Alice ~ If our love's insanity, why are you my clarity?

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? Cette guerre n'en finira qu'avec le sang, malheureusement. Je suis devenue auror pour aider les autres, pour apporter la paix. Ces temps sombres sont difficiles à vivre et j'essaie simplement de vivre chaque jour en me disant que je suis heureuse d'être en vie. J'espère que nous arriverons à calmer toutes ces tensions et que nous retrouverons des jours heureux. En attendant, je continue à me battre pour que la situation n'empire pas.

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? J'ai été éduquée de façon très stricte. On m'a appris à mépriser les gens différents, ceux que la haute société considèrent comme impurs. Et puis, je suis allée à Poudlard. Là-bas, j'y ai rencontré des gens différents qui m'ont prouvé à maintes reprises que nous étions tous les mêmes : humains et magiques. La valeur de mon sang ne faisait pas de moi une meilleure personne. Mes actions le faisaient. Alors aujourd'hui, je pense que nous devrions tous êtres égaux et jugés uniquement sur notre façon d'agir, sur nos paroles. J'essaie de faire au mieux pour apporter la liberté et l'égalité pour tous. Et j'espère qu'un jour, mes choix auront permis de créer un monde meilleur.

Caractère La personne que je suis aujourd'hui n'a plus rien à voir avec l'enfant que j'étais. Pourtant, on y retrouve parfois quelques ressemblances mais de manière générale, j'ai beaucoup changé.
Enfant, j'ai eu une éducation stricte. J'étais une petite fille bien élevée, respectueuse et obéissante. Je sais me tenir en société, faire attention à mon image et aussi faire bonne figure quoiqu'il arrive. C'est ça de faire partie d'une famille de sang pur. On attendait de moi que je sois parfaite aux yeux des autres et je crois que je réussissais à refléter cette image.
J'ai grandi en étant hautaine, par moments désagréable et pas très sympathique. Mais Poudlard m'a changée. J'y ai rencontré des gens qui m'ont fait prendre conscience que je n'étais que le reflet de mon éducation. Au fond de moi, j'étais une gamine sympathique et curieuse, qui avait soif de connaissances. Intelligente ? Oui, ça me correspondait bien. Ma mère disait même que j'étais brillante parce que j'étais douée en magie également.
Entourée des bonnes personnes, je suis devenue plus sociable, plus attentive aux autres et à leurs différences. J'ai brisé mes chaînes en découvrant l'amour, une chose que je ne connaissais pas vraiment avec ma famille. J'ai commencé à être plus attentionnée, à m'intéresser aux autres et je suis devenue petit à petit la femme que je suis aujourd'hui : loyale et combattive. Plus impulsive et franche aussi. Toujours aussi talentueuse mais je mets mon talent au service des autres à présent.
Mais je disais que certaines choses n'avaient pas changé : je suis toujours curieuse. J'aime toujours observer les gens et les évènements en silence. J'aime toujours autant la logique. Et je pense que je suis toujours un peu hautaine. La vérité, c'est que cette évolution m'a rendue plus apte à m'adapter à de nombreuses situations. Et aux personnes en face de moi. Je suis capable de mentir et d'être ce que les gens attendent. Une sorte de caméléon.

So pull me closer, why don't you come on over? I can't just let you go.
La vie est faite de choix et de convictions. Je ne sais pas si les miens étaient les bons mais ils m’ont mené où je suis aujourd’hui et ça me convient parfaitement. Je préfère me souvenir de tout ça.

J’avais six ans. Cachée derrière un rideau, les mains devant ma bouche pour retenir le rire qui menaçait de s’échapper, j’entendais ma mère râler. Elle me cherchait. Ce soir-là, je faisais mes premiers pas en société. Je portais une belle robe, ma coiffure était parfaite. Ils allaient me présenter de façon officielle comme une héritière Greengrass.

« Elijah ! Aide-moi à trouver ta sœur ! »

Je n’attendis pas longtemps pour voir les pieds de mon aîné devant le rideau. Il l’ouvrit et sourit. Un sourire qui disait que j’allais me faire engueuler mais qu’il trouvait ça drôle de faire tourner mère en bourrique. Elle arriva juste après lui, épousseta ma robe et remit mes cheveux en place en hurlant. Je croisai le regard d’Elijah et nous éclatâmes de rire. Elle hurla encore plus. Puis quelques minutes plus tard, le silence. Les premiers invités arrivaient.

« Tiens-toi droite. Souris et sois polie. »

Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je savais ce que j’avais à faire. Quelques courbettes, des sourires… Je répondais à toutes les attentes de ma mère qui ne me lâchait pas des yeux. Aucune conversation ne faisait sens à cette époque mais maintenant je sais que cette soirée était celle qui déterminait mon avenir : ce soir-là, ma mère avait planifié toute ma vie en me trouvant déjà plusieurs potentiels fiancés.

Onze ans. Je disais au revoir à mes parents avant de rejoindre Elijah à bord du train. Plus âgé que moi de deux ans, il avait déjà rejoint ses amis… Tout en me gardant une place. Il n’avait pas prévu de m’abandonner pour ma première rentrée. Lui était un élève de Serpentard et au fond de moi, j’espérais le rejoindre dans cette maison. Pourtant, le soir venu, le Choixpeau en décida autrement en m’envoyant à Serdaigle. J’étais un peu déçue mais le sourire et les applaudissements de mon frère me réconfortaient.

Les années à Poudlard passèrent et je prouvai à plusieurs reprises que le Choixpeau avait fait le bon choix. Talentueuse et intelligente, je faisais partie des meilleurs élèves de ma promotion chaque année. Relativement solitaire au début, je passais le plus clair de mon temps auprès d’Elijah et ses amis. Je fis la connaissance d’autres enfants issus de familles de sang pur et restaient avec eux en classe. C’est en quatrième année que j’ai commencé à m’ouvrir un peu plus au monde. Il y avait ce camarade de maison qui racontait ses exploits.

« C’était tellement facile. Les Serpentards sont tellement confiants qu’ils ne se méfient même pas. Et leurs têtes quand ils ont commencé à être malades ! Dommage qu’on n’ait pas eu le temps de verrouiller les toilettes. »
« Oh ça va, Slughorn, arrête un peu. Il n’y a pas de quoi être fier. »
« Tu dis ça parce que ton frère faisait partie du lot, Greengrass. Mais ça reste drôle. »
« En quoi rendre les élèves malades et perdre des points est drôle ? »
« La moitié de l’école rigolait, c’en est bien la preuve. Et pour les 20 points perdus, tu les regagneras en répondant à deux questions, alors arrête d’être aussi coincée et sors un peu de ta bulle. »
« Je ne suis pas coincée. »
« Ah bon ? Prouve-le. Viens avec nous ce soir préparer la suite. Et évidemment, interdiction d’en parler. »

Il m’avait pris au dépourvu. Mes camarades s’attendaient tellement à ce que je dise non que tous avaient reporté leur attention sur ce qu’ils faisaient. J’avais toujours fait ce qu’on attendait de moi. Mais je refusais qu’il ait raison. J’étais trop fière pour ça.

« D’accord. »

Et là, tous les regards se sont posés sur moi. J’ai regretté instantanément. Ca n’a pas duré longtemps. Le soir même, je partais avec Slughorn et Franck Londubat dans les couloirs de l’école. Je ne les ai pas beaucoup aidés pour leurs farces, il avait juste voulu me tester. Et j’avais relevé le défi. Londubat, le Poufsouffle, avait peu parlé. J’ai découvert que Slughorn n’était pas aussi insupportable que ce que je pensais. J’ai appris à le connaître et avec le temps, j’ai appris à connaître Franck qui parlait toujours aussi peu. J’avais fini par découvrir la cause : un bégaiement. Alors on avait trouvé d’autres moyens de communiquer. Ils sont devenus mes amis. Eux deux en premier. Puis les autres ont suivi, sans qu’il y ait de distinctions. A leurs côtés, j’ai commencé à comprendre que les valeurs que ma mère m’avait inculquées n’étaient pas les plus importantes.

Et puis, cette conversation avec Elijah est arrivée. J’avais seize ans, lui dix-huit. Il avait quitté Poudlard et s’apprêtait à commencer une formation pour suivre les traces de notre père. Je crois qu’il voulait juste que je sois heureuse.

« Ecoute. Profite de Poudlard tant que tu le peux. Profite de tes amis et de ta vie d’ado. »
« Pourquoi tu me dis ça ? »
« Parce que ça ne va pas durer. »

Un long silence s’installa. Evidemment. Je savais ce qu’il se passait.

« Elle t’a trouvé une fiancée, n’est-ce pas ? »
« Oui. »

Ces mariages arrangés… C’était ce que je détestais le plus parmi nos traditions. Des traditions dont je me détachais de plus en plus.

« Sérieusement, Alice. Profite. Et si tu as envie d’expérimenter quelque chose qui se rapproche de l’amour, fais-le avant qu’il ne soit trop tard. »
« Encore faut-il qu’il y ait un prétendant. »
« Ne me dis pas que tu n’as jamais remarqué que Londubat en pinçait pour toi ? »

J’ai ouvert la bouche, surprise. Elijah secoua la tête et me laissa avec ma réflexion. Comment avais-je pu passer à côté de cette information ? Je suis retournée à Poudlard avec toutes les cartes en mains. Je n’avais jamais remarqué cette façon qu’il avait de me regarder, de me sourire. A l’annonce du bal de Noël, j’ai attendu qu’il me propose de l’accompagner. La demande ne venait pas et j’hésitais à lui proposer. J’avais même refusé des demandes… Alors quand il a demandé, j’ai joué celle qui n’attendait pas vraiment… Et j’ai accepté. On a passé une superbe soirée. Tout doucement, on a commencé à se rapprocher. Et finalement, nous sommes devenus un couple. Je l’avais toujours trouvé très mignon et adorable. Il avait ce petit quelque chose qui me plaisait beaucoup. Notre dernière année est arrivée et nous avons profité du temps que nous passions ensemble. Mais nos ASPICs ont signé la fin de notre histoire telle qu'on la connaissait.

Ma mère m’a bien fait comprendre que ma vie ne m’appartenait plus vraiment. Elle avait choisi une carrière au Ministère pour moi, auprès de mon père, dans les relations magiques internationales. Elle m’avait explicitement dit que je devais rompre avec Franck. Elle m’avait trouvé un fiancé que j’allais rencontrer dans l’été. Ca n’était plus ma vie. C’était celle que ma mère avait choisi. J’ai commencé à travailler auprès de mon père. Nous l’avions déjà accompagné dans d’autres pays pour des missions, j’avais appris le Français grâce à ses nombreux voyages au Ministère français. C’était avec eux qu’il travaillait le plus. J’ai rencontré mon fiancé. Plus âgé que moi de six ans, il était clairement un bon parti. Un charmant jeune homme même s’il n’était pas du tout à mon goût.

Je n’avais pas rompu avec Franck. Je l’avais prévenu de tout ce qu’il se passait. La carrière ministérielle, le fiancé, le fait qu’on devrait rompre… Mais que je ne voulais pas. Je l’aimais ce beau brun. Et je n’avais aucune envie de le quitter. J’avais essayé de négocier. Après tout, il était de sang pur. Mais il n’était pas assez bien pour ma mère. Alors on se voyait en secret. Il était au courant de tout et nous essayions tant bien que mal de ne pas être découverts. Ca n’a pas duré longtemps. L’anniversaire de Franck tombait fin octobre. Je lui ai acheté un cadeau, le lui ai offert, ai passé du temps avec lui… A aucun moment, nous avions remarqué que j’avais été suivie. Prise en flagrant délit à mon insu. Autant vous le dire tout de suite, lorsque je suis rentrée à la maison, l’accueil n’a pas été joyeux. Mes parents ainsi que mon fiancé et ses parents étaient en pleine conversation et menaçaient de rompre le contrat de mariage. Ca m’allait parfaitement et je ne m’en souciais guère. Sauf que ma mère déployait tous ses efforts pour que ça n’arrive pas et elle était bien meilleure négociatrice qu’eux. J’avais perdu. Ma mère me força à retourner voir Franck. Elle était derrière moi, avec mon fiancé. Je devais rompre, je n’avais pas le choix. J’espérais tellement qu’il ne soit pas encore rentré chez lui… Lorsque la porte s’ouvrit. Les larmes aux yeux, j’ai dit que je le quittais, que tout était fini. Je lui ai brisé le cœur. Je sais qu’il a vu ma mère derrière moi mais ça n’enlevait rien à la douleur de le perdre. De retour à la maison, ma mère ne m’a pas laissée une minute de répit : si je revoyais Franck, elle le ferait tuer. Elijah est passé ce soir-là, a essayé de me consoler… Mais rien n’y fit. La flamme s’était éteinte.

A partir de ce moment, tout est devenu quelque peu flou. J’allais au travail, je passais du temps avec mon fiancé, je rentrais à la maison. Ma mère avait engagé une personne pour me surveiller et s’assurer que je ne parlerais plus à Franck. Ma vie est devenue sombrement monotone. Les fiançailles sont devenues officielles, les préparatifs du mariage également. Au travail, tout se passait comme prévu par le plan de ma mère. Sincèrement, une bonne année et demie est passée sans que je réalise ce qui arrivait. Je fêtais mes vingt ans et quelques semaines plus tard, mon mariage arrangé arrivait. J’étais dans une pièce du domaine familial, chouchoutée par plusieurs personnes occupées à m’habiller, me coiffer et me maquiller lorsque mon frère entra dans la pièce et congédia tout le monde. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait jusqu’à ce qu’il rouvre la porte.

« Cinq minutes. Pas plus. »

Et là entra… Slughorn. Je ne l’avais pas vu depuis bien longtemps.

« Alors on se marie et on invite pas les vieux amis ? »

J’ai souri tristement.

« Et bah heureusement que les mariages sont censés être les plus beaux jours de nos vies. »
« Il pourrait l’être si le futur mari était quelqu’un d’autre… »
« Ouais, j’imagine. Tu sais, il est à peu près aussi joyeux que toi actuellement. »
« … »
« Alice, t’as encore le temps de partir. Tu seras jamais heureuse. Tu le sais, Franck le sait, ton frère le sait. Je serai pas là sinon. »
« Je peux pas partir. »
« Et pourquoi ? Parce que tu veux respecter tes parents ? Ton frère a eu de la chance dans son mariage parce qu’il a fini par tomber amoureux. Mais toi… Toi, tu ne tomberas jamais amoureuse de ce gars. Ton cœur ne lui appartiendra jamais. T’as encore le temps de partir. Tant que tu n’as pas dit oui, tu peux partir. »
« Je suis désolé mais va falloir partir. »
« Ouais, je file, t’inquiète. »

Il se retourna vers moi une dernière fois.

« Il t’attend Alice. Il t’a toujours attendu. »

Il quitta la pièce. Elijah me regarda. J’avais compris son geste désespéré. Il me voyait malheureuse et il ne voulait pas que je sois emprisonnée dans une vie où j’allais mourir à petit feu… Et pourtant, je rejoignis l’autel. Tout le monde était là. J’étais venue jusque là de façon automatique. On me demanda si j’acceptais de prendre mon fiancé pour époux. « Je le veux ». Trois mots à prononcer. Je regardai mon fiancé. Je n’y arrivais pas. Mon regard s’est tourné vers l’assemblée. Ma mère commençait à serrer les mains sur sa robe. Mon père était relativement calme, fidèle à lui-même mais je savais qu’intérieurement, il attendait que je prononce ces trois mots. Mon frère me sourit puis hocha la tête. Imperceptible.

« Mademoiselle Greengrass ? Acceptez-vous ? »
« Non. »

Des murmures s’élevèrent de l’assemblée.

« Désolée. »

Auprès de qui je m’excusais, je ne savais pas. Ma mère, mon fiancé, mon père, mes presque beaux-parents, les familles… Non. Je m’excusais moi de ne pas avoir fait ça avant. J’ai remonté l’aller. Je savais ce que j’avais à faire. Ma mère m’a rattrapée.

« Tu vas retourner sur le champ à l’autel et dire je le veux. »
« Non, je ne le ferai pas. Pas pour cet homme, pas pour toi. Ma vie ne t’appartient pas. »
« Tu n’as pas le choix. »
« Oh si, je l’ai. Je le prends. »
« Si tu ne retournes pas auprès de lui… »
« Quoi ? Tu vas menacer de ruiner ma vie ? Mais elle est déjà ruinée si j’y retourne. Tu ne pourras pas faire pire. C’est fini. Tout est fini. »

Je me suis libérée de son emprise et j’ai transplané. J’ai pas cherché à me changer et j’ai frappé à une porte. La seule à laquelle j’avais envie de frapper. Il répondit. Mon cœur rata un battement lorsque nos regards se croisèrent. Franck. L’amour de ma vie. Je le savais maintenant.

« Alice… »

J’ai posé mon doigt sur ses lèvres.

« Ne dis rien. Je t’aime. Je t’ai toujours aimé. Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés, peu importe ce qu’en pensera ma famille. Et si je dois couper les ponts pour être avec toi, alors peu importe. Ce sera toi ma famille. »

On s’est embrassés et ma nouvelle vie a commencé. Elijah m’a aidé à récupérer mes affaires. Je me suis installée chez Franck, nous avons rattrapé le temps perdu. J’ai quitté mon emploi au Ministère pour commencer une formation d’auror. Ce métier que mes professeurs m’avaient conseillé et qui me faisait envie. La formation fut difficile mais je n’ai rien lâché. Elijah était la seule personne de la famille à qui je parlais encore. Il me tenait au courant des plans de ma mère pour me faire revenir et me marier quoiqu’il arrive.

Dix ans ont passé. Ma formation est terminée et mon métier me plait plus que jamais. Franck me rend toujours aussi heureuse et je l’aime toujours comme au premier jour. Des ombres au tableau ? La première : ma mère qui m’a trouvé un nouveau fiancé. Tant que je n’avais pas une bague au doigt, elle ne lâcherait pas. Je ne savais pas si Franck comptait se marier mais je l’espérais fortement. Car le nouveau fiancé avait fait son apparition au bureau des aurors et avait l’air redoutable. Il ne serait pas aussi facile de se débarrasser de lui que du précédent… La deuxième ombre était la situation de guerre. Je savais par Elijah que mes parents soutenaient le Seigneur des Ténèbres et qu'ils attendaient qu'on en fasse de même. Je savais que mon frère jouait une sorte de double-jeu, sans savoir où se portait vraiment son allégeance. Je savais juste qu'il croyait en nous. Pour ma part, mon allégeance était envers l'humanité. J'ai rejoint l'Ordre du Phénix sans aucune hésitation et espère pouvoir apporter ma pierre à l'édifice qui changera les choses.

Le couple Londubat enfin reformé (contente de te revoir parmi nous )

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