gentleman cambrioleur ~ Aitonui

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? du moment que les œuvres d’arts sont protégées… le reste… Antonui est quelqu’un de tolérant et ne comprend pas ces puristes qui ne jurent que par la pureté du sang. Tout le monde à le droit de vivre. Surtout ceux que l’on appelle les Artistes. Parce qu’au fond, il n’y a que l’Art qui importe, et ce qu’il apporte sur les différentes cultures du monde.

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? il aurait pu faire parti de l’Ordre du Phénix mais il n’en a pas le temps. Les cambriolages lui prennent bien trop de temps. Impossible de concilier les deux, mais il les soutient avec beaucoup de ferveur. Issu d’une famille mixte, et des pouvoirs déclarés tard, il ne peut pas être un puriste de bas-étage.

Caractère curieux – intelligent -  malin – aventurier – ambitieux – compétiteur – cultivé – désordonné – escroc – extraverti – impertinent – vantard – loyal -

Jonathan, ou Aitonui est quelqu’un de curieux depuis qu’il est né. Il s’intéresse à tout ce qui l’entoure et ne rechigne jamais à apprendre toujours plus. Intelligent, il a l’esprit vif, et aime cultiver son savoir. Aventurier, il ne dit jamais non à une petite dose d’adrénaline, il est toujours partant pour tout, et toujours avec le sourire. Il fait rarement la tête, et aime faire la fête avec ses amis. Surtout après un casse bien réussi. Escroc jusqu’au bout des ongles, il aime voler les œuvres d’art soit pour sa collection personnelle, soit pour des collectionneurs étrangers. Les livres obtenues grâce à la vente des œuvres d’art sont reversées, pour la plupart aux musées londoniens ainsi qu’au Louvre – qui reste encore aujourd’hui, son musée fétiche. Il aime la compétition, et est capable de tout pour gagner à n’importe quel jeu. Très extraverti, il n’a aucune difficulté à se lier avec les autres, et c’est ainsi qu’il possède un panel de ressources humaines, utiles pour ses casses, et les reventes des œuvres qu’il vole. Son impertinence lui a valu pas mal d’ennuis mais il n'en à que faire. Il vit sa vie au jour-le-jour, et se fiche pas mal de ce que les autres peuvent penser, et lui dire. Il adore se vanter de ce qu’il fait, et de ce qu’il est – sauf sur ses casses, car il a bien trop peur de retourner en prison, il préfère taire ses activités nocturnes. Il est extrêmement loyal à ses amis et à sa famille, il ferait tout pour eux, sans se poser de questions.

Sa place est dans un musée... ou dans mon salon.  

Aitonui est né à Papeete, sur l’île de Tahiti. Son père tahitien a rencontré sa mère lors d’un voyage en Irlande. C’est pour sa mère qu’Aitonui possède également un prénom anglais, Jonathan. Issu de parents modestes, il a toujours appris à se démerder seul. Vendeur de montre sur la place du marché, en passant par cireur de chaussures, c’est grâce à ses petits boulots – pas toujours légaux – qu’il s’est payé l’entrée au musée de Tahiti et des îles. Ce fut sa révélation. Subjugué par l’histoire et l’art, il s’était toujours mis dans un coin de sa tête que c’était dans ce domaine qu’il voulait percer. Il a continué ses petits marchés, de bijoux cette-fois – certains auraient même été volés dans les bijouteries aux alentours – pour se payer des cours de surf’ comme tous les enfants de son âge. La première fois qu’il a mis les pieds sur un surf’ il avait huit ans, c’est aussi le même jour qu’il a sauvé un môme de cinq ans de la noyade. Depuis ce jour, les parents du gamin lui offrent du chocolat tous les ans, à cette date. Chocolat qu’il donne à sa petite sœur, n’aimant pas ça mais n’ayant jamais osé l’avouer aux parents du gamin. Il a grandi entre les cours de surf’, l’école et la bibliothèque – pour y lire tous les livres d’histoire et d’art. Il a toujours vécu dans les deux mondes moldus et sorciers. Ses parents voulaient qu’il connaisse les deux côtés, même s’il ne deviendrait jamais sorcier. Il s’était fait une raison, ses pouvoirs ne s’étant jamais déclaré, il s’était toujours cru, un bon moldu, et il était bien décidé à en profiter – même si au fond, une toute petite pointe de jalousie s’était emparée de lui lorsque sa petite sœur, âgée de deux ans de moins que lui, avait, elle, déclarée ses pouvoirs un après-midi où elle faisait du roller dans les rues de Papeete et qu’une voiture l’avait renversé. Elle avait survécu grâce à ses pouvoirs qui s’étaient déclenchés. Mais ses parents n’avaient jamais fait de différence entre les deux. C’est sûrement ça qui a permis à Aitonui de vivre au mieux sa vie de moldu.

Jusqu’à la lettre reçu le 1er avril, l’année de ses onze ans, pour lui annoncer qu’il ferait sa rentrée en septembre à l’Académie de Beauxbâtons. Son père avait fait ses classes à Beauxbâtons, Tahiti étant une île française elle dépendait de l’Académie de Beauxbâtons, mais ayant connu l’enfer de devoir partir loin de chez lui, il a fait des pieds et des mains pour que son fils – et ensuite sa fille – soient acceptés à l’Institut d’Hamelin, bien plus proche de chez eux. Pendant les mois qui ont suivi, Aitonui fut pris de doutes. Beaucoup de doute. Ses pouvoirs n’étant toujours pas sortis, pendant longtemps il s’est demandé s’il était réellement un sorcier. Il avait même piqué la baguette de son père pour s’entrainer à lancer des sorts, mais jamais aucun n’a fonctionné si bien qu’en arrivant à Hamelin le premier jour, il n’avait pas défait ses valises au cas où qu’on lui annonce que finalement, l’école s’était trompée et qu’il n’avait pas sa place dans l’établissement. Et pourtant, le lendemain lors de son premier cours de sortilège, un wadiwasi fut mal lancé sur une boule de billard, et si elle n’avait pas explosé en plein vol, Aitonui aurait sûrement fini à l’infirmerie. C’est en cours de potions qu’il a rencontré son meilleur ami. Nathaniel Pritchard, un Néo-zélandais d’Auckland. Un coup de foudre amical comme dirions-nous. Ils ont tout fait ensemble. Aitonui a une confiance aveugle en lui. Ses examens de septième années obtenus, Aitonui a entamé des études d’histoire et d’art à la faculté de Melbourne. Toujours autant féru d’art, il a écoulé tous les musées australiens, et c’est en voyant, au National Gallery of Victoria, le tableau « The banquet of Cleopatra » de Giovanni Tiepolo que lui est venu l’idée folle de profiter pleinement des œuvres d’art, en les volant. Son premier vol fut celui d’un tout petit Rembrandt, revendu au Marché Noir pour la modique somme de cinquante mille livres. Il a continué ses études tout en volant pour des collectionneurs plusieurs tableaux dans les différents musées du pays. C’est en 1973, son diplôme de professeur d’histoire en poche qu’il prit le chemin pour l’Europe, au grand désespoir de ses parents. Ses larcins en Australie commençant à faire du bruit, il a préféré quitter le pays avant de se faire choper. Fraichement débarqué en France, il s’est installé à Paris, et s’est fait engager à La Sorbonne en tant que professeur. Le vol de « La Joconde » le 10 septembre 1973 fit parler d’elle. Aitonui recula la transaction du tableau pour éviter de se faire prendre. Il en créa un faux qu’il vendit à son collectionneur, une once de raison l’empêcha de vendre la vraie. Son second larcin parisien fut aussi celui qui lui valut deux ans de prison. Deux mois plus tard, il tenta de voler la Statuette Egyptienne du Dieu Râ dans les sous-sols du Louvre mais se fit prendre – il parait que même les sorciers laissent des empruntes. Un cambriolage qui lui valu deux ans de prison. Il ne fut jamais inquiété pour le vol de « La Joconde » n’étant pas présent sur les lieux ce jour-là. Le trajet Strasbourg-Paris étant trop long pour l’effectuer en si peu de temps, il ne pouvait par conséquent pas avoir été présent lors du vol de La Joconde. Vive le transplanage.

Au cours de ses années de prison, il se fit faire des tatouages tahitiens, rappelant sa patrie et ses bonnes actions réalisées. Il a continué également de s’instruire sur l’histoire de France puis celle d’Angleterre, et c’est en sortant de prison deux ans plus tard – et un diplôme des Beaux-Arts en poche - qu’il est parti en Angleterre. Engagé à l’Université d’Oxford – il parait qu’un tout petit sort d’oubliettes pour faire oublier le passé de taulard peut s’avérer utile. Il est donc devenu Professeur d’Histoire en décembre 1975. Au mois de janvier, il rendit la Joconde – la vraie – de façon anonyme au Palais du Louvre. Bien trop célèbre pour la garder chez lui, ou peut-être parce que oui, les œuvres doivent rester dans un musée. C’est en février de la même année, qu’il retrouve Nathaniel son meilleur ami d’Hamelin, devenu capitaine et batteur de l’équipe des Canons de Chudley. Et c’est peut-être ça, qui le fit replonger un tout petit peu dans les vols d’œuvres d’arts. Nathaniel et Aitonui, l’un fomentait les coups, l’autre faisait les copies. « La Jeune fille à la perle » de Vermeer trône dans son salon depuis juin 1976. En juillet de la même année, Nathaniel lui a présenté toute son équipe de Quidditch, dont un en particulier. Sydney Harper. Aitonui s’est très vite pris d’affection pour le gamin surtout lorsqu’il comprit l’emprise que la drogue pouvait avoir sur lui. Sans légitimité envers lui, c’est à Nathaniel qu’il en parla pour qu’il l’aide. Les soirées avec les joueurs se sont multipliées. Et il a commencé à l’apprécier. Un peu de trop. Pas comme il devrait, mais il ne peut pas y renoncer. Têtu et très entreprenant, il lui a bien fait comprendre qu’il le voulait, et plus Sydney repoussait ses avances, plus il y allait. C’est Nathaniel qui lui a proposé de faire un casse dans le musée d’art sorcier. Bien plus risqué que Le British Museum – car les sorciers ont des protections que les moldus n’ont pas mais ils l’ont tenté. Et petit-à-petit, leurs larcins – toujours petits à chaque fois – ont commencé à faire parler d’eux dans les journaux. Prof à la fac le jour, Arsène Lupin la nuit, Aitonui est bien décidé d’attraper dans ses filets le petit Sydney.  

Cela promet de swinger entre Aitonui et Sydney
On va bien s'amuser

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