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 On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan

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Fenella de Vermandois
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Fenella de Vermandois
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MessageSujet: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMer 6 Déc - 17:50


On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime
@Morgan Delestré & @Fenella de Vermandois
Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas

Crédits gifs : WiffleGif, Tenor & Webtvculture

Le jour de l'anniversaire de sa seule et unique progéniture a été toujours synonyme pour la Comtesse de Vermandois de faste et d'attentions. Même si la grande blonde ne démontre jamais ouvertement son affection envers celle qui est depuis vingt-et-un an désormais, la prunelle de ses yeux bleutés. Meredith Hawthorne, est une belle jeune femme accomplie et amoureuse et dont son cœur de Mère ne peut dès lors que s'en féliciter. Alors qu'il réside toujours quelques ombres, ces dernières étant du fait pur et simple qu'une affection adultérine avait réuni Trystan Robards et elle-même. Cela est pourquoi, l'ancienne de Beauxbâtons s'est vue rédiger une missive afin de convier le couple d'amants dans son hôtel particulier.

Pour célébrer l'anniversaire de cette descendance dont elle est fière. Malgré que son plein potentiel, l'ancienne Serpentard ne souhaite point le mettre en exergue au demeurant. Celle qui se destine à une carrière d'Auror, abhorre ce Don qui lui a été octroyé par nature. Préférant œuvrer avec mansuétude et abnégation afin de gagner le cœur du Doyen et de son Adjoint au sein de l'École Supérieure du Ministère. Là encore, Fenella de Vermandois ne peut éprouver que de la liesse en sachant sa fille, Présidente du Bureau des Élèves. Emploi qui lui confère des responsabilités, ce que la noble Française apprécie agréablement.

Un baiser à celui qui rythme ses journées et ses nuits, et la Comtesse de Vermandois s'assoit derrière son bureau, rédigeant d'une main appliquée avec son écriture enchanteresse, ces quelques mots à destination de sa Meredith ainsi qu'au grand Gallois, que la grande blonde s'est étonnamment vue apprécier. Alors, que celle qui est assise à son bureau en bois de rose met un point d'orgue à enjoliver ses dires, sa plus proche employée n'hésite point à entrer dans son sanctuaire, avec une certaine fébrilité. Fronçant ses beaux sourcils, la Vélane reconnait un cachet qu'elle ne connait que trop bien et dont elle a une peur bleue que son cauchemar s'en trouve incarné.

Trois initiales : N.B.E.
Parce que le tuteur référent de sa pupille ne signe que par ce moyen. Et parce que cela lui offre une sensation de sueurs froides, que la grande blonde ne parvient plus à contrôler. Attendant que l'homme de sa vie daigne la rejoindre, Fenella de Vermandois appose une main tremblante sur le vêtement de son aimé, son autre main élégante et ornée de bagues onéreuses occupée à décacheter cette enveloppe. Seulement quelques mots. Un texte lapidaire, à l'image de celui qui l'a rédigé. Et ... une sensation d'étouffement, qui entrave le cou gracile de la Vélane.

Sa fille. Sa fille unique.
Agressée. Le jour de son vingt-et-unième anniversaire. Entre la vie et la mort.


- Mon ... bébé ... Mon bébé ! Hystérique, l'ancienne de Beauxbâtons, s'accroche à l'habillement de son amant, en proie à la pire des afflictions. Or, Fiona de Vermandois, sa propre mère, ne lui a-t-elle point appris à rester digne en toutes circonstances ? Même les plus dramatiques ? Il lui faut tout son courage et son cœur meurtri de Mère, pour qu'elle aussi, s'oblige à griffonner quelques mots. Où se terre une urgence sans précédent.

Cette prose manuscrite, destinée à cette autre figure paternelle, que sa fille unique aime par-dessus tout : Morgan Delestré : viens vite. Juste deux simples mots, couchés sur un papier distingué à la senteur florale, qui, dès que le principal intéressé daignera se montrer, son hôtesse ne pourra que se résoudre à lui montrer cet odieux courrier et ce qu'il en résulte. Non sans oublier de l'étreindre fortement. Afin de ne point succomber à la panique et à cette noirceur qui ne font que petit à petit, se sublimer et prendre de plus en plus de place.



Les Fleurs du Mal
Cette beauté, sombre comme le fer …
… est de celles que forge et polit l’Enfer.

Pour accomplir un jour d'effroyables luxures. Et contrisler le cœur des humbles créatures. Affaissant sous son poids un énorme oreiller, un beau corps était là, doux à voir sommeiller, et son sommeil orné d'un sourire superbe. L'ornière de son dos par le désir hanté. - Charles Baudelaire
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Morgan Delestré
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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMar 12 Déc - 20:46


On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime
@Fenella de Vermandois & Morgan Délestré
Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas

Crédits gifs : WiffleGif, Tenor & Webtvculture

Le point noir disparaissait à l’horizon, emportant le petit paquet à destination de la seule femme de ma vie. Meredith Hawthorne fêtait son vingt-et-unième anniversaire. Poudlard avait réouvert ses portes, et je savais que je ne pourrais pas être présent pour son anniversaire. Jour que je ne manquais jamais depuis qu’elle était née, et que ma meilleure amie avait fait de moi, son parrain. Meredith c’était ma petite bulle d’oxygène. Ma petite femme pour laquelle je ferais absolument tout. Et j’étais fier d’en être son parrain. Cela faisait longtemps que je n’étais plus l’homme de sa vie. Et c’était sûrement avec son apprenti-auror qu’elle passait son anniversaire. Le paquet arriverait sûrement pour midi. Fizwizbiz restait un tout petit hibou, et même s’il n’était pas très grand et qu’il n’allait pas très vite, il mettait un point d’honneur pour livrer le colis à son futur propriétaire. J’avais pensé à utiliser le hibou de Matt qui dormait dans la volière de Poudlard – le paquet n’était pas énorme mais il restait lourd pour Fizwizbiz. Mais le pincement violent – jusqu’au sang - sur le dos de ma main me fit changer d’avis. J’ai donc laissé, Lunae, se rendormir et accroché le paquet à la patte de Fizwizbiz. Le bracelet qu’il contenait était fait en argent, avec une petite perle d’huitre au milieu. Rien n’était trop beau pour ma filleule. Je suis resté appuyé sur la rambarde de la volière jusqu’à ce que Fizwizbiz disparaisse entièrement dans le ciel.

J’ai sucé la blessure de ma main pour arrêter le sang qui coulait encore. Saleté de hibou. Je saignais toujours un peu quand je suis arrivé dans la salle des professeurs. J’avais les parchemins des cinquièmes années à corriger. Un exercice dont j’étais guère friand mais pour lequel je ne pouvais passer à côté. Je me suis surpris à rêvasser à mon ancienne élève, Luna. Je la savais dans un lycée londonien, et même si elle me manquait – je n’avouerais jamais que la jeune Serpentard fut mon élève préférée à l’époque où elle hantait les couloirs du château – j’étais heureux pour elle. Là-bas, elle s’y sentait bien, et je ne pouvais espérer mieux pour elle. Le hibou qui s’est posé devant moi, me faisant délaisser la copie de Yasmine Bilal, la Poufsouffle, je l’aurais reconnu entre milles. Et les deux petits mots griffonnés dessus m’ont fait lâcher l’encrier que je tenais de la main droite. Tomber dans un bruit un peu sourd, répandant l’encre au sol. Je crois que j’ai à peine entendu le « Ca va Morgan ? » de David, lorsque je me suis levé de ma chaise, la faisant tomber au sol. Abandonnant les copies des cinquièmes années au milieu de la table, ainsi que toutes mes affaires, je suis sorti, bousculant Issa Bangura qui entrait dans la pièce alors que j’en sortais. Je devais y aller. Tout de suite. Fenella n’était pas du genre à faire durer les explications mais jamais elle n’en était avare. Et là. J’avais un mauvais pressentiment. Et c’est en courant que j’ai rejoint les grilles du parc de Poudlard pour transplaner à Londres. Devant l’hôtel particulier qu’habitait ma meilleure amie. Il s’était passé quelque chose de grave.

Et pour tout dire, j’angoissais à l’idée d’apprendre la pire des nouvelles. Parce qu’il s’agissait forcément de Meredith. Cela ne pouvait pas en être autrement. Ou bien me faisait-elle une blague ?! Ce n’est guère le genre de la maison. Même Matthew qui avait un humour particulièrement noir ne jouerait pas avec la santé de quelqu’un. C’est fébrile que je suis monté dans l’ascenseur pour rejoindre le dernier étage où logeait ma française préférée. J’ai manqué me prendre les pieds dans le paillasson devant la porte. C’est l’une de ses employées qui m’a ouvert. Je suis entré dans le bureau de ma meilleure amie, et vu la couleur blanche de ses joues, je savais que la suite n’allait certainement pas me plaire. J’avais la gorge sèche lorsque j’ai ouvert la bouche. « Fen’… qu’est-ce qu’il se passe ? » Pour tout dire, je redoutais sincèrement la réponse.

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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMer 13 Déc - 17:45


On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime
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Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas

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Vit-elle présentement un songe éveillé ? Ou navigue-t-elle plutôt dans le plus odieux des cauchemars ? Son âme et son cœur de Mère optent à eux deux, pour la seconde solution. La pire. Ce dont a redouté depuis tant d'années Fenella de Vermandois, s'est visiblement incarné ce jour. Sa seule fille. Sa progéniture, pour qui elle peut se permettre de tout lui octroyer, lui a presque été ôtée. Par ce que l'ancienne de Beauxbâtons considère comme un suicide éhontément voulu. Pourquoi sa descendance ne l'a-t-elle point écoutée ? Pourquoi, celle-ci n'en fait qu'à sa tête ? Et ce, depuis qu'elle est née ? Pourquoi, lui désobéir ainsi ? Pourquoi ?

Autant d'interrogations qui ne trouvent dès lors aucune réponse. Si ce n'est une détresse dans le regard bleuté. Et dans la prose écrite à celui qui est son meilleur ami devant l'éternel et qui la comprend aisément. Qui ne s'est point attardé sur les apparences. Morgan Delestré est un appui sans failles. Autre que Trystan Robards, bien entendu. Or, il demeure un soutien, malgré tout. Quand, la grande blonde menace de s'effondrer. Symboliquement parlant. Toutefois, sa propre Mère, lui a toujours fait part d'une grandeur d'âme. D'une volonté à résister à toutes les épreuves. Mais ... comment le prétendre ici ? Alors qu'il n'y a qu'une douleur sourde dans son palpitant ?

La Comtesse de Vermandois a toujours été intransigeante et inébranlable. Une forteresse de glace, dont peu de personnes se sont vantées d'approcher. Idéalement, le Français s'avère être le premier, en qui la noble Française a placé sa confiance pleine et entière. Mais, comment lui annoncer cette terrible nouvelle ? Comment seulement prétendre lui dire que sa Meredith est en ce moment même entre la vie et la mort ? Ses palabres, la grande et belle blonde sait pertinemment qu'elles vont se retrouver bloquées. Néanmoins, face à son ami de toujours, il lui faudrait faire un effort.

Quand, arriverait-il ? Même si Trystan Robards s'assure de rassurer sa compagne comme il le peut, il n'est point en mesure de comprendre ce qui affecte cet instinct maternel, qu'elle aurait dû avoir encore plus avec sa fille. Peut-être, qu'en entamant une scolarité à Beauxbâtons et non à Poudlard, il ne serait point venu à l'idée de l'ancienne Serpentard d'opter pour cette carrière, qui, au vu de ce qu'il est advenu de son vingt-et-unième pourrait se terminer prématurément ? Ce sont les risques du métier, comme le lui dirait ce tuteur qu'elle exècre en ce moment.

Chassant des envies fugaces de finitude envers celui qui forme sa Meredith, Fenella de Vermandois voit enfin apparaître dans son champ de vision, celui qui est à la fois son meilleur ami, autre figure paternelle et Parrain de sa pupille.
Morgan Delestré, qui, a semble-t-il une idée du pourquoi, il est en ce lieu. Convoqué par la Comtesse de Vermandois qui essaye tant bien que mal de rester digne, devant cette information somme toute assez inquiétante qui lui a été apportée.

- Ma Meredith ... notre Meredith ... qui est alitée à Sainte-Mangouste. Entre ... la vie ... et ... Un sanglot déchirant alors qu'elle se l'est promis, la Comtesse. De ne point se laisser submerger par la plus atroce des afflictions. Mais, cela est peine perdue. ... la mort ... Elle a été sauvagement agressée le jour de son anniversaire ... et ... je ne sais rien de plus. L'ancienne de Beauxbâtons prend son visage entre ses mains, avant de défaillir à nouveau. ... et ... si elle ne nous revenait point ? Si ... Ses dernières palabres, s'étiolent petit à petit, car le verbaliser ainsi risque à l'impossible de se produire. Et, en cela, il en est hors de question.



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… est de celles que forge et polit l’Enfer.

Pour accomplir un jour d'effroyables luxures. Et contrisler le cœur des humbles créatures. Affaissant sous son poids un énorme oreiller, un beau corps était là, doux à voir sommeiller, et son sommeil orné d'un sourire superbe. L'ornière de son dos par le désir hanté. - Charles Baudelaire
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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMer 13 Déc - 19:01


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J’avais une brique de plomb au creux de l’estomac. Pour la première fois de ma vie, je n’avais ni faim, ni l’envie d’engloutir quelque chose. J’avais l’impression que mes entrailles allaient sortir de ma gorge tellement je ne me sentais pas à l’aise. J’avais le cœur qui battait fort, et je ne voulais rien savoir. Au fond, je savais ce qu’elle allait m’annoncer et je le redoutais. Cette peur incessante lorsqu’il partait le matin. Je ressentais la même avec ma filleule. J’avais toujours mis leur profession dans un coin de ma tête, préférant ne pas y penser. Parce que non, je ne voulais pas recevoir un message de Sainte-Mangouste, ou de leur directeur. Et, rien qu’à la voir, ce visage d’habitude souriant en ma présence, si fermé, je savais. Je savais que la suite ne me plairait pas. Et je sentais mes jambes qui me portaient que très peu.

Les paroles, je les ai entendues de très loin, comme si mon cerveau ne voulait pas les intégrer. Non. Elle ne pouvait pas. Pas elle. J’ai dégluti bruyamment, empêchant les larmes de couler, parce que je devais tenir pour ma meilleure amie. J’avais la gorge sèche et totalement nouée. J’ai secoué la tête de gauche à droite. Non. Meredith n’allait pas mourir. Ça, je ne le permettrais pas. C’était impossible. Pendant un bref instant, j’ai eu envie de serrer très fort Matt contre moi. Y’avait que lui qui m’apaisait. J’ai inspiré profondément, avant de passer mes bras autour des épaules de ma meilleure amie. Non, Meredith allait vivre. Parce qu’elle était forte cette gamine, et qu’elle n’allait certainement pas abandonner son cher et tendre Gauwain, comme ça. « Fen'… Ne dis pas ça… Meredith, elle, elle va s’en sortir. Ok ?! » Oui. Y’avait que ça qu’il fallait croire. Meredith, elle allait s’en sortir. J’ai reniflé, l’estomac toujours noué, la larme coulant lentement le long de ma joue. Parce que je crevais de trouille qu’elle puisse disparaitre ainsi. Et que c’était dur de faire le fort.

J’avais les jambes qui tremblaient. Et pour être honnête, je ne sais pas comment je tenais encore debout. Meredith ne pouvait pas être à Sainte-Mangouste. C’était impossible. Elle n’était qu’une apprentie-auror. Pourquoi c’était-elle faite agressée ? Qui l’avait envoyé à la mort comme ça ? Son tuteur ? Lui, si je le choppe, je l’éclate. Merlin, comme la présence de Matthew me ferait du bien. « On… on va aller à Sainte-Mangouste, d’accord ? » J’avais la voix chevrotante, qui se perdait un peu dans les aigus. Fallait aller aux nouvelles. Impossible de rester ici sans savoir. Et puis, c’était important que Meredith sente la présence de sa mère, et je crois que pour Fenella aussi c’était important d’être auprès de sa fille. Et de toute façon, je ne pouvais pas rester ici sans rien savoir. Je l’ai serré un peu plus fort. Ça me rassurait de l’avoir dans mes bras.

A deux, on est plus forts, non ? Sans me décoller d’elle, je lui ai remis sa mèche derrière l’oreille. « Ça va aller, ma chérie, je te jure que ça va aller ». Je me le disais aussi pour moi. Fallait que je m’en persuade et je reconnais que ce n’était pas d’une évidence flagrante. « Je t’emmène la voir. D’accord ? »



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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyJeu 14 Déc - 8:45


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Depuis que celui qui a le statut de meilleur ami est présent dans son antre, Fenella de Vermandois peut aisément lui partager sa douleur. Ce qu'elle peut ressentir au plus profond de son essence. Et, elle le connait par cœur, présentement. Parce qu'elle se doute sans se fourvoyer, que Morgan Delestré n'a point envie de se sustenter face à cette sordide nouvelle. Que lui aussi, a cette sensation d'étouffement qui lui broie la gorge et lui putréfie les entrailles. Que son propre cœur est comme traversé par des milliers de lames mortifères chauffées à blanc. Et qu'il n'y a potentiellement qu'une suite logique à tout cela : une tristesse sans précédent.

Une injustice telle, que la grande blonde a envie de crier au monde entier : pourquoi sa fille ? Pourquoi elle ? Évidemment, elle ne souhaite aucunement ce Destin à celui qui se trouve être son gendre et qui, doit être à son tour dévasté par cette nouvelle. En est-il informé par ailleurs ? Est-ce que diabolique tuteur a encore répandu son terrible aveu ? Autant de questions qui se bousculent sous les belles mèches blondes, avant que le regard bleuté lui, ne retourne à l'observation du Français. Dont les mots, qui se veulent pour le moins rassurants, sont synonyme d'un futur pour sa Meredith.

- ... cela est ma hantise Morgan. Tu le sais bien mieux que quiconque. Un pouce élégant qui vient arrêter la course d'une larme traîtresse. J'ai fait en sorte d'octroyer à ma Meredith toutes les clés, pour qu'elle en ressorte grandie et forte, face à ce qui pourrait l'attendre. Mais, mon cœur de Mère s'affole. Elle aussi, a bien du mal à se tenir encore debout, mais elle le doit. Même si la Vélane, sait que son compagnon répondra présent pour la soutenir lors de cette épreuve délicate et douloureuse.

Une étreinte de l'ancien de Beauxbâtons et Parrain de sa fille, qu'elle espère rendre au centuple, la Comtesse. Ne souhaitant aucunement le relâcher de peur que lui aussi, s'évanouisse prestement. Qu'après tout, tout ceci ne soit alors qu'un mauvais rêve. Or, ce n'est nullement le cas, car la noble Française doit affronter cette Peur qui lui liquéfie l'être. Aller voir sa progéniture, dans cet Hôpital pour Sorcier Britanniques. Et si ... et si ... elle est mal soignée, elle se promet d'en faire un esclandre sans demi-mesure.

- Merci. J'espère tellement te croire. Tellement. Un silence. Allons-y. Cependant, je crains que n'aurons nullement recours au transplanage ... nous sommes bien trop ... ébranlés pour arriver en un seul morceau, à destination. Un signe à celui qui partage sa vie, et un baiser. À lui, de momentanément s'occuper de l'intendance du foyer. Elle doit aller voir sa fille unique. La personne, la plus importante de son existence.



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Pour accomplir un jour d'effroyables luxures. Et contrisler le cœur des humbles créatures. Affaissant sous son poids un énorme oreiller, un beau corps était là, doux à voir sommeiller, et son sommeil orné d'un sourire superbe. L'ornière de son dos par le désir hanté. - Charles Baudelaire
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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMar 2 Jan - 21:34


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Ce que j’avais redouté le plus au monde se produisait, et je ne pouvais rien y faire. Absolument rien. J’aurais voulu serrer mon Matt dans mes bras, apaisé la douleur qui m’envahissait mais je me devais d’être fort pour celle qui était ma meilleure amie. C’était sa fille qui se trouvait à Sainte-Mangouste, et je ne devais pas m’effondrer. Je n’en avais pas le droit, même si là, j’avais envie de hurler toute la rage que j’avais en moi. Ma Meredith sur un lit d’hôpital, la trouille au ventre qu’on nous annonce la pire des nouvelles. Je ne voulais absolument pas y croire. C’était totalement impossible. Même à mon pire ennemi – si tant est que j’en ai un – je ne lui souhaiterais pas cette situation. J’avais toujours eu en hantise cette profession. Je la détestais, et je l’avais toujours détesté. Et pour tout dire, j’avais été content lorsqu’Antoine ne s’était pas engagé dans cette voie, qu’il avait envisagé. Je tremblais suffisamment pour Matt, je n’avais pas envie de trembler pour mon fils en plus. Je n’y avais pas cru quand ma filleule avait suivi, elle, cette voie. Voilà que je m’inquiétais, tous les jours, pour deux personnes, bien plus chères que quiconque.

Je sentais mes jambes trembler, et j’ai eu l’envie de m’asseoir pour éviter de m’effondrer. J’avais envie de laisser couler les larmes que je retenais. Fenella avait besoin de moi. Moi, j’avais besoin de Matt, le seul qui savait comment faire pour calmer l’angoisse que j’avais en moi. Je la comprenais tant. Je redoutais tellement le jour où je recevrais moi aussi ce message, de Sainte-Mangouste, du directeur Greene, ou de son coéquipier, et pour tout dire, je ne voulais pas y penser. Et si cela était arrivé à mon fils… j’ai chassé cette pensée de mon esprit, serrant un peu plus fort ma meilleure amie. Meredith ne pouvait pas ne pas s’en sortir. Elle était forte sa fille, c’était une battante, et foi de parrain, je l’empêcherais de nous quitter ainsi. Il en était hors de question. Pas comme ça, pas aujourd’hui.

« T’ai-je déjà menti ? » lui ai-je murmuré, pour me convaincre moi-même que oui, tout irait bien, que Meredith allait survivre à cette épreuve. Cela ne pouvait en être autrement. Ce n’est que lorsqu’elle le salua que je me suis rendu compte de la présence de celui qui partageait sa vie depuis quelques mois. Trop angoissé par l’idée de perdre ma filleule, je n’avais rien vu de l’appartement. Il n’y avait eu que ma meilleure amie qui avait compté en cet instant, le reste n’avait aucunement son importance. Approuvant ses paroles, j’étais incapable de transplaner. Depuis l’attaque de Poudlard, le transplanage pour ma personne était douloureux, et parfois un peu incertain – séquelle de l’explosion que je m’étais pris en plein tronche – mais dans cet état, les yeux embués par les larmes qui menaçaient de sortir mais que je retenais tant bien que mal, les jambes tremblantes, l’estomac complètement noué, il était bien trop dangereux d’user de ce transport pour arriver plus vite à Sainte-Mangouste. Cela dit, l’air frais de novembre allait sans doute nous faire du bien, ou peut-être pas.

J’ignorais qui soutenait l’autre. Elle ou moi ? Si l’un s’éloignait, je crois que l’autre s’effondrait. L’hôpital des sorciers n’était pourtant pas très éloigné de l’hôtel particulier de ma meilleure amie, et pourtant le chemin fut le plus long de ma vie. Tout passait dans ma tête, sans que je ne réussisse à trouver des mots réconfortants pour ma meilleure amie. Parce que je n’en avais pas. Et si ? Voilà ce que j’avais en tête. Et si, ses blessures étaient trop graves pour qu’elle s’en sorte ? Et si, elle était déjà… je ne voulais même pas imaginer le mot. Et si… j’en avais des frissons dans toute l’échine, des briques de plomb dans l’estomac. J’avais la gorge sèche et les mots avaient du mal à sortir. Un affreux cauchemar dont on allait se réveiller, elle et moi. La bâtisse de Sainte-Mangouste ne m’avait jamais paru aussi austère qu’à ce moment précis. Je l’avais fréquenté tant de fois, mais jamais je n’y étais venu sur mes deux pieds. Et là, j’aurais tout donné pour que les rôles soient inversés. Que ce ne soit pas ma filleule sur cet affreux lit d’hôpital, mais moi. Elle avait encore tant de choses à faire. Je me suis giflé mentalement pour me ressaisir. Meredith allait s’en sortir, et moi je ne devais pas flancher pour sa Vélane de mère.

« Assieds-toi ici, je vais aller à l’accueil » J’avais la voix éraillée, et j’aurais tout donner pour être ailleurs qu’ici mais Fenella était bien plus effondrée que moi. En revenant auprès de ma meilleure amie, après m’avoir assuré qu’un médicomage viendrait à notre rencontre, j’ai rempli un verre d’eau à la fontaine pour le lui donner. Assis à ses côtés, j’avais la jambe gauche qui s’agitait un peu trop rapidement, je lui ai tendu le verre d’eau fraiche. « Bois un peu… Elle a été admise dans le service Pathologies des sortilèges… ils ne m’ont rien dit de plus… ». J’étais pas de la famille. Je tairais le fait que j’ai eu envie de frapper la sorcière de l’accueil pour m’avoir répondu ça. « Un médicomage va venir… et on pourra la voir après » J’espère. Fenella, comme moi, on avait besoin de la voir. Pour se rassurer. Parce que tant que je ne la voyais pas moi-même, je ne pouvais pas m’empêcher de penser « et si » et ça, c’était juste inconcevable.



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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyDim 28 Jan - 18:20


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Cette affliction n'a rien de comparable à ce qu'a pu ressentir la Vélane auparavant. Même lorsqu'elle a vu sa propre fille, être en proie à l'Hiver. Ou elle-même. Bien que sa descendance a été l'unique clé pour la sortir de cette torpeur glacée. Alors, pour cette progéniture unique, il n'y a qu'un amour de Mère. Désespérée de se sentir impuissante face à ce Destin qui s'abat sur celle, destinée à être l'Auror la plus prometteuse de sa génération. Comment opter pour une telle voie ? Faite d'ombres, et de finitude ? D'instants belliqueux qui ne trouveront leur fin, que dans le décès de l'une des parties en présence ...

Pour Fenella de Vermandois, cette conclusion mortifère est inenvisageable. Impensable. Intolérable. Et Morgan Delestré semble partager la même pensée, même si le Parrain de Meredith Hawthorne semble lui aussi être au bord du gouffre. Prêt à sauter dans l'abîme. Geste que l'ancienne de Beauxbâtons ne souhaite point, alors qu'il paraît être irréversible pour elle. Son meilleur ami est un phare dans ces ténèbres denses, qui sont en train de faire suffoquer la grande blonde. Une main posée à la fois sur son cœur et sur sa gorge, dont l'étau des pensées noires se resserre. Inexorablement.

Et Trystan Robards ? Et ce fils qui a emprunté cette même voie que sa fille unique ? Où s'est-il trouvé alors que celle qui est considérée comme sa petite amie était en train d'agoniser ? Où était-il, ce sombre abruti ? Souffre-t-il autant qu'elle ? La voix de cet ami présent dans les instants merveilleux comme les plus incertains permet à la Vélane de se concentrer à nouveau. Il a raison. Jamais, il n'a été question de mensonge venant de sa part. Juste des vérités. Absolues. Parfois détestables à entendre.

Est-ce que cette journée fera exception à cette règle tacite ?

- Jamais Morgan. Jamais. Et, je ne le sais que trop bien. Un silence douloureux. Abrupt. Me mentirais-tu pour me préserver d'une atroce nouvelle ? Évidemment, le Professeur d'Astronomie saurait à quel sujet la noble Française fait référence. Cela va de soi. Avec un soupir et un dernier regard bleuté destiné à l'homme qui partage son existence depuis des mois, désormais. Un dernier baiser, aussi éphémère que fugace, avant d'entamer cette si douloureuse croisade.

D'ailleurs, elle ne sait point réellement comment ils sont arrivés jusque-là, son meilleur ami et elle-même. Comment leurs pas incertains ont pu les conduire jusqu'à l'immense bâtisse censée soigner les maux des sorciers britanniques ? Ont-ils seulement réussi à éradiquer le mal dont souffre sa Meredith ? Ont-ils seulement réussi à déterminer sa pathologie ? Encore un long soupir, avant de se laisser choir sur une chaise avoisinante, laissant à Morgan Delestré tout le loisir de manœuvrer leurs échanges futurs.

- Entendu. Et merci. Et de s'emparer avec une certaine fébrilité du verre d'eau qui lui est tendu. Pathologie des Sortilèges ? Mais ... comment ? Rien dit de plus ? Mais ... comment peuvent-ils seulement être aussi dénués de sentiments ? À la Comtesse de Vermandois d'élever la voix, interrompant son flux de palabres à l'instant même où une silhouette connue lui apparait. Laszlo Zeitmann, le Directeur de Sainte-Mangouste. Un air austère présent sur le visage.
- Madame de Vermandois. Monsieur. J'ai préféré m'entretenir avec vous. En personne. Cela m'est préférable.

Un regard bleuté destiné à l'homme qui l'accompagne. Et de se sentir lentement défaillir. À nouveau.



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Cette beauté, sombre comme le fer …
… est de celles que forge et polit l’Enfer.

Pour accomplir un jour d'effroyables luxures. Et contrisler le cœur des humbles créatures. Affaissant sous son poids un énorme oreiller, un beau corps était là, doux à voir sommeiller, et son sommeil orné d'un sourire superbe. L'ornière de son dos par le désir hanté. - Charles Baudelaire
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Morgan Delestré
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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMer 6 Mar - 20:40


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J’avais envie de vomir. Je sentais mes jambes fébriles au fur-et-à-mesure que je marchais. J’avais l’impression de ne plus appartenir à mon corps, comme si mon esprit était dissocié de lui. Je marchais comme un automate, en essayant de me convaincre que tout irait bien. Ma Meredith, elle était forte. Et elle allait s’en sortir. C’était impossible si cela se passait autrement. Comment pourrais-je consoler sa mère sinon ? Fenella ne s’en remettrait pas, moi non plus d’ailleurs. Je les sentais les larmes qui menaçaient de couler. Encore et encore, je les retenais. Ne pas craquer devant ma meilleure amie, elle n’avait absolument pas besoin de moi. J’ai eu envie des bras de Matt. Le serrer tellement fort, l’entendre me dire que tout irait bien. Parce que oui, tout irait bien. T’inquiète pas ma Fen’, tout ira bien.

Et puis, je ne pouvais pas lui mentir, à ma meilleure amie. Jamais, je ne l’avais fait. En réalité, je n’avais jamais su mentir. Ni à elle, ni à personne. Et puis ; la cacher la vérité ne servirait absolument à rien. Même pour la protéger. J’avais les mains moites, et le cœur qui battait à cent à l’heure. J’aurais tout donner pour me trouver ailleurs. J’avais besoin de Matthew. La gorge sèche, avec une incapacité notoire à parler. J’avais l’impression d’avoir un feu ardent au fond de l’œsophage qui menaçait de me bruler toute la gorge si j’ouvrais la bouche. J’avais réellement besoin d’air. Sainte-Mangouste était austère et sans vie, je détestais être ici. Certains médicomages qui passaient devant nous me saluaient. Je crois que je les avais tous rencontrés au moins une fois. Mais aujourd’hui, j’aurais tout préféré ne pas les voir. Et l’attente me parut une éternité. Je regardais ma montre, la petite aiguille n’avançait pas et j’avais l’impression d’être assis sur cette chaise depuis des heures. J’avais laissé ma main sur le genou de ma meilleure amie. Pour lui montrer que j’étais là. Et peut-être aussi pour me rassurer. Qu’elle ne traversait pas cette épreuve seule, comme je ne l’étais pas non plus. Matt, j’ai vraiment besoin de toi. Pas que l’on était fâché lui et moi, mais depuis notre petite soirée sur les toits, en compagnie de Laelia, il était un peu en rogne. J’admets que j’avais fait fort, lui qui détestait tout ce qui touchait de près ou de loin à la drogue, il m’en voulait un peu. Mais là, j’aurais tout donné pour qu’il soit ici, parce que oui, y’avait que lui pour me rassurer et me convaincre que tout irait bien.

« Je… je ne sais pas… » Je me sentais totalement démuni. J’avais des braises dans la gorge, et cela me faisait mal. Je n’arrivais pas à prononcer autre chose. Pourquoi elle était dans ce service, qu’avait-elle eu, que c’était-il passé, était-elle encore en… je me suis stoppé net dans mes pensées. Meredith était en vie. C’était une évidence. Cela ne pouvait pas en être autrement. L’homme qui s’est approché de nous, je l’avais déjà vu. Le directeur de l’hôpital. Et cela ne m’indiquait rien qui vaille. Non. Non. Non. Je détestais ses paroles. Cela voulait dire quoi son charabia ? Que notre Meredith était… Je n’ai pas pu retenir la larme qui a coulé sur ma joue, tout en resserrant ma main sur son genou. « Que… » J’avais la gorge si sèche et douloureuse, qu’il en était difficile de parler. J’ai toussé. Ça m’a fait mal. « Qu’est-ce qui… » J’avais mon regard planté dans le sien. Je crois que mon cœur n’avait jamais battu aussi vite et aussi fort. J’en avais mal à la poitrine tant mon rythme cardiaque était intense. Je me suis mordu l’intérieur de la joue pour ne pas éclater en sanglots. Fenella n’avait pas besoin de ça. J’étais incapable de me lever, j’avais les jambes douloureuses et lourdes. Ma main a cherché, fébrilement, celle de Fenella.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » J'avais la voix totalement éraillée. J’étais incapable de demander autre chose, tant j’en redoutais la réponse. J’ai serré les doigts de ma meilleure amie avec une force que je ne soupçonnais pas.




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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyJeu 7 Mar - 10:05


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Cela est comme lui arracher le cœur. Cela est comme lui broyer les entrailles. Que de ne rien savoir à propos de l'état de santé inquiétant de sa fille unique. Pourquoi celle-ci, a-t-elle choisi cette voie semée de troubles et de ténèbres ? Pourquoi avoir opté pour cet état de fait dont la conclusion peut être de cet acabit ? Une finitude absurde dont Fenella de Vermandois ne veut nullement et que son âme de Mère, n'accepte point au demeurant. Est-ce, par amour pour ce Gallois que son choix de carrière a été purement faussé ? Pourquoi, n'a-t-elle point opté pour rester dans le Sud de la France et explorer la magnifique école de Beauxbâtons ? Au lieu de cela, la noble Française doit apprivoiser les Britanniques, ceux qui sont en charge de soigner sa descendance.

Dans ce malheur, il y a un homme. En qui, la Vélane a une confiance pleine et entière. Un camarade, qui est devenu un ami. Puis un meilleur ami. Pour enfin être ce Parrain, destiné à accompagner Meredith Hawthorne dans ses chemins de vie. Et ce, même s'ils s'avèrent être des plus sinueux, semble-t-il. Si le regard bleuté est absent, cela est parce que l'ancienne de Beauxbâtons n'ose nullement contempler celui qui est assis à ses côtés. Car, les larmes risquent de poindre et la grande blonde, se l'est interdit. Sa fille, ne le souhaiterait aucunement. Mais ... en quoi sa fille aurait-elle droit au vote en ces temps-ci ? Étant donné que la demi-Vélane n'était point en mesure de s'exprimer, n'est-il pas ?

- Je vois. Un silence qui suit ces quelques mots lâchés du bout des labiales de la Créature qui est en proie à la plus douloureuse des souffrances. Perdre un être cher. Se voir privée de voir la Liesse sur le visage aux traits parfaits de sa fille unique, lorsque cette dernière lui annoncera ses noces ou bien quand Fenella de Vermandois apprendra que sa filiation ne s'arrêtera point à sa fille par exemple.

À cette seule et unique idée, le cœur de Mère se serre avec une certaine peine, alors que la noble Française ressent les attentions de celui qui l'accompagne et qui ne veut point la laisser sombrer. Alors que lui, semble être au bord du précipice, toutefois. Morgan Delestré dont elle ne lâche aucunement la main, quitte à lui en broyer les métacarpes de peur d'entendre une bien mauvaise nouvelle. Au vu de la personnalité grave qui se trouve face à eux et qui fait montre d'un détâchement exemplaire. Alors, qu'à l'intérieur de son enveloppe de Mère, la Vélane hurle. À l'Injustice.

- Eh bien ... Commence le Directeur de Sainte-Mangouste avec une certaine précaution, constatant que pour ses deux vis-à-vis, se mouvoir jusqu'à son propre bureau, leur sera impossible. Alors, il s'agenouille devant eux, une main gantée de cuir noir posée sur chacun des genoux qui lui fait face. ... votre fille a subi une agression particulièrement virulente. Et, nous avons tout mis en œuvre pour la soigner prestement, limitant les blessures hémorragiques internes. Et externes. Toutefois, elle a été plongée dans un sommeil sans rêves. Dont je n'ai à ce jour, aucune certitude quant à son réveil prochain.

Un silence. Qui termine de poignarder le palpitant de la Mère, qui, serre plus que de raison, la main salvatrice octroyée par le Parrain de sa fille unique.

- Ce que nous savons, en revanche, reste sa propension à vouloir retrouver les personnes qui lui sont chères. Elle est somme toute en vie et ... son pronostic vital n'est plus engagé mais ... cela reste son réveil, que nous surveillons ardemment. Et, Sacha dirait qu'il faut que vous alliez lui parler. Elle vous entend. Malgré tout.
Sacha Tildemann, qui n'attend qu'un signe de son supérieur hiérarchique avant de pouvoir conduire les deux individus jusqu'à la chambre de la patiente, dont il est en charge. Et dont il s'occupe avec la plus diligente des circonspections.



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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyVen 15 Mar - 10:12


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Pourquoi avait-il fallu que cela soit ma filleule qui soit ici. Pourquoi avait-il fallu qu’on attende, sur des chaises totalement inconfortables, l’arrivée d’un médicomage qui nous explique enfin ce qu’il s’était passé. Je sentais mon cœur battre si rapidement que j’en avais mal à la poitrine. Mes doigts étaient douloureux par la force que Fenella y mettait pour les broyer copieusement. Je trouvais le directeur de l’hôpital totalement antipathique, même dans son attitude à s’installer face à nous. Pourquoi avait-il fallu que cela soit lui qui vienne ? Cela dit, tous les médicomages présents me paraissaient antipathique. Je n’en aimais aucun. Ils n’apportaient que des mauvaises nouvelles. Et j’aurais tout donné pour être ailleurs, me dire que Meredith était en pleine santé, qu’elle fêtait son anniversaire avec son petit-ami et que tout allait bien pour elle. Et même si la place de Matt n’était absolument pas ici, j’avais cruellement envie de le sentir à côté de moi, sentir sa présence, ses bras autour de moi, son odeur qui m’apaisait. Je me sentais à fond de cale, sans comprendre comment on allait pouvoir gérer ce qu’il venait d’arriver à ma filleule. Les mots du médicomage, je les ai à peine entendus. J’avais l’impression d’être à l’intérieur d’un heaume et sa voix m’arrivait de loin. Très loin. Je n’étais pas sûr de comprendre réellement ce qu’il s’était passé, mais en avais-je vraiment envie. Sommeil sans rêve avait résonné à mes oreilles. C’est ce que l’on appelait en terme moldu, le coma. J’ai eu un hoquet de tristesse, retenant les larmes, parce qu’il fallait être fort pour ma meilleure amie, mais au fond de moi, j’en étais totalement effondré.

Je voyais le bateau sombrer dans les profondeurs de l’océan, sans que je ne puisse rien y faire. Elle était en vie. J’ignorais si cela me rassurait. Je voulais juste qu’elle se réveille, maintenant. Ou que je me réveille, moi. Que tout cela n’avait été qu’un terrible cauchemar. Un simple cauchemar et que rien de tout ça, n’était arrivé. Et je ne voulais pas imaginer une seule seconde si cela avait été Antoine à cette place, ou Matt. Mais, mon esprit ne pouvait s’empêcher d’entrevoir cette possibilité et cela m’effrayait, encore plus. J’avais tellement besoin de Matt, maintenant, être sûr qu’il allait bien. Être sûr qu’il était à Poudlard, en sécurité. Et Antoine, à la fac, dans son appart’, où il voulait mais dans un endroit sûr. Nous entendre. Ses dernières paroles m’ont fait chasser les pensées parasites que j’avais en tête. Etait-ce une bonne nouvelle qu’elle puisse nous entendre, ou disait-il juste cela pour éviter que l’on s’effondre totalement. J’étais à deux doigts. Je me sentais lourd, mon mal de ventre s’était encore intensifié, une envie de vomir au bord des lèvres. Et j’en ai tellement voulu à ceux qui devaient la protéger. Son formateur, son directeur, tous ses aurors professionnels qui se chargeaient des apprentis. Pourquoi n’étaient-ils pas là ? Pourquoi il n’y avait que Meredith qui n’allait pas bien ?! J’ai senti une vague de colère monter en moi, et j’ai eu envie d’envoyer mon poing en pleine face de celui qui était accroupi devant moi. Je me suis retenu au dernier moment, un éclair de raison me traversant l’esprit. Lui, il n’y était pour rien. Ce n’était pas sa faute si ma filleule était sur un lit d’hôpital. Pendant l’espace d’une seconde j’en ai voulu à Matt, et son boulot que j’avais toujours détesté.

J’ai soupiré longuement, les doigts crispés sur mes cuisses. « Viens Fen’, on va la voir. » ai-je annoncé, la voix éraillée.



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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptyMar 30 Avr - 20:25


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Pourquoi est-elle ici ? Pourquoi sa fille unique et la prunelle de ses yeux, est-elle alitée sans nulle possibilité d'échappatoire ? Pourquoi son cœur de Mère, en vient à souffrir autant alors que pourtant, sa fille n'est point morte mais cela semble être tout comme. Fenella de Vermandois demeure impuissante et cela est ce sentiment qui prédomine chez elle. Plus que le fait que sa descendance soit au plus mal. Même la présence de ce meilleur ami n'apaise aucunement son palpitant qui bat alors d'une manière erratique et désordonnée. Et, son Gallois de petit ami ? Où se trouve-t-il, alors que celle qui semble être sa fiancée est en proie à la pire des afflictions ?

Autant de questionnements silencieux, qui traversent l'esprit de la Vélane à cet instant. Alors que le Directeur de Sainte-Mangouste s'est agenouillé devant Morgan Delestré et elle-même, se lançant dans des explications qui ne réconfortent point les inquiétudes de la noble Française. Au pire, elles les augmentent. Car, il ne semble point y avoir de perspective de réveil, s'il lui faut écouter Laszlo Zeitmann. Mais, plutôt la perspective d'un sommeil sans rêves, octroyé par des potions maintenant sa demi-Vélane de fille, dans un état pour le moins végétatif.

Les doigts de ce Parrain sont un phare dans cette tempête qui paraît emporter tout sur son passage, dans une lame de fond impressionnante dont ils n'ont point l'air de sortir indemnes. Comment le peuvent-ils ? Avec ce lien qu'ils partagent tous deux, avec l'aspirante Auror. Aspirante Auror, qui se trouve en ce lieu, à cause d'une âme qui déteste son essence. Probablement courroucée mais tout autant inquiète, la grande blonde a bien du mal à conserver son calme. N'aimant nullement cet endroit, surtout que ce dernier est lié de trop près à sa progéniture. Progéniture qu'il leur faut voir. Même si la Comtesse de Vermandois peut à peine se mouvoir, étant donné cette souffrance qui l'étreint plus que de raison.

Or, le Professeur d'Astronomie a sensiblement raison. Malgré la manière dont il l'énonce et le propose.
Se relevant lentement, Fenella de Vermandois conserve ce port altier qui est le corollaire de sa condition. Jusqu'à être conduite à cette chambre si austère et aux murs d'un vert anis maussade, secondée par cet homme en qui, elle possède une pleine confiance. Une inspiration vive, broie la gorge de l'ancienne de Beauxbâtons, soumise à la plus odieuse des visions. Sa fille, allongée. Jamais cette dernière n'a paru aussi pâle ni aussi petite, dans de tels draps.

- Morgan ? Prends lui l'autre main, je te prie. Étreignant la main de cette personne qui compte le plus à ses yeux, la noble Française caresse le front de sa fille avec ses doigts libres, avec délicatesse. Y déposant un baiser. Tu es forte et tu l'as toujours été. Il n'y aucune raison pour que tu nous abandonnes ... Un regard bleuté destiné à celui qui possède ce rôle de père. Une supplique silencieuse et une terreur bien visible dans les iris à la couleur pourtant si claire, se rapprochant de la glace.



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MessageSujet: Re: On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan   On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime | Morgan EmptySam 11 Mai - 12:28


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Le parcours jusqu’à sa chambre me parut infiniment long. Je sais même plus si nous étions passés par l’ascenseur, les escaliers. Etions-nous au même étage. J’avais juste l’impression de suivre le médicomage tel un robot. Qu’avait-il donc pu bien se passer pour qu’elle se retrouve ici, entre ces murs désagréables. Je ne les avais jamais trouvés aussi austères qu’aujourd’hui. Mes jambes lourdes me menèrent à la chambre, derrière le directeur, et j’ai eu une infime hésitation avant de passer le seuil de la chambre. J’avais tant besoin de la voir et pourtant, j’éprouvais l’envie de partir en courant. J’étais sûr de détester cet instant, mais je le devais pour ma meilleure amie. Je ne pouvais pas lui faire faux bond. Déjà parce qu’elle avait besoin de moi d’un soutient dans cette épreuve, et parce que Meredith n’aimerait sûrement pas ça. Mais là voir, allongée dans ce lit bien trop blanc, j’en éprouvais des hauts le cœur, une envie de fuir loin. Parce que je ne supporterais pas que ce soit la dernière fois.

Même si je ne voulais pas y penser, mon esprit divaguait. Et si ?! Tout pouvait arriver. Et si, elle ne s’en sortait pas ? Ma douce filleule… je ne pouvais pas imaginer la vie sans elle. Elle était si pâle, elle si d’habitude si souriante, avait les traits tirés. D’une fatigue intense. Elle semblait dormir. J’arrivais pas à détacher mon regard de sa poitrine qui se soulevait lentement, signe qu’elle était vivante. J’ai fermé quelques secondes les yeux, inspirant longuement. Peut-être que j’allais me réveiller de ce cauchemar. Cela ne pouvait pas être vrai. J’avais du mal à réaliser que c’était elle qui était là, que tout ça était réel. C’était pas possible, pas ma Meredith. Cette gamine que j’avais vu naitre, grandir, tomber en apprenant à marcher, parler, me râler dessus parce que je courrais pas assez vite à son gout. Je sentais mon cœur palpiter anarchiquement et trop rapidement selon moi.

La voix de Fenella m’a fait sursauter, me ramenant doucement à l’instant présent. Réalisant que c’était effectivement bien Meredith qui se trouvait sur ce lit d’hôpital. Elle avait la main tiède lorsque je l’ai prise entre mes doigts. Cette gamine, elle était forte et elle l’avait toujours été. Elle pouvait pas nous quitter comme ça, non. Certainement pas. C’était pas dans le contrat. Je lui ai embrassé la main délicatement, le regard plongé dans celui de ma meilleure amie. « Absolument aucune raison » ai-je répété fermement – pour y croire, sans décoller mes lèvres de la paume de main de Meredith. « Je l’engueule sinon » J’avais même pas envie de sourire. « Allez mon chat… » Mais au fond, je crevais de trouille.


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