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 Molotov for Dolohov (Alana Dolohov)

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Alana Dolohov
Staff ♢ Gang des Dissidents
Alana Dolohov
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MessageSujet: Molotov for Dolohov (Alana Dolohov)   Molotov for Dolohov (Alana Dolohov) EmptyDim 21 Fév - 19:40



Alana Dolohov

What is dead may never die


ft. Audrey Fleurot
Sorcière - Gang des Dissidents

nom Dolohov, son véritable nom est Alana Antoninova Dolohova. Mais lorsqu’elle s’est mariée sous le régime britannique, la préfecture lui a imputé le nom de son mari sans l’accorder façon russe. Elle aime bien, ça fait meuf qui a des balls. prénom Alana   âge 35 ans origines Alana est née au cours d’un hiver glacial, à Leningrad, en Russie. Cependant elle a acquis la nationalité britannique en arrivant au Royaume-Uni   allégeance Sa fille est sa priorité, puis vient le gang des Dissidents statut de sang Sang pur? mais ça n’a pas pas beaucoup d’importance pour elle maison / métier Ancienne Serdaigle, cambrioleuse et chef de gang femme d’affaires coté coeur / orientation sexuelle Divorcée et pas mécontente de l’être. Elle n’est jamais tombée amoureuse et d’ailleurs, elle n’est pas certaine que ce soit une bonne chose à l’avenir. Patronus Rumpleteazer, un joli chat de gouttière tout tigré, un brin voleur Epouvantard  Sa fille de retour chez les Dolohov et marquée Baguette Ébène, 28 cm, assez fine avec un cœur de corail Amortentia Du lait hydratant pour bébé, de l’encre et du parchemin Dons & Malédictions Occlumens. Et elle a le don de vous séduire pour dérober ce qu'il y a dans vos poches.



Fuck les Dolohov ◊ Fuck les Mangemorts ◊ Fuck la loi ◊
Maman aimante ◊ Classy and delicate ◊


Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui rège sur le Royaume-Uni ? Alana a fuit sa famille car les discours haineux des Mangemorts l'insupportaient (entre autres). Voir la situation se dégradé au Royaume-Uni lui fait craindre le pire car elle aimerait que sa fille grandisse dans un monde de paix, loin des influences nocives de son père et loin de la violence des chasseurs Moldus. Éternelle révoltée, la jeune femme n'a plus confiance en son Ministère ni en ceux qui assurent le respect de la loi. Alors autant passer de l'autre côté de la barrière et cesser de vivre comme un mouton. Si personne ne respecte plus la loi, Alana ne se gênera plus pour faire de même et assurer une vie paisible à sa fille.

Quels sont vos idéaux ? Elle a été d’abord déçue par l’idéologie puriste par sa propre famille, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle s’en est émancipée. Le Ministère la déçoit de plus en plus également, elle ne le trouve pas plus efficace que le précédent. Elle estime que les Phénix enragés ne font pas autant de bien qu’il le faudrait. Ainsi, la jeune femme ne se reconnaît dans aucun parti politique de son pays. Désormais elle ne se bat que pour sa fille et pour le gang qu’elle a formé, devenu sa nouvelle famille d’adoption. Et si ça peut emmerder les Dolohov, c’est du bonus.

Caractère Révoltée, terriblement indépendante et irrévérencieuse envers sa famille. A l’inverse, elle est tendre et loyale envers ceux qu’elle aime, elle considère les membres du gang comme sa véritable famille. Attention cependant, faut pas pousser mémé dans les orties : elle tient le groupe d’une main de fer et il n’est pas question de la prendre pour une mandragore de six semaines. Calculatrice et manipulatrice, son esprit aiguisé travaille en permanence pour préparer les meilleurs larcins. Elle se retournera contre quiconque la trahira avec beaucoup de froideur.



votre pseudo Ju' Votre âge 28 ans Comment es-tu arrivé ici ? Le staff, you know... Remarques à faire sur le forum ? Je serais pas objective Molotov for Dolohov (Alana Dolohov) 4128874104 Présence sur le forum ? 5/7 jours. Autre chose à ajouter ? Go les Dissidents !





 
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Dernière édition par Alana Dolohov le Lun 22 Fév - 13:31, édité 3 fois
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Alana Dolohov
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MessageSujet: Re: Molotov for Dolohov (Alana Dolohov)   Molotov for Dolohov (Alana Dolohov) EmptyDim 21 Fév - 19:48

Once upon a time

Fuck off, Dolohov 



Leningrad, Février 1945
C’est en plein conflit mondial que naît Alana Viktorovna Dolohova en février 1945, à Leningrad. C’est sans doute de là que vient son caractère belliqueux, mais ça, ses parents étaient loin de s’en douter… Troisième d’une famille de quatre enfants, Alana aura du mal à se faire une place dans cette fratrie où les garçons mènent la danse. Elle est la cousine germaine d’Antonin Dolohov, leurs pères étant frères. Elle sera élevée dans une éducation stricte où la tendresse n’est pas de rigueur. Elle tisse des liens très étroits avec sa petite sœur mais se tient à distance de ses frères pour qui elle éprouve beaucoup d’admiration. Dans cette famille fondamentalement noble et puriste, on enseigne aux enfants l’art de s’élever intellectuellement et d’asseoir leur légitimité en tant que Sangs purs. Le reste de la société n’a pas d’autre place qu’à leurs pieds, ils sont nés pour dominer le monde et écraser toute opposition. Le compromis n’est pas de mise, leur nom prévaut sur les autres et bien qu’Alana ne soit pas de nature à prendre le dessus, elle sera bien contrainte d’entrer dans le moule conçu par ses parents et des siècles de traditions.


Poudlard, Septembre 1956
Cela ne fait pas un mois que les Dolohov sont arrivés au Royaume-Uni, et déjà, Alana franchit les portes de Poudlard, entourée de ses frères. L’adaptation à ce pays n’est pas un problème pour la petite fille : le précepteur des enfants leur a parfaitement inculqué l’anglais ainsi que le français et le latin depuis leur plus jeune âge. C’est à peine si on décèle leur accent russe. De tous les Dolohov, c’est sans doute elle qui se réjouit le plus de cette nouvelle vie dans ce pays inconnu. Alana a toujours détesté le froid intense qui régnait dans son pays en hiver, ici, les températures sont plus douces, plus modérées et les visages semblent plus souriants que ceux qui demeuraient fermés dans son pays. Le château que son père a acheté au Nord du pays ne lui inspire aucune chaleur, elle ne s’y sent pas chez elle. Sa véritable maison, ce sera Poudlard. Ici, les adultes sont bienveillants et Alana peut se faire de nouveaux amis sans attendre l’approbation de ses parents. Sa gouvernante ne lui court pas après toute la journée et elle découvre les joies de l’autonomie. Certes, ses frères veilleront au grain en la gardant à l’oeil, mais une fois enfermée dans le dortoir des filles, elle sera libre.

Lors de la cérémonie de répartition, ses frères passent avant les premières années. Ils sont plus âgés et les autres élèves les regardent d’un air étrange. Il faut alors expliquer que les Dolohov viennent d’un autre pays et qu’ils vivront désormais sur le sol britannique. Ainsi donc, il leur faut trouver une maison à Poudlard pour terminer leur scolarité. Leur père a affirmé avec de vifs espoirs qu’ils seront tous reçus à Serpentard car c’est là qu’on étudié tous les sorciers de sang pur et appartenant à la noblesse. Les autres maisons ont certes de belles qualités mais aucune ne trouve grâce à ses yeux car on y admet les Sangs mêlés et surtout les exécrables Nés Moldus. Alana a été élevée pour les détester, elle ne sait pas encore que ces sorciers sont exactement comme les autres. Lorsque ses aînés sont envoyés à Serpentard, la petite fille applaudit et leur adresse un sourire radieux. Père sera fier d’eux. Les premières années sont ensuite appelées et vient enfin le tour d’Alana de monter sur l’estrade. Quand on lui pose le Choixpeau sur la tête, ce dernier clame haut et fort : SERDAIGLE ! Douche froide pour la petite fille. Elle jette un regard apeuré à ses frères qui ne semblent pas en revenir. Toute penaude, la petite rousse s’en va rejoindre les bleus et bronze qui l’accueillent avec chaleur. Qu’a-t-elle donc fait pour ne pas mériter sa place à Serpentard ? Ses parents seront furieux, à coup sûr… Cependant, la petite Dolohov n’a pas le temps de se torturer l’esprit : une camarade vient de poser une écharpe aux couleurs de sa maison sur ses épaules. "Viens, je vais te présenter tout le monde !" Un groupe de filles l’entraîne déjà par la main pour faire la connaissance des autres élèves. On lui pose tout un tas de questions sur le pays qui l’a vu naître, on s’émerveille de son accent à peine décelable, on lui offre une place à la table du banquet... Et Alana est frappée de voir que parmi l’assistance, certains sont Nés Moldus et sont terriblement sympathiques. Lui aurait-on menti ? Pourquoi ses parents l’auraient-ils élevée en maudissant cette classe de sorciers ? Ces interrogations trottent dans l’esprit d’Alana, mais pour l’heure, elle ne peut se départir de son sourire. Elle ne cherche déjà plus ses frères du regard. Désormais, ils n’auront plus la mainmise sur elle. Son refuge ne sera pas réduit au dortoir des filles mais à la salle commune des Serdaigles, sa classe, et le dernier étage du château. Ce pays, ce château, cette maison, tout au Royaume-Uni lui tend les bras pour l’envelopper dans sa chaleur. Et elle ne reviendrait en arrière pour rien au monde.


Château des Dolohov, Février 1961
Alana jette un regard morne sur son reflet dans le miroir. Autour d’elle, les domestiques de son père s’affairent pour l’affubler d’une robe ridicule. Dans une heure, elle assistera à ses fiançailles avec Antonin Dolohov, un cousin éloigné qui la trouve absolument désirable avec sa peau de porcelaine, ses yeux bleus et sa chevelure de feu. Antonin est plus âgé qu’elle et il devra encore attendre deux ans avant de pouvoir l’épouser afin qu’elle soit majeure. Leurs pères ont convenu de ce mariage afin de consolider la lignée des Dolohov et de maintenir la pureté dans leurs rangs. Alana n’a pas son mot à dire, elle le sait bien, cependant elle n’en pense pas moins. Si sa famille passe son temps à dénigrer ceux qu’ils appellent les “impurs”, elle n’est pas de cet avis. Sa scolarité à Poudlard lui a bien démontré que c’était stupide. Et pourtant, les parents d'Antonin n’ont qu’une hâte, c’est qu’elle donne naissance à leur héritier pour perpétuer leur nom. Le regard emplit de colère, Alana laisse couler quelques larmes que les domestiques s’empressent d’estomper pour ne pas ruiner son maquillage. Elle se jure que jamais elle n’accomplira leurs désirs, elle arrêtera la lignée Dolohov à son propre nom.


Château des Dolohov, 1965
Pliée en deux par la douleur, Alana se retient au bord de la baignoire. Le souffle court, ses yeux emplis de larmes et de détermination suivent la course d’une lignée de sang entre ses cuisses. Elle espère que cette fois, ce sera la bonne. Les potions qu’elle avale régulièrement pour se rendre stérile ne semblent pas fonctionner malgré les années qui passent. De temps à autres, elle en boit d’autres pour détruire un embryon qui s’accroche désespérément en elle. Son entourage et son époux s’étonnent du temps qu’ils mettent à fonder une famille ainsi que des nombreuses fausses couches que subit la jeune femme. Pourtant Alana est prête à passer par là pour que son héritage ne se perpétue pas. Il y a quelques mois, ses frères ont rejoint une confrérie où leur père était déjà admis. Un étrange cercle de sorciers qui s’évertue à éradiquer les Impurs de la société. Alana en a pleuré toute une nuit, elle s’en est rendue malade. Un jour, elle apprendra qu’ils ont tué les parents d’un de ses camarades de classe juste pour des origines moins nobles que les siennes. Les Dolohov ne doivent pas se reproduire. Tant pis si elle en souffre, elle ne veut pas tenir d’héritier mâle dans ses bras. Elle sait qu’elle aura beau l’élever dans l’amour et la tolérance, il rejoindra bien assez tôt son père, son grand-père et ses oncles dans un combat qui n’a pas lieu d’être.

Lorsque la douleur passe enfin, la jeune femme se laisse glisser sur le carrelage de la salle de bains. Elle pose sa tête sur le rebord de la baignoire et ferme les yeux un instant. Elle aimerait pouvoir rester enfermée dans cette pièce à jamais et ne plus jamais voir ces fous furieux. Pourtant quelqu’un frappe à la porte. Alana s’apprête à envoyer paître quiconque se trouve derrière la porte mais une voix douce se fait entendre. La jeune femme rouvre les yeux en reconnaissant la voix d’une des domestiques les plus âgées. Elle est au service des Dolohov depuis qu’ils sont arrivés au Royaume-Uni et elle a vu grandir les enfants. Alana s’empresse de cacher la fiole de poison qu’elle vient d’ingérer et déverrouille la serrure d’un coup de baguette. Elle sait que la vieille dame s’empressera de refermer la porte derrière elle pour cacher sa nudité. Elle s’agenouillera près d’elle malgré ses rhumatismes pour la prendre dans ses bras et lui chuchoter des mots doux à l’oreille afin de la rassurer. Ses parents l’ont choisie pour les servir car elle est Sang mêlé, mais Alana n’a jamais reçu plus de tendresse de la part de quiconque dans ce château. Épuisée d’avoir tant souffert, la jeune femme laisse aller sa tête contre l’épaule de la domestique, sa chevelure de feu se mêlant aux mèches blanches de sa confidente. Cette dernière l’enveloppe dans une serviette chaude sans même regarder le sang qui a coulé sur le carrelage. Elle sait ce qu’Alana est en train de faire, nul besoin de l’interroger à ce sujet. Sa bouche restera close pour garder le secret de son sacrifice et de sa vengeance envers sa famille de Puristes.


Château des Dolohov, Avril 1969
Il est minuit passé et pourtant, Alana ne parvient pas à s’endormir. Antonin et elle font chambre à part depuis leur mariage, ne partageant leur couche que dans le but de concevoir un enfant. Cependant, son lit n’est pas vide ce soir : sa sœur cadette l’a rejointe et entre elles, paisiblement lové dans les couvertures, se trouve un bébé de quelques semaines. Un bras replié sous sa tête, Alana regarde sa fille dormir. Maïa est paisible, sa petite bouche entrouverte laisse échapper des soupirs d’aise qui arrachent des sourires attendris à sa mère et sa tante. Tout en discutant à voix basse avec sa sœur, Alana ne peut se résoudre à détacher son regard de sa fille. Elle est sa merveille, la lumière de sa vie. Malgré tous ses efforts pour ne pas tomber enceinte, la jeune femme est devenue maman. A force d’être malmené pour ne pas donner la vie, son corps a fait un déni de grossesse pour permettre à ce petit être de se développer. Lorsqu’un jour, son ventre s’est arrondi par surprise, Alana n’a rien pu faire pour empêcher cet enfant de naître. Désespérée, elle a vécu une fin de grossesse extrêmement courte mais teintée d’angoisse. Elle ne voulait pas de ce bébé car il ne serait pas vraiment le sien. Cet enfant symbolisait pour elle l’échec de son combat, il allait perpétuer les traditions puristes d’une famille qu’elle détestait. Mais par chance, elle a donné le jour à une petite fille. Rien de moins intéressant aux yeux des Dolohov. En apprenant qu’il s’agissait d’une fille, Alana avait pleuré de joie et de soulagement. Finalement, elle pouvait l’accepter, ce bébé, puisqu’il n’intègrerait pas les rangs extrémistes de sa famille. C’était SA fille. Dès l’instant où on a posé Maïa sur elle, Alana a compris ce que signifiait le véritable amour. Entendre cette petite chose fragile respirer contre sa peau a ouvert une brèche en elle pour l’inonder d’un amour insoupçonnable.

Et cette nuit, elle caresse le ventre du nourrisson du bout des doigts. Inlassablement. Sa petite sœur est la seule confidente qui lui reste, alors Alana la laisse contempler sa fille en sa compagnie. C’est le seul moment de la journée où elles peuvent converser sans être surprises par des oreilles mal intentionnées. C’est le seul instant où Alana peut être elle-même et avouer ses peurs et ses douleurs. Sa cadette en fait de même, car bientôt, elle sera mariée, elle aussi. Une union arrangée par leurs parents et ceux de son futur époux, un Sang pur d’une famille autre que la leur. Tout comme Alana à son âge, elle a peur. Elle ne connaît pas son futur époux et elle n’a jamais été avec un homme auparavant. "Ça fait mal ?" demande-t-elle d’une voix incertaine. Même si elle regarde le bébé, Alana sait bien que sa sœur ne parle pas de l’accouchement. "Un peu. Il faut se laisser faire et ne pas se débattre pour que ce soit moins douloureux." Alana se rend soudain compte de ce qu’elle dit. Elle a parlé avec froideur, comme un être dénué de sentiment tant elle s’y est habituée. Mais tous les hommes ne sont pas comme Antonin et toutes les nuits de noces ne se ressemblent pas. Alors elle esquisse un sourire et pose sa main sur celle de sa sœur. "Tout se passera bien, ne t’en fais pas. Ton futur mari a l’air moins rustre que le mien." Les deux femmes étouffent un rire pour ne pas réveiller la petite. Alana aime la complicité qui les unit et elle sait que cela durera encore longtemps même si elles ne partagent pas les mêmes opinions politiques. Comme Antonin avant lui, le futur marié emménagera au château des Dolohov pour occuper l’aile Ouest, maintenant les deux sœurs au sein du même foyer pour leur plus grand bonheur.


Château des Dolohov, Décembre 1971
Chamboulée, Alana referme derrière elle la porte de la chambre de sa mère. Son regard est vide, perturbé par la tumulte des sentiments qui font rage dans son cœur. La vérité, c’est qu’elle ne sait pas très bien ce qu’elle devrait ressentir. Sa génitrice s’est éteinte devant elle après un long combat contre la dragoncelle. Alana se trouvait à son chevet lorsqu’elle a rendu son dernier soupir. Certes, la vieille dame ne lui a jamais vraiment montré son affection, mais elle reste sa mère… Alana a envie de pleurer. Il y a tant de choses qu’elles ne se sont jamais dites et qui resteront enfermées dans son cœur. En devenant maman à son tour, elle a tâché de ne pas reproduire les mêmes erreurs avec Maïa en se montrant attentionnée et tendre. Mais cela suffira-t-il à faire d’elle une bonne mère ?

Dans le couloir, Antonin l’attend, tenant leur fille dans ses bras. En apercevant sa mère, la petite se débat et tend les bras vers elle. Son père ne fait pas mine de la retenir, trop heureux de se délester d’elle. "Alors ?" demande-t-il. "C’est terminé," annonce Alana en reprenant sa fille. Elle se raccroche à l’enfant comme à une bouée de sauvetage. Déjà, les larmes roulent sur ses joues. Par fierté, elle s’empresse de rejoindre sa chambre pour s’y enfermer et pleurer devant le seul être qui mérite ses larmes dans ce château. Elle ne cachera aucune de ses peines à sa fille, il faut qu’elle sache que depuis toujours, il est normal d’éprouver des sentiments et de les exprimer. Maïa ne souffrira d’aucune brimade et grandira en femme libre, Alana se l’est promis.


Château des Dolohov, Mars 1972
Deux heures du matin. Emmitouflée dans une couverture, Maïa dort dans le lit de sa mère pendant que cette dernière achève les derniers préparatifs de leur départ. Pas grand chose, à vrai dire : des vêtements, leurs affaires de toilettes et l’ours en peluche de Maïa. Le strict nécessaire. Grâce à un sort de rétrécissement, tout est rentré dans un sac. Le reste, elle l’abandonne. Au petit matin, ils s’apercevront tous qu’elles ont disparu sans autre explication que le document officialisant le divorce d’Alana et Antonin posé sur son lit. La jeune femme a réussi à prouver que son époux entretenait une maîtresse en-dehors des liens conjugaux qui les unissent. Cette autre femme, Alana s’en moque, elle ne lui en veut pas. Elle la remercie même de lui donner une bonne raison de s’affranchir de son mari et de sa famille. Elle ignore si Antonin sera surpris de sa décision et si l’absence de sa fille l’affectera. Alana n’en a cure. Qu’il ose la poursuivre pour récupérer son enfant et il verra bien comme elle se défendra. Désormais, la jeune femme n’a plus peur. Elle entame une nouvelle vie d’aventure avec sa fille en toute impunité.

Alana jette un dernier regard autour d’elle pour s’assurer qu’elle n’a rien oublié. Elle s’apprête à ranger sa baguette quand soudain, la porte de sa chambre s’ouvre, livrant passage à sa jeune sœur. Un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres : elle craignait que sa cadette ne vienne pas saluer son départ clandestin. Elle est la seule à savoir qu’Alana prend son indépendance ce soir. Avec émotion, les deux sœurs s’étreignent. "Prenez soin de vous..." Alana sourit et embrasse la joue de sa cadette. "Promis. Tâche de rester forte et ne les laisse pas t’accuser de mon départ." Sa complice répond à son sourire malgré la tristesse de la voir partir. "Ne t’en fais pas, l’Occlumencie c’est de famille, ils ne sauront pas que je t’ai aidée." Alana culpabilise de la laisser au château face à tous ces hommes, mais sa sœur a décidé que sa place était parmi eux. Elle ne lui en veux pas, elle l’aimera quels que soient ses choix.

Prête à partir, la jeune femme prend Maïa dans ses bras et veille à ce qu’elle soit bien couverte. La petite fille s’éveille à peine, ce qui rassure Alana. Si elle ne pleure pas, il sera plus facile pour elle de quitter le château. Accompagnée de sa soeur, la jeune femme sort de sa chambre et parcourt en silence les dédales de la demeure. La porte d’entrée s’ouvre dans un bruit, lui offrant sa liberté. Dehors, seul le vent murmure à travers la cime des arbres. Éclairée par la baguette de sa sœur, Alana presse le pas pour rejoindre les grilles. A l’extérieur du domaine, une voiture l’attend pour la mener à la gare la plus proche et lui permettre de gagner la capitale. Avant de monter à bord, Alana allonge sa fille sur la banquette arrière avant de se jeter dans les bras de sa sœur. "Tu vas me manquer." Quelques larmes lui échappent mais elle sait qu’elle prend la bonne décision. A Londres, elle est certaine d’offrir à Maïa la vie qu’elle mérite et d’être libre.


Londres, 1975
Son corps nu lové contre celui de son amant, Alana le laisse dessiner d’invisibles symboles sur sa peau du bout des doigts. Elle ferme les yeux en souriant, amusée. Il est beaucoup plus jeune qu’elle, mais cela lui importe peu, cette histoire ne durera pas longtemps. "On pourrait passer le weekend sur la côte dans la maison de campagne de mes parents, qu’est-ce que tu en dis ?" Alana rouvre les yeux et caresse sa joue. "Fais pas ça," lâche-t-elle avant de se détacher de lui. "Ne pas faire “quoi” ?" la reprend-il intrigué. "Tomber amoureux !" Alana est déjà hors d’atteinte pour qu’il la récupère dans ses bras. Elle quitte le lit pour se rhabiller sans lui accorder le moindre regard. "J’tombe pas amoureux..." Elle esquisse un sourire qu’il ne peut pas voir car elle lui tourne le dos. Ce sont tous les mêmes, ils cachent leurs sentiments derrière des élans d’orgueil mais en réalité, Alana ne fait que briser des cœurs depuis qu’elle laisse les âmes en peine s’approcher d’elle. Elle ne veut pas devenir la propriété de qui que ce soit, juste vivre sa vie comme elle l’entend. "Alors prépare-toi, on a un attentat à préparer."

La jeune femme fragile qu’elle était n’existe plus. Depuis quelques années, elle s’est rapprochée d’un campement rebelle en marge de la capitale. Leur but est de saboter les plans des Puristes extrémistes et Alana embrassé cette vie dangereuse sans ciller. Dans une heure, leur groupe fera sauter un QG Mangemort… Maïa est en lieu sûr, ses activités illicites ne l’empêchent pas de s’occuper de sa fille pour autant. Elle prend suffisamment de précautions pour que la gamine ne finisse pas orpheline, voilà tout.


Londres, 1979
Depuis que Maïa a reçu sa lettre de Poudlard, Alana sait qu’elle sera bientôt libre de pousser le bouchon un peu plus loin. Elle a d’ailleurs racheté un établissement sur le Chemin de Traverse avec l’héritage de sa mère pour couvrir ses activités illégales. Ce bar, c’est l’occasion de blanchir l’argent quand il rentre et de faire croire qu’elle exerce une profession digne de ce nom. La bande de malfrats dont elle faisait partie s’est dissoute récemment. Décès pour certains, la peur de continuer seuls pour les autres mais aussi le découragement de voir les Puristes gagner du terrain. Tant pis, Alana poursuit son élan dans cette cause. Le bar qu’elle a racheté continue de tourner avec son personnel pendant qu’elle élabore ses plans en arrière-boutique. D’ailleurs, elle est en train de monter son propre groupe car elle en a assez de suivre des ordres qu’elle n’approuve pas entièrement. Dorénavant, c’est elle la patronne. Et ça va filer droit.



 
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Alys MacFusty
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Félicitation, tu es validé





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