintenant qu'il me posait la question je n'étais plus très sûre d'avoir envie de lui en parler. J'avais presque envie de faire demi tour en répondant simplement : Non non rien... Tout va bien. et ça n'aurait pas été mentir. J'allais bien finalement, j'étais même en parfaite santé et toutes les femmes depuis la nuit des temps avait vécu ça non ? Quoi qu'il en soit c'était trop tard maintenant. Je l'avais inquiété et il ne l'aurait certainement pas laissé repartir si facilement. Il proposait a boire et donc il avait déjà prévu que nous allions parler. En temps normal j'aurais sans doute trouver une autre idée, comme lui parler de mon inquiétude à propos de Tahia, il faudrait d'ailleurs que je lui en parle aussi, mais à cet instant comme depuis le matin je n'arrivais pas à réfléchir aussi clairement que d'habitude.

Je dégageais doucement mon menton de ses doigts et lui souris un peu faiblement. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète trop et finisse par en parler aux parents si il ne comprenait pas ce qu'il se passait chez sa tordue de p'tite frangine. Plus j'y pensais, plus je me confirmait que ça avait été une très mauvaise idée de venir ici.

" Ça va t'inquiète ... Non merci jveux rien. "

Je n'arrivais pas à me rendre compte si j'avais été suffisamment convaincante ou absolument pas. Je baissais encore une fois les yeux. Pourquoi avait il fallut que je vienne solliciter mon frère pour CA.non mais quelle gourde quelle idiote ! Je soupirais.

" En fait si ..  je veux bien un chocolat chaud. Tu saurais le faire comme maman avec de la guimauve ? Une fois j'avais demandé a Arkos mais il n'était pas aussi réussi que celui de maman. "

J'avais envie d'une certaine douceur d'enfance comme pour contrecarrer, juste un instant, l'adolescence qui approchait un peu vite à mon goût ce soir.

" Mais ... Ce n'est rien de très grave ne t'en fais pas. Jsuis juste un peu ... Perdue ce soir.

Voilà un résumé que je pouvais assumer. Pensais-je en relevant les yeux vers mon frère.


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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyMer 24 Jan - 18:10

On ne nait pas femme, on le devient
@Juliet Potter / 3 novembre 1980

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Même si elle pensait le contraire, ma petite sœur je la connaissais par cœur. Et non, elle n’allait pas. Cela se voyait. Et fallait pas sortir de l’ESM, ni s’appeler Eliane Potter pour le comprendre. J’ai secoué la tête de gauche à droite. Malheureusement, je n’avais pas le pouvoir de la forcer à se confier si elle ne le souhaitait pas. « Ju’… » me suis-je contenté de dire. Je n’aimais pas voir ma sœur comme ça, avec l’étrange impression de ne rien pouvoir y faire. C’était un peu déroutant. Sa demande me dérouta encore plus. Je n’étais pas un spécialiste lorsqu’il s’agissait de faire quelque chose à manger. Et les chocolats chaud version Eliane Potter, j’en étais carrément pas le maitre « Oui, je sais le faire » ai-je, pourtant, répondu, avec un aplomb digne du maraudeur qui sommeillait en moi. Avoir toujours l’air convaincu de ce que l’on racontait pour que l’on nous croit. Tel était le secret pour s’en sortir. J’ai eu un sourire à l’évocation d’Arkos. Lui, il pouvait avoir des recettes géniales comme totalement improbables. C’était un peu la roulette russe, et son envie du moment. Mais je reconnais que même s’il y mettait tout son cœur pour égaler le chocolat chaud de notre mère, il en était loin. Mais il restait bon quand même.

J’aurais pu faire venir elfe de Poudlard, pour qu’il m’apporte ce dont j’avais besoin, mais j’avais toujours détesté leur demander quelque chose, même s’ils se mettaient toujours en quatre pour les élèves de Poudlard. Je les aimais bien les elfes. Ils avaient toujours eu mon respect, et l’auraient toujours. Et j’avais jamais aimé leur esclavage. Je trouvais ça si dégradant, et j’étais fier que mon elfe, lui soit libre. Et ils avaient été d’une aide infinie lors de nos blagues avec les Maraudeurs. D’un geste de baguette, un petit sortilège d’apparition – vive la métamorphose – j’ai fait apparaitre les ingrédients sur mon bureau. J’ignorais si le chocolat serait aussi bon que celui de notre chère mère, mais j’aurais – au moins – eu le mérite de tenter l’expérience. Et puis, qu’est-ce que je ne ferais pas pour ma petite sœur. Y’avait personne qui comptait plus que ma petite sœur, même si elle, elle ne s’en rendait pas compte. Et j’aimais pas la voir comme ça. Je ne comprenais pas ce qu’elle avait en tête. Il ne m’avait pas, pourtant, semblé la voir se disputer avec ses amis.

Alors que je m’exécutais à la réalisation du chocolat chaud, digne de notre mère, je l’observais avec une certaine assistance. Je n’aimais pas la voir comme ça, c’était indéniable. Mon esprit allait vite, cherchant ce qui pouvait la rendre aussi étrange, et… triste. Je la sentais totalement ailleurs, sans comprendre. Était-ce les cours qui lui posaient autant de problème ? Sa sélection dans l’équipe de Quidditch ? Des problèmes avec ses amis ? Je l’avais vu trainer – un peu – avec Tahia. Et je reconnais que cela me faisait plaisir de les voir ensemble. La plus jeune s’était-elle confiée sur les soucis qu’elle avait à Poudlard ? Je savais qu’elle en avait, même si je n’étais pas sûr de vouloir vraiment le comprendre et l’accepter. Et puis la gamine restait assez muette sur le sujet, mais après ce qui était arrivé à sa grande sœur, je m’étais promis que la petite je ne la laisserais pas tomber.

J’avais la guimauve dans la main, suspendu dans les airs au-dessus de la tasse. Rien qu’au ton de sa voix, je trouvais que ses paroles ne collaient pas avec ses mots. Je suis resté silencieux quelques secondes, cherchant son regard qui pourrait m’expliquer le pourquoi elle était ainsi. La guimauve a fait un petit plouf en tombant dans la tasse, commençant à fondre lentement avec le chocolat – que j’avais fait chauffer d’un sortilège. La tasse dans la main, je me suis rapproché de ma petite sœur. Son retour à Poudlard l’angoissait-elle ? Cela dit, je ne pouvais que la comprendre. Avec tous les aurors et les tireurs d’élites qui hantaient les couloirs, c’était des plus logiques. Je lui ai tendu la tasse, et je me suis assis sur une table de cours. Celle que Remus occupait à l’époque où nous étions élèves. « Je ne sais pas s’il sera aussi bon que celui de maman, mais il sera meilleur que celui d’Arkos » Mais ça, je ne l’avouerais jamais à l’elfe, ça le vexerait et j’aimais pas vexer Arkos. « Je te promets que je ne vais ni me moquer, ni t’engueuler. » Je ne sais pas si cela l’aiderait à se confier. « Tu t’es disputée avec tes copains ? » Même s’il ne m’avait pas semblé que cela soit le cas, sait-on jamais, peut-être que les quatre donnaient bien le change.  


La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyDim 28 Jan - 19:13


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« Ju’… »

A cette simple syllabe je compris que je n'avais pas réussi à duper la vigilance fraternelle. Par quelle affreuse bêtise grasse avais-je été tentée de venir ici ce soir. J'avais confiance en mon frère pour me protéger, pour m'expliquer certaine choses (quand il ne me jugeait pas "trop petite") mais dans les circonstances actuelles je ne comprenais tout simplement plus la Juliet d'il y avait cinq petites minutes qui s'était dit que c'était une bonne idée. Qu'allait-il pouvoir y faire premièrement et puis j'étais à présent certaine qu'il serait sans doute aussi gêné que moi. Peut-être même plus encore que moi. J'avais gagné un peu de temps en demandant une boisson chaude mais il faudrait quand même que je trouve quelque chose de crédible à lui avouer.

« Oui, je sais le faire »  

Dit il de son ton sûr de lui. Je le suivit jusqu'au bureau où je m'installais dans la chaise qui n'était pas celle du professeur. Je le regardais avec admiration tout faire apparaître et l'applaudit en souriant un peu plus franchement. J'avais tellement hâte d'apprendre à faire tout ça avec une telle facilité, moi qui en était encore à me concentrer pour transformer mon verre en tasse. Je regardait aussi avec gourmandise la guimauve qui voletait au-dessus de la tasse quand il la posa devant moi en précisant.

« Je ne sais pas s’il sera aussi bon que celui de maman, mais il sera meilleur que celui d’Arkos »  

Je lui rendis son sourire. Notre elfe faisait toujours de son mieux mais il avait des goûts assez particulier en matière de mélange comestible, je savais que James avait pensé à la même chose que moi. J'avais souvent l'impression qu'à la maison personne ne me voyait grandir et James était sans doute celui qui aurait le plus voulu que ce ne soit pas le cas. En tout cas pas trop vite. Avec ce qui m'arrivait aujourd'hui j'entrais,d'une certaine manière dans la cour des grands et le simple fait qu'il ait pris le temps de me faire un chocolat me rassurait. Peut être finalement n'avais pas besoin d'expliquer quoi que ce soit. Mon frère était présent quand il comprenait que quelque chose me trottait dans l'esprit et ça me suffisait pour le moment. Et cette impression resta ancré même lorsqu'il retenta d'avoir plus d'info en déclarant.

« Je te promets que je ne vais ni me moquer, ni t’engueuler. Tu t’es disputée avec tes copains ? »  

Un instant je fut tentée de sauter sur l'occasion qu'il m'offrait et de lui dire que je m'étais bien fâchée avec le quatuor mais l'idée d'une dispute avec eux le paraissait si absurde que je ne pouvais utiliser ce prétexte pour me tirer d'une situation délicate dans laquelle je m'étais embourbée toute seule. C'est en croisant son regard un peu inquiet toujours que je résolue de dire la vérité. La bête, simple et mordante vérité. Elle n'était si terrible d'ailleurs cette vérité. Je m'y habituerais très vite comme toutes les femmes avant moi et comme... Ma mère. Elle m'apparut soudain a l'esprit, j'avais toujours vu Eliane Potter comme "maman" mais aujourd'hui il me venait comme une baffe qu'elle était avant tout une femme. C'était déroutant et rassurant à la fois.

" Non non, rien à voir avec le quatuor, même si aujourd'hui je suis pas sûre d'avoir été très sympa avec eux…"

Commençais-je avant de boire une gorgée de chocolat. C' était délicieux. Plus sucré que celui de notre mère mais j'adorais ça ! C'était si réconfortant. Tellement que ça me donna le courage qu'il me manquait pour continuer.

" Il est très réussi James merci ! En fait c'est idiot ce qui me taraude. Aujourd'hui j'ai eu ... Enfin j'ai eu mes règles..  C'est la première fois et je sais pas trop ce que je dois en penser "

Les yeux rivés sur ma tasse je n'osais plus du tout regarder mon frère même si je savais qu’il n'allait certainement pas me manger.


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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptySam 10 Fév - 14:13

On ne nait pas femme, on le devient
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Je ne la trouvais pas en forme, et j’espérais juste que ce n’était pas avec ses copains qu’elle s’était pris la tête. J’avais plein de questions en tête. Le retour à Poudlard ne s’était pas fait dans les meilleures conditions. La présence des aurors était angoissante, et rappelait sans cesse ce qu’il s’était passé l’année précédente. Pour tout dire, j’étais content d’avoir vécu cette tragédie en tant qu’adulte, et pas en tant qu’élève. Et les gosses, je les trouvais bien calmes pour ce qu’ils avaient vécu. J’ignorais ce qu’elle pensait de tout ça, et comment elle l’avait réellement vécu. On n’en avait réellement pas parlé, il faut dire que je n’avais pas été très présent durant l’été. J’avais fui Godric’s. Fuit l’Angleterre pour être honnête. La seule personne que j’avais voulu voir c’était Alexis, le reste ne m’avait pas importé. Mais je me rendais compte que j’avais oublié un peu tout le reste, notamment ma petite sœur, et c’est peut-être pour ça qu’elle était là ce soir. Pour en parler. Ou c’était peut-être juste avec ses copains que cela n’allait pas. Mais j’avais beau chercher je ne voyais pas avec lequel des trois elle avait pu se disputer. Maïa, c’était sûr que non. Les deux gamines étaient trop proches – comme moi et Sirius – pour que j’imagine une seule seconde qu’elles puissent se disputer. Thomas, peut-être ? Mais je n’y croyais pas plus. Le gamin, il était hyper actif mais il n’avait jamais été désagréable. Juste un peu énervant. Comme un Gryffondor qui se respecte. Quant à Amaury, lui il était trop timide pour s’en prendre à ma sœur. Mais je fus quand soulagé d’apprendre que cela n’avait rien à voir avec ses copains. Même si je fus intrigué par la fin de sa phrase. Comment ma sœur avait pu ne pas être sympa, c’était la gentillesse incarnée ma sœur.

Je me suis fait un café – enfin apparaitre un café serait plus juste, rien que pour ça j’adorais la magie – et j’ai manqué louper la table en m’asseyant sur une des tables de la classe. Pourquoi c’était à moi qu’elle venait de dire ça ? J’y connaissais rien moi en truc de filles. « Je… euh… » J’ignorais quoi lui dire en vrai. La rassurer ?! Je doutais être le meilleur dans ce domaine. Je crois que j’ai avalé mon café d’un seul trait. Pour me faire gagner du temps, peut-être. Pendant une seconde, j’ai voulu envoyer mon patronus à ma mère pour qu’elle vienne. Maintenant. Parce que y’avait qu’elle qui pouvait aider ma petite sœur, qui pouvait la rassurer sur ce qui lui arrivait. Que c’était pas grave, que toutes les filles en passaient par là. Mais moi j’étais pas fait pour ça. Déjà parce que je savais pas quoi dire. Et puis, parce que moi non plus je ne savais pas quoi en penser de ce qui lui arrivait. A part qu’elle devenait une femme. Et ça, ça me faisait très bizarre. C’était ma petite sœur, juste ma petite sœur. La petite chose aux yeux noisette qui avait égayé ma vie quand elle était née. Et je ne la voyais, que comme ma petite sœur. J’ai reposé la tasse, un peu sèchement sur la table, j’étais un peu stressé. Je ne voulais pas, la vexer, la perturber, lui dire quelque chose qui ne lui plairait pas. « C’est… » génial ?! Foutaises, maman, elle est toujours chiante quand elle a ses règles. C’est ce que papa dit toujours. Elle allait être chiante, ma petite sœur ?! « Tu ne veux pas des cookies avec ton chocolat ? » Ouais, bon y’avait meilleur comme remontage de moral.



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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyDim 3 Mar - 20:02


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« Je… euh…C’est… »

Je m'étais attendue à ce qu'il ne sache pas quoi dire et, pas plus que moi, qu'en penser. Mais je rougis presque autant que lui en entendant ces trois syllabes. Mon frère il savait toujours quoi dire, il savait tellement de choses et je n'avais jamais eu l'impression qu'un sujet soit tabou avec lui. Même si c'était pour me dire : T'es trop p'tite il trouvait toujours un moyen d'ouvrir grand sa bouche mais là je lui avait cloué le bec et je n'étais pas sûre de ce que je devais en comprendre. A la fois j'étais un peu fière et en même temps j'avais envie d'en rire. Un rire nerveux très certainement, et malvenu mais je réussi presque habilement à le transformer en toux gênée. Je me demandais toujours ce qui m'avait poussé ici pour cette raison mais le simple fait de passer un peu de temps avec lui me mettait du baume au cœur. Nous nous étions si peu vu cet été que j'étais sûre que même s'il nous arrivait parfois de nous exaspérer mutuellement je lui avais manqué autant qu'il m'avait manqué. C'était étrange mais j'aimais bien être là dans une salle de classe , trop tard le soir mais avec lui, seuls.

Il avait d'abord eu l'air rassuré que je ne me sois pas disputé avec mes amis et malgré le fait qu'il soit amoureux de la génialissime Alexis, il n'avait oublié ni sa sœur ni l'amitié si importante dans la vie d'un ado. Il n'était pas si loin le temps où se disputer avec Sirius et Remus aurait constitué un drame absolu pour lui. Bien entendu en devenant adulte il leur était sûrement arrivé de s'engueuler mais James savait à quel point ça aurait pu me toucher de me fâcher avec Amaury ou Thomas et peut être encore plus avec Maïa. J'avais momentanément presque oublié pourquoi j'étais là ce soir et j'étais juste heureuse d'être un instant seule avec mon frère même s'il ne savait pas vraiment quoi me dire. Tellement qu'il finisse par reprendre.

« Tu ne veux pas des cookies avec ton chocolat ? »  

Je restais un instant silencieuse, les yeux rivés sur mon frère avec un sourire plein de tendresse vissé sur le visage. Je lui étais reconnaissante de ne pas en faire une affaire d'état et de changer de sujet, même si j'avais parfaitement compris que c'était plus parce que la discussion le mettait mal à l'aise que par égard pour moi. Ou peut-être pas finalement.

" Me demander a moi si je veux des cookies ? Il y a vraiment trop longtemps qu'on a pas passer un moment ensemble si tu me poses cette question. Tu me prends par les sentiments aussi mais ... Bien sûr que je veux des cookies ! "

J'eu un petit rire bref. J'avais manqué d'ajouter : Surtout si c'est avec toi . mais quelque chose, de l'ordre de la pudeur je crois, m'en empêcha. Pas que j'eu honte de dire a mon frère qu'il m'avait beaucoup manqué, et d'ailleurs je lui avais déjà dit à demi-mot. Je m'enfonçais un peu plus dans le siège et croisais les genoux pour m'asseoir en tailleur. Je bus une nouvelle gorgée de mon chocolat puis finit par ajouter à voix basse.

" En fait, c'était pas conscient mais je crois que je cherchais un prétexte pour passer du temps avec toi. Tu m'en veux ? "


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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyVen 15 Mar - 9:39

On ne nait pas femme, on le devient
@Juliet Potter / 3 novembre 1980

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Ma sœur m’avait coupé le sifflet et je ne savais pas quoi dire. Sans être totalement inculte, je savais ce que cela voulait dire « avoir ses règles ». Mais, je reconnais que je ne savais pas comment la rassurer, lui en parler. C’était le rôle de maman, ça. La seule de la famille à savoir, exactement, ce que c’était. Moi, j’étais juste le grand frère, qui pouvait éventuelle aller péter la gueule à celui ou celle qui faisait du mal à ma petite sœur. Au moins, cela me rassurait, elle ne s’était pas disputée avec ses amis. J’ai eu un petit rire à sa réponse, alors que je faisais apparaitre des cookies sur mon bureau. Le sortilège d’apparition était l’une des métamorphoses les plus dures à réaliser, mais l’une des plus utiles. Faire apparaitre n’importe quel objet devant soi. Il fallait juste assumer que l’objet en question allait disparaitre d’un autre endroit. Si ça se trouve, les cookies là venaient d’un placard d’une famille de moldus, et demain ils n'auraient plus rien pour leur gouter. En général, lorsque l’on faisait apparaitre un objet, l’objet en question disparaissait du lieu le plus proche. Ici, les cookies venaient probablement de la cuisine de Poudlard. Et j’entendais déjà les elfes maugréer contre moi pour la disparition des cookies. Mais ma petite sœur était prioritaire et elle avait besoin de cookies.

J’ai tendu l’assiette remplie de cookies « Et voilà, mademoiselle est servie » ai-je lancé. Avant d’arquer un sourcil. Il est vrai que depuis l’attaque de Poudlard, je n’avais pas passé beaucoup de temps avec ma petite sœur. J’avais eu besoin de m’éloigner du monde magique. J’avais eu envie de passer du temps exclusivement avec Alexis. Parce que je tenais à elle et parce qu’elle était la seule qui ne me ramenait pas au monde duquel je venais. Et puis, il y avait eu mon départ en Egypte, loin de tout. Et puis cette attaque au Picses, où la balle reçue dans le ventre me faisait encore mal par instant. Puis la rentrée à Poudlard. J’en avais un peu oublié ma petite sœur. Je lui ai fais un sourire tendre. « Non. » ai-je répondu d’une voix douce. « Bien sûr que non ». Je me suis levé de ma table pour lui tendre la main. « Viens avec moi » lui ai-je dit, en la levant, sans lui donner le temps de répondre. D’un coup de baguette, j’ai tapé sur mon bureau, là où la carte du Maraudeur se trouvait et d’un sort informulé « Méfaits Accomplis » je l’ai fermée, pour qu’elle ne soit qu’un vieux parchemin si quelqu’un tombait dessus. Je l’ai quand même mise dans la poche de mon jean. Je n’en avais plus besoin depuis longtemps. Je connaissais le château par cœur, et aujourd’hui que j’étais professeur je pouvais trainer dans les couloirs la nuit, sans que personne ni trouve à redire – et cela agaçait grandement Rusard. « Je vais te montrer Poudlard comme tu ne l’as jamais vu » lui ai-je annoncé, en la tirant hors de la salle de classe. Avec les Maraudeurs, on avait visité Poudlard pendant sept ans, on en connaissait les moindres recoins, les moindres statues, tous les passages secrets. Il nous avait fallu cinq ans pour réaliser la Carte du Maraudeur, et même si le Quatuor passait sa vie à l’extérieur de leurs dortoirs respectifs, je savais que cet endroit aucun d’eux ne l’avaient trouvé. Je l’ai entrainé jusqu’au septième étage. La sorcière borgne dormait paisiblement. Celui-là, c’était le premier passage secret que nous avions trouvé avec Sirius, on en avait fait des allers-retours jusqu’à Honeydukes.

Je me suis arrêté devant une parcelle du mur, silencieux. J’ai lâché la main de ma sœur, et j’ai fais trois fois l’aller-retour devant le mur jusqu’à l’apparition d’une porte. Dans un grand sourire, j’ai ouvert la porte en invitant a sœur à entrer dans la pièce. « Bienvenue dans la Salle sur Demande, petite sœur ». La première fois que l’on était tombé dessus avec Sirius, on essayait d’échapper à Rusard, et j’avais une telle envie de pisser que l’on s’est retrouvé dans des toilettes. La seconde fois, Remus s’est retrouvé dans un placard à balais. On avait mis du temps à comprendre comment elle fonctionnait. Et aujourd’hui, j’avais demandé à la salle d’apparaitre comme notre salle de jeux à Godric’s Hollow. « C’est le meilleur endroit pour passer du temps tous les deux, tu ne crois pas ? »



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyLun 1 Avr - 14:45


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« Et voilà, mademoiselle est servie... Non. Bien sûr que non »

Les dernières tensions que je pouvais ressentir avaient disparues. Je n'avais pas le droit d'être ici a cette heure, je l'avais dérangé dans sa salle de classe en pleine correction de copie mais il ne m'en voulais pas. J'avais encore bêtement pensé qu'il allait me renvoyer au dortoir mais le fait qu'il fasse apparaître les cookies avec une telle aisance prouvait bien que j'avais encore quelques minutes au moins avant que ça ne se produise. James avait toujours été mon modèle pour beaucoup de choses, même pour les bêtises, et là encore je le trouvais impressionnant de maîtriser sa magie de cette manière. Je mordis avec gourmandise dans un cookie en essayant de ne pas mettre de miettes partout. James me regardait et j'avais l'impression étrange qu'il avait une idée derrière la tête. Je penchais légèrement la tête d'un air interrogateur mais je n'eu pas le temps de demander à quoi il pensait qu'il me tendait la main.

« Viens avec moi ... Je vais te montrer Poudlard comme tu ne l’as jamais vu »

Je fini d'avaler mon gâteau, déposais ma tasse vide sur le bureau, puis lui pris la main après l'avoir laissé parler à un vieux bout de parchemin et le glisser dans la poche arrière de son jean. Ma moue dubitative se transformait en sourire rayonnant tandis que je le suivais en dehors de la salle de classe, puis dans les couloirs. Je partais à l'aventure avec mon frère ? Mon cœur battait un peu plus fort d'excitation. Il allait forcément me montrer quelque chose de grandiose et de secret non ? Je savais que le reste du quatuor allait peut-être m'en vouloir un peu de partir sans eux à l'exploration guidée du château mais je me promis de leur montrer tout ce que James allait me faire découvrir ce soir. J'avais peur aussi que nous croisions un autre professeur ou un auror et que James ait des ennuis à cause de moi. Ho bien sûr il trouverait sans doute une solution. Il trouvait toujours. Nous finîmes sans encombre par arrivé au septième étage et j'observais mon frère faire les aller retour devant un pan de mur jusqu'à ce qu'une porte apparaisse. J'ouvris grands la bouche et mes yeux brillaient d'admiration et d'émerveillement. Que pouvait-il y avoir derrière cette porte secrète ?

« Bienvenue dans la Salle sur Demande, petite sœur »

Déclara mon aîné en ouvrant la porte. Un instant j'ai cru qu'il avait ouvert un portail jusqu'à chez nous pour que je puisse parler avec ma mère de ce qui m'arrivait aujourd'hui et je couru à l'intérieur mais je me rendis vite compte que c'étais juste une réplique de la salle de jeux et j'en fus à la fois attristée et rassurée.

« C’est le meilleur endroit pour passer du temps tous les deux, tu ne crois pas ? »

Je secouais vigoureusement la tête en souriant comme pour confirmer que c'était le meilleur endroit. Je me laissais tomber sur le pouf sur lequel j'avais l'habitude de bouquiner, et avec le même sourire radieux. Ca faisait un bien fou d'avoir l'impression d'être chez moi. Je ne savais pas encore ce que nous allions faire, peut-être James ne le savait-il pas encore, ni où nous étions exactement mais je sentais que cette fin de soirée improvisée allait être grandiose.

" SIIII ! C'EST TROP COOL !"

M'exclamais-je en regardant de nouveau autour de moi.

" Mais ... tu as fait ça comment ? C'est la pièce qui t'emmène où tu veux ? J'imagine qu'on n'atterrit pas toujours chez nous si ? ... La salle sur demande "

Les derniers mots avait été plus pour moi que pour lui et mon ton émerveillé disais assez pour moi que j'étais contente d'être là  


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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyMar 2 Avr - 17:48

On ne nait pas femme, on le devient
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Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas passé un temps frère et sœur. Les dernières années, je reconnais que je n’avais pas été des plus présents. Ni pour elle, ni pour personne, cela dit. Les études d’auror m’avaient demandées du temps, et ma rupture avec Lily m’avait fait oublier tout le reste. J’avais perdu totalement pied lorsque Lily m’avait envoyé bouler, pour ma demande en mariage. J’avais oublié à quel point j’avais une famille, des parents qui s’inquiétaient, une petite sœur qui grandissait un peu trop vite, un meilleur ami qui en avait un peu gros sur la patate. Je n’étais bien qu’avec Alexis. Elle m’avait permis de remonter doucement la pente. J’avais disparu pendant plus d’un mois en Egypte, juste pour profiter de ma meilleure amie, et d’oublier un peu tout ce qu’il s’était passé à Poudlard, et ailleurs. Si bien que j’avais un peu oublié que ma petite sœur, elle aussi, elle avait vécu l’attentat de Poudlard. Qu’elle s’était pris tout ça en pleine gueule sans trop comprendre ce qu’il se passait. Y’avait mes parents qui en avaient sans doute parler avec elle, mais en réalité, j’ignorais réellement comment elle avait vécu ça, même si j’en avais une petite idée.

Je crois, au fond, que je ne voulais pas la voir grandir ma petite sœur. Je la voyais toujours bébé, toujours à sourire, et qui semblait si petite dans les bras de notre père. Mais avec ce qu’elle venait de me déclarer, je me rendais compte que le tout petit bébé avait bien grandi, et cela me faisait vraiment très bizarre. Juliet, elle avait un peu bouleversé ma vie quand elle était née. Une petite chose toute rose et toute fragile, c’est comme ça que je la voyais quand j’étais gamin, et qu’il fallait absolument protéger. C’était la femme de ma vie, ma petite sœur. Et elle le serait toujours. Je sais que parfois, je pouvais ne pas être très sympa – j’adorais me moquer un peu, et lui faire des blagues – mais elle pourrait toujours compter sur moi, quoi qui lui arriverait dans sa vie. Elle n’avait qu’à claquer des doigts, et je répondrais. Même si je reconnais, ce soir, j’ignorais vraiment comment la rassurer sur ce qu’elle vivait. Moi, j’avais jamais été confronté à ça, c’était ma mère qui connaissait. Et à part me demander si ma petite sœur allait être aussi chiante que ma mère pendant la période de ses règles, je ne pouvais rien dire de plus. A part lui faire du chocolat chaud, lui offrir des cookies et lui montrer Poudlard comme elle ne l’avait jamais vu.

Ses virées nocturnes en compagnie de ses amis ne lui avaient jamais permis de découvrir la Salle sur Demande. Je le savais. Déjà parce qu’elle s’en serait sans doute vantée – et ses potes aussi, surtout Thomas. Et parce que je possédais la Carte du Maraudeur et que je voyais absolument tout. Tous les soirs, je pouvais parfaitement dire s’ils étaient sortis, combien ils étaient et où ils étaient allés. Mon meilleur allié à l’intérieur du château. Grâce à elle nous avions échappé tant de fois à la surveillance de McGonagall, et semer un nombre incalculable de fois Rusard. Elle nous avait pris du temps, beaucoup de temps, cinq ans pour être exact, mais pendant les deux années suivantes elle nous avait été d’une grande utilité. Quand Poudlard a rouvert ses portes, j’avais observé la Carte du Maraudeur pour être sûr qu’ils avaient bien reconstruits le château à l’identique. J’ignorais si c’était une bonne chose, j’avais l’impression qu’en redonnant au château une seconde vie à l’identique, on oubliait un peu ce qu’il s’était passé entre ses murs.

La salle sur demande, on l’avait trouvé par un pur hasard en seconde année, lorsque l’on essayait d’échapper à Rusard. On avait eu du mal à comprendre comment elle fonctionnait, car nous avions eu des toilettes et un placard à balai. Il nous avait fallu plusieurs essais pour comprendre comment l’utiliser. Et nous l’avions fait à notre image, et j’étais sûr que si j’appelais la Salle des Maraudeurs, j’y retrouverais tout ce que nous avions installé là-bas au cours de cinq années d’utilisation. Le sourire de la petite sœur m’a fait décrocher un rictus un peu vantard. J’admets que j’étais fier de l’effet que cela lui faisait de découvrir une salle comme celle-ci. Je me suis assis sur l’énorme ballon rouge – enfin étalé sur le ventre serait plus juste - gardant un peu de mystère sur ce qu’était la pièce exactement. Je savais que dès qu’elle allait sortir d’ici, elle irait tout raconter à ses trois copains de classe. J’aurais fait pareil si j’avais été seul à la découvrir. « La salle sur demande ou la salle va-et-vient n’apparait que lorsque l’on en a vraiment besoin » ai-je répondu en entamant un mouvement de balancier sur le ballon. « Elle peut être tout ce que tu souhaites » Une salle pour apprendre à s’entrainer à devenir Animagus. Une salle de jeu. Une salle pour des rendez-vous amoureux – et je dois avouer qu’elle se surpassait à ce moment-là. Des toilettes. Un placard à balais pour se planquer de Rusard. Ou le grenier de notre manoir. « C’est la salle la plus secrète du château. Et peu de gens la connaissent. Certains pensent même que c’est une légende ». Tout le monde avait entendu parler de cette pièce, mais peu de personnes l’avaient trouvé. Il faut dire qu’elle n’était pas des plus simples à trouver. Il fallait déjà en connaitre l’étage. Ainsi que son emplacement au niveau de l’étage. Il ne suffisait pas de passer trois fois devant une statue pour la faire apparaitre, il fallait le faire devant son emplacement exact. Et puis, il fallait savoir comment la faire apparaitre devant nous.

J’ai agité ma baguette pour faire venir une petite figurine de David Lagardère, pour le faire voler devant moi grâce à un sortilège. Il y avait tout ce que l’on avait dans notre salle de jeu. « Alors, comment tu le trouves ton nouveau professeur de vol ? » Même si j’avais une petite idée de sa réponse, je voulais l’entendre d’elle.



La vie, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Mais aujourd'hui, comme demain, je suis certain que je veux la vivre avec toi.
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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyLun 29 Avr - 10:23


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« La salle sur demande ou la salle va-et-vient n’apparait que lorsque l’on en a vraiment besoin. Elle peut être tout ce que tu souhaites »

Mon cerveau se mit à tourner à plein régime. On pouvait venir ici se planquer en cas de pépin. Comme, prenons un exemple parfaitement au hasard, quatre élèves de deuxième année d'une maison différente oseraient braver l'interdit et continuer leurs visites nocturnes malgré la présence des professeurs, du personnels et des aurors qui grouillaient dans les couloirs. Elle pourrait également servir a une jeune fille qui souhaiterait s’entraîner a la métamorphose humaine et animale. Encore un exemple lambda. Je savais déjà qu'il n'allait pas tout me dire ce soir mais avec les cerveaux de Maïa, Amaury, Thomas et moi réunis on allait bien finir par comprendre comment ça fonctionnait.

« C’est la salle la plus secrète du château. Et peu de gens la connaissent. Certains pensent même que c’est une légende. »

Ça je le croyais volontiers. Un endroit comme celui-ci avait dû attirer l'attention et la curiosité de tous ceux qui en avaient entendu parler. Je me demandais un instant comment James était au courant de son emplacement et de la manière dont elle fonctionnait. Était-ce une information qu'on donnait à tous les nouveaux professeurs de Poudlard ? Ou bien l'avait-il trouvé avec les maraudeurs quand ils étaient ici ? Je les voyais bien eux aussi essayer d'échapper à un prof particulièrement revêche en se cachant ici. Un sourire espiègle se dessina sur les traits de mon visage.

" Trop cool ! J'adore cet endroit"

Je m'assis en tailleur sur le pouf en regardant James attirer à lui une figurine de David. Même son Wigardium leviosa était parfait. Je maîtrisais ce sort appris l'année dernière mais je le réussissais bien moins fluide que lui. C'était normal bien sûr mais je ne pouvais m'empêcher d'en ressentir une certaine jalousie. Je savais déjà ce qu'il allait me dire en attirant spécifiquement ce jouet là. Je me demandais s'il savait avant même la rentrée que David Lagardère serait notre nouveau prof de vol. Bien sûr, il le savait forcément et il avait voulu me ménager la surprise, et quelle surprise !

« Alors, comment tu le trouves ton nouveau professeur de vol ?»

Je savais qu'il savait bien avant moi maintenant. Je le regardais fanfaronner en roulant sur le ballon de yoga de maman. Comment espérait-il que je lui réponde autre chose que formidable ! David était FOR-MI -DABLE. Il aurait répondu la même chose s' il avait eu la surprise de voir débarquer sur le terrain de Poudlard son quidditcheur préféré. Je n'arrivais pas à me souvenir de son nom. Ni même de l'équipe pour laquelle il courrait. Je tendis ma baguette dans la direction de la figurine puis fit un mouvement pour reatirer le mini Lagardère dans ma direction.

" Wigardium Leviosa. "

J'hésitais à lui parler en détail de comment s'était passée ma rencontre désastreuse avec David. Même si les choses s'étaient arrangées depuis et qu'il me donnait même des leçons particulières (je n'en revenais toujours pas d'avoir cette chance inouïe)

" Tu savais que ce serait lui ? Bien-sûr ! Tu sais toujours tout avant moi ! J'eu un petit rire moitié agacé moitié amusé "Il est GENIALLISSIME ! Bon jme suis un peu, beaucoup, tapé la honte en tombant de mon balais devant lui et je l'ai traité de con mais il est trop cool !!!! Il me donne des cours des fois. J'suis fascinée par sa dextérité et il a l'air de penser que je pourrais bien jouer avec de l'entraînement. Enfin il dit sûrement ça pour me faire plaisir mais c'est gentil quand même. Tu crois qu'ils diraient quoi les parents si je voulais devenir pro après Poudlard ?"

Je me rendis bien compte que je parlais trop vite et trop tout court alors je me tut.



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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyLun 29 Avr - 14:09

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Je savais que j’avais piqué au vif en lui faisant découvrir la salle sur demande. Bien sûr, j’allais pas lui révéler plus. Elle allait devoir chercher pour l’ouvrir et qu’elle soit heureuse, elle connaissait déjà l’emplacement. C’était déjà plus que tous les autres élèves réunis. Mais il fallait la mériter cette salle, et surtout la miss Juliet, et les trois autres devaient s’en montrer à la hauteur. Ils n’avaient donc plus qu’à chercher la manière de l’ouvrir.

Juliet, elle avait les yeux qui pétillaient, comme moi quand on l’avait découverte et qu’on avait compris à quoi elle servait. Elle était devenue notre fief, aux maraudeurs. Faudrait que j’y retourne d’ailleurs, juste pour avoir un peu de nostalgie au sein du château. Décorée à l’effigie de Gryffondor, on y avait chacun mis notre patte à l’intérieur. J’me demandais si elle avait bougé ou non. J’m’étais allongé sur l’énorme ballon de notre mère - enfin, la réplique parfaite du ballon de yoga de notre mère – ça faisait longtemps qu’on avait pas passé du temps juste tous les deux. J’l’avais un peu délaissée ces derniers temps, et j’m’en sentais un peu coupable. Mais l’attaque de Poudlard, celle du Picses, j’avais un peu de mal à refaire surface. J’m’étais noyé dans quelque chose que j’avais du mal à comprendre. J’en pouvais plus de cette violence gratuite, envers des gens qui n’avaient rien demandé à personne. J’fumais un peu de trop. J’avais réussi à diminuer en Egypte, mais depuis l’attaque du Picses, j’avais repris un peu. Plus. Trop. Mon parrain m’avait même engueulé à cause de ça. Comme si lui n’avait jamais fait de conneries quand il était jeune. En vrai, j’en savais rien, il parlait jamais de son adolescence. J’avais fait venir à moi la figurine de Lagardère. Juliet, elle en était fan depuis longtemps. J’crois que c’est lorsqu’on était allés voir un match des Harpies contre les Traboules de Lyon quand elle était petite. C’est vrai que Lagardère était un excellent joueur, j’pouvais pas le nier. Mais, perso, j’avais plus mon attirance pour le poursuiveur des Chauve-Souris de Ballycastle. Quand j’étais gosse, j’avais adoré le nom de l’équipe et j’avais commencé à les suivre. Depuis, je la supportais envers et contre tout, même si j’aimais bien aller voir des matchs des autres équipes. La figurine de Lagardère volait devant moi. J’sais pas comment je réagirais, moi, si mon joueur préféré nous avait donné des cours de vol. J’crois que j’aurais été incapable d’aller lui parler, tellement j’aurais été impressionné et intimidé.

Je l’ai observé faire son sortilège, elle progressait bien, j’trouvais, même si elle en avait encore beaucoup à apprendre. Mais je ne doutais pas de sa capacité à devenir une excellente sorcière comme notre mère. Je lui ai fait un grand sourire, un peu vantard, en guise de réponse, pas besoin de mot. Même si on m’avait collé un chaperon pour l’année, je restais professeur au sein de Poudlard et oui, il y avait des choses que je savais. Notamment l’arrivée de David Lagardère au sein de l’équipe. J’avais été surpris, j’pensais pas qu’il pouvait venir chez nous, vu qu’il était français. Mais je savais que la nouvelle allait plaire à ma petite sœur. Et non, je ne lui avais pas dit, il aurait été trop dommage de lui gâcher la surprise. Il était cool le professeur de vol, il ne se prenait jamais au sérieux - sauf lorsqu’il était aux réunions de l’OdP - et il connaissait plein de chose. Hyper cultivé, il m’apprenait plein de trucs sur sa France natale. J’savais aussi que c’était un super pote au mec de mon parrain. Et qu’il était marié avec l’attrapeuse des Harpies. J’venais pas souvent aux réunions de l’ordre mais quand je venais, j’aimais bien causer avec lui.

Je me suis retenu de rire à ses aveux, mais j’imaginais bien la tête qu’elle avait dû faire en s’écrasant au sol devant son idole. Elle avait dû être vexée comme un pou, comme quand ma mère ne réussit pas quelque chose. « Bonjour l’approche… » ai-je répondu, en riant légèrement. Bienvenue en Angleterre, monsieur Lagardère, j’te traite de con. Normal. On repassera pour la courtoisie anglaise. Mais, même si je ne le connaissais pas plus que ça, vu son tempérament, j’étais sûr qu’il n’en avait pas fait cas. J’crois qu’il avait connu pire comme insulte au cours de sa vie. J’ai émis un petit rire, je doutais fortement qu’il dise quelque chose à quelqu’un juste pour faire plaisir, surtout s’il ne le pensait pas. Il avait pas ce tempérament-là. « J’pense pas que cela soit son genre » ai-je lancé, en me balançant sur le ballon. Ça massait le ventre, c’était assez étrange comme sensation. « Qu’ils seraient contents pour toi. » ai-je répondu. Les parents, ils s’en fichaient de la voie que l’on voulait faire, du moment qu’elle nous plaisait. Bon, je sais que papa ça l’avait un peu déçu que j’arrête mes études d’auror, mais j’pouvais plus y aller, parce que j’étais pas assez bien, pour y être attentif et que cela aurait été surtout dangereux pour les autres. J’préférais pas tenter l’expérience, mais au fond, je savais que j’y retournerais à l’ESM. Parce que j’étais fait pour ça. Ça coulait dans mes veines, je savais que j’y reviendrais. « Qu’est-ce que tu veux qu’ils te disent d’autre ? Les parents y seront contents, peu importe le métier que tu choisis. » C’parce que papa était auror, qu’on devait l’être, et c’pas parce que maman était médicomage qu’on devait suivre sa voie. Et heureusement d’ailleurs, parce que si l’on devait suivre le métier de père en fils – je serais potioniste comme notre aïeul, et moi perso, les potions c’était pas ma matière préférée, même si j’étais plutôt doué – bon parait que c’était dans les gènes, ça. « Fais simplement ce dont tu as envie, et si c’est joueuse pro alors montre-leur à tous que t’es la meilleure. » Meilleur rimait avec Potter. « Moi j'serais hyper fier de toi, peu importe ton métier, et les parents aussi ils le seront. ». Bon, j'étais déjà fier de ma petite soeur, mais j'allais pas lui dire, elle risquerait de prendre le melon.


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MessageSujet: Re: On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling]   On ne nait pas femme, on le devient [Potter's Sibling] EmptyJeu 16 Mai - 14:17


On ne nait pas femme...on le devient
@James Potter & @Juliet Potter
Petite citation

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« Bonjour l’approche… J’pense pas que cela soit son genre »

En y réfléchissant je ne le pensais pas non plus, mais je n'étais pas dans la tête de Lagardère pour savoir ce qu'il avait pensé réellement de la petite idiote maladroite qui l'avait à moitié traité de con. En revanche j'étais d'accord avec James sur le fait que ça n'avait clairement pas été la meilleure approche que j'aurais pu avoir avec mon idole. Je crois que c'était ça qui me faisait le plus de peine. On a jamais qu'une seule chance de faire une bonne première impression. Je ne me souvenais plus de qui avait bien pu dire cette vérité mais c'était vrai. Même si David avait eu l'intelligence et la gentillesse de comprendre que je n'avais pas eu un seul instant l'intention de l'insulter, j'aurais quand même grandement préféré qu'il rencontre une Juliet plus intéressante que ce qu'il en avait vu au premier abord.

" Si tu le dis "

Il avait l'air de le connaître un peu mieux que moi et j'avais envie de croire à la magnanimité et la franchise de David. Peut-être qu'avec ses conseils je pourrais devenir une bonne joueuse à défaut d'être excellente.

« Qu’ils seraient contents pour toi... Qu’est-ce que tu veux qu’ils te disent d’autre ? Les parents y seront contents, peu importe le métier que tu choisis. »

Ca aussi j'avais envie d'y croire. Nos parents ne souhaitaient rien d’autre que de nous voir heureux James et moi, même si ça ne passait pas par un fils auror ou Avomage ni par une fille Médicomage ou directrice d’un département au ministère. Pourtant j'entendais déjà l’oncle Alastor me sortir quelque chose comme : “Brillante comme tu es ? Tu préfères aller taper dans des balles ?”. Je n’avais pas du tout l’impression de gâcher un quelconque potentiel en envisageant cette voix. Mais je n'avais que douze ans, j'étais une vraie femme depuis a peine douze heure alors j’avais encore un peu de temps pour y réfléchir. Mais à chaque fois que je m'imaginais adulte, je me voyais soit sur un balais, soit à enquêter sur les mages noirs.

« Fais simplement ce dont tu as envie, et si c’est joueuse pro alors montre-leur à tous que t’es la meilleure. Moi j'serais hyper fier de toi, peu importe ton métier, et les parents aussi ils le seront. »

J'aurais avoué volontiers que son discours m'avait rassurée. J'avais souvent l'impression qu'on me considérait comme une gamine incapable, pas a la hauteur de ce qu'aurait dû être une fille Potter. Mon sourire était devenu un peu plus sérieux. La fierté que je pouvais générer chez les membres de ma famille et mes autres proches était pour moi un sujet très sérieux que je n'aurais jamais pris à la légère. Donc, l'importance de l'avis de James et de mes parents sur les futurs choix de carrière n'était absolument pas anodine.

" Je suis contente que tu dises ça, je t'avoue que ça m'effrayait un peu. Il ya beaucoup de choses qui m'angoissent en ce moment. Ça fait bizarre de revenir ici après ce qu'il s'est passé l'année dernière."

J'ignorais pourquoi je parlais de ça maintenant mais il faut croire que j'en avais besoin.

" Tu sais ... J'ai parlé un peu avec la petite sœur de Kaelia. Je sais pas si tu vois qui c'est ? Elle s'appelle Tahia et ... Je crois qu'elle ne va pas très bien. Je ne sais pas trop quoi faire pour l'aider. "

Je relevais les yeux vers lui, demandant silencieusement s'il en avait une idée mais son regard m'apparut aussi démunie que le mien pendant une fraction de seconde. Me redressant un peu dans le pouf, je plantais mon regard dans le sien. Un regard un peu sérieux pour celui d'une pré ado de douze ans.

" Et toi ... Tu vas comment ? C'est plus dur Poudlard cette année tu trouves pas ??"

J'avais eu envie de mentionner le professeur Bangura avec qui James semblait avoir quelques divergences d'opinion mais j'avais trop peur de finir par dire une bêtise qui lui ferait comprendre que j'avais demandé au professeur de m'expliquer la marche à suivre pour devenir animagii. Il serait furieux après moi et ce n'était pas du tout ce que je voulais.



Juliet Potter

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